Par Francois (Francois) le mardi 05 avril 2005 - 07h35: |
La guerre maintenant
Selon l’armée, le cessez-le-feu serait rompu juste après l’évacuation des localités juives de la bande de Gaza et du nord de la Samarie par l’exécution d’une série d’attentats et d’attaques. Ce sont des terroristes issus des villes arabes sous contrôle palestinien en Judée-Samarie qui en seraient les auteurs. Parmi ces attaques, il y aurait des tirs de roquettes Kassam et d’obus de mortier qui viseraient l’autoroute 6 ainsi que la plaine d’Afoula. Les ‘traditionnelles’ embuscades sur les routes et les attaques des bases de l’armée et des localités de Judée-Samarie sont également attendues. Toutes ces informations ont été publiées dans un article du correspondant militaire du journal israélien Yédiot Aharonot.
Le journaliste, Alex Fishman, rapporte également que l’état-major de Tsahal se prépare actuellement à la prochaine phase d’un conflit armé qui devrait supposément débuter en septembre. L’accent est mis sur l’arrêt de la contrebande d’armes massive à partir de l’Egypte vers Gaza puis vers la Judée-Samarie. «Les terroristes sont lourdement armés. Malgré le succès dans la découverte des tunnels destinés au trafic d’armes, les contrebandiers ont tout de même gagné la bataille», écrit Fishman.
Selon les estimations de l’armée, entre juillet 2004 et février 2005, plus de 3.000 fusils d’assaut ont été passés à Gaza ainsi que 400.000 munitions, 400 pistolets et 600 kilogrammes d’explosifs. De plus, environ 180 lance-missiles anti-tanks et 5 missiles sol-air sont actuellement en possession des terroristes. «Depuis que les missiles anti-tanks sont devenus une arme communément utilisée en Judée-Samarie, les soldats sont en danger dans leurs jeeps, véhicule généralement employé pour la poursuite des terroristes et les incursions. Qu’en sera-t-il de la circulation automobile dans cette région ?» se demande le journaliste.
Depuis longtemps, le Mossad, la police, le Shabak et l’armée travaillent en coopération pour recueillir des informations afin de mettre un terme à la contrebande d’armes. Le centre des opérations se trouve dans le bureau du coordinateur au quartier général de l’armée. Depuis le début de la 'trêve', un atelier de fabrication de roquettes Kassam a été démantelé à Djénine et un autre, sur le point d’être mis en route par un groupe de terroristes du Djihad islamique, a été découvert à temps par les forces de sécurité. I.S
Source: http://www.a7fr.com/news.php?id=54377
Par A_Soued (A_Soued) le mardi 05 avril 2005 - 07h37: |
MEMRI
THE MIDDLE EAST MEDIA RESEARCH INSTITUTE
Dépêche spéciale No. 886 - Arabie Saoudite / Antisémitisme
Pour voir ce document en format HTML, visitez :
http://memri.org/bin/french/latestnews.cgi?ID=SD88605
Suite aux rapports de MEMRI TV, un ouléma saoudien revient sur ses déclarations
antisémites
Dans le cadre de leur couverture du colloque sur le contre-terrorisme (du 5 au 8
février à Riyad), les médias saoudiens ont relayé des propos du cheikh saoudien Aed
Al-Qarni accusant les Juifs et les Etats-Unis de terrorisme. Par la suite, après
que ces déclarations eurent été traduites par MEMRI, Al-Qarni est revenu dessus sur
la télévision saoudienne.
Consécutivement, Al-Sharq Al-Awsat, quotidien publié en arabe à Londres, a fait état
d'une campagne "menée par MEMRI contre l'ouléma saoudien Aed Al Qarni". D'après le
journal, "MEMRI est aussi à l'origine d'une autre campagne visant à exercer des
pressions sur le gouvernement des Etats-Unis pour l'empêcher de participer au
colloque sur le contre -terrorisme." (1)
Voici un résumé des déclarations du cheikh Al-Qarni, avant et après leur traduction
par MEMRI TV, et du commentaire d'un chroniqueur saoudien sur l'affaire. Pour
consulter la dépêche intégrale en anglais et d'anciennes interviews d'Al-Qarni,
visiter http://memri.org/bin/latestnews.cgi?ID=SD88605
"Les premiers à tuer et recourir au terrorisme furent les Juifs"
Dans une interview accordée le 7 février 2005 à la télévision saoudienne, Al-Qarni a
déclaré que les premiers terroristes de l'histoire étaient juifs. Il a affirmé
qu'Abraham Lincoln et Kennedy avaient été les victimes de terroristes, citant en
outre "l'explosion des immeubles de Washington en face du Pentagone" (sic), qu'il a
qualifiée d' "attaque terroriste américaine". Il a dénoncé les cercles sionistes qui
"veulent créer des constitutions illégitimes pour nous", constitutions qui
permettraient de tuer des civils palestiniens ou Irakiens, alors que le meurtre de
sionistes est appelé "terrorisme", s'insurge-t-il. Il conclut que "quiconque n'est
pas avec Allah, Son peuple et Son Messager est contre le bien, la vertu et la
vérité." (2)
Al-Qarni revient sur ses propos : "Nous devons protéger les Juifs et les chrétiens
dans nos pays comme nous nous protégeons nous-mêmes".
Après la publication par MEMRI de ses déclarations, Al-Qarni a assuré à Al-Sharq
Al-Awsat, le 26 février 2005, qu'il n'avait jamais incité à la violence contre les
Juifs dans ses sermons, ne condamnant que "l'entité sioniste en Israël". Il a
précisé que "les Juifs et les chrétiens ont le droit d'avoir des activités
commerciales dans les pays musulmans et de coexister (avec les musulmans)". Il a
démenti avoir affirmé que les Juifs étaient les premiers terroristes de l'histoire,
soulignant que ce n'était pas le cas. Il a en outre dénoncé "la campagne sioniste
visant à déformer l'image de l'islam". (3)
Le rédacteur en chef de Saudi News : Nous devons créer une organisation pour contrer
MEMRI
Khaled Almaneena a réagi aux propos d'Al-Qarni dans le quotidien saoudien Arab News,
publié en anglais : "Les gens de MEMRI adorent déformer l'image des Arabes et
essaient de creuser un fossé entre les Américains ordinaires et les musulmans. Ils
font exprès de mal interpréter des mots et des déclarations pour donner le sentiment
que nos écrivains et dignitaires religieux n'ont d'autre but que de mener une
campagne antisémite (...) Puisque que MEMRI peut être mis au courant en quelques
minutes de nos agissements, pourquoi nous plaignons-nous, bras croisés ? Nous devons
(...) créer noter propre organisation pour dénoncer ces faux prédicateurs (...) (4)
Notes :
(1) Al-Sharq Al-Awsat (Londres), 26 février 2005.
(2) Channel 1 (Saudi TV), 7 février 2005. Séquence MEMRI TV No. 535.
(3) Al-Sharq Al-Awsat (Londres), 26 février 2005.
(4) Arab News (Arabie Saoudite), 8 mars 2005.
Par Maxiton (Maxiton) le mardi 05 avril 2005 - 01h36: |
Bien cher ami,
je faisais allusion à l'expatriation des musulmans
du Maghreb que vous semblez mettre sur le même
plan que le départ" suggéré " des juifs et
des chrétiens.
Et je n'avais pas envie de répondre à Monsieur
Trimèche
Par Mena (Mena) le mardi 05 avril 2005 - 07h17: |
En France, le président serait-il un souverain absolu élu par le peuple ? (info # 010404/5) [analyse]
Par Stéphane Juffa © Metula News Agency
Pas étonnant que dans l’entourage du Président de la Commission européenne, Monsieur José Manuel Barroso, on considère à haute voix la France comme une république bananière. L’ingérence grossière de Jacques Chirac auprès de FR2 afin d’éliminer la participation de l’ex-Premier ministre portugais à l’émission-débat "100 minutes pour convaincre" du 21 avril prochain paraît justifier cette réaction. Dans l’entourage du Président de la Commission européenne, on brandit l’alinéa 1 de l’article II.71 de la nouvelle Constitution européenne, qui provisionne que "la liberté d’expression comprend la liberté de recevoir ou de communiquer des informations ou des idées sans qu’il puisse y avoir ingérence d’autorités publiques et sans considération de frontières". On rappelle également que le pensionnaire de l’Elysée s’est déclaré en faveur de l’adoption de cette constitution…
Ici, nous sommes enclins à penser que dans l’Hexagone et à notre époque, les lois européennes ainsi que les chartes éthiques de journalistes sont confinées à un rôle décoratif, à moins qu’elles ne servent également à duper le bon peuple.
Certes, la SDJ, la Société Des Journalistes de France 2, "regrette que la chaîne ait défrayé la chronique pour cette très mauvaise raison" et estime que "FR2 donne l’impression qu’elle est aux ordres du pouvoir". La CFDT Radio-Télé s’est émue de "l’ajournement" (en fait, il s’agit d’un report sine die) de l’invitation de José Barroso, évoquant dans son communiqué, "un cas de censure comme on n’en connaît plus depuis Alain Peyrefitte" (ancien Ministre de l’information).
Et ces réactions des personnels de l’audiovisuel peuvent être mises en perspective avec celle de la SNPAC, qui s’élevait, voici quelques mois, contre le traitement biaisé de la Controverse de Nétzarim par la même chaîne publique. Il n’y a en effet personne de censé pour imaginer qu’Arlette Chabot aurait décidé de son propre chef, de délaisser toutes ses fonctions de directrice de l’information, plusieurs semaines durant, pour se consacrer, corps, âme et moyens illimités, à la marginalisation de la petite agence de presse de Metula et du fruit de ses enquêtes. Il fallait créer autour de nos révélations un écran de fumée suffisamment épais et déroutant afin que la phrase de Chirac à Barak, inspirée du film de FR2 sur Mohamed A-Dura, "ça n’est pas une politique de tuer les enfants !" n’apparaisse pas hors de propos.
Aucun souci à se faire, par ailleurs, au sujet de nos efforts pour rétablir la vérité dans l’affaire A-Dura. Notre initiative juridique se construit et elle ne prendra fin que lorsque Talal Abou Rahma, Enderlin, Arlette Chabot et tous les responsables de la mise en scène et ceux de la dissimulation de ses preuves auront été confondus et punis.
Mais là n’est pas directement mon propos de ce jour ; les obstructions construites de la part de la direction de FR2 à la divulgation de la vérité de Nétzarim sont ici à prendre comme un acte à charge de la soumission, en France, de l’information aux directives du pouvoir politique. Or, l’aplatissement du Président de France Télévisions, Marc Tessier, et de Madame Chabot devant les raisons de Jacques Chirac met effectivement en danger le droit des Français à être informés et, conséquemment, le fonctionnement démocratique de la société tricolore. Si la presse n’est pas forcément le premier pouvoir, elle est assurément le premier contre-pouvoir ; et si ce sont les mêmes qui exercent le pouvoir et le contre-pouvoir, il n’y a plus de régulation possible des volontés des dirigeants.
Nous n’avons, quant à nous, cessé d’avertir que si un organe étatique d’information, en l’occurrence FR2, pouvait se livrer impunément à une occlusion de la vérité aussi extrémiste, partisane et grossière, qu’elle le fait dans le cadre de la Controverse de Nétzarim, c’est, en fait, toute l’indépendance des medias publics français qui est menacée. Et notre conclusion partait d’une constatation première : si l’influence du pouvoir est efficace au point de transformer le devoir d’informer le public en devoir de protéger les mensonges de l’Etat, il n’existe aucune force connue, aucune dynamique d’auto-retenue, qui empêcherait Monsieur Chirac d’intervenir chaque fois que la liberté de l’information interférerait négativement avec ses projets.
Dans le cas de José Manuel Durao Barroso, c’est l’idée de donner 100 minutes de prime time à un fervent intelligent d’une Europe libérale et atlantiste qui indisposait Chirac. Lui qui est Le meneur du principe d’une Europe "nationaliste", contre-pôle de l’Amérique. Ce qui est par ailleurs cocasse, c’est que cette orientation chiraquienne est également celle qui oppose le président à son dauphin-malgré-lui Nicolas Sarkozy et que Sarko est justement passé, pour la troisième fois, au 100 minutes pour convaincre de la semaine dernière. Sachons reconnaître que le président de l’UMP met, passagèrement, la sourdine sur ses amitiés atlantistes et observer, qu’il est plus aisé de bâillonner un Portugais qu’un Français volubile jouissant, qui plus est, de sympathies multiples et affirmées.
En fin de compte, toutefois, il est largement plus important de constater que la censure présidentielle s’exerce, que d’épiloguer sur les cas apparents où celle-ci s’exerce. Il est encore important de noter que FR2 n’est pas le seul organe d’information qui soit sous l’emprise de l’Elysée, - et peu importe si les ordres de Chirac transitent par les services de Monsieur Raffarin ou ceux du Quai d’Orsay - ; France 2 est simplement le plus grand media du service public, celui jouissant de la plus grande audience. Pensons aussi à l’AFP, aux autres chaînes publiques et à la multitude de stations de radio perméables au même risque d’ingérence.
Puis, il faut absolument, faute de passer à côté de la compréhension, discerner la conception que se fait Chirac de l’information. Au moment où ce président presse tant et plus Bruxelles pour obtenir la concession de sa CNN à la française, il convient, à l’aune de ces exemples, de s’imaginer ce qu’il va en faire…
Dernier enseignement de l’exercice de l’influence du pouvoir sur les medias ; je l’appellerai la confirmation de la désertification de l’intelligentsia française. D’abord, en notant que, partout ailleurs dans le monde, les autres chaînes de télévision se seraient littéralement jetées sur José Barroso afin de lui proposer des tribunes de rechange. Et de constater que l’ordre chiraquien agit également, par capillarité, sur les medias non étatiques. Bouygues et les autres ne contrarient pas les vues présidentielles, ils s’alignent sur elles. Barroso est devenu un paria pour avoir "mis le Président Chirac en colère", un presque satyre, une persona médiatiquement non grata, un peu à l’instar de la Ména.
Dans la presse écrite, c’est à peine plus compliqué. L’Express a consacré de courts articles très "équilibrés", à l’annulation de l’émission. Daniel Psenny, dans le Monde, [voir] a été un peu plus précis, mais comment le prendre au sérieux, lui qui, voilà quelques semaines, défendait Chabot et Enderlin à grands coups de pinocchiades [voir l’article de la Ména]. Quelqu’un a-t-il prononcé le nom de Daniel Schneidermann ? Le pourfendeur sans reproches des malversations médiatiques ? – Il est actuellement très occupé à défendre son pote Enderlin et à "résister" (comme il l’écrit) à la Ména sur son Big Bang Blog [ne pas manquer]. Il y prétend détenir les rushes d’Enderlin "depuis le début" (soit septembre 2000, trois ans avant que Jeambar, Rosenzweig et Leconte ne soient autorisés à les voir. Ndlr.) Il y prétend qu’"en conscience, plusieurs générations successives d’enquêteurs et d’enquêtrices d’Arrêt sur images ont conclu... qu’on ne pouvait rien en conclure sur la mort de l’enfant".
Mais de quelle "conscience" parle-t-il, lui qui a choisi de garder le silence pendant qu’Enderlin et Abou Rahma accusaient les Israéliens d’avoir assassiné l’enfant sur la base de ces images dont "on ne pouvait rien conclure" ? Plus que d’une contradiction, il s’agit d’un véritable aveu de collusion… D’autre part, Schneidermann et ses assistants, qui ont " visionné, et re-visionné" les rushes durant quatre ans ne se sont même pas rendus compte qu’ils ne contiennent pas les "images insoutenables de l’agonie de l’enfant", qu’Enderlin a "épargnées" aux téléspectateurs, ni qu’ils ne comportaient pas 27 minutes (pas plus qu’une seule seconde ! Ndlr.) de tirs israéliens en direction des A-Dura, comme figurant dans le témoignage judiciarisé d’Abou Rahma à Maître Raji Surani.
Avec des "consciences" de ce genre en guise de gardiens des libertés médiatiques, Jacques Chirac peut certes intervenir dans l’information à sa guise. Il a, face à lui, des intellectuels couchés, autocensurés du fait de leurs besoins alimentaires, corrompus ou mentalement fragiles. En d’autres mots, le désert ! Et le désert n’est certes pas le meilleur garant de l’exercice des libertés démocratiques d’une nation, que je sache. Cela dit, même s’il s’agit d’un climat favorable à la culture de la banane…
Par Albert (Albert) le lundi 04 avril 2005 - 23h13: |
Monsieur Trimèche,
A toutes vos questions, les réponses sont déjà passèes ici à plusieurs reprises et chacun de nous a donne sa version des faits tels qu'ils les ont ressentis.
Remettre le débat à nouveau dans ce forum ne ferait que raviver certaines blessures, et extorquer de la part de ceux qui ont déja donnè leur sentiment, les mêmes conclusions que nous connaissons tous et que beaucoup ont du mal à cicatriser...Disons alors que le MEKTOUB a voulu que celà soit ainsi....
Toutes autres explications ne seraient que du rabachage stérile.
Bien à vous.
Ou Rabi Mââk.
Albert de la Goulette Casino, primo et neuve secondo.
Par Douda (Douda) le lundi 04 avril 2005 - 20h35: |
La Douda : ( Hak El Ouet International Tracking Station )
Le Ftileur : Message à Maxiton.
Cher Ami,
Ayez la bonté et l’esprit démocrate de laisser Mr. Trimèche, s’exprimer comme il se doit sur le sujet qu’il a amorcé, plutôt que de raconter où vont vos préférences.
Quand à nous, la Khamia, la Boukha, et l’Adam Khout, nous préférons et de loin les déguster à la maison, entre Amies et entre Amis.
Au fait Mr. Trimèche nous vous présentons nos excuses, pour avoir massacré l’orthographe de votre nom, en attendant l’exposé de votre vision concernant l’expatriation des diverses communautés.
Bien à Vous,
Wnessou El Douda
Par Haver (Haver) le lundi 04 avril 2005 - 19h54: |
A lire :
A propos de l’invitation de Sharon. Par Taïeb ZAHAR
On assiste depuis quelques jours, à travers des chaînes satellitaires arabes relayées par des formations politiques et syndicales, à une campagne contre l’invitation qui a été adressée à Israël, en la personne de son Premier ministre Ariel Sharon, pour assister au Sommet mondial de la Société de l’information qui se tiendra dans notre pays au mois de novembre prochain. Au delà des motivations “idéologiques”, politiciennes et tactiques évidentes, certaines observations, objectives et qui n’ont aucun caractère partisan, doivent être faites car la probité intellectuelle et le devoir de présenter les faits dans leur réalité l’imposent.
D’abord, en ce qui concerne le choix du lieu de ce Sommet, il est évident qu’il consacre l’image qui est celle de la Tunisie dans ce domaine. Notre pays a, en effet, fait des choix qui s’inscrivent dans une perspective de progrès, de modernité et d’ouverture, et qui sont à l’origine de la décision prise d’organiser ce Sommet mondial —dont l’importance et l’intérêt s’échappent à personne— à Tunis. Il s’agit là d’une réalité que l’on ne saurait occulter. Elle ne signifie cependant pas que nous avons réalisé tous nos objectifs en la matière ; beaucoup de choses restent à faire et notre responsabilité, à tous, est engagée.
Ensuite, deuxième élément, le Sommet est une réunion mondiale à laquelle tous les pays membres de l’Organisation des Nations Unies ont le droit d’être invités, y compris Israël. Dès lors que nous avons posé notre candidature pour abriter ce Sommet, nous ne pouvons plus refuser la présence de tel ou tel pays. C’est la règle du jeu et c’est aussi une question de simple bon sens.
Il ne s’agit pas d’une invitation adressée au Premier ministre israélien de se rendre en Tunisie, ce qui aurait donné à la question une toute autre dimension et aurait justifié les réserves et les oppositions. Mais c’est loin d’être le cas. Même si certains, dans un esprit évident d’amalgame, veulent présenter la question sous cet angle.
La Tunisie n’a pas à rappeler son soutien à la cause palestinienne. Elle le fait parce qu’elle considère qu’elle assume ainsi un devoir de solidarité avec un peuple frère et qu’elle sert les intérêts de la Nation arabe. D’ailleurs, si à un certain moment elle a permis l’ouverture d’un bureau représentant Israël à Tunis, elle l’a fait parce que l’évolution du processus de paix le rendait nécessaire et le Président Ben Ali a toujours lié les relations entre Israël et notre pays aux progrès réalisés sur la voie de la reconnaissance des droits historiques et légitimes du peuple palestinien ; lorsque le processus de paix s’est trouvé bloqué du fait de la politique de Tel Aviv, ce bureau a été fermé.
On ne peut pas reprocher à la Tunisie d’avoir invité Israël à un Sommet mondial qui se tient sur son sol, alors que les Palestiniens —qui sont les premiers concernés par le conflit— entretiennent des contacts quotidiens avec les Israéliens sur les plans politique et sécuritaire. Il convient, par ailleurs, de rappeler que trois pays arabes –dont l’un abrite le siège de la Ligue Arabe– ont des relations diplomatiques avec Israël. L’un de ces pays, en l’occurrence l’Egypte, a organisé sur son sol des sommets, éminemment politiques et qui engagent l’avenir du Monde arabe, auxquels ont été invités des Premiers ministres israéliens successifs. Cela n’a pas suscité une telle levée de boucliers.
En fait, c’est une mauvaise querelle que l’on fait à la Tunisie pour des raisons diverses qui varient selon l’appartenance politique, les calculs et les intérêts. En politique, ou du moins selon une certaine conception que s’en font quelques-uns, tous les moyens sont bons à utiliser, mais, à terme, seule la vérité finit par s’imposer.
Nous avons tenu à aborder cette question et rappeler certaines données qui nous paraissent importantes, par souci d’objectivité et afin que nos lecteurs ne soient pas abusés par ce faux débat. Nous le faisons avec d’autant plus de sérénité que notre journal ne s’est jamais départi de son soutien à la cause palestinienne, qui est la nôtre.
Taieb ZAHAR
redaction@realites.com.tn 03-03-2005
Par Bekhor (Bekhor) le lundi 04 avril 2005 - 20h23: |
Pour repondre a Rached Trimeche.
Extrait de chapitre du livre en préparation" Les mémoire d'un déraciné" copyright.
Auteur Victor Cohen.
En exclusivité pour le site Harissa.com
Mais, toute la communauté juive dont l’origine en Tunisie remonte à l’ancienne antiquité et qui compte à peu près 120.000 âmes ne pouvait pas quitté définitivement ce pays natal, se disait Jean Claude.
Les Juifs sont arrivés dans cette terre de Tunisie après la destruction du premier temple de Jérusalem en 582 avant notre ère et bien longtemps avant les arabes, d'ailleurs le peuple arabe n'existait pas à l'époque.
A l’époque c’était l’empire de Carthage, les premiers juifs s’installèrent en premier lieu à Salammbô pas très loin de la baie de Carthage et à quelques kilomètres de l’actuelle ville de Tunis.
D’ailleurs ces premiers hébreux baptisèrent Salammbô de l’hébreu «Shalom bo» signifiant «Paix ici», eux qui n’avait connu que les guerres et la déportation à Babylone.
Plus tard les juifs de Salammbô qui prospérèrent, rachetèrent aux autorités babylonienne par l’intermédiaire d’émissaires une partie de leurs frères qui étaient captifs du roi Nabuchodonosor en Babylonie, l’actuel Iraq d’aujourd’hui.
Ces derniers rachetés par leurs frères de Salammbô arrivèrent par bateaux via le port de Tyr au Liban, mais à leurs arrivés a Salammbô les autorités locales leur interdire le débarquement pour une raison mystérieuse.
Ils furent obligés de débarquer plus au sud sur une île pratiquement déserte qu’on appelait alors Meninx, qui plus tard pris le nom de Djerba mot dérivé de « Griba », ce nom que porte la fameuse synagogue de l’île.
Ces juifs de Tunisie à travers les siècles on eu une importante implication dans tous les domaines que se soit an niveau culturel, pédagogique, médical, économique, que se soit aussi auprès des pouvoirs politiques ou de celui des habitants locaux, autant au moyen âge que sous les dynasties aghlabide et fatimide, et même au temps des Beni Hilal ces envahisseurs cruels venus d’Egypte détruisant et assassinant les populations lors de leurs passage pour islamiser l’Afrique du nord.
Un rôle important on joué aussi les juifs de Tunisie l’édification de la Tunisie moderne.
Singulièrement Jean Claude pensait, mais pourquoi doit-on tout quitter ? Tout oublier ? Pourquoi sommes nous obligés de partir ? D’être déracinés de ce pays natal ?
Le nouveau gouvernement de Bourguiba veut tout ignoré de la présence des juifs en Tunisie, il essaie de gommer l’empreinte de leurs passages, de faire en sorte, comme si les juifs n’ont jamais existé dans ce pays.
Pourtant des preuves indélébiles existent et témoignent de la présence des juifs en Tunisie.
Et ce malgré la volonté du pouvoir de détruire la majorité des cimetière juifs,de banaliser et désacraliser les lieux de culte juifs, camoufler les signes juifs tels que les décorations de chandeliers a sept branches trouvées lors de recherches archéologiques à Carthage.
Mais pourtant se dit Jean Claude, il y a nos maisons, nos écoles, nos commerces, nos usines, nos médecins, nos cimetières, nos journaux, nos livres, nos artistes, nos architectes, nos sportifs, notre cuisine, notre pâtisserie, notre musique mais tout dans ce pays est imprégné de la culture juive.
Tout dans ce pays porte l’empreinte de la présence des juifs.
Les arabes craignent ils peut être, que les juifs revendiqueraient un jour ce pays ?
Mais ces aspirations au départ presque forcé, s’étaient faites encore plus fortes, après les mises en application des décrets du ministre Ben Salah de transformer en coopératives toutes les petites et moyennes entreprises, les grandes sociétés privées ainsi que les grandes propriétés rurales.
Cette mesure radicale a fait fuir de Tunisie presque toutes les ethnies non arabes et une petite partie des arabes.
En fait, cette mesure dite de Ben Salah, consistait à faire en sorte que les patrons d’entreprises commerciales donnent gratuitement aux salariés l’entreprise qu’ils s’étaient donné tant de mal à créer et à faire fructifier. Ils se retrouvaient du jour au lendemain, relégués au rang de salariés.
La spoliation avait frappé très fort toutes les couches de la société, il y eut beaucoup de faillites dues aux mauvaises gestions des ouvriers devenus nouveaux patrons sans aucune expérience commerciale. Là, débuta le commencement de la misère en Tunisie pour une période indéterminée.
Ce décret était applicable pour toutes les religions ou ethnies, les arabes aussi étaient compris dans celui-ci, mais il y avait très peu de patrons arabes à l’époque.
Dés son accès à l’indépendance, le gouvernement de la Tunisie de Bourguiba, instaura une loi sur le contrôle des changes.
Cela voulait dire que l’exportation des devises à l’étranger était interdite sauf autorisation spéciale.
Pour voyager à l’étranger le quota de devises à prendre avec soi était insignifiant, l’équivalent de 10 euros environ.
Une autre mesure sournoise, prise parmi tant d'autres par ces mêmes autorités a été d’instaurer un « formulaire de change des devises », conformément à la nouvelle loi sur le contrôle des changes.
Ce formulaire à été créer pour dégoûter et faire déguerpir à jamais les commerçants et les entreprises non arabes ainsi que les populations ethniques non majoritaire.
Pour importer en Tunisie des marchandises, les entreprises devaient fournir à l’état tunisien ces formulaires obligatoires via leurs banques afin que les autorités les autorisent d’échanger leurs dinars tunisiens en devises étrangères pour payer les produits importés, cette pratique est courante dans le commerce international.
Quand ces formulaires étaient remplis et donnés aux banques par des entreprises appartenants à des « non arabes », les autorités ne donnaient aucune suite aux demandes, les formulaires ne revenaient jamais.
Quand c’étaient des entreprises appartenant à des arabes, les formulaires revenaient en majorité avec des réponses favorables.
Cette mesure n’étant pas officielle, l’état tunisien n’était pas en infraction vis-à-vis des lois internationales.
Cette mesure sélective a été une des autres des raisons radicales pour faire fuir les ethnies non arabes de Tunisie.
Ces derniers distinguant ces mesures défavorables, comprenaient qu’il y avait une hostilité flagrante envers eux et qu’ils étaient désormais indésirables.
Ils devaient partir définitivement malgré eux pour l’étranger.
Ils devaient refaire une nouvelle vie, démunis de leurs biens et sans aucun moyen financier dans les nouveaux pays de prédilection.
Ils n’avaient plus aucun espoir de retour dans ce pays où ils avaient vécu une vie paisible, pacifique et débonnaire.
Ils devaient tout abandonner, pratiquement tout ce qu’ils possédaient, leurs maisons avec le contenu, les magasins, les commerces, les chalutiers, les immeubles, les fermes, les oliveraies, les vignobles, les bijoux, les voitures, etc. etc.
Les ethnies non arabes ne vendaient presque pas leurs biens, cela ne servait a rien, étant donné que les prix avaient chutés énormément et que les produits de la vente étaient séquestrés dans des comptes bancaires à la banque centrale de Tunisie d’ou il était impossible de les transférer à l’étranger.
Ces derniers ne pouvaient pas non plus s’en servir sur place, car ils ne pouvaient sortir de ces comptes bancaires qu’une petite somme modique par semaine.
Ces mesures créèrent les motivations aux départs définitifs des ethnies non arabes qui s’effectuaient en masse, il y avait les français pieds noirs, les maltais, les siciliens, les italiens, les grecs, les juifs et d’autres minorités.
VICTOR COHEN.
Par Emile_Tubiana (Emile_Tubiana) le lundi 04 avril 2005 - 20h11: |
Je trouve que celui qui avait pris la photo de Mr. Rachid Trimèche avec son complet blanc n'avait pas fait attention que la cravatte papillon de Mr Trimèche était tordue et le pochette noire n'était pas bien visible. Pour quelqu'un qui veut critiquer les Juifs de Tunisie il devrait se lever tôt le matin et surtout écouter la voix de ses aînés témoins et victimes à l'époque où la Tunisie avait épuré par étapes, injustement et malicieusement les Juifs de Tunisie. Si je n'avais pas intervenu à ce sujet, c'était bien pour laisser l'initiative à la Tunisie de reconnaître ses erreurs et par amour à mon pays natal.
La Tunisie avait causé du mal aux Juifs et il est temps que le gouvernement le reconnaisse et prenne ses responsabilités afin que la jeunesse tunisienne apprenne une fois pour toutes la vérité et puisse discuter avec nous en toute connaissance de cause. Il est aussi temps de mettre ses mensonges derrière nous afin de rétablir les bons liens qui existaient avant l'indépendance de la Tunisie.
Par Maxiton (Maxiton) le lundi 04 avril 2005 - 16h27: |
La Douda !
Eh ! Oh ! expatriation des musulmans ques acquo ?
Les musulmans du maghreb se sont expatriés ou s'expatrient pour des raisons purement économiques, et non pour des raisons - allons soyons consensuel - ethniques.
Ils pourront toujours rentrer chez eux s'ils le désirent.
Nous - en supposant que nous en ayons toujours envie, et quoi qu'en disent et répètent les officiels - on ne peut pas.
La boutargue-boukha je la déguste mieux rue Richer ou Jouffroy d'Abbans
Par Davideden (Davideden) le lundi 04 avril 2005 - 16h04: |
Meyer,
Merci pour l'addresse
http://www.jewishrefugees.org/population.html
On peut bien voir que la raison du l'exode Juif des terres dites d'Islam etait bien l'independance de ces pays et non pas la creation d'Israel. Cela alors que beaucoup d'Arabes ont "justifie" l'hostilite que a amene les Juifs au depart par les evenements associes avec Israel.
Le depart des Juifs de Tunisie s'est principalement fait apres 56 et non pas apres 48.
Donc le "probleme" est avec l'independance de la Tunisie et non pas avec celle d'Israel.
Les raisons de l'exodus sont multiples et ont ete vecues differement par chacun. Mon impression en parlant a ces refugies et en me rapellant des choses telle qu'elles etaient indiquees que l'exode s'est fait sur fond d'etranglement economique raciste associe a des menaces corporelles.
Par exemple, nombreux sont ceux qui ont trouve leur voisins installes dans leur maison apres un bref sejour a l'etranger.
Aussi, nombreux sont ceux qui ont ete emprisonnes ou ont vu leur passeports confisques pour enquete du type KGB. Le jeu etait un jeu d'intimidation.
Apres quelques mois d'anxiete et menaces,les passeports etaient retournes et les victimes partaient en exil laissant derriere eux leur biens qui avaient souvent ete reperes par leur "amis" musulmans.
Ou alors les biens etaient vendus pour une fraction de leur valeur a ces memes "amis".
Le probleme de la Tunisie n'est pas de ne pas avoir su garder "ses" juifs. Je dirais que habilement et intelligemment la Tunisie a reussi a s'epurer de "ses" Juifs etape apres etape.
Une strategie si bien calculee et si intelligente ressemblant beaucoup a la technique que Bourguiba proposait aux Palestiniens et basee sur des etapes, ne pouvait venir que du sommet.
Comme on dit chez nous quand le poisson sent mauvais, cela vient de la tete.
Par Henri (Henri) le lundi 04 avril 2005 - 13h55: |
Monsieur Trimeche chalom.
Ma reponse a votre question est assez simple.
Vous ecrivez que ces juifs palestiniens debarquerent en trois endroits, Gammarth, Hammam-lif, et Djerba.
Et bien ces juifs palestiniens malgre les siecles passes, n'ont jamais renonce a retourner en Palestine, car leurs racines tres profondes s'y trouvent, et c'est ce qu'ils ont fait.
La Tunisie c'etait provisoire, en attendant de retourner dans leur vraie patrie.
Je vous felicite pour votre site internet, tres instuctif.
Chalom et brahka.
Y-H BUENO
Par Douda (Douda) le lundi 04 avril 2005 - 13h52: |
La Douda : ( Hak El Ouet International Tracking Station )
Le Ftileur : Message à Mr. Tremeche.
Cher Monsieur Tremeche,
La question que vous posez vous honore tant elle est légitime, on voudrait cependant vous avouer que nous ne l’envisageons pas tout à fait sous le même angle.
Vous l’avez posée uniquement sous le plan de l’expatriation des Tunisiens de confession Israélite, et de ce fait, elle tend à occulter celle des Chrétiens, sans parler de celle des Musulmans qui par son ampleur leur est au moins vingt fois supérieure.
Il s’agit là d’un phénomène qui dans sa globalité, dépasse tout ce que vous pouvez imaginer, surtout si on l’étend à tout le Maghreb.
Alors que dire de ce phénomène migratoire, si ce n’est que l’on souhaiterait vivement , que vous exposiez sur ADRA vos idées sur la question.
Ce dont nous vous serions vivement reconnaissant.
Bien à vous,
Wnessou El Douda