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Discus: ADRA : LES COMMENTAIRES D'HARISSA: Commentaires 2007: Commentaires Mars 2007: Archive jusqu'au 27/mars/2007-2
Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Nao (Nao) le mardi 27 mars 2007 - 12h26:

C'est Besson qui le dit...

Eric Besson: Nicolas Sarkozy est "plus préparé et plus qualifié pour présider la France" que Ségolène Royal

PARIS (AP) - Nicolas Sarkozy est "plus préparé et plus qualifié pour présider la France" que Ségolène Royal, estime l'ancien secrétaire national à l'économie du Parti socialiste Eric Besson.

Dans un entretien publié mardi dans "Le Figaro", Eric Besson, qui a démissionné du PS après un désaccord sur le chiffrage du programme présidentiel de Ségolène Royal, estime que la candidate socialiste "élude" les vraies questions et "va aggraver" la "crise larvée du PS".

Il écarte toutefois l'idée de rejoindre Nicolas Sarkozy, rappelant qu'il a décidé "de retourner à présent vers le monde de l'entreprise.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Braham (Braham) le mardi 27 mars 2007 - 12h14:

Stambul

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Bazooka (Bazooka) le mardi 27 mars 2007 - 12h25:

Derniere Minute:

Dans un article publie par le NY Times ce matin, il semble que l'incident ait trouve un denouement heureux.

[...]
Separately, the United Nations said Monday that a Washington-based Israeli journalist traveling with Mr. Ban who had been unable to obtain a visa to accompany him to Saudi Arabia on Tuesday for the Arab League summit meeting would now be admitted to the country.

Michele Montas, Mr. Ban’s spokeswoman, said the United Nations received an e-mail message on Monday from the Saudi Foreign Ministry saying a visa had been approved for the journalist, Orly Azoulay, the Washington bureau chief of the Israeli newspaper Yediot Aharonot.

Last week, the Saudi mission in New York said the visa might come through in the early days of the group’s trip, but on Saturday Mr. Ban placed a phone call to Prince Saud al-Faisal, the Saudi foreign minister, asking him to intercede.

[...]

Helene Cooper et Warren Hoge
www.nytimes.com

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Lapid (Lapid) le mardi 27 mars 2007 - 12h06:

"Yariv Openheimer, secrétaire du mouvement d'extrême gauche Shalom Akhshav (la paix maintenant) a profité des dernières déclarations de la secrétaire d'Etat américaine Condoleezza Rice pour demander au premier ministre Ehoud Olmert ''d'arrêter immédiatement ses tentatives peu chanceuses pour freiner le plan saoudien et à annoncer immédiatement la reprise des pourparlers sur la base des principes de ce plan (saoudien)''. (Guysen.Israël.News)
''La poursuite du gel de ce processus porte atteinte aux relations israélo américaines et isole de plus en plus Israël à travers le monde'' a-t-il rajouté."


Mr Yariv Openheimer et son mouvement Shalom Akhshav feraient mieux de denoncer la discrimination de l'Arabie Saoudite envers la journaliste franco-israelienne Orly Azoulay! Mais, il semble que, comme beaucoup d'autres,ils preferent porter des "lunettes d'aveugle" quand cela pourait les deranger (meme de cela, je n'en suis pas sur vu leur position unilaterale ! L'essentiel pour eux : diaboliser Israel)

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Braham (Braham) le mardi 27 mars 2007 - 11h47:

stambul

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Bazooka (Bazooka) le mardi 27 mars 2007 - 10h45:

Bonjour,

ci-dessous un email envoye aujourd'hui a Reporters Sans Frontieres.
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Reporters Sans Frontieres, Bureau Moyen Orient

Bonjour,

En tant qu'organisation qui lutte pour la liberte de la presse dans le monde vous n'allez assurement pas manquer de reagir a cet article (dont l'original a initialement ete publie par le New York Times), d'autant que la journaliste privee du droit d'exercer sa profession, est de nationalite franco-israelienne.

Le Bureau Moyen Orient de RSF devant maitriser la langue de Shakespeare, je n'ai pas pris la peine de traduire l'article.

En France, on aurait probablement qualifie cela de "delit de sale gueule".

Dans l'attente de vous lire,

Salutations,
Une citoyenne Franco-Israelienne.
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Saudi Arabia reportedly barred an Israeli journalist traveling with Ban Ki-moon on his Mideast tour.
[L'Arabie Saoudite a interdit l'entree de son territoire a une journaliste franco-israelienne qui couvrait la visite de Ban Ki-moon au Moyen Orient.]

The New York Times reported that Orly Azoulay, 53, Washington bureau chief of Yediot Achronot, was to be part of a group of 11 reporters accompanying the U.N. secretary-general. A dual citizen, she applied with the other journalists using her French passport.

Despite requests from Ban's office, the Saudi consulate in New York returned the journalists' passports, but didn't stamp Azoulay's. Ban was to go to Riyadh on Tuesday to attend an Arab League summit meeting. He arrived in Israel on Sunday; the Jewish state granted visas to all 11 journalists, including at least three who were Arab- or Iranian-born and traveling on European passports, the Times reported.

www.jta.org

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Djlachem (Djlachem) le mardi 27 mars 2007 - 02h02:

Juste une très courte observation, en passant:

Bien entendu, M. Stambul a servi de point d'ancrage aux 3 articles transmis par Lapid (Décryptage d'un discours anti-sioniste) pour développer un argumentaire que chacun de nous devrait apprendre par coeur pour mieux contrer quiconque vous parlerait d'Israël "Etat colonial", d'"apartheid", ou de toute autre fadaise.

Stambul, lui, n'est que roupie de sansonnet.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mena (Mena) le mardi 27 mars 2007 - 07h19:

Un pilote, vite… (info # 012603/7) [Analyse]

Par Stéphane Juffa © Metula News Agency

Rien n’est pire pour Israël que d’être actuellement dirigée par un gouvernement débile. Avec un 1er ministre qui se déclare lui-même "impopulaire" et un ministre de la Défense qui s’accroche à sa fonction, ignorant les besoins du bien public. Et dans un environnement rongé par la corruption, à tous les postes-clés des grands ministères et de l’administration.

Avec 3% d’opinions favorables pour Olmert dans les sondages et Péretz aux armées, il n’est possible ni de faire la paix ni de faire la guerre, si cela devenait nécessaire. Lors, au moment où les Etats occidentaux, y compris l’administration U.S, se rapprochent du gouvernement palestinien – ce qui signifie en clair qu’ils acceptent de "travailler" avec un cabinet dont le postulat mène à l’éradication d’Israël -, cela constitue une véritable catastrophe.

L’initiative de paix saoudienne se transforme graduellement en document providentiel pour une très large portion de la communauté internationale. Les mêmes qui pensent, sans être capables d’expliquer pourquoi, que le conflit israélo-palestinien se situe au centre des problèmes qui les opposent au courant islamiste. Tout en évitant soigneusement de prendre des raccourcis menteurs, cela ne nous empêche pas de nous rappeler ceux qui, en 1935, étaient persuadés que les Juifs étaient à l’origine de tous les maux de la planète.

La mise en route de la solution finale par les nazis a-t-elle rassasié leur propension hégémoniste ? L’abandon des Juifs à leur sort, par la même communauté internationale, avait-elle apaisé Hitler ? S’il s’était totalement débarrassé des Juifs, aurait-il abandonné sa volonté de dominer le monde ? En répondant à ces questions, il me semble évident que la confrontation, de plus en plus virulente, qui oppose les grandes démocraties au courant islamiste tient à sa détermination hégémoniste – exactement comme c’était le cas avec les Allemands – et non au différend israélo-palestinien.

Dans le cas théorique où Israël serait réduite aux dimensions d’un confetti, géographiquement, politiquement et militairement, ou si elle disparaissait, on assisterait au phénomène inverse, n’en déplaise aux analystes opportunistes. On verrait, mais à la puissance 1000, les islamistes renforcés dans leur conviction, comme ils l’ont été à Gaza, à la suite du retrait d’Israël, et au Liban, en 2000, lorsqu’elle abandonna le Liban-Sud.

Et dans les pays arabes dits modérés, on assisterait à un raz-de-marée qui aboutirait immanquablement à l’accession au pouvoir des islamistes. Ceux-ci disposeraient alors d’un arsenal militaire et de moyens économiques plus importants : le monde irait plus vite à la guerre, il n’en ferait pas l’économie.

La solution saoudienne du conflit prévoit – comme préambule à des négociations avec Israël – l’acceptation du retour aux frontières de 1967 et le retrait de la partie est de Jérusalem. Ce plan est celui de la hongkongisation d’Israël, que personne ne s’y trompe. Son actualisation a été rendue possible par la mise en condition des opinions publiques dans les Etats civilisés. Par la propagande quotidienne, faisant état d’un génocide imaginaire et rampant des Palestiniens par l’Etat hébreu, par des maltraitances sadiques qu’il leur infligerait. Ces idées fausses sont si bien implantées dans l’esprit des gens, que le gouvernement suédois vient d’annoncer qu’il travaillera avec les ministres du Hamas et qu’il allait augmenter son aide économique à l’Autorité Palestinienne de 25%.

C’est ici aussi, pour saisir l’évolution des mentalités et la corruption de la compréhension des réalités, qu’il nous revient de remarquer que c’est cette même Suède qui avait bravé l’ire de Hitler en recueillant sur son territoire la quasi-totalité des Juifs danois, juste avant l’anschluss sur Copenhague. Désormais, Stockholm aide ceux qui déclarent, dans leur charte, et à qui accepte d’entendre leur discours fielleux, que leur objectif principal réside en la destruction d’Israël.

L’initiative saoudienne ne comporte toutefois pas uniquement ledit danger de hongkongisation. Elle témoigne également de la crainte profonde ressentie par les dirigeants arabes de se voir submerger par l’islamisme et par son vecteur central, la République Islamique d’Iran. Les conditions de convergence sont réunies pour qu’un véritable dialogue efficace puisse s’instaurer. Et ne nous leurrons pas, ce dialogue, finalisé par un accord de coexistence avec le monde arabe, est essentiel à la pérennité d’Israël : d’une part, parce que personne n’arrêtera la prolifération nucléaire et le terrorisme, et de l’autre, parce que la perception occidentale du problème, aussi erronée soit-elle, persistera. L’Occident ne considère pas Israël comme son alliée indispensable, et encore moins comme sa tête de pont. L’Occident est prêt à sacrifier Israël, même si c’est à la poursuite d’un mirage. Les plus pratiques des analystes favorisant la hongkongisation-disparition d’Israël, pensent que même si les chances d’éviter l’affrontement sont minces et grandes les possibilités de se tromper, le sacrifice d’Israël vaut peut-être qu’on l’essaie quand même.

A Israël de prendre l’entière mesure de ses capacités à la veille du grand marchandage, qui va suivre immédiatement le prochain sommet de la Ligue Arabe à Riad. Prendre la mesure de ses capacités, pour l’Etat hébreu, cela signifie agir comme la moyenne puissance qu’elle est, comme la plus grande puissance du Moyen-Orient. Mais pour cela, il faut à Jérusalem un gouvernement d’hommes forts, ayant une connaissance affûtée et consommée des stratégies politique et militaire. En bref, il faut qu’Israël négocie son avenir à son juste prix.

Or Olmert ne possède pas le début de ces connaissances, et c’est à peine si elles sont à la hauteur pour régir correctement la mairie de Jérusalem. Amir Péretz, au poste qu’il occupe, est une erreur exorbitante.

Certains se souviennent peut-être, qu’immédiatement après la Seconde Guerre du Liban, j’ai écrit qu’il fallait un retour immédiat d’Ehoud Barak au ministère de la Défense. La plupart des officiers de haut rang, ceux de l’Intelligence et les quelques politiciens lucides qui nous restent partagent mon point de vue. Et je tiens à préciser qu’il ne s’agit pas d’un choix politique mais uniquement de la nécessité absolue de sauver la baraque.

Olmert accueille cette option à bras ouverts. Il n’a cessé de faire pression sur Péretz afin qu’il migre vers un autre ministère. Péretz n’acceptait que celui des finances, ce qui a fait reculer le 1er ministre. Mais le temps presse. Profitant des élections internes du parti travailliste, prévues en mai, un groupe important de personnalités plébiscite la candidature d’Ehoud Barak. Celui-ci, qui s’adressait hier soir à un public conséquent de 1500 personnes, venues l’écouter au kibboutz Yakoum, n’a pas caché ni ses intentions ni ses préoccupations immédiates : la première décision de Barak, s’il est élu, sera de prendre la place de Péretz à la Défense. La seconde, celle de redresser "notre avion qui descend en piqué", pour reprendre les termes utilisés par l’ex-premier ministre.

Ensuite, il s’agira pour Barak – qui se présente comme Monsieur Sécurité – de se préparer pour les élections générales. Il y affrontera probablement Bibi Netannyahou pour le Likoud et Tsipi Livni pour Kadima. La seconde est plus experte à séduire les media qu’à diriger une conjoncture aussi complexe. Le premier est un opportuniste, qui traîne derrière lui les écuries d’Augias qui nous ont menés au point où nous en sommes. Et il n’existe pas, sur la planète terre, de fleuve qui soit assez puissant pour nettoyer les instances du Likoud. Ramener ces intrigants égoïstes au pouvoir équivaudrait à se faire hara-kiri pour les habitants d’Israël. Ce serait "en redemander".

Que ceux qui voudront croire que je rame pour le parti travailliste s’étranglent dans leur fausse certitude. Il est difficile de se soucier moins que moi des intérêts du Maarakh, tout comme de ceux de tous les autres partis, d’ailleurs.

Ehoud Barak n’est pas non plus un choix idéal, loin s’en faut. Il a multiplié les erreurs, lorsqu’il accéda au pouvoir, en 1999. Mais il est le seul papable à posséder une connaissance stratégique suffisante pour qu’Israël tienne son rang de grande puissance régionale. Pour que les Israéliens et les dirigeants étrangers accordent à nouveau du crédit aux déclarations du 1er ministre d’Israël, ce qui n’est malheureusement plus le cas. Pour accepter les compromis, lorsqu’ils sont inévitables et pour se montrer ferme, sur les positions que l’on peut tenir.

Et qu’on ne me serve pas le retrait du Sud-Liban, en 2000 comme une erreur. Ceux qui en sont persuadés vivent très éloignés de la frontière qui longe notre maison. L’état de Tsahal, à l’époque, érodée par des années d’une tâche d’occupation dans laquelle elle n’excelle pas, était à deux doigts de la décomposition. Barak, en quittant le pays des cèdres tel un voleur, a sauvé l’infanterie de son pays. C’est ensuite, que les états-majors et les gouvernements successifs d’Israël n’ont pas su gérer la nouvelle réalité. Tsahal, entre-temps, s’était rétablie.

Quand on doit se faire opérer, on ne s’adresse pas à son épicier, on choisit le meilleur chirurgien disponible, en se souciant de ses idées politiques comme de ses dernières chaussettes. Et les convictions politiques d’Ehoud Barak sont secondaires : bien malin, en effet, celui qui pourrait les différencier de celles de Netannyahou ou de Livni. L’irruption de Kadima a déjà fait la preuve que la politique dogmatique n’avait plus droit de cité. Pas plus à Jérusalem qu’ailleurs, au fait.

Les chances de voir Barak remporter les primaires du Maarakh et, subséquemment, très vite, de remplacer Péretz, sont sérieuses. Il a derrière lui les ministres Cabel, Shimon, Herzog, Noked et Fouad Ben-Eliézer, ainsi que la plupart des cadres du parti. Et si, en mai, Israël héritera d’un authentique ministre de la Guerre, ce sera tard, mais ça pourrait faire remonter le nez de notre avion. Et donner quelque repos aux analystes stratégiques de notre école.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Lapid (Lapid) le mardi 27 mars 2007 - 01h43:

Décryptage d’un discours anti-sioniste. (3/3)
Par Jean-Daniel Chevalier et Liliane Messika © Primo-Europe

Pierre Stambul, Président de l’UJFP (Union des Juifs français pour la paix) a écrit un texte intitulé « Sionisme et antisémitisme » qui figure sur le site de son association, dans lequel il développe un grand nombre de poncifs anti-sionistes fondés sur un mépris absolu de l’histoire en général et des faits et chiffres en particulier.

Exemples, suite et fin:

« Le sionisme a entrepris de transformer radicalement les Juifs. Pour construire l’Israélien nouveau, il a fallu « tuer » le Juif, le cosmopolite, l’universel, le dispersé. Il a fallu se débarrasser de sa culture, de ses valeurs, de sa mémoire, de son histoire. De nombreux traits, de nombreux mythes de la société israélienne sont totalement étrangers à l’histoire juive. Le militarisme bien sûr (Israël est une armée dotée d’un État et pas le contraire), l’esprit pionnier (« du désert, nous avons fait un jardin », façon de masquer que la société israélienne s’est surtout développée par un transfert massif d’argent venu d’Occident), l’insensibilité totale à l’autre qui s’oppose radicalement à l’universalisme de la sortie du ghetto. »

M. Stambul regrette visiblement que le Juif malingre et persécuté des pays occidentaux et orientaux ait laissé la place à un paysan musclé capable de se défendre. M. Stambul a des préjugés : si on a des muscles, on ne peut pas avoir de culture. Exit, donc « la culture, les valeurs et l’histoire juives ». Rien que cela !

On pourra faire remarquer à M. Stambul qu’Israël est classé troisième mondial, (derrière les États-Unis et la Hollande, largement devant la France) pour le nombre d’universitaires par habitant (24% de diplômes, 12% de doctorats), pour le nombre de brevets déposés par habitant (109 publications scientifiques pour 10.000 habitants) et pour le nombre de livres lus par habitant (2e mondial), il n’en démordra pas, il vit dans son fantasme. S’il en sortait, il verrait qu’Israël a le pourcentage d’ordinateurs par habitant le plus élevé au monde et qu’il a le taux le plus élevé du monde de scientifiques et de techniciens : 145 pour 10.000 habitants, largement devant les États-Unis (85 pour 10.000), le Japon (70 pour 10 000) et l’Allemagne (65 pour 10.000).

Mais cela ne suffira pas à M. Stambul pour pardonner aux Israéliens d’avoir « fait un jardin du désert ». Cela ne prouve pas qu’ils sont industrieux, créatifs et amoureux de leur terre, cela prouve seulement qu’ils ont reçu un « transfert massif d’argent venu d’occident ». M. Stambul n’a probablement pas accès aux statistiques de l’ONU qui montrent que l’UNWRA, agence de l’ONU consacrée aux seuls réfugiés palestiniens, a un budget très largement supérieur à celui de tous les autres réfugiés de la planète. A quoi est utilisé ce budget? M. Stambul ne se pose pas la question. Pas plus qu’il ne se demande si, après le départ des Israéliens de Gaza, quand de riches Juifs américains leur rachetèrent 600 serres qui, au lieu d’être démontées et transportées en Israël devaient servir de point de départ à une agriculture palestinienne moderne, si cela ne représente pas “un transfert massif d’argent venu d’occident”. Non, M. Stambul ne dit rien, il détourne le regard. Et quand ces 600 serres sont vandalisées et entièrement détruites par les Palestiniens le lendemain du départ des Israéliens, où regarde-t-il, M. Stambul ? Il regarde avec bienveillance les Juifs des pays arabes :

« Pour les Juifs du monde arabe, c’est pire. Là, il n’y a pas d’histoire de persécution. »

En Syrie, de 30.000 en 1948, la population juive était descendue à moins de 200 individus en 2001.

Au Liban les Juifs sont passés de 20.000 en 1948 à une petite centaine au début du XXe siècle. Sous l’administration des Arabes chrétiens, ils jouissaient d’une tolérance relative. Au milieu des années 1950, environ 7.000 d’entre eux vivaient à Beyrouth. En tant que dhimmis, leur situation n’était jamais sûre et la majorité d’entre eux émigra en 1967. La majorité des 1.800 Juifs libanais qui restaient après la guerre civile entre chrétiens et musulmans de 1975-76 émigra en 1976. Au milieu des années 1980, le Hezbollah kidnappa plusieurs Juifs parmi les plus éminents qui restaient à Beyrouth : la plupart étaient des dirigeants de la minuscule communauté juive libanaise. Quatre d’entre eux furent ensuite retrouvés assassinés.

La loi jordanienne n°6 sur la nationalité précise que « quiconque peut acquérir la nationalité jordanienne du moment qu’il n’est pas juif ».

En Égypte, de 75.000 en 1948, le nombre des Juifs était passé à deux cents en 2000. En 1956, le gouvernement égyptien en expulsa environ 25.000 et confisqua leurs biens : le 23 novembre 1956, une proclamation signée du ministre des Affaires Religieuses et diffusée dans toutes les mosquées d’Égypte, déclarait que « tous les juifs sont sionistes et ennemis de l’Etat » et promettait qu’ils seraient tous rapidement expulsés (16). Au moment de la Guerre des six jours, en 1967, les biens du peu qui restait furent confisqués.

En Arabie Saoudite, la notion même de liberté religieuse n’est pas compatible avec la charia : les citoyens saoudiens ont l’obligation d’être des musulmans sunnites. « Ô Dieu, les Juifs ont transgressé toutes les limites de leur tyrannie. Ô Dieu, ébranle le sol sous leurs pieds, fais pleuvoir sur eux la torture, et détruis jusqu’au dernier d’entre eux » déclarait le Sheikh Abd-al-Bari al-Tubayt, le 7 juin 2002, dans son sermon prononcé à la Grande Mosquée de Médine et retransmis à la télévision nationale saoudienne. Ce qui s’inscrivait dans la droite ligne de l’antisémitisme traditionnel, courant dans ce pays sans Juif : « le Talmud déclare que si un Juif ne boit pas chaque année le sang d’un homme non Juif, il sera damné pour l’éternité » s’est permis Marouf Al-Dawalibi, délégué d’Arabie Saoudite avant la conférence de la Commission des droits de l’homme de l’ONU sur la tolérance religieuse, le 5 décembre 1984 et dans le même esprit, le 6 septembre 2002 : « L’Europe chrétienne s’est soulevée contre les Juifs quand on apprit que leurs rabbins attiraient habilement les passants isolés dans leurs lieux de culte. Là ils prenaient leur sang pour en faire des aliments consacrés pour leurs fêtes religieuses, suivant leur rituel. » Dixit le Dr. Mohammed ben S’ad Al Shwey’ir, éditorialiste de Al-Jazirah.

En Irak, dans les années 1950, un Baghdadi sur six était juif. Aujourd’hui il n’en reste évidemment pas un seul.

C’est ce que M. Stambul définit – avec regret – comme une absence d’histoire de persécution. Dans la fantasmagorie stambulienne, il faut comprendre que tous ces Juifs ont quitté des paradis culturels pour aller faire suer le burnous dans le désert israélien…

« Le sionisme veut clore l’histoire juive. Il présente la diaspora comme une gigantesque parenthèse. Il proclame la centralité d’Israël. Tous les Juifs sont sommés d’immigrer ou d’aider Israël. Sinon, ce sont des traîtres ayant la haine de soi. La plupart des institutions juives (à commencer en France par le Crif) n’ont qu’une seule fonction : la défense inconditionnelle de la politique du gouvernement israélien, quel qu’il soit. Cette négation du droit à l’existence d’un judaïsme non-sioniste est totalitaire. »

M. Stambul et son groupe de Juifs Pour la Paix en sont la brillante démonstration : M. Stambul est-il condamné par « l’entité sioniste » ? Est-il sommé d’immigrer par le Crif ? Hélas non, il reste à Paris d’où il peut accuser Israël des pires turpitudes avec d’autant plus de succès dans les médias qu’il excipe de sa propre judéité. Mais ne lui en déplaise, l’existence d’un judaïsme non-sioniste est parfaitement reconnue par les institutions juives, il a toute sa place dans le peuple juif, y compris en Israël où l’Etat finance ses écoles.

« La construction du futur État [d’Israël] a toujours primé sur toute autre considération. Pendant l’occupation Nazi, la résistance juive a été essentiellement communiste ou bundiste, les sionistes n’y ont joué qu’un rôle marginal. »

Les nazis n’ayant pas occupé la Palestine, on peut supposer que ce sont les Juifs européens auxquels M. Stambul attribue un complet désintérêt du sionisme. S’il avait dû résister à l’occupant nazi en 1939-45 en Europe, nul doute que M. Stambul eût en plus trouvé le temps de passer ses soirées à élaborer des traités idéologiques d’antisionisme, voire des motions internationales pour intervenir dans le débat - laissé entre parenthèses par la guerre - sur le futur foyer national juif. La résistance juive en Europe a été moins productive intellectuellement ou politiquement que ne l’aurait été M. Stambul. Et si elle a effectivement compté de nombreux communistes dans ses rangs, les Juifs qui ont créé les kibbutzim en Israël, ces oasis communautaires pour lesquels M. Stambul éprouve tant de mépris, qu’ont-ils fait sinon mettre en pratique un communisme qui n’a jamais dégénéré en dictature (propriété collective des biens de production, à chacun un travail selon ses moyens et à chacun un revenu selon ses besoins) ?

Bon nombre de Juifs ont participé à la résistance en Europe, y compris dans des armées alliées, tout en étant sionistes. Et après la fin de la guerre, ils ont rejoint la Palestine pour lutter pour l’indépendance d’Israël, ce que veut ignorer M. Stambul afin de pouvoir continuer à opposer clairement les méchants juifs sionistes indifférents à la tragédie nazie en Europe et les gentils Juifs non-sionistes, bons résistants et bons communistes.

« Après la guerre et dans les premières années d’Israël, le génocide n’intéressait personne et on opposait l’israélien pionnier défrichant fièrement sa terre au déporté soumis se laissant massacrer. »

Mensonge ou ignorance ? Les dirigeants sionistes ont œuvré pour que les rescapés de la Shoah, abandonnés par les dirigeants européens, aient un avenir, au point même que certains s’inquiétèrent de cette arrivée massive en Israël de personnes « détruites » par la tragédie nazie. Cela n’intéresse pas M. Stambul, car cette aide aux rescapés favorisait l’immigration juive en Palestine, et par conséquent le sionisme.

« Le tournant, c’est le procès et l’exécution d’Eichmann (1960). Plus tard, il y aura Yad Vaschem. Le génocide devient la raison d’être et la justification des politiques israéliennes : « les Arabes veulent nous tuer ou nous jeter à la mer. Si nous ne voulons pas que le génocide se produise à nouveau, nous n’avons pas le choix. » La peur de l’anéantissement et l’instrumentalisation de l’extermination sont soigneusement entretenues. »

Le soir même de la déclaration d’indépendance d’Israël, dans la nuit du 15 mai 1948 les armées de l’Egypte, de la Syrie, du Liban, de la Transjordanie, de l’Arabie Saoudite et de l’Irak attaquèrent l’Etat nouveau-né. Azzam Pacha, secrétaire général de la Ligue Arabe, déclara à la BBC : « Ce sera une monumentale guerre d’extermination qui restera dans l’histoire comme les massacres des Mongols et les Croisades. »

En 1967, la violence syrienne avait produit « au cours des dix premiers jours de mai (…), onze attentats de plus qu'au cours du mois précédent ». Les Israéliens essayaient d’éviter l’escalade, pensant que « les déclarations suffisamment énergiques suffiraient à ramener les Syriens à la raison. (17)» L'Égypte, alliée de la Syrie depuis le pacte d'assistance militaire qu'elles avaient signé le 4 novembre 1966, mobilisa. Elle exigea et obtint, le 18 mai, le renvoi des casques bleus de la frontière égypto-israélienne.

Le 24 mai, l’Égypte interdit le détroit de Tiran aux navires israéliens ou commerçant avec Israël et tint des propos d'une rare violence contre l'État Juif. Israël devait donc faire face à une coalition regroupant l'Égypte, la Syrie, le Liban, l'Algérie, le Maroc, le Koweït, l'Arabie Saoudite, la Jordanie et l'Irak, qui tous, proposaient d'envoyer des troupes et du matériel militaire sur place (18).

Pendant ce temps, les attaques de fedayin palestiniens se poursuivaient, y compris à partir de la frontière égyptienne (19), qui leur était interdite quelques jours auparavant. L'allié d'Israël, la France présidée par de Gaulle, l’abandonnait en condamnant par avance toute action militaire (20) qu’il serait contraint de prendre pour se libérer de l'étau noué autour de lui.

La guerre de 1973 fut déclenchée de façon concertée par l’Égypte et la Syrie. Le 6 octobre 1973 était celui du Grand Pardon (Yom Kippour), jour le plus sacré du calendrier juif. Ce jour férié, la très grande majorité des Israéliens est à la synagogue. Les soldats sont donc, exceptionnellement, injoignables et difficiles à mobiliser. C’est cette date que, fort habilement, l’Égypte et la Syrie choisirent pour combiner une attaque surprise contre Israël.

L’équivalent de la totalité des forces de l’OTAN stationnées en Europe fut mobilisé aux frontières d’Israël. Outre l’Égypte et la Syrie, 9 états arabes, dont 4 nations étrangères au Moyen-Orient, prirent une part active à la guerre contre Israël. L’Irak avait pris les devants en transférant en Égypte, quelques mois avant la Guerre de Kippour, une escadrille d’aviation. Pendant les opérations, il déploya au centre du Plateau du Golan une division comprenant 18 000 hommes et plusieurs centaines de chars qui participèrent à l’attaque du 16 octobre contre les positions israéliennes.

Les Migs irakiens opérèrent au-dessus du Golan dès le troisième jour de la guerre (8 octobre 1973). L’Arabie Saoudite et le Koweït, s’ils fournirent surtout un soutien financier, engagèrent aussi des hommes dans la bataille : 3.000 fantassins saoudiens participèrent aux combats aux alentours de Damas. « Tous les pays devraient faire la guerre aux Sionistes, qui sont ici pour détruire toute organisation humaine, pour détruire la civilisation et tout le travail que les hommes de bien essaient d’accomplir », déclara le Roi Fayçal d’Arabie Saoudite au Beyrouth Daily Star, le 17 novembre 1972.

Malgré l’embargo sur la fourniture d’armes françaises aux belligérants, promulgué par le Général de Gaulle au moment de la Guerre des six jours, la Libye finança, entre 1971 et 1973, plus d’un milliard de dollars d’armes livrées par l’URSS à l’Égypte. L’Algérie fournit des avions de combat et des blindés, la Tunisie expédia un ou deux milliers de soldats et le Maroc envoya trois brigades. Le Soudan, quant à lui, stationna 3.500 hommes dans le Sud de l’Égypte. L’aviation syrienne bénéficia de la logistique des unités de radar libanaises. Les Palestiniens bombardèrent les villages civils israéliens depuis le Liban et participèrent aux combats avec les Égyptiens et les Koweitiens.

Le Ministre syrien de la défense, Mustafa Tlas, fit un discours devant l’Assemblée Nationale de son pays, en décembre 1973, au cours duquel il cita les faits d’armes « extraordinaires d’un soldat originaire d’Alep qui a tué 28 soldats juifs à lui tout seul, les égorgeant comme des moutons. Tous ses camarades en armes assistèrent à son exploit. Il en massacra trois à la hache et les décapita… Il se battit en duel avec l’un d’entre eux et, jetant sa hache, réussit à lui briser le cou et à dévorer sa chair devant ses camarades. C’est un cas exceptionnel. Je vais lui remettre la médaille de la République. Je récompenserai de cette médaille tout soldat qui réussira à tuer 28 Juifs et je le couvrirai de gloire et d’honneurs pour sa bravoure. »

La bonne nouvelle, pour M. Stambul, c’est que « La peur de l’anéantissement et l’instrumentalisation de l’extermination » n’ont vraiment pas besoin d’être entretenues par les Israéliens !

« On le comprendra, je ne crois pas à l’existence d’un « sionisme à visage humain », même si quelques refuzniks y croient encore et pensent que seule l’occupation salit la société israélienne. »

Un « sionisme à visage humain » serait une attitude d’équanimité pour M. Stambul qui trouverait normal que le peuple juif jouisse des mêmes droits que tous les autres peuples au monde, à commencer par son autodétermination. Mais ce n’est pas ce qu’il entend par cette expression. Il se réfère à un sionisme d’où le peuple juif serait exclu, un sionisme qui serait le retour à Sion de la dhimmitude et de la persécution des Juifs. Peut-être alors M. Stambul s’autoriserait-il à teinter légèrement l’expression de sa haine ontologique d’un peu de regret pour les génocidés ? En attendant, puisqu’il veut bien voir de l’humain dans le déni du sionisme, il prétend ignorer le camp de la paix en Israël, qui est constitué de sionistes (La Paix maintenant, Meretz, le Mouvement kibboutzique qui coopère avec des agriculteurs arabes palestiniens…)

« Le problème en Israël, ce n’est pas la droite, c’est la « gauche ». Je ne parle évidemment pas de la minorité anticolonialiste qui manifeste quotidiennement contre l’occupation mais de la gauche officielle qui gravite autour du Parti Travailliste. Cette gauche a trempé dans tous les crimes commis contre la Palestine : C’est l’Irgoun de Begin qui a massacré les villageois de Deir Yassine en 1948 mais c’est la Hagana qui a achevé le travail en appliquant le plan Dalet (l’expulsion). »

Comme Sabra et Chatila, Deir Yassine est aux antisionistes ce que Victor Hugo est à la poésie : un symbole, un monument et un héros auquel on peut attribuer à peu près n’importe quelle citation. Menahem Begin, alors chef de l’Irgoun, raconta après Deir Yassine qu’on avait voulu salir son organisation « en parlant des atrocités commises... Or, avant l'attaque, renonçant à l'avantage d'une surprise, nous avions prévenu la population avec des haut-parleurs, et beaucoup de femmes, d'enfants et de vieillards avaient effectivement quitté le village. (…) Nous avions d'ailleurs constamment enseigné à nos soldats le respect des lois de la guerre. (21)».

Évidemment, il n’est pas question de croire sur parole un sioniste, a fortiori de droite, mais ce qu’il dit est confirmé par une brochure de propagande arabe dans laquelle on peut lire que « le pacifique village de Deir Yassine, dans les faubourgs de Jérusalem, a été surpris par des haut-parleurs qui invitaient les habitants du village à l’évacuer immédiatement (22)» et environ deux cents villageois allèrent se protéger en dehors du village et ne subirent aucun dommage.

Ainsi, remarque un historien français, l’Irgoun « se privait volontairement, pour des raisons d’humanité, de sa meilleure arme, la surprise. Deir Yassine a été surpris par des haut-parleurs, non par des rafales de mitrailleuse. (23)»

Par ailleurs, il est historiquement prouvé que, s’il y a bien eu des expulsions, celles-ci n’ont pas fait l’objet d’une planification. Les causes de l’exode arabe sont multiples, on en a parlé plus haut. N’y voir qu’un plan délibéré d’Israël relève soit d’une singulière myopie soit d’un aveuglement dogmatique volontaire. Nous laisserons l’ophtalmologiste de M. Stambul établir le diagnostic…

« Si seuls, les militants juifs se sentent concernés [par l’antisémitisme], alors nous aurons tous perdus. Ces choses dites, nous devons en permanence dénoncer l’instrumentalisation de l’antisémitisme par les sionistes. Leur dénier le moindre droit de propriété sur un combat antiraciste qu’ils dévoient en permanence à des fins partisanes. Dire que c’est la politique actuelle israélienne qui met les Juifs en danger. »

Si l’on comprend bien M. Stambul, l’antisémitisme existe mais il est beaucoup moins grave que son instrumentalisation par les sionistes. Les pancartes « Mort aux juifs » pendant les manifestations pro-palestiniennes ? Instrumentalisation ! Les attaques d’enfants juifs dans les écoles ? Ne méritent pas de combat antiraciste qui pourrait servir le sionisme ! Les synagogues incendiées ? Moins grave qu’une seule mosquée taguée ! Ce qui compte, si l’on veut faire avancer la paix, c’est « Dire que c’est la politique actuelle israélienne qui met les Juifs en danger. »

La meilleure preuve, c’est le « mur de l’apartheid » que ces immondes sionistes appellent « barrière de sécurité ». Il a fait tomber le chiffre des victimes civiles israéliennes d’attentat de 200 à zéro. Si ce n’est pas faire la preuve que la politique israélienne est la cause de l’antisémitisme, on se demande où on ira chercher cette preuve !

Rassurons-nous, avec l’objectivité qui caractérise l’homme honnête à la recherche de la paix, M. Stambul nous a établi un manuel d’utilisation : si c’est sioniste, c’est mauvais. Si c’est antisioniste, aussi saugrenu et éloigné de la réalité que ce soit, c’est à croire avec dévotion.

Le monde de M. Stambul est commodément divisé entre victimes vertueuses d’un côté et coupables immoraux de l’autre.

Pour lui, le judaïsme est dévoyé dans sa version sioniste, fondée sur une immoralité consciente et par nature illégitime. C’est un nationalisme étroit, xénophobe et totalitaire. L’antisionisme en revanche, qui consiste à refuser au seul peuple juif son émancipation nationale, est une attitude humaniste, généreuse et fraternelle.

A défaut d’éviter aux cinq millions de Juifs israéliens contemporains de subir le sort des six millions de leurs aînés européens, il permet à M. Stambul et à ses semblables l’exquise extase du masochisme et de l’auto-flagellation. On n’avait pas vu jouir autant depuis Jean Genêt à Chatila !

Une approche qui ne fait pas avancer d’un iota la paix.

Jean-Daniel Chevalier et Liliane Messika © Primo-Europe, 23 mars 2007

(16) Associated Press, 26 novembre 1956; New York World Telegram, 29 novembre 1956.

(17) David Kimche et Dan Bowly : Israël face aux Arabes - Hier Demain aujourd'hui- Editions Arthaud, 1968.

(18) 100.000 soldats égyptiens et 800 tanks sont massés dans le Sinaï. Les Saoudiens envoient 20.000 hommes près d'Eilat.

(19) Déjà dès 1966, après le coup d'Etat qui porta le Baas au pouvoir en Syrie, les attaques depuis la frontière syrienne atteignaient des sommets, entraînant des ripostes israéliennes et la même situation se produisait à la frontière jordanienne.

(20) « Le général de Gaulle est prêt à jeter Israël en pâture aux requins égyptiens » titre le New-York Times suite à la déclaration faite par le chef de l’Etat français : « La France n'est engagée à aucun titre ni sur aucun sujet avec aucun des États en cause. (…) L'Etat qui, le premier et où que ce soit, emploierait les armes n'aurait ni son approbation ni, à plus forte raison, son appui. Au cas où (…) une détente de fait se produirait, les problèmes posés (…) devraient être réglés au fond par décisions internationales.». Le Monde conclut que seul l’Etat israélien serait menacé de ne plus recevoir les munitions et les pièces détachées nécessaires à une aviation qu’il doit regretter d’avoir voulue exclusivement française.

(21) Menachem Begin, « The Revolt », Nash Publishing, New York, 1977.

(22) « L’agression israélienne », récit sur Deir Yassine publié par la Ligue Arabe, page 10.

(23) Miroir de l’histoire, n° 286, Librairie Jules Tallandier, Paris 1973, page 274.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Nao (Nao) le mardi 27 mars 2007 - 01h02:

Je vois que les esprits s'echauffent.
Very good!

Je ne me fais aucune illusion Cacouboulou quant a Sarkozy.

Il y a meme des tas de trucs qui m'inquietent chez lui. D'abord son ambiguite sur les maghrebins (je leur file un coup de baton pr ensuite les caresser ds le sens du poil..sa methode bien polissee est bien ds ce sens et non l'inverse), son cote limite gauchiste sous ses airs de grand liberal (il reste le fils heritier de Chirac qui s'est avere etre plus gauchisant que Mitterand lui meme), son long flirt avec le traditionnel gaullisme qui n'a pas donne naissance qu'a des amis d'Israel helas..

Quant au soutien aux signatures pr les candidatures Le Pen et Besancenot, je ne l'ai pas seulement percu (bien que aussi) comme une methode demago pre-electorale pr ratisser des voix au second tour.

Sarko etait aussi en poste comme Ministre de l'interieur a ce moment la et il se devait de defendre le droit a tout candidat representatif de la Republique de se presenter . Il l'a fait pr Besancenot pour equilibrer sa demarche et voila..
C'etait un geste republicain d'homme d'etat qui a a coeur les valeurs de la democratie [meme si LP ne nous plait pas et est montre du doigt].

C'eut ete un scandale pour la Republique si LP n'avait pas ete present a cette election car qu'on le veuille ou non, il represente au moins 4 millions de votants (il fera surement ds les 18/20% au 1er tour) a qui on avait pas le droit de refuser de voter.

De tte facon, le vote JM LP n'est plus seulement un vote a consonance raciste; c'est devenu un vote populaire, un vote ras le bol generalisé, et qui a en son sein des anciens socialos, mecs de gauche, de droite, de la LCR etc etc..

L'electorat de LP a bcp change depuis 5 ans. Je ne le defends pas ou ne le justifie pas car je trouve que LP a des idees un peu courtes sur bcp de sujets (a part l'immigration son programme est un peu creux) mais j'explique la dynamique...

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Albert (Albert) le lundi 26 mars 2007 - 22h26:

En France, 1/3 de jeunes juifs et juives suivent les cours dans une école juive, 1/3 dans les écoles catholiques et le reste dans les écoles publiques.

Entendu hier à la radio, frèquence juive.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Breitou (Breitou) le lundi 26 mars 2007 - 21h14:

L’ESPRIT EN BOUTEILLE



Chez les bonzes et les diverses religions asiatiques, il est de coutume d’offrir des encens, des fruits pour remercier les nombreuses divinités.Et il y en a beaucoup comme vous devez le savoir.

Chez nous les juifs que dalle.
Sauf pour les pèlerinages, ziara où la boukha et les fruits secs sont de tradition.
On appelle cela OUY’ADA. Vœux de toutes sortes.

Chez les musulmans kif kif.


Chez les cathos, de l’encens pour éloigner les mauvais esprits durant les messes.

Bon, et chez les adorateurs du VAUDOU, c’est autre chose.
La MACUMBA le COMDOMBLE a ses rites et ses traditions, biens définis.
Chez eux les prêtres se nomment OUGAN ou MAMBO.
Sorciers en Afrique, tous promus à servir le diable ou le bon D ieu.

Les saints chez eux, ne se nomment pas ST GEORGES, ST LAZAR, ST GERARD…OU ST PAUL Mais OGOU FERAILLE pour le premier à cause de son armure, le second LEGBA, l’avant dernier BARON SAMEDI CECA…Et pour ST PAUL…STEEVE….etc…C’est trop long à vous expliquer.

Pour les honorer après une cérémonie, le MAMBO offre un sacrifice de sang, en générale un coq ou une poule tout dépend par qui est faite la demande.

Souvent, aussi une BOUTEILLE DE CHAMPAGNE vide mais scellée et recouverte d’un beau tissu en paillettes. L’image du saint est collée sur le devant du contenant.
Le bouchon a disparu aussi sous la frange en tissu.

Cette fameuse bouteille de CHAMPAGNE me coûtait la bagatelle de 35 €.
A cause de l’ESPRIT QUI Y ETE ENFERME.

Suivez bien l’affaire.

Depuis un bon bout de temps, je fus en rupture de ces offrandes.

J’ai réfléchi et je me suis dis que j’allais les faire moi-même.

J’achète donc le tissu en question à paillettes chez TOTO SOLDE.
Tous coloris. Comme ceux qui ornent les soirée du HENNE aux murs.

Je me lance dans la décoration des BOUTEILLES DE CHAMPAGNE VIDES.

Tous les bacs à poubelle à usage de verre de mon quartier sont passés au peigne fin.
Le 31/12/2007 , je comptais plus de 30 Bouteilles de CHAMPAGNE ferghin.

Je m’attelle à la tache et au bout de deux semaines, le travail était fini.
Coût de l’opération. 3 € par contenant. Très belles bouteilles habillées à l’effigie du saint.

Il fallait bien sur que j’emprisonne l’esprit du saint, sinon l’offrande n’aurait aucune valeur.
Et bien, après avoir mûrement réfléchi, je trouve la solution.

J’allume une CLOPE et je SOUFFLE LA FUMEE DEDANS. PAR LE GOULOT.
WINSTON ET MALBORRO en fumée ont prit la PLACE DE L ESPRIT SAINT.

J’en vends.

Arrive un client trois jours plus tard…

‘…Al…. ! I bizarre, ke bitun là vendi, ki suis habitué à ouvrir bagai, jè eu comme l’impression ke l’esprit là ST PAUL, i SENTI LA CLOPE….MALBORO… !’

(‘ Al…. ! C’est bizarre, moi qui suis habitué à ouvrir ces choses là , j’ai eu comme l’impression que…….Sentait la clope…. !’)

‘..AAAAAAAAAAAAAAAAAh OUI… ! C’est STEEVE EN SON…!’ Sur ma vie… ! BAQLA… !’

Je ne vous donne pas le prix sinon vous me prendrez POUR UN FUMISTE.


A demain.