Archive jusqu'au 12/juillet/2005

Discus: ADRA : LES COMMENTAIRES D'HARISSA: Commentaires 2005: Commentaires Juillet 2005: Archive jusqu'au 12/juillet/2005
Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Maxiton (Maxiton) le mardi 12 juillet 2005 - 10h52:

Mais pourquoi diable n'y a-t-il plus que des touristes allemands dans les synagogues de Tunisie ?

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Hajkloufette (Hajkloufette) le mardi 12 juillet 2005 - 01h44:

Ouverture des 17 eme Maccabiades ce soir au stade de Ramat Gan avec la presence de Moshe Katsav et son epouse et aussi d Arik Sharon ... Ceremonie emouvante . des delegations tres colorees et tres fieres d etre la !!! Sharon a lance un vibrant appel a l alya de toute cette jeunesse ... Vous aurez une rubrique Maccabiades au BB ... avec photos et resultats ...

http://harissa.com/boukhabar/read.php?f=15&i=2839&t=2839

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Douda (Douda) le mardi 12 juillet 2005 - 00h27:

Le Ftileur : Le procès d’intention,,, à,,,Mr. Eden,,,

C’est sans nul doute votre propre déclaration “rectifiée mais un peu tard, et sois disant en retour de raquette envers Mamie Blair “, qui a fichu les vapeurs à celle qui a déclamé sa litanie habituelle de propos malséants, du genre : “ gauchos altermondialos connardos “, remarquez que cela ne touche aucunement les Goulettois, bien au contraire, ils vous remercie de ce quiproquo, qui tout en ajoutant une pincée de piquant dans l’harissa, leur offre l’occasion de se payer une bonne tranche de pastèque à votre santé,,,

Wnessou El Douda

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Sarel (Sarel) le lundi 11 juillet 2005 - 22h41:

chers amis rappellez vous j'ai toujours dit que le probleme israelien est suite d'un differrent juif interieur'
il n'a aucun rapport avec l'etat palestinien
Tout ce qui se passe decoule du schisme qui date depuis des millenaires
Cela peut prendre plusieurs formes mais le sujet reste le meme
Alors quand je lis que tel a dit quelque chose ou fait autre chose le remarque de suite le manque de perspective total
les acteurs sont passagers et n'ont aucune importance dans le cours de l'histoire
Il faut aller a la source pour essayer de comprendre
Shalom sarel

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Meyer (Meyer) le lundi 11 juillet 2005 - 22h23:

La population juive d’Israël dépassera celle des Etats-Unis en 2006

Par Amira Barkat, correspondant d’Haaretz

Israël aura la population juive la plus importante au monde en 2006, quand elle dépassera celle des Etats-Unis pour la première fois dans l’histoire. C’est ce qu’a fait savoir ce lundi le Jewish People Policy Planning Institute de Jérusalem.

Avinoam Bar-Yosef, directeur général de l’Institut de planification, a présenté lundi à la Commission d’Absorption et d’Immigration de la Knesset le rapport annuel sur « La situation du Peuple Juif » .

L’Institut, qui est en partie financé par l’Agence Juive, a conclu que l’Etat d’Israël est le seul à garantir la continuité de l’existence du peuple juif. Bar-Yosef présentera le rapport au gouvernement la semaine prochaine.

De nos jours environ 5,28 millions de Juifs vivent aux Etats-Unis, tandis que 5,235 millions vivent en Israël.

Le rapport prévoit combien il y aura de juifs en 2020. Israël est le seul pays au monde qui verra une croissance significative de la taille de sa population juive. Il est prévu que toutes les autres communautés dans le monde se réduiront ou resteront stables. Il est prévu également que le nombre total des Juifs dans le monde s’accroîtra d’un demi-million de personnes.

L’Institut basé à Jérusalem prévoit qu’il y aura 6,25 millions de juifs en Israël en 2020, à comparer aux 5,25 millions de juifs actuellement. En Amérique du Nord le nombre de juifs est prévu de rester stable, à 5,5 millions. Le nombre de juifs en Europe est prévu de diminuer de 1,25 à 1 million. Dans l’ancienne Union Soviétique, le nombre de juifs se réduira de 380.000 à 180.000.

Il est prévu que le taux d’assimilation sera légèrement inférieur à 50% aux Etats-Unis, 60% en Allemagne et 80% dans l’ancienne Union Soviétique.

Traduction de l'article en anglais paru ce jour dans http://www.haaretzdaily.com/hasen/spages/598657.html

Israel's Jewish population to outstrip U.S. by 2006
By Amiram Barkat, Haaretz Correspondent
Mon., July 11, 2005 Tamuz 4, 5765

On peut télécharger le rapport complet en anglais sur

http://www.jpppi.org.il/main_projects/project.asp?fid=390&ord=1

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Davideden (Davideden) le lundi 11 juillet 2005 - 16h39:

El Douda,

Il n'y pas d'armes de destruction massive a la Goulette.
Il n'y a pas de Juifs non plus.
Cela doit etre dut a "notre gentillesse, notre bonhommie, et un accueil des plus fraternels."
Meme quand les Synagogues sont attaques en Tunisie, on y trouve plus que des touristes Allemands.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Meyer (Meyer) le lundi 11 juillet 2005 - 16h02:

Photo de vacances : Tel Aviv vue de Yafo, juin 2005

description

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Hajkloufette (Hajkloufette) le lundi 11 juillet 2005 - 15h22:

Qu il est bon de remettre quelques pendules a l heure de l Histoire !!!

L'Express du 11/07/2005
La force du destin

Avec le retrait israélien de Gaza, Ariel Sharon est en train de bousculer l'Histoire. Le temps lui rendra justice


Mais où sont-ils passés, tous ces héros de la paix au Proche-Orient, ces donneurs de leçons qui ont fait d'Ariel Sharon leur bouc émissaire, un massacreur de Palestiniens et un faucon, fauteur de guerre? Les voici, à présent, muets comme des carpes. Quand rien ne bougeait en terre trois fois sainte, ils s'agitaient, dénonçaient, fustigeaient Israël et son chef de gouvernement, pourtant démocratiquement élu.

Alors que l'Histoire se remet en marche avec le retrait israélien de la bande de Gaza, soudain ils se taisent, pisse-vinaigre pris à contre-pied, incapables de concéder qu'ils se sont trompés et prêts à expliquer que tout reste à faire. Ariel Sharon devra attendre longtemps encore avant que les docteurs de la loi proche-orientale n'admettent qu'il a fait bouger les lignes du conflit israélo-palestinien plus que tout autre avant lui. Pour l'armée des palestinologues militants ou les tenants de la désastreuse politique arabe de la France initiée par Jacques Chirac, le bien ne pourra jamais venir de cet homme qu'ils ont diabolisé.

Ils ont refusé, déjà, de lui accorder le moindre crédit quand il fut mis en minorité par son parti alors qu'il lui demandait la reconnaissance d'un Etat palestinien. Ils n'ont jamais cru, non plus, qu'il tiendrait son engagement de mettre un terme à l'occupation de Gaza.

Ils ne veulent surtout pas tenir compte du courage politique dont il fait preuve dans cette affaire. Peu leur importe qu'en forçant la main à des colons ultranationalistes il mette sa vie en péril, comme Itzhak Rabin jadis, et coure le risque de troubles susceptibles de faire basculer son pays dans la guerre civile.

Rien ne les détourne de leur point de vue, pas même le spectacle de la douleur de ces Israéliens qui acceptent de quitter ce qui était devenu leur terre. Le drame ne peut être que palestinien. La souffrance israélienne ne leur arrache aucun commentaire. Pas de compassion pour cet Etat qu'ils ont schématiquement classé du côté des bourreaux. Au fond d'eux-mêmes, sans doute espèrent-ils qu'à la dernière seconde Sharon trouvera un prétexte pour renoncer à restituer Gaza.

Ils se trompent, car, dans cette épreuve, le Premier ministre sera inflexible, homme de fer dans la paix comme dans la guerre: le désengagement aura lieu à partir de la mi-août, aux dates fixées par le gouvernement et la Knesset, a-t-il encore martelé le 5 juillet. Quand le retrait sera effectué, nul doute que reprendra aussitôt le procès en sorcellerie fait à Sharon, en exigeant qu'Israël quitte immédiatement la Cisjordanie.

Le Premier ministre israélien n'a jamais rien fait pour séduire ses détracteurs. Il a raison. Car le temps lui rendra justice, comme il le fit avec le général de Gaulle sur sa gestion du dossier algérien.

Les grands hommes d'Etat ne se battent pas avec l'opinion ou les commentaires. C'est l'Histoire qui les intéresse.

Ariel Sharon est en train de la bousculer. C'est ce qui s'écrira plus tard, quand la lucidité triomphera.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Nao (Nao) le lundi 11 juillet 2005 - 14h33:

La Douda cessez votre double jeu qui ne trompe personne! "mais comment moi je suis innocent, j'ai rien dit..." Vous n'avez rien dit mais vous pensez! On sait tous ce que vous pensez malgre la boukha et la damkhout!

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Meyer (Meyer) le lundi 11 juillet 2005 - 13h47:

Grand Angle

L'arc de craie palestinien

A la demande d'une fondation privée américaine, un urbaniste s'est penché sur ce que pourrait être un Etat palestinien viable. Fin 2004, le projet était bouclé, cartographié, quantifié: une Palestine en forme d'arc avec un train à grande vitesse pour colonne vertébrale. Une utopie ancrée sur une réalité.

Par Christophe AYAD
lundi 11 juillet 2005


Marre de la litanie morose des infos déprimantes en provenance du Proche-Orient ? Alors, rêvons un peu et allons-y carrément. Ce serait donc un pays qui s'appellerait la Palestine : la Cisjordanie au nord, Gaza au sud et Jérusalem-Est pour capitale. Nous sommes en 2020, le journaliste blanchi sous le harnais revient à Jénine, dans le nord de l'Etat palestinien pour un dossier sur la Silicon Valley palestinienne. Jénine, il se souvient qu'il y a dix-huit ans, il était là, au milieu d'un champ de ruines à compter les morts. L'odeur des cadavres, la montagne de gravats laissée par les bulldozers israéliens, les pleurs sans larmes des survivants, hébétés par trois semaines de siège. Tout cela semble tellement irréel désormais. L'ancien camp de réfugiés se confond avec la ville, remarque-t-il en empruntant le large boulevard long d'une dizaine de kilomètres qui mène à la gare.

C'est de là que part le Palestine-Express. En une heure et demie, le train à grande vitesse rejoint Rafah, au sud de la bande de Gaza, à 225 km. Depuis le wagon climatisé, le paysage vallonné de la Cisjordanie défile à toute allure : entre Naplouse et Jérusalem, à peine vingt minutes, une soixantaine de kilomètres que le journaliste avait mis huit heures à parcourir, en février 2002 lors de l'Intifada, à cause des check points. Son voisin, un jeune informaticien palestinien qui travaille dans les Emirats, a peine à le croire. Passé Hébron, le train descend dans la plaine, traverse le désert du Néguev, et prolonge sa longue virgule à l'aéroport international de Gaza. Descente du train, embarquement immédiat pour Dubaï sur le vol Air Palestine 242 ! Voici la Palestine telle que se l'imagine le reporter en refermant l'épais rapport concocté par un urbaniste américain, Doug Suisman : L'Arc, une structure formelle pour l'Etat palestinien (1). Personne n'avait tenté, auparavant, d'imaginer à quoi pourrait concrètement ressembler cet Etat.

Une fondation réputée conservatrice

A la veille du retrait unilatéral israélien de Gaza promis pour cet été, la Palestine reste une chimère. Gaza est une prison-bidonville où vivent 1,3 million de Palestiniens. Plus de deux habitants sur trois y vivent sous le seuil de pauvreté. L'aéroport est inutilisable. Le port reste à construire. Pour la plupart des Gazaouis, qui n'ont vu Jérusalem qu'à la télévision, la Cisjordanie reste une terra incognita. Quant à elle, la Cisjordanie est un patchwork incohérent, strié de barrages militaires, levées de terre et routes de contournement. Bientôt, Jérusalem sera entouré d'une ceinture de colonies juives.

Dans ces conditions, il faut une bonne dose d'inconscience ou d'optimisme pour imaginer une Palestine indépendante, prospère et en paix. Mais c'est bien connu, les Américains sont de grands naïfs et d'incurables optimistes. C'est donc la Rand Corporation, une fondation privée basée à Santa Monica (Californie), qui s'y est collée. Une initiative surprenante étant donné la réputation conservatrice de la Rand et ses liens avec l'institution militaire. Condoleezza Rice et Donald Rumsfeld ont siégé à son conseil d'administration. Mais la vénérable Rand, fondée en 1948, n'aime pas être assimilée aux think tanks néoconservateurs qui, à l'instar de l'American Entreprise Institute ou de la Heritage Fondation, ont milité pour l'invasion de l'Irak. La Rand n'a rien fait d'autre que prendre au mot George W. Bush, qui parle régulièrement de deux Etats ­ palestinien et israélien ­ vivant en paix et côte à côte. Aux Etats-Unis aussi, l'idée d'un Etat palestinien a fini par s'imposer comme une évidence.

33 milliards de dollars

Un premier rapport, Construire un Etat palestinien viable, financé par deux riches donateurs privés américains, David et Carol Richards, est rédigé en 2003. Tous les handicaps du futur Etat sont passés au crible, à commencer par la démographie : d'ici à 2020, la population palestinienne aura doublé, passant à 6,6 millions d'habitants, créant une pression insupportable sur l'économie, les ressources en eau, la sécurité, etc. Les auteurs concluent que 33 milliards de dollars (27,5 milliards d'euros) seront nécessaires pendant les dix premières années... ainsi qu'une réforme en profondeur de ses institutions «corrompues, autoritaires et non représentatives».

Le second rapport, publié début 2005, est celui de Doug Suisman. Sa genèse vaut d'être racontée. «Au départ, Guilford Glazer, un riche donateur, est venu nous voir, raconte Steven Simon, de la Rand. Il était très inquiet des effets potentiels du retour des réfugiés palestiniens en Jordanie, en Syrie et au Liban sur l'équilibre du futur Etat palestinien.» Glazer, 83 ans, a fait fortune dans la construction de centres commerciaux et de supermarchés : il fait partie des 400 plus riches Américains. En bon Américain habitué aux grands espaces, ce bâtisseur imagine une ville nouvelle. Très marqué par le souvenir des grands travaux rooseveltiens de la vallée du Tennessee dont il est originaire, l'entrepreneur juif qui a été l'ami de Moshe Dayan, a officié comme émissaire discret au Proche-Orient sous l'administration Reagan.

«Sa naïveté était un atout»

La Rand lance donc un appel d'offres auprès des meilleurs urbanistes américains. C'est Doug Suisman, 50 ans, qui est recruté. Cet architecte, dont l'agence est basée à San Diego (Californie), n'a aucune expérience particulière du Proche-Orient. Il n'est venu qu'une seule fois en Israël, en 1972, en touriste. En revanche, il a dessiné le plan du bas Manhattan à New York, le Civic Center de Los Angeles. «Nous l'avons choisi car il était le plus enthousiaste, justifie Steven Simon. Sa naïveté, ou plutôt sa "fraîcheur" était un atout. Les gens qui connaissent trop bien la région sont pessimistes et s'autolimitent.»

Doug Suisman se met aussitôt au travail. En deux mois, il dégage l'essentiel de son projet, ce qu'il appelle la «structure formelle» : «Au-delà de ses frontières, chaque Etat-nation a sa forme qui dépend de son paysage, son histoire et ses villes.» Un travail de pure imagination qu'il n'est allé vérifier sur place qu'après coup : «D'habitude, on préfère travailler sur le terrain plutôt que sur documents. Mais là, la complexité est telle que c'était un avantage.» En superposant des cartes (peuplement, pluviométrie, cultures, routes, etc.), il s'est aperçu que les principales villes de Cisjordanie, à l'exception de Qalqiliya, Tulkarem et Jéricho, s'organisaient selon un arc nord-sud tourné vers l'ouest. Les villes, les cultures, tout est tourné vers la plaine et la mer, principalement parce que les pluies irriguent le flanc occidental de la ligne de crête qui parcourt la Cisjordanie du nord au sud. Aussi parce que c'est de là que viennent les réfugiés, chassés de la plaine côtière en 1948. Reste le problème de Gaza, séparé de la Cisjordanie par Israël. C'est là qu'il a son «Eurêka !»: il suffit de prolonger l'arc vers le sud pour relier les deux territoires. «Nous avons travaillé à rendre le futur Etat palestinien plus autonome.»

«Un tissu urbain plein d'espoir»

De concept, l'Arc devient une ligne de chemin de fer à grande vitesse. Suisman décide de doubler les rails d'un aqueduc, d'une autoroute, d'un gazoduc et d'un réseau de fibre optique, voire d'éoliennes. Une véritable colonne vertébrale entourée d'une ceinture verte destinée à préserver l'environnement. L'idée du train à grande vitesse lui est venue en pensant à ses réguliers séjours en France : «Le TGV n'a pas seulement modifié la géographie mais la psychologie française. Pourtant, c'est juste un train. Il ne faut pas oublier que tout ça n'est pas plus grand que la baie de San Francisco ! Parcourir les 110 kilomètres qui séparent Jénine de Hébron en moins d'une heure, comme l'explique Doug Suisman, c'est faire entrer les Palestiniens dans la modernité.»

D'avril à août 2004, Doug Suisman a effectué trois séjours dans les territoires palestiniens. A Gaza, le choc est moins rude que prévu : «Je pensais voir Calcutta et ça m'a fait penser à Mexico, un tissu urbain très dynamique, plein d'espoir.»

«Les larmes aux yeux»

Fin 2004, le projet est bouclé, rédigé, cartographié, quantifié. Le rapport est agrémenté d'images virtuelles en 3D des gares et des boulevards les reliant aux centres-ville historiques, situés à plus de 10 kilomètres des centres pour éviter tout engorgement. La construction de l'Arc coûtera quelque 5 milliards d'euros et devrait employer 10 000 à 160 000 Palestiniens par an pendant cinq ans.

Dès début 2005, la Rand a entamé une série de présentations de son rapport : Maison Blanche, département d'Etat américain, Union européenne, conseillers de Tony Blair, Banque mondiale, Forum économique mondial. «A chaque fois, nous recevons un accueil très positif», commente Steven Simon. Le gouvernement palestinien a été le premier informé, fin février 2005. «Lorsque la lumière s'est rallumée, se souvient Doug Suisman, Jihad al-Wazir, le vice-ministre des Finances, s'est levé les larmes aux yeux, pour dire : "Ce projet a la beauté et la simplicité dont nous avons besoin." J'ai ressenti un immense soulagement.»

Lors d'une réunion à huis clos, les négociateurs de l'OLP font remarquer que le projet ne dit rien sur les colonies israéliennes, que le tracé de l'Arc évite d'ailleurs soigneusement, et s'inquiètent de la faiblesse des infrastructures le long de la ligne verte, craignant que ce «vide» incite Israël à annexer des portions de territoire palestinien. «J'ai cherché à dessiner le projet le plus logique et le plus opérationnel. C'est pour cela que je n'ai pas tenu compte des colonies. Tout ce que je peux dire, c'est que plus il y aura de continuité territoriale, plus la future Palestine aura des chances de succès. C'est une question de rationalité économique.» Steven Simon renchérit : «Ce n'est pas à nous de dire à quoi doit ressembler le futur accord de paix. Mais les parties en présence doivent savoir ce qui marchera ou pas. Nous ne sommes pas des diplomates mais des experts.» «Attention, précise Suisman, l'Arc est un concept, pas un plan à suivre à la lettre.»

«Un conte pour adultes»

Côté israélien, le projet a reçu un accueil plus mitigé. L'éditorialiste d'Haaretz, Meron Benvenisti, pourtant considéré comme de gauche, y voit «un conte pour adultes». «Les Israéliens ont expliqué que, pour eux, c'est la sécurité qui primait, résume Steven Simon. Nous leur avons répondu que plus l'Etat palestinien serait connecté à l'extérieur et prospère à l'intérieur, donc viable, moins il serait une menace. Ce dont ils ont convenu.» En septembre, la Rand va reprendre son lobbying auprès des membres du quartette (ONU, Etats-Unis, UE et Russie) garants de la «feuille de route». La Banque mondiale et le ministère palestinien de la Planification aimeraient profiter de l'imminent retrait israélien de Gaza pour mettre en oeuvre certains des projets liés à l'Arc comme la réouverture de l'aéroport et la mise en chantier d'un port. Aujourd'hui, Doug Suisman connaît mieux le Proche-Orient. Il reste toujours aussi optimiste quant à la faisabilité de son projet, moins sur la capacité des acteurs de ce conflit à «dépasser leurs émotions et les rancoeurs».

(1) Disponible sur www.rand.org

http://www.liberation.fr/page.php?Article=310346

© Libération

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Douda (Douda) le lundi 11 juillet 2005 - 12h40:

La Douda : ( Hak El Ouet International Tracking Station )

Le Ftileur : Salut Emile,

Il doit y avoir confusion, car la phrase que tu commentes n’est absolument pas de la Douda, qui tout simplement posé la question claire et on ne peu plus simple, à savoir qui aurait écrit cela sur ADRA ?

Ceci suite au commentaire d’une intervenante qui a déclaré :

On entends deja qques gauchos altermondialos connardos (meme sur Adra et oui..) susurrer "ben oui il faut arreter d'humilier le monde arabe et ils nous laisseront tranquilles.."

Reprends donc les textes antérieurs et tu verra que La Douda n’en est pas l’auteur.

En guise de réponse et en forme de proces d’intention, Madame Bazooka, laisse croire qu’il s’agit d’une guerre préventive à notre encontre, comme si La Goulette cachait elle aussi des armes de destruction massive, mis à part la Boukha, l’Adam Khout, et l’Harissa bien piquante, elles peuvent venir chercher et fouiller dans tous les coins, elle ne trouveront rien d’autre, que notre gentillesse, notre bonhommie, et un accueil des plus fraternels.

En les attendant on rigole, et on fait la fête,,,

Bien à toi, et bonne semaine, Ya Baba,

Wnessou El Douda

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Maxiton (Maxiton) le lundi 11 juillet 2005 - 12h02:

Davideden

Au temps pour moi, mais le message n'était pas explicite

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Bazooka (Bazooka) le lundi 11 juillet 2005 - 11h08:

Claudia,

Pourriez-vous avoir l'amabilite de poster le lien avec l'article publie par Guysen Israel sur l'astrologue A-Sharani ?

Une breve recherche sur plusieurs moteurs de recherche, sur son nom et sur association mondiale des astrologues, n'ont rien donne.

S'agirait-il d'un illustre inconnu ?

Merci et bonne journee.