Par Mailroom (Mailroom) le mercredi 22 juin 2005 - 19h25: |
Bonjour,
Je suis tunisienne vivant au QATAR, je suis tombee par hasard sur votre site.
Je vais etre honnete avec vous, du moment que je vivais au moyen orient depuis presque 16 ans et que je vois aus media les massacres des "Israliens" contre les Palestiniens j'ai pris une position negative vis a vis "les Israliens" je ne dis pas les Juifs parce que etant musulmane je respecte les differentes religions (Christianisme & Judisme) .
Avant de venir au Qatar, et du moment que les Juifs vivent avec nous (a Djerba , la Goulette a Sfax...) pour moi les Juifs sont des citoyens Tunisiens ils ont les memes droits que nous je n'est jamais ressentie une difference.
Hors, s'il vous plait, faite un effort pour me comprendre et repondre a ma question : Pourquoi toute cette haine entre ( juif et musulman) pour nous musulmans on a toujours vecu ensemble depuis des siecles et des siecles (le Prophete Mohammet a bien traite les Juifs) au Coran Allah nous demande d'y croire aux autres religions.
Pourquoi, les Juifs et les autres (Chretiens & Musulmans) ne vivent pas en paix en "" PALESTINE '' sous le meme toit etant un Seul " " ETAT '' comme il s'est passe en AFRIQUE DU SUD apres de longues annees de souffrance pour les "AFRICAINS" ? Est ce vraiment difficile de vous entendre labas ? Vous
avez toujours vecu avec les arabes - musulmans dans plusieurs pays arabes ( en Egypte, Irak, syrie et d'autres ...)
Pourquoi ne pas mettre fin a ce conflit ? Est ce que tous les Juifs pensent comme les Israeliens ? Pourquoi vous faites aussi du mal pour les Palestiniens (ne me dites pas qu'ils sont des TERRORISTES) jamais quelqu'un qui defend sa terre est TERRORISTE ?
Je souhaite de tout mon coeur voir ce conflit disparaitre et que toutes les personnes dans ces terres Saintes puisse vivre en paix sans rancunes sans haines surtout sans couler du SANG , j'aimerais bien que nos et vos enfants vivent une vie differente de la notre (ENSEMBLE))
Jamila (une tunisienne)
Par Emma (Emma) le mercredi 22 juin 2005 - 19h12: |
ISRAËL - La visite de Condoleezza Rice laisse un malaise
Les déclarations de la secrétaire d'Etat américaine, Condoleezza Rice, après ses rencontres, samedi 18 juin, avec le président palestinien Mahmoud Abbas et, dimanche 19 juin, avec le Premier ministre israélien Ariel Sharon, "adressaient des messages similaires aux deux parties", souligne le Jerusalem Post dans un éditorial. Les Etats-Unis distribuent des éloges et encouragent Palestiniens et Israéliens à respecter leurs engagements, résume le quotidien.
Mais le ton adopté par Mme Rice durant sa tournée proche-orientale n'est pas pour plaire au Jerusalem Post, qui relève qu'"Israël s'est embarqué dans une révision de sa politique de colonisation à une échelle que Washington n'aurait jamais pu imaginer. En revanche, les Palestiniens n'ont toujours pas rempli les demandes américaines les plus simples ; ils ont même marché dans la mauvaise direction en refusant de ramasser les armes." Ainsi, les Américains feraient preuve d'indulgence à l'égard des Palestiniens, "alors que ces derniers ne se sont même pas engagés à mettre définitivement un terme au djihad".
Or les Palestiniens doivent reconnaître clairement "les droits nationaux du peuple juif sur cette terre. Cette reconnaissance doit s'exprimer politiquement, avec l'abandon du 'droit au retour' des réfugiés palestiniens, et physiquement, sur le terrain, en renonçant une fois pour toutes au terrorisme et en désarmant les groupes qui refusent encore de rendre leurs armes", exige le Jerusalem Post.
Son confrère Ha'Aretz va encore plus loin, dans un éditorial où il dénonce la participation des membres du Hamas aux prochaines législatives palestiniennes, prévues d'ici à la fin de l'année 2005. "Avec tout le respect dû à la démocratie, est-ce que le président américain George W. Bush permettrait à Al-Qaida de concourir pour un poste en Irak ?" interroge le quotidien. Et de rappeler que, selon les accords d'Oslo, "une personne ou un parti qui aspire à défendre sa cause en ayant recours à des moyens illégaux et non démocratiques doit être maintenu à l'écart du processus électoral".
D'ailleurs, poursuit le journal, "plusieurs signaux montrent que Mahmoud Abbas serait content d'avoir la possibilité de forcer le Hamas à choisir entre la politique et la religion, entre l'unité des rangs palestiniens et la guerre civile. Le Hamas puise sa force dans la faiblesse de l'Autorité palestinienne. D'où l'importance de renforcer la position d'Abbas en tant que partenaire dans les négociations avec Israël." Le quotidien estime qu'en laissant au Hamas la possibilité de participer aux élections législatives et de légitimer ainsi ses actions terroristes par le biais des urnes, "le retrait israélien de la bande de Gaza tournerait à une victoire pour ce mouvement, et il n'y aurait même pas besoin de scrutin pour lancer la troisième Intifada".
Par Bazooka (Bazooka) le mercredi 22 juin 2005 - 17h32: |
Demande d'explications de texte (parshanout) a ceux/celles que ce court texte concernant une etude du Rambam (Maimonide) relative au couple (rapporte par le Rabbin Eliahou Riahi), inspire (je pense en particulier a Sarel ou a Braham):
A.
A l'epouse: il est important qu'elle soit pudique dans son foyer, qu'elle ne multiplie pas la legerete d'esprit devant son mari, qu'elle soit presente quand il a besoin de la retrouver, et qu'elle ne suscite pas la convoitise de ses proches.
1. "qu'elle ne multiplie pas la legerete d'esprit devant son mari"
Qu'elle evite devant son mari, d'accumuler:
. des propos ou une conduite inconvenants ?
. des propos ou une conduite stupide ?
Cela veut-il dire aussi qu'une epouse peut etre:
inconvenante / sotte devant les personnes autres que son epoux (eventuellement les enfants, le mot de "foyer" ne figurant plus ici) ?
2. "qu'elle ne suscite pas la convoitise de ses proches"
. le mot "proches" signifie t-il ici les membres de la famille ?
. les proches de qui, ses proches a elles, ou les proches de son mari ?
. la "convoitise" de par son comportement ou ses de par ses propos?
B.
A l'epoux: il devra respecter son epouse plus que sa propre personne et la cherir comme son etre. S'il a des possibilites materielles, la gater, ne pas instaurer un sentiment de crainte et lui parler avec douceur, sans colere ni tristesse.
3. "il devra respecter son epouse plus que sa propre personne et la cherir comme son etre"
. cela place t-il le respect a un niveau superieur a l'amour (respecter plus que lui-meme et cherir a l'egal de soi) ?
. cela signifie t-il qu'il existe une difference de niveau entre la personne et l'etre, et si tel est le cas, quelle est cette difference ?
4. "S'il a des possibilites materielles, la gater"
. qu'entend-on par "possibilites materielles", est-ce le simple fait de lui fournir son pain quotidien ou est-ce deja le fait d'avoir un compte en banque bien garni ?
. qu'entend-on par la gater: le strict minimum vital ou le nec plus ultra ?
Je suis reconnaissante a tous ceux/celles qui voudront bien me fournir leurs commentaires eclaires.
Par Bazooka (Bazooka) le mercredi 22 juin 2005 - 15h16: |
Voui Breitou,
Si vous vous voulez ....
Mais je prefere tout de meme la Base de Donnees, la Birth Date, voire la Baby Dance mais la ca releve de la sphere privee (Bulle Domestique).
Par Primo (Primo) le mercredi 22 juin 2005 - 08h32: |
Fiammetta Venner répond à Primo-Europe
Primo-Europe : Fiammetta Venner*, bonjour. Votre parcours de politologue vous a amenée à vous intéresser aux extrémismes religieux et politiques. Vous avez même infiltré le service de sécurité du Front national dans les années 1990, le DPS, pour mieux en connaître les rouages. Vous avez subi des menaces à la suite de vos enquêtes sur les anti-avortement. Vous avez été, avec votre collègue, Caroline Fourest, menacée physiquement lors de votre participation à une conférence à l’Institut du Monde Arabe à laquelle participaient des islamistes, le 31 mars 2004. Êtes-vous suicidaire ?
Fiammetta Venner : … (Sourires)… Je ne crois pas. Mais travailler sur les radicalismes politiques et religieux comporte assurément des risques. Des risques que l’on doit prendre si l’on tient au maintien des libertés individuelles. Le danger ne vient pas toujours de là où on l’imagine. Dans le cas de l’extrême droite française, je n’ai pas été menacée par les groupes les plus violents, comme les skinheads, sur lesquels j’ai travaillé, mais par les sympathisants d’une députée intégriste. De même, dans le cadre de mon travail sur l’intégrisme musulman, le plus inquiétant pour une intellectuelle ne vient pas de groupes ultra-radicaux comme les salafistes mais plutôt des islamistes bon teint, militant avec des progressistes. Ils sont capables d’un degré de propagande, d’entrisme et de mauvaise foi assez usant.
P-E : Les théoriciens de l’extrême droite, à l’instar d’un Maurras dans les années 1930, semblent avoir disparu. Les intellectuels capables de créer une vraie idéologie d’extrême-droite n’existent plus. L’extrême-droite représente-t-elle encore un danger pour la stabilité des sociétés européennes, comparée à la menace islamiste plus ou moins soutenue par les idéologies altermondialistes et d’extrême gauche?
F.V : Je ne dirais pas cela. Il reste de grands théoriciens d’extrême droite. Une école de pensée comme la Nouvelle droite ou l’Action française (AF) ont largement diffusé leurs concepts dans la société. Lors des débats sur le PaCS, les députés les plus vifs étaient des anciens de l’AF. Pendant le référendum, on a beaucoup entendu parler de « pays légal » contre « pays réel ». Chez les intégristes chrétiens, on trouve encore un Jean Madiran qui a théorisé la mise en cause de Vatican II. Son influence théorique et politique sur l’extrême droite française mais aussi nord-américaine est importante. Ratzinger, qui est un sous-produit de l’opposition à Vatican II, le cite régulièrement. Ce qui n’est pas un bon présage.
La montée en puissance du danger islamiste ne doit pas faire penser que l’extrême droite est un vieux démon. Au contraire, elle gagne sur tous les tableaux en ce moment. Sa branche antisémite se défoule grâce à la cause palestinienne, notamment des proches d’Unité Radicale. Beaucoup de ces groupes, déçus par l’institutionnalisation du FN, se recyclent dans la profanation de cimetières juifs et mettent de l’huile sur le feu des tensions intercommunautaires. A l’inverse, une branche proche du FN plus raciste envers les Arabes qu’envers les Juifs se régale sans doute des amalgames musulmans = terroristes.
L’extrême droite n’a pas encore choisi qui sera son allié dans cette histoire mais des liens existent déjà entre intégristes chrétiens et intégristes musulmans. Ils sont soudés à la fois par la haine des Juifs et par la haine de la laïcité. Leurs agendas politiques avancent en même temps. Si bien que la montée en puissance de tensions communautaires, leur radicalisation, ne signifie absolument pas que le Front national ne risque plus de pouvoir jouer les arbitres… Pas forcément suite à une prise de pouvoir - encore que ! - mais par la diffusion de ces idées. Et de ces méthodes. D’une façon générale, que ce soit au sujet de l’extrême droite ou au sujet de l’islamisme, je ne mesure jamais la dangerosité en fonction de la capacité à prendre le pouvoir mais en fonction de son impact social. Ce qui m’intéresse et me préoccupe, c’est la diffusion des concepts intégristes dans le débat d’idées. Ce danger là est immédiat et bien réel.
P-E : Quel regard portez-vous sur la façon dont le CFCM (Conseil Français du Culte Musulman) a été créé ? Comment expliquez-vous la précipitation de Nicolas Sarkozy, ministre de l’intérieur lors de sa création, à intégrer l’UOIF** dans ce CFCM ?
F.V : Depuis Joxe (le premier à avoir voulu organiser le culte musulman en France), tous les ministres de l'Intérieur qui se sont succédé ont trouvé sur leur bureau un épais dossier concernant la nécessité de créer un organe permettant d'encadrer le culte musulman en France. Jean-Pierre Chevènement est allé jusqu'à créer la Comor (Consultation du culte musulman) en octobre 1999. Mais tous ont hésité à aller au-delà. Car tous se sont aperçu, à un moment ou à un autre, qu'ils risquaient de légitimer les courants les plus radicaux et néanmoins incontournables du culte musulman français.
Animé du zèle qu'on lui connaît, Sarkozy n'a pas eu les mêmes scrupules. Il a donc permis la reconnaissance nationale de l'UOIF en l'intronisant par la grande porte : celle du CFCM. Pourtant de nombreux musulmans libéraux lui ont fait part de leurs inquiétudes. Bethoule Fekkar Lambiotte lui a même remis sa démission. Avec ce mot : « Je ne peux pas accepter pour la France ce que j'ai combattu de toutes mes forces en Algérie ». Sarkozy n’a rien voulu entendre. Parce qu’il voulait aller plus vite et réussir là où tout le monde avait échoué. Le problème, c’est que dès le lendemain, pour défendre son bilan, il a mis toute son énergie à empêcher que l’on stigmatise l’UOIF. Dans son livre contre la loi de 1905, (La République, les religions, l’espérance) écrit avec Thibault Collin, membre de la très réactionnaire Fondation de service politique (Opus Dei), il explique que l’UOIF est juste « un peu orthodoxe ». Cet euphémisme, martelé dans tous les médias, est destiné à protéger son bilan et entre dans le cadre de son pari clientéliste. Il mise sur la religion — en l’occurrence sur des prédicateurs intégristes — pour faire baisser la délinquance… Sans voir que déléguer le lien social à ces prédicateurs entretient un feu autrement plus dangereux : la haine. Il pense qu’en intégrant l’UOIF, ils allaient se "notabiliser", se modérer. Mon enquête montre qu’au contraire ils n’ont jamais rien cédé. On ne peut en dire autant de l’Etat, ni des musulmans libéraux et laïques, obligés de composer — par l’Etat — avec des intégristes qui veulent la mort de l’islam laïque.
P-E : En quoi l’UOIF est-elle dangereuse ? Quels sont ses fondements doctrinaires ? Avez-vous accumulé des preuves d’un projet anti-républicain à l’UOIF ? Quels liens idéologiques y a-t-il entre l’UOIF et le terrorisme international ?
F.V : L’UOIF a été créée par des Frères Musulmans, la matrice idéologique à l’origine de l’islam fondamentaliste et radical partout dans le monde. Elle est encore dirigée par des Frères Musulmans. Son institut de formation diffuse la pensée des Frères Musulmans. Sa doctrine est constituée par les fatwas émises par le Conseil européen de la fatwa, mise en place par l’UOIF et dirigé par Youssef al-Qaradhawi. Prédicateur de charme de la chaîne Al-Jazira, il a décliné l’offre que lui ont fait les Frères Musulmans d’être leur guide suprême, parce qu’il se sentait plus utile en Europe. Dans ses livres, vendus au Bourget, il explique comment battre sa femme. A propos des homosexuels, il se demande qui il faut tuer en premier: l’actif ou le passif ? Interdit de séjour aux Etats-Unis pour sa proximité avec des organisations terroristes, il est le seul théologien d’importance à avoir publié une Fatwa justifiant les attentats kamikazes… dans le cadre du Conseil européen de la Fatwa de l’UOIF !
Le Hamas, la branche armée des Frères Musulmans en Palestine, s’en revendique pour mener ses opérations suicides. Et pourtant, malgré tout cela, c’est vers lui que les Américains se tournent aujourd’hui quand ils cherchent une alternative à soutenir au Moyen-Orient.
Plusieurs "think tanks" proches de l’administration Bush conseillent aujourd’hui de miser sur les Frères Musulmans. Ce qui serait une catastrophe, pour le monde, pour les Juifs, pour le Proche-Orient. Mais comme Nicolas Sarkozy, les Américains semblent croire qu’ils peuvent contrôler un mouvement qui rêve, depuis les années 30, de bâtir un empire totalitaire.
P-E : A-t-on les moyens de connaître le pourcentage de musulmans français qui adhèrent aux thèses de l’UOIF ? La parole de l’UOIF n’est-elle pas hypertrophiée par rapport à sa représentation populaire ?
F.V : A son arrivée au ministère de l’intérieur, Dominique de Villepin a rappelé qu’il y avait en France 3,5 millions de personnes potentiellement musulmanes. Sur cette population : 5 à 10% sont pratiquants. Parmi eux, une infime minorité est intégriste. Combien ? Au moins dix fois moins que les chiffres revendiqués par l’UOIF. L’organisation, qui n’a aucun scrupule à gonfler ses chiffres pour se donner de l’importance, prétend représenter 200 associations et attirer 130 000 personnes à son congrès annuel.
Ces chiffres sont faux : sur 200 associations annoncées, seule 47 sont réellement en activité et généralement de façon assez groupusculaire. Malgré des statuts qui les y obligent, la plupart ne se sont pas réunies depuis les années 1990. Quant au Bourget, il n’est mathématiquement pas possible qu’il réunisse plus de 15 000 personnes. L’UOIF annonce régulièrement des chiffres de plus en plus importants, que reprend la presse, sans s’apercevoir que ces chiffres sont donnés par l’organisation avant le congrès en question et de façon purement spéculative…
Quand vous comparez les images du Sarko-show (40 000 présents dans cette même salle du Bourget) à celle du congrès de l’UOIF le jour où Sarkozy est venu, vous vous apercevez qu’il y a au moins deux fois moins de monde au congrès de l’UOIF… C’est-à-dire forcément moins de 20 000. D’ailleurs le journal de la rencontre, édité par l’organisation et offert aux participants, est imprimé à 15 000 exemplaires. Ce n’est pas énorme même si c’est spectaculaire.
P-E : Tout compte fait, n’assiste-t-on pas, pour l’UOIF, un peu au même phénomène qu’a représenté l’émergence d’un Front National instrumentalisé par Mitterrand dans les années 1980 ?
F.V : La comparaison est assez valide. Dans les années 1980, alors que le Front National était un parti ultra minoritaire, Mitterrand a fait ouvrir les micros au FN pour des raisons de stratégie politicienne et notamment dans le but de diviser la droite. Une fois le FN sur tous les écrans, la société civile a dû se mobiliser et entreprendre un énorme travail de déconstruction pour que ce parti ne ravage pas le débat politique et arrive en tête à une élection présidentielle. Avant d’être adoubée par Nicolas Sarkozy, l’UOIF n’existait pas médiatiquement parlant. Après le CFCM, les porte-paroles de l’UOIF sont sur tous les plateaux et les médias s’adressent à eux comme aux représentants de la communauté musulmane. Il faut donc espérer que la société civile soit efficace. Mais avons-nous aujourd’hui une société civile aussi structurée et aussi unie face au danger populiste qu’il y a quinze ans ?
P-E : Vous avez étudié tous les intégrismes religieux. Vous avez démontré leurs convergences d’intérêt. Il y a, cependant, une différence entre l’intégrisme musulman et l’intégrisme juif, au moins au plan de l’intrusion dans le politique et de la menace de l’équilibre mondial. Qu’en pensez-vous ?
F.V : Le but de Tirs croisés - La Laïcité à l’épreuve des intégrismes juif, chrétien et musulman, était d’identifier quels facteurs pouvaient expliquer ou non le surcroît de dangerosité de l’intégrisme musulman. Fallait-il chercher la réponse dans la nature de la religion ou dans le contexte géopolitique, dans les contre-pouvoirs qui lui font ou non barrage ? Seule une comparaison permettait d’y voir clair. Au niveau des discours, des projets de société et des intentions, les intégrismes se valent. Mais leur impact est incontestablement différent, ne serait-ce que parce que l’intégrisme musulman évolue dans un nombre élevé de pays où il n’existe pas de séparation entre le politique et le religieux. Aussi parce que le projet politique islamiste est aujourd’hui le seul à pouvoir transcender les clivages et relier depuis l’extrême droite jusqu’à l’extrême gauche grâce à la haine anti-Juifs. Mais encore une fois, cela ne veut pas dire que leur montée en puissance n’est pas convergente avec celle de l’intégrisme chrétien et juif, notamment lorsqu’il contribue à bloquer l’évacuation de colonies. Ce sont des feux qui s’attisent.
P-E : On a l’impression d’une certaine passivité et d’un certain fatalisme de l’opinion devant ce bouleversement que représente la pénétration de l’islamisme dans nos sociétés. Croyez-vous en une réaction salutaire de rejet de l’islamisme de la part des peuples européens, mais aussi du monde arabe ?
F.V : Je suis totalement persuadée que le salut viendra du monde musulman (arabe ou non). Regardez par exemple en Algérie. Lors du dernier tremblement de terre, les islamistes ont essayé de prospérer sur la faillite du gouvernement. Mais les associations de femmes ont pris le relais. Et les intégristes ont fait leurs valises. Aujourd’hui, la société civile iranienne est vivante, la contestation affleure et l’athéisme y est répandu. Ca prendra du temps, mais les sociétés du monde arabe sont en train de rejeter l’intégrisme. Il perdra… Sauf bien sûr si, entre-temps, l’Europe, notamment certains de ses mouvements sociaux, succombent à la tentation de s’allier avec les islamistes pour déstabiliser l’ordre mondial et libéral. Et que, pendant ce temps, pour des raisons diamétralement opposées, l’administration américaine mise sur les Frères Musulmans en pensant éteindre un incendie qu’ils ne contrôlent plus en Irak. Ce qui reviendrait à demander à un pyromane d’éteindre le feu. Si toutes ces braises-là sont alimentées, je ne vois pas qui pourra arrêter l’islamisme.
P-E : Comment vous sentez-vous au sein de la rédaction de Charlie Hebdo ? Je ne pense pas à Philippe Val, dont les éditoriaux sont très équilibrés. Je pense à la cohabitation avec un dessinateur-éditorialiste comme Siné, qui semble complètement sourd à la menace islamiste, qui établit une symétrie parfaite entre les intégristes juifs et musulmans, qui militait pour le vote Euro-Palestine…
F.V : Je me sens très bien à Charlie Hebdo. C’est un lieu qui offre une liberté de parole et d’enquête rarissime, d’autant plus important qu’il touche directement les mouvements sociaux capables de faire barrage, ou non, à l’intégrisme. J’étais pigiste pour le journal il y neuf ans, mais je suis partie à la suite d’un texte particulièrement homophobe commis par Siné. Aujourd’hui, j’ai décidé que ce journal était autant le sien que le mien et que celui de la gauche que j’aime. Et j’en ai chaque jour la preuve. D’ailleurs Charlie est peut-être le seul journal dont les ventes augmentent, ce qui prouve qu’il est plus que jamais en phase avec son public.
Interview réalisée le 20 juin 2005 par Jean-Pierre Chemla © Primo-Europe
* Co-auteure avec Caroline Fourest de Tirs croisés- La Laïcité à l’épreuve des intégrismes juif, chrétien et musulman.
** UOIF: Union des Organisations Islamiques de France. Elle est le relais français des Frères Musulmans, organisation islamiste radicale, créée en 1928 par Abd el-Rahman el-Banna, un instituteur égyptien. L'objectif des Frères Musulmans est la consolidation de la présence islamique dans les pays musulmans. Ainsi, ils s'affrontent souvent violemment avec les gouvernements des pays laïcs où ils opèrent, comme l'Egypte, la Libye, la Syrie, la Tunisie.
Par Moshébé (Moshébé) le mercredi 22 juin 2005 - 00h51: |
« Il était une fois, un petit garçon qui vivait heureux avec ses parents et sa grand maman.
Il s’intéressait souvent aux activités de son père qui était assez adroit de ses mains.
Un après midi, rentrant de l’école, il trouva son père, fort occupé à son établi.
Il creusait dans un bloc de bois ; quelque chose qui finirait bien par devenir un objet quelconque, mais l’enfant ne savait pas ce que son père confectionnait.
Il lui posa alors la question et s’entendit répondre que comme sa mamie vieillissait, sa main devenait de plus en plus tremblante.
Trop souvent dans sa chambre, car elle n’avait pas droit à la salle à manger, elle laissait retomber les bols et assiettes.
Cela finissait d’une part par coûter trop cher, et d’autre part, ça agaçait prodigieusement maman qui devait à chaque fois, passer la serpillière.
Il était donc grand temps de fabriquer à la grand mère, un bol en bois, qui lui, ne se casserait pas, même si cela ne pourrait que lui déplaire.
L’enfant ne réagit pas à l’explication de son père et après dîner, embrassa ses parents et alla se coucher comme si de rien n’était.
Le lendemain, plutôt que d’entamer comme tous les mercredi ses devoirs et ses leçons pour réserver son après midi à ses loisirs, il s’enferma dans le petit atelier de son père pour bricoler.
Lorsque ses parents entrèrent le soir, il finissait ce qu’il avait entrepris depuis le matin.
Ils lui demandèrent alors ce qu’il était en train de finir, et très fièrement, il brandit deux bols en bois, en leur disant : Maman, Papa, vous allez être contents, car je vous ai préparé, pour quand vous serez vieux, deux bols en bois, pour que vous ne les cassiez pas quand vos mains trembleront.
Vous imaginez la tête des parents !
Honteux et confus, ils embrassèrent leur enfant, comme pour demander pardon pour le mauvais exemple donné, en lui faisant promettre que jamais il ne les soumettra à une telle humiliation.
Puis ils se précipitèrent dans la chambre de la mamie. Passons sur les détails de la scène !
Le lendemain à la première heure, ils se précipitèrent dans un grand magasin, et achetèrent une jolie vaisselle pour toute la famille, sans compter que dorénavant, ils dîneront tous à la même table. »
La famille de Nelly Marlène devrait, le temps d’une minute, s’imaginer à sa place et concevoir sa double souffrance, morale et physique, et méditer sur l'exemple boomerang qu'ils donnent à ceux qui un jour aurons leur charge.
Si seulement ils pouvaient être sensibilisés !
Que pouvons nous faire ? Individuellement, rien ou si peu.
Ensemble, nous pourrions réfléchir et envisager une action sublime, partagée en temps, entre plusieurs d’entre nous.
On y pense ?
Par Albert (Albert) le mardi 21 juin 2005 - 21h42: |
'...Evoquer la Mer...Madame..!!
Oui c'est bien triste ce que vous racontez là mais elle n'est pas la seule délaissèe par ses propres enfants.
Quelle ignominie pour ces deux là qui seront un jour aussi délaissès qu'elle ne l'est.
Depuis toujours, j'ai appris que ce tu fais à tes parents, tu le trouveras un jour.
J'ai recu 5X5 sur votre message.
Merci pour cette marque d'affection, Madame Jaafar.
Par Mailroom (Mailroom) le mardi 21 juin 2005 - 21h28: |
Bonjour,
je tiens avant tout à vous féliciter pour ce site.
J'ai lu le texte "Unis comme une paire de boutargues" qui m'a donné les larmes aux yeux.
Je suis tunisienne, 34 ans, résidente à Genève.
Je vous écris également parce que j'avais une très grande amie juive à Tunis Nelly Merlène, elle avait une boutique de lunettes à l'Avenue de Carthage en plein centre de Tunis. Une fois par semaine, j'allais dans sa boutique et nous déjeunions ensemble, qu'est-ce que je rigolais avec Nelly, elle était malicieuse et pleine de vie. Nelly a aujourd'hui plus de 60 ans mais son départ de Tunis m'a beaucoup attristé car elle a dû quitter sa Tunisie chérie contre son gré, elle a eu une hémiplégie et pour pouvoir bénéficier de l'assurance maladie, elle a dû
aller en France.
J'ai suivi sa trace de loin en loin et j'ai pu, grâce à un copain à Paris la localiser précisément , je suis allée la voir à Garges Les Gonesses. Cette visite a été très forte pour toutes les 2, Nelly avait un franc parler dans lequel je me reconnaissais mais sa maladie ne lui permettait plus que d'émettre des sons
déchirants. J'ai eu de la peine pour Nelly car j'ai eu le sentiment qu'elle était abandonnée par sa famille (une fille à Nice qui lui envoit des cartes pour la Fête des Mères....un frère opticien à Paris qui n'en a rien à foutre de sa soeur.....). J'ai su que Nelly a été transféré dans un hôpital, je l'appelle de temps en temps mais je sais que ce n'est pas suffisant, elle
pleure au téléphone, mais je lui parle du thé à la menthe, du soleil et de la Mer et elle se calme un peu.
Evoquer la Mer ne peut certainement pas la guérir, je vous le concède c'est pourquoi j'ai le toupet de m'adresse à tous les tunes à Paris, je sais que vous avez du coeur et que votre solidarité légendaire pourrait rendre ma Nelly moins seule : elle est actuellement à l'hôpital Charles Richet, Service du Docteur ménard, Secteur des Cèdres, Villiers le Bel
N°tel : 01.34.29.23.00 ou 01.34.29.25.78.
Je serai si heureuse que quelques personnes sur place puissent sortir Nelly de sa solitude, lui apporter des baklawas ou tout simplement parler avec elle.
Je vous remercie d'avoir pris la peine de me lire jusqu'au bout et espère que cette requête sera entendue.
Amicalement,
Monia Jaafar
Par Mena (Mena) le mardi 21 juin 2005 - 18h47: |
L’antisémitisme est une maladie souvent mortelle (info # 012106/5) [analyse]
Par Guy Millière © Metula News Agency
En exergue d’un livre achevé depuis plusieurs mois et qui devait paraître en avril (la publication a été retardée parce que l’écrasante majorité des libraires français, qui ne sont pas antisémites, non, mais seulement « très antisionistes », ont refusé de voir figurer sur leurs étals un livre aussi favorable à Israël), j’ai choisi d’inscrire une phrase qui est, en fait, un vieux proverbe yiddish : « Un pays qui perd ses juifs ne peut survivre très longtemps ». Dans un article frais publié « The Anti-Semitic Disease », sur le Commentary de juin 2005, le grand historien anglais Paul Johnson pose des pierres de taille à la construction de mon édifice et apporte une brillante confirmation à quelques unes de mes analyses en ce domaine.
Tous les pays qui, au cours des deux derniers millénaires, ont connu des vagues de persécution de leurs communautés juives, ont subi un net déclin, voire un cataclysme : l’antisémitisme, dit Johnson, peut, selon ce principe de base, être considéré non seulement comme une forme de racisme dirigé contre un groupe ethnique, ou comme une discrimination abjecte vis-à-vis d’une communauté humaine, mais également comme une pathologie qui ronge et détruit la société qui en devient la proie. L’expulsion des Juifs d’Espagne dans les années 1490 et la persécution des Juifs convertis au christianisme par l’Inquisition, ont conduit à la destruction des circuits commerciaux et financiers espagnols et contribué, malgré les immenses opportunités offertes a priori par l’implantation espagnole dans le Nouveau monde, au lent glissement de l’Espagne et de ses dépendances américaines vers le déclin et la banqueroute. L’un des bénéficiaires essentiels de l’antisémitisme espagnol a été les Pays-Bas, où les juifs réfugiés et acceptés, ont profondément contribué à créer les conditions d’un dynamisme et d’une prospérité durables. Un autre bénéficiaire a été l’Angleterre qui, note Johnson, « a cessé de pratiquer un antisémitisme institutionnel au milieu du 17ème siècle » et où les juifs à partir de ce moment ont pu concourir au dynamisme industriel et financier du pays, puis des colonies anglaises d’Amérique du Nord et des Etats-Unis eux-mêmes. Les analyses de Max Weber concernant le rôle du protestantisme dans l’essor du capitalisme anglo-saxon devraient, ajoute Johnson, être revues aux fins de prendre en compte cette dimension des choses, essentielle, et trop sous-estimée.
Après la guerre de 1870, l’occupation de l’Alsace-Lorraine par la Prusse a débouché sur un afflux de Juifs alsaciens vers Paris et sur la montée d’une vague brutale d’antisémitisme dans un pays « où la maladie existait déjà » : la culmination du processus a été l’affaire Dreyfus, une guerre civile froide qui a affaibli et divisé la France de manière durable et « a convaincu les Allemands que le pays serait une proie facile en 1914 ». Les effets latents de ce lamentable cours des choses, ajoute Johnson, se sont fait sentir jusqu’en 1940 et dans les pires abjections du régime de Vichy.
Un autre pays profondément affaibli par l’antisémitisme a été la Russie où, à partir de la fin du 18ème siècle, des lois anti-juives de plus en plus drastiques ont été promulguées, incitant par la persécution des Juifs à une vaste migration de ceux-ci vers l’Angleterre et les Etats-Unis, ainsi renforcés davantage encore. Les lois anti-juives russes ont contribué à la création d’un vaste appareil bureaucratique de contrôle, à une police secrète, à un étouffement du pays, à la quête d’une issue révolutionnaire et à la mise en place enfin d’un système soviétique qui n’a fait qu’ « élargir à l’ensemble de la population les systèmes de contrôle dirigés à l’origine contre les seuls juifs ».
Si l’Allemagne a, avec la complicité active ou passive d’une bonne part de l’Europe, commis le crime sans pareil qu’a été la Shoah, elle s’est aussi autodétruite sous l’effet de la morbidité antisémite qui l’a rongée. C’est son antisémitisme obsessionnel qui a conduit Hitler, non seulement à la Shoah, mais à déclarer la guerre à la Pologne, et, par un engrenage diabolique, à la France, à la Grande-Bretagne, à l’Union soviétique et aux Etats-Unis, se plaçant ainsi dans une position où il ne pouvait qu’être défait et aller au désastre.
La chute du nazisme et l’abomination qu’a été la Shoah n’ont malheureusement pas vacciné le monde contre la maladie antisémite. Auparavant déjà, dès les années 1920, le monde arabe était contaminé, et l’épidémie n’a cessé depuis de s’y propager. La Déclaration Balfour de 1917 prévoyait, on l’oublie là encore, dit Johnson, une coopération et une synergie entre les juifs sionistes venus revivifier ce qui est aujourd’hui l’Etat d’Israël, et les populations arabes de la région. Si le projet originel avait pu suivre son cours, le Proche-Orient, par l’apport des connaissances des scientifiques, des experts agricoles et des financiers juifs et l’utilisation optimale des ressources procurées au monde arabe par le pétrole, aurait rapidement pu devenir l’un des grands pôles de richesse et de développement sur la planète. Les dirigeants arabes qui ont peu à peu accédé au pouvoir en ont décidé autrement. Israël est aujourd’hui un pays développé, entouré de dictatures haineuses, d’hégémonies vaincues, non pas par Israël ou par quiconque de l’extérieur, mais par leurs propres pathologies, au cœur desquelles l’antisémitisme occupe une place centrale. Pas un seul grand Etat arabe n’est un pays développé, aucun d’eux n’est une démocratie ni un Etat de droit, nul n’a tenté de remédier vraiment à ces pathologies : pour cela, explique Johnson, il faudrait non pas des ajustements cosmétiques, mais une véritable opération chirurgicale pour extirper la tumeur antisémite.
De nos jours, l’antisémitisme regagne du terrain en Europe : sa réimportation depuis le monde arabo-musulman va de pair avec le retour de nostalgies national-socialistes et avec l’émergence d’un antisémitisme de gauche, drapé dans la pseudo vertu de l’antisionisme. Cet état de fait, et ce n’est pas un hasard, dit Johnson, est particulièrement net dans les pays les plus déclinants économiquement et socialement aujourd’hui : la France, l’Allemagne et la Belgique.
Dans ces pays, s’accole à l’antisémitisme-antisionisme un anti-américanisme qui n’est, aux yeux de Paul Johnson, que l’une des faces de l’antisémitisme : les Etats-Unis sont le premier pays juif du monde, la seule société authentiquement judéo-chrétienne depuis ses origines, et les motifs de haine vis-à-vis des Etats-Unis se révèlent étrangement proches de ceux utilisés depuis des siècles par les antisémites pour attaquer les juifs. Si la maladie antisémite devait poursuivre son cours au cœur de l’Europe, il est très vraisemblable qu’elle conduirait à nouveau vers leur perte les sociétés qu’elle touche. L’Allemagne semblait s’être reconstruite sur des bases plus saines dans les années 1950, malheureusement, elle est, dit Johnson, tombée toujours davantage sous l’ombre maléfique de l’obsession française de construire un super Etat européen hostile à l’Amérique. « Nous approchons », conclut Johnson, d’une nouvelle crise pathologique trans-nationale » créée par la maladie antisémite. « L’Amérique est le seul médecin à même de proposer un remède, et on peut seulement espérer qu’il n’est pas trop tard et que les malades peuvent encore être sauvés ».
Par Maxiton (Maxiton) le mardi 21 juin 2005 - 18h18: |
Hatà el debànne y KOH cher ami, y KOH ( pour Albert " il tousse "
) pas t'mout.
Il est vrai que la Traviatta se meurt en toussant
Par Albert (Albert) le mardi 21 juin 2005 - 18h10: |
Bazooka...?
La BD..? C'est la Bande à la Douda...??
Par Douda (Douda) le mardi 21 juin 2005 - 17h03: |
La Douda : ( Hak El Ouet International Tracking Station )
Le Ftileur : Au parfum !
Se dit d’une Poule trop fortement parfumée :
Euf Reïkha ! a la hata debène t’mout !
Wnessou El Douda
Par Bazooka (Bazooka) le mardi 21 juin 2005 - 14h28: |
Pour rajouter encore plus d'expressions au Dictionnaire Judeo-Tunisien:
http://site.voila.fr/supervictor/expressions.htm
Et pour ceux qui aiment la BD ...