Par Girelle (Girelle) le mardi 08 mai 2007 - 10h51: |
Le fichage génétique des mineurs:
On voit vers quelles dérives peuvent mener des lois sans garde-fou.
Compter sur la sagesse de ceux qui doivent l'appliquer est dangereux, on a vu les égarements d'Outreau, et ils ne sont pas les seuls.
Et comme dit le procureur de Montgolfier: "nous ne faisons pas la loi, nous l'appliquons, si vous n'en êtes pas satisfaits, voyez ceux qui sont chargés de la faire."
Des "instruments" pareils ne peuvent pas tomber en n'importe quelles mains.
Le tout sécuritaire a de dangereuses perversités.
Il faut faire amender cette loi afin d'en limiter les applications absurdes.
Oui, il y a des textes qui me font peur.
Par Girelle (Girelle) le mardi 08 mai 2007 - 10h16: |
"Former French Diplomatic sources who preferred to remain unnamed said that it is a known secret that Malta was one of the favourite resting places for the outgoing President Jacques Chirac. It is not excluded that one of Mr Chirac’s first piece of advice to his new President was to spend some time to recharge his batteries in Malta."
Extrait du Maltastar (lien Bazooka)
Pour cela, on peut compter sur Chirac!! mdr
Par Viviane (Viviane) le mardi 08 mai 2007 - 08h14: |
Inyervieuw de Claude Lanzmann parue dans "Le Point" du 3 mai 2007:
On assiste à une campagne de dénigrement, de haine. »
Interview de Claude Lanzmann
03/05/2007 - © Le Point
Le Point : Jean-Marie Le Pen attaque Nicolas Sarkozy sur ses origines juives hongroises, estimant qu'elles jouent « en sa faveur » ; un site Internet dénonce « Sarkozy le juif hongrois » et ses soutiens de confession juive. Comment réagit le réalisateur de « Shoah » face à de tels propos ?
Claude Lanzmann : Je ne sais pas grand-chose des origines juives ou supposées telles de Nicolas Sarkozy. Les généalogistes s'en donnent à coeur à joie et de toute façon cela me fait horreur. Je crois n'avoir jamais assisté au cours de ma vie, en France, à une telle campagne de dénigrement, de haine, alimentée par toutes sortes de rumeurs nauséabondes, contre un candidat à la présidence de la République. Je reçois moi-même tous les jours sur Internet des caricatures, des libelles ignobles et parfaitement infondés concernant Nicolas Sarkozy. Je n'imaginais pas que le débat démocratique puisse prendre un pareil tour, mais le fait est là : les miasmes puants et repoussants d'un certain inconscient français s'expriment et reviennent à pleine force. Ces insinuations, cette destruction interne du débat démocratique rappellent de sales souvenirs...
En d'autres temps, un tel discours aurait suscité une condamnation générale. Aujourd'hui, il semble que celui-ci se soit quelque peu banalisé. Qu'en dites-vous ?
Il y a en effet une banalisation de ce type de discours, conséquence d'une marchandisation forcenée des médias (il semble que la presse elle-même soit saisie de folie), qui exalte un jour et abaisse le jour suivant pour créer un suspense complètement artificiel. Ce qui permet aux pires horreurs de passer sans susciter de réactions ou alors très, très faibles. Quand Le Pen a tenu ces propos, on a vu peu de gens au PS se lever et dire non, dire qu'on n'avait pas le droit de traiter un candidat de la sorte. Je trouve, de la même manière, aussi absurde l'« hitlérisation » de Sarkozy et la façon dont le « TSS » (Tout sauf Sarkozy) cherche à jouer sur la peur. Un journal dont je ne citerai pas le nom semble avoir mis tous ses espoirs de résurrection dans une passion antisarkozyste, qui est elle-même un symptôme. Ségolène Royal, elle, n'a jamais fait siennes ces dérives.
D'une certaine façon, il y a plus d'affinités entre Royal et Sarkozy qu'entre Royal et Bayrou. Souvenez-vous du discours de la candidate socialiste, au début de sa campagne, sur l'ordre juste, la famille, le travail. Des éléphants et des éléphanteaux du PS l'accusaient frontalement d'avoir un discours pétainiste.
J'ai rencontré Sarkozy une fois, il ne m'a pas fait l'effet d'un dictateur. Au contraire, j'ai vu un homme parfaitement calme, pas du tout excité et capable d'écouter - c'est ce qui m'a frappé. Il m'a longuement interrogé sur le livre de Jonathan Littel, « Les Bienveillantes », qu'il lisait alors. Ceux qui sont proches de lui et que je connais, comme François Fillon ou Claude Guéant, ne ressemblent en rien à des hitlériens. J'ajoute - et j'ai été sensible à cela, je l'ai écrit dans Les temps modernes -, ils se sont parfaitement bien conduits dans l'affaire Redecker, permettant à celui-ci d'être protégé tout en gardant sa liberté de vie.
Sarkozy a été accusé de chasser sur les terres du Front national. Lui faites-vous ce reproche ?
Je pense qu'il l'a fait d'une façon parfaitement cynique, en politicien, pensant qu'il avait besoin de ces voix pour l'emporter, mais le cynisme en politique n'est pas l'apanage du seul Sarkozy. Il a fait aussi des déclarations absolument contraires, auxquelles chacun, même à gauche, pourrait souscrire. Il n'y a pas de raisons de le taxer d'opportunisme ou de démagogie. De toute façon, quel que soit le vainqueur ou la victorieuse, la fonction présidentielle change profondément la psychologie de celui ou de celle qui en reçoit la charge.
Y a-t-il, selon vous, un lepénisme d'extrême de gauche ?
Il y a en tout cas une formidable intolérance de ce côté de l'échiquier politique. A cause de ses positions équilibrées sur le conflit israélo-palestinien, certains ont plaqué sur la personne de Nicolas Sarkozy leur antisionisme viscéral, cherchant du même coup à le disqualifier.
Il y a - est-ce vraiment étonnant ? - une convergence, une confluence des stéréotypes et de tous les vieux fantasmes antisémites. Cela est sûrement vrai pour quelques un au PS, même si je sais que Ségolène Royal est irréprochable sur ces questions et qu'elle saura être vigilante sur toute forme d'antisémitisme, y compris de gauche. Ségolène est une dame de fer. Elle a tenu bon pendant de longs mois, elle a fait preuve d'opiniâtreté, de fermeté, de courage, de croyance en elle-même, de plus en plus contagieuse, à mesure qu'elle soumettait ceux qu'elle avait défaits un par un comme dans un combat d'Horaces et Curiaces. Malgré toutes les chausse-trapes qui lui furent tendues, elle sut chaque fois reprendre la main, montrer qu'elle commandait, capable de museler le PS lorsqu'elle comprit qu'il l'étoufferait et qu'elle devait vitalement reprendre ses distances.
Par Bazooka (Bazooka) le mardi 08 mai 2007 - 09h49: |
Le fichage genetique autorise pour les mineurs:
http://www.liberation.fr/actualite/societe/252380.FR.php
Par Bazooka (Bazooka) le mardi 08 mai 2007 - 07h53: |
Le Figaro d'aujourd'hui:
Le President Sarkozy est a Malte
Le futur hote de l’Elysee est arrive en debut d’apres-midi sur l’ile mediterraneenne a annonce la television maltaise.
Fin du suspense! On connait desormais le lieu ou le nouveau chef de l’Etat passera quelques jours avant la passation des pouvoirs avec Jacques Chirac prevue vers le 17 mai. Nicolas Sarkozy est arrive lundi en debut d'apres-midi a Malte a bord d'un avion prive, a annonce la television maltaise. L'information a ete confirmee un peu plus tard par une source policiere francaise.
Selon le site internet du journal Maltastar, il serait arrive vers 14h30 a l'aeroport intenational de Malte, pres de La Valette, portant des lunettes noires et accompagne de 6 personnes. Le groupe s'est fait discret selon une source aeroportuaire citee par le site internet du quotidien maltais. Le nouveau chef de l'Etat devrait passer ses quelques jours de vacances sur un yacht, au large des cotes maltaises.
La suite sur:
http://www.lefigaro.fr/election-presidentielle-2007/20070507.WWW000000895_une_retraite_toujours_secrete.html?064550
et sur:
http://www.maltastar.com/pages/msFullArt.asp?an=11927
... et bientot a la Une de Voici ou de Public !
Par Victor (Victor) le lundi 07 mai 2007 - 22h52: |
Reportage vidéo sur le vote des français de Natanya dimanche 6 mai
http://www.terredisrael.com/video_av.php?id=286&cat=11
Par Lapid (Lapid) le lundi 07 mai 2007 - 22h39: |
RAPPORT SUR LA SITUATION DE L’ANTISEMITISME EN SUISSE ROMANDE • 2006
La CICAD, créée en 1990, représente les communautés juives de Suisse romande sur les sujets liés notamment à l’antisémitisme.
Définition de l’antisémitisme
«Antisémitisme» signifie, dans son acception commune: «une attitude d’hostilité à l’égard des minorités juives, quel que soit, d’ailleurs, le motif de cette hostilité».1 Cette hostilité peut aller d’une aversion individuelle jusqu’à des formes de persécution idéologiques et institutionnalisées. Ce document est l’occasion de vous livrer le fruit de nos analyses de la situation qui prévaut en Suisse (cf. Examen de la situation de l’antisémitisme – année 2006)
Cependant, il nous apparaît nécessaire d’aborder les sources d’une nouvelle forme d’antisémitisme, tel que l’a fait Doudou Diène, Rapporteur spécial sur les formes contemporaines de racisme, de discrimination raciale, de xénophobie et de l’intolérance qui y est associée dans son rapport daté du 12 janvier 2007 et destiné au Conseil des droits de l’Homme.
Doudou Diène écrit: «L’amalgame entre l’État d’Israël et toutes les communautés juives de la diaspora ou vivant en Israël, quelles que soient leur nationalité, l’essentialisation du peuple juif et la non-reconnaissance de sa diversité culturelle, religieuse et politique, sont les sources profondes de cette nouvelle forme d’antisémitisme.»......
Pour lire le rapport complet cliquer sur :
RAPPORT SUR LA SITUATION DE L’ANTISEMITISME EN SUISSE ROMANDE • 2006
url : http://www.cicad.ch/presse/rapport2006.pdf
Par Bazooka (Bazooka) le lundi 07 mai 2007 - 21h57: |
Merci Lapid.
Peut-etre des bulletins qui se seraient echappes des enveloppes au moment de tomber dans l'urne.
Zar-bi comme truc ...
Par Pauline (Pauline) le lundi 07 mai 2007 - 19h53: |
Ninette de la rue du péché
Par Vitalis Danon (*)
C’est une excellente initiative que vient de prendre l’Alliance Israélite Universelle en lançant une nouvelle collection d’ouvrages destinées à sortir de l’oubli et à remettre au goût du jour les textes savoureux qui ont fait les beaux jours de la littérature juive en terre d’islam. La direction de cette collection intitulée « Pages d’Alliance » et qui annonce deux à trois parutions annuelles, a été confiée à Guy Dugas, spécialiste reconnu de la question, auteur de plusieurs études sur le sujet.
C’est un fait que si la littérature juive, notamment en Afrique du Nord, a été si florissante au siècle dernier, le mérite en revient essentiellement aux écoles de l’Alliance Israélite Universelle, qui ont su diffuser et promouvoir la langue et la culture française. Et s’il existait, certes, une modeste littérature judéo-arabe, c’est en français que ce sont exprimés les Ryvel, Véhel, Blanche Bendahan , Sadia Lévy, Élissa Chimenti, Élissa Rhaïs ou Vitalis Danon avant de céder la place à celui qui deviendra le maître de la génération suivante, Albert Memmi.
Le premier volume de cette collection qui s’avère prometteuse est une novella de Vitalis Danon, « Ninette de la rue du péché ». Né à Smyrne en 1898, Danon, après une formation à l’E.N.I.O. de Paris, rejoint la Tunisie. Instituteur aux écoles de l’Alliance, il sera par la suite le directeur de l’établissement de la Hafsia, au cœur de la Hara, le ghetto juif, avant de prendre la direction générale du réseau scolaire de l’A.I.U. en Tunisie. Observateur averti du judaïsme tunisien, du petit peuple, surtout, il entame, dès 1920, parallèlement à ses fonctions pédagogiques, une carrière littéraire. Ses Contes du ghetto, La Hara conte, sont un témoignage irremplaçable sur une vie et une époque aujourd’hui disparues.
« Ninette », que Wladimir Rabi considéra, en son temps dans La Terre Retrouvée, comme « la plus unie, la plus réussie, la plus émouvante, la plus juste de ton » de l’auteur, c’est un peu « Les Misérables » façon tune. Dans une ruelle sordide du quartier réservé de Sfax, le rue du Péché, la pauvre Ninette s’échine, pour survivre avec son fils, Israël, né de père inconnu : ménages, lessives, prostitution occasionnelle…
Pour narrer les mésaventures, les déboires et les petits bonheurs de la pauvre Ninette, l’auteur, dans une langue d’une étonnante modernité, choisit le monologue, en réalité la moitié d’un supposé dialogue entre l’héroïne et le directeur de l’école où elle cherche à faire inscrire son fils afin qu’il s’instruise, devienne riche et les sorte enfin, tous les deux, du ruisseau fangeux dans lequel ils s’embourbent chaque jour un peu plus. « On m’a dit : Va à l’école des Juifs pour ton fils ! Et je suis venue. Vous le recevrez, bien sûr. Ailleurs on n’a pas voulu de lui parce que je n’ai pas des papiers… ». « Mon fils ! Quand il grandira et qu’il gagnera sa vie, il n’y aura pas sur terre de mère plus fière que moi. Nous nous promènerons bras-dessus, bras-dessous autour du kiosque à musique quand les belles madames chapeautées de plumes et de tralala passent cambrées, le buste en avant dans un froufrou de soie… »
« Bonjour, M’sieur l’Directeur, c’est encore moi, Ninette ». Tout au long de ces adresses à l’intention du détenteur du savoir et de la puissance publique, on assiste à une véritable psychanalyse de la misérable Ninette qui se confie, se confie, parle, parle et raconte sa petite vie : les tirailleurs, les spahis, les Sénégalais, les Arabes, les Bédouins, les Maltais, les Juifs, les Grecs ou les Siciliens qui passent et repassent dans la rue du Péché. Dans l’hôtel borgne de sa meilleure amie, Rachela, « providence des pouilleux, des miséreux qui n’ont que trente sous à mettre pour un repas et autant pour passer la nuit dans un lit au pied duquel un autre envoyé de la Providence ronfle déjà », viennent s’échouer « mendiants professionnels et d’occasion, saints rabbins en mal de voyager et charlatans en quête d’aventures ». Le récit, enlevé, fleure bon la boukha et la chakchouka et résonne au son des cab-cab, les sabots de bois tunisiens.
Israël sera admis à l’école juive et finira même par intégrer, suprême réussite, l’école professionnelle. Tout est bien qui finit bien. Savoureux.
Jean-Pierre Allali
(*) Éditions Le Manuscrit. 2007. 126 pages. 13,90€
Par Lapid (Lapid) le lundi 07 mai 2007 - 19h33: |
Bazooka chalom,
"A quoi correspondent les "bulletins sans enveloppe trouves dans l’urne" a Jerusalem ?!"
Franchement je ne sais pas. Est-il possible de deposer un bulletin sans le mettre dans une enveloppe ?
Autre remarque : Les resultats de Tel Aviv, Netanya et Haifa sont publies par l'ambassade de France a Tel Aviv et ceux de Jerusalem par le Consulat de France a Jerusalem. Tout se passe comme si on evitait de considerer Jerusalem comme faisant partie de l'Etat d'Israel !
Par Cacouboulou (Cacouboulou) le lundi 07 mai 2007 - 18h55: |
Ya Henri,
C'est quoi ce tfedlique ? Tu réponds maintenant à la place de ton frangin ? Comme si il n'était pas assez grand pour s'adresser à un vieux copain ?
Tu n'as pas honte ya oueldi, de ne pas le laisser parler, toi qui dois le respect, à ton aîné, comme si la nouvelle génération se doit d'éradiquer les anciens.
Dans quelle école tu as appris, à te comporter comme ça ?
Par Bazooka (Bazooka) le lundi 07 mai 2007 - 18h29: |
Ben malheureusement pas, puisque qu'on vote par procuration en metropole ...