Par Kinor (Kinor) le mercredi 27 avril 2005 - 01h18: |
BONAPARTE
Proclamation à la Nation Juive le 20 avril 1799
**********************************
Bonaparte, commandant en chef des armées de la République française en Afrique et en Asie, aux héritiers légitimes de la Palestine
«Israël, Peuple élu, nation unique que les conquêtes et la tyrannie ont pu, pendant des milliers d’années, priver de leur terre ancestrale, mais ni de leur nom, ni de leur existence nationale. Vous êtes les héritiers légitimes de la Palestine ! La grande Nation (allusion à la France) qui ne trafique pas les hommes et les pays selon la façon de ceux qui ont vendu vos ancêtres à tous les peuples (Joël 4.6) ne vous appelle pas à conquérir votre patrimoine. Non, elle vous demande de prendre seulement ce qu’elle à déjà conquis, avec son appui et son autorisation de rester maître de cette terre et de la garder malgré tous les adversaires…
Montrez que deux mille ans d’esclavage n’ont pas réussi à étouffer ce courage!
Hâtez-vous! C'est le moment qui ne reviendra peut-être pas d'ici mille ans, de réclamer la restauration de vos droits civils, de votre place parmi les peuples du monde. Vous avez le droit à une existence politique en tant que nation parmi les autres nations. Vous avez le droit d'adorer librement le Seigneur selon votre religion (Joël 4.20).»
http://www.particonstitutionnel.net/p1069001.htm
Par Davideden (Davideden) le lundi 25 avril 2005 - 20h17: |
Pour tout ceux et celles qui pensent partir a Djerba, sachez que le gouvernement Americain a issue un avertissement que la Tunisie est en danger de nouvelles attaques terroristes, y compris attaques anti-Juives dont au moins 2 se sont produites de memoire contre la Synagogue de Djerba.
La premiere attaque le 8/10/85 a cause la mort de 4 et blaisse 13 personnes. La derniere attaque plus recente a ammene a la mort de 16 personnes. La synogogue de la ghriba semble donc etre le focus de l'hospitalite des Islamistes et de leur sympathysants.
http://www.iht.com/articles/2005/04/20/news/travel21.html
Par Shalom (Shalom) le mardi 26 avril 2005 - 21h01: |
La carpe taref ou trifaa, c`est pas mal du tout.
elle est plus goutteuse,puisqu`elle est muette.
Shalom
Par Kinor (Kinor) le mardi 26 avril 2005 - 19h10: |
J'y ai goûté..la carpe, pas terrible
Par Douda (Douda) le mardi 26 avril 2005 - 12h20: |
La Douda : ( Hak El Ouet International Tracking Station )
Le Ftileur : Le carpillon farci à la Bébert,
Alors la ! Chère Lala, comme on vous comprend de trouver fadasse cette spécialité nord européenne, avec ou sans autorisation ecclésiastique, c’est tout aussi mauvais !
Nous les Goulettois on ne fréquente pas ce genre de bouffe de perdition, on préfère et de loin, le Bouri en complet, quoique le Bouri farci à la Saint Louisienne, c’est pas mal non plus mais c’est pas du tout Goulettois, la ventrèche de Thoun en complet c’est même un vrai délice, sans oublier les rougets de roche en friture agrémenté d’une persillade et d’un filet de citron.
Bon appétit, et un bisous fraternel,,,
Wnessou El Douda
Par Lalla (Lalla) le mardi 26 avril 2005 - 08h00: |
CETTE FOIS MON CHER ALBERT JE N'AI PAS EU L'EAU A LA BOUCHE! LES CARPES J'AIME PAS ; JE LES TROUVE TROP FADES ET PLEINES DE MAUVAISES SURPRISES - LES ARETES !!
ICI EN iSRAEL JE ME REGALE DE VRAIS POISSONS GOUTEUX ET JE PENSE A VOUS TOUS MES CHERS HARISSIENS
Par Toufiq (Toufiq) le mardi 26 avril 2005 - 04h16: |
carpe diem?
Par Albert (Albert) le lundi 25 avril 2005 - 23h08: |
Albert (Albert), le lundi 25 avril 2005 - 23h08 :
La recette de mon ami Suggest est extraordinaire.
Beaucoup d'entre vous, devraient s'en inspirer et faire pareil. La carpe, c'est aussi au sens figuré un caractère mou, on dit de quelqu'un qu'il ressemble à un goujon ou à une carpe.
Donc, pas besoin d'attendre Paques pour faire une bonne carpe au four... Sans l'évider et l'épuiser vous trouverez ici, de bonnes carpes Kachers, aseptisées fondantes, bref juste comme il faut. Il a la CARPE ...DOUDA....Un morceau de choix, dur à cuir et rebelle dans UNE POELLE A FRIRE...Il y a la CARPE CPA...DE HAI...Celle là pas besoin de four, elle est déjà bronzée, il suffit de la braiser....Il y a la CARPE BREITOU...Ah celle là, bien tendre, facile à marcher, elle ne vous donnera pas de torticolis..
Il y a la CARPE NAO MADE USA....Attention pour cette catégorie, il suffit d'ajouter juste une pincée de sel palestinien et là voilà qui frétille même avec un coup de marteau sur la tête, elle a une peau comme je ne vous dis, et gare à celui qui veut la lui vendre avant de la mettre A POELE....Il y a la carpe EMILE....Gentille, douce, déjà cuite à point, juste une goutte de citron et vous pouvez déguster notre plat nationale avec grand kif, prendre un peu de LEVURE DE BIERE APRES, un conseil...Il y a LA CARPE LALLA....Ah quelle chaire, brillante, ajoutez y deux tranches de tomates pelées , comme moi, et vous aurez une saveur exquise...Vient par la suite la CARPE MENA....Rien avoir avec les autres CARPES...Elle ne se laisse pas faire et surtout elle est pleine d 'arêtes, il faut la prendre avec des pincettes...Arrive LA CARPE GIRELLE...Une marque déposée à Nice, pays du POISSON.... Quand elle vous regarde vous fondez d'admiration dans votre assiette…
Bazooka est une CARPE d'Israël, péchée en MER MORTE…Avec elle, il faut ne pas être au régime…Elle vous foudroie la langue avec deux missiles natatoires, comme le dit Suggest…
Puis derrière elle, vient la CARPE SYBILLE….C'est pas sibyllin ce que je dis, c'est réelle, elle a le DON de reprendre la peinture et de vous coller UNE C.P.A ( CARPES…PROFESSIONNELLE..ASSOCIATIVE) comme un rien…
Reste la CARPE JACOUMINOU en stage dans une piscine d'eau douce dans un Kibboutz…Il ne mord pas à n'importe quel hameçon, donc difficile à pêcher…Que reste t'il comme CARPE… ? Ah oui…..Pardon…LA CARPE DAVIDEND….Lui c'est un carpeau qui évite les cotes Tunisiennes…CHALLOUMA….Est une CARPE TAREF…A ne pas consommer surtout sinon vous aurez une indigestion durant trois ans….Je finirai par la bonne CARPE BRAHAM….Celle là est exquise, un brin de fenouil et de Lys et vous aurez une CARPE FLEURIE…COMME LA BARBE DE CHARLEMAGNE…..
Albert tout en CARPE…ET D EPEE…
Par Braham (Braham) le lundi 25 avril 2005 - 21h34: |
Par Albert (Albert) le lundi 25 avril 2005 - 21h07: |
Une suggestion de recette pour vous...Les Carpes..
Dans le cadre des recettes pour le repas de pessah
GEFILLTE-FISCH (POISSON FARCI)
Achetez une carpe vivante que vous tuez (Si !Si ! J’insiste !) d’un coup de couteau ou de marteau ( c’est mieux !) derrière la tête.
Ecaillez-la, lavez-la, videz-la en réservant les oeufs ou laitances, le foie dont vous ne manquez pas d’ôter le fiel, et la vessie natatoire.
Lavez-la encore à grande eau et coupez-la en morceaux que vous salez légèrement.
Découpez le plus adroitement possible la chair de chaque morceau, entre la peau et l’arête centrale.
Posez-la sur une planche et joignez-y (pour une carpe d’un kilo environ) une livre de colin. (Ne pas oublier le colin ! Hein !)
Hachez finement trois gros oignons que vous mêlerez à la chair des poissons.
Travaillez-la longuement, de façon à obtenir une belle pâte lisse.
Ajoutez un oeuf entier, un bon assaisonnement de sel et de poivre, une petite pincée de sucre en poudre et une cuiller à café de chapelure (ou
de matzeh-mehl à Pâque), destinée à absorber l’humidité de la farce.
Certaines personnes ajoutent du pain trempé et pressé mais la farce obtenue est moins fine et moins ferme. D’autres encore remplacent la
chapelure par un petit gâteau sec émietté.
Si la farce est trop compacte, ajoutez peu à peu de l’eau, deux ou trois fois au plus.
Introduisez-la ensuite sous la peau des morceaux que vous avez évidés.
Efforcez-vous de les reconstituer et aplatissez-les légèrement. Glissez également de la farce dans les ouïes et dans la bouche du poisson et,
s’il en reste encore, formez des boulettes que vous joindrez aux morceaux.
Mettez dans une cocote ou dans une casserole de cuivre deux oignons rouges coupés, ainsi que leurs épluchures qui donneront une belle couleur à la sauce, du sel et du poivre, deux morceaux de sucre, un demi oeuf de beurre; placez les morceaux de poisson, les oeufs ou laitances,
le foie et la vessie, les boulettes. Mettez de l’eau chaude à couvert, faites bouillir, couvrez et laissez cuire à feu moyen pendant une heure
et demie.
Ajoutez ensuite une demie livre de pommes de terre.
Laissez cuire encore une demi-heure.
La cuisson terminée, ôtez la cocote du feu et laissez tiédir.
Disposez ensuite le poisson sur un plat; saupoudrez-le légèrement de poudre de clous de girofle; arrosez-le de sa sauce qui doit être courte et onctueuse.
Servez froid
Suggest1
Par Emile_Tubiana (Emile_Tubiana) le lundi 25 avril 2005 - 20h49: |
FRANKIE, Mon nom est vrai, ce n'est pas un "Pseudonyme" il s'épelle comme suit:
TUBIANA et non TOUBIANA merci pour votre attention. Quant aux fréquentations je ne suis ni ami avec le père ni ami avec le fils. Vous ne trouvez pas qu'en tant que pseudo votre question est déplacée?
Par Primo (Primo) le lundi 25 avril 2005 - 16h21: |
Le Pr. Louis Chagnon m'a autorisé à donner à ce texte la plus large diffusion.
Je m'empresse de le faire, et vous invite à le répercuter...
Après un Non à ce référendum, une refondation politique s'avère de plus en plus indispensable en France.
La question n'est pas une redistribution des cartes entre une gauche sociale-démocrate, et une droite... sociale-démocrate.
Depuis 35 ans, le pouvoir en France est confisqué par une technocratie énarchique qui ne choisit ses options politiques qu'en fonction d'ambitions personnelles. Dans ce contexte, la démagogie a aujourd'hui atteint ses limites.
L'épouvantail Le Pen, beaucoup utilisé depuis Mitterrand, a même cessé de faire peur.
Nous espérons de vrais réformateurs, responsables, issus de la société civile...
Pour éviter, comme me l'a suggéré mon "beau-frère" Lucien, auteur de ce jeu de mots historique, de "mettre la sharia avant les Hébreux".
Simon Pilczer
Pourquoi je voterai non au référendum!
Avertissement : Primo Europe est une association a-politique et s'interdit par définition toute prise de position. Nous proposons ici que le débat puisse s'ouvrir sereinement. Nous ouvrons notre site aux partisans du OUI et du NON afin que chacun puisse exprimer librement son opinion, pour autant que celle-ci soit respectueuse du texte de la constitution et des thèses adverses. Vos
contributions sont les bienvenues.
Je voterai non au prochain référendum ratifiant la constitution européenne parce que l’idée européenne est trop importante pour la laisser se déliter dans une bouillie de bonnes intentions qui masquent une réelle faiblesse politique. Quels que soient les termes de la constitution, s’il n’y a pas de volonté politique ferme derrière, cela n’amènera que de nouvelles désillusions.
Or, l’image que nous montre l’Union Européenne est une image parfaitement opaque de fonctionnaires imbus de leurs prérogatives et coupés des populations dont ils sont censés défendre les intérêts. L’expérience de l’Euro a démontré aux Français le contraire. Outre que l’Euro ne devait pas faire grimper les prix, ce qu’il a largement fait, il stimule le chômage par sa forte parité avec le dollar, ce qui donne aux Européens le privilège d’habiter une zone que la croissance fuit. Tout cela parce que les responsables de la banque européenne sont crispés sur une lutte retardataire contre l’inflation. En voulant éviter l’inflation et diminuer le chômage, l’Union européenne nous inflige les deux.
Ce projet constitutionnel est intéressant à plus d’un titre, cocasse quelquefois. Sans passer au crible tout le texte, j’aborderai simplement le préambule. Il débute ainsi : "S’inspirant des héritages culturels, religieux et humanistes de l’Europe, (…) ". Très bien mais encore faudrait-il les préciser. L’héritage culturel est gréco-romain, l’héritage religieux est l’héritage judéo-chrétien, l’héritage humaniste issu de la Renaissance est lui aussi chrétien, que cela nous plaise ou non ! Si l’Europe n’a même pas le courage d’identifier clairement son passé, je vois mal comment elle pourrait en avoir pour construire l’avenir, tout en voulant être forte et puissante. Pour être forte, elle a besoin d’être consciente de ses intérêts : qu’elle commence par être
fière de son passé qui a fait son identité en particulier judéo-chrétienne, fière de ses réalisations, comme la démocratie, les droits de l’homme ; elle est riche de son passé gréco-romain, berceau de l’histoire, de la
littérature, du théâtre, du droit et de la philosophie, etc.
Le préambule poursuit : « (…) à partir desquelles se sont développées les valeurs universelles que constituent les droits inviolables et inaliénables de la personne humaine, ainsi que la liberté, la démocratie, l’égalité et l’
Etat de droit ; »
Tout d’abord, si la constitution reconnaît l’existence de la « personne humaine », cela sous-entendrait qu’il existe des personnes « non humaines » ! La France a créé un texte qui s’appelle « les droits de l’homme et du citoyen » pas les droits de la personne humaine. Vous remarquerez d’ailleurs que le projet constitutionnel ne définit que très succinctement le citoyen européen
qui n’est que le citoyen d’un pays membre de l’Union Européenne.
L’Europe elle-même n’est pas définie dans ce projet constitutionnel ce qui, ne serait-ce que pour cette raison, mérite un « non » au référendum. Car
visiblement, nos fonctionnaires européens ne savent pas ce qu’est l’Europe ou plutôt ne veulent pas le savoir afin de pouvoir faire adhérer à l’Union Européenne n’importe quel pays, puisque aucune limite n’est définie par la constitution.
Quant aux « droits inviolables et inaliénables », cela fait longtemps que la France les a fortement entamés. Parmi ceux-ci existait celui de la liberté d’expression, totalement bafouée depuis des années par le politiquement
correct, quand ce n’est pas par le terrorisme intellectuel.
Le débat politique autour de la ratification de la constitution européenne est une démonstration de l’affaiblissement démocratique. Tous les partis ayant
opté pour le oui vouent aux gémonies leurs membres qui osent se prononcer pour le non. Ils sont excommuniés et interdits de parole au sein de leur propre appareil. Nous assistons à une véritable « bolchévisation » des partis
politiques français par l’instauration de la pratique du « centralisme démocratique » pro-européen. Cela augure mal de la démocratie européenne. La façon dont se déroule le débat politique montre que la France n’est plus capable de gérer un véritable débat démocratique. Votez oui ou vous êtes un imbécile, c’est à peu près le niveau du débat.
Quant à l’égalité, personne ne peut dire qu’elle existe en France. Pour ne citer qu’un exemple, l’égalité de droit entre les hommes et les femmes est, au plan des droits civiques, un vœu pieux dans certains quartiers et au plan économique un objectif partout ailleurs. Il est difficile d’affirmer au niveau européen quelque chose qu’on n’a pas réussi à instaurer dans son propre pays.
De même lorsqu’un rapport officiel de l’Education nationale (1) affirme que « en France les enfants juifs – et ils sont les seuls dans ce cas - ne peuvent plus de nos jours être scolarisés dans n’importe quel établissement », est-ce vraiment un signe que les droits inviolables et inaliénables des citoyens sont respectés en France ?
L’Etat de droit est-il toujours respecté en France, lorsque l’on apprend la présence de quelques 50.000 polygames sur le territoire national, lorsque l’on sait qu’un Marocain en France peut répudier sa femme ?
En fait, on nous propose un texte contenant des principes qui ne sont plus respectés dans notre propre pays. Je ne prendrai qu’un seul exemple « le droit à une bonne administration » Art. II-101, je suis sûr que des milliers de citoyens français sont tous convaincus qu’ils possèdent la meilleure administration de l’Union Européenne et qu’ils ne voudraient pas en changer pour tout l’or du monde. En fait, ce paragraphe relève plus de l’incantation que d’une constitution. Les fonctionnaires européens auraient pu ajouter le droit aux citoyens de l’Union Européenne à recevoir leur courrier dans un délai raisonnable (et comme on aimerait que cela soit suivi d’effet) !
La suite du préambule indique : « convaincus que l’Europe, désormais réunie au terme d’expériences douloureuses, entend avancer sur la voie de la civilisation (…) ». Je ne vois pas très bien ce que veut dire : « avancer sur la voie de la civilisation ». Est-ce que certains peuples n’avancent pas sur la voie de la civilisation ? Et lesquels ? La suite du texte devrait réjouir les Français : « entend avancer sur la voie du progrès et de la prospérité ». Eh bien ! Ce ne serait pas trop tôt ! En réalité cela fait longtemps que la prospérité a quitté l’Europe. La politique européenne y est-elle pour quelque chose ? Il semble pourtant que l’on opère toujours les mêmes errements ! Quant aux expériences douloureuses, il est peu réaliste d’imaginer qu’elles
appartiennent au passé.
De même lorsque le préambule parle des « peuples de l’Europe » comme l’on ne sait pas jusqu’où va cette Europe, un doute s’insinue dans les esprits, quels sont ces « peuples de l’Europe » ? Est-ce que les Turcs en font partie ?
Turcs qui occupent une partie d’un pays membre de l’Union européenne : Chypre. Qu’est-ce que les Européens proposent pour libérer un des leurs de cette occupation étrangère ? Tout simplement que cet occupant intègre l’Union Européenne ! L’Europe envoie donc comme message aux puissances du monde entier : si vous envahissez un pays européen nous vous proposerons de devenir membre de l
’Union Européenne ! Belle façon de défendre les Européens !
Mais tout n’est pas négatif. Le texte précise : "(…) l’Europe leur offre les meilleures chances de poursuivre, dans le respect des droits de chacun et dans la conscience de leurs responsabilités à l’égard des générations futures et de la planète, la grande aventure qui en fait un espace privilégié de l’espérance humaine (…)". Ainsi, on apprend que le monde arabo-musulman n’est
pas un espace « privilégié de l’espérance humaine », ni l’Amérique d’ailleurs, pas plus que l’Afrique et l’Asie.
En plus cette constitution est politiquement incorrecte !
Louis CHAGNON
Chargé de recherche
(1) Rapport de Jean-Pierre Obin, Les signes et manifestations d’appartenance religieuse dans les établissements scolaires, Ministère de l’Education
nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche, juin 2004.
Par Mena (Mena) le lundi 25 avril 2005 - 16h14: |
Régularisez votre souscription à la Ména en appuyant [ici]
(le formulaire de souscription en ligne s'y trouve au-dessous du texte d'introduction)
Alléluia ! (info # 012404/5) [analyse]
Par Ilan Tsadik © Metula News Agency
S’exprimant cette semaine, à l’université Ben-Gourion, sur le sujet des relations entre les medias et les militaires, le chef d’état major de l’armée israélienne Moshé (Boogie) Ya’alon a notamment déclaré qu’il était à présent établi "à cent pour cent" que Mohammed A-Dura n’a pas été atteint par des tirs de Tsahal. Alléluia ! Cette révélation faisait partie d’un mea culpa global, dans lequel il avouait que l’armée israélienne avait violemment sous-évalué l’importance de la communication dans la guerre moderne, surtout au début de l’Intifada.
Au temps pour Mesdemoiselles Chabot et Schemla, qui soutiennent des thèses contraires ! Voilà encore plus distinctement définie la position de l’armée israélienne, ce qui a le mérite d’éclairer encore un peu plus le différend de Nétzarim. Mademoiselle Chabot emboîtait jusqu’à présent le pas de Charles Enderlin, en tentant de laisser croire que la position de l’armée israélienne dans la Controverse n’avait pas la limpidité du cristal. Arlette avait longuement digressé sur ce thème au micro de Radio J. Elle avait battu, à cette occasion, tous les records d’invectives infondées jamais proférées entre des confrères – contre nous – ; eh bien, Boogie Ya’alon vient de lui administrer une nouvelle preuve de ses inconsistances ! La fuite en avant de France 2 et du fan-club du "Pinocchio de Jérusalem" se trouve ainsi relancée.
Ya’alon, dans une autre observation, a – enfin ! – admis que "des considérations médiatiques pouvaient affecter des décisions opérationnelles". C’est bien. On regrette presque que la seconde Intifada se soit terminée avant que Tsahal n’ait pu mettre ces enseignements en pratique. Quatre ans et demi pour affirmer une certitude sur le cas A-Dura, c’est quand même… un peu long. On ne lui demandait pas de citer les enquêtes de la Ména et de Shahaf, sur lesquelles reposent tous les aspects scientifiques de ce soudain réveil mais d’être un peu plus efficace. Sa reconnaissance, on peut s’en passer, puisque le physicien Nahum Shahaf, tant et si vilainement stigmatisé dans les medias français, a été invité par l’American Academy of Forensic Science (l’instance faisant autorité, au plan mondial, en matière des sciences de la criminologie) à faire la démonstration de la mise en scène de l’assassinat de Mohamed, à l’occasion de son congrès annuel. La présentation de l’ancien chef de la commission d’enquête de l’armée israélienne à la Nouvelle Orléans s’acheva par une ovation debout de la part des experts de toutes les polices du globe. Je me suis laissé dire que même les délégués français ont frappé discrètement dans leurs mains à la fin de l’exposé de Shahaf.
Déception toutefois, Boogie n’a pu s’empêcher de déclarer que "Mohamed avait apparemment été abattu par un officier de police palestinien". Une aubaine pour ceux que Juffa appelle les "consensualistes" et pour les activistes anti-arabes. Ces deux catégories de personnes – la première afin de sauver l’honneur perdu, dans cette affaire, de la télévision publique tricolore, la seconde, pour montrer que les Arabes sont des monstres qui tuent leurs propres enfants aux fins de propagande – sont prêtes à s’accommoder d’une situation absurde : Mohamed serait mort mais ce seraient les Palestiniens qui l’auraient tué. Je ne vais revenir sur aucun des points que nous avons déjà développés – Ilan n’est jamais ringard ni répétitif ! – et qui démontrent que cette construction intellectuelle n’a pas lieu d’être. J’admets même que, dans des situations non symptomatiques (voir plus bas l’image de Reuters de miliciens palestiniens tirant sur des manifestants de leur bord), les adeptes des thèses d’Arafat sur l’arme médiatique n’auraient pas hésité à abattre Mohamed, surtout s’ils avaient pu deviner l’icône de guerre que ce jeune acteur allait incarner. Mais je préfère m’en tenir à une simple réflexion logique, qui me paraît difficilement contournable :
Entre la position palestinienne "Pita" et l’emplacement du baril en béton armé [1], derrière lequel se "protégeaient" Jamal et l’enfant, nous avons compté pas moins de 22 caméras de télévision. Le risque pour des officiers palestiniens d’être surpris par un caméraman, dans ces conditions, en train de tirer la balle fatidique sur Mohamed, était plus que considérable. Les images d’un tel meurtre auraient eu des conséquences dramatiques pour la propagande arafatienne, et, d’ailleurs, la balle de "Reuters" précitée avait été filmée par la seule caméra qui se trouvait au nord-ouest du "cratère" de Pita.
Les officiers palestiniens qui étaient en charge d’accompagner la mise en scène en donnant l’illusion d’un échange de tirs nourri avec les Israéliens n’étaient pas fous. D’ailleurs, les deux seuls projectiles qu’ils ont tirés lors de l’incident en direction de personnes sont effectivement répertoriés dans notre enquête. Ceux qui veulent encore laisser croire "qu’on ne peut pas savoir exactement ce qui s’est passé" et qu’"il s’agissait d’un remake du Train sifflera trois fois, lors duquel tout le monde tirait sans discernement sur tout le monde", n’ont aucune idée de ce qu’ils avancent. Les forces palestiniennes organisées n’ont tiré que deux balles, ce 30 septembre 2000, en direction d’êtres humains, tous palestiniens : l’une sur le groupe de manifestants qui se trouvait le long de l’entrepôt jouxtant la base israélienne de Magen 3 (voir la photo qui précède) et l’autre, que l’on distingue sur la Fiction A-Dura du film de Talal Abou-Rahma, parmi les autres fictions relevées par FR2, Leconte, Jeambar et Rosenzweig. Il s’agit d’une balle de Kalachnikov heurtant le mur à soixante et un centimètres, côté gauche pour les tireurs, et à 19 centimètres environ au-dessus de la tête du faux enfant-martyr.
Ne serait-ce que pour la raison que je viens d’évoquer, la thèse de la mort de l’enfant du film de France 2 ne tient pas debout et les "consensualistes" feraient bien d’y réfléchir sérieusement, plutôt que de reprendre en cœur l’accusation creuse et malhonnête de "conspirationnisme" contre notre agence. On peut accorder quelque crédit à l’armée israélienne et penser que si son commandant en chef déclare, quatre ans et demi après les faits, que Tsahal n’a pas tué Mohamed A-Dura, c’est, à la fois, qu’il sait pertinemment de quoi il parle et qu’il est toujours aussi important de mettre ces choses au point. Et si ce n’est pas l’armée israélienne qui a tué Mohammed, il reste deux hypothèses possibles : soit Mohamed (le Mohamed du film, tourné l’après-midi à partir de 15 heures, selon le commentaire d’Enderlin, pas celui arrivé avant midi à l’hôpital Shifa, selon le témoignage des médecins palestiniens ayant reçu ce corps, et qui a été présenté à la presse dans la morgue de l’établissement) a été tué par des Palestiniens, soit il était toujours vivant au soir du 30 septembre 2000.
Or, objectivement parlant, la thèse de la mort de l’enfant (du fait des Israéliens) ne repose que sur le témoignage du caméraman Talal Abou-Rahma. Rien ne permet de l’accréditer par les images du reportage de France 2, par les rushes tenus secrets par la chaîne publique – et qui étaient censés contenir la preuve de l’assassinat selon le témoignage judiciarisé de Rahma –, ainsi que par la scène de l’agonie de Mohamed, annoncée par Enderlin, et qui n’existe pas non plus. Si l’on veut rester absolument logique et factuel, on observera, au contraire, que la déposition d’Abou-Rahma constitue un faux avéré, confirmé par ceux qui ont vu les rushes et de l’aveu même d’Enderlin, et que le film tourné par Abou-Rahma contenait de nombreuses autres mises en scène, relevées par le trio de journalistes français et par Didier Epelbaum de FR2.
On le constate donc, la thèse de l’assassinat repose sur la parole de deux menteurs et sur l’intention des Enderlinards de faire passer leur solidarité corporatiste avant la recherche de la vérité. En outre, cette thèse ne tient pas compte des dizaines de preuves et d’indices recueillis par les enquêteurs de l’armée et de la Ména – dont je ne fais, je le rappelle une fois encore pour que ce soit clair, aucune mention dans cet article –, et de plus, comme on le voit, elle va à l’encontre de tous les éléments rendus publics.
Quant à la demi thèse des consensualistes et de Moshé Ya’alon, elle ajoute l’illogisme suicidaire des officiers palestiniens à cette série de non-sens. Parlant d'incohérence, il leur faut encore ajouter celle-ci à leur fourvoiement : il ne fait aucun doute que l’enfant filmé à la morgue de l’hôpital Shifa, réceptionné par les docteurs avant midi le 30 septembre 2000, était effectivement mort et que le carton d’identification qui apparaissait sur le cadavre, de même que le rôle des admissions de Shifa, mentionnaient le nom de A-Dura. Il est tout aussi certain que le reportage – chacun peut le réécouter – d’Enderlin-France 2 situe le début de l’échange de tirs entre Israéliens et Palestiniens à 15 heures et partant, suivant en cela le témoignage authentifié de Rahma, le décès présumé de l’enfant 45 minutes plus tard, soit à 15 heures 45.
On aurait donc eu deux Mohamed A-Dura tués durant la même journée, dans la même région et soignés dans le même établissement hospitalier ? Et de plus, personne n’aurait fait mention de cette tragique homonymie ? Personne n’aurait filmé Le Mohamed A-Dura "assassiné par les Israéliens", préférant s’attarder sur celui dont la cause de la mort est inconnue et d’ailleurs sans aucune importance pour la solution de la controverse. Come on... !
Et si Enderlin s’était tout simplement trompé dans son commentaire, remarqueront ceux pour lesquels tout ce qui passe à l’écran possède la valeur en véridicité d’une encyclique papale ? Si l’assassinat de l’enfant – par les Israéliens ou les Palestiniens, dans cette perspective, cela n’a pas d’importance – avait eu lieu le matin et pas l’après-midi et que Pinocchio s’était tout simplement trompé d’heure, en situant le début de la fusillade à 15 heures ?
Après tout, c’est perseverare qui est diabolicum, errrare, est humanum ! Si Enderlin s’était juste trompé d’heure, cela ne constituerait même pas une faute professionnelle grave ! Certes, certes, cela aurait pu jouer, si, dans une déclaration très sérieuse et très "enregistrée" de surcroît, Charlot n’avait pas affirmé avoir suivi l’"assassinat" de Mohamed de "minute en minute", communiquant par portable avec Abou-Rahma [1]. On ne peut pas – à moins d’être totalement branque – confondre le matin et l’après-midi lorsque l’on a passé 45 minutes à suivre au téléphone l’assassinat d’un gamin ; ça marque, le meurtre prémédité d’un enfant, et puis, en cas de doute sur l’heure, Pinocchio avait tout le temps de vérifier les choses avant d’en parler. Sur l’historique des appels de son portable. Auprès de la société de téléphonie mobile. Alors, si en quatre ans et demi, Enderlin n’a jamais remis en doute l’heure du "crime", eh bien, ma foi, nous sommes tous bien obligés de prendre son commentaire à la lettre…
Une dernière chose pour aujourd’hui : que personne ne pense que la Ména n’a pas réagi à ce qui a été dit dans l’émission d’Elisabeth Lévy "Le Premier pouvoir", sur France Culture ! Lévy y avait laissé dire que notre agence considérait que France 2 avait participé à la construction de la mise en scène de Nétzarim. Cela colle bien avec l’accusation itérative de "conspirationnisme" que profère Leconte à notre encontre [2] et que je trouve personnellement ignoble. Ignoble et lâche, pour être tout à fait complet, puisque Daniel Leconte se sait à l’abri de toute confrontation publique avec un représentant de la Metula News Agency, protégé qu’il est par l’omerta que les médias français nous imposent.
Que les lecteurs sachent cependant que notre rédacteur en chef a écrit à Madame Lévy, la priant de rectifier l’erreur lors de sa prochaine émission. Personne ici ne pense, en effet, que FR2 ait participé à la confection de la mise en scène de la mort du petit palestinien.
La chaîne a simplement omis de procéder aux vérifications d’authenticité qui s’imposaient avant la diffusion d’un reportage présentant des risques aussi évidents pour la paix au Proche-Orient ainsi que pour la paix sociale en France [3]. Puis FR2 a sciemment dissimulé (et les dissimule toujours) des éléments en sa possession qui établissent l’inanité et l’irrecevabilité du témoignage du réalisateur de son reportage fauteur de guerre. Enfin, France 2 a chargé, en toute connaissance de cause, l’auteur dudit faux témoignage de réaliser, a posteriori de 4 ans, un document filmique censé étayer la thèse de l’assassinat et, ce faisant, tenter de relever la chaîne publique de ses responsabilités dans cette malversation. Mademoiselle Chabot a aussi rejeté le principe de l’examen des blessures – sur la base de quelle autorité, est-elle sa mère ou sa femme ? – de Jamal A-Dura par un médecin légiste neutre, tel que proposé par notre confrère Luc Rosenzweig. La directrice de l’information de FR2 entend ainsi faire en sorte que le public français fonde sa conviction sur l’origine des cicatrices de Jamal, sur la seule foi d’un bordereau filmique, réalisé par un caméraman directement accusé d’imposture criminelle dans le cadre de cette affaire. Il s’agit assurément d’une exigence fort singulière en pareilles circonstances.
Madame Lévy s’est montrée d’une rare incivilité en ne donnant pas suite à la demande formulée par Stéphane Juffa.
La Ména avait, par ailleurs, demandé au Figaro la possibilité de réagir à l’article de Denis Jeambar et Daniel Leconte dans lequel nous étions mis en cause. Le Figaro a ménagé à Charles Enderlin la possibilité d’exprimer son point de vue immédiatement à la suite de l’article des Jeambar-Leconte. Le quotidien avait également assuré notre confrère Luc Rosenzweig qu’il pourrait faire connaître le point de vue contradictoire de la Ména. Luc envoya donc une lettre de réponse au Figaro, qui n’a pas été publiée à ce jour, en dépit de notre insistance. Qu’en dirait Beaumarchais, auquel le Figaro à emprunté une bien noble devise ? Qui n’est pas : "Il faut savoir se coucher devant ceux qui nous nourrissent".
Notes :
[1] Un "bidon", pour les balisticiens du Monde
[2] Qui filmait un gamin en train de mourir, sous le feu des Israéliens, tout en parlant à Enderlin au téléphone. La reconversion de ce faussaire-là, au moins, est assurée ; ils lui feront un pont d’or chez Pinder-Jean Richard ! Ndlr.
[3] Alain Finkielkraut a proféré la même insulte de "conspirationnisme" lors de sa rubrique sur RCJ. Depuis, il a rencontré Juffa et il a amendé son commentaire, sans toutefois nous présenter d’excuses. Dans le dernier numéro du mensuel communautaire juif "l’Arche", Finkielkraut énumère les arguments principaux de la Ména à propos de la Controverse de Nétzarim, dans un long papier, en réussissant le tour de force de ne jamais nous citer.
[4] CNN, à qui Talal Abou Rahma avait proposé son film (tourné sous les blousons [et avec le matériel ?] de FR2 et de France Télévisions) en primeur, avait refusé de le diffuser pour raison de manque d’évidences établissant l’authenticité factuelle de l’événement.