Par Albert (Albert) le vendredi 01 juillet 2005 - 23h00: |
Par Emile_Tubiana (Emile_Tubiana) le vendredi 01 juillet 2005 - 22h16: |
Apparu le 1 JUILLET DANS HAARTZ
By Yoel Marcus: Silence of the lambs as Israel burns
Name: Emile Tubiana
USA
Yoel Marcus, the country is neither burning nor about to loose its soul. Israel and the Jewish people are well alive and vibrant. The silence is from the left and its leaders, they back Sharon`s move and they don`t have the guts to stand before the people . They want to eat the fruit without getting the blame.
The settlers are full citizens like any other Israeli, and ths IDF is the army of the people and for the people. No one is posing a threat. The left parties are, Oslo has proven it, they are working behind the scenes against the interest of Israel.
I am not arguing if the disengagement is a good or a bad decision for Israel, this no one knows today, it is only the future that will tell.
Please do not forget that the Jewish people are not lambs. This situation is brought by Sharon himself, without consulting either his party or the people of Israel. As of today over 50% of the people of Israel are against the disengagement. In your article you suggest that the governement should act with "Altelena-esque " determination. You don`t think this is undemocratic.?
The disengagement is nothing else than Sharon`s idea which has been inspired by the left, while the people of Israel had elected him because he opposed the disengagement. When the left proposed the disengagement from Netzarim only, Sharon countered that Netzarim and Tel Aviv are the same.
Par A_Soued (A_Soued) le vendredi 01 juillet 2005 - 18h37: |
COMMENT ET POURQUOI LE QUAI D'ORSAY PRÉPARE LA "TROISIÈME INTIFADA"
Par Paul Landau, chercheur (Jérusalem). Vient de publier Le Sabre et le Coran (éditions du Rocher).
Dans une dépêche publiée le 22 juin 2005 à 17h26 par l'agence Associated Press, la "déléguée générale de Palestine en France" - c.-à -d. la représentante de l'OLP - Leïla Shahid, affirmait qu'une "troisième Intifada pourrait éclater, si le monde abandonne les Palestiniens au rapport de force que leur impose Sharon". Le lendemain, 23 juin, à 13h26, soit exactement 20 heures après la dépêche menaçante de Mme Shahid, l'Agence France Presse publiait une dépêche sur le même sujet. Dans celle-ci, le ministre français des Affaires étrangères, Philippe Douste-Blazy, évoquait lui aussi la menace d'une "troisième Intifada", si le retrait de Gaza ne s'accompagnait pas d'un processus politique - en clair, de nouvelles concessions de la part d'Israël.
La concomitance, ou plus exactement la succession à un si bref intervalle, de ces deux interventions, aurait de quoi surprendre, si l'on ignorait quel rôle néfaste joue le Quai d'Orsay dans les événements qui ont lieu dans notre région du monde. Car la lecture de ces deux dépêches met en lumière la source presque unique qui inspire la diplomatie française au Proche-Orient, laquelle parle à l'unisson avec la représentante en France d'un pays qui n'existe pas, mais que les occupants successifs du Quai d'Orsay s'évertuent à faire exister malgré tout, dans un but bien déterminé.
En réalité, ce n'est pas de "troisième Intifada" qu'il faut parler, car la reprise des attentats et de la guerre contre Israël annoncée, sans la moindre dissimulation, par Mme Shahid et par M. Douste-Blazy, et programmée pour l'automne prochain, ne sera que la suite d'un affrontement qui remonte bien avant la "première Intifada", en 1988. Pour comprendre l'attitude actuelle du Quai d'Orsay et les menaces de M. Douste-Blazy, un rappel historique est nécessaire.
La première Intifada date en fait d'une époque bien antérieure à "l'occupation des Territoires" par Israël en 1967, et bien antérieure même à la création de l'Etat juif en 1948. C'est en 1929 qu'eurent lieu les événements connus en hébreu sous le nom de pogromes, au cours desquels des femmes, hommes et enfants juifs furent assassinés par des foules arabes, enflammées par les appels au meurtre lancés par le Mufti de Jérusalem, Haj Amin al-Husseini, qui avait fait courir la rumeur d'un projet sioniste visant à détruire la mosquée d'Omar. Au cours de cette première "Intifada", 67 Juifs furent massacrés par des foules arabes dans la ville de Hébron, mettant fin à la présence juive séculaire dans cette ville.
La deuxième Intifada eut lieu en 1936, toujours à l'instigation du Grand Mufti al-Husseini. Les événements de 1936-1939 sont souvent désignés sous le nom de "révolte arabe" (l'historiographie palestinienne parle de la "grande révolte arabe"). Mais on ignore généralement le rôle décisif que joua l'Allemagne nazie dans ces événements. Le Mufti al-Husseini avait en effet rencontré dès 1937 le consul général allemand à Jérusalem, et plaidé pour une aide de l'Allemagne hitlérienne afin de combattre les Juifs. Les efforts du grand Mufti pour instaurer une alliance islamo-germanique contre
les Anglais et les Juifs devaient culminer lors de la Seconde Guerre mondiale, avec son installation à Berlin, où il collabora de manière active à la Shoah.
Les archives du haut commandement de l'armée allemande, saisies par les Alliés à Flensburg après la guerre, ont révélé que c'étaient les fonds mis à la disposition du Mufti par l'Allemagne nazie qui lui avaient permis d'organiser et de mener à bien l'Intifada des années 1936-1939. Et, comme le relate l'historien Paul Giniewski, en septembre 1937, en pleine révolte arabe, Adolf Eichmann se rendit en Palestine, où il rencontra les représentants du Mufti, et discuta avec eux d'un sujet qui leur tenait à cour à tous les deux : la "question juive" et les moyens d'y apporter une "solution" !
Après la fin de la Seconde Guerre mondiale, le Grand Mufti, recherché pour crimes de guerre, parvint à s'échapper de France, avec la complicité du Quai d'Orsay, pour gagner l'Egypte. Selon des sources convergentes, le Mufti devint alors un agent d'influence français au Moyen-Orient, plaidant pour une alliance franco-arabe contre les Anglais et les sionistes ! En bref, le Mufti combattait toujours les mêmes ennemis, mais en s'appuyant désormais sur la France, au lieu de l'Allemagne nazie qui avait été vaincue.
L'alliance islamo-germanique rêvée par le Mufti al-Husseini a pris fin avec la défaite de l'Allemagne hitlérienne. Mais l'alliance franco-arabe s'est poursuivie, elle, depuis plus d'un demi-siècle et le Quai d'Orsay applique, depuis l'époque de Vichy jusqu'à nos jours, conformément au rêve du Mufti, une politique dirigée contre le sionisme et contre la présence juive en Palestine (Eretz-Israël).
Le soutien à la "troisième Intifada" (comme à toutes les précédentes) affiché par l'occupant actuel du Quai d'Orsay ne se limite pas à des paroles. La diplomatie française apporte une aide logistique, politique et même financière à l'Intifada. Une visite sur le site de la "plateforme des ONG françaises pour la Palestine" www.plateforme-palestine.org permet ainsi de découvrir le logo du Ministère français des Affaires étrangères, qui apporte son soutien financier au site en question. L'activité principale de cette "plateforme" est d'organiser une "campagne internationale contre le
Mur", c.-à -d. contre la barrière de sécurité érigée par Israël pour se protéger contre les attentats des kamikazes (les shahids).
Cette aide financière est confirmée sur le site du Quai d'Orsay. On y apprend ainsi que la "Plateforme des ONG pour la Palestine" reçoit un financement de la Mission pour la coopération non gouvernementale (MCNG), organe ministériel français. Ainsi, le Quai d'Orsay finance, par le biais d'associations se cachant sous le nom anodin d'ONG, des activités telles que les manifestations contre le "Mur", et la "campagne pour le boycott
d'Israël" visant à suspendre l'accord d'association entre l'Union européenne et Israël ! Tout ceci, sous couvert de coopération !
La postérité du Grand Mufti pronazi al-Husseini est donc bien assurée. Sa petite fille, qui n'est autre que Mme Shahid, inspire les déclarations du Ministre français des Affaires étrangères. Et son rêve d'une alliance franco-arabe, qui a succédé à celui de la défunte alliance avec l'Allemagne nazie, est lui bien vivant.
Par Sarel (Sarel) le vendredi 01 juillet 2005 - 18h12: |
J'avais deja ecrit qu'un des moyens de sortir de l'embarras chez les nations etait L'antisemitisme/.
Il n'est jamais necessaire de le prouver
Il est facile a manipuler
Il est toujours credible parce que beaucoup s'en servent /.
Le seul moyen de combatre est de faire face
avec sa verite et surtout pas de glisser
dans l'embuscade dressee
Ceux qui se servent de mensonges vous mettent a l'epreuve .Ne leur donnez pas la possibilite de la discussion
Rien n'est nouveau /.Ce sont des moyens d'approche .
On ne peut pas nier ce qui se passe .
A tous Shabat Shalom sarel
Par Emma (Emma) le vendredi 01 juillet 2005 - 18h24: |
La tentation antisémite. Haine des Juifs dans la France d’aujourd’hui (éd. Robert Laffont, avril 2005) par Michel Wieviorka : suite
En deux mois depuis sa publication, mon livre, La tentation antisémite, a suscité de nombreux échos et commentaires, les uns élogieux, les autres plus ou moins critiques, en France et à l’étranger, notamment en Allemagne, en Suisse, au Canada et en Israël. Le moment me semble venu, à l’intention prioritaire des lecteurs du site Internet du CRIF, et à l’invitation de ses dirigeants, d’en tirer les principales leçons.
1. L’apport et les limites de la sociologie.
Point de départ, qui touche au fond même si il peut sembler superficiel au premier abord : la critique la plus vigoureuse est venue de lecteurs non pas du livre mais de la presse. Ainsi, mon livre a été lancé par une double page parue dans Libération (le 19 avril) qui en a fait un « évènement » annoncé en « une ». Le psychanalyste Daniel Sibony m’a aussitôt critiqué, dans un « Rebonds » (le 26 avril) qui témoignait certes d’une ignorance de mon travail, mais qui n’en posait pourtant pas moins une belle et grande question : à quoi sert la sociologie, que peut-elle apporter à ceux que préoccupe l’énigme antisémite, le fait qu’avec une continuité considérable, unique dans l’histoire puisqu’elle remonte presque jusqu’à la nuit des temps, un même groupe humain, les Juifs, soit constamment l’objet de haine et de violence ?
Une recherche comme la mienne ne peut effectivement pas répondre à cette interrogation lancinante, sur laquelle les meilleurs esprits ont souvent buté. Son apport, en effet, est d’une autre nature. Avec mon équipe, nous avons choisi d’étudier les conditions sociales, politiques, géopolitiques aussi, qui font qu’aujourd’hui, en France, l’espace de l’antisémitisme est élargi. Nous sommes donc allés sur le terrain, dans divers lieux, à la rencontre de milieux diversifiés, pour examiner concrètement comment la haine des Juifs s’étend dans notre pays : dans un quartier populaire de Roubaix à forte population issue de l’immigration, où existe un antisémitisme sans Juifs ; à Sarcelles, où la spécificité de la situation tient à la présence d’une communauté juive visible et structurée ; en prison, où un taux impressionnant de détenus est musulman ; à Marseille, parmi des pieds-noirs plutôt âgés ; dans des écoles, devenues un lieu de co-production, et pas seulement d’accueil de l’antisémitisme ; dans des universités, où les dérives antisémites ne procèdent plus seulement de l’extrême droite, mais aussi d’identifications radicalisées à la cause palestinienne, drapées de toutes les vertus de l’anti-impérialisme, de l’anticapitalisme, du tiers-mondisme et de l’antisionisme ; en Alsace, où les profanations de sépultures juives sont plus nombreuses qu’ailleurs. A chaque fois, nous avons au préalable élaboré des hypothèses tenant compte des connaissances disponibles, pour ensuite les tester, les affiner, les nuancer, parfois aussi les abandonner en fonction de ce que nous apprenait le terrain.
On a pu regretter, y compris dans ces mêmes colonnes, que notre façon de travailler, notre méthode, ne soit pas davantage précisée. Je pourrais répondre par une boutade : lorsque l’on va au restaurant, visite-t-on de fond en comble les cuisines ? Le lecteur, en dehors des spécialistes, a-t-il besoin d’entrer dans les détails de la méthodologie des chercheurs ? Quand le reproche provient de collègues, spécialistes en sciences sociales, il s’apparente à de la mauvaise foi –mais je laisserai ce point de côté : ils savent où se reporter s’il s’agit de mes orientations théoriques ou de ma façon de travailler, au sein du centre que je dirige et qui porte le nom même d’une méthode que j’utilise, le CADIS (Centre d’Analyse et d’Intervention Sociologiques). Et si, pour ne pas encombrer un volume déjà conséquent (450 pages), nous avons donné, il est vrai, relativement peu d’indications méthodologiques, nous signalons, en introduction, que les matériaux collectés et produits par cette recherche sont accessibles aux chercheurs qui nous en feraient la demande. Ajoutons un point important sur ce registre : face à un problème comme celui de l’antisémitisme, il faut se méfier de l’illusion quantitativiste, et savoir que la conduite de la recherche passe par une grande souplesse de la part des chercheurs, une infinie patience, de l’obstination, la capacité de s’adapter à un terrain mouvant, la réflexion permanente sur l’attitude à adopter lorsque l’on est confronté, comme chercheur, en face à face, à des propos ou des attitudes antisémites, la difficulté à rencontrer certains acteurs, l’imprévu, etc. Les données chiffrées sur les violences antisémites ou bien encore les sondages d’opinion apportent une connaissance utile, mais partielle, très insuffisante, sur l’antisémitisme contemporain, et s’il fallait éclairer le lecteur sur les aspects méthodologiques de cette recherche, le plus intéressant serait certainement de rendre compte de la relation souvent douloureuse du chercheur à son objet, ou, si l’on préfère, du rapport délicat entre le sociologue et les acteurs.
2. Les Juifs de France, Israël et l’antisémitisme
Dans la double page de Libération consacrée à notre livre, je tiens des propos qui ont choqué certains lecteurs du quotidien, qui du coup, s’il s’agissait de responsables communautaires ou de dirigeants d’associations, l’ont fait savoir. En réponse à une question de la journaliste Catherine Coroller, j’ai affirmé que le Président du CRIF, Roger Cukierman commet une faute en s’alignant inconditionnellement derrière la politique du gouvernement d’Israël. Par ailleurs, j’ai indiqué que les tendances du monde juif à se livrer à des logiques communautaristes contribuent à élargir l’espace de l’antisémitisme. Roger Cukierman m’a immédiatement contacté par téléphone, pour me dire que s’il est inconditionnel, ce n’est pas de la politique du gouvernement d’Israël, mais de l’Etat d’Israël. Il m’a proposé de nous rencontrer, et nous avons eu une conversation sur le fond, en face à face : je lui donne acte bien volontiers du fait qu’il lui est arrivé de prendre de la distance par rapport au discours d’Ariel Sharon. Et j’ai bien entendu son explication : si les Juifs de France expriment des tendances au communautarisme, c’est aussi parce qu’ils y trouvent une réponse à leurs inquiétudes, à la montée de l’antisémitisme, et aux carences de la République qui ne les protège pas toujours suffisamment.
A partir de là, je maintiens que plus, d’une part, les Juifs de France débattent entre eux, y compris publiquement, de la politique du gouvernement israélien – ce que font d’abondance les citoyens d’Israël -, plus aussi, d’autre part, ils résistent aux logiques de l’enfermement communautaire, ce qui est le cas de la majorité, et mieux cela vaut pour la démocratie, pour la République, et pour le recul de l’antisémitisme.
Enfin, pour écarter tout malentendu, je signale que dans mon livre, ce thème est fait mineur, et qu’à aucun moment je ne transforme les victimes - les Juifs- en coupables. Ceux qui jugent un travail aussi considérable que celui de mon équipe en le réduisant à l’idée fausse qui veut que j’accuse les Juifs d’être responsables de la montée actuelle de l’antisémitisme commettent une lourde injustice. Ils montrent que leur goût de la lecture s’arrête à quelques phrases extraites de leur contexte et puisées dans la presse, et entraînent les Juifs de France au plus loin du débat démocratique, du respect de la raison et des valeurs universelles, dans la spirale de la radicalisation et de la haine.
3. Lutte contre le racisme, lutte contre l’antisémitisme
Une discussion, avec des dirigeants de la Ligue des Droits de l’Homme (LDH), à propos des quelques pages du livre consacrées au collège Montaigne, s’est révélée très utile à mes yeux et, m’a-t-il semblé, aux leurs. La LDH était intervenue dans ce qui est devenu une « affaire » fortement médiatisée en publiant un rapport qui traitait des sévices et injures antisémites subis par un élève juif du collège, qui soulignait les immenses carences de l’Etablissement face à ces faits, et qui mettait l’accent sur la façon, injuste selon les auteurs du rapport, dont avaient été traités deux des coupables, d’origine maghrébine. Notre livre critique la LDH sur ce point précis, et lui reproche un texte « orienté » -le terme est peut-être un peu trop polémique, je l’admets volontiers. Au court du long et exigeant échange que nous avons eu, les idées se sont clarifiées de part et d’autre. En ce qui me concerne, j’en suis sorti conforté dans l’idée que le combat contre l’antisémitisme ne doit être ni subordonné, ni amalgamé à un combat général contre toutes les formes de racisme : il a sa spécificité. Cela ne veut pas dire que l’antisémitisme est nécessairement ou automatiquement plus grave ou plus répandu que d’autres racismes, cela signifie qu’à mes yeux, en sous-estimant le caractère particulier de la haine des Juifs, on oublie où elle conduit, alors même qu’elle relève d’une formidable épaisseur, unique dans l’histoire -2500 ans !- et qu’elle a pris par moment l’allure de violences extrêmes et massives, avec l’apogée qu’a constitué il y a une soixantaine d’années la Shoah. Ce n’est pas parce que règnent en France la hantise de l’islam et un racisme anti-arabes que l’on doit banaliser la haine des Juifs. Et symétriquement, ce n’est pas parce que l’on se mobilise contre l’antisémitisme que l’on peut se désintéresser des autres racismes. En distinguant les deux problèmes, on se donne les moyens de mieux traiter et l’un, et l’autre, ainsi que ceux de comprendre comment ils peuvent éventuellement s’alimenter mutuellement – sur ce point précis, notre recherche montre bien comment l’exclusion sociale et le racisme vécu par les jeunes issus de l’immigration peuvent alimenter des identifications à la cause palestinienne, ou bien encore un islamisme radical, qui se prolongent par la haine des Juifs, voire qui s’en nourrissent.
4. Tensions idéologico-politiques
Certaines critiques m’ont reproché d’être proche de la « doxa » du MRAP, ce qui renvoie au point précédent, puisque le MRAP est fréquemment accusé de minimiser l’antisémitisme au profit, si l’on peut dire, d’un engagement contre le racisme anti-maghrébins ou anti-immigrés. D’autres de m’abreuver à la « source discutable » que serait Proche-Orient.info – qui effectivement m’a généreusement confié un important corpus de textes antisémites, or ce journal en ligne est souvent accusé de « sionisme ». On a pu écrire que je faisais de lourds emprunts au livre de Brenner sur Les territoires perdus de la République, un livre dont je souligne certes l’importance qu’il a revêtue- mais on a pu aussi écrire le contraire, et indiquer que je prenais mes distances avec cet ouvrage. On m’a reproché de sous-estimer l’antisémitisme musulman ou arabe, mais aussi on a trouvé que je faisais un « cadeau » à Tarik Ramadan en parlant de son discours sur les intellectuels communautaires juifs. En fait, derrière des lectures aussi contradictoires de mon travail, il y a des problèmes de positionnement idéologico-politique, les critiques s’efforçant alors soit de me tirer dans leur camp pour instrumentaliser ma recherche, soit de me rejeter dans le camp de leurs ennemis ce qui implique alors de disqualifier mon livre. Je dois donc d’abord dire avec netteté que ma recherche n’est pas entrée dans ce type de considérations, que je ne me suis jamais demandé s’il fallait choisir un camp, ou un autre, et qu’avec mon équipe, nous nous sommes donnés pour règle de produire des hypothèses et de les tester avec le plus de rigueur possible, même si la sociologie relève des sciences « molles », et même si, très vraisemblablement, nous avons pu commettre des erreurs ou des approximations, comme celle que m’a signalée le président de l’Inalco à propos d’un manuel dont j’impute à tort la paternité à son institution – l’erreur sera rectifiée dans le prochain tirage de notre ouvrage.
Mais un point mérite ici d’être abordé à nouveau. Il est aujourd’hui plus difficile à gauche qu’à droite de prendre toujours bien la mesure du nouvel antisémitisme. Cela tient certainement à ce que j’appellerai une mauvaise conscience post-coloniale. Lorsque l’on est sensible aux dégâts humains qu’ont causés l’esclavage, la colonisation, les violences liées à la décolonisation, l’immigration de travail, et, plus récemment, l’exclusion sociale et le racisme imposés aux héritiers de cette histoire, il est tentant de ne considérer ces derniers que comme des victimes. Et s’il arrive que ces mêmes héritiers se comportent en coupables, il devient psychologiquement ou politiquement délicat d’appréhender au bon niveau leurs propos et leurs conduites. On tend à les minimiser, ou à les nier, on peine à les percevoir dans toute leur portée, on y est indifférent. Il y a là un problème que ma recherche souligne à de nombreuses reprises, et qui appelle une prise de conscience chez ceux qui sont concernés, à commencer par bien des enseignants et autres personnels de l’éducation nationale.
En publiant La tentation antisémite, je savais bien que je m’exposais à un flot de critiques, et même d’invectives. Mais je me disais aussi que la connaissance élève la capacité d’action, et que les résultats de cette longue enquête, aussi imparfaits qu’ils soient, devraient alimenter le débat en aidant à mieux situer l’antisémitisme aujourd’hui, dans sa diversité, et dans ses dimensions à la fois internes à la société française, et « globales », mondiales. Je me disais également qu’elle peut aider à situer le phénomène à son juste niveau, en évitant par conséquent l’excès (nous serions confrontés à un tsunami antisémite) et le défaut (il n’y aurait en aucune façon matière à s’inquiéter). Ce livre sera sans impact sur ceux dont les idées sont arrêtées, une fois pour toutes, et il est déjà perçu comme une menace par les idéologues qui leur procurent un prêt-à-penser jouant sur la peur, le sentiment de décadence, la hantise de l’altérité. Pour les autres, dont je pense qu’ils sont la majorité, j’ose espérer qu’il peut nourrir le débat et contribuer utilement à la réflexion.
MW
PS : Au moment de mettre en ligne ce texte, je découvre que la pétition de soutien à Edgar Morin, à laquelle je m’étais associé, est signée également par Maria Poumier à qui je consacre plusieurs pages dans mon ouvrage et aussi par Alain de Benoist. J’ai décidé, de fait, de retirer ma signature de cette liste.
Par Moshébé (Moshébé) le vendredi 01 juillet 2005 - 13h09: |
c
Par Sarel (Sarel) le vendredi 01 juillet 2005 - 12h31: |
Mr Tubiana Shalom
Je voulais preciser que le monde d'une part ne permet pas a Israel de faire ce qui est necessaire d'apres elle pour sa securite
Et d'autre part l'israelien insiste a construire
ce que ' pour le juif ' representait le guetto
Un paradoxe interressant a etudier
sarel grandes amities
Par Maurice (Maurice) le vendredi 01 juillet 2005 - 11h35: |
Dans l'affaire Algerienne comme celle de Russie et on pourrait mettre dans le meme bain l'affaire Morin nous nous trouvons dans la situation du bouc Emissaire Nos sages savaient que l'HOMME AU LIEU DE VOIR SES DEFAUTS EN PERIODES DE CRISE surtout pourquoi il est en difficulté economique
familiale ou affective cherche un responsable qui
le soulage de sa deprime de son angoisse et de ses problemes difficiles à resoudre.Nos freres monotheistes devraient le savoir puisque de la meme façon un agneau a remplacé la ligature d'Itsaac Le Bouc fut envoyer dans le desert avec les pechés d'Israel.Le Christianisme qui a pris Jesus pour que dans sa mort les pechés soient absous il prenait facilement les Juifs comme responsables des pechés
Chez les Arabes qui dans leurs difficultes economiques demographiques et politiques se sont emparés de la meme mythologie du bouc Emissaire Eux qui ont appris aussi comme les Juifs de tuer
le mouton à l'Aid devraient en bons Musulmans comprendre et ne pas commettre cette erreur de prendre l'Homme dans ses difficultés en otage.
Par Hajkloufette (Hajkloufette) le vendredi 01 juillet 2005 - 14h06: |
Dans son courrier des lecteurs, le Monde publie la réaction courageuse de Rabah Saoudi à propos de la campagne de presse antisémite dont sont victimes les juifs pieds-noirs en Algérie. Cet homme dénonce « ceux qui se sont ainsi érigés en porte-voix des intégristes islamistes poursuivent la tâche destructrice et nihiliste de ces derniers en s’efforçant de continuer à maintenir l’Algérie dans l’enfermement ». D’après lui, « c’est la même mouvance sociopolitique qui s’est opposée bec et ongles à la tournée d’Enrico Macias, lui qui est (…) un ardent défenseur de la réconciliation des cultures ». Soulignant la présence d’une reine berbère juive dans l’histoire de l’Algérie, il « revendique la judaïté de l’Algérie et le droit des Juifs natifs de ce pays d’y retourner quand bon leur semble et d’y vivre, si tel est leur choix ».
Au courrier des lecteurs (Le Monde)
Par Hajkloufette (Hajkloufette) le vendredi 01 juillet 2005 - 10h54: |
Cette deferlente mediatique , prouve bien que pour lancer une affaire antisemite , il ne faut aucune preuve ... une seule rumeur suffit ... et les vautours se jettent dessus comme sur une proie .
L affaire du Shoulkhan Aroukh en Russie recemment , les protocoles des sages de Sion , ou une attaque personelle d un site internet comme Zlabia , qui comme nous le savons prone la tolerance entre les peuples et la sauvegarde de la culture des juifs d Algerie , en sont des preuves suffisantes .
Notre soutien va evidemment a notre Webmaster , Jaco Halfon , qui croit profondement en la tolerance et l amour des peuples et le respect et qui dans cette "" affaire "" est injustement mis face a une rumeur qui n a pour base que la haine et l antisimetisme .
Par Admin (Admin) le vendredi 01 juillet 2005 - 08h28: |
UN MONTAGE ANTISEMITE EN ALGERIE OU COMMENT "FABRIQUER UNE RUMEUR"
En tant que createur et webmaster du site des Juifs d'Algerie http://zlabia.com , j'ai ete recemment confronte a une situation qui m'a laisse un gout amer, similaire j'imagine au degout que tous ceux qui sont temoins de "rumeurs" doivent eprouver.
Le 10 mai 2005, UPI (United Press International) a publie une depeche (ci dessous) disant que les Juifs d'Algerie avaient demande (je paraphrase) 144 millions de dollars de compensation au gouvernement Algerien pour tous les biens qu'ils ont du laisser derriere eux en quittant l’Algerie. Et la depeche continue en disant que cette annonce venait de ..... Zlabia.com, un site tenu par des Juifs Algeriens. La depeche a ete reprise aux USA par le Washington Times qui appartient a la meme societe que UPI.
Evidemment Zlabia n'a jamais publie une telle nouvelle mais UPI avait besoin de legitimite pour camoufler cette fabrication de "rumeur" au moment ou plusieurs groupes de Juifs Algeriens sont retournes faire un pelerinage amical sur les lieux de leur enfance. En lisant le reste de la depeche, vous pourrez mesurer le niveau de celui qui a ecrit l'article.
Presentee de la sorte, cette nouvelle a provoque un tolle en Algerie ou plusieurs articles antisemites ont vu le jour dans plusieurs journaux, la rumeur a enfle, de multiples reservations de touristes Juifs ont ete annullees et la haine est montee a tel point que Le Monde par l'entremise de Florence Beaugé a publie un article (ci dessous) sur la question.
Le gouvernement Algerien a dementi etre au courant de quoi que ce soit mais la « rumeur » persiste et s’est repandue dans la tete d’innombrables innocents sans esprit critique qui gobent tout ce qui a le droit d’etre publie. Nous avons recu a Zlabia d’innombrables lettres d’insultes et de menaces mais aussi plusieurs messages de jeunes surpris qu’il y ait eu des Juifs qui aient vecu en Algerie.
Pourquoi publier une depeche pareille basee sur des mensonges flagrants si ce n'est pour attiser la haine contre les Juifs et detourner l’attention des problemes cinglants de tous les jours ?
Le fait est que ces pratiques sont execrables et punissables et que la bete immonde du racisme et de la haine est bien vivante et active.
Jaco Halfon
webmaster
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L’information publiée par UPI
Voici la dépêche en anglais que l’on retrouve sur le site d’UPI ou du Washington Times. Elle est datée d’Alger et publiée le 10 mai. La voici en anglais avec en bas un lien vers le Washington Times.
Algerian Jews seek compensation
Algiers, Algeria, May. 10 (UPI) -- Some 120,000 Jews who fled Algeria after its 1962 war of independence from France are seeking $144 million in compensation.
A statement published Tuesday on the Web site "Zalabiya" run by Algerian Jews, called on Algerian authorities to compensate Jews who left the country with French colonialists fearing reprisals for their support of the colonial power.
The statement said the Jews would seek international help to put pressure on Algeria to meet the demand.
Many Arab Jews, especially in Iraq, Algeria and Syria, fled their countries after the establishment of Israel in 1948 to settle in the new Jewish state.
http://www.washtimes.com/upi-breaking/20050510-093514-9595r.htm
Traduction de la depeche
Alger, Algerie, le 10 Mai(UPI)
Quelques 120.000 Juifs Algeriens qui se sont enfuis apres la guerre d'independance en 62 demandent $144 millions de dollars de compensation.
L'annonce ayant ete faite sur le site Internet Zlabia.com, dirige par des Juifs Algeriens, demande aux autorites Algeriennes de compenser les Juifs Algeriens qui ont quitte le territoire d'Algerie par peur de represailles pour leur support de la colonisation Francaise.
Le communique precise que les Juifs entendent utiliser des instances internationales pour faire pression sur l’Algerie et obtenir gain de cause.
Nombreux Juifs Arabes, surtout en Irak, Algerie et Syrie, ont fui leurs pays apres la creation de l’etat d’Israel en 1948 pour s’y etablir.
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http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3226,36-667361,0.html
Une rumeur infondée déclenche une campagne antisémite en Algérie
LE MONDE | 28.06.05 | 13h37 • Mis à jour le 29.06.05 | 08h38
ALGER de notre envoyée spéciale
L'information est fausse mais elle a la vie dure. Beaucoup d'Algériens en sont aujourd'hui persuadés : les juifs d'Algérie, qui estiment avoir été contraints de quitter le pays après 1962, réclament à l'Etat algérien "144 millions de dollars à titre de compensations". La nouvelle provoque stupéfaction et colère au sein de la population. Dans son édition datée 25 juin-1er juillet, El-Khabar Hebdo lui consacre encore sa "une" ainsi que deux pages pleines.
L'affaire remonte au mois de mai. Le 12, Le Quotidien d'Oran fait état d'une demande de réparation financière formulée par tout ou partie des 120 000 juifs qui ont quitté l'Algérie pour s'établir en France après l'indépendance. Ils auraient présenté leur requête en avril, lors d'un colloque, à Jérusalem, des juifs de Constantine.
Le 21 mai, le quotidien El-Khabar , le plus fort tirage de la presse algérienne (plus de 400 000 exemplaires) reprend l'information. C'est ensuite au tour d'Echourouk El-Youmi (100 000 exemplaires) d'El-Bilad , et de Sawat Al-Ahrar , journal du Front de libération nationale (FLN), parti majoritaire au Parlement. Si l'information varie un peu un jour, le montant de l'indemnité passe de 144 millions de dollars à 50 millions ; le suivant, on assure qu'une motion de soutien a été déposée à la Knesset, le refrain ne change pas et le ton est de plus en plus acrimonieux. A la fin, on bascule carrément dans l'antisémitisme.
Il est ainsi question de "l'audace juive" et de ceux qui, non contents d'avoir "colonisé et asservi des milliers d'Algériens" , sont en train "d'élaborer un plan pour mettre main basse" sur leurs biens financiers, en pleurant "leurs privilèges, leurs terres et leurs immeubles laissés après l'indépendance" . Quelques journaux se démarquent cependant ostensiblement de leurs confrères, en particulier El-Watan et La Tribune.
La présence à Tlemcen, en ce même mois de mai, de 130 pieds-noirs de confession juive, venus se recueillir sur le tombeau d'un rabbin du XIVe siècle une première depuis l'indépendance de l'Algérie alimente les fantasmes. Alors que la population de cette grande ville proche de la frontière marocaine foyer d'une importante communauté israélite jusqu'en 1962 accueille à bras ouverts ces enfants du pays, plusieurs journaux relancent leurs attaques. Les juifs pieds-noirs natifs de Tlemcen sont dénoncés pour leur "appétit" . On les qualifie de "harkis" (insulte suprême en Algérie). On les accuse d'avoir "trahi l'Algérie" , de l'avoir "livrée aux colonisateurs" et de revenir sur leur terre natale "comme en pays conquis".
POUSSÉE XÉNOPHOBE
Quand la nouvelle franchit la Méditerranée, le choc est tel pour les ressortissants français de confession juive que plusieurs annulent des déplacements prévus de longue date. "C'est la plus violente campagne antisémite jamais vue en Algérie. On dirait des appels au meurtre", s'alarme un universitaire français, assurant que "ce délire hystérique laissera des traces". Cette affaire montée de toutes pièces paraît d'autant plus absurde à cet enseignant que les juifs d'Algérie, étant "totalement assimilés à la France", n'ont "pas une seconde l'idée" de s'adresser à l'Etat algérien, en tant que communauté, "pour lui réclamer des indemnités au nom du passé".
Du côté des autorités algériennes, on dément fermement que les juifs d'Algérie aient "présenté la moindre demande de réparation". Une telle requête n'aurait d'ailleurs "aucun sens", indique-t-on à la présidence de la République.
Alors, d'où est partie la rumeur ? "D'une dépêche de l'agence UPI", assurent les journalistes algériens interrogés. L'agence américaine UPI reconnaît avoir donné la nouvelle mais s'abrite derrière un site Internet, Zlabia. com, tenu, semble-t-il, par des juifs originaires d'Algérie. Si ce site figure bien sur la Toile, impossible de retrouver trace de la revendication en question ni d'entrer en contact avec ses responsables.
A en croire Daho Djerbal, directeur de la revue Naqd , il est en tout cas exagéré de parler de "campagne de presse" en Algérie. Pour cet universitaire, il s'agit ni plus ni moins d'un "combat de la dernière heure" mené par les éléments les plus conservateurs du FLN, que l'on surnomme souvent avec ironie les "barbéfélènes" . Cette poussée xénophobe n'est sans doute pas étrangère au retour, ces derniers temps, de dizaines de milliers de pieds-noirs français, avec la bénédiction du président Abdelaziz Bouteflika. "Il y a une bataille très dure, en ce moment en Algérie, pour faire admettre que la mémoire juive est partie constitutive de la mémoire algérienne", souligne l'historien français Benjamin Stora. "C'est un vrai problème. Les Algériens ont évacué depuis cinquante ans leur part juive. Ils sont en train de la redécouvrir", ajoute-t-il.
Florence Beaugé
Article paru dans l'édition du 29.06.05
Par Bazooka (Bazooka) le vendredi 01 juillet 2005 - 07h39: |
Pauline,
Sans vouloir polemiquer d'aucune facon quant au tarif eleve des billets d'avion El Al, je voudrais juste vous indiquer que le baril de petrole atteignant des sommets, le prix du kerozene s'en ressent aussi et El Al (a l'instar d'autres compagnies), se rembourse bien sur, sur le prix de vente des billets.
A titre d'exemple, sachez que la nuit derniere, le prix de l'essence (95 et 98 octanes) a augmente de 8% et le gazoile de 15% !
Il est vraiment temps de passer a d'autres formes d'energie, moins polluantes et plus economiques !
Shabath Shalom
Par Emile_Tubiana (Emile_Tubiana) le vendredi 01 juillet 2005 - 05h51: |
June 24, 2005
Mr. Paul Tubiana
Dear Mr. Tubiana:
Thank you for taking the time to send me a copy of "Everyone's Holocaust," a film review by Goel Pinto that appeared in Ha'aretz newspaper. I strongly share your concern about the
need for greater awareness of the plight of hundreds of thousands of Jewish refugees who were expelled from Arab countries after the establishment of Israel in 1948. It is a tragedy that this painful chapter in history is often overlooked and dismissed.
During the 108th Congress, I cosponsored H.Con.Res. 311,
a resolution calling on the international community to recognize the plight of uprooted Jewish refugees and the forced expropriation
of their individual and community property. The resolution also acknowledged the failure of the United Nations Relief and Works Agency (UNRWA), which administers Palestinian refugee camps,
to establish a program to resettle Palestinians displaced by the conflict. Although Israel absorbed 2/3 of Jewish refugees,
virtually all Arab countries - aside from Jordan - refused to extend citizenship to Palestinians in their land. More than 50 years after
Israel's War of Independence, the disagreement about the status and future of refugees in the Middle East remains one of the major political and diplomatic obstacles to a lasting peace settlement.
Unfortunately, H.Con.Res. 311 was not considered on the House floor before the 108th Congress adjourned. You can count on me to support the measure when it is reintroduced in the 109th Congress and continue working to ensure that the experiences and the rights of the Jewish refugees from Arab lands are not forgotten.
For more about my work in Congress, or to sign up for periodic e-mail updates, please visit my website at www.house.gov/waxman.
Thank you again for contacting me and please be in touch on all matters of concern.
With kind regards, I am
Sincerely,
Henry A. Waxman
Member of Congress.