Par Lapid (Lapid) le dimanche 06 mai 2007 - 17h04: |
Presidentielles 2007 : "Ca vote tres fort"
Le taux de participation atteignait 34,11% à la mi-journée, soit près de trois points de plus qu'au premier tour.
34.11 % : c’est le taux de participation à midi en métropole, pour le second tour de l’élection présidentielle, contre 31,21% au premier tour le 22 avril et 26,2% au second tour de 2002 à la même heure, selon le ministère de l'Intérieur.
Un taux nettement supérieur à ceux enregistrés au second tour à la mi-journée lors des présidentielle de 1995 (29,6%), de 1988 (28,5%), de 1981 (30,2%) et de 1969 (27,6%). Seule l'élection de 1974 avait vu une plus forte participation à midi (35,62%).
Participation en hausse en Outre-mer
Par Lapid (Lapid) le dimanche 06 mai 2007 - 16h41: |
Consulat de France a Haifa : A vote !
D'apres le personnel du Consulat de France a Haifa, le nombre de votants vers 13 heures semble superieur a celui du premier tour. Le deroulement du vote se deroule parfaitement bien sous l'oeil vigilant de Madame la Consule. Attendons avec patience le resultat final pour verifier le taux de participation des francais et franco-israeliens en Israel
Par Viviane (Viviane) le dimanche 06 mai 2007 - 16h11: |
Raymond Barre est dans un état critique.
Extrait d'un article du "Monde du 6 mars 2007:
Extrait : C'est tardivement mais avec véhémence que la classe politique et les associations anti-racistes réagissent aux propos de l'ancien premier ministre, qui a tenu le même discours dans l'émission "Les Grosses Têtes" de RTL qui sera diffusée jeudi 8 mars. La classe politique française a réagi avec retard et véhémence aux propos de Raymond Barre. Dans un entretien à France Culture diffusé jeudi 1er mars, il avait incriminé"le lobby juif capable de monter des opérations indignes" et défendu Maurice Papon et Bruno Gollnisch. L'ancien premier ministre a réitéré ses propos dans l'émission "Les Grosses Têtes" de RTL qui sera diffusée jeudi 8 mars."
Encore un français "innocent" qui tendrait à disparaître...Viviane
Par Cacouboulou (Cacouboulou) le dimanche 06 mai 2007 - 16h22: |
Voyons Girelle,
A cinquante mètre de chez moi, il y a le temple calviniste de Saint Gervais, autant dire que quand son bourdon se déclenche, c'est comme un tremblement de terre, qui fait tomber le chrétien et les autres,,, du lit.
C'est pour cela que l'abolition des signes extérieurs d'appartenance religieuse est un bien fait, pour le bien de l'humanité, comme pour celui qui est adepte de la sieste ou de la grâce matinée, en figure libre !
Alors, si on doit rajouter, des hauts parleurs sur des minarets ???
Même l'argent sale qui dort dans les coffres des banques, en attrape des nuits blanches.
Remarquez que l'argent sale, c'est jamais le sien, mais toujours celui des autres, comme le déclare à volo, un procureur bien connu de nous tous.
Par Henri (Henri) le dimanche 06 mai 2007 - 16h15: |
Salut Girelle,
Effectivement je suis etourdi mais il y a tellement d'evenements que cela arrive.
Par Girelle (Girelle) le dimanche 06 mai 2007 - 15h26: |
Mais enfin Henri, nous avons vu une photo de Bazooka ici, tu ne te souviens pas?
Une très jolie jeune femme blonde, ne nous dis pas que tu n'avais pas remarqué!
Tu devais être plongé dans tes livres, comme d'habitude!
Tu as bien fait d'aller voter, tu vois.
Par Girelle (Girelle) le dimanche 06 mai 2007 - 15h19: |
Viviane,
J'ai été chargée, en 1995, d'organiser les fêtes des cinquante ans de la libération de Nice.
A cette occasion, j'ai appelé l'Evêque pour lui demander de bien vouloir faire sonner les cloches de la ville, comme ça s'était passé cinquante ans auparavant, il a accepté avec enthousiasme, mais m'a rappelée peu après, déconfit, en me disant que, pour les anciennes églises il n'y avait plus de sonneurs et que bien peu de cloches étaient électrifiées.
Il était désolé de m'annoncer que nous n'aurions pas l'effet escompté.
A ce moment là, j'ai réalisé que l'on n'entendait plus les cloches dans les grandes villes (à part à Grenoble ou le carillon sonnait les heures et les demies...et là, bonjour le sommeil!).
Peut être que le bruit de la circulation couvre les carillons...ou que les voisins se plaignent.
Par ailleurs, les cloches coutent une fortune, mais je comprends très bien que bâtir une nouvelle église sans cloche dans une ville de moyenne importance soit étrange.
Par Claudia (Claudia) le dimanche 06 mai 2007 - 10h31: |
La « palestinianisation » de l’Europe
Entretien avec Jamie Glazov
FrontPageMagazine.com | 26 avril 2007
Traduction: Pistache, 29 avril 2007.
L’invitée de Frontpage est aujourd’hui Bat Ye’or, la plus grande autorité qui soit sur la dhimmitude.
Son dernier essai est Eurabia: l’axe euro-arabe, qui vient de sortir en italien.
FP: Bat Ye’or, bienvenue dans Frontpage.
Bat Ye’or: Heureuse d’être ici à nouveau. Merci Jamie.
FP: Votre livre sur Eurabia est sorti en français en 2006, et paraît maintenant en italien. Des versions en néerlandais et en hébreux suivront cet automne. Y a-t-il des différences avec la version américaine?
Bat Ye’or: Oui, il y a des différences. J’ai écrit l’édition américaine en 2004, espérant alerter le public américain des changements qui affectent profondément l’Europe sur les plans démographiques, religieux, culturels et démocratiques. Ces transformations modifieront les relations de l’Europe avec l’Amérique et agrandirons le fossé qui les sépare. Cette situation n’est pas particulièrement liée au président Bush, bien que sa forte foi chrétienne soit une raison majeure de son impopularité en Europe. Le problème central est lié à la satellisation de l’Europe par le monde arabe et musulman – le résultat d’une politique poursuivie depuis plus de trente ans par choix, par crainte et par cupidité. Le poids démographique arabe et musulman en Europe s’associe au flux des capitaux arabes, à la globalisation des marchés, et aux énormes investissements financiers européens dans les pays arabes.
Tout ceci crée d’importants liens euro-arabes ainsi que des pressions, qui déterminent une politique basée sur l’opportunisme économique. L’Union Européenne gère plusieurs programmes pour les étudiants arabes. Elle finance d’innombrables ONGs pro-arabes, et a établi de puissants réseaux euro-arabes pour coordonner une position commune contre les U.S.A. et Israël dans le monde académique, chez les intellectuels, les journalistes, et les syndicalistes. Les états européens financent et charpentent la guerre idéologique palestinienne contre Israël. Nous avons récemment vu le Syndicat National des Journalistes de Grande-Bretagne voter en faveur du boycott des produits israéliens. L’an dernier, c’était l’Association Nationale des Professeurs de l’Enseignement Supérieur (NATFHE en anglais) qui votait l’adoption d’un « boycott silencieux » des universités israéliennes et de leurs professeurs et étudiants. Cette politique est mise en place par les réseaux euro-arabes qui unissent les associations européennes et arabes.
Il y a une collaboration pesante, presque de fer, à tous les niveaux institutionnels entre l’Europe et les pays de la Ligue Arabe. L’anti-américanisme européen et l’anti-sionisme s’élaborent au sein de cet organe de liaison arabo-musulman. A moins que l’Amérique n’accepte d’entrer dans un processus destructif de reddition et de soutien moral à l’idéologie jihadiste, similaire à celui qui corrompt l’Europe, l’hostilité européenne ne s’en ira pas ; au contraire, elle s’accroîtra. L’Europe est maintenant enchaînée au monde arabo-musulman et ne peut se désengager ou changer de cap. Blair a essayé de le faire et a échoué lamentablement. En fait, après dix ans à la tête de son gouvernement, il porte une responsabilité majeure dans cette triste situation.
FP: Qu’est-ce qui a changé depuis la publication de Eurabia: l’axe euro-arabe en Amérique (janvier 2005)?
Bat Ye’or: La situation s’est aggravée sur tous les fronts. Aux débuts de la guerre en Irak (au printemps 2003), il y avait quelque espoir qu’un gouvernement démocratique arrive au pouvoir et amène la justice et la paix à son peuple. Mais l’élimination de la tyrannie, grâce aux forces de la Coalition, n’a fait que mettre en évidence les pires forces délétères et inhumaines qui consument les sociétés arabo-musulmanes. La guerre en Irak a exposé les défauts américains, les divisions occidentales et le manque d’empressement à confronter le jihad mondial. La situation chaotique que l’on voit là-bas et le processus de nucléarisation de l’Iran ont fortifié les islamistes. De plus, la regrettable réaction du gouvernement Olmert contre le Hezbollah au Liban et le triomphe électoral du Hamas à Gaza ont conforté l’impression d’une débâcle israélienne et occidentale dans le monde arabe et musulman. La Grande-Bretagne a été humiliée et n’a pas réagit fermement au kidnapping de quinze de ses marins par l’Iran. Au lieu de cela, les journalistes et le monde universitaire britanniques s’en sont violemment pris à Israël pour apaiser les gouvernements musulmans et en particulier les Palestiniens qui avaient enlevé, contre espoir de rançon, un journaliste de la BBC. Un tel comportement est typique de la dhimmitude : le Chrétien dhimmi, ayant trop peur d’attaquer son oppresseur musulman, retourne sa frustration impuissante contre une innocente victime dhimmie plus faible, le Juif. Ces relations triangulaires sont une constante dans le tissu social et politique de la dhimmitude pendant plus d’un millénaire et jusqu’à nos jours.
La haine de l’Amérique, la culture antisémite, l’inversion cynique de la vérité, le soutien donné aux tueurs et aux ravisseurs et le fait de prendre parti pour eux, sont l’expression d’un humiliant sentiment d’impuissance. La Grande-Bretagne est devenue le chien qui aboie pour ses protecteurs : les islamistes et les Palestiniens. Cette situation ne se limite pas à la Grande-Bretagne, mais peut-être est-ce parce qu’il s’agissait d’une des nations les plus fières et les plus puissantes d’Europe, de l’un des trois pays à être sortis grands vainqueurs de la Seconde Guerre Mondiale, que cette déchéance et cette humiliation auto-consenties sont si traumatisantes. Certains Européens s’opposent bien sûr à de telles politiques, mais les directives européennes ont tendance à entraver les droits démocratiques par le contrôle totalitaire, telle une nasse, de la culture, des médias, et des universités.
Qui plus est, de l’autre côté de l’Atlantique, l’alliance latino-arabe encouragée par Zapatero « l’Andalou » isole encore un peu plus l’Amérique. La tactique visant à diviser l’Occident pour l’affaiblir est en train de réussir.
FP: Vous avez introduit un nouveau concept: le « palestinianisme ». Qu’est-ce que cela signifie exactement?
Bat Ye’or: Je pense que c’est précisément le palestinianisme qui est à l’origine de la décadence de l’Europe. C’est une idéologie basée sur une théologie du remplacement, dans laquelle la Palestine remplace Israël. Ayant été conçue et promue par des intellectuels et des politiciens européens et arabes travaillant de concert, elle combine le pire des deux cultures. Pour le monde arabe et musulman, le palestinianisme incarne l’idéologie et les intentions du jihad contre un peuple dhimmi rebelle. Il est donc fondé sur une culture et une théologie musulmane qui refuse l’indépendance territoriale et la souveraineté à un peuple non musulman quel qu’il soit.
Le palestinianisme s’oppose à Israël sur deux points principalement :
1) les Juifs, étant un peuple dhimmi, ne peuvent diriger des Musulmans, et encore moins libérer et gouverner leur pays, tout particulièrement s’il a été conquis et colonisé par le jihad dans le passé – ce qui est le cas d’Israël, de l’Espagne, des Balkans, de la Hongrie et d’autres parties de l’Europe. Les Juifs doivent être ramenés sous le joug de l’islam. Et ceci s’applique aussi, bien entendu, aux Chrétiens ; Chrétiens comme Juifs doivent être réduits à la soumission et à la dhimmitude.
2) La doctrine musulmane rejette la Bible, elle n’accepte pas qu’elle constitue l’histoire du peuple d’Israël et la source du christianisme. Les Musulmans croient que le récit biblique, tel qu’il est transcrit dans le Coran, est l’histoire du peuple musulman et de prophètes musulmans. Pour cette raison, ils nient le patrimoine historique et ancestral des Juifs et des Chrétiens en Terre Sainte. Pour eux, les deux Testaments ont une source islamique, et décrivent une histoire islamique puisque les peuples de la Bible et Jésus lui-même (Issa) étaient musulmans. Le judaïsme et le christianisme sont considérés comme des falsifications de l’islam. C’est au cœur même de l’idéologie – disons même de la doctrine – du palestinianisme, et de sa guerre contre Israël.
Les courants européens ont ajouté à tout cela de leur antisémitisme chrétien traditionnel, qui condamne les Juifs à l’exil perpétuel jusqu’à leur conversion. La guerre palestinienne contre Israël, fortement encouragée par beaucoup en Europe, se révéla être une magnifique opportunité de poursuivre et de maintenir une culture de haine et de dénigrement des Juifs – aujourd’hui, de l’Etat d’Israël – et d’offrir un soutien moral et politique à un second Holocauste. L’Europe s’est avérée être le plus grand supporter et le plus grand bailleur de fonds des Palestiniens, ainsi que leur mentor idéologique.
FP: L’Europe s’est « palestinianisée », n’est-ce pas? Quelles ont été les conséquences de tout ceci pour l’Europe?
Bat Ye’or: Les conséquences pour l’Europe sont multiples et variées, profondes et, semble-t-il, irréversibles. Le palestinianisme a été l’outil le plus efficace pour diviser, affaiblir et détruire l’Occident. Mais ce processus ne put avoir lieu que parce qu’un appareil institutionnel, la Communauté Européenne – devenue l’Union Européenne en 1993 – a pu l’imposer à ses états membres en guise de politique étrangère.
Tandis que dans le monde arabe et musulman le palestinianisme était l’outil des jihadistes pour éradiquer l’indépendance et la liberté du peuple dhimmi juif, sa signification fut autre en Europe. Le soutien non officiel de la Communauté Européenne au jihad de la Ligue Arabe pour détruire Israël a rétabli une culture de haine qui est autodestructrice pour l’Europe elle-même. Quoi que les Européens en pensent aujourd’hui, l’intégralité de leur culture spirituelle et humaniste vient des prophètes bibliques, depuis la libération des Hébreux de l’esclavage et la promotion de l’égalité et de la dignité des humains, depuis les valeurs salvatrices que sont l’humilité, l’autocritique, la demande du pardon, depuis l’éloge de la paix et la séparation de la religion et de l’état, etc. Toutes les fêtes chrétiennes sont des fêtes juives christianisées. Les livres saints judaïques sont les livres saints chrétiens.
Rejoindre le camp des jihadistes implique de supprimer ces liens qui charpentent et soutiennent le christianisme, l’affaiblissant ainsi, et le laissant prêt à s’écrouler. Et la haine détruit plus celui chez qui elle couve que sa victime. [Rejoindre le camps des jihadistes] signifie adhérer à l’idéologie jihadiste qui cherche à imposer une règle islamique totalitaire au monde entier, une perspective qui ne conçoit pas la diversité humaine en termes d’égalité, et qui n’accepte ni la critique, ni la liberté d’expression ni celle de penser. Cela signifier que tant le christianisme que le judaïsme, en tant que religions et que civilisations, doivent être récusés et méritent d’être détruits.
Le palestinianisme s’efforce de supprimer les liens entre le christianisme et le judaïsme parce qu’il professe que le christianisme est né de l’islam, d’un Jésus qui était un prophète musulman – l’Issa coranique – et très différent du Jésus juif dépeint par les quatre évangélistes – eux-mêmes nourris de l’Ancien Testament et non du Coran. En Europe, le remplacement théologique du judaïsme déclenché par le palestinianisme affecte aussi la politique. A l’exception de commentaires désobligeants, les médias évitent de mentionner Israël, comme si déjà il n’existait plus, le supprimant ainsi par un boycott muet. Une autre tendance européenne consiste à imposer une stricte similarité historique et une équivalence entre Israël et les Arabes ou les Palestiniens, alors qu’il n’y en a pas.
Puisque le palestinianisme est maintenant l’idéologie principale en Europe, il a déterminé le soutien européen aux stratégies des jihadistes. Et le jihad n’est pareil à aucune autre guerre, il constitue à lui seul un recueil guerrier complet, avec ses stratégies sacrées et ses tactiques rituelles. L’Europe a légitimé les intentions de destruction d’Israël de l’OLP dès les années 1970, ses enlèvements et ses massacres de civils, ses détournements d’avion, son terrorisme, en rejetant la responsabilité sur les victimes plutôt que sur les auteurs des méfaits. Pour pouvoir justifier ces crimes qui sont tellement contraires à ses valeurs humanistes et à sa morale, l’Europe dût diaboliser Israël, la dépeindre comme le plus grand ennemi de la paix, et a ce faisant offert un bain de jouvence à sa haine d’Israël, la calomniant de ses propres crimes.
Ce n’est pas tout. La plupart des Européens ne sont pas d’accord avec cette politique. Beaucoup l’ont dénoncée et combattue. Par le biais d’une campagne coordonnée et surveillée par les composantes de l’Union Européenne, un système s’est donc mis en place ; il relie la politique, les marchés, la culture, les universités, les médias et les intellectuels, et étend son emprise totalitaire à travers les états membres pour imposer une odieuse culture du mensonge et du refus de la réalité et ainsi soutenir la politique étrangère pro-palestinienne de l’Europe.
FP: Tout ceci est très déprimant, Bat Ye’or. Y a-t-il quelque espoir dans la confrontation entre l’Occident et l’islam militant ? L’Europe est-elle perdue pour de bon ? Que devrions-nous faire, nous qui sommes dans le monde libre ? Que pouvons-nous faire ?
Bat Ye’or: Le seul espoir pour l’Occident réside dans sa perception des visées du jihad mondial et de ses dangers. Ce n’est pas seulement une guerre militaire, c’est aussi – et même plus – un débat spirituel, intellectuel et politique. Mais l’Union Européenne prend un chemin opposé, en imposant même un lexique[*] qui censure le mot « jihad » et l’écarte de la discussion, lui et son existence historique. La lâcheté de la position européenne décourage de courageux Musulmans qui luttent pour que la pensée et les sociétés islamiques se démocratisent et se modernisent. Les Européens sont si bien conditionnés par le palestinianisme à haïr l’Amérique et Israël qu’ils sont non seulement en plein déni, mais aussi complètement anesthésiés.
Que pouvons-nous faire ? D’abord, en Europe comme aux États-Unis, nous réapproprier nos universités qui sont devenus des bastions du « saïdisme ». Enracinée dans le palestinianisme, cette école baptisée d’après l’Égyptien chrétien Edward Saïd a remplacé le savoir orientaliste par l’ignorance et l’endoctrinement à la haine contre Israël et l’Occident. Nous devons aussi établir le débat d’idées au grand jour, le rendre public, sans censure, ni boycott ni menaces. C’est le seul moyen de prévenir un racisme né de la frustration et de l’impuissance. Mais – par-dessus tout – les Européens doivent décider de leurs valeurs, de leur futur, et se battre pour leurs institutions démocratiques et contre la subversion de leur culture. Ils doivent reprendre le contrôle de leur propre sécurité plutôt que de mendier la protection des jihadistes et d’être rançonnés par eux.
FP: Bat Ye’or, merci de vous être jointe à nous.
Bat Ye’or: Merci de m’avoir invitée, Jamie.
Par Henri (Henri) le dimanche 06 mai 2007 - 10h25: |
NOS KIFS
le sandwich tunisien a la sortie de pessah : le kif le meilleur de l'annee
Chez nous ce kif, il est toute l'annee a part pessah.
Faut rigoler, faut rigoler.
Par Viviane (Viviane) le dimanche 06 mai 2007 - 09h33: |
Lu dans le Figaro du 5 mai 2007:
À Sartrouville, l'église des cités n'aura pas de cloches
JEAN-MARC PHILIBERT.
Pour ne pas « provoquer » la population des alentours, à majorité musulmane, le nouveau bâtiment sera illuminé mais... muet.
LE BÂTIMENT devrait être achevé d'ici à la fin de l'année. Pour le moment, à l'angle de l'avenue Georges-Clemenceau et de la rue Saint-Exupéry, ce n'est encore qu'un chantier entouré d'un haut grillage comme il en existe des centaines à Sartrouville (Yvelines). Indifférente, une foule bigarrée de piétons déambule le long de la rue sans se soucier de la structure qui s'élève déjà à douze mètres au-dessus du sol, ni des banderoles accrochées ici et là, qui appellent à verser son obole.
Car ce chantier est particulier. Situé sur le plateau de la deuxième plus grosse ville du département, en plein coeur des cités sensibles, c'est une église qui est en train de sortir de terre, comme l'atteste le clocher carré orné de la croix et déjà achevé. Un événement en soi dans un quartier classé « zone urbaine sensible ». Et une construction d'autant plus notable que, pour ne pas « provoquer » la population du quartier, à majorité musulmane, l'édifice n'aura pas de cloche. En lieu et place du bourdon, des vitraux seront éclairés par un projecteur, faisant du bâtiment un lieu illuminé mais... muet.
Un choix revendiqué. « Les chrétiens ne sont pas les seuls habitants du quartier, explique le père Alexandre de Bucy, le curé de la paroisse Saint-Vincent-de-Paul qui recouvre le nord de Sartrouville. Beaucoup ne partagent pas notre foi, même s'ils nous respectent. Par égard pour les habitants tout proches qui n'ont pas eu de cloche jusqu'à présent, nous ne voulions pas non plus en mettre. » Les fidèles ne semblent pas s'en émouvoir. « Une église sans cloche, ce n'est pas très normal, mais bon, ça ne me choque pas », laisse tomber Alvin, 16 ans.
Des yeux d'un bleu profond, un traditionnel col romain sur une chemise grise, le père de Bucy a l'air ravi. Le jeune prêtre de 36 ans regarde l'avancée de son chantier avec gourmandise. L'église Jean-XXIII qui s'élève devant ses yeux est érigée à l'emplacement d'un ancien lieu de culte catholique devenu trop petit face à l'affluence de nouveaux pratiquants, notamment les jeunes. Il faut dire que la pratique religieuse a le vent en poupe dans les quartiers.
Islam, judaïsme, protestantisme ou catholicisme connaissent un regain inédit dans les tours et dans les barres des cités difficiles. À quelques centaines de mètres du chantier, derrière le parc Léo-Lagrange, les musulmans ont ainsi ouvert une salle de prière tandis que, de l'autre côté, les salafistes ont investi les caves de la cité des Indes. Des lieux de culte eux aussi silencieux.
Rénovation urbaine
Entre les uns et les autres, la cohabitation se déroule sans heurts, même si des incidents surgissent parfois. L'ancien lieu de culte catholique sur lequel s'élève la future église Jean-XXIII a ainsi fait l'objet d'une agression il y a trois ans. Un cocktail Molotov lancé dans les salles avait alors provoqué des dégâts peu importants, mais suscité une vive émotion. « À l'époque, l'ensemble des communautés religieuses, en premier lieu les musulmans, nous avait soutenus », se rappelle le père de Bucy.
Aujourd'hui, la situation est largement pacifiée. « Nos quartiers ont fait l'objet d'une importante politique de rénovation urbaine, se félicite le maire (UMP) de Sartrouville, Pierre Fond. Ils commencent au-jourd'hui à être recherchés par de nouveaux locataires, car la délinquance y a reculé très fortement. »
Dans le quartier du Plateau, entre la cité des Indes, la cité Gagarine, la cité Flaubert et la cité du Tonnerre, la population, à majorité musulmane, ne manifeste pas la moindre hostilité à l'égard de la nouvelle église. Au contraire, les passants sont même surpris par l'absence de cloche. « C'est un peu bizarre une église sans cloche, non ? », s'interroge ainsi Anounou, un musulman de 33 ans.
Une interrogation qui ne trouble pas le père de Bucy. Originaire de Versailles, le jeune curé a fait ses classes au Val-Fourré, à Mantes-la-Jolie. Son église, située en plein coeur de ce quartier difficile, au milieu des magasins halal, n'avait pas, elle non plus, de cloche.
Par Email (Email) le dimanche 06 mai 2007 - 09h55: |
NOS KIFS
le sandwich tunisien à la sortie de pessah : le kif le meilleur de l'année
Par Email (Email) le dimanche 06 mai 2007 - 09h29: |
A propos de Reveillez vous sepharades http://www.harissa.com/D_Religion/reveillezvousepharades.htm
Dear Ms Abitbol Marchand
Thanks so much for your inspiring piece published in Harissa.com. After reading it, your words rang in my ears for days. I suddenly remembered how beautiful it is to be Sephardic and how rich and proud our heritage is. My mother was born in the island of Djerba and my father is from the Spanish enclave of Melilla. In the last twenty years I seen how much of our traditions and heritage has been diluted by assimilation or by the ubiquitous presence of the Ashkenazi culture in the media and world stage. I teach Geography and History in Puerto Rico and used to teach Jewish History and Tradition in an Elementary Jewish school that closed for good for the lack of pupils. I remember teaching to my very small class about Maimonides, Spinoza and the golden era of Sepharad. All that is gone and Sephardic kids are more interested in learning computers than their beautiful culture. Nowadays our culture is seen more like an oddity than a real thing. It appears than the gentiles are more interested in learning about us than our own people. Last year, my neighbor shows me an unpublished short story that her 11 years old boy was given to read at school in relation to the story of Hanukah. This was a public school were a gentile teacher wanted his gentile students to learn about Jewish history, so I was very mystified. To my surprise; the story was a beautiful Sephardic tale that moved me to tears. I contacted the author in the city of Chicago and asked him why his story hasn’t been published. He told me that after summiting the story to several Jewish publishing houses, it was rejected because it was "too Sephardic"
Reading your beautiful words made me believe that "Sepharad" it is very much alive within my heart and I thank you for remind me of its existence.
Ynhorabuena b' Shalom
Ariela Alcantara Kasuto