Archive jusqu'au 14/juin/2005

Discus: ADRA : LES COMMENTAIRES D'HARISSA: Commentaires 2005: Commentaires Juin 2005: Archive jusqu'au 14/juin/2005
Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Nao (Nao) le lundi 13 juin 2005 - 01h38:

Et de deux! (enfin 4) Apres Malbrunot et son collegue, voila que Aubenas et son traducteur sont liberes...

Comme par hasard, la France est la seule a pouvoir obtenir la liberation de ses otages des mains des ravisseurs en Irak. Alors que tous les autres pays voient leurs ressortisants ressortir decapites! Bizarre vous avez dit bizarre...

Il est clair que le gouvernement francais a les bras longs (surtout si il serre la main des chefs terroristes) et le porte-monnaie bien ouvert.. Complice des islamistes kidnappeurs, voila la triste realite de ce qu'est la France!
Sur le reportage du JT de TF1, le petit air narquois et defiant de Florence (qui n'a pas eu l'air d'avoir ete si maltraitee!) en disait long..

Tout ce fric pour liberer Aubenas et Hannoun va aller direct dans les poches des terroristes pour acheter plus d'armes qui tueront des soldats americains!
Franchement loin de me rejouir, cette liberation m'ecoeure car elle sent l'escroquerie et la compromission a plein nez! Ca pue! La France est une P..... et son maquereau c'est les ......!

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Moshébé (Moshébé) le lundi 13 juin 2005 - 00h22:

Mon intervention sur ADRA de ce matin, m’a remis dans la tête un texte d’Herbert PAGANI, intitulé « Plaidoyer pour ma Terre » dont vous trouverez ci dessous, la quasi-intégralité.
Bien sur, tout le monde connaît ce texte et admire ce formidable artiste.
J’ai pensé en le réécoutant aujourd’hui, que les choses ne s’améliorent décidément pas.
Je vous laisse juges, en regrettant de ne pas vous transmettre la présence, l’intonation et la voix de l’artiste. En un mot, son talent.
Merci l'artiste !

______________________________________________________

11 novembre 1975

Hier, j’étais dans le Métro, et j’entends deux dames dire :
« T’as vu, encore ces juifs avec leurs histoires à l’O.N.U. Quels emmerdeurs ! »
C’est vrai, nous sommes des emmerdeurs ; ça fait des siècles qu’on emmerde le monde.
C’est dans notre nature ; que voulez-vous ?

Abraham, avec son D… unique,
Moïse avec ses Tables de la Loi,
Jésus avec son autre joue, toujours prête à la deuxième baffe,
Puis Freud, Marx, Einstein ; tous ont été des gêneurs, des révolutionnaires, des ennemis de l’ordre.

Pourquoi ? Parce qu’aucun ordre, quel que fût le siècle ne pouvait les satisfaire, puisqu’ils en étaient toujours exclus.
Remettre en question, voir plus loin, changer le monde pour changer de destin, tel fut le destin de mes ancêtres. C’est pourquoi ils sont haïs par tous les ordres établis.

L’antisémite de droite, reproche aux juifs d’avoir fait la révolution bolchevique,
C’est vrai, il y en avait beaucoup… en 1917
L’antisémite de gauche reproche aux juifs d’être les propriétaires de Manhattan.
C’est vrai, il y a beaucoup de capitalistes juifs.
La raison est simple : La religion, la culture, l’idéal révolutionnaire d’un coté,
Les portefeuilles et les banques de l’autre, sont les seules valeurs transportables,
les seules patries possibles pour ceux qui n’ont pas de patrie, et maintenant qu’il en existe une,

L’antisémitisme renaît de ses cendres, pardon, de NOS cendres, et s’appelle antisionisme.
Il s’appliquait aux individus, il s’applique à une nation. (……………………………)

Moi qui suis un juif de gauche, je n’en ai rien à faire d’une certaine gauche qui veut libérer tous les hommes du monde, aux dépens de certains d’entre eux, car je suis précisément de ceux-la.

D’accord pour la lutte des classes, mais aussi pour le droit à la différence.

Si la gauche veut me compter parmi les siens, elle ne peut pas faire l’économie de mon problème ; et mon problème est que depuis les déportations romaines du premier siècle après J.C., nous avons été partout honnis, bannis, traqués, dénoncés, écrasés, spoliés, brûlés et convertis de force.

Pourquoi ? Parce que notre religion, c’est à dire notre culture, était dangereuse. Eh oui !
Quelques exemples ? :

- Le judaïsme a été le premier à créer le Shabbat, jour de Seigneur, c’est à dire, jour de repos hebdomadaire obligatoire.
Vous imaginez la joie des pharaons, toujours en retard d’une pyramide.

- Le judaïsme interdit l’esclavage.
Vous imaginez la sympathie des romains, les plus importants grossistes de main-d’œuvre de l’antiquité.

- Il est dit dans la bible : la terre n’appartient pas à l’homme, mais à D…
De cette phrase, découle une loi ; celle de la remise en question automatique de la propriété foncière, tous les quarante neuf ans !!!
Vous voyez l’effet d’une loi pareil sur les Papes du moyen-age et les bâtisseurs d’empires de la Renaissance !!! Il ne fallait pas que les peuples sachent !

On commença par interdire la Bible. Puis ce furent les médisances. Des murs de calomnies qui devinrent murs de pierre et qu’on appela ghettos.
Ensuite ce fut l’inquisition, les bûchers et plus tard les étoiles jaunes.

Auschwitz n’est qu’un exemple industriel de génocide, mais il y a eu des génocides artisanaux par milliers. J’en aurai pour trois jours, rien qu’à nommer tous les pogroms (………………)

A force de fuir, de bouger, le juif est allé partout ; On extrapole, et voilà, il n’est de nulle part !

Nous sommes, parmi les peuples, comme l’enfant à l’assistance publique.
Je ne veux plus être adopté,
je ne veux plus que ma vie dépende de l’humeur de mes propriétaires,
je ne veux plus être un citoyen locataire,
J’en ai assez de frapper aux portes de l’Histoire et d’attendre qu’on me dise : Entrez !

Je rentre, et je gueule !
Je suis chez moi sur terre, et sur terre, j’ai ma terre. Elle m’a été promise, elle sera maintenue !

Qu’est ce que le sionisme ? Ca se réduit à une simple phrase : L’an prochain à Jérusalem !
Non, ça n’est pas un slogan du Club Méditerranée. C’est écrit dans la Bible, le livre le plus vendu et le plus mal lu du monde. Et cette prière est devenue un cri ; un cri qui a plus de deux mille ans, et le père de Christophe Colomb, de Kafka, de Proust, de Chagall, de Marx, d’Einstein et même de Monsieur Kissinger, l’ont répétée cette phrase, ce cri, au moins une fois par an : le jour de Pâque.

Alors, le sionisme c’est du racisme ? Faîte moi rire !
Est-ce que Douce France, cher pays de mon enfance, est un hymne raciste ?
Le sionisme, c’est le nom d’un combat de libération.

Dans le monde, chacun a ses juifs.
Les Français ont les leurs : ce sont les Bretons, les occitans, les corses, les travailleurs immigrés.
Les italiens ont les siciliens. Les yankees ont leurs noirs. Les espagnols leurs basques.
Nous, nous sommes les juifs de tous.

A ceux qui me disent : Et les palestiniens ? Je réponds, je suis un palestinien d’il y a deux mille ans.
Je suis l’opprimé le plus vieux du monde ; je discuterai avec eux mais je ne leur céderai pas ma place. Il y a la bas de la place pour deux peuples et deux nations.
Les frontières sont à déterminer ensemble, mais l’existence d’un pays ne peut exclure en aucun cas exclure l’existence de l’autre, et les options politiques d’un gouvernement, n’ont jamais remis en cause l’existence d’une nation quelle qu’elle soit. Alors, pourquoi Israël ?

Quand Israël sera hors de danger, je choisirai parmi les juifs et mes voisins arabes, ceux qui me sont frères par les idées. Aujourd’hui, je me dois d’être solidaire avec tous les miens, même ceux que je déteste, au nom de cet ennemi insurmontable : Le racisme.

Descartes avait tort :
Je pense, donc je suis, ça ne veut rien dire !

Nous ça fait cinq mille ans qu’on pense et nous n’existons toujours pas.
Je me défends, donc je suis !

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Asfoura (Asfoura) le lundi 13 juin 2005 - 00h15:

c:/

c'est une jeune fille juive et tune

Asfoura

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mailroom (Mailroom) le dimanche 12 juin 2005 - 22h42:

DOUX ET DEBONNAIRES ET CEPENDANT INDESIRABLES

Un maître du Talmud raconte qu'à la suite d'un naufrage, les rescapés se sont installés sur une île, ont planté le blé qu'ils avaient sauvé, ont construit des fours, et quand ils les ont allumé pour cuire leur pain, ils ont réalisé qu'ils étaient sur le dos d'un immense poisson, qui s'est renversé, les précipitant à l'eau, une nouvelle fois.
Cette parabole, décrit parfaitement le parcours du juif à travers le monde.
 
Tous les sujets ont systématiquement leurs défenseurs et leurs opposants.
Cette attitude nous est connue depuis la sortie d'Egypte, au sujet de laquelle, j'ai entendu un Rav dire :
«Si la démocratie existait en ce temps là, nous y serions encore.»
Le sujet qui nous préoccupe, aujourd'hui, est complexe.
Désengagement, bande de Gaza, Goush Katif !!!
Selon que vous lisez une info émanant d'un journal ou d'un site pro israélien ou pro palestinien, vous découvrez des arguments, sans cesse et toujours opposés, et ceux-ci vont du mieux intentionné au plus démagogue, quand ce n'est pas littéralement  mensonger !
Peu importe ! Ce qui est gênant, c'est que l'information qui émane de milieux juifs est toujours très nuancée !
Il y a les pour et les contre.
Il y a ceux qui encensent Ariel Sharon, voyant en lui un visionnaire, un prophète, l'homme qui mènera le pays à la paix, l'homme qui a su évoluer, s'adapter…
En face, les opposants au désengagement, ceux qui tentent de prouver qu'ils sont victimes d'une injustice, et que l'on diabolise par tous les moyens !
Ceux dont les ancêtres ont passé 2 000 ans à être chassés d'un lieu à un autre, ceux dont les grands parents et les parents ainsi qu'une partie d'entres eux ont été chassés de pays arabes, d'Europe ou d'ailleurs !
Voilà que ces mêmes personnes, convaincus que cette fois était la bonne, sont chassées par leur propre famille !
Notez que vous entendrez parler de Nadia MATAR. Elle dirige le mouvement des femmes en vert ! (NACHIM BEYAROK)
Elle vient de quitter EFRATH en Judée, afin de s'installer dans le Goush Katif, avec ses 6 enfants. ACHEM YAAZOR !
Ces hommes et ces femmes du Goush Katif, sont décrits comme des êtres DOUX ET DEBONNAIRES (Rav Chlomo Aviner sur Radio J)
Qui, en dehors de cette radio, en France, a donné la parole à ces hommes qui vous, non qui nous ressemblent, comme 2 gouttes d'eau ?
Il faut dire que certaines gouttes sont plus gonflées que d'autres.
Ils sont pleins d'un courage que nous n'avons pas eu, que nous n'avons pas, et que nous n'aurons jamais !
Ici, on les juge, souvent sans savoir, en Israël, on les bâillonne !
On les arrête, on les jette en prison sans motif !!!
Ils sont à n'en pas douter les meilleurs enfants d'Erets Israël.
Pourtant, ils sont décrits par certains des Nôtres et par les Autres  comme des êtres égoïstes, violents… Bref, des empêcheurs de gouverner (de désengager) en rond.
Vous n'en avez pas assez que l'on nous traite comme des parias, d'être toujours des victimes.
Vous n'en avez pas assez de voir le monde nous avilir, et aussitôt  aduler, celui des nôtres qui détient un prix Nobel ou plus simplement celui qui adhère à la thèse du désengagement, ou à la paix à tout prix.
Avez-vous une seule fois, lu ou entendu un arabe dire ou écrire qu'il ne faut pas que les juifs quittent le Goush Katif ?
Que leur présence est bénéfique, salutaire pour cette région, qui un jour, à très court terme, sera privée de tout et surtout d'eau.
Alors commencera une nouvelle bataille.
Est-ce qu'un seul d'entres eux a eu le courage de reconnaître que cette région était un désert aride, inhabité et inhospitalier, avant l'arrivée de ces ''colons redoutables'',  qu'il conviendrait plutôt, d'appeler des :
PIONNIERS DOUX ET DEBONNAIRES !
Inutile de rêver ! Vous ne les entendrez jamais. Mais soyez sur que c'est bien ce qui hante leurs nuits. C'est leur pire cauchemar.
Si malgré  le combat mené par ces hommes et ces femmes de courage, nous étions obligé de quitter le Goush Katif, les arabes considérerons que c'est une victoire, à l'image de notre départ du Sud Liban, (qui généra l'Intifada, quelques temps plus tard) sans réaliser que la pire des choses pour eux serait que nous les abandonnions !
Les fils du désert en sont en fait les vrais géniteurs !
Partout où ils s'installent, s'il n'y a pas de pétrole, ils ont du sable à vendre.
En revanche, des juifs trouvant des circonstances atténuantes à toutes les vexations et les raisons de courber l'échine, nous en avons plein nos étagères.
Je ne souhaite pas évoquer le problème économique, ni même le problème sécuritaire. Il s'agit avant tout de DIGNITE.
Depuis un certain temps, on voit aux carrefours de toutes les villes en Israël, des jeunes gens qui proposent aux automobilistes, de façon totalement démocratique, d'accrocher un signe de couleur orange à leur voiture, afin de prouver aux autorités que contrairement aux mensonges des médias, les opposants au plan de désengagement sont majoritaires !
Laissez-moi vous raconter l'histoire de cette jeune fille de 15 ans, qui fait du sitting, refuse d'obtempérer quand le policier lui demande de dégager et qui pour toute réponse, lui tend calmement les mains en lui faisant comprendre de la menotter.
Cette jeune fille est arrêtée, emprisonnée et jugée.
A la juge qui l'interroge, elle répond stoïque :
« J'ai vu mes amies mourir lors d'attentats, je les ai enterrés, maintenant vous envoyez vos tracteurs les déterrer et vous voulez que j'accepte tout ça sans broncher ? »
Madame le Juge a coupé les micros, a demandé à la jeune fille de s'approcher et avant de la déclarer libre, elle lui a confié qu'elle a eu du mal à retenir ses larmes.
Et depuis, quand elle ne travaille pas et qu'elle dispose d'un peu de temps, on peut apercevoir Madame le Juge à un carrefour, vêtue d'un tee-shirt orange et accrochant aux voitures qui passent, des morceaux de tissus de la même couleur.
Connaissez-vous Guila Finkelstein ?
Ancienne directrice d'école, N° 3 du PNR, aujourd'hui députée.
Arrivant un matin à la Knesset, elle réalise que l'orange choque.
Aussitôt, elle rentre chez elle se changer en agrume et revient siéger !
L'anecdote devient encore plus croustillante quand on sait que Rav Benny Ellon, ancien ministre démissionné, dit à l'endroit du pouvoir que cette couleur n'est pas dangereuse pour la sécurité de l'état. 
Laissez moi vous parler d'Avner, mon ami, mon frère, et qui depuis le premier Oslo, me soutient, invariablement que les arabes ont changé, que ceux qui veulent la paix sont plus nombreux que les autres.
Quand j'évoque le problème de la sécurité au lendemain du départ de Gaza, il m'assure que les égyptiens seront de la partie, qu'ils garantiront la sécurité, et que ce ne sont pas des tendres !
Ce matin même, un général égyptien annonce que l'Egypte ne garantira pas la sécurité après le désengagement et qu'ils ne surveilleront pas les mouvements des terroristes partant de gaza.
Ponce Pilate se lavait les mains et Moubarak trempe ses pieds dans le Nil avant d'accomplir ses génuflexions au nom du Tout Puissant.
J'entends d'ici vos réactions.
Et alors que proposez-vous ? Moi, RIEN.
Je ne suis pas le premier ministre d'Israël, seulement, si tous, nous avions réagi, au moment précis où il nous a semblé que l'homme déraillait, nous n'en serions pas la !
A l'instant où il a accepté l'idée d'un état palestinien, nous devions faire remarquer à Ariel Sharon, qu'il n'avait pas été élu pour ça !
Depuis 10 ans, une photo dont j'étais très fier, orne mon buffet.
Je l'ai mise en berne comme on fait avec un drapeau les jours de tristesse, et si l'avenir me prouve que j'ai tort, je n'hésiterai pas à redresser cette photo où je suis en compagnie d'Arik, le général, le commando, l'homme qui savait insuffler à ses hommes le courage de vaincre, de triompher.
L'homme qui m'avait nourri d'un indicible et fol espoir, de ces espoirs dont on se remet difficilement quand ils sont  déçus et qu'on a le sentiment d'avoir été grugé.
Alors moi, je vis en France, mais chaque jour, je tremble pour les miens, pour ma mère,  mon frère et sa famille qui habitent la Samarie, qui s'y sentent bien mais craignent qu'un jour, un autre premier ministre, ne décide en échange d'une pseudo paix, de solder un autre petit bout d'une terre si chère.
Je tremble pour mes enfants et mes petits enfants, dont ma fille unique qui ne quittent pas Israël, même pour un voyage d'agrément, tant ils sont attachés à notre héritage.
Et ma sœur, et son fils que l'Intifada  a tué, comme plus de 1 000 de nos enfants, de nos frères. Et nos milliers de blessés handicapés à vie !
Vous pensez que c'est l'ultime concession et voilà qu'un nouveau pavé est jeté dans la boue fangeuse de cette politique malsaine qui tente de nous faire croire que les élus sont les seuls maîtres à bord, alors que ''le devenir d'Israël dépend autant d'eux qu'une pluie de météorites sur Mars. (Dixit Shlomo BRODOVICZ)''
Jugez plutôt : Le chef d'état major de Tsahal, Moshé Yaalon, déclare « qu'Israël pourrait assurer sa défense, même après un retrait du Golan. »
Qui a dit qu'on quitterait le Golan un jour ? Si ce n'est pour préparer le peuple à un événement nouveau ? Et les arabes se frottent les mains, leur politique des petits pas est commencée !
Après le Goush Katif, la Judée, la Samarie, puis Jérusalem et un jour…
 
Vous êtes nombreux à me faire remarquer que je suis un doux rêveur !
Aussi quand son excellence, Nessim Zuili, l'excellent Ambassadeur d'Israël nous dit qu'il a une vision de Gaza dans 30 ans, défendant le projet du premier ministre, des millions d'arabes face à 300.000 juifs, je réponds tout simplement, qu'il est malheureux de voir qu'on peut impunément déplacer des juifs, de terres arabes comme de terre juive, mais qu'à ce jour nul n'a envisagé de déplacer des populations arabes vers des terres arabes.
Je vous parie que l'opinion publique grognera le temps d'un ou deux journaux télévisés, et tout rentrera dans l'ordre très rapidement.
Avez-vous vu qu'on tentait quoi que ce soit  envers les assassins de Nicolas BERG, de Daniel PEARL ou des autres ?
Que fait-on pour Florence Aubenas ?
Ils sont insaisissables ? Dites-vous ?
Si on les localisait, vous croyez que les choses seraient différentes ?
A propos, j'ai entendu dire que Ben LADEN et autres ZARKAOUI  voulaient créer un état indépendant.
Les Ghazaouis pourraient devenir les sujets de ce nouvel état, dirigé par leurs idoles.
Le monde économiserait les frais de procès.
La même chambre, le même juge, la même prison et la même potence.
Mais je rêve encore ! A peine cet état serait-il créé, qu'aussitôt leur antichambre sera rempli d'élus Européens venus leur présenter leur lettres de créances.
Pour en revenir à la parabole du Talmud, les naufragés se retrouvent à l'eau et le Maître conclut en disant : « Heureusement, un bateau passait, il nous a recueilli. »
Nos maîtres expliquent :
Nous sur un bateau, c'est notre destin depuis 2000 ans,
Nous tombons à l'eau ! L'eau c'est la Thora,
L'île c'est le pays d'accueil, toujours bienveillant quand nous ressemblons à des cadavres ambulants,
Quand on allume les fours, c'est qu'on se croit suffisamment à l'abri et en sécurité pour étaler notre réussite sociale, alors les nations nous jalousent, elles se rebiffent  et comme le poisson, elles se retournent
et nous jettent à l'eau !
Heureusement, nous nous accrochons à la Thora et la Clémence divine nous couvre à nouveau de ses bienfaits.
Il serait malheureux que nous soyons de nouveau jeté à l'eau, dans notre pays, même dans l'eau des plages du Goush Katif qui sont superbes et surtout que là-bas l'étude de la Thora est une occupation de tous les instants.
UN PARADIS, MAMACH !!!
HAVAL, il faut toujours avoir l'œil sur sa OUZI.
Thora et mitraillette ne font pas toujours bon ménage !!!

 
                                        
René SEROR

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mailroom (Mailroom) le dimanche 12 juin 2005 - 20h11:

PEREZ DNA PROJECT

HELLO,
My name is Maria Elizabeth Perez Hubbard. Rick Gold gave me your website to contact you. I would like to know how will I post this project at your website. I have a PEREZ DNA PROJECT with FAMTREEDNA one of the leading labs in the science of DNA. This project is for any willing male participant to have their DNA sent to FAMTREEDNA to see if it matches my PEREZ DNA Surname. If anyone is interested to participate in this project please contact the address below for the PEREZ SURNAME PROJECT.

Thank you very much!
Elizabeth

Family Tree DNA - Genealogy by Genetics, Ltd.
World Headquarters
1919 North Loop West, Suite 110 Houston, Texas 77008, USA
Phone: (713) 868-1438 | Fax: (832) 201-7147
Contact Us
cehubb@sbcglobal.net

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par A_Soued (A_Soued) le dimanche 12 juin 2005 - 19h40:

Le représentant du Hezbollah bafoue la liberté de la presse, R. Archeld

Texte intégral sur le site de Guysen Israel News

Voir aussi "'Le Monde' condamné pour antisémitisme: la Presse se tait".

Mardi 7 juin 2005

http://www.upjf.org/documents/showthread.php?threadid=9434
Le 6 juin 2005, Ali Daamouch, responsable des relations extérieures du mouvement terroriste Hezbollah, a tenu une conférence de presse à l'invitation du Club de la presse arabe (CPA), au Centre d'accueil de la presse étrangère (CAPE) à Paris. Il a refusé de répondre à la question d'un journaliste israélien, Sety Hendler... M. Hendler a alors quitté la salle invitant ses confrères à le suivre. Sauf exceptions, tous les autres journalistes sont restés.

Les analyses qui suivent sont extraites d'un éditorial très émotionnel, que nous devons à notre confrère Ray Archeld, de Guysen Israel News. Il faut le lire en entier (voir le lien cité plus haut) pour se laisser envahir par la stupeur qui est celle de son auteur. Qu'arrive-t-il aux journalistes français ? Tel est, en substance, le thème de ce texte. J'ai jugé indispensable d'en citer de larges extraits, en les glosant là où cela m'a paru nécessaire. En effet, l'événement qui a scandalisé Archeld devrait nous scandaliser toutes et tous. Ce n'est pas tant l'attitude raciste du représentant du Hezbollah qu'il convient de stigmatiser, mais celle de la quasi-totalité des journalistes présents, lors de cette conférence de presse, qui n'ont pas quitté la salle pour manifester leur désapprobation. Pour ma part la vraie question qu'il faut se poser, c'est celle du pourquoi de cette attitude. Je ne crois pas qu'il s'agisse de lâcheté. Il m'apparaît de plus en plus que c'est affaire de conviction. Conviction qu'Israël est un paria parmi les nations. Qu'il n'y a pas à prendre de gants avec lui. Que les règles de la déontologie journalistique, elles-mêmes, ne valent pas en ce qui le concerne. Ce silence, ce refus de dénoncer la grave atteinte à la liberté de la presse qui vient d'être commise est de même nature que celle qui consiste à condamner en bloc tout ce que fait ou ne fait pas Israël. Cette attitude est à rapprocher du silence assourdissant de la presse suite à la condamnation récente, pour propos antisémites, de trois chroniqueurs du Monde, auteurs d'un article, intitulé "Israël-Palestine : le cancer", qui avait fait l'objet, en 2002, d'une plainte en diffamation de la part d'associations juives (voir "'Le Monde' condamné pour antisémitisme: la Presse se tait". Il faut savoir gré à Ray Archeld d'avoir sonné du cor. Ce cri parviendra-t-il à nous tirer de notre torpeur. A nous vacciner définitivement contre la rengaine faussement sécurisante du "yihieh tov" (ça [finira par] aller bien). Quant à la question-clé : "Que faire ?", comme disait R. Kipling : that's another story (c'est une tout autre affaire), et il faudra bien y revenir et y revenir sans cesse, car rien ne va mieux pour les Juifs (et mieux vaut ne rien dire des Israéliens), au contraire. [Menahem Macina.


Récit d'une tragédie journalistique

La salle est comble, emplie de journalistes de médias français, arabes, américains, israéliens, etc. M. Daamouch s'assied, entouré de Georges Sassine, membre du CPA, et de Nidal Hamadi, journaliste à Al-Manar. Son discours est convenu : historique de la «résistance du Hezbollah contre l'ennemi israélien», hommage aux «martyrs» et à la France, «liée au Liban par des intérêts politiques et des convergences de vues», «plaintes contre les violations de l'espace libanais par Israël, violations condamnées par les Nations unies», et nécessité pour le Hezbollah, «force stratégique libanaise, défenseur des Libanaisé», de conserver ses armes contre la «menace israélienne».

M. Daamouch déplore qu'«Israël tente de faire inscrire le Hezbollah sur la liste des organisations terroristes avec l'aide du lobby sioniste et les moyens médiatiques et financiers que tout le monde connaît»...


«L'exception journalistique»
[…]

Sety Hendler, journaliste de Yedioth Ahronoth, se présente et interroge courtoisement :

«Où en sommes-nous dans le 2e volet de l'échange de prisonniers entre Israël et le Hezbollah ? Des sources israéliennes constatent que le Hezbollah est incapable de fournir des preuves concernant le sort de l'aviateur israélien, Ron Arad, probablement tué en captivité. Pourriez-vous nous fournir des nouvelles ?».
[…]

M. Daamouch [s'étant enquis] de la nationalité du journaliste… refuse de lui répondre, et explique, en arabe : '«C'est un journaliste israélien».

M. Hendler répète sa question, puis appelle ses confrères à quitter la conférence, en signe d'indignation et de solidarité avec lui. Une journaliste française insiste pour que M. Daamouch réponde.

Christian Habonneau, Secrétaire général du CAPE, rappelle à M. Daamouch qu'il est au CAPE et qu'il doit répondre au journaliste israélien. Mais le représentant du Hezbollah maintient son refus.

M. Hendler demande de nouveau à la quarantaine de journalistes de quitter la salle. Il sort, accompagné de son confrère du Maariv, Heller Or, et de Clément Weill-Raynal, éditorialiste de France 3. Une journaliste française sort, puis interpelle ses collègues qui tous restent assis : «Il refuse de répondre à un journaliste juif israélien et vous restez ! C'est scandaleux. C'est honteux !»

Sort alors Antonia S. Kaplan, correspondante de Hearst Newspaper Group : «Je suis partie parce que mon mari, journaliste, est juif, et surtout parce que je suis d'origine anglaise. Les Anglais savent résister».

Tous les autres journalistes restent. Un journaliste non israélien répète la question de M. Hendler et obtient une réponse évasive.

Les journalistes vont-ils se lever, indignés ? Non, la conférence se poursuit. Pourtant, M. Daamouch vient de démontrer qu'il a refusé de répondre à une question parce que le journaliste est israélien. «Un incident», titre l'AFP (Agence France-Presse) !
[…]


[color=purple] Le reste de l'éditorial est plus émotif encore. Il consiste en une série d'exclamations et d'appels à des personnalités pour que soit dénoncée cette grave atteinte aux droits de la presse. Ci-après, quelques extraits [les mises en exergue sont le fait de la Rédaction d'upjf.org].


Sety Hendler aurait pu être originaire de France, des Etats-Unis, de Tchétchénie, du Darfour ou du Tibet, chrétien, musulman ou juif [etc.] Peu importe, la vérité est terrible et effrayante : on a refusé, dans le pays des droits de l'homme, de répondre à un journaliste en raison de ses origines… Dans un espace public, financé par le gouvernement de la république… On a muselé la presse israélienne dans un pays qui s'efforce de renforcer ses relations bilatérales avec l'Etat d'Israël.
[…]

… c'est la démocratie et notre capacité, à nous journalistes, à dire non à l'infamie, qui ont été [mises à l'épreuve] ce jour-là …

…nous devons nous unir pour défendre notre profession contre toutes les attaques afin [qu'elle soit] respectée par les pouvoirs et nos lecteurs ?
[…]

A vous, Christian Chesnot, que la rédaction de Guysen a soutenu pendant votre captivité en Irak, elle exprime sa stupeur : comment avez-vous pu laisser sortir un de vos pairs ?
[…]

La rédaction de Guysen en appelle à vous, Monsieur le Premier Ministre, Dominique de Villepin, vous qui connaissez si bien cette maison, le Quai d'Orsay. Notre rédacteur en chef vous connaît. Il a dialogué avec vous à l'Elysée. Il a suivi votre action afin de relancer les relations bilatérales entre ces deux pays, la France et Israël.

La rédaction de Guysen en appelle enfin à vous, M. Philippe Douste-Blazy, nouveau Ministre des Affaires étrangères, qui avez su résister courageusement aux demandes de boycott du colloque franco-israélien de victimologie de l'enfant, qui s'est tenu du 21 au 23 mars à Toulouse, la ville dont vous êtes Maire.

La Presse israélienne à Paris (PIAP) a condamné «l'attitude xénophobe et raciste» de M. Daamouch et déplore que la «grande majorité» des journalistes soient restés, «cautionnant ainsi l'attitude inacceptable de l'invité du CAPE». Elle « souhaite vivement que les personnes prenant la parole dans ce centre cogéré par le ministère français des Affaires étrangères, se conforment aux usages et règles professionnelles en vigueur en France».
[…]


Ray Archeld rappelle, avec beaucoup d'à-propos, deux précédents qui montrent la route à suivre, en de telles circonstances.

Le 16 février 2003, Walter Veltroni, maire de Rome, avait annulé sa rencontre prévue avec Tarek Aziz, vice-Premier ministre irakien, après que ce dernier eut refusé de répondre à un journaliste israélien, lors d'une conférence de presse. M. Veltroni avait qualifié ce refus d'«inacceptable» et écrit une lettre à M. Aziz rappelant la tradition de paix, de tolérance et de liberté de la capitale : «Je ne peux pas accepter qu'un responsable public, le représentant d'un pays, refuse à quelqu'un, quelque position qu'il représente, le droit de s'exprimer». Devant le refus de M. Aziz, les autres journalistes avaient alors quitté la salle de la conférence de presse.
[…]


Et l'éditorialiste de Guysen Israel News de rappeler, pour finir :

Le CAPE, situé dans la Maison de Radio-France, est subventionné par le ministère des Affaires Etrangères. ''Nous avions appris la publication du Mur de Sharon, de Alain Ménargues. Lorsqu'il a eu l'occasion de présenter cet ouvrage [au CAPE], ses propos [Ndlr de Guysen: anti-israéliens et antijuifs] ont provoqué des réactions de syndicats de journalistes qui les ont qualifiés d'inacceptables. Telle est bien aussi notre opinion'', avait alors déclaré le porte-parole du Quai d'Orsay, le 15 octobre 2004. [1]
[…]

Ray Archeld

© Guysen Israël News pour le texte original, upjf.org pour le résumé.


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Note de la Rédaction d'upjf.org

En novembre 2004, notre site a largement traité de l'affaire Ménargues, en reproduisant, avec l'autorisation de L'Arche, l'intégralité du reportage de cette revue. C'est ainsi que l'on peut lire dans la Première partie de ce dossier, le passage suivant qui éclaire l'allusion faite par Archeld au scandale qu'ont déclenché les propos de Ménargues :

" Le 15 octobre [2004], le porte-parole du Quai d'Orsay est interrogé, au cours d'un 'point presse' consacré au voyage en Israël du ministre des Affaires étrangères, Michel Barnier, sur «les propos qui ont été tenus par M. Ménargues concernant Israël dans le cadre du CAPE» […] Le porte-parole, Hervé Ladsous, répond : «Oui effectivement, nous avions appris la publication du livre de M. Alain Ménargues et nous avons noté que lorsqu'il a eu l'occasion de présenter cet ouvrage, il y a quelques jours, les propos qu'il a tenus ont provoqué des réactions de la part de syndicats de journalistes, de professionnels, qui ont qualifié les propos qu'il avait tenus à cette occasion d'inacceptables. Je peux vous dire que telle est bien aussi notre opinion.». "

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Albert (Albert) le dimanche 12 juin 2005 - 14h41:

Les OTAGES FRANCAIS EN IRAK.. LIBERES....!'
Agence Goulettoise Sharon/ Breitouna.
De notre correspondant sur place Belebou.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Bekhor (Bekhor) le dimanche 12 juin 2005 - 14h33:

monsieur SAREL,

Le "MAIS" dans mon eloge faite a monsieur Tubiana ne concerne:

"que les revendications extremistes et fanatiques des partisans du "grand Israel" qui sont une chimére en elles meme".

Je ne suis pas non plus du coté des "chalom akhshav" mais il faut un juste milieu, et non pas de tomber dans le piege des extrémistes de tout bord, et ce afin d'essayer d'avancer dans les palabres politiques des essais de processus de paix.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Breitou (Breitou) le dimanche 12 juin 2005 - 11h59:

'...VILLEPIN Ressemble à un cheval de course qui ne sait pas s'il va franchir la ligne d'arrivèe...!' D'après une députè.

J'ajouterai qu'il ne s'est pas même pas dans quel paddok il est...!

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Moshébé (Moshébé) le dimanche 12 juin 2005 - 10h31:

Bon courage au gouvernement français !!

Extrait du communiqué du bulletin du CRIF du 10/06/05 :
« Votre communauté est inquiète. Déconcertée. Sachez que Nicolas Sarkozy, le gouvernement et tous les services de l’Etat comprennent pleinement ces inquiétudes et se mobilisent pour effacer vos angoisses et celles de vos enfants ».
Invité, jeudi 9 juin, du dîner organisé à Colmar par le Consistoire israélite du Haut-Rhin, présidé par Pierre Dreyfus, et le CRIF-Alsace, dont Pierre Lévy est le délégué régional, Brice Hortefeux a voulu faire passer un message de solidarité et de fermeté.
Il a déploré la hausse des actes antisémites en France en 2004. Face à cette augmentation, Brice-Hortefeux a constaté : «Vous voulez une action de l’Etat exemplaire, vous exigez de nous des résultats.
Vos souhaits et vos exigences sont légitimes.
Soixante ans après la libération des camps, l’antisémitisme sévit toujours de manière déroutante ».
Pour ce proche de Nicolas Sarkozy, « lorsque l’on crache sur vos enfants, lorsque l’on salit les sépultures de vos ancêtres, c’est tout l’honneur de la République que l’on bafoue » !

Promettant que les auteurs des actes antisémites seraient «arrêtés et punis de manière exemplaire », le ministre a précisé que la lutte sera « totale ».
Elle s’attaquera également à « l’antisémitisme mondain » qui est « celui des salons où l’on cause, celui qui se dessine trop souvent dans les médias et à travers les forums de discussion sur Internet »
Fin de l’extrait du communiqué du bulletin du CRIF du 10/06/05


Justement ; parlons-en.

Monsieur Brice-Hortefeux ne pouvait pas ignorer l’incident gravissime qui s’est produit dans les locaux du Centre d’accueil de la presse étrangère, le CAPE, situés dans la Maison de Radio-France, et subventionnés par notre ministère des Affaires Etrangères, et au sujet duquel vous pourrez trouver au bas de cette page, l’édito de André Nahum sur Judaïques FM, le 9 juin 2005

Il faut cesser les exercices de style, consistant à prononcer de belles phrases pleines de lyrisme qui font foi d’un grand souci de démocratie et de grands principes, au nom de la grandeur et de l’exception française.

Lisez bien le texte d’André Nahum, et vous comprendrez la gravité de ce qui se passe au sein de notre République, tant au point de vue diplomatique, qu’à celui de l’honneur de notre pays.

Alors, de grâce Mesdames et Messieurs, responsables de la notre Démocratie, de la sécurité de tous vos citoyens et de l’hospitalité due à tous les journalistes démocrates étrangers, prenez votre courage à deux mains et préférez l’action aux promesses.
Ne vous contentez pas de phrases qui sauvent l’honneur le temps de les prononcer, pour les mettre quelques heures plus tard, aux oubliettes.

Non ! La grandeur de la France ne doit pas se satisfaire de telles méthodes qui ne peuvent que saper encore plus, le rayonnement international concret et réel, acquis au cours des siècles.
Selon la formule consacrée, il faut appliquer de vraies solutions aux vrais problèmes.

Mais le grand danger n’est pas là ! Il réside dans le fait que les avertissements lancés, sans être suivis d’effets concrets, ne font que dévoiler la faiblesse de ceux qui sont chargés de faire appliquer la loi, renforçant du même coup, ceux à qui ces avertissements s’adressent.

Confortés dans leur sentiment d’impunité, à chaque manquement d’autorité concernant le respect de la loi et des valeurs de notre République, ils accentuent à doses homéopathiques la gravité de leurs actes.

Non, nous ne sommes pas sur la bonne voie !
Oui à la France écoutée et respectée !
Oui aux valeurs appliquées de notre République !
Oui à la laïcité, dans le respect de toutes les religions !
Oui à la justice envers tous les pays et leurs ressortissants en mission sur notre territoire !

Mais tout cela a un prix :

Le Respect de la France, Le Respect de chacun, l’Objectivité, le Réalisme, l’Honneur et le Courage…

La France revendique toutes ces qualités. Alors, qu’est ce qui ne va pas ?

Je reste persuadé que nous sommes nombreux à guetter la réaction de la diplomatie de la France à ce très grave incident.

Ce qui précède n’engage naturellement que moi.


André NahumJudaïques FM, le 9 juin 2005
Monsieur Ali Daamouch, chargé des relations extérieures du Hezbollah libanais, donnait lundi dernier une conférence de presse à Paris, sous l’égide du Club de presse arabe dans les locaux du Centre d’accueil de la presse étrangère, le CAPE, situés dans la Maison de Radio-France, et subventionnés par notre ministère des Affaires Etrangères. Lorsqu’un journaliste nommé Sefy Hendler lui posa, de la façon la plus courtoise, une question concernant l’échange de prisonniers entre Israël et son organisation, l’orateur lui demanda sa nationalité et apprenant qu’il était Israélien, refusa de lui répondre en précisant bien, en arabe, que son refus était motivé par la nationalité de son interlocuteur. Le journaliste outragé et humilié quitta immédiatement en guise de protestation, une salle où apparemment il n’avait pas sa place et faisant remarquer à ses collègues la discrimination dont il venait d’être l’objet, leur demanda de lui manifester leur solidarité en vidant également les lieux, ce qui aurait été la moindre des choses. Or, seules trois personnes, si l'on en croit Guysen Israël news qui rapporte l'affaire, dont Clément Weil Reynal, l’ont suivi, les autres, une quarantaine environ ne bougèrent pas, trouvant sans doute normal qu’un Israélien soit traité en dhimmi. Pourtant, en d’autres circonstances, les reporters se prétendaient “sans frontières” et prenaient fait et cause pour ceux de leurs confrères qui se trouvaient victimes du terrorisme, de l’extrémisme où du racisme. Mais, il faut bien croire que l’humanisme et les bons sentiments n’ont plus cours lorsque le collègue est Israélien. Les Israéliens, comme les juifs naguère ayant toujours droit à un traitement spécial. Donc, lundi, l’émissaire du Cheikh Nasrallah a pu imposer sa loi. Cela s’est passé à Paris, capitale de la France républicaine et démocratique. Remarquez, on comprend. On ne va tout de même pas se fâcher avec le Hezbollah, dont on connaît l’amour qu’il porte à la France, pour défendre le citoyen d’un pays dont on nie la légitimité et même l’existence alors que cette respectable organisation , pseudopode des ayatollahs iraniens et porteflingue de la Syrie est devenue avec ses tanks, ses milliers de missiles et les 23 sièges qu’elle vient d’enlever au futur parlement libanais une force incontournable, qui aura, n’en doutons pas, une place de choix dans le futur gouvernement. Mais s’il est triste de constater le manque de solidarité des journalistes présents envers un confrère auquel on ne pouvait reprocher que ses origines, il est scandaleux qu’un groupe reconnu comme terroriste et dont la télévision “Al Manar” a été interdite de diffusion pour cause de racisme antijuif, soit autorisé à tenir une conférence de presse à Paris dans des locaux qui appartiennent à la république, alors qu’il refuse de se plier à la décision 1559 de l’ONU (soutenue par la France) qui lui impose de désarmer ses milices et de mettre un terme au terrorisme. Vous avouerez avec moi, que c’est pour le moins incohérent. Mais !!!!
André NahumJudaïques FM, le 9 juin 2005

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Sarel (Sarel) le dimanche 12 juin 2005 - 10h08:

Cher Mr Bekhor

j'ai lu votre article sur ce qui se passe au sud Vous dites que vous etes d'accord pour le depart des ''colons"" """mais"""
Je m'arrette pour comprendre ce"mais"
Si vous etes sur tant mieux mais s'il y a un doute ? vous serez la pour reparer les degats//.
On nous dit d'abord qu'on est sur apres on ajoute qu'on est oblige d;avancer en essayant
On a vecu cette facon de prendre des decisions simillaires il y a 10 ans
Tout le monde a paye le prix de l'essai
A't'on appris quelque chose ///.j'en doute
Si le debut n'est pas honnete et solide le reste n'a plus d'importance comme il devait l'etre
Rappellez vous que jusqu'a ce jour seulement
ISRAEL a demande a faire la et qu'on l'accepte dans la region
CEux la sont les faits .Les discussions sont le decor tant qu'ils n'auront pas de contenance.
Shalom sarel

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mailroom (Mailroom) le dimanche 12 juin 2005 - 08h10:

Kiff: Ce mot est à l'image des juifs tunisiens, indéffinissables, inimitables, tres effemères, mais tellement bons!

on passe sa vie à chercher le kiff, mais nous ne kiffon en réalitée que très rarement, mais le fait d'imaginer que l'on va kiffer, nous fait deja kiffer. On trouve son kiff, dans les choses simples, les choses de la vie...

Pour moi le kiff, c'est la plage de Juan les pins, à17, avec tata Dédé qui t'aporte un peu de banatage, qu'elle vient de sortir du four, une partie de beach volley avec Beverly Bensaid et son petit bikini qu'elle a achetée chez Bensimon, rue des francs bourgeois, avant d'arriver à Juan, et une partie de chkob à l'Epi beach avec mon cousin Maxim Aziza , le kiff des tunisiens c'est tout ce que les marocains ne comprendront jamais: Juan, la plage, lara fabian dans le I pod, le casino le soir, la ptite chemise centrée ouverte, les delires, la damroute, la chkobe, les sandwitch au ton le samedi midi; le foot le samedi aprem midi avant d'aller voir bervely hill , la detente avec joy, jess et jessy... et l'orgeat et la pkaila, et warda, et la haida avec ta mère à la cuisine en train de raconter les potins du sentier, en mangeant des pistaches et en buvant du coca, c'est tout mon enfance, c'est tout mon univers, ma grand mère qui fut la 1ère à m'apprendre les cartes, ma mère, mes vacances, Juan les pains, et le parfun du jasmin et de la granita au citron, un soir d'aout, bercé par le vent; sur l'Esterel plage, avec Alex, Audrey, Cédric, Rudy, Ben Z et toute la bande...tout ce que je revandique en tant que tunisien et fière de l'être.

Alexandre Bénichou 20 ans

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Email (Email) le dimanche 12 juin 2005 - 07h38:

Bonjour,

Nous tenions à vous annoncer la tenue du

PREMIER GALA DE SOUTIEN AUX ACTIVITES DU

RAV YEHIA BENCHETRIT

SOUS LE HAUT PATRONAGE DU RABBI DAVID HANANIAH PINTO CHLITA

sur le thème :
« SAUVONS NOTRE JEUNESSE »
LE MERCREDI 22 JUIN 2005
à partir de 20 H
dans les Salons Georges Leven (Lycée de L'Alliance)
30 Bld Carnot Paris 12ème

Nous sommes des milliers à avoir pu profiter de ses enseignements
Soyons nombreux à lui montrer notre reconnaissance par notre soutien

Réservation des billets au : 01 40 40 40 26
Ou : 06 81 56 22 53
Ou sur le site :
http://www.ravbenchetrit.com/gala/

P.A.F : 260 euros (par couple)

Nous espérons vous voir nombreux au cours de cette soirée
A très bientôt