Par Pauline (Pauline) le vendredi 30 mars 2007 - 19h16: |
Suisse: près de 10% de la population serait antisémite, selon un sondage
BERNE (AP) - Près de 10% des personnes vivant en Suisse ont "des attitudes antisémites systématiques", tandis que 28% ont des "attitudes anti-juives ponctuelles", selon un sondage de l'institut "gfs bern" rendu public vendredi.
Patronné par la Commission fédérale contre le racisme (CFR) en collaboration avec l'hebdomadaire juif suisse "Tachles" (Débats), le sondage réalisé auprès de 1.030 personnes entre le 5 et le 15 février est affecté d'une incertitude statistique de +/- 3,1 points sur les résultats.
Selon l'étude "Attitudes anti-juives et anti-israéliennes en Suisse", les débats sur la politique d'Israël au Proche-Orient n'ont pas de grands effets sur les attitudes à l'égard des juifs.
Environ 10% de la population résidant en Suisse a "des attitudes antisémites systématiques". Ce groupe comprend, dans des proportions supérieures à la moyenne, des personnes des couches socio-économiques basses, les individus se réclamant de la droite politique, les personnes n'ayant pas de connaissances au sein de la population juive ainsi que les personnes habitant la campagne.
Un deuxième groupe, soit 28% des sondés, montre des "attitudes anti-juives ponctuelles" et un troisième, de 15%, est déçu par la politique d'Israël, sans attitude négative envers la population juive. Enfin, 37% ont une attitude tout à fait positive envers les Juifs. Les 10% restants échappent à tout classement précis.
Quarante-cinq pour cent estiment que les Juifs se démarquent eux-mêmes du reste de la population. Les "théories du complot" sont néanmoins majoritairement rejetées. Ainsi, 49% ne croient pas en une mainmise des Juifs sur les affaires mondiales et 72% rejettent la possibilité d'une telle mainmise sur les affaires de la Suisse.
Environ 30% des personnes interrogées pensent que la Suisse a subi des chantages de la part d'organisations juives en raison de sa politique pendant la Seconde guerre mondiale.
Selon le sondage, l'image que la population a d'Israël est critique. S'agissant des relations avec les Palestiniens, déception et incompréhension sont très larges: 54% estiment qu'Israël est dirigé par des religieux fanatiques et 50% jugent que le pays mène "une guerre d'anéantissement" contre les Palestiniens. La désapprobation de la politique étrangère d'Israël est transposée sur les personnes juives en général; mais la critique d'Israël n'est pas synonyme d'attitude antisémite. AP
Par Braham (Braham) le vendredi 30 mars 2007 - 17h24: |
Comme a chaque printemps, j'envoie a tous mes amis les premiers bourgeons d'Oranger. L'odeur vous enivre de partout.
Par Victor (Victor) le vendredi 30 mars 2007 - 17h19: |
Revue de presse
La Grande-Bretagne inquiète de l’antisémitisme
30/03/07
- - Thème: Antisémitisme
Le gouvernement britannique a annoncé son opposition à un boycott universitaire contre Israël. Il s’inquiète également de la vague de discours antisémites et de l'antisémitisme dans les campus universitaire, rapportent Haaretz et le Jerusalem Post. Le rapport de la commission parlementaire britannique « All-Party Parliamentary Inquiry into anti-Semitism », contient 35 recommandations sur la façon de traiter le nouvel antisémitisme. Le rapport constate que la rhétorique actuelle à l’encontre d'Israël et du Sionisme provenant des milieux d'extrême droite, d'extrême-gauche et islamistes, utilise une argumentation antisémite qui emprunte à des formes anciennes de haine envers des Juifs.
http://www.crif.org/index.php?page=articles_display/detail&aid=8668&artyd=5
U.K. gov't worried by growing anti-Semitism on campuses
By Amiram Barkat , Haaretz Correspondent
Last update - 01:51 30/03/2007
The British government has stated its opposition to an academic boycott on Israel and is concerned about the 'rising tide of anti-Semitic discourse and anti-Semitism on university campuses' according to the British government's response to the report of the All-Party Parliamentary Inquiry into anti-Semitism.
The government's response, released yesterday and presented by Race and Faith Minister Phil Woolas, stated: 'We are specifically concerned about significant indications that, unlike other forms of racism, anti-Semitism is being accepted within parts of society instead of being condemned.'
The report, submitted in response to the recommendations of the all-party committee headed by Labor Member of Parliament John Mann and published in September 2006, contains 35 recommendations on how to deal with rising anti-Semitism.
http://www.haaretz.com/hasen/spages/843941.html
'UK anti-Semitism can't be ignored'
JONNY PAUL Jerusalem Post correspondent, THE JERUSALEM POST Mar. 30, 2007
"We share the concerns of Jewish communities, and fully support the police and prosecuting authorities in taking a tough line to stamp out anti-Semitism wherever it occurs," said Phil Woolas, minister for Local Government and Community Cohesion, in an official response by the British government on Wednesday to a parliamentary inquiry into the recent escalation of anti-Semitism in the UK.
Woolas spoke at a reception in the British Parliament, representing the government in response to an all-party inquiry which published its report late last year, and made 35 recommendations to challenge the growing threat of anti-Semitism in the country.
"I speak for everyone in saying how much the government and Parliament value the vast and varied contribution the Jewish community in our country makes; socially, economically and culturally it enriches British society as a whole," Woolas said, and promised to step up action to eradicate anti-Semitism, recognizing and strongly condemning the increase of incidents in the UK.
http://www.jpost.com/servlet/Satellite?c=JPArticle&cid=1173879212816&pagename=JPost%2FJPArticle%2FShowFull
Par Moshébé (Moshébé) le vendredi 30 mars 2007 - 16h38: |
b
Par Michka (Michka) le vendredi 30 mars 2007 - 16h39: |
Albert a dit :
"...De mon correspondant particulier masculin.
Je le précise afin de vous rassurer sur ce que vous pensez sans doute que c'est madame Michka qui me donne des infos. Je devine tout mon cher.
N'oubliez pas je suis dedans votre mémoire et je lis tout..."
Albert pourquoi tu mens? Il faut que tout le monde sache que tu es un porteur de voix.
Par Michka (Michka) le vendredi 30 mars 2007 - 16h18: |
objectif info
Un magnifique copié/collé en entier comme le veut notre cher webmaster bien aimé + un lien vers la page de cette analyse qui ne manque pas d'intérêt c'est pourquoi j'ai choisi de la porter à votre connaissance.
Réflexions très incorrectes sur la question de l’Europe
Jean-Pierre Bensimon 25 mars 2007
Par Bensimon Jean-Pierre
Thème : Europe
On célèbre aujourd’hui la signature à Rome en mars 1957 de deux traités historiques. L’un d’entre eux, instituant la Communauté européenne, a marqué une étape clé dans l’édification d’une Union d’États, formalisée par de nombreux actes juridiques et des institutions politiques, que l’on appelle aujourd’hui l’Union européenne, forte de 27 membres. Le cinquantenaire de l’Union est marqué par une crise profonde qui met en question sa pertinence et sa nécessité dans le monde qui est en train de se faire. Ce questionnement exige de prendre des distances avec les évidences du politiquement correct, et de jeter sur le processus de construction européenne un regard centré sur les jeux d’intérêts des principaux protagonistes de l’Union.
1) On attribue à la construction européenne l’établissement d’une paix durable en Europe. C’est très excessif. Le premier facteur de cette paix a été la dénazification de l’Allemagne ; le second a été la présence militaire américaine qui a dissuadé les soviétiques d’y exporter l’ordre communiste, et retiré aux élites allemandes éventuellement tentées par une renaissance de l’ancien Reich tout espoir réaliste d’aboutir. D’autant que la pression militaire soviétique imposait le choix d’un alignement au sein des forces occidentales dominantes. La construction européenne a inscrit dans un projet affichant des serments de concorde vertueuse, le nouvel ordre européen fondé sur la dénazification et le contrôle militaire américain
2) Attribuer à la construction européenne par elle-même, l’établissement d’une paix durable en Europe repose de plus sur des hypothèses erronées. On ne construit pas un nouveau continent avec de bons sentiments, mais sur la base d’intérêts matériels. L’Europe est composée d’États qui sont l’émanation de Nations constituées souvent depuis des siècles. L’étude des intérêts des principales nations qui ont été au fondement du processus d’intégration européenne, et elle seule, donne des clés pour comprendre la logique et les contradictions qui ont abouti à la paralysie actuelle et au profond sentiment de défiance que l’Union européenne inspire aux peuples européens. L’histoire de l’Europe après la seconde guerre mondiale n’est pas l’histoire des bonnes intentions d’États et de peuples désormais convertis à la paix par une opération du Saint Esprit, mais la recherche de convergences dans la poursuite des intérêts nationaux respectifs.
3) Le traité instituant la Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA), est le traité véritablement fondateur de l’Europe. Il était signé en 1951 par les Six, les mêmes pays qui allaient créer en 1957 la Communauté Économique Européenne, exactement sur le même modèle institutionnel, mais avec un champ plus large. A l’époque, l’obsession justifiée de la France et de ses anciens alliés était le risque de voir renaître une puissance allemande susceptible de rechercher une fois de plus l’hégémonie en Europe. C’est ainsi que l’on inventa le système des délégations de souveraineté à une instance commune qui allait permettre d’encadrer la souveraineté allemande, tout en y mettant les formes. Grace à la CECA, le charbon et l’acier, matière première de l’industrie d’armement, passèrent d’une instance d’occupation, l’Autorité internationale de la Ruhr, à la Haute Autorité, un organe exécutif supranational des 6 signataires du traité. Ainsi, l’Allemagne était privée des ingrédients d’un éventuel réarmement. De même en 1954, la France refusa la ratification du traité de la Communauté européenne de défense, par crainte d’ouvrir la voie à un réarmement allemand. L’Allemagne accepta tant bien que mal l’encadrement européen de sa souveraineté naissante parce que sa principale préoccupation était de retrouver un statut de pays respectable après le désastre moral de l’aventure nazie.
4) Avec de Gaulle et la décolonisation, la France voulut conserver son rôle d’acteur majeur de la politique internationale alors qu’elle venait de perdre son empire. L’alliance franco-allemande, moteur du projet européen lui donnait la possibilité d’utiliser la communauté européenne comme levier et haut-parleur de sa politique. En effet, l’Allemagne toujours souillée par son passé ne pouvait être autre chose qu’un nain en politique internationale, tandis que le Benelux et l’Italie n’avaient ni les traditions, ni le désir mégalomane de l’ancien chef de la France libre. Par contre, son rôle au centre du vertueux processus européen lui permettait de modifier progressivement son image et de s’adonner à la reconstitution de son économie, de sa prospérité et de sa technologie. Elle gardait secret son désir le plus violent : réintégrer à la mère patrie les provinces de l’Est.
5) Les cauchemars de la guerre et de l’après-guerre allaient faire un retour brutal avec l’effondrement de l’empire soviétique à la fin des années 80. La chute du mur de Berlin annonçait la réunification allemande, c'est-à-dire le retour d’un monstre économique et démographique au centre de l’Europe. On se souvient du voyage précipité de Mitterrand pour prier Moscou d’empêcher la chute de l’Allemagne de l’Est. C’est à cause de l’inévitable réunification allemande que Mitterrand posa ses conditions à Helmut Khôl : créer en Europe une monnaie unique. Le futur euro était né pour encadrer et limiter la souveraineté de l’Allemagne réunifiée. Les Allemands acceptèrent le dictat français. Ils ne pouvaient pas mettre la communauté internationale devant le fait accompli et encourir le soupçon et la réprobation. Mais ils posèrent en contrepartie des exigences qui allaient s’avérer meurtrières pour la prospérité de l’Europe : la convergence des monnaies et les critères de Maastricht. Il s’agissait d’imposer aux futurs membres de la zone euro l’éradication préalable de l’inflation. Le retard de croissance de la zone euro et la persistance en France du chômage de masse depuis des décennies doivent beaucoup à la convergence avec le mark et aux fameux critères.
6) Les intérêts nationaux allemands ne sont pas pour rien dans le marasme français et européen, et dans la sourde hostilité que vouent les peuples à la construction de l’Union. Les intérêts français, du moins la façon dont Giscard, puis Mitterrand et Chirac les entendaient, devaient embarquer l’Europe dans une association euro-arabe que Bat Yé’or a nommé Eurabia. Elle dut alors ouvrir les vannes à l’immigration et accepter la constitution de puissantes minorités arabo-musulmane qui exercent aujourd’hui une terrible pression sur ses valeurs et son mode de vie. Combiné au marasme économique et au chômage, consécutifs aux exigences allemandes de gestion de la monnaie unique, tous les ingrédients d’une situation incontrôlable, avec ses aspects sociaux et ses aspects ethniques, sont réunis en Europe.
7) La France et l’Allemagne ont été les forces motrices de la constitution de l’Union européenne. Les deux pays ont poursuivi leurs objectifs nationaux derrière une fiction de dévouement à la cause d’une paix vertueuse et irénique en Europe. L’Allemagne a aujourd’hui retrouvé une réputation, reconstitué sa puissance et sa zone d’influence traditionnelle au centre de l’Europe. La France a brillé dans les conférences internationales, et elle a fait entendre une voix de stentor, décuplée par la construction européenne, pour vilipender les américains et agonir Israël. Mais elle connait un marasme économique, elle a perdu sa confiance, elle doute de son identité, et ne maîtrise plus les innombrables « territoires perdus de la République ». L’une et l’autre ont à affronter le risque du terrorisme islamiste et la pression des canons culturels de la Oumma sur leur civilisation.
8) Si les Européens ont manifesté par des votes et dans des enquêtes leur défiance envers les institutions issues du traité de Rome, ce n’est pas parce qu’ils ont à vider des querelles nationales. La leçon des années trente à été tirée partout et les extrémistes ont été contenus dans des franges sans réelle influence. Mais l’Union européenne n’a pas été capable d’apporter la prospérité économique, la sécurité, ni de prévenir la poussée de l’Islam au cœur du vieux continent.
Ce n’est pas le principe d’une organisation européenne, ni l’opportunité de la défense d’intérêts en commun qui sont en cause, mais la médiocrité et la cécité des acteurs d’une époque en train de se clore.
Par Albert (Albert) le vendredi 30 mars 2007 - 15h43: |
Cacou please,
Pour Pessah je ne crois pas que tu puisses passer.
Tu es HAMETZ...Je te prie de changer de pseudo pendant la semaine sainte des galettes.
Je propose ROH EL BEY....OU GUIZADA....CROQUANTS-A-NICE...OU ROUZATA...OU BOULES AUX PIGNONS SI TU EN AS.....P'TITS FOURS S'ILS SONT PETITS....
Par Moshébé (Moshébé) le vendredi 30 mars 2007 - 15h43: |
b
Par Breitou (Breitou) le vendredi 30 mars 2007 - 15h19: |
Souhail.
C'est bien c'est nul d'après Cacou.
Monsieur ki cé tout.
Par Albert (Albert) le vendredi 30 mars 2007 - 14h17: |
Monsieur Cacou suite à votre remarque d hier, je vous informe que le passè éclaire souvent le futur.
De mon correspondant particulier masculin.
Je le précise afin de vous rassurer sur ce que vous pensez sans doute que c'est madame Michka qui me donne des infos. Je devine tout mon cher.
N'oubliez pas je suis dedans votre mémoire et je lis tout.
Notre opinion
par François d'Orcival
Allons enfants !
Comment la croire ? Quand Nicolas Sarkozy lance, le 8 mars sur France 2, l’idée d’un ministère de l’Immigration et de l’Identité nationale, elle qualifie cette idée d’“ignoble” devant les micros des reporters. Deux semaines plus tard, par la grâce de Notre-Dame-de-la-Garde à Marseille, elle reprend le thème de l’identité nationale à son compte, se met à crier « vive la Marseillaise », à se couvrir de tricolore et à revendiquer un drapeau français pour chacun. Si cela venait de Jean-Pierre Chevènement, on le croirait, le drapeau fait partie de ses fibres. Mais venant de Ségolène Royal, comment lui faire crédit ? On peut admirer chez elle l’opportunisme qui lui fait changer de pied chaque jour pour relancer sa campagne, mais pas la fidélité à des convictions : elle vient d’ailleurs de démentir avoir fait le moindre vœu à Notre-Dame-de-la-Garde, comme s’il s’agissait d’un péché contre la laïcité…
Entre le jour où elle qualifie d’“ignobles” les mots de Sarkozy et celui où elle fait chanter la Marseillaise sur tous les tons, que s’est-il donc passé ? Elle le dit, le soir du 22 mars à Marseille : « Nous sommes à un moment historique… Je ne veux pas que le 22 avril [2007] ressemble au 21 avril [2002]. » Qui donc pourrait empêcher que la gauche, c’est-à-dire elle, Ségolène Royal, soit à nouveau présente au second tour ? Bayrou. Entre le 8 et le 22 mars, celui-ci n’a cessé de voir sa cote grimper. Il atteint le faîte de sa popularité, figure en couverture des magazines d’actualité et fait les titres de la presse quotidienne. Les sondages le donnent gagnant au second tour de l’élection. Lui-même prend le risque de dire : « J’y crois. »
Mais comment a-t-il pu passer, si l’on se rapporte aux enquêtes d’opinion, de ses 6 % du scrutin de 2002 (1,9 million de voix) aux 20 %, voire 23 % qu’on lui prête en mars 2007 (soit 6 millions de voix) ? Où a-t-il pu prendre soudain plus de 4 millions d’électeurs ? Très peu chez Sarkozy, dont le socle de droite est des plus solides. C’est donc à gauche, et même chez Le Pen, qu’il les prend. Dans ces couches populaires “antisystème”, ces classes moyennes exaspérées par la gauche, ses 35 heures, son prêchi-prêcha, son “boboïsme tragique”, son “jeu de masque”, pour reprendre des mots de Serge Moati. Alors, Ségolène Royal retrouve les racines et les réflexes de François Mitterrand, le drapeau tricolore, le chant de Valmy, ce populisme de gauche qui a échappé au parti communiste. Jospin laissait siffler la Marseillaise ? À elle le souverainisme de Chevènement pour attaquer Bayrou sur ses bases populaires.
Le 22 mars, lorsqu’elle lance la Marseillaise, elle sait que la cavalcade de Bayrou dans les sondages est arrêtée, qu’elle peut faire jeu égal avec Sarkozy. C’est pour elle le moment de contre-attaquer. Et d’ailleurs Bayrou ne sait plus comment réagir. Lui l’Européen militant avait soigneusement gommé l’Europe de son message : il savait bien qu’il avait une majorité de “non” parmi ses nouveaux électeurs. Mais lui l’antisouverainiste intégral, cette Marseillaise inattendue le laisse pantois, bredouille, coincé. Dans le Parisien, il ne peut retenir une réponse méprisante : « Jamais aimer la France ne s’est résumé à des histoires d’exhibition de drapeau. »
Avec cette Marseillaise, derrière son premier coup, faire flancher Bayrou, Ségolène en prépare un second: se rendre compatible pour ses électeurs de droite. Car, pour elle, ce n’est plus seulement le premier tour qui se joue, mais le second. Puisque l’extrême gauche s’est ridiculisée avec ses cinq candidats, elle ne la voit plus revenir à ses 18 % de 2002 ; pas plus qu’elle n’a à se préoccuper des 12 % qu’avaient alors obtenus Chevènement, Taubira et Mamère. Elle croit pouvoir compter sur le réflexe “plus de 21 avril à gauche”. Elle s’estime donc quasi certaine d’être qualifiée le 22 avril pour le second tour. Or, si l’extrême gauche ne la gène plus au premier tour, elle ne lui offre plus non plus de réserves pour le second. Bref, si elle doit jouer sur le slogan “tout sauf Sarkozy”, encore lui faut-il séduire de gros bataillons d’électeurs venant d’ailleurs. Mais d’où ? De chez Bayrou, toujours lui.
Après avoir crié trop vite victoire, si celui-ci n’est finalement pas qualifié pour le 6 mai, il sera, dit-on chez Ségolène, à la fois vexé et humilié. Que fera-t-il ? Apporter son soutien à son rival Sarkozy sans autre contrepartie qu’un peu de proportionnelle aux élections sénatoriales ? Non, se dit Ségolène, il ne fera rien pour aider le candidat UMP à gagner. Voilà pourquoi le rapport de forces étant trop favorable à la droite, elle attaque par la droite.
À Rouget de Lisle, Carnot disait : « Citoyen, avec votre Marseillaise, vous avez donné cent mille soldats à la patrie. » Avec sa Marseillaise, combien d’électeurs de Bayrou Ségolène Royal aura-t-elle convaincus ?
Par Cacouboulou (Cacouboulou) le vendredi 30 mars 2007 - 12h26: |
Merci Souhail de ton morceau d'architecture,
Mais voyons si tu le permets, quelques "petits" détails à éclaircir, pour toi qui semble bien connaître, notre histoire de la Tunisie.
Il semble donc que pour toi, la Tunisie n'ait été peuplés que d'Arabes et de Juifs, au cours des millènaires de l'histoire connue de l'Ifrikaya.
C'est un peu trop réducteur ne trouves tu pas ?
Personnèlement, je dirais que tes affirmations, semblent plutôt s'adresser à des ignorants de notre histoire. Mais au moins il prétend avoir ce mérite de se vouloir ressembler à un message de paix.
Tu fais donc fi, de tous le reste des peuples, dont les immigrations et invasions succéssives, donnèrent les composantes de ce qui est le Peuple Tunisien actuel.
En ne parlant que des juifs et des Arabes tu fais fi en effet, des Berbères habitants originels de l'Ifricaya, Phéniciens - Cathaginois, Romains, Vandales, Byzantins, Turcs, Italiens, Espagnols, Génois, Français, Maltais, et aussi des Vikings à Djerba même.
Quel raccourci de l'histoire, tu nous proposes donc !
Nous ne sommes pas là pour donner des leçons de comportement, à ceux qui se disputent les terres du proche Orient, qu'ils s'arrangent d'abord entre eux, aprés on verra car nule n'est prophète en son pays.
Crois tu vraiment, que ton projet va du jour au lendemain, mettre un terme à plus de sept millénaires de guerres innintérompues, depuis les murs de Jéricho à nos jours.
J'attends avec impatience que tu regardes, avec un peu plus de sérieux les solutions que tu pourrais apporter.
Salut à Toi Souhail, et à bientôt,
Par Email (Email) le vendredi 30 mars 2007 - 08h37: |
Chalom chers amis à HARISSA
A l'occasion des heureuses fêtes de pessah , je prie HACHEM , pour que la Tunisie puisse retrouver un jour son rôle historique de réconciliation entre Juifs et Arabes.
Voici la lettre d'une très haute tenue que j'adresse à mes chers amis et lecteurs juifs à l'esprit de laquelle nous devons adhérer pour avancer dans la voie de la paix et de la réconciliation entre Juifs et Arabes :
Le conflit du Moyen Orient n'a pas cesser de nous surprendre et traumatisé Je me posais des questions , je cherchais à comprendre quels étaient les faits dans le passé ancien ou récent, dans l'histoire des civilisations ou des religions qui avaient creusé un tel fossé entre Juifs et Arabes!
j'ai découvert avec émerveillement toute une partie de l'histoire Juive qui m'était encore inconnue et qui m'a confirmée dans ma conviction que Juifs et Arabes étaient trop prés les uns des autres pour pouvoir se haïr avec une telle intensité de nos jours! Il fallait avant tout comprendre et expliquer.
C'est alors que je suis remonté aux origines des temps et que j'ai lu l'histoire des juifs la Tunisie, d'ailleurs quel autre pays , pouvait mieux se prêter à cette lecture que la Tunisie ,dont toutes les pierres, tous les monuments, tous les horizons, vous font franchir un pas de plusieurs siècles en arrière, vous font baigner, comme si vous Y étiez, dans la vie des anciens juifs de l'Afrique du nord , venus jusqu'ici enseigner la foi en un Dieu unique, le Dieu de notre père à tous, Abraham !
Même à l'arrivé de l'Islam en Tunisie , J'ai été stupéfait de voir à quel point le Coran épousait à 100% toutes les options fondamentales de judaïsme et des peuples qui ont reçu «les premières écritures ».
A mon sens ,loin de diviser, l'Islam devait avoir au contraire pour vocation d'unir tous les croyants. Les fils d'Abraham, d'Isaac et de Jacob, tous les fidèles sauvés par Noé , tous les Hébreux qui ont suivi Moise ,ne sont-ils pas les frères
spirituels des Arabes qui ont suivi Mahomet pour adorer le même Dieu ,Tout Puissant et Miséricordieux?
Citons la sourate 1 et en particulier le verset 59 :
« Ceux qui ont cru, ceux qui suivent la religion Juive, les Chrétiens, les Sabéens et quiconque aura cru en Dieu et au jour dernier, et qui aura pratiqué le bien, tous ceux-là recevront une récompense de leur Seigneur, la crainte ne descendra point sur eux et ils ne seront point affligés. »
Le verset 124 : « Et qui aura de l'aversion pour la religion d'Abraham si ce n'est l ' insensé ? N o u s l ' avons é l u dans ce monde et t il sera dans l ' autre au nombre des justes . »
Le verset 130: « Dites :Nous croyons en Dieu et à ce qui a été envoyé d'en haut à nous, Abraham, Ismaël, Isaac, Jacob, aux 12 tribus, aux Livres qui ont été donnés à Moise, et à Jésus ,aux Livres accordés aux prophètes par le Seigneur ;nous ne mettons point de différence entre eux et nous
sommes résignés à la volonté de Dieu . »
Ces versets magnifiques ne sont-ils pas un cri pour rassembler tous les fidèles à Dieu!!!!
On peut s'étonner de constater combien de fois , le Coran, se référait à Abraham, Père spirituel de tous les croyants à Moise, prophète du peuple Hébreux, qui a lutté victorieusement contre le Pharaon d'Egypte, ainsi qu'à NOE .
Dans la sourate VII,les versets de 57 à 70,nous racontent l'histoire de NOE, les versets de 100 à 204,celle de Moise et de son frère Aaron ,face aux idolâtres du Pharaon d'Egypte. Citons in extenso
le verset 158 « I y a dans le peuple de Moise , un certain nombre d'hommes qui prennent la vérité pour leur guide et qui pratiquent l'équité ».
On peux citer également la sourate XVII(versets 103 à 106) et la sourate XII (Histoire de Joseph) qui met en valeur les vertus du peuple juif .
Alors comment comprendre la situation politique d'aujourd'hui ?
Je suggère, quant à moi, une solution pour les responsables Israéliens et Palestiniens : venir à Djerba pour discuter de paix !
C'est peut-être dans cette île si merveilleuse , si proche de Dieu, d'Abraham, d'Isaac de Jacob, de Moise et si proche des Ecritures, si proche de l'histoire ancienne, que pourra être trouvée une solution pour tous .
Djerba , restera toujours la capitale de la paix entre Juifs et Arabes, quel rêve merveilleux!
Sur l'Ile de Djerba , qui continua à accueillir la plus ancienne de synagogue hors d'Israël ( Ghriba = la vertueuse ) , j'en suis profondément convaincu , que les protagonistes de la paix en Proche Orient , pourront enfin retrouver l'entente et l'amour , vécus autrefois avec les juifs tunisiens qui ont pour nom
« COHEN, BENMOUSSA, BENSOUSSAN, BELHASSEN, BEN CHEKROUN, TEBEKA, RACCAH, OUAKIL etc.
Djerba , île refuge pour les juifs qui avaient fuis l'Espagne catholique et intolérante du Moyen Age ! Puisse un jour retrouver son rôle Historique de refuge et de réconciliation entre Juifs et Arabes .
Djerba , demeura à jamais l'Ile de la paix , comme fut le cas , sous la direction éclairée , courageuse, intelligente et pacifique des souverains de Tunisie .
Cordial chalom
Souhail