Par Bazooka (Bazooka) le lundi 19 mars 2007 - 19h44: |
Deux breves de JTA.org:
Edgar Bronfman se fait tailler un short par Pierre Besnainou (!)
The European Jewish Congress is mulling a response to the World Jewish Congress firing of Rabbi Israel Singer.
The European Jewish Congress is mulling a response to the World Jewish Congress firing of Rabbi Israel Singer. Singer, the longtime chairman of the WJC policy council, was dismissed last week by the organization's president, Edgar Bronfman.
The EJC is holding a Tuesday conference call for its executive board members, as well as heads of Jewish communities from various European countries, to discuss how to respond to the WJC handling of Singer's firing.
EJC President Pierre Besnainou already has written to Bronfman complaining that the decision to dismiss Singer was not consulted with affiliates on the organization's steering committee, including the EJC. The EJC is heavily dependent on the World Jewish Congress and is unlikely to support an immediate withdrawal from the organization, but Serge Cwajgenbaum, the secretary general of the European Jewish Congress, told JTA that its members were shocked by what they perceived as the abrupt and disrespectful manner in which Singer was let go.
------------------------------------
Un manuscrit hebraique vole a la Bibliotheque Nationale, restitue
A Hebrew manuscript stolen from the Bibliotheque nationale de France was returned.
A Hebrew manuscript stolen from the Bibliotheque Nationale de France was returned. A 13th century Bible, referred to as Hebreu 23, had been stolen from the national library's collection in 2000 allegedly by a former curator, Michel Garel, and sold to a London art dealer, David Sofer. It was returned earlier this month.
In March 2006, Garel was found guilty of the theft of another manuscript, Hebreu 52, and his appeal was denied in January. He was sentenced to 15 months in prison. Hebreu 52 was returned to the national library in January by an American art dealer.
Par Bazooka (Bazooka) le lundi 19 mars 2007 - 19h12: |
Badinter a l'etoffe d'un President, quant a Segolene ...
Par Girelle (Girelle) le lundi 19 mars 2007 - 17h59: |
Badinter reconnait à Ségolène une qualité, c'est d'être mère, un peu maigre comme bagage de chef d'état, non?
Je pense qu'un homme de la qualité de Badinter ferait preuve d'un devouement extrême au PS en votant Royal et qu'il ne le ferait pas de gaieté de coeur.
Cet homme là et cette femme là ne se comparent pas.
Par Mena (Mena) le lundi 19 mars 2007 - 18h24: |
La grande mascarade... (info # 011903/7) [Analyse]
Par Guy Millière © Metula News Agency
Pendant la mascarade, le travail de sape continue. La trêve se poursuit dans les « territoires palestiniens », les accords de La Mecque sont « respectés », un nouveau « gouvernement palestinien » est en place. Une majorité de postes pour le Hamas, quelques uns pour le Fatah. Dans un numéro de duettistes bien réglé, Mahmoud Abbas affirme qu’il « rejette toute forme de violence » tandis qu’en parallèle, Ismaël Haniyeh déclare que « la résistance est un droit légitime ». Ce qu’il appelle « résistance » est ce que partout ailleurs dans le monde on appelle « terrorisme », mais il ne faut pas compter sur l’immense majorité des journalistes des grands médias pour expliquer cela, surtout en Europe, où les intimidations venant des tenants de l’islam radical gagnent peu à peu du terrain, avec la complicité d’une gauche pas du tout antisémite mais très « antisioniste » et d’une droite nationaliste et populiste, qui sait que l’ « antisionisme » est le masque acceptable de l’antisémitisme aujourd’hui.
En parallèle aux déclarations du duo Abbas-Haniyeh, les titres de la presse sont, de fait, explicites. « Israël ferme la porte au nouveau gouvernement palestinien », note Le Figaro (ce n’est pas le gouvernement palestinien qui, par son radicalisme négationniste, se ferme la porte à lui-même, bien sûr !). « Le Parlement palestinien se réunit pour introniser le gouvernement d’union nationale », affiche Le Monde. Et c’est vrai que l’union nationale saute aux yeux des observateurs et que le Parlement en question est exemplairement démocratique, tout comme les programmes de la radio et de la télévision palestinienne où chacun sait qu’on appelle chaque jour à la paix, à la liberté individuelle et à l’esprit d’entreprise.
La Commission des droits de l’homme de l’ONU ayant pris, au fil des ans, les atours d’une imposture raciste aux obsessions anti-israéliennes frénétiques, elle a été remplacée voici quelques mois par un Conseil des droits de l’homme des Nations Unies. Mais il devient très vite évident qu’on n’a fait que remplacer une instance discréditée par une autre, qui fait déjà tout pour se compromettre elle aussi. John Dugard devrait être nommé très bientôt observateur permanent des actions israéliennes dans les territoires occupés. Rapporteur Spécial des Nations Unies sur la « situation des droits de l'Homme dans les territoires palestiniens occupés depuis 1967 », Dugard a déjà un avis très tranché sur la question. Dans son rapport paru en février 2007 sur les « territoires » en question, on peut y lire, entre autres, que : « La communauté internationale a identifié trois types de régimes incompatibles avec le respect des droits de l’homme : le colonialisme, l’apartheid et l’occupation par des forces étrangères. Israël est clairement une force d’occupation militaire des territoires palestiniens occupés. Des éléments de cette occupation constituent des formes de colonialisme et d’apartheid ». Ne cherchez pas trace en son texte de mention de « groupes terroristes palestiniens », d’ « incitations palestiniennes au meurtre et au génocide », de nécessité pour un Etat en situation d’agressé de se défendre, il n’y en a pas. Ne cherchez pas de « violations des droits de l’homme par l’Autorité Palestinienne », il n’y en a pas non plus. Quand aux territoires occupés, ils sont définis selon les frontières d’avant la guerre de 1967, évidemment. Dugard est, en somme, un observateur impartial comme on les aime du côté de chez Villepin, Le Pen ou Besancenot, mais aussi à l’AFP, et sur les campus très « politiquement corrects » aux Etats-Unis.
Rien de tel, pour éloigner de soi les miasmes nauséabonds qui émanent de tout cela et pour se donner les moyens de répondre à tous ceux qui se font les porte-voix de ces émanations, que de faire de saines lectures. Paul Giniewski, déjà auteur de plusieurs livres indispensables, dont « Antisionisme : le nouvel antisémitisme », et « La guerre des hommes-bombes » (à lire de toute urgence !), vient de publier « Le contentieux israélo-arabe » [1]. Le titre, à mes yeux, est trop doux ; je parlerais, moi, pour appeler vraiment les choses par leur nom, de La guerre arabe contre Israël. Mais il s’agit, pour Giniewski, de présenter un dossier précis, argumenté, imparable et il le fait très bien. Il insiste tout particulièrement sur trois points : les « territoires contestés », expression qui vient d’un ancien texte de l’ONU, les « réfugiés arabes », et le « refus de l’existence d’Israël » par le monde arabo-islamique.
En ce qui concerne les « territoires », Giniewski montre que « même un refus d’Israël de ne céder aux Palestiniens aucun territoire serait moralement fondé ». Puis : « La victime est-elle tenue de récompenser son ennemi en lui abandonnant les fruits d’une victoire acquise au cours d’une guerre défensive ?… Rien ne le commande en droit international ». Giniewski rappelle, en supplément, que le monde occidental, mais aussi le monde arabe, ont reconnu autrefois la légitimité d’Israël et ont été philosionistes, et il explique pourquoi le monde arabe, si son objectif était la paix et la prospérité, aurait tout intérêt à renouer avec cette doctrine.
Pour la question des « réfugiés arabes », il souligne que « juifs et arabes auraient pu coexister en paix », que ce sont essentiellement les autorités arabes de l’époque qui ont incité les populations arabes à fuir, que « ceux qu’on appelle aujourd’hui les « Palestiniens » et qu’on veut faire passer pour les autochtones uniques ou véritables du pays, sont souvent les descendants d’immigrés aussi récents, parfois plus récents, que les juifs ». Il affirme que la « palestinité » est « récente ». Il évoque la « réticence des musulmans à vivre sous une autorité non musulmane » – ce qui est, historiquement, très vérifiable –, et ajoute que ce qui est survenu à l’époque de l’indépendance d’Israël a été un « échange de populations », puisqu’à l’exode arabe (provoqué par les chefs politiques arabes) a correspondu l’exode forcé de l’essentiel des Juifs du monde arabe. Les réfugiés juifs sont devenus citoyens d’Israël tandis que les réfugiés arabes ont été installés dans un statut de réfugiés permanents qui, cas unique, se transmet des parents aux enfants, voire à la famille par alliance. Giniewski ajoute ceci : « Un exode volontaire n’ouvre aucun droit au retour des exilés… Si en cours d’agression, un agresseur s’est infligé des dégâts : exils, perte de territoire, pertes de la face et humiliations qu’il supporte mal, ce n’est pas à la victime qu’il incombe de réparer les dommages ». Et plus loin : « Si les Palestiniens et les Etats arabes choisissent la perpétuation du problème, celui-ci continuera à nourrir de futurs affrontements qui se règleront par la pure force ».
Pour ce qui est du « refus de l’existence d’Israël », Giniewski ne mâche pas ses mots : « détruire Israël a été, à tous les stades du conflit, l’objectif invarié de ses ennemis ». Il en était ainsi dès les années 1920, dès la montée en puissance du grand mufti qui, avec l’arrivée au pouvoir d’Hitler en Allemagne a disposé de « fonds secrets nazis » avant de contribuer plus tard à ce que Giniewski appelle « la shoah germano-palestinienne ». De fait, « sur le théâtre d’opérations européen, la participation directe du mufti à l’extermination des juifs est établie par des documents irréfutables ». Les stratégies, les tactiques, les subterfuges ont ensuite fluctué. Glissement du nazisme au nationalisme arabe (très teinté de national-socialisme), puis aux liens avec le totalitarisme soviétique, affinités de plus en plus nettes ensuite avec l’islamisme le plus violent et le plus fanatique.
Abbas est de la vieille école formée à la soviétique : c’est un exterminateur adepte du double discours et des fausses promesses de paix. Hanyeh appartient, lui, à la nouvelle école, celle de l’islam radical franchement génocidaire. Si le monde civilisé restait vigilant, fermement attaché à ses valeurs, on y verrait la mascarade dont je parlais au début de cet article, on la dénoncerait, on ne laisserait pas le travail de sape continuer. On ne participerait pas à ce travail. On verrait que le problème au Proche-Orient n’est pas l’existence d’Israël, les « territoires », les « réfugiés », mais l’existence d’un totalitarisme islamiste qui n’acceptera jamais l’existence d’Israël, qui persécute les chrétiens dans les « territoires », enferme les populations arabes dans un mélange de misère et d’obscurantisme, et menace la paix globale du monde.
L’une des dimensions les plus dangereuses de ce totalitarisme est que, par la façon dont il parvient à disséminer planétairement une grande intoxication mentale et une haine d’Israël, il affaiblit partout les forces de la liberté et se trouve des alliés chez tous les ennemis de cette liberté.
Les antisionistes, les antisémites, les gauchistes, les fascistes forment ainsi un conglomérat avec les « ennemis avoués d’Israël », et ceux-ci « représentent un péril majeur pour l’humanité », conclut Giniewski. « A Paris, on peut bagatelliser la menace comme on la bagatellisait en 1933. A cette époque aussi, des juifs et des non juifs croyaient que ce qui arrivait aux juifs d’Allemagne et d’Autriche ne pourrait jamais se produire chez eux ». A cette époque, il y avait des hommes tels que Raymond Barre, – qui faisait, voici peu, la distinction entre Juifs et Français innocents –, et pas plus hier qu’aujourd’hui, ils ne suscitent l’indignation. A cette époque, il y avait, comme aujourd’hui, des Juifs très à gauche prêts à développer l’aveuglement face au danger et à accuser d’autres Juifs de paranoïa, il y avait des non juifs considérant que ce qui arrivait aux Juifs ne les concernait pas.
Il y avait déjà des mascarades, l’une des plus réussies a eu lieu à Munich juste avant la guerre. Il y avait déjà un travail de sape et une volonté de réduire au silence ceux qui s’alarmaient et qui, on l’a vu assez vite, avaient peut-être quelques raisons légitimes de s’inquiéter.
Note :
[1] Paul Giniewski, Le contentieux israélo-arabe, Cheminements, 2007, 204 p., 12 €
Par Lapid (Lapid) le lundi 19 mars 2007 - 18h20: |
L'abolition de la Peine de Mort en France.
Tu as raison Girelle.
"Le président du FN Jean-Marie Le Pen est, avec celui du Mouvement pour la France Philippe de Villiers, le seul à réclamer un référendum pour rétablir la peine capitale. Mais "Villiers et Le Pen sont marginaux: l'immense majorité des élus politiques est opposée à la peine de mort", souligne Michel Taube, le porte-parole d'Ensemble contre la peine de mort (ECPM).
Aujourd’hui, quatre Français sur dix (42 %) sont favorables au rétablissement de la peine de mort, révèle un sondage TNS Sofres. Face aux 42 % de Français favorables au rétablissement de la peine capitale, 52 % s'y déclarent opposés et 6 % sans opinion.
Les hommes sont plus enclins au retour de la peine de mort (44 %) que les femmes (42 %). Plus on vieillit, plus on y est favorable : 48 % des 35 à 49 ans sont pour, de même qu'après 65 ans. De 25 à 34 ans, 32 % le sont.
Les salariés du secteur privé sont par ailleurs plus favorables au rétablissement de la peine de mort (51 %) que ceux du public (30 %).
Politiquement, les Français proches des idées de l'extrême droite sont massivement pour (89 % chez les partisans du FN et du MNR).
Et 60 % des sensibilités proches de l'UMP sont pour, contre 29 % au Parti communiste ou 30 % au PS.
Les personnes sans diplôme sont plus favorables au retour de la peine capitale (57 %) que celles du niveau de l'enseignement supérieur (21 %).
Le 3 janvier 2006, Jacques Chirac a donc annoncé une révision de la Constitution visant à inscrire l'abolition de la peine de mort dans un nouvel article 66-1. Celui-ci stipulera simplement que "nul ne peut être condamné à la peine de mort". Un an plus tard, mardi 30 janvier 2007, cette modification a été votée par l'Assemblée nationale. L'occasion de constater le degré actuel de l'abolition : le vote s'est fait à main levée, seule une quinzaine de députés UMP conduits par Jacques Myard n'ont pas voté le texte, le jugeant « inutile car personne ne songe, dans la conjoncture actuelle, à rétablir la peine de mort » [1]. Le 9 février 2007, le Sénat vote à son tour la loi. Il ne reste plus qu'un vote des deux chambres réunies en Congrès à Versailles, ce qui est fait le 19 février 2007 peu avant l'élection présidentielle de 2007.
1. D'après un sondage réalisé en septembre 2006 par TNS Sofres, 52 % des Français souhaitent maintenir l'abolition[2].
2. 42 % des Français favorables au rétablissement de la peine de mort », dépêche AFP, 16 septembre 2006."
Par Bazooka (Bazooka) le lundi 19 mars 2007 - 18h03: |
Girelle,
Puisque l'on est entre Juifs (en tt cas je le suppose), je fais comme les "Romains a Rome", je reponds a votre qestion par une autre:
Ou, diantre ! Avez-vous lu dans mon post qu'il serait question que Bayrou retablisse la peine de mort ?!!!
Si en revanche, vous connaissez les details concrets du programme de Bayrou merci de me les communiquer (ou le lien qui y mene), parce que dans le genre "David Hamilton, grand flou artistique" ...
(C'est sciemment que je n'ai pas rajoute le qualificatif "romantique" apres artistique)
Par Girelle (Girelle) le lundi 19 mars 2007 - 17h43: |
Bazooka, qu'est ce que c'est que cette histoire?
Personne n'a la moindre intention de rétablir la peine de mort...à part Le Pen, et encore je ne sais pas.
Si vous avez lu cela quelque part, donnez moi le lien ou la source svp
En tout cas imaginer Bayrou la rétablissant, c'est à mourir de rire.
Par Lapid (Lapid) le lundi 19 mars 2007 - 16h55: |
Guilad Shalit
Guilad Shalit se trouve dans une situation similaire à celle d'Ingrid Bettanourt Ils possèdent tous deux la nationalité Française et une nationalité étrangère,et pourtant toute la France ne parle que d'ingrid Bettancourt .
En signe de combat pour sa libération le mairies de Paris ont accroché un portrait de cette dernière , sans jamais faire mention du soldat israélien.
Nous demandons à tous ceux qui restent sensibles à la situation de Guilat et qui ont conservé encore un sentiment de justice et d' humanité de signer cette pétition pour faire apposer son portrait à coté de celui d'Ingrid.
C'est une initiative de radio Shalom, qui mettra cette pétition en ligne dés demain.
Continuons notre action pour la liberation de Guilad Shalit, Eldad Regev et Ehud Goldwasser !
Ze lo nigmar
Par Bazooka (Bazooka) le lundi 19 mars 2007 - 16h33: |
Re-merci Lapid,
Je suppose que d'entre Sego et Sarko, c'est surement la 1ere qui aura le plus tendance a maintenir l'abolition de la peine capitale ...
Par Bazooka (Bazooka) le lundi 19 mars 2007 - 16h31: |
Etes vous sur/e d'avoir choisi le bon candidat ?
http://www.jevotex.fr/votex/questionnaire.jsp?cid=-1