Par Shira (Shira) le jeudi 14 avril 2005 - 23h28: |
Albert, seulement 10 ans sans voir ton pays natal? Pour ma part, j'ai deja accumule 38 ans. Imagine-toi que je pensais m'y rendre en Mars 2001 pour participer a un colloque a l'Universite de la Manouba, mais la coupure des relations diplomatiques m'a en quelque sorte fait retarder le voyage. "Retarder" oui, car j'ai encore bon espoir que ce voyage se fera bientot.
Par Slim (Slim) le jeudi 14 avril 2005 - 20h14: |
Fangar:
Il faut bien distinguer les lois d’hier avec celles d’aujourd’hui. L’interdiction ou la limitiation du transfere en devises des sommes d’argent d’un compte bancaire en Tunisie ou ailleurs a l’etranger s’appelle “Capital Controls”. Ces lois etaient prevalentes dans beaucoup de pays du tiers monde, en particulier ceux qui souffraient de problemes chroniques de reglement de payments internationales, appeles en Anglais “Balance of Payments Problems”.
La Tunisie fesaient partie de ces pays en question et est restee comme ca jusqu’aux annees 90. D’ailleurs, elle n’etait pas la seule, car meme certains pays developes souffraient du meme sort, comme l’Italie. Depuis les annees 90, ces lois ont ete relaxes, mais pas totalement elimines dans une bonne majorite des pays. Toutefois, de temps a autre, elles ont ete reprises lors des crises de payments internationales comme celle de 1999. La Malaisie et le Chili ont des lois qui jusqu’a present limitent le retret complet (liquidation) d’une compte bancaire et la repatrition en devises vers l’exterieur. La Tunisie, si je suis correcte, impose encore des restrictions de transferes, sauf dans le cas des payement relatifs aux exportations/importations par des entreprises Tunisiennes ou etrangeres ayant une presence en Tunisie.La double nationalite n'a rien a avoir avec ces restrictions.
Etant donne que ces restrictions etaient prevalentes a l’epoque du depart massif des Tunes de la Tunisie, ce n’est pas, a mon avis, le seul fait qu’il y ait eu ce genre de restrictions qui les a pousser a partir en masse. Ce sont d’autres raisons politico-sociales qui les ont pousses a partir, malgres eux. Il est correcte que certains ont immigres pour des raisons ideologiques ou religieuses. Ceci est valable meme pour les musulmans en Tunisie. Mais c’est l'atmosphere politico-sociale qui a declancher le depart massif, malgres eux, et avec la ghassra dans le coeur, de la majorite de nos compatriotes juifs.
La politique Tunisienne, bien que faisant des efforts de quasi-neutralite au debut, a finalement choisi de suivre la voix de la Jami3a Al 3arabiya (La Ligue Arabe), qui a rendu la vie economique pour les Tunes et les non-tunes aussi, de plus en plus difficile. Si tu ajoutes a cela une atmosphere d’inquietude face a une masse musulmane facilement influencee a l’epoque (et encore maintenant) par les discours haineux et a mon avis fachistes et debiles des politiciens Pan-arabistes comme Abd El Nasser, tu te retrouve avec une population qui n’avait pas trop de choix autre que de quitter le pays.
En quittant le pays, ceux qui avaient la possibilite et le desir de vendre leurs biens immobiliers l’ont fait, mais a des prix inferieurs a la valeur reelle de ces biens. De toutes les facons, meme ces ventes se sont averees inutiles car si la personne ne peut meme pas transferer la veulr de ses bien avec elle, a quoi sa sert de les vendre. C’est pour cette raison que quand tu visites les villes de Tunisie, tu vois souvent des anciens demeures qui semblent etres abandonees. Tu vois des usines avec des toits en tuiles sous cerrures, et tu voix des proprietes du style anciens mal entretenues ou totalement abandones. Un bon nombre de ces proprietes appartiennent aux Tunes.
Il ne faut pas oublier non plus, que la Tunisie avait aussi opter de poursuivre un programme d’Arabisation dans le systeme educatif et dans l’administration. Ce processus abrupte, et mal concu, etait tres dur a gerer. Imagines-toi si demain on te demandait de conduire toutes tes transactions en Greque, langue que tu connais peut-etre dans sa forme vernaculaire, mais que tu ne maitrise pas dans sa forme classique.
D’ailleurs, meme les Tunisiens musulmans parlent mal, en leur majorite, l’Arabe classique, meme aujourd’hui. Je connais de quoi je parle, car j’ai fait mon education dans le system Arabo-Francais en Tunisie. Je connais bien l’arabe, mais je peux te rassurer que la vaste majorite de mes comrades de classe ne pouvaient tenir une longue conversation, et encore moins un debat, en arabe classique (Al 3arabiya Al Fus7a).
Bien que je n'arrive pas a tout comprende quant au sentiment d’abandon et quelquefois d’amertume que certain/plusieurs Tunes ressentent a l’egard de leur pays de naissance ou bien sa politique, je ne peux leur nier leur droit de reclamer leurs biens, leur heritage millenaire, et leur attachement au pays qui m’a vu naitre. Je connais cet attachement, et je connais cette attraction dechirante qui vous lie a la Tunisie. Meme si l’on essaye d’oublier ce pays, il y a une fibre en vous qui vous chagrine. C’est la ghassra, la hassra, et le m’hass. Ce que je comprends, c’est que ma famille m’a toujours raconte des histories a porpos de leurs amis et voisins juifs. Ce que je comprends, c’est que j’ai vu de mes propres yeux ces proprietes qui tombaient petit a petit dans l’oublie. Ce que je comprend, c’est qu’il y avait une rupture tres aprubte entre une generation et une autre (celle qui m’a precedee et celle que j’ai vecu).
Je pense que tot ou tard, les deux cotes arriveront a reconcilier leur passé, leur differences, leurs choix, et vont essayer de construire un meilleur futur et des ponts de comprehensions. L'existance de ce site le prouve. A mon avis, ils le doivent a leur heritage et a leurs ancetres qui sont nes dans cette si belle terre. Ils le doivent aussi aux futurs generations nees en Tunisie, Israel, France, et tout ailleurs au monde.
En ce qui concerne l’arrivee prochaine de Sharon en Tunisie, ce n’est pas a nous de decider qui est elu dans un autre pays. Si c’est leur president, nous devons l’accepter. Personne nous oblige a l’aimer. Mais la politique et la diplomatie exigent qu’un pays independent comme la Tunisie invite qui lui plait et comme il lui plait pour des raison qui lui sont connus et propres. N’oublie pas que la Tunisie accueille a bras ouverts les Jordaniens, les Algeriens, les Syriens, et les Libanais qui eux ont un dossier d’abus des droits de l’hommes/femme et des massacres (Semptembre Noir en Jornadie, Samedi Noir au Liban, le massacre de Hama en Syrie, les guerre de factions au Liban, les massacres de civiles innocentes en Algerie, etc…). Que dis-je? Le Soudan, don’t le gouvernement s’acharne en ce moment meme a reduire sa population Noubienne et Darfourienne au neant.
La bonne volonte, le pardon, demander le pardon, et le dialogues sont necessaires. J'espere ques ces variables continueront.
Par Mailroom (Mailroom) le jeudi 14 avril 2005 - 20h10: |
Messieurs,
En me promenant sur votre site à la rubrique tunes célébres de France, je constate qu'une personne que je connais mérite de figurer dans votre liste c'est Monsieur Elie SMADJA, j'ai eu le plaisir de le rencontrerà plusieurs reprises dans différentes manifestations de la communauté.
En 2001 il prend bénévolement la Direction de la Communication d'une Association Humanitaire Israëlienne inconnu en France " ZAKA France", son professionnalisme et son carnet d'adresse dans le monde des Médias en France en moins de deux années il la propulse au tous premiers rang des Associations Juives de France, de plus il est à l'origine des plus grandes manifestations dans la Communautée au profit d'Associations telles que, le K.K.L., la WISO, lAgence Juive, la F.O.S.F ect.. Vous trouverez ci-dessous
quelques manifestations que l'ont peux mettre à son actif:
- Septembre 2003 gala de soutien à ZAKA au Zénith de Paris avec Lior NARKIS et Shlomi SHABAT.
- Février 2004 gala au profit du K.K.L, au Palais des Congrés de Paris avec Sarit HADAD.
- Avril 2004 organisation et production du 56 ème Anniversaire de l' Etat d'Israël au Zénith de Paris avec Rinat BAR.
Il a beaucoup oeuvrer pour faire connaitre et aprécier la chanson Isaelienne en France, et en Juin 2004 il organise et produit les premiers "I.M.T" Israël Music Trophés, l'équivalent des NRJ Music Awards au Zenith de Paris avec sarit HADAD - Lior NARKIS - Ron Shouval - Haïm MOSHE et bien d'autres encores.
A la suite du 56ème anniversaire de l'Etat d'Israël pour le quel il fait venir le nouveau Maire d' Eilat ville qu'il affectionne particulièrement ce dernier lui demande de rejoindre la fondation du Keren Eilat dont l'bjet et la promotion de la ville et le soutien aux étudiants entre autres, il devient l'Amabassadeur de la ville d'Eilat, cela lui donne l'idée d'organiser une soirée de gala pour récolter des fonds afin de permettre aux jeunes etudiants d'obtenir des bourses, l'opération eut lieu le 11 Août 2004 au Royal Beach d'Eilat avec plus de 350 personnes etla présence exceptionnel
du ministre de la défence Monsieur Shaoul MOFAZ c'est dire tout l'importance de cette soirée.
Si je me permet de vous relater le parcour de Monsieur SMADJA, c'est que je pense qu'il mérite de figurer dans votre liste.
Enfin je trouve votre site bien fait et très agreable.
Pessah Cacher.
Franck
Par Mena (Mena) le jeudi 14 avril 2005 - 20h00: |
Communiqué relatif au cycle conférencier de la Ména du printemps 2005
Plusieurs analystes et journalistes de la Ména participeront cette année à notre cycle conférencier du printemps 2005, qui se déroulera en Europe, durant le mois de mai prochain.
Nos rédacteurs aborderont les nouvelles donnes stratégiques et politiques au Moyen Orient, la situation au Liban, en Syrie et en Irak, la crise nucléaire iranienne, les chances du processus de paix entre Israël et la nouvelle direction palestinienne, la situation médiatique en France, les vecteurs de l’antisionisme et de l’antisémitisme européens, ainsi que les aspects du désengagement de Gaza et son influence sur le paysage politique israélien. Il sera possible de procéder à la projection du film de la Ména au sujet de la controverse de Nétzarim (affaire A-Dura) à l’occasion de ces conférences.
J’invite les organisations et associations intéressées à accueillir une conférence de ce cycle dans leur ville à me contacter,
Viviane Miles
Coordinatrice du cycle conférencier Printemps 2005
info@menapress.com
Par Mena (Mena) le jeudi 14 avril 2005 - 19h58: |
Plaidoyers pour un pyromane (info # 011304/5) [réinformation]
Par Viviane Miles © Metula News Agency
La carrière d’acteur est difficile ! Les propositions n’affluent pas tous les jours chez tous les artistes, loin s’en faut. Que Stéphanie Le Bars s’émeuve du fait que Mohammed Bakri ne tourne pas assez en ce moment est tout à fait aimable de sa part mais accuser les Israéliens d’une mise en quarantaine de l’acteur arabe-israélien, c’est occulter intentionnellement les origines du problème. Décidément, la démonisation d’Israël dans les médias français ne s’arrête pas à une approche partiale et fallacieuse de la sphère politique, elle gangrène également le septième art. Il n’est plus de domaine où l’antisionisme exacerbé de certains journalistes ne s’exerce pas.
Ainsi, l’accusation d’ostracisme appliqué par Israël à l’encontre de Bakri, citoyen israélien, relève de cette pernicieuse stratégie de diabolisation qui cache mal le parti pris. Derrière le sous-titre accrocheur (« … son engagement lui vaut d’être frappé d’ostracisme ») de son article «Mohammed Bakri, vedette arabe en Israël » paru dans Le Monde la semaine dernière [lire], Madame Le Bars-Paris tente maladroitement de renverser les responsabilités. Dès qu’Israël est en cause, il est navrant – et indigne d’un confrère qui se respecte – de voir à quel point Le Bars perd toute objectivité et tout sens critique raisonnable.
Ce n’est certainement pas l’engagement politique de l’acteur qui lui vaut d’être mis au ban de la société cinématographique israélienne. Commençons par procéder à la démarche déontologique qui s’impose et donc par poser les bonnes questions, à savoir suite à quels actes Bakri a-t-il perdu de sa popularité ? En effet, la raison pour laquelle les producteurs ou réalisateurs israéliens négligent de faire appel à Mohammed Bakri – qui a été l’un des acteurs arabes israéliens les plus réputés en Israël et à l’étranger, voire le seul, – ne découle pas du fait que ce dernier ait exprimé son engagement pour une cause ou pour une autre. Ses opinions politiques sont connues depuis fort longtemps et ne l’ont pas empêché de jouer – souvent dans le rôle-vedette – dans des dizaines de films israéliens. Toute personne lucide et équilibrée peut d’ailleurs, au contraire de la journaliste du Monde, constater combien la société israélienne est tolérante et permissive en matière de liberté d’expression. J’en veux pour preuve, d’une part, le fait que le film de Bakri, Djénine, Djénine, qui est au coeur des problèmes de l’acteur-réalisateur, a été diffusé tel quel dans les salles de cinéma israéliennes et continue de l’être régulièrement et que, d’autre part, il n’a jamais été inquiété par la justice. Au contraire, Bakri vaque librement à ses occupations dans son pays, sans avoir à s’entourer de gardes du corps, bien qu’il l’ait accusé à tort du plus grand crime qu’un Etat puisse commettre, celui de génocide et qu’il ait, depuis, admis son "erreur".
C’est une chose de critiquer et de donner son avis – n’importe quel avis, le fait d’avoir un avis et de l’exposer ne peut en aucun cas être condamnable – c’est là d’ailleurs l’une des fondations intellectuelles de la Ména –, c’en est une toute autre de démoniser un Etat en usant du mensonge. Or l’engagement de Bakri l’a poussé à réaliser un documentaire, qui n’a de « documentaire » que sa caractérisation. Dans son film « Djénine, Djénine », sorti en 2002, il a mis en exergue « la barbarie et la monstruosité » des soldats de Tsahal dans le « massacre » de Djénine. Tous ces termes sont évidemment à mettre entre guillemets, car Bakri a donc avoué lui-même, en janvier 2004, avoir falsifié les images de son film pour le compte des services de propagande palestiniens, ou, selon une expression plus pudique proposée par d’autres sources, avoir « commis une erreur durant le montage » de certaines séquences. Voilà qui est en tous cas et selon tous les critères gravissime, et qui doit être mentionné par quiconque traite du sujet; omettre de le faire, c’est cautionner une malversation audiovisuelle majeure et son auteur. C’est défigurer la réalité par omission activiste. C’est encore, dans le cas de Le Bars, priver les lecteurs du Monde d’un élément cardinal dans l’élaboration de leur conviction et victimiser, à dessein politique, l’auteur d’une imposture. En l’occurrence, les mots sont faibles, car accuser faussement un Etat de massacre et de génocide relève en effet de la criminalité, un crime audiovisuel qui a, sans l’ombre d’un doute, influencé nombre de jeunes arabes à choisir la voie terroriste, à l’instar du neveu de Bakri lui-même, jugé pour sa participation à un assassinat collectif, même si ce dernier s’en défend.
L’analyse de Le Bars s’arrête là où elle aurait dû commencer. Il est ainsi indéniablement trompeur et non pertinent de se contenter de considérer les talents professionnels de l’acteur pour évaluer sereinement les raisons de sa disgrâce. En nous dépeignant un Mohammed Bakri pacifiste, chantre de la non-violence, qui ne s’est « toujours pas remis » du fait que son film « Djénine, Djénine », ait été censuré en Israël durant quelques mois, Le Bars choisit de le présenter exclusivement dans une posture de victime. Victime de quoi ? Qui est, en fait, la véritable victime ? Lorsqu’on se prétend pacifiste, on se doit d’être un vecteur de paix. Bakri avait la possibilité d’être un pont entre les Arabes et les Juifs en Israël et au Moyen-Orient. Son statut et sa notoriété auraient dû être un modèle de rapprochement entre les deux peuples. Se réclamer pacifiste, c’est œuvrer pour la paix, c’est dénoncer équitablement les violations de chaque partie, sans lancer de fausses accusations, mais pour cela, il faut s’astreindre, comme le fait très bien mon camarade Sami El Soudi, à bannir toutes les contrevérités de son discours, tous ces mensonges qui entretiennent la haine entre les deux peuples, et qui repoussent sans cesse l’échéance d’une quelconque entente.
La victime n’est pas celle qui ment, mais celle qui subit le mensonge. Le pacifiste est celui qui apaise le feu difficile à circonscrire, non celui qui l’attise artificiellement. L’ostracisme dont souffre Bakri vient de la fiction controuvée qu’il a lui-même produite, c’est là la seule analyse pertinente qui s’impose. S’il existait, en Israël, une volonté politique de le mettre en quarantaine sur la base de ses opinions, elle se serait manifestée avant Djénine, Djénine, c’est une Lapalissade. Ce ne fut pas le cas, et ça, c’est une évidence vérifiable par tout un chacun. C’était le rôle ontologique de la censure – appliquée en Israël de façon plus qu’exceptionnelle contre une réalisation artistique – que d’avoir empêché qu’une mise en scène monstrueuse ne mystifie les spectateurs. En cela, ce rôle, celui de la préservation du respect de la vérité, fut parfaitement rempli. Observons, pour le surplus, que la censure de Djénine, Djénine a été levée au bout de quelques mois, bien que Bakri ait refusé de modifier les séquences incriminées. Dans quel autre pays rencontre-t-on semblable liberté d’expression ? Quel serait, dans tout autre pays, l’avenir professionnel d’un Bakri, dénonçant un génocide qui n’a pas eu lieu, puis reconnaissant publiquement avoir menti ? Est-il finalement si surprenant que personne, en Israël, ne souhaite engager Bakri à l’heure actuelle ? Si l’on transpose à la France un cas approchant, on peut demander à la cantonade qui veut aujourd’hui proposer à Dieudonné un rôle dans une grande production ? Quiconque s’y risquerait, cautionnerait de facto l’antisémitisme. Quiconque emploie Bakri cautionne un fauteur de guerres sans scrupules.
Mais Bakri, l’« homme de paix », n’en reste pas là ; il persiste, au contraire, dans l’attitude belliciste, consistant à diaboliser ses concitoyens juifs. C’est ainsi qu’il tient le rôle principal dans un film de Saverio Costanzo, « Private », qui vient de sortir dans nos salles et où l’on retrouve ces mêmes clichés bancals de « soldats israéliens brutaux » que Bakri avait déjà montrés dans « Djénine, Djénine ». Jean-Luc Douin, bien connu des lecteurs de la Ména pour ses précédents délires anti-israéliens venimeux, a publié sa critique cinématographique de « Private » dans la même édition que celle qui héberge l’article borgne de la femme de Gilles Paris [lire la critique de Jean-Luc Douin :"Private" : dans une petite maison, tout le conflit israélo-palestinien]; il nous y apprend que la technique de tournage employée « vise à donner l’impression que ces images sont prises sur le vif ». Douin constate en expert… cette technique procède de la martingale propagandiste déjà utilisée, dans le même contexte israélo-palestinien, par Amos Gitaï, dans son bide « Terre promise » ! Il ne s’agit, en l’espèce, que d’un artifice tendancieux donnant au spectateur à penser qu’il s’agit d’un documentaire et non d’une fiction, totalement, et intentionnellement, gauchisante de la réalité. Dans son nouvel exposé archi-partial, Douin non plus n’a pas daigné se poser les vraies questions sur la situation de Bakri. Mais après tout, peut-on attendre une critique équilibrée de la part d’un adepte de l’antisémitisme de Cro-Magnon, qui décrit la population israélienne comme se divisant exclusivement en deux groupes, une moitié qui tue les Palestiniens, et l’autre, qui lui « assure le repos du guerrier » ? [Dans un monde de putes 2ème partie].
Quand donc cessera la vision premièrement manichéenne de tout ce qui se passe en Israël dans les medias français ? Nous trempons ici dans un nouvel exemple de l’usage du droit singulier de « critiquer Israël ». La pathologie pesteuse s’incarne dans le titre même de cette étrange revendication : les critiques admissibles peuvent s’exprimer épisodiquement à l’égard de l’action d’un homme politique, d’un gouvernement, dans un pays donné. C’est d’ailleurs la règle qui préside à l’activité journalistique en France : on ne critique pas l’Amérique mais George Bush ; pas la Russie mais Vladimir Poutine, et encore la critique n’est-elle pas systématique ni borgne. Israël est l’exception à la morale médiatique tricolore et Le Monde est le porte-voix de cette bizarrerie raciste. Les Morin, Paris, Cypel, Naïm, Douin et Le Bars ciblent Israël, son peuple, ses « travers ataviques », ses « mœurs », ses « choix » et son droit à se défendre pour exister. Jour après jour. Sans la moindre réserve. Sans l’esquisse d’un discernement. L’ombre d’une éthique. Sans garde-fous.
C’est exactement à cela que ressemble l’article de Stéphanie Le Bars sur Mohammed Bakri.
Par Nani (Nani) le jeudi 14 avril 2005 - 19h10: |
je suis assez etonné de lire certains commentaires au sujet de spoliations generalisées des biens de juifs Tunisiens
je suis bien placé pour affirmer que la majorité des juifs Tunisiens qui se sont occupés de leurs biens n'ont pas été spoliés
J'ai des exemples bien precis de personnes qui aprés vingt ans d'absence ont tout recupéré
ce qu'ils avaient laissé
Nani
Par Fangar (Fangar) le jeudi 14 avril 2005 - 18h13: |
Bonjour tout le monde
bazooka
Je repondai à un message precedent disant que les juifs de Tunisie avaient été expropriés alors que je me rend compte qu'il y en a qui possèdent leurs maisons et commerces de père en fils et cela jusqu'a nos jours, donc je me demandai ainsi qu'a vous sur ce forum, est ce qu'ils ont une double nationalité tuniso-française pour ne pas avoir été expropriés de leurs biens comme ça fait pour les ressortissants français lors de l'indépendance?
henri
Ce n'est pas sur ce sujet dont je voulai parler d'ailleurs je n'ai aucune peur de l'intégrisme car il ne verra jamais le jour en Tunisie et c'est tant mieux. Par contre, des attentats ça peut arriver comme il en est arrivé et ça c'est pas bon pour l'économie du bled donc une visite de Sharon on s'en passerait bien. Que voulez vous c'est comme ça! Peut etre que c'est difficile à comprendre pour vous mais aux yeux du monde arabe dont la Tunisie fait partie c'est innacceptable. Je le dis et je le redis, je suis pour une ouverture avec Israel malgré le problème palestinien, malgré le bombardement de Hammam-Chott mais il faut que ça soit une ouverture en douceur et que ça se fasse par étapes, là notre gouvernement à placé la barre trés haut!
Par Henri (Henri) le jeudi 14 avril 2005 - 15h07: |
Fangar,
Tu es pour une ouverture avec l'etat d'Israel mais
sans son premier ministre.
Si toi tunisien tu as peur des integristes en Tunisie et que tu te plies a leur revendication, il faudrait peut etre que la Tunisie s'en occupe, sinon ce sera ces integristes qui dirigeront la Tunisie comme ce qui se passe actuelement en Irak, au Liban,ou en Algerie ou le terrorisme assassine des centaines de gens.
Est-ce cela que tu veux?
Par Maxiton (Maxiton) le jeudi 14 avril 2005 - 15h04: |
A propo de la Douda Albert a écrit :
"
" Soyez en sur, l’homme est vêtu d’une combinaison
épaisse en latex et tous projectiles lancés avec
violence, contre lui, rebondit à l’horizontale. "
En latex comme ça ?
Par Bazooka (Bazooka) le jeudi 14 avril 2005 - 16h31: |
Fangar,
Sympa de lire que vous etes pour une ouverture avec l'Etat d'Israel.
Qu'entendez-vous par: "[...] familles judaîques qui ont leur maisons, leur commerces...mais ils ont la double nationalité, ceci explique peut etre cela."
Plus exactement, a quelle double nationalite faites-vous reference ?
Et quelle incidence cette double nationalite a t-elle sur l'expropriation / la spoliation ?
Dans l'attente de vous lire, d'avance merci.
Par Fangar (Fangar) le jeudi 14 avril 2005 - 13h46: |
Je n'ai rien à rajouter Emile, vous avez tout vrai. Une chose que je n'ai pas saisie, l'expropriation dont certains parlent ici au sujet des biens juifs en Tunisie, je connais beaucoup de familles judaîques qui ont leur maisons, leur commerces...mais ils ont la double nationalité, ceci explique peut etre cela.
Autre chose, comme je vis en Tunisie et que je suis à l'ecoute de tout ce qui s'y passe, l'hostilité envers la venue de Sharon est principalement dirigée envers sa personne et non parcequ'étant le premier ministre d'Israel ( si ça aurait été Shimon Perez par exemple, il n'y aurait pas eu autant de bruit ) de plus les gens ici ont peur d'une represaille intégriste conséquente à sa venue, moi même je suis contre sa venue ce qui n'empêche pas que je suis pour une ouverture avec l'état d'Israel.
ciao à+
Par Bekhor (Bekhor) le jeudi 14 avril 2005 - 11h28: |
Jeremy,
est ce que tu parles du patissier Nathan originaire de Beja?
Par Henri (Henri) le jeudi 14 avril 2005 - 08h12: |
Bebert ya houya,
Je n'aurais jamais oser traiter notre douda national d'agnostique, mais c'est LUI MEME que se dit agnostique, ...et je respecte sa conviction.
Bebert,il y a une difference entre un impie et un agnostique. L'impie reconnait l'existence de D..., et va contre Lui. Racha
Mais l'agnostique ne reconnait pas l'existence de D... il ne crois que ce qu'il voit.
C'est ce que disait la maitresse a de jeunes enfants, et qui c'etait entendue repondre par l'un d'eux, notre maitresse n'a aucune inteligence, puisqu'on ne la voit pas.
Rabi maak ya Bebert