Par Girelle (Girelle) le vendredi 27 avril 2007 - 11h12: |
"Les autorites Francaises font tout pour bloquer l'info avant les elections...un juif de plus, un juif de moins...on n'en est pas a cela."
Davideden, est ce que vous vous rendez compte de ce que vous écrivez? et de ce que ça a d'injurieux?
Je n'ai pas voté pour Sarkozy, mais vous croyez vraiment qu'il aurait fait cela?
"Un juif de plus, un juif de moins...on n'en est pas à cela." Votre propos est scandaleux.
Je ne sais pas ce qui est arrivé à Marseille, s'il y est arrivé quelque chose, mais la police est peut être prudente depuis l'énorme émotion provoquée par une jeune femme qui avait avoué après un tapage médiatique assourdissant que la croix gammée dessinée sur son front, avait été par faite par elle même.
Même si l'on déteste la France, écrire: un juif de plus, un juif de moins...montre une vraie méconnaissance de ce pays et est outrancier à l'extrême.
Haaretz n'est il pas ce journal qui avait "sorti" une histoire Finkelkraut?
Incapable de lire l'article de Haaretz, je vous serais reconnaissante de bien vouloir le traduire.
Par Bazooka (Bazooka) le vendredi 27 avril 2007 - 10h46: |
Pardon de publier ca a la veille d'un week-end (et du Shabbath), mais ca ressemble trop a certaines campagnes haineuses de l'entre deux guerres...
Ca provient d'un site intitule TSS (Tout Sauf Sarkozy).
La France est donc retombee si bas ?
Par Bazooka (Bazooka) le vendredi 27 avril 2007 - 07h38: |
Suite au post de Davideden, voici le lien vers l'article d'Haaretz en Anglais:
http://www.haaretz.com/hasen/spages/852843.html
"Swastika daubed on French Jewish woman in anti-Semitic attack"
par Yair Ettinger
Par Meyer (Meyer) le vendredi 27 avril 2007 - 00h38: |
Pourquoi les billets d'avion vers Israël sont-ils si chers ? Parce que les compagnies aériennes à bas coût sont interdites sur les aéroports israéliens, ce qui entraine la perte de centaines de milliers de touristes.
Toute arrivée supplémentaire de 100.000 touristes en Israël permet la création de 4.000 emplois et un chiffre d'affaire de 200 millions de dollars.
Les dernières décisions gouvernementales israéliennes ne vont pas réduire les prix des billets.
Open skies? Not yet
By Haaretz Editorial
Thu., April 26, 2007 Iyyar 8, 5767
If there is one economic sector in which Israel trails other countries, it is aviation. This is the only Western nation where the industry still operates according to norms that no longer exist in the U.S. or Europe, or even in India or South America. The industry here is still heavily regulated to protect Israeli airlines, chiefly El Al.
La suite dans
http://www.haaretz.com/hasen/spages/852317.html
Par Davideden (Davideden) le vendredi 27 avril 2007 - 00h09: |
http://www.haaretz.co.il/hasite/spages/852797.html
Selon Haaretz, une jeune fille de 22 ans a ete attaques a Marseilles. Une croix game dessine sur son ventre etc.
Les autorites Francaises font tout pour bloquer l'info avant les elections...un juif de plus, un juif de moins...on n'en est pas a cela.
Par Emile_Tubiana (Emile_Tubiana) le jeudi 26 avril 2007 - 20h15: |
Mes chers amis harissiens, merci d’avoir attiré mon attention sur la compilation et la chakchouka que Mr Sleim Barbari a affichées sur notre site pour nous démontrer je ne sais quoi ? Merci à Braham, à Lapid et à tous ceux qui avaient intervenu à mon égard. Les personnes éduquées ont la prérogative d’écrire ce qui leur passe par la tête à une condition de ne pas déformer le sens des écrits des autres.
Puisque je ne trouve rien de vrai ni de logique dans ce que Mr Sleim Barbari avait écrit, et qu’hélas la base d’un dialogue n’existe pas, je préfère m’abstenir de répondre à ces provocations. Je compte sur le bon sens des tunisiens de comprendre mes écrits.
Par Victor (Victor) le jeudi 26 avril 2007 - 16h55: |
Actualité | International
Accord israélo-arabe sur l'archéologie
ALAIN BARLUET.
Publié le 26 avril
Scheiner/AP
En février, les bulldozers israéliens avaient entamé des travaux en contrebas de l'esplanade des Mosquées, à Jérusalem. Le maire les a suspendus après de violents affrontements.
Israéliens et Palestiniens se sont entendus sur des fouilles menées dans la vieille ville de Jérusalem.
UN AMBASSADEUR israélien et son homologue palestinien, à la même table, se félicitant d'avoir conclu un accord : en ces temps de rupture de trêve, la scène sort de l'ordinaire. Certes, le texte négocié de haute lutte la semaine dernière, avant d'être entériné par le conseil exécutif de l'Unesco, est circonscrit à une question spécifique, les fouilles menées par les Israéliens dans la vieille ville de Jérusalem-Est, inscrite au patrimoine de l'humanité. Mais touchant à la cité sainte, au noeud du conflit israélo-palestinien, et adopté par consensus, dans l'une des organisations onusiennes, l'accord a valeur de symbole.
« Nous avons ouvert une fenêtre d'espoir », s'est félicité le président du conseil exécutif de l'Unesco, le Chinois Zhang Xinsheng. Inédit, le compromis esquisse la mise en place d'un mécanisme de concertation pour la préservation d'un site des plus sensibles : la rampe des Maghrébins, une voie inclinée de 75 mètres qui mène de la porte des Maghrébins à l'esplanade des Mosquées, sur le mont du Temple. Largement détruite par les Israéliens après la guerre des Six jours en juin 1967, consolidée ensuite par des murs de soutainement pour être pavée, la rampe s'est en partie effondrée en 2004, du fait d'intempéries.
En février 2007, les autorités israéliennes ont débuté des fouilles, préalables à la reconstruction du site. Une initiative controversée, car prise sans concertation, ni avec l'Autorité palestinienne, ni avec le Waqf islamique, l'instance sous tutelle jordanienne qui contrôle les lieux de culte musulman.
Un texte « fragile»
La décision de l'Unesco « encourage les autorités israéliennes à fournir les informations détaillées nécessaires au sujet du projet final des travaux et affirme que l'objectif (...) devrait être de conserver l'authenticité et l'intégrité du site ». Pour la mise en oeuvre pratique, le texte renvoie le dossier au Comité du patrimoine mondial qui se réunira dans les prochaines semaines. « Nous avons mis les choses sur la bonne voie et créé les conditions pour aller de l'avant », se félicitaient hier les ambassadeurs des deux parties, même s'ils s'accordaient toutefois à juger « pas totalementsatisfaisant » et « fragile ».
http://www.lefigaro.fr/international/20070426.FIG000000176_accord_israelo_arabe_sur_l_archeologie.html
Par Victor (Victor) le jeudi 26 avril 2007 - 16h08: |
Investissements français en Iran
25/04/07
- Thème: Iran
D’après un reportage à Téhéran de Charlie Hebdo, les investissements français en Iran se portent très bien. « La République islamique d’Iran offre sur un plateau ses ressources à la France pour rester au pouvoir », a déclaré Fariborz Raisdana, économiste iranien. « Bien sûr, l’Iran n’a pas choisi la France au hasard, mais dans un but politique », indique Houman Dolatshahi, consultant pétrolier en chef du cabinet Atieh Bahar, qui conseille Total en Iran.
D’après l’hebdomadaire, Paris a investi plus de 32 milliards d’euros en quinze ans. Total est aujourd’hui la plus grosse entreprise étrangère en Iran avec 3,5 milliards d’euros dépensés depuis 1995.
Total a bénéficié d’un traitement de faveur tenu secret. « Pour tous ces contrats en Iran, Total apporte le capital, puis est remboursé à 200% sur plusieurs années en barils de pétrole à 10,50 dollars. Peu importent les fluctuations du cours », explique Fariborz Raisdana. Ceci lui permet de contourner la Constitution iranienne, qui interdit l’octroi des ressources du pays à un étranger. D’après un autre consultant pétrolier, Ali Arrehchi, « Jacques Chirac s’est personnellement investi pour gagner ces contrats ». D’ailleurs, ce dernier, commente Charlie Hebdo, a porté secours à Total en mutant à Nanterre le juge Courroye, chargé de l’affaire des pots-de-vin.
http://www.crif.org/index.php?page=articles_display/detail&aid=8810&artyd=5
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Question : lequel des deux candidats continuera le plus probablement cette politique ? A chacun d'y répondre.
Par Michka (Michka) le jeudi 26 avril 2007 - 15h45: |
Quel article
http://www.objectif-info.fr/nicolas-sarkozy-et-la-recomposition-de-la-nation-france.html
Nicolas Sarkozy et la recomposition de la nation France
Jean-Pierre Bensimon mercredi 25 avril 2007
Par Bensimon Jean-Pierre
1) Nicolas Sarkozy sera le prochain président de la République. Il aura triomphé des campagnes de diabolisation sauvages de la Chiraquie, qui ont duré environ cinq ans. Il aura aussi dominé les opérations d'exécration de ses concurrents Ségolène Royal et François Bayrou, appuyées par les chaînes de TV et les radios, la presse écrite et les magazines demeurant plus équilibrés. Pourquoi, comment ? Il est très difficile au citoyen conditionné par le déversement permanent d'une habile propagande d'échapper aux passions commanditées par les faiseurs de haine, Goebbels nous l'avait expliqué. Si Nicolas Sarkozy est parvenu à conserver quand même un lien solide avec une fraction significative du peuple, c'est parce qu'il a su aller au plus profond de la détresse de ses compatriotes, comprendre leur désespoir, et traiter des questions ressenties comme essentielles par la France "d'en bas" selon l'expression de M. Raffarin.
2) Nicolas Sarkozy ne s'y est pas trompé. La dette, le modèle social calamiteux, le chômage, l'obésité de l'État, l'insécurité et la violence omniprésentes, l'immigration incontrôlée, sont autant de fardeaux qui pèsent, et depuis longtemps, sur le destin du pays et de son peuple. Mais ce sont des symptômes du nouveau mal français : ces calamités ont une origine commune, et ne peuvent pas être traitées indépendamment, une par une. C'est quand Nicolas Sarkozy a soulevé les questions des valeurs, du rapport à l'Histoire de la France, de l'identité nationale, et en toute fin de campagne des racines chrétiennes de l'Europe, qu'il a touché à ce qui est capital, et la majorité des Français a pu se reconnaître en lui.
3) Le nouveau mal français, c'est l'aboutissement du long processus de décomposition de l'État-souverain dont parle Pierre Manent dans son ouvrage La raison des nations. Depuis plusieurs décennies, depuis peut-être le slogan "CRS-SS" de mai 1968, l'État national a subi des assauts incessants dont les historiens reconstitueront un jour la chronologie. Cela a pris différentes formes. D'abord l'exécration de la police, qui est en charge d'une fonction régalienne, la sécurité, et confisque la violence de "chacun contre chacun", permettant la vie en société. Ensuite les détournements d'institutions de François Mitterrand et de Jacques Chirac: financements frauduleux, valises de billets, malversations sur les marchés publics, écoutes clandestines érigées en système, liens incestueux avec des représentants de puissances étrangères, nominations de complaisance, construction de réseaux souterrains, … Puis le recul systématique devant les groupes de pression et les intérêts catégoriels. Il s'agit aussi bien, par exemple, des revendications syndicats des transports et de l'Éducation nationale, que des exigences de la Ligue arabe. Ensuite la repentance généralisée, la honte d'être Français des élites, couronnées par l'envoi par Jacques Chirac du Charles de Gaulle pour fêter la défaite de Waterloo et son refus de participer aux cérémonies de commémoration la bataille d'Austerlitz, que la France fautive avait trop brillamment remportée. Enfin, pour en finir vraiment avec l'Etat, il y a l'Europe, machine bureaucratique qui édicte des normes contraignantes sans réel contrôle du peuple souverain, dont les élites du pouvoir se sont servi pour justifier leur immobilisme et pour botter en touche. Surtout ne pas exercer l'autorité de l'État et ne pas mettre en œuvre des politiques qui pourraient être ridiculisées par l'opposition irréductible d'intérêts organisés. L'État n'est même plus capable aujourd'hui de modifier le calendrier des fêtes chômées ou de supprimer une prime d'une heure supplémentaire à 1 % des enseignants, comme on l'a vu ces dernières semaines. Cela fait beaucoup de carences pour un État, cela fait beaucoup de béances pour une nation.
Le chômage de masse jamais contenu? C'est la contrepartie des garanties d'emploi à vie consenties aux innombrables aristocraties bureaucratiques, et du confinement de l'autorité publique dans une gestion administrée du champ contractuel. La rigidité du marché du travail en témoigne. La dette publique? C'est la somme des non-politiques sociales, de la répartition planifiée de la misère à coup d'allocations et de faux emplois minables, et de l'obésité de l'État dans une économie figée. L'obésité de l'État ? La multiplication de structures stériles, la transformation des fonctions régaliennes en fonctions tatillonnes de régulation et de gestion, de l'État en agence d'administration. C'est aussi la priorité aux intérêts des ronds-de-cuir organisés de l'État et du secteur public sur l'intérêt général. La violence? C'est l'incapacité de l'État à faire appliquer la loi, parce que les mafias des banlieues sont trop puissantes, parce que l'islamisation semble irréversible, parce que les juges refusent d'appliquer les sanctions prévues par la législation. L'immigration sans limites? C'est l'abdication devant les souhaits de la Ligue arabe (voir l'ouvrage Eurabia de Bat Yé'or) et le renoncement face aux menaces des phalanges trotskistes et des fanatiques de la compassion universelle, de l'épisode de l'église Saint Bernard au gymnase de Cachan. Ce sont les tribunaux qui annulent les arrêts de reconduite à la frontières des préfets, c'est l'Europe qui judiciarise les procédures, remettant l'application des décisions aux calendes grecques. Que reste-t-il de l'État ?
4) L'État a été absent, déserteur, velléitaire, résigné, devant la forêt des intérêts particuliers défendant férocement leurs prérogatives au détriment de tous. Au point que l'on a inventé du coté de Marseille la grève préventive, non pas pour défendre un droit ou un intérêt, mais pour empêcher qu'un privilège puisse être éventuellement mis en cause dans l'avenir (grève de la RTM en 2005, grève du Port autonome en 2007). Et quand l'État s'avère aussi impuissant à faire son travail d'État, chacun doit bien défendre ses acquis envers et contre tout, et tant pis pour ceux qui sont vulnérable et pour ce qui devient une fiction de nation. C'est pour restaurer la souveraineté de l'État que Nicolas Sarkozy a longuement insisté sur ses figures de référence le 14 janvier, dans un remarquable discours, sur ceux qui ont fait les valeurs qui peuvent donner aux Français un sentiment de fierté et d'amour pour leur propre histoire et pour le message dont ils sont porteurs.
C'est pour cela qu'il a introduit aussi le thème central de l'identité nationale. Contrairement aux affirmations de Claude Allègre et de Denis Jeambar, qui n'y ont vraiment rien compris en parlant de "rabougrissement" (1), contrairement à Alain-Gérard Slama qui associe cette notion aux usages qui en ont été fait par d'anciennes forces réactionnaires ou par Vichy (2), l'identité nationale a un sens bien précis: une certaine priorité donnée à l'appartenance à la nation sur les autres appartenances (régionales, professionnelles, philosophiques, artistiques, etc.). Il faut que les infra-identités s'effacent un peu. Comment autrement rendre le sens de l'intérêt national, obtenir un certain consensus sur des réformes douloureuses, mobiliser positivement l'opinion? Ce retour du pays sur lui-même est absolument décisif pour saisir les opportunités du monde nouveau et pour faire face aux grands tsunamis qui l'attendent inévitablement (le terrorisme international qui lèche nos frontières, la montée des conflits régionaux, la nucléarisation de l'Iran, la mondialisation des centres d'innovation technologique, la concurrence toujours plus sévère, les territoires perdus pour la République, l'insurrection larvée à connotation ethnico-religieuse, le quasi apartheid des banlieues dans la nation …).
5) Et il ne faudra pas compter sur le parti socialiste. Une opposition réaliste et non idéologique est indispensable au fonctionnement d'une démocratie. Comment optimiser les décisions publiques si elles ne font pas l'objet d'une critique constructive et si des alternatives globales ne sont pas proposées au pays? Dire que le parti socialiste n'a pas fait son aggiornamento, cela relève de l'évidence. Il en est encore à dénoncer le rôle du marché dans la dynamisation de l'économie et la création d'emploi, à proposer des augmentations massives du salaire minimum sans voir qu'elles coûteraient des centaines de milliers d'emploi, à répartir le travail au lieu de libérer les forces productives. Mais pire encore, le voila qui élève à la candidature une personnalité loufoque, une Deschanel (3) en jupons qui est parvenue en quelques mois à faire voter les militants "en se bouchant les oreilles" et à provoquer la curiosité un peu amusée des chancelleries du monde entier.
Tel est le destin de Nicolas Sarkozy. Il a la charge de rétablir l'unité d'une nation en voie de dissociation, de reconstruire un État fondé sur la confiance des citoyens, de permettre au pays de se retrouver et d'affronter de singuliers défis intérieurs et extérieurs. Il a fait preuve à ce jour d'une vista, d'une énergie, et d'un sang froid assez exceptionnels. Il s'est préparé à la fonction présidentielle, il a beaucoup travaillé, et il a su semble-t-il s'entourer d'équipes solides, même si trop de chiraquiens évoluent dans ses marges. Il faudra l'aider. Non pas comme béni oui-oui, mais en animant une réflexion au sein de la société civile, pour soutenir et défendre, mais aussi pour suggérer, proposer, critiquer, en un mot pour contribuer à élever la qualité de la décision publique.
(1)Voir Contre la France rabougrie Libération 23 avril 2007
(2) Voir Les pièges de l'identité Le Figaro Magazine 24 mars 2007
(3) Paul Deschanel a été président de la République en 1920. On le retrouva un matin en pyjama sur une voie de chemin de fer. Il était tombé du train. Un autre jour, on le repêcha dans un bassin du château de Rambouillet.
Par Braham (Braham) le jeudi 26 avril 2007 - 13h12: |
M.Barbari
Votre long message est plutot une compilation de tous les slogans qu'on trouve dans les medias de la propagande arabe qu'on appelle "progressistes". Pas l'islamisme de la haine qui crache le feu, mais celle qu'on couvre d'arguments modernes, le programme reste presque identique.
Vous affichez de fausses idees sur le conflit israelo-palestinien, idees qui n'ont rien d'original puisqu'on peut les lire dans toute la presse et les sites pro-arabes.
Vous vous attaquez a M Tubiana, qui, pour plusieurs lecteurs de ce site, conte avec la chaleur d'une ame romantique ses memoires de la-bas. C'est pour nous un puits sans fond de folklore et de souvenirs. D'apres certains, il peint un peu trop positivement la vie et les relations entre les communautes juive et arabe.
M Barbari, la vie de notre communaute en Tunisie n'etait pas toujours facile, surtout dans le Sud. Vous dites que vous etes de la bas, demandez a vos aines de vous eclairer sur le Pogrome de Gabes (ou d'ailleurs) en 1941 ou 7 juifs ont ete egorges a la place de la Synagogue. Ils vous expliqueront peut etre la phrase "Khoud ya yehoudy hady chtaket babac oujeddec" et ce qui venait apres.
Le sort des Synagogues qu'on a laissees la bas. La grande Synagogue de la Hafsia, qu'on accedait en descendant une vingtaine de marches, parce qu'elle n'etait pas digne de depasser une certaine hauteur. Elle fut rasee ainsi que toutes celles du quartier juif de Tunis, apres l'independance du pays.
Tandis qu'en Israel il y a un respect extraordinaire des lieux saints islamiques et chretiens, pas seulement a Jerusalem. De vieilles mosquees et eglises sont tres visibles aujourd'hui, avec leur vieille architecture qui contraste tellement parmi les nouveaux gratte-ciel du quartier commercial de la ville de Haifa.
Et le cimetiere musulman de Necher pres de Haifa qui a ete preserve grace a un pont tres couteux, qui a ete exige par la construction d'une route, tandis que l'ancien cimetiere juif de l'Avenue de Londres n'est aujourd'hui qu'un vulgaire jardin municipal
Personnellement j'habite a moins de 100 metres d'un village arabe, seule une route nous separe. Nous vivons en tres bonnes relations et leur maisons ne sont pas moins belles que les notres. Meme mon medecin et mon coiffeur sont arabes.
Je vous invite a visiter Israel pour vous nettoyer un peu du lavage de cerveau dont vous avez ete victime.
Par Lapid (Lapid) le jeudi 26 avril 2007 - 13h29: |
Cher Monsieur Sleim Barbari,
J’ai lu avec beaucoup d’attention votre message adresse aux Harissiens. Je suis convaincu que nombreux d’entre eux sauront, apres analyse , repondre d’une facon adequate a chacun de vos arguments. Mais j’aimerais que cela se fasse avec un minimum de courtoisie. Vous pouvez ne pas etre d’accord avec certains des arguments et avec l’analyse de Mr Tubiana mais vous auriez pu le faire en evitant des attaques personnelles envers cet homme plus qu’honorable que nous respectons tous.
Pour ma part, j’aimerais vous repondre sur Le Depart des juifs de Tunisie:
Ce sujet a largement ete debattu dans notre site Harissa.com. Il continue a l’etre aujourd’hui.
Vous ecrivez : « Avant de continuer avec Mr Tubiana,je voudrais m adresser a Mr Richard- S qui m a nomme le guide historien, et il ajoute en demandant, pourquoi tout les Juifs aient quitte la Tunisie s ils etaient bien protege...!
Des L indepandance ,c est normal que tout doit changer, d abord il y avait pas mal de Juifs ont ete naturalise Francais ,je connais pas le nommbre exate, il y avait aussi une grande majorite, c etaient la classe privilegiee qui tenait les rennes du commerce dans les grandes ville , Tunis, Sousse ,Sfax, Bizerte, Nabeul ,etc .par exemple Galila qui represantait toutes les marques de wisky de la grande bretagne en Tunisie, ceder a une grande societe a grande surface etatique; les Maisons Modeles dans l habillement des ouvriers et des fonctionnaires ,concurrenciee par d autres Socites. donc les privilegies qui ont ete touche et la cause de leur depart. Jajoute aussi a Mr Richard S ce n est pas vrai qui y a plus de Juifs en Tunisie , il y a plus que deux milles, qui Vivent tranquille et libre, car eux preferent une conscience tranquille dans leur Pays mieux que les tresors du monde. »
1ere remarque : « Si ce n'est pas vrai qui y a plus de Juifs en Tunisie , il y a plus que deux milles, qui Vivent tranquille et libre, car eux preferent une conscience tranquille dans leur Pays mieux que les tresors du monde. »
A la veille de l’independance pres de 120.000 juifs soit 3,3% de la population . Aujourd’hui 1500 a 2000 juifs soit pres de 0.002 % qui ont d’apres vous la « conscience tranquille » ! Il est vrai que les autres, repartis a travers le monde, ont encore la nostalgie de leur pays natal mais tranquillisez-vous, ils n’ont surement pas mauvaise conscience. Cette « mauvaise conscience », nous l’attribuerons volontiers a ceux qui ont accelere ce mouvement sans precedent des juifs de Tunisie dont la plupart, contrairement, a ce que vous affirmez («d’ abord il y avait pas mal de Juifs ont ete naturalise Francais ,je connais pas le nombre exact…) avaient dans leur grande majorite la nationalite Tunisienne ( "De 1891 à 1945, plus de 7 000 Israélites sont naturalisés français. En 1923, une loi favorise ceux d’entre eux qui ont servi dans l’armée française, eu le baccalauréat ou autres diplômes français,épousé une Française ou rendu d’importants services à la France.")
Voici un rappel de quelques unes des raisons de ce depart :
« L'autonomie interne de la Tunisie puis son indépendance, en 1956, sonnent le glas des espérances de la communauté. Le 17 septembre 1957, le Tribunal rabbinique est dissout tout comme le conseil elu de la communauté dirige parMaitre Charles Haddad (11 juillet 1958). En contrepartie, 11 magistrats juifs sont nommés et occupent, pour la première fois, de hautes fonctions judiciaires. Pour des motifs de salubrité publique, le quartier juif de la Hara où se situe l'ancienne Grande synagogue est rasé. Certes, 2 ministres juifs font partie des gouvernements de l'autonomie et de l'indépendance : Albert Bessis et André Barouch. Mais l'illusion est de courte durée et des signes inquiétants se succèdent : le cimetière israélite de Tunis, vieux de plusieurs siècles et dans lequel se trouvent les tombes de rabbins vénérés, est rasé, sans l'accord de la communauté et sans indemnisation, et transformé en jardin public. « Un simulacre de transfert des sépultures vers Israël est organisé. Mais les faits sont là: des milliers d'ossements de Juifs, broyés et mêlés par les bulldozers et les pelleteuses, sont toujours sous les pieds des visiteurs de ce parc de la capitale –Jean-Pierre Allali ».
En 1961, la crise de Bizerte affole la communauté et des dizaines de milliers de Juifs quittent le pays. De 1956 à 1967, la population juive du pays diminue de 40 000 personnes. Lors de la Guerre des Six Jours, une vague d'antisémitisme déferle sur le pays : la Grande synagogue de Tunis est incendiée, profanée et mise à sac le 5 juin 1967 et la fabrique de matzot est également incendiée. Malgré les excuses du gouvernement, 7000 Juifs supplémentaires émigrent vers la France.
En 1971, l'assassinat d'un rabbin en plein cœur de la capitale déclenche une nouvelle vague d'émigration. Des attaques occasionnelles ont lieu par la suite à Zarzis and Ben Gardane en 1982 et à Djerba en 1985 (5 morts).. Le 11 avril 2002, un camion bourré d'explosifs explose à proximité de la synagogue de la Ghriba tuant 21 personnes (dont 14 touristes allemands) et en blessant 30. Al-Qaida revendique la responsabilité de l'attentat. Peu après, d'autres actes antisémites sont signalés. À la synagogue de La Marsa, des livres de prières ainsi qu'un Sefer Torah sont lacérés et endommagés, des tags haineux et des slogans hostiles aux Juifs peinturlurés et des drapeaux palestiniens comme des portraits de Yasser Arafat accrochés aux murs. Dans le Sud, la synagogue et le cimetière juif de Sfax sont aussi vandalisés» (Source : Wikipedia ).
En juin 1958, le Ministre de la Justice declare :
«Ceux qui vivent ici mais ont les yeux tournés vers Israël, et ceux qui consciemment et inconsciemment font le Jeu du sionisme, aux uns et autres nous leur disons qu’il vaut mieux pour eux-mêmes comme pour la Tunisie, partir. Le gouvernement prendra lui-même l'initiative de chasser du territoire tous ceux qui s'avisent de nouer des relations plus ou moins occultes avec des organisations sionistes pour semer dans ce pays la discorde et troubler la paix».
Quant a vos autres arguments, concernant la classe privilegiee, ils ne justifient pas le fait que des lois restrictives aient ete imposees aux commercants juifs apres l’independance.
Mr Sleim Barbari, je ne sais pas si vous ignorez tous ces faits ou si vous preferez les ignorer afin de privilegier votre histoire « revisionniste » ( « LORGUEUIL DE SAVOIR EST PIRE QUE L IGNORANCE »).
Sur les autres sujets que vous abordez, nous aurons l’occasion, j’espere, d’en debattre toujours dans la plus grande cordialite.
Cordial Chalom.
Par Bazooka (Bazooka) le jeudi 26 avril 2007 - 12h12: |
Pour parfaire l'instantane de Yom Haatsmaout d'Ilan Tsadik (voir son post de 7h17), j'ajouterais que Yom Haatsmaout est l'occasion unique pour les Israeliens, toutes communautes confondues, d'echanger leurs cultures.
Ainsi, pour ce qui me concerne, invitee par des cousins de Netanya, j'ai passe la fete dans une petite ville situee entre Netanya et Hadera, Beit Eliezer, dans le jardin de banlieue d'une famille d'Israeliens moyens, dont le pere est "Sabreh" (ne en Israel) d'origine Irakienne et la mere "Olah" (immigrante) nee en Argentine, issue de grands parents Russes.
L'assemblee des convives etait essentiellement constituee de nouveaux immigrants d'origine Sud Americaine (Argentine, Bresil, Uruguay) Francaise et Russe, et surtout de Cubains, qu'en vingt ans d'existence dans ce pays, je n'avais jamais eu le plaisir de rencontrer !*
Pour notre plus grand kif, ils nous concocterent une marinade pour barbecue dont j'ai badigeonne toutes mes brochettes et mes steaks, et le "Selected" Cabernet Sauvignon de chez Carmel aidant, ils nous enseignerent les bases du meringue et de la salsa, sur fond de musique qui n'avait rien a envier au Carnaval de la "Calle Ocho" de Miami.
Oui, Ilan Tsadik a raison quand j'y pense, nous sommes vraiment fous, nous, les "Israeliens" !
* Le gros de la communaute Juive Cubaine est arrive il y a une dizaine d'annees. Des communautes sont installees a Beer Sheva, Ashkelon et Hadera (Beit Eliezer).