Par Maurice (Maurice) le samedi 05 mai 2007 - 20h32: |
Pour ceux soucieux d'une politique mieux equilibre de la France au Proche-Orient, cette analyse merite reflexion.
URL = http://www.objectif-info.fr/les-programmes-des-candidats-qualifi-pour-le-second-tour-des-pridentielles-sur-le-conflit-israo-palestinien.html
Par Lapid (Lapid) le samedi 05 mai 2007 - 21h04: |
J-10 heures
Quel que soit votre choix, il serait souhaitable que le taux des votes exprimes par les francais ou franco-israeliens se rapproche du pourcentage des votes exprimes par les francais habitant l'etranger (pres de 41% au 1er tour). Rappelons qu'en Israel il n'a pas depasse les 19% au premier tour.
Votre vote a la meme importance que celui des francais de la Metropole ou de ceux habitant les DOM TOM ou l'Etranger. Faites preuve de civisme en venant voter demain dans les nombreux bureaux de vote ouverts en Israel :
JÉRUSALEM - LYCÉE FRANÇAIS, 66 rue des Prophètes
TEL-AVIV - CONSULAT GÉNÉRAL de France, 11 rue Ben Yehuda, 11ème étage ( 5 bureaux de vote)
HAÏFA - CONSULAT GÉNÉRAL, 37 rue Hagefen
NETANYA - Park Hotel , 7 rue David Hamelech ( 2 bureaux de vote)
la durée du scrutin est allongée : les bureaux de vote seront ouverts à Tel-Aviv et Nétanya de 7h à 19h;
Par Lapid (Lapid) le samedi 05 mai 2007 - 20h36: |
Lu sur objectif-info.fr
Regard sur les programmes des candidats qualifiés pour le second tour des présidentielles concernant le conflit israélo-palestinien par Jean-Pierre Bensimon jeudi 3 mai 2007
C'est dans les sites des groupes pro palestiniens que l'on peut trouver l'exposé le plus clair sur les positions de Ségolène Royal et de Nicolas Sarkozy sur le conflit israélo-palestinien. En effet, les deux candidats (et cinq de leurs concurrents du premier tour, dont François Bayrou) ont fourni des réponses assez précises à un questionnaire de la "Plateforme" des 40 ONG françaises "pour la Palestine". (1) Ces documents permettent de dessiner avec exactitude les programmes des deux candidats du second tour pour le Proche Orient.
Dans son court texte de réponse, Ségolène Royal livre des orientations remarquablement cohérentes: nous en retiendrons cinq:
1) La proposition d'une "Conférence internationale de paix". Il faut dit-elle, "proposer à nos partenaires européens une initiative pour une Conférence internationale de paix et de sécurité au Proche- Orient." Avec cette proposition, Mme Royal s'aligne sur les demandes récurrentes de la diplomatie chiraquienne. Il faut rappeler que le modèle d'une telle conférence est la Conférence de Madrid d'Octobre 1991. Elle avait été réunie sur la pression très insistante de James Baker, le secrétaire d'État de Georges Bush père, qui voulait rassurer le monde arabe après la première guerre du Golfe, aux dépens d'Israël.(2) Lors de cette conférence internationale, Israël très isolé avait été contraint de siéger à la même table que l'OLP d'Arafat intégrée à une délégation jordanienne. Outre la reconnaissance internationale de l'OLP qui venait de se compromettre avec Saddam Hussein, Israël s'était vu imposer une logique des "territoires contre la paix" qui anticipait les accords d'Oslo. En installant, en armant et en finançant le Fatah d'Arafat, ces accords implantèrent une organisation terroriste sur les frontières d'Israël, plongeant la région dans une guerre sans fin qui se poursuit aujourd'hui.
Quelle serait la substance d'une nouvelle conférence de Madrid? Elle reviendrait à isoler Israël pour lui imposer des concessions. Israël seul ne pourrait pas résister aux pressions des États du monde entier qui ont des intérêts dans la sphère arabe. On lui demanderait de se retirer de Cisjordanie, d'accepter la création d'un État Palestinien sans conditions, et de consentir au contrôle de ses installations nucléaires. Le chaos terroriste qui règne aujourd'hui à Gaza s'étendrait ainsi à la Cisjordanie, et comme à Gaza, Al Qaïda pourrait prendre pied pour une politique du pire à trois: le Fatah, le Hamas, et Al Qaïda. Les fusées Kassam se mettraient à pleuvoir depuis la Judée et la Samarie, avec une fébrile activité de creusement de tunnels tout le long de la barrière de sécurité. La stratégie des conférences de "paix", point de convergence essentiel de Jacques Chirac et des pays arabes met Israël à la merci de ses adversaires arabes. Elle trouverait avec Mme Royal un nouveau point d'ancrage aux dépens des intérêts les plus vitaux du petit Etat juif.
2) Le consentement à la suspension de l'accord d'association entre Israël et la CEE. Pour Mme Royal,"s’agissant d’une éventuelle suspension de l’accord d’association avec Israël … la France ne s'opposerait évidemment pas à un consensus [des instances européennes] qui apparaîtrait dans ce sens". La candidate accepterait donc de participer à un boycott d'Israël. A notre connaissance, la diplomatie chiraquienne, consciente de l'intérêt que l'Europe trouve dans ses relations scientifiques, techniques et commerciales avec Israël, n'a jamais préconisé le boycott. Elle s'y est même vigoureusement opposée, sur la recommandation insistante d'Edith Cresson bien avertie du bénéfice pour l'Europe des retombées de la créative recherche israélienne. La candidate socialiste n'en a cure. Au lieu de s'élever contre le boycott, elle est prête à le ratifier sans le moindre scrupule.
3) L'obligation faite à Israël de signer le Traité de non-prolifération nucléaire. "Je souhaite" dit Ségolène Royal, "qu’Israël signe le Traité de non-prolifération nucléaire qui permettra à l’AIEA d’inspecter ses installations nucléaires." Bien que les autorités israéliennes ne l'aient ni reconnu ni démenti, on tient généralement pour acquis qu'Israël possède depuis des dizaines d'années des armes nucléaires. Il y a sur ce sujet un accord tacite des Etats-Unis et de l'Europe. En effet, cette arme qu'Israël n'a jamais utilisée, est un moyen de défense de dernier recours qui devrait préserver la minuscule démocratie du Proche Orient des menées guerrières de ses voisins. Il ne s'agit de rien d'autre que de survie dans un environnement férocement hostile. Si Israël signait le Traité de non prolifération, il se trouverait soumis aux contrôles de l'AIEA de M. Baradeï et de ses confrères algériens qui ne nourrissent pas de sentiments très positifs pour lui, c'est le moins que l'on puisse dire. Les inspections et les activités d'espionnage ne connaîtraient plus de bornes. On retirerait ainsi à Israël, plongé dans les feux de la poussée islamiste et terroriste de la région, sa dernière bouée de sauvetage. Mme Royal encore une fois n'en a cure. Elle livre Israël et ses dernières armes, sans que cela ne trouble visiblement la lisseur de son front.
4) L'obligation pour Israël de respecter les Conventions de Genève. "Je suis très attachée au respect des règles du droit humanitaire" dit Mme Royal: "les Conventions de Genève notamment doivent, bien entendu, être respectées par Israël". La candidate prend des positions vraiment irréprochables du point de vue moral. Sa déclaration soulève quand même plusieurs problèmes.
Les Conventions de Genève s'appliquent tout d'abord dans des contextes bien définis. Des terroristes en armes, sans uniformes, utilisant la population civile comme bouclier – nous décrivons ici les modes opératoires de la guerre palestinienne du Fatah comme du Hamas et des autres factions - ne relèvent pas de ces conventions. Mme Royal qui a fait l'ENA devrait le savoir. Mais passons, car il s'avère qu'Israël respecte déjà scrupuleusement les Conventions de Genève, même face à des ennemis qui se mettent d'eux-mêmes hors convention.
Mais ce qui est assez étonnant, c'est que Mme Royal ne songe pas un instant à demander aux Palestiniens de respecter de leur coté les conventions de Genève. Dans sa recherche de perfection morale, elle ne condamne pas au nom de ces Conventions, la pratique des attentats suicides et la guerre terroriste contre les civils. Elle ne mentionne nulle part l'enlèvement du soldat Guilad Shalit, qui contrairement aux Conventions de Genève ne bénéficie d'aucune visite d'inspection, ni des droits du prisonnier, alors qu'il est aux mains du Hamas, le parti au pouvoir chez les Palestiniens. En un mot, pour Mme Royal, les Conventions de Genève, le droit humanitaire, sont opposables aux Israéliens, mais les Palestiniens sont exonérés, eux, de toute obligation humanitaire. Peut-être parce qu'ils tuent seulement des Juifs.
5) Le rétablissement des aides de l’Union européenne à l’Autorité palestinienne. Les demandes de Mme Royal sur ce sujet ne sont pas équivoques. " … la suspension de l’aide qui frappait durement la population palestinienne ne contribuait pas à l’avancée de la paix. J’ai souhaité son rétablissement qui me semble aujourd’hui d’autant plus d’actualité qu’un gouvernement de coalition vient d’être formé." Mme Royal ignore visiblement que les aides européennes n'ont pas été réduites mais augmentées depuis la suspension des transferts directs au gouvernement Hamas. Le Quartet demande au Hamas de reconnaître Israël, de renoncer à la violence, et d'exécuter les traités passés par les autorités palestiniennes avec ce pays. Le Hamas refuse depuis plus d'un an ces trois conditions. La communauté internationale fait donc transiter son aide accrue par d'autre canaux.
Que se passerait-il si l'on rétablissait les financements directs au gouvernement Hamas ?
D'abord, ce serait la reconnaissance internationale qu'un gouvernement palestinien peut considérer comme légitime d'éradiquer son voisin, un État membre de l'ONU, et pour cela de lui faire la guerre. Voilà une contribution un peu paradoxale à la paix dans le monde, et à l'instauration d'un "ordre juste" dans les relations internationales.
Ensuite, le rétablissement des aides directes serait une contribution au financement de la guerre en préparation, à laquelle le Hamas consacre toutes ses ressources. Tous les rapports indiquent que le Hamas est en train de transformer Gaza en un second Sud-Liban, selon les recettes du Hezbollah. Des généraux iraniens, qui arment et entraînent les milices ont été arrêtés à Gaza par le Fatah dans l'enceinte de l'université. Le Hamas se dote de fusées Katioucha d'une portée de plus de 30 km, capables de frapper les grandes villes israéliennes, et de missiles antichars de plus en plus perfectionnés. Il maîtrise désormais la production et l'emploi des explosifs militaires. En un mot, il a transformé Gaza en un formidable arsenal pour la guerre qu'il prévoit, avec l'appui très intéressé de l'Iran. En réorientant les financement européens vers les structures contrôlées par le Hamas, Mme Royal ferait contribuer directement la France à cet effort de guerre.
La stratégie de Mme Royal au Proche orient revient donc à ceci : isoler Israël au plan international, suspendre la coopération européenne avec lui, le priver de défense nucléaire, allouer des ressources de financement à la guerre terroriste du Hamas, dénoncer l'État juif au nom du droit humanitaire. C'est la plus violente politique antisioniste qui, à notre connaissance, ait été proposée pour la diplomatie française depuis la création d'Israël.
En regard, les propositions de Nicolas Sarkozy paraissent extraordinairement favorables à l'Etat juif.
Le candidat de l'UMP nomme le jeune soldat de Tsahal enlevé et détenu à Gaza: " aucune avancée notable n’est possible sans la libération du soldat Shalit." (3) Retenons que c'est le seul candidat à mentionner le patronyme du jeune israélien qui est aussi de nationalité française et à faire de sa libération un préalable.
Nicolas Sarkozy ajoute avec beaucoup de hauteur : " La France a un rôle important à jouer. Mais elle n’a pas de leçon à donner …" ce qui tranche avec la tradition diplomatique arrogante de Chirac et Mitterrand. Et il avance cette vérité capitale qui renverse le discours compassionnel vis-à-vis des Palestiniens : " Les terroristes qui prétendent agir en leur nom et pour leur bien sont en fait les véritables ennemis des Palestiniens car ils les privent d’une paix à laquelle ils aspirent et ont droit."
Ces déclarations de raison et de mesure constituent une rupture avec la vieille et honteuse diplomatie nationale de compromis avec le pire terrorisme et les dictatures arabes. De ce point de vue, l'élection de Nicolas Sarkozy serait un retour de la France dans son camp naturel, celui de la démocratie internationale.
Cela ne signifie pas que toutes les positions du candidat UMP soient recevables telles quelles.
Il faudra aussi s'il est élu président de la République, argumenter, débattre avec lui, critiquer, mais dans le contexte d'un dialogue enfin libéré du politiquement correct et de la pensée unique.
Nicolas Sarkozy se dit en effet partisan de "l'échange des territoires contre la paix". Cette formule qui est à la base des accords d'Oslo a fait à maintes reprises la preuve de son échec. Israël à remis aux Palestiniens l'administration de plus de 90% de la population des Territoires depuis 1993. Il a récolté en échange des guerres successives, car ces derniers ont utilisé ces territoires comme les tremplins de leurs offensives, soumettant la population à une propagande raciste, à faire pâlir les nazis eux-mêmes.
Il ne faut pas oublier que les Israéliens ont déjà consenti à la création d'un État arabe de plus en Palestine dès 1937, en réponse à la Commission Peel. Ils ont fait de même en 1948 quand l'ONU a voté un Plan de partage. Et de même encore à Camp David II en 2000. Dans toutes ces circonstances les Arabes et les Palestiniens ont refusé. Leur désir n'était pas un État de plus, mais l'éradication d'Israël. En est-il autrement aujourd'hui?
En 2005, Israël a évacué entièrement la Bande de Gaza. Au lieu d'en faire un nouveau Singapour, les Palestiniens l'ont saturée d'armes; ils ont introduit sur place l'Iran, ils ont déclenché des guerres intestines cruelles, et permis l'implantation d'Al Qaïda qui cible en ce moment les librairies chrétiennes, les salons de coiffure où l'on rase les barbes, les cafés Internet, etc. C'est le règne de la Charia, version terroriste et mafieuse. Tel est le salaire des "territoires contre la paix" et de la théorie des deux États qui en est le pendant.
La théorie des deux États n'aura jamais le moindre sens si les structures terroristes ne sont pas intégralement démantelées comme le demande la "Feuille de Route". Il faudra que Nicolas Sarkozy le comprenne, même si cela renverse un consensus international alimenté par les prises de position de Georges Bush de 2002, pour complaire au royaume saoudien.
En dépit de ces divergences avec Nicolas Sarkozy, divergences entre partisans sincères de la démocratie, il faut constater que son programme pour le Proche-Orient n'a rien à voir avec les propositions définitives pour Israël de Mme Royal.
Notes :
(1) Réponse de Ségolène Royal http://www.plateforme-palestine.org/article.php3?id_article=1181
(2) Le même James Baker est à l'origine d'un nouveau rapport – de Iraq Study Group - publié en décembre 2006 où il impose encore une fois de terribles obligations à Israël pour retrouver les faveurs du monde arabe suite à l'enlisement américain en Irak. Outre une demande de restitution du Golan à la Syrie, il va jusqu'à reconnaître un "droit au retour" aux réfugiés Palestiniens". Le Maison Blanche a poliment éconduit M. Baker et son compère Hamilton, co auteur du rapport.
(3) Réponse de Nicolas Sarkozy
http://www.plateforme-palestine.org/article.php3?id_article=1183
Par Lapid (Lapid) le samedi 05 mai 2007 - 11h39: |
A ecouter et voir dans Terredisrael.com
Pour tous ceux qui apprecient Raoul Journo, voici une serie de 5 clips video :
1/
url : http://www.terredisrael.com/video_av.php?id=250&cat=20
ou cliquer sur :
Raoul Journo - 1
2/
url : http://www.terredisrael.com/video_av.php?id=251&cat=20
ou cliquer sur :
Raoul Journo - 2
3/
url : http://www.terredisrael.com/video_av.php?id=252&cat=20
ou cliquer sur :
Raoul Journo - 3
4/
url : http://www.terredisrael.com/video_av.php?id=255&cat=20
ou cliquer sur :
Raoul Journo - 4
5/
url : http://www.terredisrael.com/video_av.php?id=254&cat=20
ou cliquer sur :
Raoul Journo - Yasmina
Que d'emotion en reecoutant Raoul Journo ! Que de souvenirs de l'ambiance incomparable de ces fetes de famille pour nous juifs qui sommes nes en Tunisie!
Par Hajkloufette (Hajkloufette) le samedi 05 mai 2007 - 11h06: |
Toujours mal remis de sa defaite, Bayrou annonce la naissance de son nouveau parti pour le 10 Mai , histoire de rester dans l actu !!! initialement nomme le Parti Democrate , il a ete change pour cause d initiales problematiques (PD)... c est donc devenu le Mouvement democrate (MD)
Pour autant, hors de question pour le leader du « Mouvement democrate », d’abandonner l’etiquette UDF a ses ennemis ( ceux qui seraient passes dans le camp Sarkozy ). L’UMP pourrait creer un pole centriste d’ici les legislatives, et Gilles de Robien, soutien de Nicolas Sarkozy, n’a pas cache sa volonte de s’emparer du nom UDF. L’Union pour la Democratie Francaise compte d’ailleurs attaquer en justice Herve de Charette, ex-UDF qui a rejoint l'UMP en 2002 et a depose le nom de l'UDF, sans en avoir le droit ».
Par Lapid (Lapid) le samedi 05 mai 2007 - 10h59: |
A voir et ecouter
Dans Terredisrael.com , une serie de mini-conferences en Israel d'un quart d'heure (en clips video) par Maitre Charles Haddad Z'l ancien president de la communaute juive de Tunisie qui s'exprime parfois dans un style truculent en judeo-arabe ( ce Tune a la "Marcel Pagnol"). J'avoue ne pas avoir toujours compris les finesses de ce langage mais il me reste familier encore aujourd'hui si ce n'est pour toutes les paroles mais au moins pour la musique !
1/
url : http://www.terredisrael.com/video_av.php?id=256&cat=20
ou cliquer sur :
Maitre Charles Haddad - 1
2/
url : http://www.terredisrael.com/video_av.php?id=268&cat=20
ou cliquer sur :
Charles Haddad et les rabbins de Tunisie
3/
url : http://www.terredisrael.com/video_av.php?id=253&cat=20
ou cliquer sur :
Charles Haddad - La Liberation de Tunis
4/
url : http://www.terredisrael.com/video_av.php?id=249&cat=20
ou cliquer sur :
Charles Haddad - sa famille
Vous y trouverez aussi d'autres clips video entre autres ceux de Raoul Journo Z'l qui a participe aussi a cette serie de mini-conferences en Israel
Par Lapid (Lapid) le samedi 05 mai 2007 - 09h48: |
"La Suisse où il est si facile de se les faire en or, c'est plutôt votre sujet, et celui de Messaoud,,, et certainement pas le mien, mais bon, je me suis bien amusé et encore une fois merci pour tout !"
Ah bon ! je pensais que c'etait Cacaboulou qui en avait parle le premier, meme si c'est sur le ton de la plaisanterie :
"Par Cacouboulou (Cacouboulou) le lundi 30 avril 2007 - 03h07:
Voyons Messaoud,........Quand aux Tunes qui font leur Alya en Suisse, c'est pour mieux se les faire en or, d'ailleurs tous sont prêts à te le confirmer, et nous nous ferrons un grand plaisir, à te confier les bons tuyaux........."
Mais Cacouboulou est content, l'essentiel pour lui est qu'il se soit bien amuse meme si on abordait un vieux sujet grave et serieux qui, apparemment, encore aujourd'hui, semble gener certaines personnes !
Dans le cadre d'ADRA, je crois aussi qu'il est preferable de clore ce debat sur un sujet aussi douloureux
Par Cacouboulou (Cacouboulou) le samedi 05 mai 2007 - 00h40: |
Non Mr. Lapid,
La Suisse où il est si facile de se les faire en or, c'est plutôt votre sujet, et celui de Messaoud,,, et certainement pas le mien, mais bon, je me suis bien amusé et encore une fois merci pour tout !
Par Lapid (Lapid) le samedi 05 mai 2007 - 00h29: |
Interview exclusive de Nicolas Sarkozy accordée à l'hebdomadaire israélien Jerusalem Post édition française Alexandre del Valle le 03/05/2007
Source : Jerusalem Post - Edition du mardi 1er mai, n° 839.
“Je défends le droit d’Israël à se protéger”
Nicolas Sarkozy, le candidat de l’Union pour un mouvement populaire, s’adresse aux Israéliens entre les deux tours. Etape choisie du sprint final
Propos recueillis par David Reinharc et Alexandre Del Valle
Les résultats du premier tour des élections présidentielles en France témoignent de la popularité de Nicolas Sarkozy auprès des électeurs franco-israéliens. 82 % ont voté pour lui. A la veille du second tour des élections, le candidat UMP a tenu à partager sa vision de la France, de l’Europe et du Moyen-Orient par le biais du Jerusalem Post édition française.
– Vous avez en Europe et ailleurs dans le monde l’image d’un homme de droite aux positions sécuritaires et libérales, sans oublier votre “atlantisme”, pro-israélien et pro-américain qui plaît à beaucoup aux franco-israéliens mais moins à la gauche européenne. Jugez-vous cette perception fidèle et juste ?
– Eh bien dites moi, je crois que vous n’avez rien oublié. Il y a là la liste complète des traits les plus caricaturaux généralement utilisés par tous ceux qui en général ne sont pas très bien intentionnés à mon égard. Cette perception n’est évidemment ni fidèle ni juste. J’ai voulu être le candidat d’une droite républicaine enfin décomplexée de ne pas être la gauche, d’une droite sûre de ses valeurs : le travail, l’autorité, la primauté de la victime sur les délinquants, l’effort, le mérite, le rejet de l’assistanat, de l’égalitarisme et du nivellement par le bas. Cela fait-il de moi un homme de la droite dure ?
Je me suis employé dans mes responsabilités ministérielles à combattre et à faire reculer une insécurité qui avait littéralement explosé sous le gouvernement de gauche de Lionel Jospin.
J’ai obtenu des résultats significatifs et j’estime qu’ils devront être confortés demain par une amélioration de l’ensemble du fonctionnement de la chaîne pénale, en particulier pour mieux lutter contre la récidive et le sentiment d’impunité des mineurs multi-réitérants. Cela fait-il de moi un homme aux positions sécuritaires ?
En matière économique, je suis avant tout un adepte du pragmatisme. Je crois aux libertés économiques. Je crois à l’économie de marché. Mais je sais aussi que le marché ne dit pas tout et ne peut pas tout. Je crois au volontarisme politique en matière industrielle et technologique, et je ne regrette pas d’avoir fait le choix d’intervenir pour sauver Alstom, une entreprise redevenue florissante. Cela fait-il de moi un libéral ?
Je suis viscéralement attaché à l’indépendance de la France et de l’Europe vis-à-vis de quelque puissance que ce soit. Et je déplore que l’Union européenne ne fasse pas preuve de davantage d’unité, de réalisme et d’autonomie dans ses relations économiques et commerciales avec les autres régions du monde, comme dans sa politique étrangère et de défense. Je ne vois pas là d’incompatibilité avec le fait de considérer les Etats-Unis comme une grande démocratie avec laquelle nous avons beaucoup de valeurs communes et des liens historiques indéfectibles. Pas plus que je ne vois d’incompatibilité entre la reconnaissance du droit des Palestiniens à disposer d’un Etat viable et le fait de considérer la sécurité d’Israël comme non négociable. Cela fait-il de moi un “atlantiste”, un “pro-israélien” et un “pro-américain” ? C’est une lecture qui à tout le moins manque de la plus élémentaire subtilité. La vérité, c’est que ceux qui disent cela sont des anti-Israéliens et des anti-Américains. Qu’ils s’assument au lieu de dénigrer les autres.
– Pouvez-vous dresser un bilan et une prospective pour le futur de l’institution du Conseil français du culte musulman et du dialogue entre le gouvernement français et le chef du conseil, Dalil Boubaker ?
– Je me suis effectivement fortement impliqué dans la création du CFCM, l’instance représentative des musulmans de France et de ses prolongements régionaux que sont les 25 CRCM. Pourquoi ? Parce que je préfère un islam de France, en phase avec les valeurs et les règles de notre République, à un islam en France qui resterait soumis à des influences étrangères.
Le CFCM rassemble les différents courants de pensées des musulmans et permet qu’un dialogue s’instaure entre eux, mais aussi, bien sûr, avec les pouvoirs publics et les autres composantes de la société française.
Concrètement, le CFCM s’occupe de la construction de mosquées, de la gestion des carrés musulmans dans les cimetières, de l’organisation des fêtes religieuses, de la nomination des aumôniers dans les hôpitaux, les lycées et les prisons, mais aussi de la formation des imams.
Le bilan du CFCM depuis sa création en 2003 est pour moi positif et encourageant. D’ailleurs, je suis persuadé qu’aucun gouvernement à l’avenir, quel qu’il soit, ne remettra en cause son existence et ses finalités.
– La sécurité et l’immigration sont les thèmes sur lesquels vous avez le plus travaillé en tant que ministre de l’Intérieur. Que pensez-vous de la directive européenne, qui porte à la fois sur l’échange des données entre les divers services d’intelligence et sur l’harmonisation des lois qui règlent l’arrivée des clandestins ?
– Vous faites sans doute allusion à la proposition de directive concernant le retour des immigrés en situation irrégulière. La Commission européenne a estimé qu’il était nécessaire de franchir un nouveau cap dans l’harmonisation des procédures d’éloignement.
C’est indéniablement une bonne chose, à condition toutefois que les Etats puissent conserver encore une certaine marge de manœuvre.
Quant à la coopération en matière d’échange d’informations entre les différents pays européens, je la crois indispensable, que ce soit pour lutter contre l’immigration clandestine, notamment au moyen du futur système d’information sur les visas, ou contre les réseaux de criminalité organisée qui prospèrent en exploitant la misère et le désespoir des hommes.
Plus largement, je souhaite que les Etats européens puissent aller plus loin demain dans l’approfondissement de la coordination de leurs politiques en matière d’immigration, d’asile et de contrôle des frontières. Dans mes responsabilités de ministre de l’intérieur, j’ai d’ailleurs eu l’occasion de soumettre à nos partenaires des propositions en ce sens.
– Vous avez souvent déclaré vouloir revoir la loi sur la laïcité de 1905. Comment pensez-vous que celle-ci puisse être modifiée et vers quelle direction ?
– Il n’a jamais été question pour moi de toucher aux principes fondamentaux de la loi de 1905. Cette loi n’est pas une loi de prohibition mais une loi de clarification des relations entre l’Etat et les religions. C’est une loi de tolérance qui assure tout à la fois la liberté de conscience et la neutralité de l’Etat, autrement dit l’égalité des cultes devant la puissance publique.
J’ai simplement souhaité qu’une réflexion s’engage sur la nécessité de procéder à un nouveau toilettage, afin de prendre en compte une réalité nouvelle : le fait que la religion musulmane, qui est aujourd’hui devenue la deuxième religion de France après la religion catholique, était quasiment inexistante sur notre territoire en 1905. Je rappelle d’ailleurs que cette loi a été amendée à treize reprises ! Un rapport d’experts, qui m’a été remis en septembre dernier me recommandait d’aménager la législation afin de donner aux communes la possibilité, dûment encadrée, d’aider si nécessaire à l’investissement cultuel.
Si cette question mérite sans doute d’être étudiée, c’est notamment parce qu’il n’est pas juste que les fidèles de certaines confessions apparues récemment sur notre territoire rencontrent des difficultés pour pratiquer leur culte. Je ne pense pas néanmoins qu’il soit opportun de légiférer sans avoir auparavant obtenu un très large consensus. Pour légiférer sur ces questions délicates, l’accord de la grande majorité des Français et des différentes communautés cultuelles me semble indispensable.
– Vous savez que la question du Liban nous préoccupe beaucoup en tant que pays voisin. Au Liban, les soldats européens se sont conformés à la résolution de l’ONU pour une force multilatérale le long de la frontière avec Israël. Certains rapports des Nations unies signalent le réarmement du Hezbollah. Pensez-vous que la mission Finul doive être repensée afin d’être efficace ?
– La mission “Finul 2”, mise en place par la résolution 1701 du Conseil de sécurité des Nations unies, s’était vu confier un mandat réaliste, celui d’assurer un cessez-le-feu durable entre parties libanaises et Israël. Elle y est globalement bien parvenue jusqu’à aujourd’hui, sans aucun doute d’ailleurs parce que la France, sous l’impulsion vigilante de Jacques Chirac, avait exigé dès le départ que les conditions d’efficacité de l’action de la force internationale soient réunies : un mandat clair et renforcé par rapport à la Finul, des règles d’engagement prédéfinies.
Pour autant, l’équilibre reste fragile dans la région. Le désarmement des milices en particulier, fondamental pour la stabilité, doit rester un sujet majeur de préoccupation pour le gouvernement libanais. Plus qu’à la Finul 2, c’est à ce dernier d’organiser l’abandon des armes par les milices et d’empêcher le réarmement de certaines d’entre elles en assurant un véritable contrôle de la frontière syro-libanaise.
Ce qui est souhaitable, c’est que le processus politique libanais puisse redémarrer, que les Libanais reprennent pleinement leur destin en mains et retrouvent le chemin du dialogue interne. Le dépôt des armes aux autorités légitimes du Liban serait le meilleur gage d’un retour durable à la paix.
– Que pensez-vous du plan de paix saoudien lancé au printemps 2002 remis à l’ordre du jour, et plus particulièrement du “retour des réfugiés” comme “condition obligatoire*” ?
– Comme vous le savez, la France a soutenu depuis 2002 l’initiative saoudienne en faveur de la paix, comme elle a soutenu les efforts de tous ceux qui ont cherché à régler par la voie pacifique le conflit israélo-palestinien.
Pour ma part, je considère cette initiative, récemment relancée au sommet de Riyad, comme utile pour permettre la relance du processus de paix. Si l’on veut la paix et la stabilité, il faut bien commencer par se parler, en particulier entre voisins. On ne sortira de l’impasse actuelle que par une solution négociée, dont le sort des réfugiés est un élément.
Ceci étant dit, je suis évidemment soucieux de l’équilibre entre d’une part, le droit d’Israël à la sécurité et à la reconnaissance de ses voisins, d’autre part le droit des Palestiniens à un Etat. Je suis très profondément attaché à cet équilibre.
Il n’y a de solution viable et durable que dans la garantie qu’Israël ne se verra pas menacé dans son existence, mais aussi dans la réaffirmation de la vocation des Palestiniens à s’organiser en un Etat viable.
– La barrière de sécurité érigée par Israël relève-t-elle, selon vous, de l’article 51 de la charte des Nations unies, reconnaissant le droit de légitime défense d’Israël face aux attentats terroristes ? Pensez-vous que le Hezbollah devrait être inscrit par l’UE et la France sur la liste des organisations terroristes ?
– Vous le savez, je défends le droit d’Israël à se protéger contre les agressions extérieures, en particulier lorsqu’elles prennent la forme d’actes aussi lâches et aveugles que des actes terroristes. Mais les mesures prises ne doivent pas condamner la recherche d’un règlement négocié de la paix. Elles doivent être appropriées et proportionnées.
Par ailleurs, la paix d’Israël dépend aujourd’hui largement du renforcement des capacités de police et de maintien de l’ordre dans les territoires palestiniens. Elle dépendra demain du caractère viable de l’Etat palestinien, notamment de sa continuité.
S’agissant du Hezbollah, je comprends que l’on puisse se poser la question que vous évoquez compte tenu de l’attitude de cette organisation et des moyens auxquels il lui arrive de recourir. Je ne suis pas convaincu cependant de l’utilité d’avoir un tel débat dans le contexte libanais où il faut rechercher l’apaisement. Je ne peux qu’être favorable à l’application dans toutes ses dispositions de la résolution 1559, qui prévoit notamment le désarmement du Hezbollah. Si celui-ci est le parti politique qu’il dit être, qu’il se comporte vraiment comme tel et dépose enfin les armes.
– Vous souhaitez relancer la construction de l’Europe par un traité simplifié, à soumettre au Parlement par le biais d’une convention démocratique nommée ad hoc. Quelles sont les alliances que vous allez bâtir, avec vos partenaires européens, pour y parvenir ? Contre la Turquie en tant que membre permanent de l’UE, vous avez lancé l’idée d’une Union de la Méditerranée. Avez-vous une politique méditerranéenne ?
– Cela fera bientôt deux ans que l’Europe est en panne en raison du rejet par deux pays fondateurs, dont la France, du Traité constitutionnel européen. On peut le regretter, mais on ne peut pas faire autrement que d’en prendre acte et essayer d’imaginer des alternatives pour sortir ensemble de la crise actuelle. Car il ne sera pas possible de relancer l’Europe et de bâtir de grands projets européens pour préparer l’avenir avec les institutions actuelles qui n’ont pas été conçues pour une Union européenne à 27 membres.
Mais deux ans d’immobilisme, cela suffit. Quand le projet européen n’avance pas, il recule, et il recule d’autant plus vite que le monde évolue de façon accélérée et qu’il ne nous attend pas. Alors, en attendant des refontes plus ambitieuses qui ne pourront intervenir au mieux avant les prochaines élections au Parlement européen, c’est-à-dire pas avant 2009, je propose de reprendre sans tarder les dispositions les plus consensuelles de la première partie du projet de Traité constitutionnel. C’est que j’appelle le Traité simplifié. Je suis convaincu qu’un consensus entre les différents Etats membres peut être rapidement trouvé sur cette base. J’ai confiance dans la bonne volonté, le réalisme et le désir d’avancer de l’ensemble de nos partenaires.
S’agissant de la Turquie, c’est un grand pays et un grand allié pour lequel j’ai beaucoup de respect. Si je suis opposé à son adhésion, ce n’est pas parce que je suis contre la Turquie mais parce que je suis pour l’Europe politique. Il me semble en effet qu’il y aurait une contradiction fondamentale entre l’adhésion de la Turquie et le projet d’une Europe plus intégrée sur le plan politique.
L’Union européenne ne peut s’étendre indéfiniment et doit avoir des frontières. Et il me semble que pour des raisons historiques, géographiques et culturelles, la Turquie n’a pas vocation à se situer à l’intérieur de ces frontières. Sauf à ce que ces frontières soient communes demain avec la Syrie ou l’Irak, ce qui me semble difficilement acceptable. Je vous rappelle par ailleurs que lorsque la perspective d’une adhésion de la Turquie a été envisagée, c’était il y après de 45 ans et qu’à l’époque, il s’agissait d’adhérer à un marché commun, à une union douanière, pas à une union politique.
Je plaide donc pour l’établissement d’un partenariat stratégique, économique et aussi culturel privilégié avec la Turquie comme avec d’autres Etats du pourtour méditerranéen. L’union euro-méditerranéenne que j’ai proposée s’inscrit dans ce cadre. L’Europe à l’évidence, à commencer par la France et l’Italie, ne peut tourner le dos à la méditerranée qui est une donnée structurante de son identité comme de sa stabilité.
– L’Iran est une menace toujours plus imminente. Certains pays comme la France, l’Espagne ou l’Italie sont pour une ligne de dialogue plus accentuée par rapport à d’autres membres de la communauté internationale. Quelle est votre position par rapport au régime de Mahmoud Ahmadinejad ?
– Sur l’Iran, je veux être une nouvelle fois très clair. Il est inacceptable et dangereux que l’Iran se dote d’une capacité nucléaire militaire. Il appartient à l’Iran de rétablir la confiance sur la nature de ses activités nucléaires. C’est ce que le Conseil de sécurité des Nations unies a signifié à Téhéran en votant à l’unanimité la résolution 1737.
L’important dans cette crise est de maintenir la fermeté et l’unité de la communauté internationale face à cette épreuve de vérité pour sa détermination à contenir les risques de prolifération. C’est bien le sens de l’action des Européens depuis 2003. Cette politique de fermeté et de dialogue est aujourd’hui partagée par l’ensemble des membres permanents du Conseil de sécurité. C’est dans cette continuité que s’inscrira mon action si je suis élu.
S’agissant de M. Ahmadinejad, je vous rappelle les propos que j’ai déjà tenus sur son attitude et ses positions. Ses interventions appelant à la destruction d’Israël ou niant la réalité de la Shoah sont totalement inadmissibles et irresponsables. Je ne suis d’ailleurs pas sûr qu’elles aient été partagées par une majorité d’Iraniens, loin de la même.
Citation du prince héritier Abdallah, Ashark al Awsat, 11 mai 2002.
Par Lapid (Lapid) le samedi 05 mai 2007 - 00h15: |
Cacouboulou,
En ce qui concerne IBM, dont acte. On pourrait parler aussi de bien d'autres. Mais je croyais que notre sujet etait la Suisse, cette Suisse ou "on peut se les faire or". Vous voyez comment une expression, meme si elle a ete dite sur le ton de la plaisanterie, peut nous amener a debattre sur des sujets bien plus serieux et beaucoup plus graves !!!
Par Cacouboulou (Cacouboulou) le samedi 05 mai 2007 - 00h03: |
Monsieur Lapid,
Encore heureux que comme je le constate, vous ne m'accusez plus de contester votre Alya en
Israel ! Je vous remercie de me rendre cette justice.
Oui comme vous dites, il est inutile de polémiquer, mais vous avez du vous en apercevoir, la polémique ne me gène en rien, et je vous engage à continuer pour mon plus grand plaisir,,,
Quand à IBM, je constate que ce sujet, vous déplaît au plus haut point, mais les Harissiens qui s'y intéressent, auront tout le loisir d'en effectuer eux même la recherche, sans l'aide de vos copiés / collés, en allant sur Google taper dans la fenêtre :
"ibm""nazis" dont voici un extrait :
Dès 1934 la filiale allemande d'IBM, Dehomag (pour "DEutsche HOllerith MAschinen Gesellschaft") fournit au régime nazi des machines mécanographiques de poinçonnage de cartes perforées qui servent au réarmement puis au décompte de la population juive dans les ghettos et camps de concentration durant la Seconde Guerre mondiale.
Selon le livre d'Edwin Black intitulé IBM and the Holocaust publié en 2001, le système informatique distribué par la corporation, et les cartes perforées imprimées aux États-Unis auraient joué un rôle si essentiel dans le contrôle de la population juive sous le IIIe Reich que l'Holocauste n'aurait jamais pu avoir une telle ampleur sans cette technologie. À l'appui de cette thèse, le livre indique la différence entre les taux de mortalité aux Pays Bas, et en France, où René Carmille, chef du service national de statistiques, a évité de livrer les fichiers aux nazis, ce qui l'a conduit lui-même à Dachau où il mourût en 1944.
Le tatouage que recevaient sur le bras les Juifs à Auschwitz correspondait à leur numéro d'identification dans le système informatique. [1]
Selon la même source, Thomas J. Watson s'était déclaré indifférent à l'aspect éthique des activités d'IBM sous le régime nazi, bien qu'il fût au courant des politiques raciales du régime nazi.
Après la parution du livre, IBM s'est engagé à donner des explications. Cela ne semble pas encore avoir été fait.
Voir aussi : Repentance sur les relations avec le judaïsme.
N'hésitez surtout pas à m'apporter encore la controverse, ce dont je vous remercie par avance.
Par Lapid (Lapid) le vendredi 04 mai 2007 - 23h40: |
Extrait d'une Analyse du Rapport Bergier sur les refugies
Le point de vue des victimes
Parlant du rapport qu'il a dirigé, Jean-François Bergier note que «les personnes persécutées par le national-socialisme [y] occupent la place centrale» (conférence de presse du 10 décembre 1999). Cette déclaration résume bien l'une des principales caractéristiques de cette étude. Il contient en effet un certain nombre de récits et d'évocations de drames individuels. Le recours à des situations particulières permet en effet de mieux percevoir les marges de manoeuvre des acteurs, et donc leurs interrogations et leurs choix. Il est indispensable à l'élaboration d'une analyse critique. Voici ce que cette recherche apporte de plus novateur.
L'ensemble du rapport est organisé autour de deux moments révélateurs: l'introduction du tampon «J» dans les passeports des juifs allemands en 1938 et la fermeture des frontières suisses aux réfugiés «poursuivis en raison de leur race» en août 1942. Le fameux tampon a été vraisemblablement introduit à l'initiative de la Suisse, parce qu'elle «était à la recherche d'un moyen lui permettant d'identifier et de contrôler une population spécifique: les Juifs allemands et autrichiens que les nazis persécutaient et poussaient alors à l'émigration hors du Reich». Par ailleurs, à l'été 1942, les autorités n'ignoraient pas le sort réservé aux déportés juifs: «les informations sur l'extermination systématique [n'étaient] pas encore répandues; mais le sort abominable réservé aux victimes des déportations ne [faisait] plus de doute pour les personnes impliquées dans la politique d'asile. C'est dans ce contexte que les autorités fédérales ont pris des décisions lourdes de conséquences». Plus de 24'000 réfugiés ont été ainsi envoyés à une mort quasi-certaine, même s'il est «impossible de chiffrer avec précision le nombre de personnes que la Suisse aurait pu sauver de la déportation et de la mort», notamment parce que tous les refoulements n'ont pas été enregistrés.
En 1942, un juif hollandais est refoulé non sans avoir été délesté de tous ses biens. Revenu en Suisse un peu plus tard, il est tabassé, après avoir tenté de réclamer leur restitution, puis à nouveau expulsé. Au mois d'août, trois juifs apatrides sont refoulés à plusieurs reprises dans la région genevoise et remis à des fonctionnaires allemands. Quant au jeune Rolf M., placé en Suisse, et qui va souffrir de graves troubles psychiatriques suite à la disparition de ses parents, il ne pourra y rester qu'à condition que les frais du canton le concernant soit pris en charge par la communauté juive.
Une certaine marge de manoeuvre
L'horreur n'était toutefois pas complètement inévitable et la Commission Bergier suggère à juste titre qu'il existait une certaine marge de manoeuvre. De Grüninger, ce capitaine saint-gallois qui payera pour le reste de sa vie le fait d'avoir sauvé des réfugiés, à ce fonctionnaire criminel de Genève, qui en rajoutait dans la violence et l'inhumanité, il y avait en effet plusieurs manières d'appliquer les lois et de faire face aux décisions de l'autorité. Une lecture fine du rapport Bergier plaide d'ailleurs contre une vision non différenciée de l'attitude de la population d'alors, puisque la politique officielle a aussi donné lieu à des protestations et à des formes de résistance.
Il est intéressant de relever que certains abus constatés peuvent être mis directement en relation avec la militarisation de la société. «La carrière militaire a ouvert à des hommes des portes qui leur étaient fermées dans la vie civile. Elle leur a permis d'accéder à des positions qu'ils n'auraient jamais pu atteindre dans le cadre d'une autre carrière». Des épisodes particulièrement odieux d'abus ou de brutalité renvoient sans doute à cette prédominance du fait militaire, dont on sait combien elle entretient des rapports difficiles avec la démocratie et les droits de l'homme.
Le rapport se conclut par quelques réflexions critiques. «Pris dans l'engrenage des relations germano-suisses et confrontés aux conditions de la guerre mondiale, les dirigeants helvétiques cherchent avant tout à préserver l'indépendance et la stabilité de la Confédération, ce qui les amène à considérer le sort des réfugiés comme secondaire. Malgré les quelques atouts qu'ils avaient en main grâce au rôle international de la Suisse, ils n'ont pas voulu, ou n'ont pas su utiliser cette marge étroite pour défendre les valeurs fondamentales de l'humanité». Cela dit, «en créant des obstacles supplémentaires à la frontière, les autorités suisses ont contribué - intentionnellement ou non - à ce que le régime national-socialiste atteigne ses objectifs». On sait que cette dernière phrase, sortie de son contexte, a servi de prétexte à certains pour rejeter brutalement l'ensemble d'une étude sans même la lire.......