Par Mailroom (Mailroom) le dimanche 05 juin 2005 - 20h45:

La livraison hebdomadaire de Caroline Click, parue dans le 'Jerusalem Post', et reprise dans la JWR.
Une saine réflexion sur la démocratie en Occident, avec des "études de cas".

La version originale en anglais, accompagnée du texte en français pour le cas de caractères typographiques incompatibles, est en document joint.

Bon WE...

Simon Pilczer

Jewish World Review 3 Juin 2005 /25 Iyar, 5765
La démocratie selon Sharon

Par Caroline B. Glick

http://www.jewishworldreview.com/0605/glick060305.php3?printer_friendly

Adaptation française de Simon Pilczer ©, volontaire de l’IHC

Jeudi après-midi, l’avocat personnel du Premier Ministre Ariel Sharon Dov Weisglass annonça une initiative politique majeure pendant un discours à l’Université de Tel Aviv. Weisglass déclara que après la fin de l’expulsion de 10.000 Israéliens de leurs villages à Gaza et du nord de la Samarie, Israël expulserait encore d’autres citoyens de leurs foyers en détruisant les soi-disant « communautés nos autorisées » en Judée et dans le reste de la Samarie.

Cette déclaration est remarquable pour deux raisons. D’abord, elle contredit totalement les déclarations que Weisglass a faites il y a deux ans au journal ‘Haaretz’ selon lesquelles le retrait de Gaza et du nord de la Samarie serait le dernier retrait d’Israël pour des années. Spécifiquement, Weisglass déclara alors que, après le retrait programmé aurait eu lieu, « il n’y avait pas d’agenda pour exécuter le cauchemar des pionniers [de nouvelles expulsions dans des communautés supplémentaires]. J’ai remis ce cauchemar indéfiniment. Parce que ce à quoi j’ai donné mon accord avec les Américains était qu’une partie des implantations ne serait pas soumise à la moindre négociation, et le reste ne serait pas négocié jusqu’à ce que les Palestiniens se transforment en Finlandais ». Alors était-ce un mensonge, ou peut-être ment-il maintenant ? En tous cas, la déclaration de Weisglass jeudi prouve sans contredit possible qu’il n’a aucune crédibilité personnelle.

La deuxième raison pour laquelle la déclaration de Weisglass est remarquable est que cette annonce Politique majeure est survenue apparemment d’un air léger. Il n’y a pas eu de débat au gouvernement concernant les destructions de ces communautés au cours des semaines récentes. Il n’ y a pas eu de défense publique pour ce choix de la part de Sharon ou Weisglass. Il n’y a pas eu de rapport de travail gouvernemental confié aux forces de Tsahal ou aux membres des services civils pour peser les avantages et les inconvénients du plan annoncé, et bien sûr, l’annonce est venue sans mentionner ce qui résultera d’une telle décision.

Dans une déposition devant le comité du contrôleur de l’Etat à la Knesset mardi, Sharon fut mis sur le gril par les membres du comité sur le travail de l’équipe qui précéda sa décision de retrait de Gaza et du nord de la Samarie. Le M K [membre de la Knesset, parlementaire israélien, ndt] Yuri Shtern tenta de trouver quelles options politiques le plan mettait en balance, et à quel objectif stratégique le plan était supposé répondre. D’autres membres du comité demandèrent que Sharon décrivent le travail de l’équipe concernant le renforcement des communautés en Judée et en Samarie, et les plans de réinstallation des Israéliens désormais promis à l’expulsion.

Sharon refusa de répondre à aucune de ces questions, optant à la place pour le procédé de raconter des plaisanteries, d’attiser et de traiter avec condescendance les membres féminines du comité, en lisant des déclarations sans importance d’un texte préparé dont il ne dévia pas. La couverture presse de la réunion fut généralement bienveillante envers Sharon. Les présentateurs s’emballèrent sur son charme et son esprit, ce qui lui permit de sortir indemne du comité sans répondre à une seule question.

Aux USA, la grande affaire de la semaine fut la révélation de l’identité de « Gorge Profonde » [‘Deep Throat’ en anglais, ndt] – la source presque mythologique de la couverture par des journalistes du ‘Washington Post’ Bob Woodward et Carl Bernstein du scandale du Watergate. Le reportage du fait que « Gorge Profonde » était W. Mark Felt, le numéro 2 d’alors du FBI, a été remarquablement mis en avant sur la nature des motivations de Felt pour mettre à terre l’administration Nixon en laissant échapper des informations privilégiées à Woodward. Même le ‘Washington Post’ nota que Felt était mû par la volonté d’agir contre Nixon au moins en partie pour des motivations inconvenantes. D’un côté, Felt avait une animosité personnelle à l’égard de Nixon après que le Président ait empêché sa nomination pour remplacer J. Edgar Hoover en tant que directeur du FBI quand Hoover mourut en 1972. D’un autre côté, Felt prit ombrage du fait que Nixon tentait de ramener le FBI – qui pendant près d’un demi-siècle sous la gouverne de Hoover, opérait au-delà de la supervision de tout organisme gouvernemental – sous le contrôle de l’exécutif. A un certain degré donc, à la lumière du rôle central de Felt dans la démission honteuse de Nixon, on peut dire que le Watergate a été une guerre entre la Maison Blanche corrompue et le FBI corrompu, et c’est le FBI corrompu qui gagna.

Le fait qu’aujourd’hui la presse des USA soit capable d’un regard critique vis-à-vis du rôle joué par Felt montre que les médias américains ont fait un long chemin depuis leur soutien monolithique pour quiconque avait quelque chose de mauvais à dire contre Nixon depuis 33 ans. A l’opposé de la situation dans les années 1970, aujourd’hui les médias des USA ne sont pas monolithiques. La compétition idéologique entre les débouchés des principaux différents médias aux USA aujourd’hui signifie que les parti pris d’un camp sont souvent annulés par les parti pris de l’autre camp, et à l’équilibre, il en reste un débat médiatique raisonnablement sophistiqué et crédible sur les questions du jour.

Quand des officiels de haut rang de la CIA tentèrent pendant la course aux élections présidentielles de 2004 de rapporter la défaite du Président George W. Bush dans les sondages, en laissant constamment échapper des affaires dommageables sur Bush et ses conseillers à la presse, la CIA elle-même fut placée sous investigation des médias. Là aussi, quand CBS essaya de porter vers la défaite de Bush en rapportant des documents embarrassants concernant son service militaire dans la Garde Nationale Aérienne du Texas, la presse de droite prouva presque immédiatement que les documents étaient des faux, et ainsi CBS, autrefois immunisée contre la critique, se vit aussi mise en question sur son professionnalisme.

Sur le marché compétitif des medias existant aujourd’hui en Amérique, il est Presque impensable qu’une nouvelle « Gorge Profonde » puisse émerger et échapper à toutes les questions sur ses motivations. Et cela est le bon côté. L’investigation des médias de gauche sur les proclamations de Bush, déclarant que l’Irak sous Saddam avait un arsenal d’armes de destruction massive, ne prit pas fin suite à la révélation que la plus grande part du matériel lié à cette question provenait de la CIA opposée à Bush, et des officiels du département d’Etat [Ministère des Affaires Etrangères, ndt]. Là encore, si Felt avait été exposé en 1973, Nixon aurait fort bien pu être obligé à la démission, mais le public aurait aussi eu une chance de comprendre la nature du jeu sous-jacent, et le choc encouru par le système politique des USA suite au scandale du Watergate aurait pu être tempéré.

En France et en Hollande cette semaine, nous avons vu de nouveau ce qui advient quand les medias et les élites politiques opèrent depuis trop longtemps en dehors du domaine du regard public. Si les gouvernements français et hollandais, et le reste des élites de l’UE avaient investi du temps au cours des quelques 30 dernières années, pour débattre des ramifications de l’intégration européenne avec leurs citoyens, alors l’humiliation que leur peuple leur a renvoyés lors des élections cette semaine, en rejetant massivement la constitution verbeuse et énigmatique qu’ils avaient rédigées, aurait été probablement annoncée.

Ce qui conserve les sociétés démocratiques sur une ligne stable et allant de l’avant, c’est le constant aller et retour entre les dirigeants et le peuple, de même que le motif pour lequel certains entreprises réussissent alors que d’autres échouent, vient de ce que certains prêtent attention aux besoins de leurs consommateurs et actionnaires, alors que d’autres font attention aux besoins de leurs hauts dirigeants.

Le ‘Haaretz’, journal des élites israéliennes narcissiques, a fait un éditorial avec un sourire méprisant sur ce que la leçon du vote français est qu’il est mal avisé de faire confiance au peuple pour prendre d’importantes décisions. « Ce qui ressort clairement » pontifie le journal, « est le danger inhérent quand une démocratie représentative abandonne l’autorité de décision de ses représentants élus. Législatures, gouvernements, et dirigeants de la branche exécutive sont élus de manière à supporter la charge de la prise des décisions difficiles. Abandonner cette responsabilité et la transférer au grand public fait passer le vote du domaine de l’intellect au domaine de l’émotion ».

En Israël aujourd’hui, il n’y a pas de débat sur rien de substantiel. Nos médias uniformément de gauche, et notre establishment légal bloquent toute discussion sur les ramifications du plan de retrait de Sharon, limitant le regard public sur la meilleure manière de punir ceux qui s’y opposent publiquement. Plutôt que de discuter les implications de donner Gaza à l’AP qui, sous le président « démocratiquement élu » Mahmoud Abbas, a fait tout ce qui est son pouvoir pour renforcer les éléments terroristes de la société palestinienne, nous discutons la question de savoir si des mineurs arrêtés pour bloquer la circulation afin de contester le plan devraient être autorisés à prendre leur inscription universitaire et [à passer leurs] examens en prison.

Plutôt que de discuter comment les plans de Sharon pour demeurer sur le reste de la Judée et la Samarie, nous avons un reportage exclusif sur des extrémistes de droite qui ont pris le contrôle de l’hôtel de Neve Dekalim à Gaza avant le plan de retrait.

Plutôt que de discuter pourquoi c’est Sharon qui a décidé d’évacuer quatre communautés dans le nord de la Samarie, alors que Tsahal [Forces de Défense d’Israël, ndt] et le Shin Beth [services de Sécurité intérieure d’Israël, ndt] déclarent qu’en toute hypothèse, Tsahal devra rester sur place pour empêcher des attaques de mortier et de roquettes sur Tel Aviv et Kfar Saba, on nous dit que les opposants au plan sont des voyous antidémocratiques qui n’ont pas de loyauté envers l’Etat.

Plutôt que de discuter le fait que le Premier Ministre a sans doute contrevenu à la loi en ne coopérant pas lors d’une audition à la Knesset, on nous raconte combien il fut charmant et drôle en évitant des questions irritantes de la part de parlementaires ringards qui n’étaient encore pas dans le coup.

Et plutôt que de discuter le statut des relations du gouvernement avec la Maison Blanche, qui a clairement augmenté son soutien à l’AP, et diminué son soutien à Israël au cours des 18 derniers mois, nous sommes régalés d’histoires sur la manière dont Sharon s’est vanté auprès du Président d’avoir plus de vaches dans son ranch en Israël, que Bush n’en a dans son ranch au Texas.

Ce que nous avons appris de l’expérience américaine du Watergate et de l’expérience européenne avec leur constitution , c’est que, quand les élites gouvernementales et médiatiques ignorent ou trompent leurs sociétés, la stabilité de la société et les institutions démocratiques sont toujours les plus grandes victimes. Sharon, en prenant les plus importantes décisions affectant l’avenir de la société israélienne au cours de réunions secrètes avec ses fils, ses avocats, et des attachés de presse, en recherchant seulement l’approbation des élites à leur propre service, coupées depuis longtemps du public le plus large qu’ils considèrent comme stupide, superficiel et passionnel, suit les pires traditions des politiciens corrompus à travers le monde occidental. Et à moins d’être contraint par la Knesset, les médias et les citoyens dans l’ensemble, d’abandonner cette voie, les plus pénibles conséquences ne vont pas tarder à survenir.

Par Email (Email) le dimanche 05 juin 2005 - 20h31:

Le dimanche 29 Mai a vu la fin d’une époque où la France menait l’Europe selon ses envies (ou plutôt essayait). En votant NON massivement au référendum, c’est la construction d’une Europe déjà brinquebalante qui est compromise pour un certain temps.

Evidemment, cette Constitution avait des arguments en faveur du pour et du contre, mais, au moins, posait-elle un cadre global.

Chacun aura voté selon ses propres critères, politique intérieure ou extérieure. Le choix est fait par les Français, un nouveau Gouvernement est nommé, avec pratiquement les mêmes têtes qu’avant, on verra bien dans les prochains mois.

Alors que la France entre en crise, parlons d’Israël et de l’Europe.

Israël aurait-il intérêt à entrer dans l’Europe ?

Economiquement, il me semble que oui.

Les critères économiques sont déjà respectés par Israël. L’entrée dans l’Europe ouvrirait un marché fabuleux sur tout le continent.

Politiquement, il me semble que non.

Israël respecte certainement plus de critères que la Turquie : démocratie, droits de l’Homme, liberté de la Presse, …

Mais les arguments contre l’entrée d’Israël dans l’Europe sont aussi importants :

- Israël a déjà un accord de libre-échange économique avec l’Union Européenne,

- Israël est associé à des accords universitaires et scientifiques,

- Israël, de fait, n’est pas associé aux désaccords Europe –USA et Europe –Chine,

- Israël garde sa liberté de penser, loin d’une pseudo-politique commune favorisant plus les régimes Arabes que la seule Démocratie du Moyen-Orient.

Avec cette situation, je crois qu’Israël doit se mettre en avant, auprès de la France comme de l’Europe. Le boycott anti-israélien n’a été qu’un feu de paille, il n’a pratiquement pas nui aux intérêts d’Israël, mis à part dans les médias.

Donc Israël doit envoyer ses meilleurs commerciaux en France, pour proposer ses produits et services, car, après le référendum, de nombreux pays dans le Monde vont ironiser sur la France et lui nuire économiquement.

Chers amis Israéliens qui nous lisent, envoyez vos « shlikhim » commerciaux au plus tôt.

Vous avez des technologies du plus haut niveau, dont certaines pourraient permettre à la France de rester au top.

Vous avez des services, comme les plates-formes de hot line dont certaines entreprises ont un besoin permanent, et le Français des francophones israéliens est certainement meilleurs que celui des hot liners marocains, malgaches ou indiens.

Vous avez des informaticiens de gestion très performants, il vous faut proposer des usines de développement moins chères et de meilleure qualité que celle d’Inde, de Roumanie ou d’autres pays lointains.

Chers amis israéliens, baissez les prix des transports aériens et des hôtels pour proposer des séminaires d’affaires aux hommes d’affaires Français. Une semaine de congrès à bas prix à Tel-Aviv doit être compétitive par rapport à une semaine en Espagne ou dans le Sud-Ouest.

Chers amis Israéliens, pensez au long terme en vous alignant sur des coûts intéressants plutôt qu’au court terme pour ramasser de suite des bénéfices.

Vous qui nous lisez en France, pensez à Israël dans vos achats de biens et services, et luttez pour imposer un coût performant.

Ainsi, le couple France – Israël sera gagnant/gagnant, et Israël aura une activité continue encore plus soutenue avec la France et l’Europe !!!

Chers amis, Chavoua Tov et cordial Shalom

Bernard MUSICANT

Président d’Honneur de CONNEC’SION

Bernard.musicant@connec-sion.com

Par Mena (Mena) le dimanche 05 juin 2005 - 20h24:

Irlande – Israël 2-2 : Volonté, talent et réussite ! (info # 010406/5) [analyse sportive]

Par Ilan Tsadik © Metula News Agency



Début de match cauchemardesque, ce soir à Dublin, pour la Nivkhéret. Un enfer ! Déjà que les 35'000 spectateurs du chaudron irlandais avaient tout oublié de l’accueil chaleureux qui leur fut réservé voici quelques semaines à Tel-Aviv, et que quelques dizaines de personnes brandissaient des drapeaux palestiniens, confondant la haine et le sport, l’ambiance n’était pas zen zen zen.



Les verts étaient donnés super favoris, avec leur garnison de mercenaires évoluant aux avant-postes de la "Premier League" anglaise. Ne possèdent-ils pas la 15ème meilleure équipe nationale du monde au classement FIFA et l’une des toutes grosses pointures du football européen ? A Dublin, avant la rencontre, on ne donnait pas lourd des chances des Hébreux, ça frisait même la raillerie dans les medias indigènes. Peut-être nos confrères au trèfle avaient-ils lu le papier d’avant match publié par l’Equipe, un article dans lequel un bon résultat de la Nivkhéret n’était pas même envisagé. Côté tricolore, il n’y avait guère que Raymond Domenech, lucide, pour ne pas enterrer nos sportifs avant même qu’ils aient chaussé leurs crampons.



Et à vrai dire, le début de rencontre semblait devoir donner raison à nos détracteurs. Sous le crachin glacial de Dublin, le navire Israël a paru sombrer dès qu’il eut quitté le port. En foot, cela s’appelle "être pris à froid". Là, c’était carrément une ébauche de glaciation…

6ème minute, figurez-vous ! Les téléviseurs des tifosi au chandelier à sept branches n’étaient pas encore chauds, la bière nationale Goldstar n’avait pas touché le fond des choppes, que Ian Harte ouvrait le score d'un maître coup franc, sur lequel la responsabilité du gardien Dudu Aouate est engagée. Aouate, le portier israélien évoluant au Racing Santanter, n’était d’ailleurs pas dans sa meilleure soirée. Il a disputé une drôle de rencontre, à vrai dire, mauvais dans toutes ses sorties mais héroïque en fin de match. On y reviendra…

11ème minute, ça prend des allures de cata : sur la 1ère réelle action irlandaise, Robby Keane embarque la défense bleu-blanc et double la mise... Dans les chaumières de Galilée, on se met à craindre le pire, la correction ! Ce d’autant plus que cela fait des années que les verts n’ont pas encaissé le moindre but dans leur stade fétiche de Lansdowne Road. Ballottés comme l’étaient nos joueurs lors de ce début de naufrage, on les voyait mal aller inquiéter l’impressionnant cerbère des poteaux autochtones, le fameux Shay Given, le pensionnaire de Newcastle.



Germaine se montrait silencieuse en passant dans les rangs des supporters, comprenant que ce n’était vraiment pas le moment de déranger la tristesse des hommes.

Mais les Irlandais avaient concrétisé sans imposer leur manière, en dépit du tableau de marque qui ressemblait à une voie d’eau dans la coque du Titanic et des fans locaux, qui ne se demandaient plus que combien de fois au total Aouate irait-il chercher la balle au fond de ses filets. Mais la Nivkhéret avait sombré sans se désunir et sans céder à la panique. Le match, curieusement, restait équilibré.

Les bleus et blancs se créèrent leur 1ère occasion de marquer à la 31ème minute, sur un tir d’Aba Souan, reprenant un centre en retrait de Nimni, bien meilleur que d’habitude, au point que je ne trouve rien de méchant à dire de lui. La rive synonyme de salut semblait encore lointaine mais elle n’était plus inaccessible !



Surtout que huit minutes plus tard, le jeune arrière Avi Ykhiel, pour sa 1ère apparition en équipe nationale – dont la sélection surprise par le coach Grant avait délié plus d’une mauvaise langue – s’élevait plus haut que les colosses de l’arrière-garde Irish, et des 16 mètres crucifiait le pauvre Given médusé. C’est que leur passer un but de la tête à Lansdowne Road, c’est presque un sacrilège.


Israël revenait dans le match. L’entraîneur de nos hôtes, qui avait sorti sa vedette Robbie Keane, l’auteur de leur seconde réussite, parce qu’il entrevoyait une soirée tranquille, commençait à s’en mordre les doigts. D’autant que dans les arrêts de jeu de la 1ère mi-temps, la défense verte se rendait coupable d’une faute sur Benayoun dans les 16 mètres, qui donnait lieu à un penalty indiscutable.

L'arbitre grec, peu soucieux de l’état précaire des nerfs des supporters israéliens, fit retirer à Nimni le coup de pied de punition à 3 reprises. Mais rien n'y fit, la 3ème fois fut la bonne : 2 à 2 au tea.

Les Irlandais, qui se voyaient déjà avec un pied en Allemagne, se mettaient à douter. Les Israéliens avaient le vent en poupe. Voilà qui promettait une seconde période terrrrible !



Reste que les Irlandais sont aussi un petit peuple sûr de lui et dominateur, et là où d’autres se seraient perdus, eux reprirent la partie avec une rage de s’imposer trismégiste. Quelques fois, ils négligèrent même, dans leur fougue, qu’il s’agissait d’un match de foot, aussi, lorsqu’ils établirent le siège en règle de la maison d’Aouate, ils eurent la fâcheuse tendance de confondre notre goal avec un ordinaire punching-ball. Si bien que l’infortuné jeune homme termina la confrontation avec un pansement de coton sanguinolent dans chaque narine. Au point qu’O’Brien, qui vint carrément boxer Dudu La-Ouate à la 83ème minute, se fit expulser par l’athénien arbitre, qui venait de compter dix notre vaillant et dernier rempart.



Et à dix contre onze les verts ne baissaient toujours pas les bras, balançant de hautes balles aériennes, desquelles le portier hébreu, groggy, avait toutes les peines du monde à se débarrasser. Le final fut épique. A nouveau un match d’hommes, aussi braves et inflexibles d’un côté que de l’autre. On doit à la vérité de dire qu’à plusieurs occasions du Trèfle, on aurait crié au miracle, si les miracles n’étaient pas choses communes pour le "peuple choisi". Mais quand bien même, et quand bien même nous méritâmes le partage chrétien de l’enjeu, reconnaissons que nous eûmes pas mal de bol !



Nous aurions pu gagner la partie si Grant n’avait pas remplacé, en milieu de deuxième mi-temps, Nimni par Pini Balili. Nous regrettâmes l’ancêtre, en voyant le nouveau venu tomber 6 fois dans le piège du hors-jeu pendant sa brève apparition et, en plus, galvauder des occasions en contre, qui avaient le goût des boules de Berlin.


M’enfin, charmante Germaine – mais si, je t’assure, tu peux à nouveau me parler ! – nous irons en vacances d’été tout en occupant la seconde place du groupe qualificatif. A un point de la Suisse, avec un match disputé en plus, mais en étant les seuls des quatre favoris – ça me fait tout bizarre, il me faudra un certain temps pour m’habituer à ce nouveau statut – à devoir encore disputer nos deux parties restantes (sur 3 à jouer) contre les Iles Féroé, qui n’ont récolté qu’un seul point à ce stade du tournoi.


Etrange et passionnant, ce groupe 4 du tour qualificatif pour la Coupe du monde en Allemagne l’an prochain : toutes les rencontres entre la France, l’Irlande, Israël et la Suisse se sont terminées par des égalités. Les choses pourraient se décider pour les Sabras le 3 septembre à Bâle contre la Suisse. Des Helvètes, au calendrier le plus chargé, puisqu’ils devront également en découdre avec la France (à Bâle aussi, le 8 octobre) et contre ces sacrés Irlandais, quatre jours plus tard à Lansdowne Road. Les Bleus les y auront précédés le 7 septembre. On leur souhaite bien du plaisir…

Par Email (Email) le dimanche 05 juin 2005 - 20h17:

Bonjour,

Je recherche monsieur maurice ATTAL ou claude son frere qui etait agent de l'ancre pils en tunisie en 1956

je suis Pino de Savy je suis en bonne sante et j'ai 82 ans si vous me lisez je vous envois un grand bonjour je suis a marseille depuis 1961

Pino

Par Douda (Douda) le dimanche 05 juin 2005 - 15h35:

La Douda : ( Hak El Ouet International Tracking Station )

Le Fumiste,

Zaama oufè, le compte à Bébert La Sardine alias “Le Belge”, il est bon ! Ce sont les féticheurs dirigés par le Grand Guerd de la forêt sacrée du Mont Nimba, et des zones tribales frontalière, qui ont fait le site pour le piéger, à l’aide du Gris-Gris qui se fait passer pour l’Otan, sur le Web !

Kneket = Knock-out ( En Tune )

Qu’on se le dise ! Zekch !

Wnessou El Douda

Par Bazooka (Bazooka) le dimanche 05 juin 2005 - 16h57:

Salut a tous,

Pour pas defriser Sarel et La Douda, je ne fais pas de copier-coller, mais je vous encourage chaudement (26o a Tel Aviv) a aller lire ceci,
histoire de se poiler un peu:

http://www.20six.fr/williamkramps

Shavoua tov

Par Albert (Albert) le dimanche 05 juin 2005 - 12h53:

C'est navrant de vouloir faire des farces et se retrouver pris dans le piège.

Par Maxiton (Maxiton) le dimanche 05 juin 2005 - 12h25:

Albert,

J'espère que ton ordinateur est protégé par un bon fire-wall.

Car ce site marrant a dévoilé ton adrese IP au monde entier.

Par Albert (Albert) le dimanche 05 juin 2005 - 11h06:

Le kif d'autrefois au CASINO...DE LA GOULETTE OU AU CAFE MILED...

-CHECHIA.
-JEBBA BLANCHE BRODEE.
-MOUTANDI BLANC PAR DESSOUS.
-SOQUETTES RECOUVRANT LES MOLLETS.
-BABOUCHE.
-MECHMOUM.
-CHICHA.
-BEQUITA.


L'air de la mer de la Goulette.

Et surtout ne venez pas déranger l'AHCHECHI.

Par A_Soued (A_Soued) le dimanche 05 juin 2005 - 10h28:

Cet article est passé inaperçu, pourtant il contient les clés de l'énigme Gaza…

SOYEZ PRÊT POUR UN ÉTAT H'AMAS

Article écrit par Ouri Dan, journaliste proche d'Ariel Sharon

Paru dans le Jerusalem Post du 30/05/05

Traduit par Albert Soued, www.chez.com/soued pour www.nuitdorient.com

La bande de Gaza est en train de devenir l'Etat du H'amas, sans aucun doute. L'ex-chef du Shin Bet (Agence de Sécurité d'Israël), Avi Dichter, a publiquement prévenu encore une fois cette semaine que le Hamas était en train de former une armée de milliers d'hommes, selon le modèle du H'ezbollah au Liban.

Il y a pourtant une différence entre les 2 organisations. Le H'ezbollah est seulement l'une des nombreuses milices armées au Liban, et ce pays a un gouvernement et une armée qui n'osent pas les démanteler. À Gaza, le H'amas amasse hommes et armes pour prendre le contrôle d'un état palestinien à sa naissance.

Certains politiciens et experts naïfs à Jérusalem et à Washington se consolent à l'idée qu'en participant aux élections, le H'amas se transformera en parti politique, comme le H'ezbollah est considéré au Liban comme une formation politique. Mais ce genre de choses n'existent pas dans un régime de démocratie. Est-ce que des partis politiques en Israël, aux Etats-Unis ou en France ont des armées privées? Bien sûr que non! Le H'ezbollah et le H'amas ont d'énormes quantités d'armes grâce auxquelles ils peuvent imposer un régime de terreur. Il est évident que le président George W Bush savait cela lorsqu'il a engagé sa campagne pour "démocratiser" les régimes arabes corrompus, y compris ceux du Liban, de Syrie et d'Arabie Saoudite.

Les agences américaines et israéliennes du renseignement sont conscientes de l'avertissement donné par Avi Dichter et par l'ex-chef d'état-major Moshe Yaalon quant aux grandes quantités d'armes qui passent en contrebande de l'Egypte vers la bande de Gaza. En 2004 seulement, on a compté 10 000 fusils automatiques et 1000 missiles antichars.

L'importance de la contrebande a atteint un nouveau sommet depuis que Tsahal hésite à procéder à des incursions à Gaza. Et les Palestiniens creusent de nouveaux tunnels aussi bien pour passer des armes que pour transférer des hommes pour des attentats contre les bases de l'armée et contre les implantations qu'on doit évacuer.

Les 20 000 policiers armés du premier ministre Mahmoud Abbas n'essayent même pas de s'opposer au H'amas et au Jihad Islamique. Est-ce que l'envoyé spécial de G W Bush, le général Ward a demandé à Abou Mazen de lui donner une carte détaillée des tunnels creusés pour la contrebande d'armes du Sinaï vers la bande de Gaza? Certainement pas.

Le général Ward a rapporté soigneusement à Washington que des progrès étaient accomplis dans la réforme des services de sécurité palestiniens (1). Le représentant de G W Bush chargé de la réhabilitation économique de la bande de Gaza, James Wolfensohn se berce autant d'illusions que Shimon Peres, en ce qui concerne l'évolution possible de cette zone.

Ainsi tout le monde joue au jeu du "faire croire". G W Bush a parlé des chances de succès des négociations de paix avec Abou Mazen à Washington, car il espère que la "feuille de route" une fois initiée pourra enfin stopper le H'amas (2).

Le président égyptien Moubarak parle de paix, mais il ne lève pas le petit doigt pour arrêter la contrebande d'armes, car il est le vrai patron du H'amas, comme l'Iran est le patron du H'ezbollah. Moubarak utilise le H'amas comme moyen de pression sur Israël, afin d'obtenir la révision de l'accord de paix et l'annulation de la démilitarisation du Sinaï, afin de lui permettre de déployer des milliers de soldats égyptiens le long de la frontière avec l'état d'Israël.

Qu'en est-il d'Abou Mazen? "La différence entre lui et Arafat, c'est qu'Arafat soutenait la terreur alors qu'Abou Mazen ne lève pas le doigt pour l'empêcher" dit le ministre des finances Benjamin Natanyahou. Conscient de cette situation dangereuse, le premier ministre Ariel Sharon a précisé devant l'auditoire de la conférence de l'AIPAC à Wahington "Jusqu'ici les activités terroristes n'ont pas cessé. La contrebande d'armes et la fabrication de matériel de guerre se poursuivent, et aucune action réelle n'est menée pour y mettre un terme". Dans les conditions politiques actuelles, Sharon réalise apparemment qu'il n'y a rien d'autre à faire que de jouer au "faire croire" au processus de paix. La différence essentielle entre Sharon et ses prédécesseurs (Rabin, Peres, Barak), c'est que lui est conscient qu'Israël doit être prêt, le doigt sur la gâchette, lorsque l'arsenal du H'amas à Gaza explosera!

Notes de la traduction

(1) le général Ward est aujourd'hui chargé de la coordination entre l'Autorité Palestinienne et Israël en ce qui concerne le désengagement de Gaza. Ainsi sa fonction a évolué vers le rôle d'arbitre, ce qui est un signe d'une évolution de la politique américaine dans le conflit israélo-arabe, ou plutôt un retour aux errements d'antan qui ne fera que retarder toute solution pacifique de ce conflit.

(2) G W Bush a gratifié Abou Mazen de 50 millions $, pour l'encourager à poursuivre son action. Or cet homme n'a démantelé aucune organisation terroriste sur son territoire, comme cela est stipulé dans la première phase de la "feuille de route". Manifestement Washington est embarrassé mais ferme les yeux sur cette phase cruciale pour Israël, qu'Abou Mazen n'a pas l'intention d'exécuter.

Par Douda (Douda) le dimanche 05 juin 2005 - 01h47:

La Douda : ( Hak El Ouet International Tracking Station )

Le Ftileur : Attention à Tous,,, ! Nouvelle affaire des fiches !

La lutte anti-terroriste revêt des aspects très particuliers en terme de protection des données individuelles. Nous avons reçu un message de contacts bien placés, nous signalant que les données de tous les passeports et cartes d'identité des pays de l'OTAN sont désormais accessibles sur le net !

Impossible à croire !jusqu'à ce que nos données personnelles apparurent sur le site.

C'est assez effrayant de savoir que nos données personnelles sont aussi facilement accessibles sur le net ! Voici l'adresse du site public de l'OTAN :

http://www.scrolllock.nl/passport/}

Pour les autres nationaux qui reçoivent ce mail, vous vous y trouverez également, même ceux du Canada et USA.

On peut être terrifiés quand on constate la précision des informations en leur possession !!!

Wnessou El Douda

Par Sarel (Sarel) le samedi 04 juin 2005 - 22h49:

Cher DOUDA je vous remercie pour la reflexion sur mon article dernier
POINTS DE REPERES
La grece antique n'a pas ete occupee
La Mesopotamie a disparu en silence
ROME n'a pas ete conquise
Le royaume d'espagne s'est pulverise interieurement
Rome catholique s;est divisee en plusieurs etats
Lempire francais s'esr dissous sans perdre de guerre .
L'empire anglais a change de face sans pour cela exister
En voulant exterminer le peuple juif uniquement 'LAllemagne a ete broyee
La grande RUSSIE a fondu d'elle meme
BUSH sans raison valable arrive de loin et detruit L"IRAK et devient le CESAR d'aujourd'hui
Par haine d'ISRAEL les terroristes arabes attaquent L"AMERIQUE !!!
Les etats europeens veulent resoudre le conflit du moyen orient
N"ayant pas de force ils cherchent a s'unir
Figurons nous s'il y avait une armee europeene ?
Je vous laisse imaginer d'autres points de reperes

sarel

Par Braham (Braham) le samedi 04 juin 2005 - 16h01:

---Quelques lignes d’un article paru dans " Yédio’th H’aifa" du vendredi 3 juin 2005 (par Hadid Rashi).

Dans le cadre de la semaine du livre arabe qui se tient à Beth Haguefenn à Haïfa les visiteurs de la foire ont pu feuilleter et acheter des livres de propagande et d’incitation anti-juive et anti sioniste. (Beth Haguefenn est un centre culturel situé entre le quartier juif et le quartier arabe de Haïfa et qui est censé servir les 2 communautés.)
On pouvait voir des livres imprimés en Palestine et par l’université de Bir-Zeyth là bas. (Voici seulement un petit aperçu des livres exposés en plein centre de Haïfa, la ville dite de la bonne entente).
Dans la préface d’un des livres on lit " …dédié à la mémoire des martyres de la torture israélienne dans tous les lieux et de tous les temps…à tous les shahids tombés des mains du Shabaq (des services secrets israéliens) et ses complices, crimes perpétrés sur la terre de Mohamed."
On trouve même « les Protocoles des Sages de Sion » et des livres de poètes palestiniens tel que Rashid H’ssin, né à Haïfa et qui eut beaucoup de succès à la Radio syrienne, d’où il émettait de la propagande anti Israélienne et glorifiait l’Intifada et ses résultats.
Les organisateurs de cette foire ont affirmé que tout était en ordre et qu’ils avaient l’accord des institutions civiles et militaires, mais ils vérifieront s’il y a eu des dérogations aux règles.