Par Email (Email) le lundi 16 mai 2005 - 08h10: |
« Rencontre, à la rencontre du Monde musulman »
« Rencontre, à la rencontre du Monde musulman », est une émission produite sur JUDAIQUES F.M (PARIS, 94.8 FM) tous les quinze jours de 9h30 à 10h, les dimanches des semaines paires. Elle peut être entendue en province et partout dans le Monde sur le site http://www.judaiquesfm.com. Elle a pour ambition de donner à nos auditeurs la plus large connaissance possible du Monde musulman, cet univers si vaste, si divers et tellement mal connu. Entre l’hagiographie complaisante (et souvent marquée par l’anti-sionisme), et la caricature hostile (si facile en ces temps où l’Islam radical fait les manchettes de l’actualité au travers du terrorisme), il nous a semblé nécessaire de prendre du recul en faisant parler des invités de qualité, musulmans ou non, qui puissent nous aider à comprendre. Plusieurs journalistes et experts internationaux ont ainsi fait bénéficier notre auditoire de leur connaissance de l’Islam, du Monde arabe ou d’un Pays particulier, en abordant tous les angles possibles, le politique, le religieux, l’historique et le sociétal. Notre série comprend également une réflexion sur les problèmes liés à l’immigration en France, sans complaisance ni dramatisation. Les seules limites que nous nous sommes fixées sont celles de la polémique ou de la langue de bois. Produite par un « tune » (Jean Corcos), « vieux » militant communautaire, elle a évoqué souvent la Tunisie, à travers les thèmes ou les invités. Parmi ceux qui nous ont fait l’honneur d’être nos invités : l’écrivain Albert Memmi, l’universitaire franco-tunisien Mezri Haddad, l’écrivain et universitaire Abdelwahab Meddeb, le militant des droits de l’homme et doyen de l’Université de Tunis Mohamed Talbi, le député de Paris Pierre Lellouche, les Universitaires tunisiens Klifa Chater et Habib Kazdaghli, l’écrivain et journaliste André Nahum, Claude Nataf président de la « Société d’Histoire des Juifs de Tunisie », Bernard Allali président de l’association « Arts et Traditions des Juifs de Tunisie », et son frère le journaliste Jean-Pierre Allali. Elle a depuis peu un site Internet (adresse http://www.rencontrejfm.blogspot.com ) qui permet de connaître la programmation, d’avoir des informations sur des émissions passées et toutes nouvelles en relation avec la thématique de notre série. »
Jean CORCOS
JUDAIQUES F.M
Par Lalla (Lalla) le lundi 16 mai 2005 - 03h03: |
Bekhor,merci de nous faire partager votre superbe voyage;j'ai adore aussi les clins d'oeil!Avez vous vu le chateau d'Alcazar a grenade?Vos grenadiers en fleurs,une vraie merveille;
merci
Par Mailroom (Mailroom) le lundi 16 mai 2005 - 01h03: |
Les gens qui font Cannes: Mario, natif de Bizerte, "star" des photographes de stars
CANNES (AFP) - Mario Gurrieri, 69 ans, doyen des reporters-photographes de presse en activité, foule les marches du Festival de Cannes depuis 1959, avec toujours la même passion, prêt à toutes les facéties pour obtenir le meilleur profil des stars qui défilent devant ses objectifs.
Au milieu de ses confrères qui en ont fait leur coqueluche, il sera le premier chaque soir, jusqu'au 22 mai, à s'installer à l'entrée du Palais des festivals sur l'un des deux étroits "practices" dévolus au centimètre près à la presse photographique accréditée.
De sa voie de stentor, "Mario" n'hésite pas à interpeller par leur prénom les stars qu'il affirme toutes connaître "pour décrocher le regard qui tue, celui qui fait une jolie photo".
Si cela ne suffit pas, il n'hésite pas à entonner un des airs siciliens de son enfance, bien que cet homme aujourd'hui naturalisé français soit né à Bizerte (Tunisie). "Il n'a pas son pareil pour animer une séance de photos ! Les stars s'amusent, se laissent aller comme jamais et nous en profitons tous", a expliqué à l'AFP l'un de ses confrères.
Photographe indépendant, Mario Gurrieri sait aussi rappeler vertement leur devoir aux vedettes en représentation: au Festival de Cannes 1983, il a été l'instigateur de la "grève des photographes" pour dénoncer l'attitude d'Isabelle Adjani qui avait refusé d'assister à la conférence de presse et au "photo-call" prévus pour la sortie de "L'été meurtrier" de Jean Becker. Les appareils photos et télé-objectifs étaient restés au sol pendant le passage de l'équipe du film.
Cette passion pour la photographie a commencé par hasard en Tunisie l'année de ses quinze ans. "Je prenais les touristes en photo. Je me suis pris au jeu de la technique", dit-il, revendiquant aujourd'hui plus de 100.000 négatifs de personnalités dans ses archives convoitées.
Chaque année, il déclare que c'est son dernier festival, "qu'il ne supporte plus cette folie annuelle". L'année suivante, il est bel et bien là, fidèle au poste. "J'y retourne toujours parce que c'est sensationnel !", explique-t-il, refusant l'idée de prendre sa retraite. "Pourquoi faire quoi d'autre ?".
Ses meilleurs souvenirs cannois ? Une fête "comme on en fait plus" avec Federico Fellini, Brigitte Bardot et Henri Fonda en 1972, aux îles de Lérins, en baie de Cannes. Sa plus belle victoire ? Sharon Stone, "(sa) copine qui (l)'appelle Mario", venant à son secours alors que quatre vigiles refusent de le laisser passer. "Ils en faisaient une tête !".
Son atout professionnel ? "Je demande toujours avant de prendre une photo. Je déteste les paparazzis qui se cachent. C'est du vol !".
Sa meilleur photo de star après 55 ans de carrière ? "Ma femme, mes trois enfants et mes quatre petits-enfants !".
Par Maxiton (Maxiton) le lundi 16 mai 2005 - 00h53: |
Albert
si tu essayer de faire passer tes fraises directement dans l'estomac en empruntant la trachée artère, tu te prépares bien des soucis, et aucun médecin de l' Hopital de la Hadassa ou d'ailleurs ne pourra rien pour toi.
Même pas ceux d'Urgence !
Par Bekhor (Bekhor) le lundi 16 mai 2005 - 00h32: |
PETIT REPORTAGE POUR NOS AMIS HARISSIEN: L'ANDALOUSIE EN ESPAGNE ET LA SPLENDEUR DE L'ANCIENNE SEPHARADE.
Je viens de passer une semaine pleine de merveilles et je vous recommande vraiement cette destination.
LA PLACE MAIMONIDES A CORDOBA (Cordoue)
LA RUE DES JUDIOS (juifs) A CORDOBA, on remarquera la petite croix qui illustre toutes les plaques en porcelaines des de cette ville.
CODOBA: LA STATUE DE MAIMONIDES.
CORDOBA: UN DES INOMBRABLES RESTAURANT DE L'ANCIEN QUARTIER JUIF DEVENU QUARTIER TRES TOURISTIQUE; ce restaurant s'appelle le Patio de juiverie, on remarquera la juive Marie devenue sainte regnant sur ce patio.
GRENADE: Détails des murs sculptés des fameux vestiges des batiments de l' ALHAMBRA.
Un petit aperçu des fameux jardins de l'Alhambra de Grenade.
Un grenadier en fleurs de la ville de Grenade.
La fameuse cour des lions à l'Alhambra de Grenade.
Une vue de la partie ouest de la ville de Grenade prise du haut de la tour des gardes de l'Alhambra.
Par Breitou (Breitou) le dimanche 15 mai 2005 - 19h58: |
Ben , comme un tout le monde Harissien, je décortique le Forum.
Je tombe sur la culture FRAISES fouq el srita ( sur des cordes à linge)
C’est vrai qu’ici les BONNES FRAISES ne manquent pas mais là, il s’agit pas de face ou de zi… mais de fraises suspendues comme LES JARDINS DE BABYLONE.
Une invention, encore une, qui nous vient d’Israël.
Cette culture comme le dit notre envoyé spéciale à l’avantage de pousser sur des ficelles donc d’économiser de la terre, eux qui ont en si besoin, voilà le problème résolu. En ce qui concerne les fraises et les tomates.
Je vous rappelle que d’autres GALINACES sont cultivées en serre et toujours suspendues, je prend par exemple la DOUDA.
En plus, on nous dit que le pourcentage de poids et bien plus supérieur que la culture des fraises classiques ; que moucherons et autres insectes ne pourront pas les attaquer et si on plus, elles demandent pas d’eau pour être nettoyées ces bios, nous avons là UNE ESPECE DE FRAISE DITE AUSSI ECONOMIQUE. Du jardin suspendu directe dans l’estomac sans passer par le robinet mais en suivant la TRACHEE ARTERE.
C’est formidable. Sans rentrer dans les détails, je vous signale que tout ce qui se rapproche du ciel est pur, et tout ce qui se cultive en bas et ‘insectueux’. Donc, dorénavant je vais me planter un pieux avec une corde à linge et vivre suspendu sans avoir besoin que l’on me lave ou que l’on me ‘shampouine’…C’est pas beau ça ….. ! Que d’être un fraisier SUSPENDU…Tout propre MTA KIF…. ! Il n’y a qu’en Israël où l’on voit cela, ailleurs ils seront toujours TERRE A TERRE…MESQUINS…. !
Albert le PHRASIER.
Par Francois (Francois) le dimanche 15 mai 2005 - 10h55: |
Ca fout la trouille
Nucléaire iranien: l'Europe hausse le ton
VIENNE (AP) - L'Iran semble prêt à retarder la relance annoncée de ses activités pouvant servir à la fabrication d'armes nucléaires, sous la menace à peine voilée de l'Union européenne de saisir le Conseil de sécurité des Nations unies, comme le souhaitent les Etats-Unis.
(...)
Du côté français, le ministre Michel Barnier a déclaré jeudi que Paris continuait "à espérer que l'Iran ne fera pas ce geste dont il connaît les conséquences".
Source: http://fr.news.yahoo.com/050512/5/4esx6.html
Par Mena (Mena) le dimanche 15 mai 2005 - 10h56: |
Paroles de ministre. Le rapport Rufin : pour rien (info # 011305/5) [analyse]
Par Viviane Miles © Metula News Agency
Le gouvernement français décide de ne pas agir contre les causes de l’antisémitisme en désignées par Jean-Christophe Rufin
Il y a un peu plus de six mois, la sortie du rapport Rufin, commandé par le ministre de l’Intérieur Dominique de Villepin, faisait grand bruit dans l’Hexagone, et donna au gouvernement français, une fois de plus, l’occasion de condamner très fermement le racisme et l’antisémitisme. Dans son document d’une cinquantaine de pages, Jean-Christophe Rufin, écrivain, médecin et président d’une association humanitaire, préconisait des mesures radicales pour lutter contre le fléau envahissant d’un antisémitisme à la française, de plus en plus violent et étendu. De ce rapport se dégageait non seulement le constat d’une recrudescence inquiétante des actes de nature raciste et particulièrement antisémite, mais également, et surtout, l’urgence d’agir.
La grande nouveauté des recommandations émises par Rufin se situe en ce que, pour la première fois, l’importance de l’action préventive était mise en avant pour réduire l’antisémitisme. Jusqu’au rapport Rufin, la Ména était pratiquement la seule institution à dénoncer le lien existant entre la démonisation systématique d’Israël dans les medias français et la multiplication des actes antisémites. Depuis des années, nous mettons en effet en garde de ce que la recrudescence des actes antisémites n’est nullement spontanée mais qu’elle est la résultante d’une volonté politique tangible, traduite dans des actes médiatiques. C’est ce que nous appelons l’antisémitisme d’amont, celui de la création du sentiment antisémite, par opposition à l’antisémitisme aval, celui de l’expression de l’antijudaïsme par des actions violentes. Or le rapport Rufin est le premier document officiel français à ne pas se limiter au traitement de l’antisémitisme d’aval, traitement qui se manifeste par l’augmentation du nombre de procédures judiciaires suite à des plaintes, ainsi que par une multiplication des moyens visant à protéger les individus israélites, leurs propriétés, ainsi que leurs lieux de réunion et de culte.
La proposition la plus significative de Rufin concernait l’antisémitisme d’amont. Elle appelait à la promulgation d’une loi qui complèterait celles du 1er juillet 1972 et du 13 juillet 1990 (la loi Gayssot), punissant « ceux qui porteraient sans fondement à l’encontre de groupes, d’institutions ou d’Etats, des accusations de racisme et utiliseraient à leur propos des comparaisons injustifiées avec l’apartheid ou le nazisme ». Enfin une recommandation concrète, qui aurait pu infléchir vers le bas la courbe de progression des actes antijuifs en France ! Pour nous, c’était le b-a ba de la prévention, mais l’essentiel tenait dans cette prise de conscience du problème par le pouvoir hexagonal. De grandes injustices ont déjà été infligées à la nation d’Israël dans les medias tricolores, générant leurs wagons de haine, mais, au moins, le rapport Rufin entretenait l’espoir de limiter les dégâts, de dé-normaliser la propagation impunie d’informations mensongères et déformantes relatives à l’Etat hébreu et à son peuple.
Cet espoir avait été renforcé par une déclaration du ministre de l’Intérieur Dominique de Villepin, le commanditaire du rapport, qui, devant l’urgence qu’il y a à contenir le fléau antisémite, affirma à la réception des recommandations de Rufin « qu’il appliquerait immédiatement et totalement » lesdites recommandations. A la Mena, nous avions accueilli l’engagement du ministre avec prudence, bien décidés que nous étions à juger de sa validité sur pièces.
Avec quelques mois de recul, j’ai donc voulu savoir où en étaient les promesses de M. de Villepin et dresser le bilan de ce qui avait été fait. A ce jour, m’a confié M. Rufin lui-même, il est sur l’impression que rien n’a été fait. Mais Jean-Christophe Rufin convient qu’il n’a pas, en sa qualité de rapporteur indépendant, accès au suivi de ses recommandations. Ce que ce courageux docteur, spécialisé dans la lutte contre l’épidémie antisémite, a su me dire, c’est que, depuis qu’il a produit ses recommandations, il subit une situation très inconfortable, qui se traduit principalement par des insultes et des injures émanant de personnes en désaccord avec lui.
Sur le plan politique, Rufin constate les réticences du ministère de la justice, qui accepte mal des recommandations venant d’un rapporteur extérieur au monde judiciaire et qui manifeste une véritable résistance à agir dans le sens de ces propositions. A l’évidence, pour Rufin, Perben et de Villepin ne sont pas sur la même fréquence.
Sur ce, je m’en suis allée poser la question de l’application de la recommandation du rapport concernant la promulgation de l’amendement à la loi Gayssot – visant à punir judiciairement ceux qui passent leur temps à comparer Israël avec le IIIème Reich ou, à tout le moins, avec l’Afrique du Sud au temps de l’Apartheid, et à inventer les preuves de ces associations, du fait qu’elles n’existent pas – au conseiller technique du 1er ministre pour les affaires intérieures et cultuelles. Celui-ci m’annonça que rien n’avait été mis en œuvre, explicitant, à mon amère surprise, la décision de l’Etat de ne pas agir par la formule suivante : « il faut conjuguer avec la liberté de la presse ; une restriction de cette liberté irait à l’encontre des valeurs républicaines ».
A moi de comprendre que le fait de laisser France 2 enfreindre des dispositions principales de sa charte éthique dans son traitement de la Controverse de Nétzarim, d’admettre que le CSA refuse de faire son travail dans cette affaire et que le Conseil d’Etat fuie ses responsabilités sur la base d’une décision qui fera anthologie par sa pusillanimité, ce serait aller dans le sens des valeurs républicaines ! Selon Matignon, le fait que Thierry Thuillier, sur une chaîne de TV publique, mette en scène l’exécution de trois jeunes palestiniens qui auraient "donné un coup de pied dans la barrière de sécurité" et que ce journaliste, qui est accessoirement rédacteur en chef du service étranger de la Rédaction de France 2, stigmatise l’insensibilité de la presse israélienne pour avoir omis de faire état de l’assassinat qu’il venait d’inventer [lire l’article d’Ilan Tsadik] procèderait de la… liberté de la presse ? Qu’Edgar Morin, dans le Monde, attribue aux Israéliens un caractère commun de sadisme, consistant à prendre du plaisir à humilier les Palestiniens [1], aurait à voir avec la liberté d’expression [lire l’article de la Ména] ? Ou de montrer, au JT, des juifs religieux dansant à Jérusalem, en inventant, purement et simplement, dans le commentaire, qu’ils se réjouissent de l’agonie de Yasser Arafat, cela a-t-il même quelque chose à voir avec l’information [l’article] ?
Et Matignon d’ajouter, pour se dédouaner sans doute, que le gouvernement avait agi avec fermeté et célérité lorsqu’il a interdit la diffusion de la chaîne satellitaire Al-Manar. Certes, mais même là, on l’attendait en amont, au stade de la prévention ; on attendait que le CSA étudie sérieusement les postulats antijuifs de la télévision du Hezbollah avant de l’autoriser à émettre et pas en aval, lorsque, constatant les véritables appels au meurtre des juifs sur Al-Manar, le CSA n’ait d’autre choix que d’en interdire la diffusion.
Les promesses du ministre de l’Intérieur n’ont donc pas été suivies d’effet. Il est toujours licite, sur un media tricolore, de s’adonner à la démonisation d’Israël et dans ces conditions, puisque cet Israel bashing justement identifié par Jean-Christophe Rufin comme étant une cause majeure de la haine des juifs, non seulement persiste, mais encore s’est vu décerner un certificat de Kasherout républicaine par les services du 1er ministre, les actes antisémites continueront. Soyons encore plus précis sur ce point : depuis que ces actes de diabolisation médiatique d’Israël ont été identifiés par Rufin, dans un rapport officiel, entériné de surplus par le ministre de l’Intérieur, comme étant à l’origine de l’antisémitisme, en n’exécutant pas les recommandations dudit rapport, désormais, le pouvoir français a fait le choix de ne pas combattre l’une des causes majeures de cette catastrophe humaine. Je laisse ici le soin aux lecteurs de méditer sur cette décision et de saisir par eux-mêmes la gravité de cette orientation politique.
Même dans les circonstances de ce choix dramatique, je n’ai aucune raison d’occulter ce qui a été fait au sein du comité interministériel de lutte contre le racisme et l’antisémitisme [2]. Celui-ci a effectivement planché sur différents chantiers, adéquatement aux propositions Rufin, dont l’établissement de statistiques fiables des actes racistes et antisémites, un contrôle renforcé en matière de cyber-criminalité, et la sécurisation par une surveillance policière accrue des lieux sensibles (cimetières, écoles, lieux de culte). Tout cela sonne fort bien aux oreilles des naïfs mais, et nous l’avons déjà dit cent fois : poster un policier devant chaque établissement ou derrière chaque juif, c’est comme un emplâtre sur une jambe de bois. Car la manifestation de la violence antisémite dans la rue n’est que le dernier épisode de la pathologie antijuive ; elle est le résultat d’un mal profond dont les mesures répressives des pouvoirs publics ne peuvent que limiter les effets, sans tenter, en aucune façon, de l’éradiquer. La source du mal antisémite qui ronge la République se trouve largement en amont, là où la Mena la traque depuis des années avec vigilance, là où M. Rufin l’a débusquée et dévoilée dans son rapport : le premier chaînon de la haine se situe au cœur des médias.
Gare à la confusion, qu’on ne nous accuse pas, la Ména ou les juifs, en plus d’être des satyres, de favoriser la censure médiatique. Ce serait, au niveau du déguisement de la vérité, tomber de Charybde en Scylla ! Il n’est pas question, dans les recommandations Rufin, bien évidemment, de museler les médias, mais bien au contraire, de veiller précisément à ce qu’ils se plient à certaines règles déontologiques communes en matière d’information. D’ailleurs, pour préciser ma pensée, je pense que la ["charte de l’antenne"] des journalistes de France-Télévisions pourrait parfaitement servir de squelette à la loi préconisée par Jean-Christophe Rufin. L’essentiel, c’est qu’il ne s’agirait plus d’une charte dont l’application dépend de l’humeur et des intérêts des uns et des autres, mais d’une loi, dont les contrevenants pourraient être punis à hauteur de leurs fautes. C’est tout ! Personne de sensé ne prétendra que la charte de France-Télévisions est une porte ouverte à la censure.
La différence ? - Si France 2 respectait sa charte, la vérité sur la Controverse de Nétzarim éclaterait au grand jour en moins de 24 heures. Et l’accusation de crime rituel de l’armée d’Israël contre Mohamed A-Dura volerait en éclats dans tous les foyers de France !
L’impact de l’information de masse est tel, aujourd’hui, les suites de ses dérapages, potentiellement si conséquentes sur le déroulement de la société et des minorités qui la composent, qu’on ne peut plus laisser les medias commettre des crimes audiovisuels comme j’en ai cité une mince brochette il y a quelques lignes. Si l’on veut combattre l’antisémitisme, on ne peut pas laisser l’Agence France Presse affirmer à tous vents que des soldats de Tsahal ont tué cinq gamins palestiniens parce qu’ils jouaient au football près de la frontière. Les circonstances ne permettaient pas au bureau de l’AFP de Jérusalem, ontologiquement parlant, de diffuser une telle contrevérité. [lire "Faoda", de Sami El Soudi].
Mais les désinformateurs se sentent encouragés à raviver les guerres, du moment qu’aucune mesure concrète n’est décrétée pour pallier les atteintes à l’ordre public par les médias. Comme nous, ils ne distinguent aucune réelle volonté d’agir, malgré les prises de position et les belles promesses de nos dirigeants politiques.
L’appel de Jean-Chrisophe Rufin à changer la loi, s’il avait été entendu, aurait pu faire que tous les citoyens français puissent être informés de façon équilibrée et respectueuse de tous les peuples, et que nous puissions vivre librement, dans notre pays – y compris les citoyens français juifs –, sans craindre pour notre sécurité, notre intégrité et pour notre dignité.
Notes
[1] Le Tribunal de Grande Instance de Nanterre, faute d’une législation adaptée à l’expression publique de théories racistes a blanchi Edgar Morin et a condamné ses accusateurs à l’amende.
[2] Créé en décembre 2003, ce comité, qui réunit, sous la présidence du Premier ministre, les ministres chargés de l’intérieur, de la justice, des affaires étrangères, des affaires sociales, de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la ville, a pour mission de « définir les orientations de la politique menée par le gouvernement pour lutter contre les actes et agissements d’inspiration raciste et antisémite ».
Par Maurice (Maurice) le dimanche 15 mai 2005 - 09h45: |
Diverses diatribes antisémites reçues ces derniers temps m'ont donné l'irrésistible envie de me replonger dans l'un des ouvrages les plus remarquables parmi ceux publiés par le grand historien catholique anglais Paul Johnson : " Une histoire des Juifs ", traduit en français en 1989.
En prologue, expliquant son entreprise, Johnson note que c'est en écrivant l'histoire du christianisme qu'il a commencé à s'intéresser au judaïsme. " J'ai décidé d'écrire l'histoire du peuple qui a donné naissance à ma religion ". Johnson ajoute qu'il lui semblait passionnant aussi de s'intéresser à un peuple dont l'histoire couvre plus de quatre millénaires.
Dans les pages qui suivent, Johnson scrute les récits bibliques, les confronte aux documents et aux vestiges dont dispose l'historien, trace la trajectoire d'Abraham depuis la Mésopotamie jusqu'à la terre de Canaan, évoque le départ en Égypte, puis le retour. " Avant le départ en Égypte, les Israélites étaient un petit peuple comme les autres… Après leur retour, ils étaient un peuple qui avait un but et un message pour le monde " : l'homme a été fait à l'image de Dieu et sa vie est sacrée. " Le code mosaïque, en étant centré sur Dieu, est automatiquement centré sur l'homme ", et constitue un pas essentiel en direction du respect de l'être humain qui s'inscrira plus tard au cœur de la civilisation occidentale. Suivent la description minutieuse du conflit avec les Philistins, du choix monarchique, de la division, de l'exil à Babylone, du retour encore, des contacts conflictuels avec la Grèce, de la conquête romaine enfin.
Aucun des peuples inclus dans l'empire romain ne s'est soulevé contre celui-ci avec autant de vigueur que les Juifs, écrit Johnson. La raison tient au fait que les Juifs " étaient trop évolués, trop conscients intellectuellement pour trouver acceptable d'être soumis à des étrangers ". Un Juif du nom de Joshua, renommé Jésus dans le texte grec du Nouveau Testament, s'est soulevé, lui, contre l'ensemble de l'ordre établi, ce qui a entraîné sa condamnation, puis sa crucifixion par les autorités romaines.
C'est, après la mort de Jésus, Paul de Tarse qui a répandu le christianisme. Dès l'an 66, une révolte plus vive déboucha sur une impitoyable répression romaine. La chute définitive eut lieu en 135. L'immense majorité des Juifs se dissémina. Seule une petite minorité resta là où avait existé un État juif. L'empire romain d'Occident s'effondra, vint le temps de Byzance, puis le temps de l'Islam, religion issue, elle aussi, du judaïsme.
La diaspora juive, marginalisée, persécutée, ghettoïsée pendant des siècles n'en joua pas moins un rôle essentiel en Occident. " Le progrès économique est le fruit de la rationalisation ", note Johnson, et " les Juifs furent les premiers grands rationaliseurs dans l'histoire de l'humanité ". Elle ne sortit du ghetto matériel à la fin du XVIIIe siècle que pour entrer dans ce que Johnson appelle le " ghetto de la suspicion ", celui créé par l'antisémitisme moderne où le préjugé raciste se mêle à l'envie la plus brute.
La haine anti-juive atteignit son point culminant en Europe à la fin du XIXe siècle. Theodor Hertzl, lassé par l'arbitraire, finit par rédiger et publier en 1896 le texte fondateur du sionisme : " Nous avons tenté partout de nous intégrer aux communautés nationales qui nous entouraient tout en conservant seulement notre religion. On ne nous a pas permis de le faire ".
Suivirent le processus du retour au Proche-Orient, terre natale du judaïsme, le rachat de terres à prix d'or, le travail opiniâtre qui changea le désert en champs fertiles et qui fit qu'à mesure que les Juifs revenaient, des Arabes affluaient. Suivit aussi la shoah, qui reste plantée au cœur du XXe siècle comme " la seule tentative de faire disparaître un peuple entier de la surface de la terre ".
Puis la création par l'ONU de l'État d'Israël sur des terres administrées par les Britanniques depuis les années 1920. À l'époque, les Arabes auraient pu disposer d'un État, eux aussi : la haine, et l'envie toujours, les en ont empêchés. La haine et l'envie n'ont pas cessé. Israël, fruit de l'antisémitisme, reste attaqué par l'antisémitisme, mais survit, et survivra. " Les Juifs, conclut Johnson, continuent à donner un sens à la création ". C'est ce qui leur a donné la force de survivre et de surmonter les épreuves. " Ils nous ont apporté ce qui fait l'humanité en l'être humain ". Nous les avons étrangement remerciés.
Par Henri (Henri) le dimanche 15 mai 2005 - 08h56: |
Emile Chalom,
J'ai aime ton marchand de lacets.
La paix viendra non pas en criant Peace Now, Mais en accomplisant le plus de tsedaka.
Lorsqu'Achem verra son peuple accomplir cette mitsva de bonte, alors Il se tournera vers nous et nous donnera le chalom.
Rabi maak Emile.
Par Email (Email) le dimanche 15 mai 2005 - 08h29: |
TUNES CELEBRES
Bonjour,
En allant sur votre site que j’aime bien, je constate qu’il n’y a que des célébrités qui ont été chefs, responsables ou autres. Il ne figure pas les célébrités notoires pour ce qu’ils ont représenté, même s’ils ne sont pas chefs de service ou professeur ou autres !
Je pense particulièrement à mon père Victor Haîm Taktouk, ancien pâtissier à Sfax en ville arabe, qui vient de nous quitter et qui fait parti des personnalités qui ont marqué plus d’une génération !
Je tenais à informer les tunisiens et plus particulièrement les sfaxiens de sa disparition soudaine qui nous laisse, nous sa famille et plus d’un sfaxien, dans une tristesse infinie !
Cordialement
Denise Taktouk
Par Email (Email) le dimanche 15 mai 2005 - 08h27: |
TUBWA CELEBRES ISRAEL
GERARD NAHIM {NISSIM }
MEMBRE DE LA MUNICIPALITE DE LA VILLE DE BEERCHEVA
INSPECTEUR DES ECOLES AU SUD DU PAYS
PENDANT PLUS DE 15 ANS
Par Email (Email) le dimanche 15 mai 2005 - 07h44: |
Bonjour,
J'ai utilisé la recette du "mssoki".
Formidable.
Compliments à Mme Boukris.
Je souhaite retrouver la recette de la chebtia. Ma pauvre mère la réussissait à merveille.
Merci à l'ame charitable.
MAMOU Albert