Par Maxiton (Maxiton) le mardi 19 avril 2005 - 19h00: |
yèche lahème apiphior hadache
Andème babasse jdide
Par Bazooka (Bazooka) le mardi 19 avril 2005 - 19h25: |
Une erreur commise et/ou une mauvaise traduction de l'acte de mariage de Yasser El Kodwa Arafat et Souad, etabli en Tunisie.
Qui se porte volontaire pour aller jeter un coup d'oeil dans les registres de l'etat civil de Tunis ?
Ca serait aussi interessant de savoir comment Souad a obtenu la nationalite francaise, peut-etre meme qu'elle a aussi un permis de travail ???
"Décès d’Arafat : la réponse de Perben à Goasguen"
le 19-04-2005 publie au Journal Officiel
On lira ci-dessous la réponse du Ministre de la Justice, Dominique Perben, à la question que lui avait posé, le 22 novembre 2005, Claude Goasguen, député de Paris.
51926 – 30 novembre 2004 – M. Claude Goasguen attire l’attention de M. le ministre de l’Intérieur, de la sécurité intérieure et des Libertés locales sur le document d’état civil établi lors du décès de Yasser Arafat le 11 novembre 2004. L’acte de décès rédigé par la ville de Clamart mentionne que le leader palestinien est à né à Jérusalem. Cette information provient du livret de famille pour lequel Yasser Arafat a produit à l’administration française un extrait d’état civil mentionnant la ville de Jérusalem comme lieu de naissance. Or l’ensemble des biographies officielles, ainsi que la porte-parole de l’Autorité palestinienne en France, Leïla Shahid, affirment qu’il est né au Caire. De plus, l’acte de décès rédigé par la ville de Clamart mentionne conjointement à Jérusalem, le nom donné à cette ville par les Palestiniens : Al Qods. L’utilisation de ce mot dans ce document n’est pas légitime et a choqué beaucoup de nos concitoyens. Ces deux mentions se sont ajoutées à l’agitation et aux polémiques entourant la mort du leader palestinien; chaque détail diffusé à l’opinion publique se doit d’être vrai pour éviter d’entretenir une confusion dangereuse. C’est pourquoi il demande au Gouvernement quelles sont les mesures envisagées pour rétablir la vérité pour ce cas précis et, de manière plus générale, pour garantir la neutralité des documents français – Question transmise à M. le Garde des Sceaux, ministre de la Justice.
Réponse – Le Garde des Sceaux, ministre de la Justice, fait connaître à l’honorable parlementaire qu’après acquisition, en 1996, de la nationalité française par l’épouse de M. Yasser El Kodwa Arafat, le service central d’état civil du ministère des Affaires étrangères a, en application de l’article 98-1 du code civil, dressé un acte tenant lieu d’acte de mariage célébré antérieurement à l’étranger. Cet acte a été dressé sur la foi d’une traduction officielle de l’acte de mariage célébré à Tunis le 22 janvier 1993 qui mentionnait « Jérusalem » comme lieu de naissance du mari. Le livret de famille établi sur la base de cet acte a repris cette indication et a servi ultérieurement à l’établissement des autres actes, notamment l’acte de décès de M. Yasser El Kodwa Arafat.
L’article 47 du code civil, tel qu’il était rédigé à l’époque où les actes en question ont été établis, disposait que : « Tout acte de l’état civil des Français et des étrangers, fait en pays étranger, fera foi, s’il a été rédigé dans les formes usitées dans ledit pays. » L’administration ne disposait ainsi, selon le droit alors en vigueur, d’aucune base juridique l’autorisant à mettre en doute les documents qui lui étaient présentés. Cette possibilité, dont bénéficient désormais l’administration puis le parquet, résulte d’une nouvelle rédaction de l’article 47 du code civil adoptée par le parlement le 26 novembre 2003, soit sept années après la délivrance de l’acte en question. L’officier de l’état civil était donc bien fondé à établir l’acte de décès au vu des indications contenues dans le livret de famille produit. S’agissant enfin de la rectification d’un acte de l’état civil en application de l’article 99 du code civil, elle suppose qu’il soit démontré que l’acte dont il est demandé la rectification est affecté d’une erreur ou d’une omission le rendant inexact ou incomplet. En l’état du débat qui oppose les opinions sur ce point, il n’est pas possible de considérer que l’indication du lieu de naissance peut faire l’objet d’une rectification administrative par l’officier de l’état civil agissant sur les instructions du procureur de la République. Le ministère public ne pourrait éventuellement saisir une juridiction aux fins de rectification que si la preuve de l’exacte localisation du lieu de naissance de l’intéressé était rapportée.
(Le Journal officiel)
Par Emma (Emma) le mardi 19 avril 2005 - 19h12: |
Antisémitisme
La haine du juif sous toutes ses cultures
De l'Alsace aux banlieues, de l'école aux prisons, «la Tentation antisémite» étudie les nouveaux visages du fléau et le ramène à sa juste proportion.
Par Catherine COROLLER et Emmanuel DAVIDENKOFF
mardi 19 avril 2005 (Liberation - 06:00)
Une somme. Et un bilan. Deux ans de recherche, douze sociologues envoyés aux quatre coins de France. Et à l'arrivée un ouvrage de 450 pages, signé Michel Wieviorka, la Tentation antisémite : haine des Juifs dans la France d'aujourd'hui (1). Le sociologue aborde à peu près toutes les questions que chacun peut se poser sur la recrudescence de la judéophobie observée ces dernières années en France.
Un changement de nature
A la question qui a donné naissance à cette recherche quelle est l'importance du fait antisémite aujourd'hui en France ?, Michel Wieviorka apporte une réponse mesurée : «Il est en expansion, taraudant la société française en divers lieux, dans divers milieux, mais sans verser dans l'excès qui y voit un phénomène massif, généralisé, ou porté par de puissants groupes sociaux ou politiques.»
L'antisémitisme a changé de nature. Il s'agit désormais d'un phénomène «global». Deux types de logiques s'y télescopent. Les unes, planétaires, découlent notamment du conflit israélo-palestinien, et s'appuient sur une supposée puissance juive à l'échelle mondiale. Les autres, locales, se nourrissent du racisme et de l'exclusion sociale dont souffrent les jeunes issus de l'immigration, et des tendances au communautarisme, «y compris juif». A côté, subsiste un antisémitisme catholique, traditionnel ou d'extrême droite.
Pour Michel Wieviorka, ces différentes formes ne se rejoignent pas, et «ceux qui les portent ne sont en aucun cas susceptibles de se retrouver dans un projet politico-idéologique commun». Ainsi lorsque Roger Cukierman, président du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif), brandit le spectre d'un rapprochement entre l'islam radical et le gauchisme tiers-mondiste, il se trompe : «Notre recherche, en particulier dans l'université, indique qu'une telle hypothèse ne se vérifie que bien peu, même si elle trouve çà et là quelques éléments susceptibles de la valider.»
La globalisation de l'antisémitisme complique-t-elle la tâche des antiracistes ? Sans doute. Mais, considérant que le «racisme antimaghrébin alimente une souffrance qui peut fort bien se solder par de l'antisémitisme», Wieviorka propose quelques pistes. Lors d'un déplacement à Roubaix, les chercheurs ont par exemple provoqué une discussion entre des jeunes arabo-musulmans et le maire de la commune, René Vandierendonck. Ils ont été frappés de voir que, «tout au long de la rencontre, le thème des Juifs, d'Israël, de la Palestine ou de l'antisémitisme a été oublié». Conclusion : «Lorsqu'un interlocuteur politique incarne le traitement, même insuffisant, des problèmes sociaux, de l'emploi, du racisme policier, de l'accès aux loisirs, alors l'antisémitisme n'a guère sa place.»
La «paralysie» de l'école
La question de l'antisémitisme agit comme un révélateur et un miroir grossissant des dérives d'une institution scolaire dépassée par les évolutions de la société. Découverte : les personnels sont apparus à Wieviorka «dans l'ensemble peu soucieux, sinon de connaître et de comprendre l'antisémitisme à l'école, du moins de penser les moyens susceptibles de le contrer efficacement». Quand les enseignants «ne nient pas l'existence de l'antisémitisme», ils le resituent comme «un simple élément dans un flot de tensions généralisées : phénomènes de bandes, sexisme, violence scolaire, précarité des familles, etc.».
Enfin, tabou des tabous, le livre évoque les propos racistes qui émaillent parfois des conversations en salles des professeurs. Wieviorka diagnostique «une sorte de paralysie», portée notamment par «la bonne conscience de gauche [qui] considère les porteurs de l'antisémitisme à l'école d'abord comme des victimes du racisme». Ainsi que par un fond résiduel d'antisémitisme «classique» : «Un ressentiment apparaît chez certains élèves, et parfois aussi chez des enseignants : même victimes, les Juifs s'en sortiraient mieux que d'autres...»
L'«hostilité traditionnelle» de l'Alsace
Il y a une spécificité alsacienne : la survivance d'une «hostilité antijuive traditionnelle dans les campagnes, au sein desquelles pourtant il n'y a plus guère de Juifs depuis la Seconde Guerre mondiale». Pour Michel Wieviorka, cette région n'ayant pas purgé ses liens troubles avec le IIIe Reich «ressemble plus à la Pologne et à l'Autriche, qui peinent à faire face à leur passé antisémite, qu'à l'Allemagne, qui a su effectuer un formidable travail sur elle-même». Conséquence : la présence d'un antisémitisme d'extrême droite beaucoup plus fort que partout ailleurs en France. En témoignent les profanations de cimetières, souvent le fait de skinheads. «De plus, l'antisémitisme trouve sa place, distincte, au sein des deux grandes formations d'extrême droite, le FN et Alsace d'abord, qui d'une part en sont l'expression politique, et d'autre part se présentent comme toujours susceptibles de l'instrumentaliser dans leurs jeux stratégiques.»
A Sarcelles, le communautarisme juif en question
Faut-il le déplorer ou en faire un modèle ? Pour Wieviorka, l'exemple sarcellois pose question. 15 % de la population est juive et, jusque dans les années 80, l'assimilation à la société française apparaissait essentielle. Mais aujourd'hui la religion occupe une place de plus en plus centrale, et s'accompagne d'un processus d'«agrégation volontaire». «Ici, l'hostilité (envers les juifs, ndlr) revêt l'aspect d'un ressentiment populiste à l'égard d'une population perçue sous l'angle d'une communauté puissante, solidaire et exclusive.» Autre caractéristique sarcelloise, «l'alliance du communautarisme et des sentiments pro-israéliens».
Sur un point au moins, ce communautarisme prouve son efficacité : «Lorsqu'il parvient à coopérer avec le pouvoir politique, voire à y accéder, il empêche que les sentiments d'hostilité envahissent l'espace public, et que les dimensions transnationales ou internationales de la haine des Juifs se développent et s'organisent.» Pudique, ou prudent, Michel Wieviorka ne dit pas ce qu'il en pense, laissant des Juifs sarcellois non communautaristes regretter le bon vieux temps où ces populations vivaient en étroite symbiose...
(1) Robert Laffont, 22 euros, avril 2005.
Par Albert (Albert) le mardi 19 avril 2005 - 18h53: |
Les Mémoires d'un goulettois
Par Albert Simèoni ( Bébert)
L'Enfant de la Goulette.
Le 18/6/89
LE MECHOUI…!
Suite de Jomâât bichah…
'….Ainsi découpées, les viande étaient mises, séparées, organe par organe, dans un grand plateau, recouvert d'une serviette blanche dans la balcon à l'abri du soleil. Il passera la nuit à contempler les belles étoiles jusqu'au lendemain matin à midi.
Mon père adorait griller les morceaux de viandes; bââ (attributs), taihan, ( rate )merguez, côtelettes, 'mimelettes' (grappes de …??? ), 'nkhè'(cordons blancs de moelle osseuse ) 'dmegh'( cervelle) etc…
Il préparait un grand canoun qu'il remplissait avec du charbon de bois. Il arrosait généreusement le tout avec du pétrole et intercalait entre les bois noirs un bout de papier journal imbibé aussi de ce liquide.
Il enflammait le tout et pendant que le feu couvait, il passait de l'huile sur son gril à mains, à deux volets.
Il posait entre ces derniers, ses grillades salées auparavant
.
Il faisait cela avec 'kif' car il buvait, entre temps, son petit coup de boukha en attendant que prenne son feu de braise. Dés que les charbons devenaient incandescents, il posait son gril bien achalandé de viandes et, tout en éventant la flamme, il prenait soin de retourner de temps en temps son gril afin de ne pas noircir 'son kif'.
Nous, agglutinés, autour de la table, nous commencions à goûter aux hachis d 'oignons et d'harissa baignés dans de l'huile vierge comme moi. Une fumée épaisse, due au merguez, envahissait la maison et le palier. Mon père, pour évacuer cette fumée, ouvrait la porte de la maison afin de faire naitre un courant
d 'air bienfaisant.
Le brouillard prenait ainsi la route des escaliers pour se mêler aux autres 'parfums-voisins' et occuper l'air de la rue et tout le quartier….C'était ça aussi ça nos Bichah d 'avant..
Albert l'Enfant de la Goulette…
Par Nao (Nao) le mardi 19 avril 2005 - 12h44: |
Long mais rafraichissant cet article du Rav Aviner pour les excitees du menage (dt je fais partie car ai grandit comme ca..).
Qu’est-on dispensé de nettoyer pour Pessah ?
Comment peut-on nettoyer la maison pour Pessah en une demi-journée ?
Qu’est-ce qui est superflu et qu’est-ce qui est indispensable ?
Qu’est-ce qui est primordial pour les enfants ?
Rav Shlomo Aviner
1. L’éducation des enfants
Si l’on veut faire un grand nettoyage, on le peut, mais il est préférable de ne pas le faire juste avant Pessah. Ce n’est vraiment pas le moment.
Les vacances de Pessah sont faites pour se promener, pour jouer avec les enfants, pour se réjouir, pour danser ou préparer des histoires à raconter aux enfants le soir du Seder.
Toute l’année, la femme travaille dur : «Les filles d’Israël furent soumises à l’esclavage» Les vacances de Pessah sont faites pour se balader avec les copines et le mari peut enfin garder les enfants.
Les vacances sont faites pour ça et non pour travailler comme un forcené et astiquer les sols.
Il faut donc se promener et prendre du bon temps pour être décontracté le soir du Seder, pour animer la soirée et faire participer les enfants.
Si une femme veut s’exténuer et rester une esclave, elle le peut, mais au niveau éducatif, c’est néfaste. Il est préférable qu’elle soit disponible pour jouer avec ses enfants.
Si nous avons été libérés de l’esclavage en Egypte, ce n’est pas pour redevenir des esclaves.
Nous n’avons rien contre le nettoyage de la maison, mais il vaut mieux l’étaler tout au long de l’année et de temps en temps, faire une chambre à fond.
Ce n’est pas le moment de tout nettoyer et de tout ranger car le soir du Seder finira par arriver, et tout sera encore en désordre et les travaux de réparation resteront en plan.
Si une femme aime souffrir, elle le peut, ça décharge des souffrances de l’enfer.
Les souffrances endurées en ce bas monde sont soustraites à celles de l’enfer.
Si quelqu’un souhaite agir ainsi, c’est légitime, mais qu’il ne le fasse pas à la veille de Pessah : le mois de Nissan est un mois joyeux.
2. le nettoyage
Ceux qui ont l’intention de s’absenter pour Pessah
Ceux qui ont l’intention de s’absenter de chez eux pour toute la durée de Pessah, ne doivent rien nettoyer du tout.
Il faut vendre tout le Hamets de la maison avec toutes les miettes qui sont à l’intérieur. Il est impossible de ne vendre que les miettes car selon la Halakha, cela n’a aucune valeur. Par contre on peut vendre une armoire contenant des denrées alimentaires, sans la nettoyer.
De même, lors de la vente, on peut englober tout le Hamets qui est dans la maison, sans nettoyer quoi que ce soit.
Mais si des invités doivent séjourner dans la maison, il faut nettoyer les chambres qui seront occupées et fermer au scotch les autres chambres.
La maison en une demi-journée
Les chambres
On ne fait la Bedikat Hamets que dans des chambres qui en contiennent. Par exemple, il est inutile de vérifier au-dessus des néons. Dans des chambres où des enfants entrent fréquemment, il ne faut vérifier qu’aux endroits où ils sont susceptibles d’avoir laissé du Hamets.
L’interdit de posséder du Hamets ne s‘applique qu’à partir du volume d’une olive ( 27 centimètres cube, un cube de 3 cm) contrairement à l’interdit d’en manger qui est valable quelque soit le volume. (Responsa Igrot Moché)
Généralement, il n’y a pas de Hamets de cette taille dans les chambres, sauf bien sûr si les enfants s’y promènent avec des sandwichs ou des biscuits, et font tomber des miettes.
Il est inutile de nettoyer les chambres où l’on n’a pas usage de manger.
C’est la raison pour laquelle quand on à la coutume de cacher des bouts de pain avant la Bedika, il faut veiller à ce qu’ils ne soient pas trop gros.
Ainsi, si par inadvertance un des bouts de Hamets cachés restait introuvable, on est dispensé de le rechercher car il sera supprimé par l’annulation formulée à la fin de la Bedika.( Responsa Yehave Daat)
Les livres
Il n’est pas nécessaire de vérifier les livres. Il faut juste veiller à ne pas les poser sur la table. L’usage courant est de ne pas vérifier si les livres contiennent des miettes de pain : on se réfère uniquement à l’annulation du Hamets que l’on prononce le soir de la Bedika (Hagada «Hazon Ovadia», page 21)
Il ne faut donc nettoyer les livres que si l’on veut absolument les poser sur la table.
Mais on peut aussi tout simplement acheter quelques livres pour Pessah.
Il est évident qu’il n’y a pas de Hamets derrière ou à l’intérieur des livres.
Certains ont l’habitude de mettre les livres sur un balcon où ils seront feuilletés par le vent.
Mais ce n’est pas suffisant si l’on sait qu’il peut y avoir du Hamets dans les livres et qu’on veut s‘en servir pendant la fête, ils faut les vérifier feuille par feuille. Chacun connaît ses habitudes.
Si on craint que les enfants aient laissé du Hamets dans les livres qu’on veut utiliser à Pessah, on les ouvrira pour s’assurer qu’ils ne contiennent pas une tranche de pain
Cette inspection ne doit pas dépasser cinq minutes.
Les coins de la maison
A propos des miettes qui pourraient se trouver dans les recoins de la maison :
1-Elles ne dépassent certainement pas la taille d’une olive.
2-Elles ont été annulées car elles sont considérées immangeables, même pour un chien.
S’il y a du pain derrière une armoire, à un endroit inaccessible, il est considéré comme enterré, comme des pierres sous lesquelles il est superflu de chercher
(tout comme personne n’ira chercher sous les fondations de la maison)
Les vêtements des enfants
Il y a peut-être des biscuits ou des miettes dans les poches des vêtements des enfants.
De crainte que les enfants mettent les mains dans leurs poches et mangent le Hamets qu’ils y trouveraient, il faut vérifier sérieusement l’intérieur des poches.
Mais il est inutile de vérifier les vêtements d’hiver. Il suffit de les enfermer dans une armoire puisqu’ils ne les mettront pas. Il ne faut nettoyer que les vêtements de la saison.
Question : peut-on se contenter de nettoyer les vêtements dans la machine à laver ?
Réponse : après la lessive, les vêtements peuvent encore contenir du Hamets consommable. Il faut donc les vérifier.
Les jouets
On peut mettre les jouets en plastique à tremper dans une bassine avec un détergeant.
Mais le mieux, c’est de les enfermer dans un carton et de n’en nettoyer que quelques-uns.
Si les jouets sont posés sur une étagère, on peut les envelopper d’un plastique.
De toutes façons, il y a les jours de fête et le reste du temps, on se promène, donc on n’a pas beaucoup de temps pour se servir des jouets.
De plus, quand on nettoie les jouets, on fait aussi le tri, on range et c’est un travail qui n’en finit pas.
Par ailleurs, généralement les enfants ont une préférence pour un jouet spécifique ; il suffit donc de prendre dix minutes pour le nettoyer et quoi qu’il en soit, il est bon de lui acheter un nouveau jouet à l’occasion de la fête.
La pharmacie
La pharmacie contient plein de pommades et toutes sortes de produits qui sont sans doute composés d’éléments qui sont Hamets comme par exemple le dentifrice ou des pommades pour les lèvres qui contiennent de l’amidon ou des alcools à base de blé.
Nettoyer la pharmacie serait donc du temps perdu.
Il faut donc la fermer, la scotcher et l’inclure dans la vente du Hamets.
Il faut acheter des produits cacher pour Pessah.
Pour les médicaments il faut consulter un rabbin.
Les fauteuils
Il faut vérifier entre les coussins des fauteuils.
C’est une expérience intéressante et fructueuse, car on y trouve généralement un grand nombre d’objets perdus.
La salle à manger
Dans la salle à manger, on ne doit nettoyer que les endroits où l’on mange, c’est-à-dire la table et les chaises.
Si les chaises sont propres, inutile de se fatiguer.
S’il arrive que les enfants éclaboussent leur semoule sur les chaises, il suffit de les nettoyer avec un chiffon humide ( deux minutes par chaise )
La table
Il faut la rendre cacher pour Pessah, il y a deux possibilités :
1-Il faut verser de l’eau bouillante dessus.
De manière générale, on ne pose pas de marmites brûlantes sur la table, il est donc inutile d’utiliser une bouilloire reliée au courant électrique.
2-On peut également recouvrir la table d’une toile cirée, puis d’une nappe, d’un plastique et d’une dernière nappe.
Il faut que la table soit bien recouverte et protégée.
La chaise du bébé
Le nettoyage de la chaise du bébé ne doit pas dépasser une demi-heure.
Si elle est entièrement en plastique, on peut la tremper dans une bassine pleine d’eau bouillante, avec un peu de détergeant durant deux bonnes heures.
Il est inutile de la démonter car ce qui se trouve dans les trous ou dans les recoins est annulé et considéré immangeable même pour un chien.
Il suffit donc de la nettoyer à l’aide d’une bonne brosse.
La voiture
Il faut bien nettoyer la voiture : sortir les tapis et rassembler le Hamets à la main.
Il n’est pas nécessaire d’utiliser l’aspirateur.
Il faut nettoyer la boîte à gants et les petits tiroirs
Il est inutile de verser de l’eau et de démonter les sièges. Il n’y a rien à dévisser.
Si on peut atteindre le Hamets avec la main, on n’a pas besoin de tournevis et si on ne peut pas l’atteindre, il ne sortira pas pendant Pessah donc on n’a pas besoin non plus de dévisser.
Tout ce nettoyage doit prendre dix minutes.
La cuisine
La cuisine doit être minutieusement cachérisée. Il est interdit d’y laisser une seule miette.
Il est impossible d’annuler le Hamets qui s’y trouve, même si c’est le millième d’une miette.
Le lave-vaisselle
Il est préférable de ne pas le cachériser et de faire la vaisselle à la main comme cela s’est toujours fait à travers les générations. On peut également manger dans de la vaisselle jetable.
Question : est-ce qu’il est possible de nettoyer le lave-vaisselle?
Réponse : c’est possible, mais c’est compliqué, car cet appareil est plein d’assemblages et de petites pièces en plastique.
Le four
Trop difficile à nettoyer, il vaut mieux le fermer, le scotcher et ne pas s’en servir.
Achetez des gâteaux ou faites les dans un mini-four acheté pour Pessah.
La cuisinière
On recouvre la cuisinière de papier aluminium sans la nettoyer ou on peut peindre la grille avec de la peinture aluminium.
La nettoyer, c’est peine perdue et le mieux, c’est encore d’utiliser des pièces et des grilles spéciales pour Pessah.
Les brûleurs : aucun besoin de les nettoyer,
La plaque de la cuisinière : ce qui se répand au fond de la cuisinière n’est plus cacher, mais il vaut mieux quand même le recouvrir de papier
d’aluminium (bien choisir le papier d’aluminium, s’il est trop fin, il se déchire et s’il est trop épais, il est impossible de lui
faire prendre la forme de la cuisinière)
Les boutons de la cuisinière : Nettoyer les boutons à l’aide d’un chiffon humide. (15 secondes par bouton)
Le frigidaire
Il faut nettoyer le frigidaire, mais il ne faut pas que cela procure trop de travail.
Il faut bien sûr décongeler le congélateur et le nettoyer.
Il faut s’efforcer de finir le Hamets avant Pessah mais s’il reste du Hamets qui coûte cher ( comme des produits surgelés) : il faut les envelopper de quelques sachets en plastique, inscrire qu’il s’agit de Hamets, bien fermer les sachets, les mettre au congélateur et les inclure dans la vente.
Si le frigidaire est d’un modèle ancien et comporte trop de recoins, il faut en recouvrir les étagères et bien nettoyer le caoutchouc qui entoure la porte.
Si celui-ci est trop ancien, il est plus facile de le changer.
Le garde-manger
Ne nettoyez pas le garde-manger, c’est une perte de temps.
Fermez-le, scotchez-le et stipulez-le dans la vente du Hamets.
Les éléments de cuisine
Fermer les éléments de cuisine, inutile de les nettoyer.
Certains sont très pointilleux et lavent la vaisselle Hamets mais en réalité, on peut s’abstenir de faire ce travail et ce, pour trois raisons :
1-Les miettes sont vendues en même temps que tout le Hamets
2-La vaisselle est généralement propre. Personne ne met de la vaisselle sale dans ses armoires.
3-Même s’il reste une miette sur une assiette, elle ne dépasse certainement pas la taille d’une olive.
A retenir : il est parfois plus simple de peindre que de nettoyer.
Par exemple, si un coin de la cuisine a été éclaboussé,
on peut le peindre et de même pour les grilles de la cuisinière.
Le micro-onde
Prendre cinq minutes pour le nettoyer et y faire bouillir un verre d’eau pendant une demi-heure. Pour Pessah, il suffira de fermer les plats que vous y ferez chauffer (il n’est pas indispensable que ces plats soient hermétiquement fermés)
Le marbre
Si on recouvre le marbre d’un papier d’aluminium épais, il est inutile de le cachériser et il suffit de le nettoyer à l’aide d’un chiffon humide.
C’est parfois compliqué de le recouvrir et dans ce cas, on peut le cachériser en versant de l’eau de javel, puis de l’eau bouillante à partir d’une bouilloire reliée au courant et qui n’a pas cessé de bouillir. Dès qu’on a finit de verser l’eau, il faut immédiatement débrancher la bouilloire.
( Pour effectuer cette opération, il est recommandé d’être à deux, l’un verse et l’autre se tient prêt à débrancher.)
Les éviers
Pour les éviers, il y a plusieurs solutions :
1-Ne rien poser au fond de l’évier et laver la vaisselle en la tenant en l’air.
Mais c’est peu réaliste.
2-Placer une bassine en plastique trouée dans l’évier,
mais il faut veiller à ce qu’il y ait un écoulement continu vers les égouts.
3-Bien nettoyer les éviers et les cachériser de la même manière que le marbre.
Le toaster
Il est impossible de nettoyer le toaster et c’est de toutes façons inutile.
Le mettre dans l’armoire du Hamets et l’inclure dans la vente.
Le mixer
Ebouillanter le bol et les batteurs et envelopper l’appareil lui-même de plastique.
Veiller à ne pas bloquer la ventilation.
La meilleure solution est d’acheter un petit mixer bon marché.
La cachérisation de la vaisselle
C’est un très gros travail et il est préférable d’acheter de la vaisselle neuve. C’est un peu cher donc on s’efforcera d’acheter un peu de vaisselle chaque année.
Les marmites : acheter des marmites bon marché en aluminium Les médecins n’aiment pas beaucoup cette matière, mais pour sept jours, ce n’est pas très grave. On trouve de nos jours de la vaisselle et des couverts très bon marché.
3) La bedikat hamets
Celui qui ferme sa maison pour Pessah, se posera la question suivante : où devra-t-il faire la Bedikat Hamets ?
S’il doit arriver chez ceux qui l’ont invité pour Pessah le soir du 14 Nissan, il y fera la Bedika. Mais s’il ne s’y rend que le lendemain matin, il choisira une chambre de sa maison facile à nettoyer, comme par exemple le hall d’entrée, la nettoiera en quelques minutes et y fera la Bedika.
4) Mesures de rigueur
Celui qui sait que ce qu’il fait est une mesure de rigueur, et décide de prendre sur lui de l’accomplir, il sera béni.
Si quelqu’un veut revenir sur sa décision, il devra faire «Hatarat Nedarim» (annulation des vœux) mais si il croyait que c’était obligatoire et apprends que ça ne l’était pas, il n’a pas besoin de faire Hatarat Nedarim.
5) Conclusion
En résumé de ce que nous venons d’exposer, le nettoyage des chambres ne nécessite pas plus d’une heure, la salle à manger, encore une heure, la cuisine, deux ou trois heures. Donc une demi-journée doit suffire pour l’ensemble du nettoyage.
Le reste ne fait partie que de «mesures de rigueur» ou d’inventions qui usent nos forces, nous rendent coléreux et nous poussent à crier sur nos enfants.
Nous devons éduquer nos enfants, mais ne pas les habituer à la colère: «Je t’ai dis de ne plus entrer dans cette chambre ! Pourquoi y-est-tu entré ?!!! Mange debout ! Mange dans le balcon ! Ne touche pas !»
La cuisine est en révolution, le mari et les enfants mangent en tremblant de peur dans un coin de la cuisine, la mère les regarde avec un air d’adjudant-chef.
Les parents se disputent et les enfants sont malheureux.
Et c’est ça Pessah ?!!! C’est ça, l’éducation des enfants ?!!
Si l’on nettoie avec les enfants, c’est très bien. Si c’est une expérience joyeuse.
Il faut tout d’abord nettoyer l’essentiel en une demi-journée. Et ensuite, si l’on veut prolonger le nettoyage, il faut que cela se fasse dans la joie et l’allégresse. On nettoie, on chante, on verse de l’eau… «Et vous nettoierez dans l’allégresse des sources de la Délivrance»
Le Rav Moshé Isserlich stipule : "Chacun doit nettoyer les chambres avant la Bedika et les vêtements où l’on rentre parfois du Hamets doivent être vérifiés" (Choulkhan aroukh –Orah Haïm)
Le Mishna Broura précise: «Et l’usage est de nettoyer toute la maison le 13 du mois afin de faire la Bedika le soir du 14 Nissan. Cet usage suffit»
Au-delà de cela, si quelqu’un veut faire plus pour Pessah, la bénédiction viendra sur lui, mais cela ne doit pas se faire sur le dos des enfants.
Pessah cacher et saméah !
Il faut veiller à ce que Pessah soit joyeux et Pourim cacher.
Il faut s’efforcer de garder ses forces et sa bonne humeur pour le soir du Seder afin que cette nuit soit pour les enfants une expérience extraordinaire et une source de confiance en notre Dieu, libérateur d’Israël.
Traduit par Aline Sultan et Michaël Blum
Par Albert (Albert) le mardi 19 avril 2005 - 14h42: |
Comme je l'avais annoncè hier, dans mon sondage B.H.V Breitou
où l'on trouve tout, de la quincaillerie jusqu'à la raillerie, le Figaro IPSUS...annonce aussi 55% de KI..NON....Ce matin.
Chapeau pour mon agence qui prédit une déroute 'Bérizienne' dans la semaine qui précèdera la consultation.
Rien ne va plus du cotè de Matigon, qq indiscrétions sont parvenus à l'agence Breitouna, on chuchotte que le Chichi est agacè par tout ce remue ménage entre Villepin et Raffarin,ils se sont dis des choses désagréables.
Notre futur Président Sarko, est rentrè dans la polèmique car Villepin et lui sont 'cheni chénéq'...
L'agence vous tiendra au courant des suites du feuilleton...
Baz...! Moi, je fais partie de la Bande à BONNETS...D'Ane.
De là où je suis, je compte les coups
Mais j'ai l'imprèssion que l'autre à jeter l'éponge...
Ne ratez pas la fumèe blanche, Breitouch sera élu Papouch...haut la main...
Par Albert (Albert) le mardi 19 avril 2005 - 14h52: |
Mlle Soundes,
Votre question mérite qu'on s'y attache et je suis sur qu'ici vous trouverez des âmes compatissantes pour définir ce qu'est être Tunisien juif, musulman, maltais ou chrétiens.
Il y a une chose qui nous rattache en tout cas, les uns envers les autres c'est LA KEBDA...La fibre, si je puis dire et le tunisien a ceci de particulier c'est sa bonhomie, sa gentillesse inèe, sa façon de jouir de la vie, tout en lui est jouissance et même lorsqu'il est trise, il rit avec son coeur....
Que vous soyez partie il y a tant et tant d'annèes que vous n'ayez jamais habitèe votre pays, il y a en vous du sang parentale qui vous rappelle vos origines et celà vous ne pouvez pas vous y dérober... Chey, elli fi fiq....
Donc vivez avec l'esprit tune même si votre physique est ailleurs....C'est pas important le physique....
Une maman haninè sait reconnaitre les siens même après la mort...
Par Breitou (Breitou) le mardi 19 avril 2005 - 15h22: |
Dans la série Nahki ou nétfèkar…
Jomyat bichah…..I
Je me souviens…j'étais enfant…
'Net'fakar kent sghir …Baba yés'rinè kébch jom'ââ kbèl èl âid mtà bichah…Kenè en dakh'louou fèl balcoun..Nâam'loulou kif hss'ira bèl ahchich ou halfa. Nha'toulou stal mè bah'da ou kôl sbah nèm'chioulou kbèl mèl ascoulla nmèl'chouou ou nél'yabou bèl démba mta'you….Fèl lil ken i kââ'yèmna bèl 'tnawil'. Fèl sbah, nbèl'dloulou dimè èl mè ou zé'dèh farchou kou'lou mââ'bi bèl gloub mta khraou. Ken yâa'fèch ââ'lièm ou i rèd èl balcoun mé'ssakh. Marat en habou en kââ'douyou bissif. Ouè i tfèkèk ou i khé'rèj lââb'tou mèl foumou. Omi kénent dji tha'mi ââ'lli. Baba dimè ken yèch'rinè tkar marbout mèl sak'aï. '
'Je me souviens j'étais petit. Mon père nous achetait le mouton une semaine avant la fête du sacrifice de Pâques. Nous le logions dans le balcon et lui faisions sa literie avec de l'herbe et de la paille et lui mettions aussi un sceau d'eau. Chaque matin, nous allions lui rendre visite avant d'aller à l'école, nous jouions avec sa queue. La nuit, il nous réveillait par ses bêlements. Au matin, nous lui changions souvent son eau et sa couche pleine de granulés (crotte) Il les écrasait et rendait ainsi le balcon sale. Dés fois nous voulions le faire asseoir de force tandis qu'il s'agitait et écumait. Ma mère venait souvent le défendre. Mon père nous achetait souvent un mâle attaché avec des cordes aux pieds..'
Dans la série Nahki ou nétfèkar…
Jomyat bichah…..II
'….Fél sbah, nar kbèl mèl âîd, él rebbi ken ijji mâa khè'dèm ou éh'nè né'fam'ou élli jè bèch i deb'hou. Kénè en 'chou'ffou fi i khé'rèj mââ'you'nou, sékinè twi'là ou hbe'lèt. Hajra bèch tma'di èl sé'kinè. Ou bââd sâân'you yèt'khèl fèl balcoun ou i tmè'ken bi. I ké'teflou sa'kaï bèl hbè'llèt. Ouhè i tfè'kèk. Ou mechkin ken zeddè i ya'yèt, kif wè'hèd élli fèm bèch i mout. I tnè'bè. El rebbi ken yar'mi hbèl akher fèl zonar mta èl bèb ou bââd yé'kh'dou ou i ha'ttou fèl yat'ba mta él bèb mah'loul. El kèbch mé'tawèl ou mkè'tèf yes'tènè … Bââd èl rebbi, i ma'di èl sikinè ou ââ'diyè foul él tfar mta séb'you yar'chra marrat…'
'…Au matin, un jour avant la fête, le rabbin, le sacrificateur, venait avec un apprenti et nous comprenions qu'il était venu pour l'égorger. Nous le voyons sortir ses outils, un coutelas assez long et des cordes. Un pierre en silex pour aiguiser son couteau. Et ensuite son ouvrier rentrait dans la balcon pour le saisir. Il le ligotait par les pattes avec des cordes. Et lui qui s'agitait. Le pauvre mouton bêlait aussi, comme s'il comprenait sa mise à mort. Il la pressentait. Le rabbin lançait par la suite une corde par dessus le battant supérieur de la porte pour l'attacher une fois mort. Ensuite, il couchait sa victime sur le devant du seuil de notre porte ouverte. Le mouton allongé ainsi attendait. Puis le rabbin aiguisait sa lame sur sa pierre et la passait ensuite dix fois sur un de ses ongles longs…'
Dans la série Nahki ou nétfèkar…
Jomyat bichah…..III..
'….El rebbi i chèdlou yan'kou ou bdar'ba wèh'da joreh'lou âân'kou…Ehnè kènè sghar ou nét'khabèw ourra omi béch mèn'chou'fouch èl dbi'ha. El rébbi ou bââd i naki béch i chouf ou'ken tri'ffa ou lè kéchir.El dém khè'rèj mè'nou yèj'ri…Kif èl mè, fa'yèd… Baba i ji ou i kol'na bèch en hattou yéd'nè fèl dém béch nerch'mou èl bab, ékè él âiân tir. Babnè kèn mér'choum b'kham'sa yé'din sghar.
Bââd mè ouffè èl dbi'hè, èl rabi ou èl kh'dim i yal'kouou fèl ah'bèl mta él zonar. I koss'lou rassou ou sa'kaï. I hattem fi stal kbir. Ou bââd yé'fèkh fi béd'nou bèch i né'jèm i nahilou èl jèl'da chrou'nè. I khèrèj'lou msar'nou ou èl dekh'linè mèl kér'chou…..'
'…..Le rabbin le saisissait par la gorge et d'un coup séc il la tranchait. Nous, bien jeunes, à cette époque nous nous cachions derrière ma mère pour éviter de voir la tuerie. Le rabbin ensuite le contrôlait pour voir s'il était impur ou pur. Le sang coulait à flots, comme une inondation. Mon père venait par la suite nous dire de poser nos paumes sur la flaque de sang encore chaude et d'en imprimer le battant de la porte. Notre porte portait donc 5 empreintes. Ceci afin d'éloigner le mauvais œil. Ensuite il gonflait son corps pour le débarrasser de sa peau et il en sortait tous les intestins et les abats ( qu'il re-contrôlait) de son ventre.
Dans la série Nahki ou nétfèkar…
Jomâat bichah…..IV....
'….Bââd èl dbi'hè èl rébbi yèkh'less mè flou'chou yèmchi. Baba kent ââti èl lou'tani èl ji'rèn mch'èlmin. Ou ahnè nékh'dou kén èl foukani. Mââ'mer bsè'kinè ken i koss èl koch'tilyèt fèl cou'jinè, él tay'han, èl kèb'dè béch nék'lou'houm mèl ghad'wa fi lou'èl , kbèl mèl lilèt bichèch. Omi kénèt tess'ri èl kh'odra ââla kôl loun ou kri'mè. Omi ââjij'ti Meiha fèl coujinè , kas'dria kbi'ra taht sakaha tkoss èl khôdra mta èl mkhal'ta ou thader zedè èl mkhe'dè…Tah'chi èl osbana twila . El yâ'chèwi ou ftourét ko'lom ke'nou i tibou foul kwè'nèn…..!'
'…Une fois le rite accompli, le rabbin et son ouvrier s'en allaient, une fois payé. Mon père offrait la partie basse impure aux musulmans et gardait le haut. Il préparait un couteau à cet effet et tranchait délicatement ses côtelettes dans la cuisine, le foie et la rate pour les manger le lendemain à midi, avant la nuit de Pâques. Ma mère achetait divers légumes. Ma grand-mère, dans sa cuisine, une bassine sous ses pieds, coupait en petits quartiers les salades pour la jardinière et préparait aussi le coussinet de panse qu'elle cousait tout en la farcissant d'abats. Une saucisse longue était aussi farcie. Les dîners et les déjeuners cuisaient sur des canouns.')
Dans la série Nahki ou nétfèkar…
Jomâat bichah…..V....Lilèt El chidder…
' Jèt èl lilèt chi'der… ! El shis'tou ha'dar ou èl sda'dar toura ze'dèh ha'drine. El hèguèdout Mazouz fi yéd'nè bèl mak'loub ââlla khatar éh'nè kènè sghar él kèl wakt éd'dèk….Omi Meiha tkô'lnâ 'Toura fi yédèikôm yè youd..!' Mènèch ka'rin yèsser. Baba yèb'dè èl kra'yè ou eh'nè nè'dah'kou kif ken i kôl 'A'lahme yâ'niyè ' Ehnè nwè'jbouhou ' Lallou bou lyabââ…' Omi ou bââd tèkhèd èl shistou ou tyaddi ââlla rouss'na tlètè marrat…
Bar'cha marrat èl nyach i jinnè fouk èl ahjor mtà omi ajijti ou nék'lou kbèl mè touffè él kra'ya ….!
Kènè sghar èkèl éyèmèt….'
Ou bââd kbè'rnè ou khdinè èl banc….Ou èl youm baba mouch ouni…Ehnè kèmèl'nè èl yadè…'
'…Arrive la nuit pascale……! La corbeille est prête et les livres de prières aussi. Les 'agadots' Mazouz entre nos mains à l'envers à cause que nous étions encore petits et ne sachant pas lire à cette époque. Ma grand-mère ironisait sur cela…' La torah entre vos mains..!' Mon père commençait la lecture et nous, nous en rions lorsqu'il lisait le premier chapitre de 'Yèt mououl…!' Nous répétions après lui 'Lalou le baveux..' Ma maman par la suite tournait la fameuse corbeille sur nos têtes trois fois de suite en un tour complet. Souvent nous tombions de sommeil sur les genoux de notre grand-mère et nous dînions dés lors avant la fin de la prière.
Nous étions petits à cette époque….!
Et puis, nous avons grandi et nous avons remplacé notre père….Aujourd'hui, notre papa n'est plus là…Et nous avons perpétué la tradition…Sans tuer de mouton..!'
'El ftayer ou lah'lou kennou méssrièn tlètè yém kbèl èl lilèt bichah. Ommi tkhabiyèm that èl farch. Mguètièn kou'bertè.
('Les galettes et les pâtisseries orientales étaient achetées depuis une semaine, bien avant la fête. Ma mère les cachait sous le lit, enveloppées d'une couverture.').
Par Douda (Douda) le mardi 19 avril 2005 - 12h35: |
Le Ftileur : Ya Bande de Six !
Avec Bébert, la bande devient celle des Sept Sixièmes, il fakoussite ADRA car il fait ADRA sur le Théâtre, alors qu’avant il faisait le Théâtre sur ADRA, d’ailleurs Tout le Who’s Who et Tout le Gotha Goulettois, trés fachés ont élevé la protestation des plus énergiques, auprés de notre WebMaistre.
Bonne Fête à Jaco, et à Toutes et Tous sans exception,,,
Wnessou El Douda
Par Nao (Nao) le mardi 19 avril 2005 - 11h36: |
Moi dans la bande des Six? Mais je suis si calme et gentille sur Adra depuis quelques mois..
Je suppose que je devrait me sentir flattee de faire partie du Board of Directors des commentaires.
Par Henri (Henri) le mardi 19 avril 2005 - 11h03: |
La bande des six
Bebert
Breitou
Belebou
Albert
Fedlakgi
Biber
Par Bazooka (Bazooka) le mardi 19 avril 2005 - 11h50: |
Merci a Breitou d'avoir repondu.
En fait, dans la bande des 6, on est 7, avec Breitou.
C'est lui notre d'Artagnan, le 4eme des 3 mousquetaires ....
Par Maxiton (Maxiton) le mardi 19 avril 2005 - 10h26: |
Bande des six
Ya Breïtou,
Ta modestie t'honore