Archive jusqu'au 30/mai/2005

Discus: ADRA : LES COMMENTAIRES D'HARISSA: Commentaires 2005: Commentaires Mai 2005: Archive jusqu'au 30/mai/2005
Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Emile_Tubiana (Emile_Tubiana) le lundi 30 mai 2005 - 06h06:

RIEN N'EST POUR RIEN


J'ai été maintes fois approché pour interpréter la situation en Israël et la décision de Sharon d'opter pour un désengagement unilatéral. Il n'y a rien à interpréter, il y a simplement à voir les choses en face sans se faire une vue plastique ni une image comme le dit la bible "AL TAASSE LEKHA PESSEL VETMOUNA". Le désengagement est une excellente idée, mais je ne crois pas que la raison du désengagement unilatéral qui va coûter pas 4 milliards de dollars comme le dit le gouvernement, mais 10 milliards de dollars soit valable. Ben Gourion avait dit:
-"Pour une vraie paix je donnerais n'importe quel territoire. En quittant Gaza les Isréliens auront-ils une vraie paix? Encore moins lorsque les groupes extémistes promettent de continuer la terreur même après l'évacuation.

Un jour je disais à mon docteur, qu'un ami m'avait dit que tel médicament était bon pour ceci ou pour cela. Le docteur m'écouta poliment et après un moment de silence, subitement il me demanda:
-"Combien as-tu payé pour ce conseil?" Je lui répondis:
-" Rien, pas un sou"! Alors tout calmement il me dit:
-" Alors ça ne vaut rien." et il termina ainsi le débat sur le conseil d'un ami.
Après arriver à la maison, je m'étais dit:
-"Il a raison ce docteur. Puis je me souvenais des conseils de mon arrière-grand-père pour me protéger il me dit un jour:-
-" Ne prends rien de personne que tu connais ou que tu ne connais pas, pas un cadeau ou un bonbon si tu ne payes pas la contre-valeur." Puis il continua:
-"Personne ne donne rien pour rien, il y a toujours des contre-valeurs échangées ouvertement ou discrètement." Ces paroles me sonnent encore dans mes oreilles. Puis je répétais en moi-même:
-"Rien n'est pour rien." On me dit encore:
-"Oui mais Sharon avait promis à Bush" A quoi je rétorquais:
-"Alors Bush avait certainement donné à Sharon quelque chose en contre-valeur" puis je murmurais:
-" Rien n'est pour rien." En fait il doit y avoir eu un échange secret que Sharon ne veut pas ou ne peut pas dévoiler.

En effet rien n'est pour rien, mais à se demander les vraies raisons de cet acte, car même en sortant de Gaza la paix n'est pas à vue d'oeil. Abbou Mazen lui continue sa tournée dans le monde pour se faire des amis et ramasser des sommes. De ma part en échange d'un accord pour une paix finale, rendre Gaza paraît plausible.. Dans son interview dans ABC Abou Mazen avait dit:
-"Pour que la Palestine soit fonctionnelle, Gaza doit être contigue avec la Cisjordanie." En fait, avoir deux états contigus sur une même surface me paraît-être la devinette du siècle. D'ici lors nous avons tous du fil à tordre.}

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Maxiton (Maxiton) le lundi 30 mai 2005 - 00h35:

La France, z"al , a voté non

La France du RTT, des 35 heures, des avantages acquis , du ne me réveillez surtout pas, de la télé-réalité.

Nous allons continuer à brûler la chandelle par les deux bouts.

Méditez ces paroles d'Abraham Lincoln

You cannot bring prosperity by discouraging thrift.

You cannot help small men by tearing down big men.

You cannot strengthen the weak by weakening the strong.

You cannot lift the wage earner by pulling down the wage payer.

You cannot help the poor man by destroying the rich.

You cannot keep out of trouble by spending more than your income.

You cannot further brotherhood of men by inciting class hatred.

You cannot establish security on borrowed money.

You cannot build character and courage by taking away man's initiative and independence.

You cannot help men permanently by doing for them what they could and should do for themselves.

Les Français ne veulent pas entendre ce genre de langage

Tant pis

On dit Kaddish ?

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Douda (Douda) le dimanche 29 mai 2005 - 23h14:

La Douda : ( Hak El Ouet International Tracking Station )

Le Ftileur : Vaincus par Knok Out, “ Kéket “ chez les Tunes !

Maintenant à 22 heures passées on sabre la Boukha tout droit sortie du Congel !

Sans oublier l’Adam Khout !

c:/


Wnessou El Douda

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Bekhor (Bekhor) le dimanche 29 mai 2005 - 23h01:

BRAVO LA FRANCE,

54,5 % pour le "NON"

La france se reveille et arrete d'etre le mouton de panurge des oligarques de Bruxelles.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Douda (Douda) le dimanche 29 mai 2005 - 21h48:

La Douda : ( Hak El Ouet International Tracking Station )

Le Ftileur : Nik the Yes - Win The No !

A 22 heures ce soir on sabre la Boukha qui sort du Congel !

c:/


Wnessou El Douda

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Edmond (Edmond) le dimanche 29 mai 2005 - 22h09:

Merci à Serge C. pour cet article

http://www.lexpansion.com/Pages/PrintArticle.asp?ArticleId=131514

Décidément, les journalistes français se croient tous obligés de céder à l'air du temps au lieu de faire leur travail déontologiquement. Malgré cela (voir le titre de l'article qui suit et son sous-titre), voilà au moins d'excellentes nouvelles d'Israël publiées dans un magazine économique qui compte et qui touche nombre de décideurs. Donc ne boudons pas notre plaisir.

NL

L'autre mur d'Israël

L'Expansion 25/05/2005

En misant sur le tout high-tech, les businessmen israéliens ont sorti leur pays de la crise. Et ils l'ont éloigné un peu plus de ses voisins arabes.

Un nouveau mur se construit entre Israël et ses voisins. Moins spectaculaire que la barrière de béton censée arrêter les terroristes, il pourrait pourtant se révéler bien plus infranchissable. Ce mur n'a ni miradors, ni mitrailleuses : il est économique, scientifique et technologique.

Tournant le dos à un monde arabe enfermé dans un tragique retard, Israël, cet Etat qui fut imaginé longtemps avant que d'être, s'est inventé un nouveau rêve : devenir au xxie siècle un des tout premiers centres mondiaux de la haute technologie, sorte d'hybride de la Silicon Valley et de Singapour. Pour y parvenir, l'Etat hébreu a décidé de bâtir une économie ultramoderne, ultralibérale, tournée vers le grand large et globalisée, capable d'assurer sa réussite sans rien devoir à son environnement hostile. « Chaque année, l'écart technologique se creuse avec le monde arabe, et cette tendance devient exponentielle », constate le banquier Stéphane Boujnah.

Israël est en passe de gagner ce nouveau pari, réussissant encore une fois à transformer ses faiblesses géographiques et historiques en ressources et en forces. Ici, la nécessité fait loi, la contrainte est un moteur, et c'est parce qu'il n'y a presque rien qu'on veut tout inventer. Ainsi, puisqu'il lui fallut, dès le premier jour, se défendre les armes à la main, Israël s'est doté d'une armée ultramoderne.

Ne pouvant mobiliser que de faibles contingents de soldats, Tsahal (1), avec l'aide de la France, puis celle des Etats-Unis, est devenue une des armées les plus high-tech du monde. Dans les laboratoires et les bureaux d'études de la défense israélienne sont mis au point des systèmes si sophistiqués qu'ils ramènent au rang de jouets grossiers les gadgets de James Bond. Les drones, ces petits avions sans pilote qui ont révolutionné la guerre moderne, dopent les exportations militaires. Un savoir-faire qui rejaillit dans le civil. « La moitié de nos exportations industrielles - hors militaires - proviennent de la haute technologie, et nous consacrons 4 % du PIB à la recherche », souligne Shraga Brosh, le résident de l'Association des industriels.

Les paysages de Galilée rappellent parfois la Toscane avec ses collines arrondies, ses oliviers et quelques cyprès. Mais il y manque l'élégance des villas patriciennes et l'opulence des cités-Etats. Seuls alternent les villages arabes poussiéreux, les cubes blancs des villes nouvelles israéliennes dressées comme des châteaux forts et les pôles de haute technologie. Sur la route qui s'enfonce au coeur de cette Galilée millénaire, on croise parfois, image immuable, un Bédouin poussant ses chèvres sur un sol ocre et rocailleux. Mais, quelques kilomètres plus loin, le centre de Yoqneam, entre Haïfa et Nazareth, évoque plus la Californie high-tech qu'un paysage biblique. Les collines sont hérissées de petits buildings de verre et d'acier qui affichent les sigles de quelques-unes des entreprises les plus performantes d'Israël. Et l'élégante secrétaire qui nous accueille au siège de la société Given Imaging parle un anglais appris à Berkeley.

Ici, on fabrique une capsule de science-fiction dont même Jules Verne n'avait pas eu l'idée. La PillCam, qui n'est guère plus grosse qu'une gélule d'antibiotique, embarque néanmoins une minicaméra, un éclairage, une batterie et un émetteur pour un voyage de l'oesophage à la sortie naturelle qui remplace de nombreuses endoscopies douloureuses et dangereuses. C'est parce qu'il mettait au point les systèmes de guidage du missilier militaire Rafael que l'officier-ingénieur Gaby Iddan a imaginé, il y a une dizaine d'années, ce petit vaisseau exploratoire des intestins. « Quand vous savez réaliser des vidéos dans un environnement hostile comme celui d'un missile en vol, vous pouvez miniaturiser cette technologie pour faire fonctionner une microcaméra dans un intestin », explique modestement l'inventeur.

Créée en 1998, Given Imaging est une entreprise cotée à Tel-Aviv et à New York, au Nasdaq, où elle est évaluée à 1 milliard de dollars. « Nous employons plus de 300 personnes », se félicite son PDG, Gavriel Meron. Cet économiste de formation, qui croit autant au marché qu'à son Dieu - il ne quitte jamais sa kippa -, souligne que son entreprise est bénéficiaire depuis l'an dernier. Given Imaging symbolise bien le redémarrage spectaculaire de l'économie israélienne, et aussi les incertitudes qui planent sur l'avenir : petite société à l'échelle mondiale, elle voit arriver avec crainte un concurrent japonais de poids, Olympus. Installée dans une région instable, cette start-up s'est sentie obligée d'implanter une « usine de réserve » en Irlande, au cas où la situation tournerait mal en Israël...

Car Israël est une force fragile. Le pays sort d'une crise grave, une récession économique aiguë où se sont conjuguées, au tournant de l'an 2000, l'explosion de la bulle Internet et les violences de la seconde Intifada. Isolé, petit en taille et en population - à peine plus de 6 millions d'habitants, dont plus de 1 million d'Arabes israéliens -, ce pays peut moins que les autres se permettre une aphasie économique. A chaque fois, c'est sa survie qui est en jeu. Son histoire et sa fragilité le condamnent à la croissance.

La récession - mitoun, en hébreu - est un mot qui fait peur ici. Après le formidable dynamisme des débuts, le premier mitoun survient en 1964. Il ne s'achèvera qu'avec la guerre des Six-Jours, en juin 1967. Pour revenir, encore plus brutal, avec les révisions stratégiques et les nouvelles dépenses militaires imposées par la grande frayeur de la guerre du Kippour, en octobre 1973. Israël doit alors reconfigurer à prix d'or son équipement militaire. Les déficits, l'endettement et une inflation galopante en seront les conséquences. Une situation tellement dangereuse que le travailliste Shimon Peres devra imposer un consensus national - réunissant autour du gouvernement les patrons et les responsables de la grande centrale syndicale Histadrout - pour enrayer les dérapages sans diminuer les crédits de défense.

Mais il faudra la survenue d'un miracle pour redresser vraiment la situation, explique Sami Friedrich, patron de Shaldor, le plus grand cabinet de conseil de Tel-Aviv. L'arrivée de plus de 1 million de "juifs russes" (d'ailleurs pas toujours juifs), à partir de la fin des années 80, va fournir un sang neuf et un moteur à l'économie israélienne. Près de 40 % ont une formation supérieure - médecins, ingénieurs, techniciens, économistes. Et, surtout, plusieurs centaines d'entre eux sont des "génies" des nouvelles technologies. » Aujourd'hui, quand on demande son chemin dans un des pôles technologiques qui ont fleuri à travers le pays, on ne s'étonne pas qu'on vous réponde en russe : si les immigrés sont loin d'avoir tous assimilé l'hébreu, ils maîtrisent parfaitement l'informatique, la biologie, la physique et les mathématiques.

Depuis 1991, 24 « incubateurs » - pépinières d'entreprises - ont été créés. Ils ont permis le lancement d'un millier de projets, dont plus de 45 % sont devenus de véritables entreprises de haute technologie, où l'on retrouve, outre les « génies » russes, tout ce qu'Israël compte d'inventeurs et d'hommes d'affaires.

Le Pr Shlomo Breznitz fait vingt ans de moins que ses soixante-dix printemps. C'est une publicité vivante pour CogniFit, la start-up qu'il a fondée en 1999. A partir des sciences cognitives, son entreprise a élaboré des tests et des exercices sur ordinateur qui stimulent le cerveau afin, notamment, de ralentir les effets des maladies d'Alzheimer et de Parkinson. En attendant cet usage médical, la méthode CogniFit a été déclinée plus modestement : elle est vendue aux auto-écoles pour évaluer et faire progresser les candidats au permis de conduire.

« Cette aventure, trop bizarre même pour les capital-risqueurs, n'aurait jamais été possible sans la politique d'aides du gouvernement : dix ans de crédit d'impôts parce que la société est installée en Galilée et un demi-million de dollars avancés par l'incubateur Naiot, spécialisé dans le matériel médical », explique Breznitz. Une partie de cet argent est fournie par le gouvernement via le Bureau de la direction scientifique, l'équivalent de notre Anvar, qui alloue chaque année quelque 400 millions d'euros de subventions à des entreprises innovantes. Naiot est l'incubateur le plus performant du pays. A 33 ans, Assif Stoffman en est le patron depuis bientôt quatre ans. Ce jeune homme ne sourit pas. D'ailleurs, ici, on ne sourit guère, comme si tout était trop grave. Il n'est pas jusqu'au traditionnel humour juif qui semble s'être mis en sourdine. Pourtant, Stoffman aurait de quoi se dérider : Naiot a levé 160 millions de dollars et accouché de plus de 40 entreprises viables.

Le secteur des biotechnologies et du matériel médical est un des autres points forts de l'économie israélienne : l'entreprise Teva, qui emploie 13 000 personnes, est ainsi le leader mondial des médicaments génériques. « Nous sommes un pays de serial entrepreneurs », commente Yahal Zilka, le
responsable de Magnum Communications Fund, une de ces sociétés de capital-risque qui ont fleuri dans le sillage du boom technologique. « Ici, les gens ont le goût du risque et du mouvement. C'est l'association de la technologie, de l'argent, de la mobilité, d'un système légal favorable, de la volonté de gagner des marchés avec un lien privilégié avec les Etats-Unis qui explique nos succès », renchérit Yoram Oron, qui a créé Vertex, un autre fonds de capital-risque. Israël est le deuxième pays, derrière les Etats-Unis, pour l'importance du capital-risque : 10 milliards de dollars ont été levés entre 1992 et 2002, et 1,5 milliard en 2004 pour la seule haute technologie, plus qu'en France. Plus de 100 sociétés sont cotées au Nasdaq, ce qui place Israël en troisième position derrière les Etats-Unis et le Canada.

Les grandes entreprises américaines ont compris depuis longtemps l'intérêt de s'implanter ici. Au début des années 70, Intel, Motorola, Texas Instruments, IBM, Digital, National Semiconductor et, plus tard, Microsoft ont ouvert leurs premiers centres de recherches en Israël. Ils employaient alors quelques dizaines de chercheurs. Aujourd'hui, ils en font travailler des centaines. Car Israël peut se féliciter de posséder plusieurs universités ou centres d'excellence, comme l'Institut Weizmann, l'université Ben-Gourion ou le Technion d'Haïfa, qui forment de remarquables ingénieurs.

Mais le MIT de l'Etat hébreu, c'est d'abord l'armée. En particulier ses unités high-tech les plus secrètes. Tout le monde passe sous les drapeaux : trois ans pour les garçons et deux pour les filles. Ceux qui entrent dans les unités secrètes signent généralement pour six ans. A 18 ans, une telle expérience marque les personnalités. Elle explique le côté rugueux de la plupart des jeunes Israéliens. On n'apprend pas les bonnes manières dans les casernes. Ni quand on se fait tirer dessus. « Mais on y acquiert une maturité précoce, on apprend à décider vite, à assumer des responsabilités et à faire face au risque. Cela fait des gens très aptes à lancer des affaires », souligne Daniel Rouach, professeur à l'ESCP de Paris et au Technion d'Haïfa.

L'armée sélectionne les meilleurs pour ses centres de recherches et ses unités d'élite. Pendant longtemps, c'était un secret. Mais, aujourd'hui, c'est tout juste si le gouvernement n'en fait pas la publicité pour démontrer aux investisseurs étrangers que le pays a formé les troupes de choc du business moderne. Gadi Mazor, le PDG d'Onset, entreprise spécialisée dans la reconnaissance vocale, ne cache pas qu'il a passé plusieurs années dans la très secrète unité 8-200 de Tsahal. C'est de cette même « université » du renseignement que sont sortis les fondateurs de Nice Systems, société spécialisée dans la numérisation de données. Le patron de la Banque Mizrahi, Yacov Perry, est l'ancien chef du redoutable Shin Bet, la DST israélienne. De 1986 à 1994, son nom était secret d'Etat. Récemment, ce personnage à lunettes noires et crâne rasé a été la vedette d'une émission de téléréalité.

Le business de la sécurité est florissant. Après les vagues d'attentats de la seconde Intifada, les contrôles sont devenus omniprésents : un vigile, qui fouille les sacs, est posté à l'entrée de chaque lieu public. La vigilance est depuis longtemps une seconde nature et un business. Israël exporte ses systèmes de surveillance - caméras, scanners, systèmes d'identification, détecteurs d'explosifs. Des installations vidéo surveillent les rues sensibles, repérant grâce à des programmes informatiques tout ce qui peut ressembler à un comportement anormal. Big Brother veille, et bien peu s'en plaignent.

Mais surtout, le pays a refusé obstinément de céder à la peur. La vie nocturne de Tel-Aviv ne s'est jamais interrompue. En avril 2003, une bombe a explosé dans un bar à côté de l'ambassade américaine, tuant trois jeunes et en blessant une vingtaine. L'endroit, sur le front de mer, est à nouveau plein de monde. Dans le quartier des affaires, au pied des immenses tours de verre qui font des clins d'oeil à Manhattan, on ne compte plus les restaurants chics, japonais ou français. Bien qu'une bombe ait encore fait cinq morts dans un autre night-club, le 25 février, on se bouscule dans ces rues qui ont des allures du downtown new-yorkais.

L'argent, manifestement, ne manque pas. Au moins pour certains. Tous ceux qui applaudissent à la politique « thatchérienne » de Benyamin Netanyahou. Dès son arrivée au ministère des Finances, il y a bientôt deux ans, « Bibi » avait stigmatisé le poids excessif du secteur public (55 % de l'économie) et annoncé son intention de multiplier les privatisations. C'est chose faite pour l'essentiel du système bancaire, les ports, la compagnie aérienne El Al, la majorité du secteur coopératif, bientôt les télécoms et quelques éléments de l'industrie militaire.

« Son agenda a été très clair dès le départ : discipline budgétaire, réduction de l'Etat social au niveau des moyens disponibles, baisse des impôts et transformation des structures pour favoriser le développement d'une économie de marché », explique un de ses proches collaborateurs, Joseph Bachar, directeur général du ministère des Finances. Le déficit a été limité à 4 % par la loi, et les dépenses publiques ne doivent pas croître de plus de 1 % par an. Netanyahou a réussi l'exploit de créer des fonds de pension privés pour les retraites, d'en reculer l'âge (de 65 à 67 ans pour les hommes et de 60 à 65 ans pour les femmes), de réduire le montant des prestations sociales et de... diminuer les salaires des fonctionnaires. La mythique centrale syndicale Histadrout a dû manger son chapeau et accepter le plan de rigueur.

Netanyahou peut dire merci à l'Intifada. Les kamikazes palestiniens et l'état d'urgence créé de facto par le terrorisme ont contribué à faire passer ces pilules amères mais efficaces. La croissance est repartie depuis l'an dernier (plus de 4 % en 2004), la Bourse a grimpé de 100 % en deux ans, le tourisme est en pleine reprise et le chômage - qui reste trop élevé - est repassé sous la barre des 10 %.

Libéralisme, ouverture sur le monde, encouragements à l'investissement, privatisations et développement sans prise en compte des autres pays de la région, le programme de « Bibi » est bien loin du rêve travailliste d'un Shimon Peres qui, naguère, avait évoqué la création d'un « marché commun du Proche-Orient ». « Nous ne pouvons pas élaborer nos plans dans l'attente que les choses bougent », se justifie Joseph Bachar (2).

A Herzlia, banlieue nord de Tel-Aviv, on respire la réussite et l'argent. Les villas des nouveaux riches ne lésinent ni sur le marbre ni sur le kitsch. En bord de mer, des jeunes gens bronzés font du kitesurf. A l'ArCafe - une chaîne de bistrots modernes - comme dans les dizaines de nouveaux lieux qui ont éclos à l'ombre des buildings, jolies filles et jeunes entrepreneurs se croisent autour d'un cappuccino. Kobi Ben-Zvi a l'habitude d'y prendre ses petits déjeuners de travail. Après plusieurs années passées à Austin pour Motorola, cet ingénieur, qui a créé Wintegra, une start-up de semi-conducteurs, avoue qu'il a « été surpris » par Netanyahou. « Mais il a donné la liberté d'entreprendre, ajoute-t-il. C'est important, car il ne suffisait plus de partager la pénurie. »

Certes, mais c'est peut-être là le côté sombre de cette réussite. Israël, à l'image de ses modèles ultralibéraux, devient une société à deux vitesses. A côté des princes de la nouvelle économie, 20 % de la population vit au-dessous du seuil de pauvreté. Certains jeunes soldats ne prendraient pas leurs permissions pour profiter de la nourriture de la caserne. « Un homme sur quatre, 10 % des ouvriers et 600 000 enfants sont pauvres, martèle Efraim Zilony, responsable du secteur économique de la Histadrout. Chaque année, les inégalités s'aggravent. » Même le patron des patrons, Shraga Brosh, admet qu'un « pays aussi isolé qu'Israël ne peut pas se permettre d'avoir près de 10 % de chômeurs ».

Tout cela semble bien étrange à Mme Chavale. A 72 ans, cette kibboutznik de la première heure parcourt, désenchantée et nostalgique, les baraques collectives aujourd'hui désertées du kibboutz Nasholim, au sud d'Haïfa. Dorénavant, les kibboutzniks préfèrent vivre dans des maisons particulières et travailler en dehors de la coopérative. Dans les champs, des immigrés thaïlandais ont remplacé les Palestiniens (3). Une partie des bâtiments ont été réaménagés en motel de luxe, avec 89 chambres louées entre 60 et 190 dollars la nuit.

Mme Chavale admet avec tristesse que l'idéal égalitaire des kibboutz « était peut-être une illusion ». « Il était difficile de traiter à égalité ceux qui travaillaient dur et ceux qui tiraient au flanc. Et compliqué d'accepter les ordres de certains quand on se considérait tous comme égaux. » Aujourd'hui, c'est grâce à cet hôtel et à son « manager » venu du privé que sa retraite est payée à la fin du mois. Et ce que Mme Chavale ne sait pas encore, c'est que Shamir Optical, l'entreprise high-tech d'un autre kibboutz, vient de faire son entrée au Nasdaq.

(1) Acronyme hébreu pour « armée de défense d'Israël ».

(2) Plus brutalement, l'éditorialiste de la revue américaine Atlantic Monthly, Benjamin Schwarz, écrit en mai que le mur a d'abord été « conçu comme un moyen de détacher Israël politiquement et économiquement d'une population palestinienne en croissance et qui s'appauvrit ».

(3) Officiellement, on compte 60 000 travailleurs immigrés en Israël, essentiellement venus d'Asie, mais on estime qu'ils sont deux fois plus nombreux.

Gil Shwed, de l'armée à Check Point

Ses mots crépitent comme les rouages d'une imprimante et il ne cesse de bouger sur son fauteuil comme s'il voulait s'en aller. Sympathique et mystérieux - il ne veut pas dire son âge (probablement 35 ans) -, ce jeune homme évolue dans un univers très secret puisqu'il est le n° 1 mondial des systèmes de sécurité sur Internet.

Comme Bill Gates, Gil Shwed a quitté l'université, trop pressé de réussir pour user ses culottes sur les bancs de la fac. A 12 ans, il décroche son premier job dans l'informatique, mais c'est à 18 qu'il passe aux choses sérieuses : il travaille dans les unités secrètes de Tsahal chargées de sécuriser les premiers systèmes informatiques.

Dès qu'il sort de l'armée, en 1993, il lance sa société, Check Point, avec deux copains, Shlomo Kramer et Marius Nacht. Ce sont eux qui ont inventé les fameux firewalls et tous les systèmes de sécurisation des réseaux informatiques. Un marché en pleine expansion et un succès qui pèse plus de 400 millions de dollars.

Diamants : une ambition de taille

Les immeubles de verre de Ramat Gan abritent le plus grand coffre-fort du monde : la bourse des diamants de Tel-Aviv, avec ses quatre tours, ses mille bureaux, ses cinq banques et ses douanes. Elle a vu le jour au milieu des années 60. En 2004, le marché du diamant représentait environ 20 % des exportations d'Israël (9,2 milliards de dollars pour les diamants polis et bruts, malgré la concurrence croissante des pays asiatiques). Ramat Gan est le premier centre mondial pour le commerce du diamant poli (5,5 milliards de dollars) et ambitionne de devenir la première place pour tous les diamants, devant Anvers, Londres et Johannesburg. Pour atteindre son objectif, l'Etat hébreu essaie d'avoir un plus grand accès à la production des pierres brutes, dont le commerce est dominé par le groupe De Beers. C'est donc, en Afrique et en Russie, l'occasion de grandes manoeuvres où se profilent nombre d'aventuriers, sur fond d'histoires dignes des meilleurs romans.

Zones de contacts

Pour encourager la coopération entre Israël et ses voisins, les Etats-Unis ont inventé les qualified industrial zones (QIZ). Ces zones industrielles implantées d'abord en Jordanie (depuis 1998), puis en Egypte, autorisent les exportations vers les Etats-Unis sans paiements de droits de douane, à condition que les produits incorporent au moins 11,7 % d'apports israéliens. Résultat : les exportations jordaniennes vers les Etats-Unis sont passées de 20 millions de dollars en 1997 à 1 milliard en 2004. L'accord avec l'Egypte a été signé le 14 décembre dernier. Plus de 400 entreprises sont d'ores et déjà concernées. Grâce aux QIZ, les exportations égyptiennes vers les Etats-Unis pourraient doubler en deux ans. « Les avions entre Israël et l'Egypte sont à nouveau pleins », assure Yair Shiran, responsable du programme au ministère israélien de l'Industrie. Depuis la signature de l'accord, deux manifestations ont eu lieu en Egypte. Non pour dénoncer l'« ennemi sioniste », mais pour réclamer l'installation de QIZ supplémentaires...

Bernard Poulet

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Douda (Douda) le dimanche 29 mai 2005 - 21h13:

La Douda : ( Hak El Ouet International Tracking Station )

Le Ftileur : Nik the Yes - Win The No !

RastaFafouille ! Il a tout mélangé !

c:/


Wnessou El Douda

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Primo (Primo) le dimanche 29 mai 2005 - 21h08:

Diffamation raciale : reste à faire condamner la diffamation tout court

La cour d’appel de Versailles a mis fin à la véritable hémorragie judiciaire dont les Français juifs se sentaient victimes, depuis quelques années que s’accumulaient les décisions de justice défavorables à leur égard*.

Ne nous y trompons pas :

Edgar Morin, Sami Naïr et Danièle Sallenave ont, avant tout, commis une maladresse en fustigeant, dans leur tribune, les Juifs en lieu et place des Israéliens.

Il est vrai qu’en juin 2002, peu après l’opération « Rempart » qui faisait suite à une vague d’attentats sans précédent dont était victime la population civile israélienne, les auteurs surfaient sur une vague bien haute faite d’anti-israélisme euphorique mâtiné de tiers-mondisme bien-pensant. Le sentiment d’impunité qu’elle pouvait leur procurer leur donnait l’impression d’une marge de sécurité confortable pour leurs débordements sémantiques.

Depuis, le combat d’associations et d’individus a permis de rendre tabou la stigmatisation des Juifs en tant que tels et en 2005, peu après le soixantième anniversaire de la libération des camps, le trio infernal paye très justement son imprudence et répond par un euro, certes symbolique, de son impudence.

S'il faut se réjouir de ce changement de cap salutaire, il ne faut pas oublier pour autant ceux qui ont su si habilement échapper au même sort en prenant bien soin d’obtenir le même résultat, mais en ne diabolisant que les Israéliens sur la base de distorsions de l’information et de l’Histoire, de faux reportages et d’analyses tronquées.

Les Charles Enderlin, Thierry Thuillier et Pascal Boniface ont encore de beaux jours devant eux. Il convient de ne pas relâcher la pression et d'isoler dans leur discours ce qui pourrait permettre, un jour, à la Justice de reconnaître enfin leur malveillance et leur volonté de nuire à un peuple. Il se pourrait qu’elle découvre une similitude entre la diffamation raciale reconnue par la cour d’appel de Versailles et la diffusion de mensonges qui, eux aussi, parviennent à engendrer la même haine que des propos directement antisémites.

Jean-Pierre Chemla © Primo-Europe , 29 mai 2005



*PARIS (AP) -- La cour d'appel de Versailles a condamné jeudi le quotidien Le Monde et trois de ses journalistes à verser un euro symbolique de dommages et intérêts à deux associations de défense des droits de l'Homme pour « diffamation raciale » envers le peuple juif.
Le 12 mai 2004, le tribunal de grande instance de Nanterre (Hauts-de-Seine) avait relaxé le journal et les auteurs de l'article « Israël-Palestine: le cancer » poursuivis par Avocats sans frontières et l'Association France Israël Général Koenig. Cette dernière « se félicite » dans un communiqué de la décision « qui fait honneur à la justice française ».
La cour d'appel a condamné deux passages de l'article qualifiant les juifs de « peuple dominateur et sûr de lui » et « peuple méprisant ayant satisfaction à humilier ». Les journalistes Edgar Morin, Sami Naïr et Danièle Sallenave écrivent également que les « juifs d'Israël (...) ghettoisent les Palestiniens » que par ailleurs ils « humilient, méprisent, persécutent ».
La cour a estimé que ces passages, parus le 4 juin 2002, « par l'imputation outrancière des faits se distinguent du reste de l'article qui renferme l'expression des convictions personnelles des auteurs dans le cadre d'un débat politique dont le caractère grandement polémique se justifie par la nature même du conflit » israélo-palestinien.
Elle juge cependant que les passages condamnés « sont au-delà de la polémique » en ce qu'ils dressent « un constat péremptoire diffamatoire de la nation juive ».

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Soleil (Soleil) le dimanche 29 mai 2005 - 17h38:

 
'Orange Jews'
by David Wilder
The Jewish Community of Hebron
May 29, 2005
 
Shalom.
 
I spent this past Shabbat with my wife in Beer Sheva.
We answered a newspaper advertisement calling for
volunteers to speak about Gush Katif and the Northern
Shomron during a special Shabbat labeled "Standing
Tall." People spoke in cities throughout Israel, focusing
on Sharon's expulsion program, and what to do about
it.
 
My talks centered around several topics: 1. Why is
settling Eretz Yisrael so difficult; 2. Why should people
outside of the 'endangered areas' care about Gush Katif
and the Northern Shomron; 3. Why it's not too late to
prevent the decree; 4. What to do now.
 
1. Why is settling Eretz Yisrael so difficult? Our sages
teach us on the fifth page of the first volume of the
Talmud (Brachot 5a) that G-d gave 'three good
presents' to Am Yisrael, to the Jewish people, and all of
them are received only via suffering and hardships:
Torah, Eretz Yisrael and the next world. One of the most
important Rabbis of the past hundred years, Rabbi
Yosef Chaim, known as the "Ben Ish Chai" asks why
these three 'good presents' can be obtained only
following suffering and hardship. His answer is, on the
face of it, quite simple. He says that G-d is trying us. He
wants to know if we really and truly want them. If so, our
dedication should be so great that even suffering won't
prevent us from desiring them, at virtually any price.

Concerning Eretz Yisrael he asks if we want the land
because it's comfortable for us, i.e., to enjoy its fruits, or
rather, in order to perform the mitzvot (commandments
or positive precepts) which are dependant on our being
in Eretz Yisrael? Is our desire for Eretz Yisrael
superficial, or can we, and do we recognize and
appreciate the sanctity of the land?
 
If our love of Eretz Yisrael is authentic, we will pass the
test with flying colors. We will be willing to suffer
whatever hardships G-d bestows upon us. If our love is
superficial, we will give up when the going gets rough.
 
It is clear to me that we are still being tested. We haven't
yet proven our dedication to the land, and our belief
that Eretz Yisrael is an integral element of our essence.
In reality, the test of our endurance hasn't taken too
much of a break since 1948, or even earlier, going back
to at least, the beginning of the twentieth century. Then
too settlers were willing to pay a very heavy price to live
on the land. Yet, over the years, for many, that
enthusiasm has dwindled.  Today we must continue to
raise the flag, not surrendering to the shallowness of
comfort and despair. 
 

2. Why should people outside of Gush Katif and the
Northern Shomron care? Speaking in Beer Sheva, this
is a very easy question to answer. In December, 1998,
now PA prime minister Abu Ala, (a.k.a. Ahmad Qurei)
said in an interview printed in the official PA newspaper
'Al-Hayyat-al Jadida' "...International legitimacy (i.e. UN
resolutions) recognized [the existence of] a Palestinian
State alongside Israel through the partition resolution
[of 1947]. This means that Israel’s legitimacy remained
dependent and conditional upon the existence of the
Palestinian State based on that same resolution,
Resolution 181 of 1947." Furthermore, it should be
emphasized that the [Palestinian] state has
internationally recognized borders, which are the
borders set in the [1947] partition resolution..."

"...There is no doubt that all the UN resolutions that
recognized the creation of the Jewish State, on the
basis of [UN] Resolution 181, included an inherent
recognition of the boundaries of that Palestinian State,
whose legitimacy still exists although it was not
established at the time [1947].
articles.cgi?Page=subjects&Area=conflict&ID=SP1898]

Any Beer Sheva resident taking a good look at the map
of the above-mentioned 1947 boundaries will quickly
realize that according to that agreement, the capital of
the Negev would have the same status as Gush Katif
following the Israeli retreat; i.e., Beer Sheva would be
under full Arab control.

I asked my audiences, "if Beer Sheva were placed
under siege, with all roads leading into the city blocked
off, with an ultimatum of 'everyone out,' what would they
expect from the rest of the country: that people would
watch television, have a drink, and cry along with them;
or would they expect everyone to join forces in trying to
prevent mass expulsion from their homes?"

So too it would be with Hadera, Afula, Eilat or Tel Aviv.

The battle today is not for Gush Katif – it is a war for all
of Eretz Yisrael. That is a main point which must be
understood.

3. Why not despair? Can we really annul the decree?
Of course we can. There's no question about it. If Jews
fell into the pit of despair, we would have disappeared
from the face of the earth a millennia ago.  Only faith
and hope, prayer and determination kept the Jewish
people's collective head above water. Even during the
darkest hours, (and there were many of them,) we
never gave up. Why should today be any different?

The story is told of Rebbi Akiva, who lived some two
thousand years ago. An illiterate shepherd, married to
the daughter of the wealthiest Jew in Jerusalem, Rebbi
Akiva thought that he was beyond all hope, destined to
a meager life in this world. One day Rebbi Akiva,
watching water drip from above onto a rock below,
realized that the water was boring a hole in the stone.
"Ah," he thought to himself, "if a substance as soft as
water can bore a hole in a substance as hard as a rock,
then maybe there is still hope for me too." Rebbi Akiva
left home to study Torah, and twenty four years later
returned as one of the greatest Torah sages of Jewish
history. The pillar of Rebbi Akiva's legacy is 'never lose
faith and never give up.'

4. What to do today? Remember, every little bit helps.
First, don't forget to pray. That's very important. Follow
the Gush Katif web sites: www.katifund.org and www.
katif.net in Hebrew and English. Various activities and
programs are posted and these sites will keep you up-
to-date. (For those of you who read Hebrew and live in
Israel, see www.katifund.org/katifund/index.html to
participate in an extremely significant project). Do
whatever you can – donating time or money or both.
Everyone who can get to Gush Katif, this is of
paramount importance. Anyone who can plan on being
here this summer, participating in various protests, or if
and when the need arises, to be on the road to Gush
Katif or the Northern Shomron on D-Day, can only be
commended.

One of the things we're doing here in Israel is to fill the
country with orange. Gush Katif leaders chose the color
orange to represent the struggle against expulsion and
abandonment of our land to the enemy. As a result,
people are flying orange flags and ribbons from their
car windows and antennas. Everyone is wearing
orange Gush Katif shirts. You can do the same.

In Judaism, orange is a very interesting color. In
mystical Jewish thought, orange is associated with an
attribute representing "the power to continually
advance, with the determination and perseverance
born of deep inner commitment, toward the realization
of one's life goals." [www.inner.org/sefirot/sefhod.htm]
What could better describe the people of Gush Katif?

The Torah verse symbolizing this attribute is in
Proverbs 10:9, "He who walks uprightly (innocently),
walks securely;"

The people of Gush Katif are walking a path of purity
and innocence. The result of such righteousness is
Divine protection – total security. Despite the bombs,
bullets, mortars and missiles, they remain steadfast in
their faith, not willing to budge, not one inch. They are
the "Vitamin C" of today's Judaism, filling us with faith,
strength and energy. They are the genuine 'Orange
Jews' of the Jewish people.

With blessings from Hebron.
 
 
------------------------------------------------------------------------

Help Gush Katif: www.katifund.org – See Gush Katif
movie and Powerpoint presentation thru link at
hebron.com homepage
VISIT: WWW.ENGLISH.KATIF.NET FOR UP-TO-DATE
NEWS ABOUT GUSH KATIF
 
    A special Torah scroll, dedicated at Beit Hadassah
many years ago, was recently found to be damaged
and must be fixed before being used again. The
original donors wish to repair the Torah, but have
appealed to outside sources to assist in defraying the
costs, which are estimated at several thousand dollars.
Anyone who can help is requested to make a donation
via our secure server: https://wwws.capalon.com/
secure/hebron.org.il/hebdonate.php3 and to note
'TORAH' in the "Comments" section of the form.
Questions can be addressed to \
mail{torah@hebron.org.il,\
mail{torah@hebron.org.il,torah@hebron.org.il}} –
With gratitude from Hebron.
  
The Jewish Community of Hebron
POB 105 , Kiryat Arba-Hebron
90100             \
mail{\
mail{hebron@hebron.org.il,hebron@hebron.org.il},\
mail{hebron@hebron.org.il,hebron@hebron.org.il}}  
Tour Hebron: Tel 972-64-371257 or
write: \
mail{\
mail{simcha@hebron.org.il,simcha@hebron.org.il},\
mail{simcha@hebron.org.il,simcha@hebron.org.il}}

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Meyer (Meyer) le dimanche 29 mai 2005 - 17h44:

Les faits sont têtus, il n’y a pas d’«histoire» de Fabius, il n’y a aucune incertitude sur la réalité :

C’EST FABIUS QUI A CHASSE ZIMERAY DU PARLEMENT EUROPEEN.

Il ne sert a rien de chercher des boucs-émissaires comme Strauss-Kahn et Hollande. C’est ignorer complètement le fonctionnement du parti socialiste. Il faut s’informer avant d’en parler.
Chaque fédération avait l’initiative, au niveau régional, du choix des candidats. Le bureau national, dont FABIUS EST jusqu'à aujourd’hui LE NUMERO DEUX, a entériné le choix des fédérations.

En réalité Fabius en choisissant l’ex-trotskiste Henri Weber et en chassant Zimeray, le gênant défenseur d’Israël, a visé l’élection présidentielle de 2007. Il a ainsi donné des gages en se démarquant de Strauss-Kahn, Hollande, Huchon, Lang et autres « sionistes » du PS . C’est le qualificatif que leur donnent Besancenot, Laguillier, Bové, Ramadan, Dieudonné et autres Mouloud Aounit. On peut ajouter à cette liste le sénateur Alima Boumedienne, élue sur la liste des Verts à Paris, ancienne députée au Parlement Européen, où elle n’a cessé d’agir contre Israël. Elle préconise aussi de voter NON, contre la décision des Verts au niveau national.
Fabius prévoit déjà qu’il aura besoin de leurs voix au deuxième tour en 2007, s’il arrive à y accéder.

Je comprends que l’on soit très contrarié, pour appeler à voter NON, d’avoir utilisé un argument (le PS a chassé Zimeray) qui est revenu comme un boomerang.

Au cours de mes interventions je n'ai préconisé ni le OUI ni le NON.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Braham (Braham) le dimanche 29 mai 2005 - 17h18:

a toutes nos mamans

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Nao,
Il est deja trop tard.
Le double language a depasse les potiticiens, et les islamistes ont apris a s'en servir.
La maree emportera tout sur son passage.
Celui qui a du plomb dans la cervelle ferait mieux de bien reflechir a l'avenir de ses enfants.

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'...Que chacun vote selon sa bonne conscience sans se soucier des amalgames...!'