Par Moshébé (Moshébé) le jeudi 23 juin 2005 - 12h58: |
Chère Mademoiselle Jamila
Je vais essayer de vous répondre avec amitié et franchise
Je ne réagirai que sur deux points que vous avez évoqués pour ne pas trop m’étendre.
Un Etat à partager et la relation des Juifs avec Israël.
Votre texte à lui seul, renferme, tout l’emblème du rapport entre les juifs et Israël
Vous dites « j'ai pris une position négative vis a vis « des Israéliens », je ne dis pas les Juifs »
O.K. Cette phrase est logique au niveau de différence entre la nationalité et la religion.
Oui, mais quelques lignes plus tard, vous dites, en vous adressant aux juifs de Tunisie, Français que nous sommes, « Pourquoi vous faites aussi du mal pour les Palestiniens »
A qui s’adresse cette question ? Aux juifs ou aux israéliens ?
Mais vous n’êtes pas la seule à faire cet amalgame.
Vous qui êtes Tunisienne, vous connaissez certainement le quotidien LA PRESSE.
Quelques jours avant le 5 juin 1967, donc de mon départ précipité de la Tunisie, vu ce qui s’est passé ce jour là et les suivants à Tunis et ailleurs, j’ai lu attentivement LA PRESSE, préoccupé que j’étais de la situation au Moyen Orient. J’avais alors 22 ans.
Avant de vous dire ce que j’ai lu, je me permets de vous inviter à vérifier mes dires ; cela vous sera très facile.
Cette phrase est d’un Palestinien : Ahmed Choukaïri, certain comme tous les responsables des pays Arabes, d’une victoire assurée.
« EN CAS DE CONFLIT ENTRE ISRAEL ET LES PAYS ARABES,
IL NE RESTERA PAS UN SEUL SURVIVANT « JUIF » AU MOYENT ORIENT. »
Si vous ne savez pas, vu votre jeune âge qui était cet homme, renseignez-vous.
Le 5 juin 1967 en Tunisie, les synagogues étaient « agressées »
Je ne veux pas polémiquer, mais le jeune Juif Tunisien que j’étais, a été mortifié.
On en voulait aux Juifs Tunisiens ou aux Israéliens ?
L’annonce froide d’un prochain génocide, et le sacrilège le plus grave, celui de souiller et de brûler la Maison de l’Eternel ont de quoi inciter les Juifs à s’identifier aussi au seul pays au monde à l’abri d’actes antisémites : Israël.
C’est aussi le seul pays au monde, à avoir comme religion officielle, le Judaïsme.
Croyez-moi Mademoiselle, ça crée des liens, que l’on soit Juif Français, Juif Tunisien, … en un mot, Juif tout court.
Le deuxième point concerne le fait de vivre ensemble dans un seul état où Islam, Christianisme et Judaïsme cohabiteraient au sein d’un même état.
Les plaies des actions inhumaines envers les Juifs de plusieurs états Arabes et Chrétiens ont beaucoup de mal à s’estomper. Les Juifs, qui sont les premiers Palestiniens, depuis plus de deux mille ans, n’oublieront et ne se sentiront jamais en sécurité interne, qu’en terre d’Israël.
Le Christianisme et l’Islam sont souverains dans plusieurs dizaines de pays de par le monde.
Il n’y a qu’un seul tout petit pays, par sa superficie, qui soit Juif.
Dans un esprit de conciliation et de paix avec tous les pays du monde, (Amen !), quelle que soit leur nationalité et l’amour de leur Patrie, les Juifs aménagent toujours une large place de leur cœur à Israël.
Merci pour votre intervention.
Très courtoisement
Moshébé.
Par Henri (Henri) le jeudi 23 juin 2005 - 11h54: |
JAMILA,
Chalom et Marhaba.
Juif, Tunisien et aussi Israelien,je vous remecie de votre message de paix.
Malheureusement, les medias ont la specialite de deformer la verite,et pour cela votre opinion sur les Israeliens est tres erronee.
Il ni a pas un seul Israelien qui n'est pas assoife de paix.
Mais si vous faite attention a ce qui se passe aujourdh'ui en Algerie,en Irak,ou au Liban,vous constaterez,qu'au nom de l'islam,et au nom de Dieu, (alla oukbar)des gens assassinent leurs propres freres, et surtout des juifs parcequ'ils sont juifs.
Lorsque se levera un mouvement islamique qui dira la verite, qui est que Dieu INTERDIT formelement de tuer qui que ce soit, ni juifs ni arabes, alors la paix viendra,et nous pourons de nouveau vivre ensemble en paix.
Chalom et brahka.
Henri.
Par Sarel (Sarel) le jeudi 23 juin 2005 - 10h00: |
L"ANTISEMITISME
L'antisemitisme devait servir de regulateur
aux problemes des nations
Il devient virulent quand on perd prise
Il est necesaire tout en voulant s'en debarrasser
Les lois incompletes faites par l'homme" pas complet "font decouvrir la faiblesse et le non sens de l'antisemitisme
Car cela a toujours permis la reussite du juif
legalement !!!
C'etait une virgule SAREL
Par Email (Email) le jeudi 23 juin 2005 - 09h42: |
L a L e t t r e m é l
des Anciens élèves du Lycée Carnot de Tunis
www.carnottunis.com
Actualité ALCT
Lundi 27 juin : à 18h, 11ème Assemblée Générale de l’Association du Lycée Carnot de Tunis à la Maison des associations, salle n°3, 69 rue Violet, Paris 75015
Du 31 au 16 août (17jours/16 nuits) : voyage personnalisé au long de la Tunisie :Gammarth, Hammamet et les Iles Kerkennah au tarif exceptionnel de 1499 € ttc (adhérent) ou 1529 € ttc (non adhérent) en chambre double, sur vols réguliers Tunis Air
Avec quelques moments forts :
3 dîners de prestige dont la nuit blanche etc … (suite document joint)
Il reste 10 places à réserver au plus vite
Décembre 2005 : édition de l’annuaire 2006. Vous devez y être ! Inscrivez vous (bas de page)
A savoir
le Jeudi 23 juin 2005 à 18 h, sous le Haut Patronage de Michel Vauzelle, Président Conseil Régional PACA, Robert Bismuth, Président Comité de Coopération Marseille- Provence -Méditerranée –Tunisie et Clément Yana, Président Mémoire pour la Paix vous invitent à participer au colloque
« Tunisie, terre d’alchimie des cultures »
au Club du Vieux Port, 3 Place aux Huiles 13001 Marseille (0491331079) Avec Albert Memmi, Mhamed Hassine Fantar, Habib Kazdaghli, Leïla Adda, Fayçal Bey, Claude Rizzo, Effy Tselikas
Mardi 28 juin à 18h30 « Les lycées français du soleil» au Centre Mondial de la Paix à Verdun. Conférence d’Effy Tselikas et Lina Hayoun (entrée gratuite)
Place Monseigneur Ginisty à Verdun (03 29 86 55 00)
N°12 - juin 2005
Journal officiel du 6 janvier 1993
06 20 88 40 52
alct@free.fr
Par Claudia (Claudia) le jeudi 23 juin 2005 - 09h24: |
Entretien avec Chantal Meyer-Plantureux, professeur d'histoire politique du théâtre à Paris-III
"Le théâtre a été un vecteur de l'antisémitisme"
LE MONDE
Dans Les Enfants de Shylock ou l'antisémitisme sur scène (éd. Complexe, 270 p., 19,90 €), l'universitaire Chantal Meyer-Plantureux montre comment le théâtre a joué un rôle majeur dans la diffusion de l'antisémitisme, de 1880 à 1930, à travers l'image du juif véhiculée par le répertoire de l'époque, et représentée par les metteurs en scène et les comédiens. Cette étude serrée, illustrée de nombreux textes et documents, va à l'encontre de l'histoire officielle du théâtre.
Qu'est-ce qui vous a fait vous intéresser à l'antisémitisme au théâtre, une question très rarement abordée ?
Je donne un cours à Paris-III sur l'histoire politique du théâtre. En travaillant sur les années 1880-1945, je me suis rendu compte qu'une donnée n'était jamais traitée : l'antisémitisme des pièces du répertoire de cette période, et les débats politiques que cela suscitait. Je me suis demandé pourquoi on avait fait l'économie de cette histoire-là dans l'histoire du théâtre.
La deuxième chose est la proposition d'une professeure d'Haïfa, en Israël, qui préparait un colloque sur les théâtres interdits. Elle m'a dit : c'est peut-être l'occasion d'en parler.
Pourquoi, d'après vous, ne s'est-on pas intéressé à l'histoire de l'antisémitisme au théâtre ?
La réponse est double. D'abord parce qu'il n'y a pas de clivage politique gauche/droite. C'est tellement simple de raconter que l'antisémitisme est l'apanage de la droite et de l'extrême droite, et qu'il n'y en a pas à gauche et à l'extrême gauche. Cela vaut pour l'histoire générale.
En théâtre, par ailleurs, il y a une histoire très clivée : le bon théâtre, c'est l'avant-garde, le mauvais, le boulevard. Et le bon, ce sont les gens de gauche, le mauvais, les gens de droite. C'est ce qu'on lit partout. Aujourd'hui encore, je n'ai pratiquement pas le droit de parole, même à l'Institut d'études théâtrales, quand je contredis cette idée reçue.
Il y a pourtant des livres et des documents...
Qu'on ne veut pas lire. Sinon, comment mettre en adéquation l'image de Copeau, un des maîtres du théâtre du XXe siècle, et les propos antisémites qu'il tient dans son journal ? Ce n'est évidemment pas linéaire. Mais les gens aiment les choses simples. Quand on parle de Romain Rolland, on parle du Théâtre du peuple de Bussang - une des toutes premières aventures du théâtre populaire, que Romain Rolland a contribué à forger -, mais pas de ses textes antisémites. Parce que ce n'est pas le jeu.
N'y a-t-il pas une autre raison, souvent avancée dans cette période, à savoir que l'art serait au-dessus de la politique ?
Bien sûr. C'est l'idée que le théâtre d'art ne peut pas se mêler à quelque chose de contingent, de bas, qui serait la politique. Mais on n'a pas une casquette dans la journée et une autre le soir, sur scène. Quand Dullin, qui a eu une influence fondamentale dans le domaine esthétique, joue au Théâtre Sarah-Bernhardt - l'actuel Théâtre de la Ville -, qu'il a fait débaptiser pour l'appeler Théâtre de la Cité, avec l'aval des Allemands, pendant l'Occupation, c'est forcément politique.
Vous parlez de l'attitude de Dullin pendant l'Occupation. Votre livre n'aborde que peu cette période, où beaucoup de metteurs en scène importants de l'avant-guerre ont été actifs. Pourquoi ?
Je parle de Dullin parce que je trouve emblématiques son histoire et sa relation avec Sartre, qui l'a beaucoup soutenu. C'est d'ailleurs grâce à une lettre de Sartre que Dullin a été blanchi, à l'épuration. Bien sûr, il y en a eu beaucoup d'autres. Mais l'attitude des gens de théâtre pendant la guerre a été traitée dans le très bon livre de Serge Added, Le Théâtre dans les années Vichy (Ramsay, 1992), auquel je renvoie souvent. Je pense que j'apportais moins sur cette période que sur ce qui la précédait et l'expliquait.
A vous lire, on a le sentiment que le théâtre était l'endroit où se focalisait l'antisémitisme. Or celui-ci traversait toute la société française.
Oui. Mais il y a déjà énormément de livres qui traitent de l'antisémitisme. Je n'aurais pas apporté grand-chose. Ce que je voulais montrer, c'est qu'on avait oublié une dimension essentielle de la diffusion de l'antisémitisme : le théâtre. Aujourd'hui, le théâtre ne diffuse plus. On a du mal à imaginer que, avant la guerre, même ceux qui n'allaient pas au théâtre en avaient une image, à travers la presse. Dans tous les journaux, vous aviez trois colonnes sur le théâtre, avec des caricatures.
Il y avait donc, à un million et demi d'exemplaires, la caricature de Dullin ou celle de Firmin Gémier - 1869-1933, défenseur d'un théâtre populaire de qualité et comédien de premier plan - avec les doigts crochus. Et tout le monde voyait ces caricatures, qui représentaient le juif sur scène.
D'après vous, quel est le pourcentage des pièces présentées entre 1880 et 1939 qui véhiculent une image antisémite ?
Je dirais qu'il y en a un tiers avec un personnage de juif. Ce qui est énorme. C'est la tarte à la crème de l'époque. Mais il faut faire des distinctions dans ce répertoire, aujourd'hui oublié ou occulté. Il y a les pièces contemporaines, où un personnage de juif est nommé en tant que tel. Dans d'autres, le juif apparaît par exemple sous la forme du banquier.
Dans d'autres encore, les allusions sont claires pour l'époque, beaucoup moins pour aujourd'hui. Par ailleurs, il y a une façon d'aborder le répertoire classique. Quand Dullin joue Volpone, il en fait une caricature du juif proche de celle de Gémier dans Shylock, du Marchand de Venise, de Shakespeare. Or, dans la pièce de Ben Johnson, Volpone n'est pas juif du tout.
Comment expliquez-vous que la communauté juive n'ait pas réagi ?
Pour une grande majorité des juifs qui appartenaient aux milieux du théâtre, les Porto-Riche ou les Bernstein - auteurs célèbres des années 1920-1930 -, moins on parlait du fait qu'on était juif, mieux on se portait. Et puis, pour les juifs d'alors, la France, c'était la terre d'asile. Celle qui accueillait les juifs des pogroms et qui réhabilitait Dreyfus. Il n'est donc pas étonnant que la communauté ne se soit pas manifestée.
Je connais un seul exemple contraire. Quand Lugné-Poe a mis en scène Le Baptême, de Steve Passeur, une pièce antisémite écrite par un juif sur la conversion des juifs au catholicisme, le baron de Rothschild, qui finançait le Théâtre de l'Œuvre, a demandé qu'on arrête de jouer la pièce.
Et pourtant Lugné-Poe était un dreyfusard.
Oui. Et Romain Rolland aussi l'a été, à sa façon. C'est toute l'ambiguïté de l'époque. On pouvait être dreyfusard et antisémite. Ce sont des choses qui paraissent absurdes aujourd'hui. Mais c'est la réalité. Mirbeau écrit un texte effarant d'antisémitisme dans le journal Les Grimaces, et, quelques numéros plus tard, il prend la défense de Sarah Bernhardt, parce qu'il pense que c'est la meilleure comédienne. Tout est comme cela, dans une espèce de duplicité de l'être humain.
La vérité n'est ni blanche ni noire. Elle est grise. A mes étudiants, je dis : voilà, il faut regarder les yeux grands ouverts notre histoire, ne pas la trafiquer, et prendre appui dessus pour essayer de changer les choses.
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Les Enfants de Shylock ou l'antisémitisme sur scène, de Chantal Meyer-Plantureux, éd. Complexe, 270 p., 19,90 €.
Par Emile_Tubiana (Emile_Tubiana) le jeudi 23 juin 2005 - 09h02: |
SAREL, tout d'abord, merci de vouloir partager avec nous vos pensees. Je comprends ce que vous dites et il serait aussi interessant de savoir comment vous saisissez le cote spirituel. A mes connaissances l'esprit ne change pas, mais notre perception et notre sensibilite progressent ou s'amoindrissent selon notre mode de vie et nos actions. A bientot vous relire
Par Primo (Primo) le jeudi 23 juin 2005 - 04h57: |
Le Figaro au secours du Monde !
Il y a tout de même des bizarreries dans la réactivité de certains médias et de certains chroniqueurs.
Lorsque Le Monde a été condamné pour diffamation raciale pour la publication d’un article co-écrit par Edgar Morin, Sami Naïr et Danièle Sallenave, en juin 2002, et intitulé « Israël-Palestine : le cancer », Primo avait, bien entendu réagi (lire) pour se féliciter de cette décision de justice, la première du genre après une litanie de jugements iniques concernant diverses affaires d’antisémitisme.
En même temps, nous pensions que l’impact pédagogique de cette condamnation serait quasi nul dans la mesure où nous ne nous faisions aucune illusion sur la publicité qui en serait faite, ce qui fut d’ailleurs le cas jusqu’à aujourd’hui. Et comme la sanction n’était représentée que par l’euro symbolique, le trio infernal et le journal Le Monde n’en auraient retenu aucune leçon.
On pouvait donc s’attendre à ce que les contempteurs d’Israël et des Juifs rasent les murs et laissent la mémoire de cette défaite relative s’effacer doucement, certains de pouvoir impunément poursuivre leurs basses œuvres dès que l’occasion leur en serait donnée.
Que nenni ! Il ne semble pas exister de petit échec pour certains d’entre eux. Et la moindre contradiction faite à l’idéologie dominante, anti-israélienne dans le cas présent, paraît insupportable aux yeux de certains forcenés du droit à diffamer.
Il faut lire, à ce sujet, la chronique de Stéphane Denis, « Les mots pour le dire », dans Le Figaro du 21 juin 2005 (lire).
Lui aussi, comme Primo, regrette que cette condamnation n’ait pas fait de bruit, mais manifestement pas pour les mêmes raisons que nous. Pour Monsieur Denis, il s’agit là d’un véritable scandale, de la preuve du « grignotage incessant de la liberté d’expression », de l’attestation qu’en France, aujourd’hui, on condamne « pour un oui, pour un non ». Il comprend mal la passion autour de cette affaire alors que, selon lui, l’intérêt du public pour le conflit israélo-palestinien « s’est émoussé ». Il serait bon de lui rappeler qu’en 2002, date de la parution de cette tribune, on défilait dans Paris et dans certaines grandes villes de France aux cris de « Mort aux Juifs ! », persuadé que l’on était d’être en phase avec une doxa formatée par de tels articles.
Petit rappel, pour nos lecteurs, des broutilles, les fameux « pour un oui, pour un non » de Monsieur Denis, pour lesquelles ont été condamnés les 3 compères et Le Monde :
…Ce qu'on a peine à imaginer c'est qu'une nation de fugitifs, issus du peuple le plus longtemps persécuté dans l'histoire de l'humanité, ayant subi les pires humiliations et le pire mépris soit capable de se transformer en deux générations non seulement en " peuple dominateur et sûr de lui ", mais, à l'exception d'une admirable minorité, en peuple méprisant ayant satisfaction à humilier…
…Les Juifs d'Israël, descendants des victimes d'un apartheid nommé ghetto, ghettoïsent les Palestiniens. Les Juifs qui furent humiliés, méprisés, persécutés humilient, méprisent, persécutent les Palestiniens. Les Juifs qui furent victimes d'un ordre impitoyable imposent leur ordre impitoyable aux Palestiniens. Les Juifs victimes de l'inhumanité montrent une terrible inhumanité. Les Juifs, bouc émissaire de tous les maux, bouc-émissarisent Arafat et l'autorité palestinienne, rendus responsables d'attentats qu'on les empêche d'empêcher…
Morin & Co parlaient bien de Juifs et non d’Israéliens. Il est vrai que dès qu’on parle des Juifs, on n’est pas surpris que leur légendaire paranoïa, doublée de leur pouvoir illimité sur les médias, leur permettent de faire condamner toute parole modérée qui met, avec mesure, en cause le gouvernement criminel du “boucher Sharon”.
Supposons, cependant, par pur goût de la spéculation intellectuelle, qu’un historien des temps futurs se penche sur le texte de Monsieur Denis et, avant d’abonder dans son sens, cherche à vérifier si « pour un oui, pour un non », il est déclaré que tels ou tels propos sont inadmissibles et dépassent les limites de la bienséance, voire de la polémique.
Une technique facile pour en juger, consiste à remplacer le nom du groupe qui se trouve offensé par le nom d’un autre groupe. Cela dépersonnalise le débat et permet de tester l’aspect paranoïaque de la critique.
Que se passerait-il si un autre groupe que les Juifs était ainsi montré du doigt ? Testons : remplaçons le mot “Juifs” par le mot “Arabes”, “Israël” par “Algérie" et “Palestiniens” par “Français”. Cela donne :
…Les Arabes d’Algérie, descendants des victimes d'un apartheid nommé ghetto, ghettoïsent les Français. Les Arabes qui furent humiliés, méprisés, persécutés humilient, méprisent, persécutent les Français. Les Arabes qui furent victimes d'un ordre impitoyable imposent leur ordre impitoyable aux Français. Les Arabes victimes de l'inhumanité montrent une terrible inhumanité. Les Arabes, bouc émissaire de tous les maux, bouc-émissarisent Chirac et le gouvernement français, rendus responsables de crimes qu'on les empêche d'empêcher…
Tout d’un coup, on se sent étreint d’une vertueuse envie d’alerter le MRAP et la LDH. C’est que là, vraiment, il y a matière à procès en racisme. Comment? On ose dire du mal des Arabes? Insinuer qu’ils sont intrinsèquement mauvais? On prétend qu’ils sont inhumains?
De toute façon, même sans se livrer à cette innocente vérification, on peut toujours se draper dans l’indignation de voir bafouer la liberté d’expression. C’est porteur et ça fera toujours dresser les poils des enfants de mai 68 que nous sommes tous plus ou moins. Il faut aussi toujours vérifier ce que cette liberté d’expression contient. Ce n’est pas une coquille vide. Elle est parfois vectrice de ce qu’il faut bien appeler des saloperies, comme celles qu’ont écrites Morin et ses acolytes. Et ça, un tribunal l’avait enfin reconnu !
Merveilleuse justification de Monsieur Denis qui, pour venir au secours de ses collègues, rappelle que leur papier ne « reprenait [que] les propos du Général de Gaulle sur « le peuple sûr de lui et dominateur », dans un contexte accru par la situation faite aux Palestiniens, … imposant l’ordre impitoyable du plus fort sur le plus faible ». La situation faite aux Israéliens ne semble pas… Mais bon, passons…
Le manichéisme de Stéphane Denis s’appuyant sur le cynisme gaullien, voilà bien une bouffonnerie farcie de mauvaise foi. La politique arabe de la France, amorcée depuis plusieurs années déjà, et entérinée par cette déclaration de 1967, n’attendait que le prétexte de la Guerre des Six Jours pour se déclarer au grand jour. Cette formule du Général, Monsieur Denis, est réservée aux diplomates-affairistes du Quai d’Orsay, pas à ceux qui se prétendent intellectuels indépendants, libres de toute contingence eurabiesque !
Mais Stéphane Denis est manifestement un démocrate républicain, respectueux des institutions de son pays. Il rappelle d’ailleurs « qu’on ne commente pas une décision de justice ».
On ne commente pas, certes, mais on conteste ! Il termine son éditorial par un touchant et très confraternel « il faut s’élever contre la condamnation du Monde ».
Au-delà du ridicule d’une telle argumentation, il convient de s’interroger sur le corporatisme du monde de la presse. Curieux, tout de même, que la parution d’une chronique aussi grotesque dans la page Débats et Opinions du Figaro.
Difficile à décoder. Serrage de coude entres gens du même milieu, malgré les différences de sensibilité politique ? Peur de voir une jurisprudence anti-presse voir le jour ?
Rassurons nos dirigeants de presse : nul besoin de s’inquiéter quand il suffit d’être honnête et de respecter une éthique minimum, ce qu’ont oublié certains individus, de Morin à Denis, entre juin 2002 et juin 2005.
Jean-Pierre Chemla, avec Liliane Messika, 22 juin 2005 © Primo-Europe
Par Sarel (Sarel) le mercredi 22 juin 2005 - 23h03: |
Premiere partie
Bonjour a tout le monde
On va bavarder un peu
Tout d;abord je prie tous les amis de faire un effort si possuble et relire
ce que j;ai note auparavant.J;ecris d;une facon tres restreinte et je pese chaque mot .Il est tres possible quon ne saisisse le fond de ma pensee
Je m;excuse mais c;est sans intention
Tous les sujets sont rattaches ;on peut facilement les discerner
Je ne suis en aucun cas un extremiste ;je suis tunisien
J;aime chercher la verite {relative}autant que possible
Je ne tiens pas de formule magique et ne declare pas en tenir
J;essaye d;etaler les faits connus de ; tous ;clairement
J;evite autant que possible de contredire ou de presuader quiconque
Il me semble que chacun peut et doit decider avec ;lui meme;
Et de la nous pourrons ecrire a tout le monde en vrais amis
Nous savons tous que les cellules qui composent un corps se renouvellent
continuellement/. De la un corps en temps donne n;est certainement pas le meme plus tard //.Ou se trouve celui du debut ?
Qu;est ce qui se passera avec le second plus tard?
Un autre corps se trouvant a cote a ; aime un des deux /
Mais lui meme a change ;que fait t il?
Est ce que l;amour persiste meme si le corps ; change;et se transforme; ?
Il est la ; on le sent !Cet aimant depent de son intensite interne acquise et de sa propre ;verite relative;. Il opere sous d;autres conditions et est different du corps !
Ce different ne doit pas etre compose de cellules qui se renouvellent
Le corps change d;aspect inevitablement .Il est palpalble C;est le cote physique .Il est soumis a des milliers de transactions chimiques diverses
Il opere et a des sens.O n sait; comment ; que l;on voit sans connaitre ni comprendre ce que c;est que ;VOIR
Avoir mal cela se sent mais ne s;explique pas !!
On peut essayer de comprendre certaines fois la matiere ;le resultat de ses actions ;ou sa raison d;etre ; mais pas son entite
On ne sait pas encore ce que c;est !!!
Le cote magnetique ;moral ;spirituel est affilie parallelement au physique.
Il ne grandit pas mais peut augmenter d;intensite independamment
Il contient les sentiments divers qui ne doivent pas se renouveller sans cesse comme les ; cellules;
Cette force faible ou puissante reste toujours constante avec le corps .
Dans la deuxieme partie J;essayerai de definir le rapport entre ces deux forces essentielles DANS LA VIE ;comme on l;entend
Shalom a tous sarel
Par Bazooka (Bazooka) le mercredi 22 juin 2005 - 22h56: |
1.
Reponse a Jamila (Post d'aujourd'hui 19h25)
Dictionnaire Hachette (ed. 1990), p. 1099 :
"Terroriste: Personne qui pratique le terrorisme.
Terrorisme: Usage systematique de la violence (attentats, destructions, prises d'otages etc.) auquel recourent certaines organisations politiques pour favoriser leurs desseins."
CQFD, rien de plus a ajouter.
2.
Questions a Jamila
Vous ecrivez: "j'aimerais bien que nos et vos enfants vivent une vie differente de la notre (ENSEMBLE)"
a.
Vous qui vous declarez Tunisienne, de quel droit vous arrogez-vous un droit sur les enfants Palestiniens ?
Vous qui vous declarez Tunisienne, de quel droit vous arrogez-vous un droit sur les enfants Israeliens ?
Moi qui suis Israelienne d'origine juive-tunisienne, je vous reponds:
Nous n'avons pas les memes valeurs que les Palestiniens: nous, nous n'enseignons pas, et n'enseignerons JAMAIS le recours aux attentats suicide via un lavage de cerveau facon Autorite Palestinienne.
Dans ces conditions de violence "la vie ENSEMBLE" que vous pronez est inconcevable.
3.
Questions subsidiaires a Jamila
. Avez-vous assiste il y a 2 jours au lynchage mediatique public de la premiere femme ministre elue democratiquement au Qatar, lors de son intervention au Parlement ?
Quelles conclusions en tirez vous en tant que Tunisienne vivant au Qatar ?
. Existe t-il un site Internet Arabo-tunisien (a l'instar d'Harissa, juif-tune), ou, a l'image de votre intervention aujourd'hui, je pourrais, en tant que juive-tunisienne, participer a un forum ?
D'avance merci pour vos reponses et votre franchise.
Par A_Soued (A_Soued) le mercredi 22 juin 2005 - 21h14: |
CONDI AU CAIRE, UN APPEL À LA DÉMOCRATIE DU COEUR DU MONDE ARABE
Éditorial de Opinion Journal, journal du net associé à Wall Street Journal du 22/6/05
Traduit par Albert Soued, www.chez.com/soued pour www.nuitdorient.com
"Le gouvernement égyptien doit remplir la promesse faite à son peuple et au monde entier, de donner à ses citoyens la liberté de choisir. Les élections égyptiennes du président et du Parlement doivent répondre aux normes d'objectivité qui définissent toute élection libre" , propos tenus par Condoleeza Rice ce lundi à l'Université Américaine du Caire.
Depuis que le président Bush a fixé sa politique de promouvoir la démocratie au Moyen Orient, il a été constamment vilipendé pour sa soit-disant hypocrisie. Pourquoi préconiser la démocratie pour l'Irak ou le Liban, et non pas pour des alliés autocratiques tels que l'Egypte et l'Arabie Saoudite? demandent les voix critiques. En disant cela, ils veulent insinuer qu'à travers l'alibi de la démocratie, les Etats-Unis poursuivent d'étroits intérêts, en particulier l'approvisionnement régulier en pétrole.
Bien, assez parlé de ce point de vue. Ce lundi, la Secrétaire d'état Condoleeza Rice est allée au Caire puis à Riyad et, sur un ton feutré a livré un message brutal. L'Amérique a changé de politique et ne recherchera plus "la stabilité au détriment de la démocratie".
À partir de maintenant, les Etats-Unis feront attention quand des Egyptiens qui protestent pacifiquement sont brutalisés par les hommes de main des Moukhabarat ou si des citoyens saoudiens sont jetés en prison pour avoir pacifiquement adressé une pétition au gouvernement. Et l'avenir des deux pays comme alliés des Etats-Unis réside dans le sérieux de leur futur engagement envers une réforme démocratique.
"Il est temps d'abandonner les excuses pour éviter d'entreprendre le dur labeur de la démocratie" a dit Mme Rice. "Il y a ceux qui disent que la démocratie leur est imposée. En fait c'est le contraire qui est vrai, car on n'impose jamais la démocratie. C'est la tyrannie qu'on impose". Mme Rice a aussi rencontré des opposants politiques au président Hosni Moubarak. Son discours nous a paru comme étant le plus important depuis longtemps, venant d'un Secrétaire d'état, et les réactions des pays visités le prouvent. Partageant la tribune avec elle, le Ministre des Affaires Etrangères égyptien Ahmed Aboul Gheith a rejeté son appel à des élections libres et transparentes comme n'étant pas un problème, comme l'a fait aussi le ministre Saoudien Saoud al Fayçal lors d'une conférence de presse à Riyad le même jour. Il a dit "Le tapage autour de la réforme politique n'a réellement aucun sens".
Il est difficile de dire si la nonchalance de MM Gheith et Fayçal est composée ou s'ils n'ont pas encore compris. Quelque soit le cas, tous les deux feraient mieux de prendre au sérieux le nouvel engagement de l'administration Bush! L'économie égyptienne est garantie par une aide américaine de 1,8 milliard $ l'an, alors que son armée est approvisionnée par des armes américaines les plus sophistiquées (1). Cela ne peut pas continuer si le régime Moubarak cherche à tricher ou à saboter les élections présidentielles de septembre prochain.
Et on ne peut pas imaginer que la politique indulgente de l'Administration américaine à l'égard de la Maison des al Saoud puisse se poursuivre indéfiniment. Dans son discours la Secrétaire Rice a posé des repères auxquels l'Administration s'est liée au même titre qu'elle lie les Saoudiens, et auxquels l'opposition ne manqueront pas de la lier, ainsi que Mr G W Bush.
Cependant, ailleurs dans la région, les propos de Mme Rice ont été mieux appréciés. Hier à Beyrouth, un explosif sous le siège de sa voiture a tué Georges Haoui, le chef du parti communiste libanais. C'est le second assassinat d'un éminent homme politique anti-syrien, ce mois-ci, et cela s'est produit le jour de l'inauguration du nouveau parlement anti-syrien au Liban. Quel que soit le commanditaire de l'assassinat de Mr Haoui – et au Liban on soupçonne les agents syriens ou leur alliés locaux – il est clair que celui-ci sent la menace d'un gouvernement librement élu sur sa main-mise sur le pouvoir au Liban. Le défi aujourd'hui est de maintenir cette dynamique en faveur de la réforme. Les élections parlementaires libanaises signifieront peu si les hommes politiques se sentent constamment physiquement menacés. La France et les Etats-Unis, qui ont obligé les troupes syriennes à se retirer du Liban en avril, devraient faire le maximum de pression sur Damas pour s'assurer que tous ses agents ont été retirés et pour encourager le fantoche du régime syrien, le président libanais Emile Lahoud, à démissionner.
En Arabie Saoudite on peut augmenter le volume –jusqu'ici assez bas --- de notre diplomatie publique pour attire l'attention sur la situation désespérée des activistes en faveur de la démocratie. Ainsi en Egypte, les Etats-Unis pourraient aussi reconsidérer leur politique de non-pourparlers avec le parti interdit des Frères Musulmans. Il est vrai que ce parti a été un terrain de recrutement des terroristes. Mais il représente aussi un mouvement politique authentique que les Etats-Unis ne peuvent ignorer, alors que par ailleurs ils se font les avocats de la démocratie.
Le passage à la démocratie au Moyen Orient ne sera pas rapide ni facile, mais pas plus qu'en Extrême Orient où cette transformation ne s'est pas faite en une semaine ni une année.
Avec ses discours en Egypte et en Arabie, pays qui ont nourri la majorité des terroristes islamiques, Mme Rice a engagé plus loin l'Amérique vers une transformation nécessaire et inévitable de la région et notamment de ces deux pays.
Note de la traduction
(1) les subventions américaines ont surtout servi à l'Egypte à acheter des armes sophistiquées pour se protéger contre un ennemi imaginaire…, à moins que ce pays ne cherche encore une revanche. Rappelons que ces subsides sont accordés depuis déjà plus de 30 ans!
Condi in Cairo
In the heart of the Arab world, a call for democracy.
Wednesday, June 22, 2005 12:01 a.m. EDT
"The Egyptian Government must fulfill the promise it has made to its people--and to the entire world--by giving its citizens the freedom to choose. Egypt's elections, including the Parliamentary elections, must meet objective standards that define every free election."--Condoleezza Rice, speaking Monday at the American University, Cairo
Ever since President Bush settled on a policy of promoting democracy in the Middle East, he has been repeatedly lambasted for his alleged hypocrisy: Why advocate democracy for Iraq and Lebanon, say the critics, but not for autocratic U.S. allies such as Egypt and Saudi Arabia? In this telling, "democracy" is said to be just an alibi for the pursuit of narrow U.S. interests, especially a steady supply of oil.
Well, so much for that view. On Monday, Secretary of State Condoleezza Rice traveled to Cairo and then Riyadh and, in soft tones, delivered a stark message: America would no longer pursue "stability at the expense of democracy." The U.S. will now notice when peaceful Egyptian protestors are brutalized by government security goons, or when Saudi citizens are imprisoned for "peacefully petitioning the government"; and the future of both countries as American allies rests on the seriousness of their commitment to democratic reform.
"It is time to abandon the excuses that are made to avoid the hard work of democracy," said Ms. Rice. "There are those who say that democracy is being imposed. In fact, the opposite is true: Democracy is never imposed. It is tyranny that must be imposed." She also met with political opponents of President Hosni Mubarak.
Ms. Rice's speech strikes us as among the most important delivered by any recent Secretary of State, and for proof look no further than the reaction from the countries she was visiting. Egyptian Foreign Minister Ahmed Aboul Gheit, who shared the stage with her, dismissed her call for free and transparent elections as if it were a non-issue, as did Saudi Foreign Minister Saud al-Faisal at a press conference in Riyadh later that day. "The row [over political reform] is really meaningless," he said.
It's hard to tell whether the nonchalance of Messrs. Gheit and Faisal is contrived, or whether they just don't get it. Whatever the case, both would do well to understand the Bush Administration's seriousness. Egypt's economy is underwritten by $1.8 billion in annual American aid, while its military is supplied with advanced U.S. weaponry. We do not see that continuing if the Mubarak regime attempts to steal or subvert September's presidential elections.
Nor do we see the relatively indulgent line pursued by the Administration so far toward the House of Saud carrying on forever. With her speech, Secretary Rice has laid down markers to which the Administration is bound to hold itself as well as the Saudis, since its critics will certainly hold her and Mr. Bush to it.
Elsewhere in the region, however, Ms. Rice's meaning is better appreciated. In Beirut yesterday, a bomb was detonated under the car seat of former Lebanese Communist Party leader George Hawi, killing him instantly. This is the second assassination of a prominent critic of Syria this month, and it came on the same day Lebanon's new, anti-Syrian parliament was taking office. Whoever killed Mr. Hawi--suspicion in Lebanon is fixed on Syrian intelligence agents or their local allies--plainly understands the threat that a freely elected government poses to their old grip on power.
The challenge now is to maintain the momentum for reform. Lebanon's parliamentary elections, which have brought an anti-Syrian slate to power, will mean little if politicians there feel their lives are constantly in jeopardy. The U.S. and France, which forced the withdrawal of Syrian troops in April, should apply maximum pressure on Damascus to ensure the withdrawal of all its agents and to encourage the resignation of Lebanese president Emile Lahoud, a puppet of the Syrian regime.
In Saudi Arabia, we can turn up the volume--previously dim--of our public diplomacy, to spotlight the plight of pro-democracy activists. As for Egypt, the U.S. might also reconsider its policy of not speaking to the banned Muslim Brotherhood. The Brotherhood, it's true, has been a breeding ground for terrorists. But it also represents a genuine Egyptian political movement that the U.S. cannot ignore while still advocating the cause of democracy.
The passage to Mideast democracy won't be easy or rapid--any more than East Asia's transition to democracy happened in a week or year. But with her speeches in the two countries that have bred the most deadly Islamist terrorists, Ms. Rice has further committed the U.S. to a necessary and inevitable transformation.
Par Mailroom (Mailroom) le mercredi 22 juin 2005 - 20h58: |
Agression
Le bureau national de vigilance contre l antisemitisme condamne l agression violente commise le 20 juin a 23 heures par une bande de jeunes d origine africaine qui ont mene une expedition concertee et attaque par surprise les consommateurs juifs du restaurant kasher la marina rue manin paris .19 eme
nous saluons l action de la police qui a interpelle en flagrant delit 4 des auteurs de ces faits commis contre des juifs dans un restaurant kasher du quartier juif ou repute tel du 19 eme arrondissement de paris laissent a penser qu ils sont antisemites
nous demandons que la qualification de delit raciste soit imputee aux auteurs apres que l enquete l ait verifie et etabli pour que des peines exemplaires soient prises a l encontre de tous ces delinquants .
Le president
Sammy Ghozlan
Par Mena (Mena) le mercredi 22 juin 2005 - 19h56: |
Le danger d’une Autorité transparente (info # 012206/5) [analyse]
Par Sami El Soudi © Metula News Agency
Réunion de vérité, hier, à la résidence du premier ministre israélien à Jérusalem. Et toujours le même grand problème au centre de la table, le même que celui évoqué par Madame Condoleezza Rice lors de sa récente visite à la Moukata de Ramallah : le désarmement des organisations terroristes palestiniennes par les forces de sécurité de l’Autorité du même nom.
Ariel Sharon a résumé en cinq points la vision de son gouvernement au sujet de l’attitude de Mahmoud Abbas à ce sujet :
1) Nous savons que vous êtes opposé au terrorisme.
2) Nous savons que vous n’en faites pas assez pour le combattre.
3) Nous savons que vous avez les moyens d’en faire beaucoup plus.
4) Nous sommes prêts à vous aider par une coopération sécuritaire, mais nous devons savoir dans quelle direction vous allez.
5) Si vous n’agissez pas, Israël sera forcée d’agir. Je dis cela parce qu’il n’existe aucun autre choix.
Dans une ambiance que l’un des participants palestiniens a qualifiée à mon oreille de "spartiate et glaciale", Abou Mazen a répondu aux exigences israéliennes sur un seul mode à deux variables.
L’aveu de faiblesse : "Je condamne la terreur", a-t-il affirmé, "je sais qu’elle opère contre les intérêts palestiniens mais je ne dispose pas de la force nécessaire pour y mettre un terme". Et de préciser : "notre situation est mauvaise… chaque balle et chaque obus de mortier qui est tiré contre vous est également tiré contre moi".
Et la demi solution préconisée : (en résumé) Renforcez-moi au sein de ma population en m’accordant des mesures d’allègement et je serai plus fort (pour combattre la terreur). Abbas a soumis à la discussion un certain nombre de requêtes précises allant dans le sens de cette attente.
Lorsqu’un membre de la délégation israélienne a rappelé les récents propos de notre ministre des Affaires Etrangères Nasser Al-Kidoua, exprimant que "le démantèlement des organisations armées n’est pas à l’ordre du jour car ces armes sont légales aussi longtemps que dure l’occupation", et que "la possession d’armes est un sujet stratégique aussi longtemps qu’il y a une occupation", Monsieur Abbas a fermement rétorqué : "je n’ai jamais affirmé que je ne désarmerai pas le Hamas ; si je disposais de la force nécessaire, je le ferais" [1].
Voilà exactement où nous en sommes dans le traitement de ce point d’achoppement – inscrit comme préalable incontournable dans la Carte Routière – dont dépendent à la fois l’avenir des relations israélo-palestiniennes, la survie à terme d’une Autorité nationale capable de gouverner, et, bien entendu, les chances de voir un Etat palestinien prendre forme.
Au travers des péripéties du dialogue difficile entre Abbas et Sharon, je pense qu’on peut analytiquement déduire les constantes suivantes :
ü S’il avait face à lui un véritable partenaire, capable de faire régner l’ordre sur un territoire, Sharon ne s’opposerait pas à la création de notre Etat.
ü Il est tout aussi clair que les deux hommes ne distinguent pas les mêmes contours d’un tel Etat. Pour Abbas (soutenu en cela par la majorité de notre population et par tous les pays arabes), les frontières du futur Etat de Palestine doivent correspondre aux frontières qui séparaient Israël de la Jordanie avant la Guerre des six jours. Pour Sharon, un Etat palestinien, épuré du terrorisme, n’est envisageable qu’en suivant la trace de son mur de sécurité et exclut le partage de Jérusalem.
A mon avis, il est inutile de faire, à ce stade des choses, une crispation sur cette divergence de conception. Il convient plutôt de ne pas oublier le rôle de la communauté internationale – celui des Etats-Unis en particulier –, qui, si et quand doit s’ouvrir la négociation sur le statut final de nos relations, y jouerait assurément un rôle primordial. En fin de compte, je n’en doute pas, on aboutirait à un Etat campant sur un petit peu moins que les frontières de 1967 et passablement plus que ce que Sharon est disposé à nous concéder avant l’entame de ce processus. Concernant le statut définitif de Jérusalem, de nombreuses variantes sont envisageables, et notamment le gel de la situation as is dans la vieille ville, avec une dose ou une autre d’internalisation et de présence palestinienne.
Il faut également considérer qu’un pourrissement de la situation n’est pas à notre avantage et que notre incapacité à nous organiser renforce les prétentions de notre adversaire-partenaire.
ü Le désengagement de Gaza se fera, dans la douleur, mais il se fera. Les choses sérieuses se passeront juste après le retrait israélien : dans le cas où Abbas fera la preuve qu’il n’est pas transparent, entendez par là qu’il peut agir sur le cours des choses et pas seulement les subir en grignotant des concessions non politiques à l’establishment israélien, celui-ci ouvrira les négociations sur le statut final avec le président de l’AP. Dans le cas contraire, Sharon attendra, le doigt sur la gâchette, pour entreprendre ces discussions, que nous venions à bout du terrorisme. Il a le temps, lui, il dispose d’un Etat moderne, qui assoit sa présence stratégique de jour en jour. Mais il ne négociera pas sérieusement avec nous tant que nous n’aurons pas désarmé le Hamas, le Djihad et toute la nébuleuse terroriste. Et si notre terrorisme en viendra à menacer Israël, je ne doute pas que les Israéliens le réprimeront avec un gant d’acier, sans se soucier d’une Autorité transparente qui se serait montrée incapable d’appliquer le préambule de la Road Map.
D’ailleurs, pour comprendre ces choses, il n’est pas nécessaire d’être ultrasophistiqué, il suffit d’entendre littéralement ce que Sharon a dit hier à Mahmoud Abbas. Toutes les autres considérations sur ce sujet, à ce stade de l’évolution de la situation, me semblent constituer une grosse perte de temps.
Est-ce à dire que Sharon reste sourd aux requêtes d’Abbas ? Non ! Des accords importants ont été conclus à la résidence du président du Conseil israélien. Des accords tactiquement importants mais qui ne remettent aucunement en question les termes de l’équation principale.
Israël nous transférera le contrôle des villes de Bethlehem et Qalqilyah sous deux semaines. L’armée israélienne a demandé à ce titre que nous lui remettions auparavant un "plan sécuritaire" de gestion de ces deux localités, ce qu’Abbas a accepté de faire. Mais attention : faute de réaliser les provisions du plan que nous allons soumettre, comme c’est actuellement le cas à Jéricho par exemple, il se passerait un temps très long avant d’assister à quelque retrait israélien supplémentaire en Cisjordanie.
D’autre part, Sharon a donné son O.k. pour la construction du port de Gaza ainsi que pour la phase d’évaluation de la remise en état de l’aéroport international palestinien de Dahanya, dans le sud de la bande de Gaza (aéroport détruit par l’armée après le déclenchement de la seconde Intifada).
Les participants au tour de table d’hier ont aussi convenu d’une coordination sécuritaire à l’occasion du retrait israélien de Gaza et du déploiement de 5'000 policiers palestiniens dans ce dessein (j’ignore totalement dans quelles conditions ils seront recrutés et quelle sera leur capacité sécuritaire). Les participants se sont entendus afin que les Israéliens détruisent toutes les habitations qui seront abandonnées dans les implantations et qu’il incombera à l’AP de déblayer les gravas.
Mahmoud Abbas a tendu à Ariel Sharon une liste mentionnant les noms d’une vingtaine de prisonniers ayant du sang sur les mains mais qui sont détenus en Israël depuis avant les Accords d’Oslo, le priant de les libérer. Le premier ministre a promis qu’une partie d’entre ces détenus serait relaxée en signe de bonne volonté.
Les Israéliens ont par ailleurs admis une augmentation sensible du nombre de travailleurs et de commerçants autorisés à franchir la ligne verte.
D’autres demandes variées présentées par notre délégation ont été rejetées, ce qui a abouti, lors d’une conférence de presse donnée par notre premier ministre Ahmed Qoreï, à ce que ce dernier déclare l’AP "déçue" des résultats de la rencontre de Jérusalem. Mahmoud Abbas ne participait pas à la conférence de presse. Il aura à se demander, avec notre Monsieur sécurité, Mohamed Dahlan, comment répondre à la question de Sharon et de Madame Rice : dans quelle direction nous allons et, accessoirement, comment nous y allons.
En tout état de cause, ils comprennent bien que leur réaction à des cas de terrorisme comme celui de Wafa Samir Ibrahim, cette semaine, ne peut mener qu’au désastre. Cette femme de 21 ans, dont la vie avait été sauvée par les médecins de l’Hôpital Soroka de Beer Sheva, des suites de l’explosion d’un ballon de gaz domestique, et qui s’est fait intercepter à la fouille, avec 10 kg d’explosifs dans son pantalon. Elle était en route, pour le compte des Brigades Yasser Arafat du Fatah, afin de se rendre à l’hôpital où elle avait été soignée et de s’y faire sauter.
Faute de pouvoir empêcher de tels actes, catégoriquement ignobles, et faute de contrôler se qui se passe dans le Fatah même, voire de se séparer à grand bruit de ses éléments terroristes et de les combattre, à quel titre pourrions-nous réclamer des Israéliens qu’ils assouplissent leurs checkpoints ? Sans compter qu’à l’Hôpital Soroka travaillent des centaines de médecins et d’employés musulmans et même des Palestiniens de Gaza, qui auraient compté parmi les victimes. J’y vois un symbole de l’impossibilité de cohabiter avec le terrorisme. Un symbole qui doit persuader Abbas et Dahlan que des dirigeants transparents ne nous servent à rien. Que souffler n’est pas jouer. Qu’avoir l’air de gouverner et de gouverner, ce n’est pas du tout pareil !
Notes de la rédaction :
[1] Dans un compte-rendu incroyable de l’AFP [lire sa version française dans Le Monde], cette agence confie à nouveau à deux "responsables palestiniens" anonymes le soin de révéler ce qui s’est dit lors de la réunion Abbas-Sharon d’hier. Selon ces sources, M. Abbas aurait en outre déclaré à ses interlocuteurs qu’il "n’a pas un mandat du peuple" pour désarmer les mouvements palestiniens.
Cette agence fait de l’anti-information, car :
a) Mahmoud Abbas n’a pas prononcé ces paroles ; il s’agit d’un pur mensonge.
b) Quelle raison journalistique pourrait-il y avoir à citer 2 sources anonymes alors que la rencontre n’avait pas un caractère secret et que les participants, aussi bien israéliens que palestiniens, ont raconté à la presse tout ce qui s’y était dit.
De plus, on peut envisager, dans des cas extrêmes où la sécurité des témoins serait en danger, et à titre absolument exceptionnel, de conserver l’anonymat de ses sources. Dans le cas précis, aucune de ces conditions n’est remplie et il faut alors considérer que nous sommes en présence d’une tentative de la part de l’AFP de conditionner la perception du public. C’est d’ailleurs un modus operandi habituel de cette agence semi étatique au Proche-Orient, que l’on retrouve dans des dizaines de leurs dépêches. L’AFP se situe ainsi contre le désarmement des organisations terroristes qu’elle appelle les mouvements palestiniens. Indirectement, ces détournements de l’information à but propagandiste, de même que la sémantique corrompue que l’AFP emploie, participent à la justification – l’existence de ces mouvements serait légitime, de même que leur combat – d’actes tel celui de Wafa Samir Ibrahim. Cette démarche promet un enterrement de 1ère classe des droits légitimes du peuple palestinien et de sa représentation démocratique.
c) Techniquement, la formule : il "n’a pas un mandat du peuple" pour désarmer les mouvements palestiniens est inepte et témoigne de la forfaiture journalistique : soit le témoin anonyme a déclaré "il n’a pas un mandat du peuple pour désarmer les mouvements palestiniens", soit il n’a rien déclaré du tout et peut-être n’existe-t-il en fait que dans le répertoire des fantômes antisémites de Marius Schattner et de ses sponsors de l’Elysée et du Quai d’Orsay. Parce que déclarer uniquement : "il n’a pas un mandat du peuple", dans ce contexte, cela ne veut strictement rien dire.
Par Mailroom (Mailroom) le mercredi 22 juin 2005 - 19h30: |
SHALOM:
Excusez-moi je n'ai pas pu être le dimanche à
chat a http://harissa.com/chatroom.htm
J'ai été très affairé.
J'esperé qui les nouveaux et anciens harissiens vous ayez été jouit de la soiree.
J'habite en EQUATEUR.
J'AI 48 ANS. jE SUIS MÉDECIN.
Si vouz savez de quelqu'an que ils vennent au
Equateur, fais-moi savoir. Ici nous parlons español.
Qu'est-ce que vous avez traité le dimanche en la
soiree?
Si il vous plaît, responds-moi.
Fabio Dominguez
Telf.593-099-018065
ESMERALDAS - EQUATEUR