Par Albert (Albert) le mardi 03 mai 2005 - 14h42: |
Un ami, Richard Boutboul, grand amateur et collectionneur de vynil en tous genres, vous trouverez chez lui une encyclopédie de disques orientaux et modernes datant de la grande époque 1950 à ce jour en particulier LES SIXTIES, me propose un projet qui lui tient à cœur.
La création d’une association à but non lucratif.
Pour cela, il rêve et depuis bien longtemps, cela lui tient vraiment à cœur lorsqu’il en parle, d’organiser des soirées dansantes 4 ou 5 fois par an dans le but de rappeler nos années folles d’antan. Les bénéfices seront évidemment versés à une association caritative juive d’ici ou en Israël, il s’en porte garant et moi aussi.
La transparence donne confiance et la confiance sera transparente foi d’Albert.
Son projet m’a intéressé car je me suis dit, que toutes les bonnes volontés, si petites soient elles, pour venir en aide à nos modestes compatriotes communautaires, sont toujours les bienvenues.
L’idée me paraît intéressante et forte utile.
Cependant, il se pose pour nous, un problème de petite taille, quel serait l’impact de ce genre de réunions festives sur notre communauté et combien d’entre vous répondront présent .. ??? That is the question… !
Evidemment, il n’est pas question pour moi ni pour lui de faire du porte à porte du côté d’AUBERVILLIERS ou de VILLEJUIF d’abord, pour sonder nos juifs.
Alors, je me suis dit, puisque 38 000 sujets ADRATIQUES rentrent chaque heure ici, pourquoi ne pas faire une annonce publicitaire gratuite, pour mesurer la température, sans thermomètre, de notre BELLA ROBA qui atermoie ici sans discontinuer. Ne craignez rien, nous parlons d’ambiance et de retrouvailles payantes à un prix modeste au cas ou un compagnie de nostalgique serait intéressée.
Ce que j’attends de vous, au vue de notre belle solidarité, c’ est un avis de nos bien-pensants qui écument ici le site, pour mesurer l’impact que peut avoir de telles réunions.
Voilà, réfléchissez et puis surtout ne vous pressez pas, prenez votre temps, il s’agit seulement de solidarité ourass Baba Ayouch…Z’AL et pas d'enrichement personnel.
Par Suggest1 (Suggest1) le mardi 03 mai 2005 - 10h43: |
SOIREE DEBAT
L’EGLISE CATHOLIQUE ET LES ENFANTS JUIFS 1940/1945
En ces temps où nous sommes inondés de bondieuseries papales et de kitscheries vaticanes notre invité:
MAURICE RAJSFUS
Auteur de nombreux ouvrages traitant de la période de la seconde guerre mondiale, viendra nous faire part des résultas de son travail de recherche, concernant les pratiques de certains réseaux catholiques de “sauvetage” d’enfants juifs. Sous prétexte de sauver les corps, mais aussi les âmes, des dérives personnelles ou collectives ne grandirent pas ceux qui agissaient au nom de l’Eglise.
‘’N’oublie pas le petit Jésus” et son auteur - personnalité originale, hors classification, vous attendrons le :
VENDREDI 13MAI 20005 à 20h30
14 rue de Paradis 75010 Paris, escalier C au fond de la cour 1er étage
P.A.F habituelle. VENEZ NOMBREUX I
Le vendredi 13 mai, Les Amis de la CCE inviteront l’écrivain, auteur de nombreux ouvrages, pour son livre
‘’N’oublie pas le petit Jésus !L’Eglise catholique et les enfants juifs (1940/1945)’’,
Editions Manya 1994.
Il a accepté d’évoquer la problématique de sa recherche afin de nous donner l’envie d’en savoir plus.
MAURICE RAJSFUS.
A partir de l’été 42, il y eut des filières charitables>» pour sauver les enfants juifs.
Charitables mais pas nécessairement solidaires Certains des parents de ces enfants avaient été déportés, d’autres voulaient les cacher. Bien souvent, le souci principal de ces filières était de sauver les âmes avant de sauver les corps.
Dans mon livre, je parle d’abord de ‘» l’affaire Mortara » en 1858 qui s’est déroulée dans les Etats du Pape. L’enfant, malade, avait été baptisé par une domestique en l’absence des patrons. Le Vatican, informé, revendiqua le gamin ‘’qui appartenait à Dieu’’ pour en faire un curé.
Edgardo fut kidnappé et douze ans plus tard, lorsqu’il eut enfin la possibilité de retourner dans sa fa mille, il refusa et fit ordonné prêtre... C’est à la suite de cette affaire, face à un Consistoire timoré, que fut créée l’Alliance Israélite Universelle en 1860.
En 1944, l’affaire Finaly» se déroula dans la région de Grenoble. Une brave dame recueillit deux enfants de déportés avec la volonté d’en faire des curés. Il faudra des années, jusqu’en 53, pour arracher ces enfants à l’emprise de l’Eglise.
D’autres filières comme celles de ‘’Témoignage Chrétien’’, des Protestants, ont été admirables comme curieusement les Jésuites.
Au départ, il y a, sans doute, de la part des autorités catholiques, un désir de sauver des enfants mais en les plaçant chez des ultra cathos en Vendée, en Mayenne, en Bretagne, dans des institutions ou des bonnes soeurs incultes frémissaient de finir en enfer pour avoir fréquenté des non-chrétiens.
La situation provoqua une vague de baptêmes indus.
J’ai demandé en 85, l’autorisation de travailler sur les archives de la Congrégation de ‘’Notre-dame de Sion’’ en Isère. J’ai relevé des dizaines de noms de garçons et de filles passés par leurs filières. Je les ai interrogés, certains ont vécu chez de véritables «’’Thénardier’’ qui faisaient tout payer, jusqu’aux lacets de chaussures
Les enfants étaient parfois tellement marqués, qu’après la guerre, il fallut les « débriefer » pour les sortir de la religion. Il n’y a rien de pire que de faire passer un enfant sans religion à une religion imposée.
La Lettre de la CCE: Pensez-vous que des consignes délibérées aient été données pour convertir ces enfants?
M.R : La consigne était implicite. Rappelons-nous les enseignements de la haine du Juif.
Quand ils ont des mômes entre les mains il faut les sauver. Aujourd’hui, certains chrétiens aux Etats-Unis soutiennent Israël afin de parvenir à les convertir, de telle sorte que le Messie puisse revenir...
La Lettre de la CCE : Le pardon de l’Eglise aux Juifs par la voix du pape vous paraît-il suffisant ?
M.R: ... Je ferai paraître en octobre de cette année, un livre au sujet du carmel d’Auschwitz Aux rescapés que l’Eglise catéchisait, il leur fallait retenir cette leçon essentielle « N’oublie pas le petit Jésus »
Quelques livres de Maurice Rajsfus : ‘’Des Juifs dans la collaboration. L’UGIF 4l-44 ‘’ (1980) —‘’L’an prochain la Révolution 30-45’ (1985) — ‘’ Jeudi noir, 16 Juillet 42’’ (1988) ‘’Drancy 41 44 ‘‘ (1991) — ‘’Une enfance laïque et républicaine’’ (1992).
VENDREDI 13MAI 20005 à 20h30
Par Email (Email) le mardi 03 mai 2005 - 08h14: |
Invitation Exceptionnelle
M I C H E L G U R F I N K I E L
PRESENTERA SON NOUVEAU LIVRE
L E R O M A N D' O D E S S A
LE MARDI 3 MAI 2005
A 20 HEURES 30 PRECISES
AU CENTRE COMMUNAUTAIRE DE PARIS
119, RUE LAFAYETTE - 75010 PARIS
Une Vente-Dédicace aura lieu à l’issue de la conférence.
POUR TOUS RENSEIGNEMENTS :
- PAR TELEPHONE : 06 08 74 25 24
- PAR INTERNET : jjri-1@jjri.org
LE ROMAN D’ODESSA
La ville où est née le judaïsme moderne
Léon Trotsky, le créateur de l’Armée rouge, ou Vladimir Jabotinsky, le fondateur du sionisme nationaliste et de l’Irgoun, Rabbi Nahman de Bratslav, le Messie des âges d’incroyance, Isaac Babel, le romancier des bas-fonds et des Cosaques… Pouchkine et Mickiewicz, Ilya Myetshnikoff, le premier prix Nobel de médecine russe, Timoshenko, qui invente le cinéma avant les frères Lumière, et Outouchkine, le premier as de l’aviation russe…
Ce qu’ils ont en commun ? Ils sont tous nés à Odessa, ou bien ils y ont vécu. Fondée en 1794 par Catherine II sur les bords de la mer Noire, cette ville est devenue en 1914 la troisième de Russie, après Saint-Pétersbourg et Moscou. Conçue par son premier gouverneur, le Français Armand-Emmanuel de Richelieu, comme une utopie libérale et moderniste, elle accueille des élites cosmopolites - banquiers italiens, négociants grecs, seigneurs polonais, princes tatars – mais aussi les juifs de Pologne, de Lituanie et d’Ukraine, en butte à l’arbitraire et aux pogroms, qui y forment bientôt le tiers de la population. C’est à Odessa que surgit le génie juif moderne, qui va révolutionner le monde du XXe siècle, de Paris à Berlin et de New-York à Tel-Aviv.
Historien, écrivain, spécialiste d’Israël et du monde juif (Géopolitique d’une paix, La Cuisson du Homard) et de la Russie (Le Retour de la Russie), conteur-né au style brillant et limpide, Michel Gurfinkiel signe ici un de ses meilleurs livres.
« Le Roman d’Odessa », par Michel Gurfinkiel.
Editions du Rocher. 315 pages. 20,90 euros.
ISBN 2 268 05309 1
Par Anonyme (Anonyme) le mardi 03 mai 2005 - 08h01: |
NOS KIFS
J'ai 25 ans, et mon plus grand kif serait d'avoir vécu ces années là à la Goulette, celle dont j'entends parler depuis toute petite, lors de petits moments de kif, justement!
Par Francois (Francois) le mardi 03 mai 2005 - 07h22: |
Boycott
Alors qu'une infâme association de professeurs universitaires anglais a lancé une campagne de boycott des universités israéliennes, le Jerusalem Post rapporte que le site Web de l'instigatrice de cette campagne inclut un lien vers un site néo-nazi.
Cette "universitaire" avait précédemment été l'objet d'une enquête du Parlement Anglais pour avoir mis un sur son site un lien vers un site clamant que le 11/9 était un complot juif.
D'après une source exclusive Balagan le site Web de cette vermine contient aussi un lien vers le site de l'Elysée, ce qui prouve la réalité de l'axe rouge-brun-ver pédaloïde.
Source: http://www.jpost.com/servlet/Satellite?pagename=JPost/JPArticle/ShowFull&cid=1114913918708
Par Email (Email) le mardi 03 mai 2005 - 07h58: |
VENEZ NOMBREUX HONORER LA MEMOIRE DE VOS DEPORTES
Synagogue « Charles LICHE »
14 Place des Vosges
75004 Paris
Tél : 01 48 87 79 45 / Fax : 01 48 87 57 58 / e-mail : synadesvosges@noos.fr
JEUDI 5 MAI À 8 H 30
Office de Yom Hashoah où vous pourrez faire rappeler la mémoire de tous ceux et celles, dans vos familles, qui sont mortes en déportation.
Par Email (Email) le mardi 03 mai 2005 - 07h56: |
LES NOMS JUIFS TUNES
Je connais des gens du nom de GALLICOT !
Vous avez une idée de l’origine ?
Quelle origine (et sens) le nom COHEN-boulakia
Merci
Daniel Cohen
Par Emile_Tubiana (Emile_Tubiana) le mardi 03 mai 2005 - 02h23: |
Breitou mon frère, nous nous sommes mis d'accord qu'on ne fâche personne de nos harissiens. Donc Shalom semble être blessé que Dieu le protège, il ne doit pas quitter. Chaque harissien contribue au patrimoine d'harissa et de ce fait il contribue au patrimoine historique de nos ancêtres.
Shalom. Mon fils, promets-moi que tu ne nous quitteras pas. Immaginez-vous sans l'ail,
sans le poivre zena, sans le sel, sans le coriandre, sans le camoun, sans le poivre noir, sans le mahraz, sans le pilon, sans le piment picant, elle ne sera plus de l'harissa, mais de la sauce rouge et Mazda. Nous aimons notre harissa telle qu'elle est, comme la malha oubnina.etc Aam Ejay Kheir Ouahssen.
Par A_Soued (A_Soued) le mardi 03 mai 2005 - 01h17: |
UN PÉCHÉ ARABE IMPARDONNABLE
Une voix courageuse et pertinente d'une femme de l'intérieur de la société cairote
Article par Mme H'ayat Alvi-A'ziz, professeur assistante de science politique, spécialisée dans le Moyen Orient et les études islamiques à l'Université Américaine du Caire.
Paru dans le "International Jerusalem Post" du 8/14 avril 2005.
Traduit et adapté par Albert Soued - www.chez.com/soued/conf.htm
Si vous voyagez dans le compartiment des femmes du métro du Caire, vous êtes sûr d'être le témoin d'une scène remarquable, devenue habituelle. Une personne va se lever et prêcher l'Islam.
Cela pourrait être une fille de 12 ans ou une jeune adulte, ou une femme plus âgée. Quel que soit leur âge, ces femmes ont en commun de porter le voile et de réciter des versets du Coran d'une voix très forte. Captivées, les autres voyageuses acquiescent et même chantent en chœur les prières qu'on leur demande de répéter.
Quel est le message de ces prêcheuses pour les masses? Elles insistent sur l'importance d'obéir aux commandements d'Allah, de prier 5 fois par jour et de porter le "h'ijab".
De la même manière aujourd'hui, dans des taxis du Caire, des magasins, des bureaux et même des laboratoires médicaux des haut-parleurs déversent à plein volume des récitations du Coran. Dans les mosquées voisines, les sheikhs hurlent aussi leurs sermons du vendredi dans des haut-parleurs perchés sur le haut des minarets, terrorisant les passants par des mises en garde contre les péchés qui peuvent les entraîner en enfer.
Personne ne parle des problèmes quotidiens qui nous assaillent. Les sermons se moquent de notre santé, comment obtenir de meilleurs soins, comment purifier l'environnement, comment réduire l'analphabétisme, comment améliorer notre niveau de vie ou contribuer au progrès et au développement de la société. Non! Ces défis ne sont pas dans les prêches, pourtant on en parle dans le Coran. Le silence qui couvre les problèmes humains qui nous envahissent est l'image d'une "crise de rejet de la modernité" par les sociétés musulmanes du Moyen Orient, d'Asie du Sud et même d'Occident. Les seules préoccupations concernent la pratique religieuse, les règles d'habillement, les principes de morale, la séparation des sexes et eh oui! la condamnation systématique des Etats-Unis et d'Israël. (1)
Silence et rejet de la modernité peuvent paraître étonnants quand on regarde les statistiques. On classe aujourd'hui les pays selon leur "développement humain" (HDI: index de développement humain), synthèse de trois critères, la connaissance, la santé et le niveau de vie. Ces critères sont quantifiés par le niveau d'éducation et le degré d'alphabétisation pour le premier, l"espérance de vie pour le second et PNB/hab en $ pour le dernier.
Et il n'y a pas de quoi être fier quand on regarde les chiffres dans le monde musulman. Ainsi au Pakistan l'espérance de vie est de 63 ans et le PNB/hab de 2100$. Le niveau de l'alphabétisation est alarmant 60% pour les hommes et 30% pour les femmes. Avec une espérance de vie de 70 ans, en Egypte et au Maroc, on a un meilleur niveau de vie (4000$/hab) et l'alphabétisation est de 68%/64% pour les hommes et 47%/39% pour les femmes. À titre de comparaison, en Norvège l'espérance de vie est de 79 ans, le PNB est de 37 800 $/hab et 100% pour l'alphabétisation.
Or les choses auraient pu être différentes. Même en Malaisie, le pays musulman considéré comme à l'avant-garde, les chiffres restent faibles: espérance de vie 72 ans, alphabétisation 92% et 85%, PNB/hab 9000$.
Sans aucun doute, il y a une corrélation entre ces trois critères d'évaluation du développement humain et il est patent que les sociétés musulmanes sont à la traîne. Quand on réfléchit comment combler ce retard, on bute sur deux obstacles inquiétants, le politique et le religieux. Sur le plan politique, presque tous les régimes arabo-islamiques sont autoritaires, pas démocratiques et sans aucune légitimité. Alors leurs gouvernements détournent l'attention de la population vers d'autres sujets que le développement humain. Sur le plan religieux, les élites établies, peu nombreuses, préfèrent maintenir les masses dans l'obéissance et la foi. Ce qui permet aux institutions religieuses dominées par les mâles de maintenir le statu quo et de ce fait leur autorité.
En ces temps de trouble et de confusion, la religion apporte la sécurité pour le plus grand nombre. La globalisation a précipité une crise identitaire sérieuse dans toutes ces sociétés traditionnelles. Et préserver son identité et son héritage culturel signifie redécouvrir la pratique religieuse et la foi. Ceci ne signifie pas que l'Islam est incompatible avec la modernité. Mais le courant actuel prôné par les élites politiques et religieuses mène à une orthodoxie résolue, au conservatisme et même au fondamentalisme dans certains cas.
Ainsi en avril 2004, la France a expulsé 5 sheikhs musulmans qui enseignaient un Islam radical. Dans un cas, Abdelkader Bouziane a été expulsé parce qu'il préconisait le châtiment de la femme, la lapidation et d'autres raffinements médiévaux, contraires aux principes d'un état moderne. Le programme américain "60 minutes" a rapporté que "dans l'avenir, les voix fondamentalistes seront de plus en plus fortes, visant les jeunes désoeuvrés des ghettos et prêchant à partir des mosquées et des madrassas".
Aussi bien en Europe, qu'aux Etats-Unis et au Canada, un problème majeur est celui de l'importation des sheikhs à partir de communautés ultra conservatrices du monde musulman, pour venir exercer dans des sociétés aux valeurs occidentales, considérées par eux comme repoussantes, voire en contradiction avec l'Islam.
Un autre obstacle religieux de taille pour promouvoir le "développement humain" dans les sociétés musulmanes est la préoccupation envahissante du "monde à venir". Des sermons débités du haut des minarets jusqu'aux prêches dans le métro, il n'y a qu'un seul message qui ressort: ce monde-ci ne compte pas, c'est la vie au delà dont on doit se préoccuper. "Sauver son âme est le but suprême pour lequel on doit se battre au cours de la vie ici bas". Pour les Musulmans cela suppose de pratiquer les 5 piliers de l'islam, la foi en Allah, les 5 prières quotidiennes, le jeûne à ramadan, le pèlerinage à la Mecque, et les aumônes annuelles (zaqat). À cette liste, certains ajoutent le port du hijab pour les femmes et le jihad pour les hommes. À l'origine, il était question pour le jihad d'une lutte intérieure pour s'améliorer, mais cela est devenu la "guerre sainte"….
Si ces objectifs sont les seuls que la société musulmane cherche à accomplir, adieu l'éducation et le développement humain!… En maintenant leurs peuples dans l'ignorance, les gouvernants des pays arabo-musulmans espèrent qu'ils n'auront pas à rendre compte de leurs échecs et cela est un péché impardonnable.
Note de la traduction
(1) il est remarquable de constater que dès qu'il y a un attentat intégriste en Egypte contre des touristes, il est suivi dans la presse officielle d'une reprise des caricatures et des imprécations antisémites et anti-israéliennes.
Par Claudia (Claudia) le lundi 02 mai 2005 - 22h17: |
« GVOUL » : FRONTIÈRE.
Le mot est magique en Israël. Magique et fantasmatique. Rêve, cauchemar ou chimère ?
Par Eytan Ellenberg pour Guysen Israël News - Jeudi 28 avril 2005
Il sonne pour certains comme une protection ; pour d’autres comme une limite.
« Michmar hagvoul », les gardes-frontières d’Israël ou « yesh gvoul », « il y a une limite », un groupe de « refuznik » israéliens. A chacun en Israël de déterminer « sa » frontière selon ses convictions politiques ou religieuses.
En 2005, cette situation est devenue caduque.
Ayant remporté toutes les guerres d’Israël, Ariel Sharon, Premier ministre d’un gouvernement d’union nationale, souhaite gagner la plus belle des victoires : celle d’avoir dessiné les dernières frontières de l’Etat juif.
Rien de moins.
En effet, comme l’indiquait Steven Erlanger, dans l’édition du 19 avril 2005 du New York Times : “Israel, on Its Own, Is Shaping the Borders of the West Bank”. Unilatéralement, l’Etat d’Israël dessine les frontières de la Judée-Samarie.
Le journaliste du NYT réagissait ainsi aux récentes décisions israéliennes de consolider leur implantation à Maale Adumim.
Steven Erlanger précisait également, ce qui s’avère très important, que le pourcentage de terres « cisjordaniennes » gardées par Israël dans un futur plus ou moins proche approcherait les 8%.
Considérant que le projet Clinton proposait 5% plus Gaza, le plan d’Ariel Sharon qui inclut le départ de Gaza est, à tout le moins, une très bonne affaire pour les Palestiniens.
Finalement, la « guerre d’Oslo » fut profitable pour les Palestiniens : ils auront « perdu » Jérusalem et gagné 3% de la Judée-Samarie.
Et ce d’autant plus qu’avant d’éventuelles négociations finales, 99.5 % des Palestiniens vivraient de l’autre côté de la barrière, et pour le moment, 74 % des habitants des implantations se trouvent du « bon » côté de la barrière.
Bref, pendant que d’aucuns proposent de grandes conférences internationales comme Poutine ces jours-ci du côté de Jérusalem, ou d’autres tergiversent devant leurs responsabilités à l’instar du Président Abbas, Ariel Sharon et son gouvernement ont opté pour trois régions stratégiques telles que confirmées par Shimon Peres lors de sa récente venue à Paris : Néguev, Galil et Jérusalem.
En dehors de sa gentillesse à parler en français, Shimon Peres a adressé un message clair et d’esprit « Ben-Gourionien » que nous pouvons résumer ainsi : « nous partirons de Gaza mais nous renforcerons notre présence dans ces trois régions et nous ne transigerons plus sur Jérusalem ».
Le désengagement de Gaza n’arrive donc pas seul. Il ne vient pas avec une expansion déguisée sur le reste de la « Palestine » comme certaines mauvaises langues continuent à le propager mais plutôt comme les premières grandes étapes d’un règlement politique d’avec les Palestiniens.
Comme je le soulignais il y a presque un an dans un article qui avait fait frémir le reste de la rédaction de Guysen, la « révolution Sharon » est en marche et elle s’appuie sur une action rapide, unilatérale, politique de séparation physique d’avec l’ennemi. J’avais alors notamment écrit que « Face à un danger connu, à savoir l’immobilisme palestinien et le manque de partenaires crédibles, mais aussi avec l’idée centrale de la préservation d’un État juif et démocratique, le chef d’État qu’est Sharon a décidé de prendre les devants et d’utiliser tout l’arsenal démocratique mis à sa disposition – parfois même poussé jusqu’à l’excès – pour proposer une bataille politique d’envergure : la création de frontières définitives pour l’État d’Israël (…). »
La victoire militaire face au Hamas et aux autres n’a permis que d’aller plus vite et de décider encore plus rapidement Ariel Sharon de mettre en application son mouvement politique digne d’un « Grand-Maître International » (comme on dit en échecs).
Assailli de partout, pressurisé de l’intérieur par son propre parti, Ariel Sharon a fait fort : en 4 ans de pouvoir, il aura quasiment mis au pas les organisations terroristes palestiniennes, et tout en ne cherchant jamais un partenaire crédible en face, puisqu’il n’en existait pas un, est parvenu à faire voter le désengagement d’une implantation historique, a obtenu l’entrée de Shimon Peres et du Parti travailliste dans son gouvernement et, en disposant depuis plusieurs mois d’une « lettre » de George W. Bush, est donc « autorisé » à dessiner les nouvelles frontières de l’Etat d’Israël.
Bien sûr, ce ne sera pas chose simple puisque l’unilatéralité initialement prévue risque devoir tout de même inclure une certaine collaboration avec les Palestiniens. Cependant et comme toujours avec les Palestiniens, ces derniers sont les « champions » de la marche ratée et rien n’indique qu’Abbas ou Dahlan arriveront à faire ce qu’ils ont promis et auquel on peut raisonnablement croire s’ils le souhaitent, car ils disposent des hommes et des armes, à savoir éviter le chaos : fawda.
Justement, Sami El Soudi, journaliste palestinien de la Mena, nous avertit qu’en réalité, sur le terrain, Abbas ne contrôle plus rien : « Ainsi, cela fait déjà trois bonnes semaines que le raïs se montre incapable de nommer des nouveaux chefs aux postes de responsables de nos différents services de sécurité. (…)
Connaissant ses limites, Mahmoud Abbas ne presse même pas l’administration Sharon de reprendre le mouvement. »
En précisant ses idées, El Soudi redoute une énième Intifada post-désengagement, ce que nous avons dénommée « la guerre de Gaza », ce qui aura pour conséquence une seconde opération de Tsahal de type « rempart », qu’il nomme à juste titre « bouclier à Gaza », contre les organisations terroristes.
Ce que redoute El Soudi est tout à fait probable, voir même prévu par les Israéliens. A la différence de l’Intifada actuelle, il n’y aura pas de civils israéliens sur les lieux de combat – les habitants du Goush auront été évacués -, les armes utilisées par le Hamas seront sûrement plus des roquettes que des bombes humaines (ce que peuvent, en revanche, redouter les habitants de Sdérot et de ses environs).
Ce ne sera pas la politique de la « terre brûlée » puisque les Palestiniens vont se charger, pour les Israéliens, de saccager les maisons restantes des habitants juifs de Gaza fraîchement évacués, mais celle plutôt celle du « no man’s land » et des gardes frontières.
Il faudra alors les défendre comme celles déjà établies et les autres déjà prévues.
Par Albert (Albert) le lundi 02 mai 2005 - 22h10: |
LES CHENILLES…..NOS AMIES….
Mon cher SHALLOM, Rââbi Mââk,
Je suis consterné par ta décision de quitter Adra. Je n’en vois pas raison.
Il est surtout consternant de voir un HARISINE PAI..SIBLE quitter la scène.
Une voix qui se perd est une opinion qui se tait et à ma connaissance, tes interventions ici, biens choisies n’on dérangés personne , sauf moi, mais moi je suis un pur tune sans grand préjugé.
Je ne dois pas trop m’étaler sur le sujet ici, sinon NAO viendra nous remettre à l’ordre avec sa réflexion du genre ‘…Alors ce forum est devenu un lieu d’excuses etc…. !’ Donc avant qu’elle nous décharge d’ un missile en pleine tronche et gloire, je coupe court.
Je profite de mon entrée en Matière pour parler d’un événement imprévu et je t’en fais la confidence. Imagine un peu qu’elle serait ta réaction si tu lisais comme je l’ai lu ce matin, qu’une invasion de CHENILLES, s’en est pris à une foule de jeunes gens de toutes conditions humaines, venue se rassembler pour une rave- party , du côté de MARIGNY-Le-GRAND en Seine et Marne. Y’a pas de quoi se MARRINER , puisque il y a eut deux morts et des centaines de personnes qui ont vu , asthmes et allergie se réveiller en plein gazon et surtout de voir avec colère que leur journée s’est foutue en l’air. Le CHAMP DE BATAILLE fut transformé en tentes de premières urgences médicales.
Ce branle bas de combat a eut pour cause l’invasion des milliers de CHENILLES qui en colonie bien rangées et surtout sans sommation ont investit le terrain, piquant tout ce beau monde avec mépris et VENIN.
Viennent les secours qui dénombrent un nombre impression de victimes, pour la plupart innocentes mais droguées d’après les premières constations. Drogue ou pas, nos CHENILLES RAPACES, se sont engouffrées dans la brèche sans tenir compte du bien fondé de leur RASSEMBLEMENT.
Mais là où tout se gâte, c’est que les GENERAUX PACIFIQUES, les verts luisants, je veux parler des écologistes , ces mécènes de la protection de la nature, ont porté plainte, tout en réfère devant le tribunal, contre les RAVEURS POUR COUPS ET BLESSURES et destruction de CHENILLES, sans tenir compte des LAMENTATIONS DE NOS
RAVEURS…Il y a de quoi rêver…..Les chenilles d’après la CONVENTION DE WASHINTON, sont protègées….Même si elles causent mort d’hommes et réveil d’allergies.
Bon, puisque c’est comme cela, je vais me transformer en chrysalide, histoire de me retrouver en papillon par la suite et conclure ma vie en CHENILLE.
Je viens de réfléchir un instant….Me voir ramper à la merci du premier NEZ DE PIED ne m’enchante pas à moins que je me soulève pour marcher sur ma queue pour constater que la terre est vraiment bien basse. Et PIQUER AINSI DE MA HAUTEUR, LES POSTERIEURS RECALCITRANTS DE CEUX QUI VEULENT DANSER AU MILIEU DES……CHENILLES……
Par Mena (Mena) le lundi 02 mai 2005 - 18h53: |
Guerre contre paix (info # 010205/5) [analyse]
Par Sami El Soudi © Metula News Agency
Discrète coopération, dans la région de Tulkarem, entre les services de sécurité de l’Autorité Palestinienne et les Israéliens. Dimanche, peu avant l’aube, une unité de parachutistes israéliens a pénétré dans la cité de Tulkarem, pour la première fois depuis que Tsahal l’avait évacuée voilà quelques semaines. Elle y a procédé à l’arrestation de Mohamed Shaloub, un jeune homme âgé de 19 ans, qui s’apprêtait à commettre un attentat suicide collectif à l’intérieur d’Israël territoriale (les territoires israéliens d’avant 1967. Ndlr.)
Shaloub est membre de la Djihad islamique, qui est pourtant signataire de la trêve conclue au Caire avec Mahmoud Abbas. Les services palestiniens avaient eu vent du projet de Shaloub. Quant à ce dernier, il avait déjà procédé à l’enregistrement d’une cassette vidéo, qui, selon le rite désormais établi des assassins suicidaires, devait être diffusée après la mort du kamikaze, une fois son crime perpétré.
L’AP et l’Etat hébreu se sont entendus sur le fait qu’aucune opération de l’armée ne devait avoir lieu dans les zones libérées, exception faite des cas que les partis définissent comme des "bombes à retardement". Ce terme est généralement utilisé afin de définir des opérations terroristes dont l’exécution est soit imminente, soit déjà en cours.
Même si l’AP politique devait officiellement dénoncer l’intrusion des paras sur notre territoire recouvré, je suis en mesure de confirmer que ses services sont bien à l’origine de cette intervention et que notre police, qui, je le rappelle, contrôle toutes les voies d’accès à Tulkarem, a mis tout en œuvre pour faciliter le raid israélien et surtout, pour ne pas briser l’effet de sa surprise. Mohamed Shaloub est le fils d’une famille très aisée de la cité. Sa sœur, Nour, avait péri, en 2002, alors qu’elle tentait de poignarder un militaire israélien. Leur père est un vétérinaire très connu dans la région, qui se trouvait en Chine pour un congrès scientifique au moment de l’arrestation de Mohamed.
Il est clair, qu’à la direction de l’AP, on préfère laisser faire ce genre de besogne, qui reste très impopulaire, aux Israéliens, étant clairement posé que la priorité du gouvernement palestinien actuel consiste à empêcher que ne se produisent de nouveaux assassinats collectifs de l’autre côté de la ligne verte. Ces attentats détériorent l’image de notre peuple qu’entendent donner au monde nos nouveaux dirigeants et, chaque fois qu’ils se produisent, retardent l’avancement sur la Carte Routière et réduisent la marge de manœuvres que Jérusalem concède à Ramallah. En fait, ce sont exactement les buts que recherchent les organisations terroristes lorsqu’elles organisent des attentats. A ces éléments d’appréciation politique, il convient d’ajouter la très sincère aversion d’Abou Mazen et de la plupart de nos nouveaux ministres devant ces meurtres aveugles d’innocents, pour la simple raison qu’ils sont non-croyants et que l’Islam considère qu’ils occupent la terre d’une Wakf (colonie) arabe [1]. Il s’agit de fait d’assassinats absolument racistes, qui ne laissent pas insensibles un nombre non négligeable de Palestiniens.
Sur le plan sécuritaire, l’arrestation de Shaloub par les Israéliens marque cependant les limites de notre capacité à assurer notre suprématie de manière idoine. Ce, même dans les localités desquelles les Israéliens se sont retirés et même si cette impuissance retarde le désengagement militaire étranger de toutes nos autres villes, à l’exception de la partie orientale de Jérusalem.
Notre impuissance s’est encore traduite, tôt ce matin, par une autre opération des Hébreux dans la région de Tulkarem. Elle avait pour cible Chafik Abdoul Râni, un autre terroriste de la Djihad palestinienne, et pour théâtre le bourg de Saïdé, dans la banlieue non libérée de Tulkarem. Râni avait été arrêté par nos autorités pour avoir été l’un des commanditaires de l’assassinat collectif contre le night-club The Stage (La Scène), sur le front de mer de Tel Aviv. Durant cet assassinat-suicide, cinq Israéliens innocents avaient perdu la vie.
Mais juste après le retrait de Tulkarem, Râni était parvenu à s’enfuir de prison, en bénéficiant de la complicité de ses geôliers. Cette évasion, de même qu’une quinzaine d’autres ayant eu lieu dans des circonstances comparables, avait conduit à l’interruption de l’exécution du retrait de nos agglomérations par les militaires israéliens. Plus délicat encore est le fait que l’AP avait lourdement insisté afin d’inclure Saïdé dans le précédent retrait et que le gouvernement Sharon s’y était opposé, arguant qu’il s’agissait, je cite, "d’un nid de terroristes".
Or ce matin, c’est dans un terrain vague situé dans la proximité immédiate de Saïdé que les parachutistes ont retrouvé la cellule terroriste que dirigeait Chafik Râni. Râni a trouvé la mort lors d’un échange de feu, bref mais violent, durant lequel un soldat israélien a également été mortellement atteint et un second légèrement blessé.
Sur le plan international, les pressions sur Mahmoud Abbas afin qu’il donne l’ordre de désarmer les organisations terroristes sont désormais constantes. Cette obligation, prévue par la Carte Routière comme une pré-condition à l’exécution de la phase principale et politique du plan aboutissant à la création d’un Etat palestinien indépendant, a notamment été rappelée à Abou Mazen, ces jours derniers, par Monsieur Poutine ainsi que par le 1er ministre turc, Recep Tayyip Erdogan. A Sharon, Erdogan a demandé "d’être patient avec Mahmoud Abbas et de lui laisser le temps de remplir ses obligations provisionnées dans la Carte Routière", tandis qu’il avertissait le président de notre autorité autonome, "qu’il lui fallait, sans tarder, désarmer le Hamas et le Djihad".
Et Mahmoud Abbas est bien conscient de cette nécessité, autant que des limites des forces sur lesquelles il sait pouvoir compter. Plus même que la communauté internationale, que les Turcs, les Américains et Sharon en personne, Abbas sait que s’il n’impose pas l’ordre et la loi dans un délai assez bref, l’instance qu’il dirige perdra toute influence sur les évènements. Depuis ce week-end, notre président a donné l’ordre à sa police de "se saisir de toutes les armes privées qui ne sont pas au service de l’Autorité Palestinienne". Formule alambiquée s’il en est, que la Djihad a toutefois très clairement déchiffrée, qui a fait savoir qu’elle refusait de remettre son armement à Abou Mazen.
Puis, cette nuit, des bulldozers ont rasé trois maisons, construites illégalement par des officiers de l’AP sur la plage de Gaza. Et Mohamed Dahlan est en train de prendre des mesures afin que le retrait israélien de Gaza ne donne pas lieu à des pillages ni à des destructions dans les implantations abandonnées par leurs habitants. Plus encore, le ministre de la Sécurité Intérieure s’emploie à ce que les organisations terroristes ne plantent pas leur drapeau sur les implantations, pour se présenter au peuple comme les vainqueurs des Israéliens, à l’instar le Hezbollah au Sud Liban.
Il faut que le peuple sache que c’est par la négociation que l’on libérera ses terres et que seule l’Autorité possède le pouvoir de mener lesdites négociations. Il faut que le peuple sache que ce retrait n’est pas le signal de l’efficacité de la guerre sainte mais qu’il aboutira à la paix et à la coexistence avec un autre peuple et à une division des terres. Au moment où l’économie redémarre timidement, où le chômage palestinien amorce une légère baisse, pour la première fois depuis le début de l’Intifada, où le nombre des ouvriers travaillant en Israël augmente, de même que le produit par habitant. Au moment où l’Administration Sharon renouvelle les laissez-passer pour nos dirigeants, nos fonctionnaires et nos commerçants, au moment où les plus optimistes entrevoient le bout du tunnel, il faut bien que les ennemis de la paix ravivent la haine en faisant couler le sang. Au moins, nous sommes désormais dirigés par un homme qui n’encourage pas le martyre et qui comprend parfaitement les enjeux. Maintenant, il se contorsionne pour sauvegarder, ne serait-ce que l’espoir.
Notes :
[1] Terre, à l’origine non arabe, colonisée par l’Islam et dont les textes sacrés musulmans interdisent l’abandon ou la restitution. Voir à ce sujet la charte de l’organisation Hamas. Ndlr.
Par Mounia (Mounia) le lundi 02 mai 2005 - 18h48: |
De jeunes Saoudiens endoctrinés par des islamistes ont changé à la lecture d’articles de penseurs libéraux arabes
Chroniqueur au quotidien saoudien Al-Watan, Adel-Toraifi a publié un article [1] dans le quotidien saoudien Arab News (édité en anglais) le 7 avril 2005, intitulé«Les jeunes meurtriers et les victimes du djihad contemporain», article qui critique le djihad en Irak et rapporte que les écrits des penseurs libéraux arabes ont permis de réformer d'anciens islamistes. Voici un résumé de l'article, qui peut être consulté en anglais sur http://memri.org/bin/articles.cgi?Page=archives&Area=sd&ID=SP89805.
Les nations arabes négligent le malheur des autres tant qu'elles ne sont pas touchées
Adel-Toraifi note le très grand nombre de victimes irakiennes (25 000) tuées soit par les rebelles de l'ancien parti baasiste, soit par les disciples d'Al-Zarkaoui. Il précise toutefois: «Rien ne peut se comparer à ce qui est arrivé le mois dernier à Hilla. Le groupe d'Al-Zarkaoui a revendiqué [un attentat ayant fait] au moins 124 morts dans le pire incident intervenu depuis l'invasion dirigée par les Etats-Unis voilà près de deux ans. La couverture de ce massacre par les médis arabes a été globalement pauvre et relativement expéditive. Aucune condamnation claire de l'attentat n'a été entendue venant des nations arabes. Ce n'est pas que ces dernières ont soutenu ou justifié l'acte; elles ont plus exactement négligé la misère d'autrui – puisque celle-ci ne les touche pas. Si cette tragédie avait eu lieu en Palestine, par exemple, la réaction arabe aurait été spectaculaire.»
Des milliers de Saoudiens, trompés et nourris d'illusions, sont partis mener le djihad en Irak
Adel-Toraifi donne les chiffres suivants: «Des responsables irakiens ont dernièrement annoncé que plus de 532 Arabes ont été arrêtés alors qu'ils se battaient avec les rebelles irakiens. 59 jeunes Saoudiens se trouvaient parmi ceux accusés de terrorisme ayant pour cible le peuple irakien». Il accuse les cheikhs proches du mouvement salafiste d'avoir envoyé, après la chute du régime baathiste, des centaines de jeunes gens se battre en Irak.
Le rôle de la Syrie
L'auteur note que de nombreuses sources ont confirmé la responsabilité de la Syrie, coupable d'entraîner ces jeunes combattants et d'aider à leur passage clandestin en Irak.
De nombreux cheikhs travaillent dur pour convaincre les djihadistes détenus de changer d'idéologie
«De nombreux cheikhs travaillent dur pour convaincre les djihadistes détenus de changer d'idéologie. Certains de ces jeunes gens refusent de les écouter, assurant qu'ils ont répondu à l'appel au djihad tel qu'il apparaît dans le Coran et le hadith du Prophète», souligne le chroniqueur.
Le djihad est devenu la première façon d'arriver au salut dans le monde musulman
Le chroniqueur remarque qu'avec l'effondrement du système communiste et la résurgence de l'idéologie islamiste, le djihad est devenu la première façon de parvenir au salut.
Le passage à un islam modéré a été motivé par les écrits des intellectuels arabes libéraux
Adel-Toraifi relate qu'au cours d'une visite à Al-Rass, il a rencontré «de jeunes esprits très prometteurs» qui sont passés d'une idéologie islamiste à un islam plus modéré. Il souligne que ce passage a été motivé par la lecture des écrits d'intellectuels arabes libéraux. Il accuse la «pensée politique islamique» et les prédicateurs salafistes d'avoir fait des meurtriers de nombreux jeunes Saoudiens et remarque que «dans un environnement très religieux et intolérant, il est simple de transformer un homme en machine à tuer pour Allah.»
Adel-Toraifi considère que «si l'on n'encourage pas l'ouverture et la tolérance religieuse, la jeune génération devra courir un risque terrible avant de pouvoir rejoindre les espoirs du monde et les rêves d'un avenir meilleur».
Memri.org