Archive jusqu'au 26/juillet/2005

Discus: ADRA : LES COMMENTAIRES D'HARISSA: Commentaires 2005: Commentaires Juillet 2005: Archive jusqu'au 26/juillet/2005
Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Emile_Tubiana (Emile_Tubiana) le mardi 26 juillet 2005 - 05h48:

Apparu dans Haaretz du 25 juillet 2005

Question of the News paper:

Protest march: Victory or flop?


Since the beginning of the State of Israel, I have never seen such a beautiful march by Jews from all the corners of the state, from all walks of life, a real cross section of Am Israel.
For the first time I saw the people of Israel, united, on the move.

Those who saw this with disdain do not understand what freedom of expression means. 40,000 people singing together,making music together, sharing food and drinks among them and with the IDF soldiers.

The inhabitants of Kfar Maimon should be commended for their generous hospitality and mutual help. They opened their doors to mothers and young children to share necessities. I don't see this March as a challenge for the Police or the IDF.

From the beginning, the motto of the leaders of
this March was: "non-violence".

In my view, this March is an expression of Democracy, which unfortunately was constantly harassed by the police and the army, which were confused, whether the participants were enemies or brothers.

I saw many marches in the United States, in New York, in Washington. The police was there to protect them and not to harass them. I qualify this March as a success for Brotherhood and the Non-Violent Freedom of Expression.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Cacouboulou (Cacouboulou) le mardi 26 juillet 2005 - 00h27:

Cacouboulou :

Tous contre Cacouboulou, chnoua cette chakchouca, ?

Meme cet amuseur publique de La Douda ?

Il m’a foutu la feda, avec ses allusions assassines,

Zama il se prend pour qui ? meme pas La Fontaine, meme pas Racine...

Zama il me fait la nique en vers (Les Doudas) c’est pas de la prose,

Matmata et Moi on va te ftiler sur les roses...

Meme pas La Roche Foku...il te ftile kif ada,

Ya ftileur, c’est pas toi le prince des chrah ?

Retourne chez Albert, le theatre c’est ta place,

Avec tes bouliciers, zama c’est la classe !

Fteil a lik ya Douda !

Zama gros comme le bras...

Signe : Cacouboulou Premier.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Email (Email) le lundi 25 juillet 2005 - 20h19:

Bonjour


Je lis souvent les dépêches d’agences de presse comme : AFP, UP et Reuter. Pour les attentats commis dans le monde, ceux-ci sont commis par des TERRORISTES, mais quand il s’agit d’attentats contre les ISRAELIENS, c’est des ACTIVISTES qui les commettent, comme par exemples l’attentat d’aujourd’hui qui a causé la mort d’un couple d’Israélien en voiture , après « LES efforts de Mahmoud ABBAS » selon Mm. C.Rice.


Simone Sarfati-Abitbol

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par A_Soued (A_Soued) le lundi 25 juillet 2005 - 20h15:

LONDRES, ENCORE!

DES MENACES DU 21ÈME SIÈCLE ET DES LOIS DU 19ÈME SIÈCLE.



Éditorial du Wall Street Journal via Opinion Journal du 22 juillet 2005.

Traduit par Albert Soued, écrivain, www.chez.com/soued



Résultat d'un mélange de bonne chance et d'incompétence de l'autre côté, Londres a cette fois-ci été épargnée, ayant eu peu de pertes dans les récents attentats ratés. Mais on ne doit pas se rassurer, car en fait le terrorisme est en train de s'"israélianiser" ici, et bientôt en Europe et aux Etast-Unis. L'expression que nous utilisons fait référence aux explosions incessantes dans les bus, les cafés, les supermarchés, les centres commerciaux et dans les rues israéliennes auxquelles la population a été soumise sans raison, pendant 5 ans. Contrastant avec les événements du 11/9 à New York ou du 11/4 à Madrid, aucun des attentats de Londres n'a été "spectaculaire", dans le sens où ils n'a pas fallu des mois pour les préparer et le nombre des victimes ne s'est pas chiffré par milliers.

Les conséquences des actes du type "israélien" sont pourtant plus dévastatrices. Car aucun endroit n'est à l'abri, la vie quotidienne devient plus difficile et le coût de la sécurité est énorme aussi bien pour les pouvoirs publics que pour les entreprises. Et puis il faut compter les victimes jour après jour; dans un pays aussi petit qu'Israël, chacun est lié personnellement à l'une des 1200 victimes assassinées lors de ces attaques terroristes.

Mais l'"israélianisation" de la terreur signifie aussi les méthodes que les Israéliens ont mis au point tout au long de ces 5 années pour contenir la menace. Tout au long de cette guerre terroriste, on a beaucoup critiqué ces méthodes comme contraires à la loi internationale ou aux lois civiles. Mais comme l'a observé le premier ministre australien John Howard lors d'une conférence de presse à Londres hier, avec son homologue britannique Tony Blair, de nombreuses lois actuelles sont des "réponses légales du 19ème siècle pour des menaces du 21ème siècle!"

La principale innovation israélienne, adoptée depuis lors par l'administration Bush, a été de traiter le terrorisme différemment de toute conduite criminelle et de lui faire face avec autre chose que l'application simple de la loi. Évidemment dans certains cas, les "défenseurs des droits de l'homme" ne pouvaient pas être contents, notamment lors de l'arrestation massive et de l'emprisonnement de centaines de Palestiniens jugés dangereux, mais ces méthodes ont considérablement réduit les risques, près de 90%.

Mais il n'est pas nécessaire d'approuver de telles tactiques pour s'apercevoir que l'approche actuelle en Europe ou en Grande Bretagne a fait faillite. Au début de cette semaine, la Cour Constitutionnelle d'Allemagne a libéré un homme suspecté d'être le principal financier de Ben Laden, Mamoun Darkanzali, sous prétexte qu'une demande d'extradition venant d'Espagne n'était pas légale. De même le mois dernier, on a libéré Mounir al Motassadeq, un complice des attaques du 11/9, pourtant jugé coupable par une cour de justice à Hambourg. Sa libération est due ici aussi à des subtilités légales, pour lesquelles les membres d'al Qaeda sont devenus experts.

Mais on trouve la même chose en Grande Bretagne. L'an dernier, la Cour des Lords a jugé inconstitutionnelle une loi antiterroriste de 2001 qui permettait au gouvernement de garder indéfiniment des suspects non britanniques liés au terrorisme, quand on ne pouvait pas les renvoyer dans leur pays d'origine où ils risquaient d'être torturés. Le raisonnement de la Cour des Lords était peut-être logique mais il soulève la question suivante "quoi faire d'autre que libérer des suspects étrangers vivant au sein de la population et dédiés au Jihad ?" Comme nous l'avons appris ces derniers jours, c'est justement cette attitude, qui s'ajoute au "laissez-faire" vis à vis de toute forme de discours politique, y compris les incitations à la violence et à la sédition, qui a transformé Londres en paradis de prédilection pour les Musulmans radicaux. Le gouvernement de Mr Bair est en train d'élaborer des textes qui interdiraient toute déclaration soutenant même indirectement la terreur et la violence, advienne que pourra.

Tout cela a des incidences aux Etats-Unis. Pendant que l'Europe bricole de nouveaux moyens pour faire face à la terreur, certains critiques de l'administration Bush cherchent à plonger le pays là où se trouve l'Europe actuellement. Exemples: les assauts répétés sur la légalité de Guantanamo, sur la révision du "Patriot Act" et sur le traitement des citoyens américains, comme John Padilla, qui sont emprisonnés comme combattants ennemis.

Mais quelle soit l'opinion sur la meilleure façon de traiter les menaces terroristes, les attentats de Londres ont clairement montré que les vieux outils légaux ne marchent plus. Et si on apprend à "israélianiser" notre approche de la terreur, aussi bien aux Etats-Unis qu'en Europe, on aura plus de chances de ne pas "israélianiser" notre vie de tous les jours à notre tour, et le plus tôt sera le mieux.



London, Again
A 21st-century threat; 19th century laws.

Friday, July 22, 2005 WSJ Opinion Journal

Due to some combination of good luck and possible incompetence, Londoners were spared serious casualties in yesterday's apparent bus and train bombings. This is not something to take much comfort in. As the second attack in as many weeks, it means the Israelization of the war on terror may now be upon Britain and, sooner or later perhaps, Europe and America, too.

By "Israelization," we refer to the steady stream of bus, cafe, grocery, mall and street bombings to which Israeli civilians have been wantonly subjected these past several years. Unlike the September 11 attacks in the U.S. or last year's Madrid bombings, none of these have been terrorist "spectaculars," in the sense that they required extensive preparation and resulted in three- or four-figure death tolls.

Even so, the effects of Palestinian-style terror are in many ways more devastating. No place feels safe; ordinary living becomes vastly more difficult; security costs to government and businesses are massive. And the killing adds up: In a country as small as Israel, nearly everyone had a personal connection to one of the 1,000 Israelis murdered in terrorist attacks over the past five years.

Yet "Israelization" also means the methods Israelis have refined over the years to contain the terrorist threat. Throughout the course of the intifada, these methods came in for high-minded criticism as being violations of civil and international law. But as Australian Prime Minister John Howard observed at a press conference in London yesterday with British counterpart Tony Blair, many of the laws currently on the books in the West amount to "19th-century legal responses" to a 21st-century threat.

Chief among Israel's innovations--since adopted by the Bush Administration--has been to treat terrorism as something different from criminal behavior, and to respond to it as something more than a law-enforcement problem. In some instances, this has led to actions that make civil libertarians uneasy, particularly the round-up and imprisonment of hundreds of Palestinians deemed security risks, although this has been key to reducing the number of terror attacks by more than 90%.

Yet one need not endorse such tactics for Britain and Europe to see that the current approach is failing. Earlier this week, Germany's Constitutional Court set free Mamoun Darkazanli, a German national who is suspected of being Osama bin Laden's principal money man in Europe, on what amounted to a legalism regarding the constitutionality of a Spanish judge's extradition request. That followed on last month's release of Mounir el Motassadeq, who had previously been convicted by a Hamburg court as an accomplice in the 9/11 attacks. Here again, he owes his release mainly to legal niceties, which al Qaeda members are trained to manipulate.

Much the same goes in Britain. Late last year, Britain's Law Lords ruled as unconstitutional a 2001 antiterrorism law that gave the government the right to detain indefinitely terrorist suspects who were not British nationals, provided they could not be returned to their home countries (where they might risk torture).

The Law Lords' reasoning may have been sound, but it raised the question of what, if anything, Britain could seriously do about suspected foreign jihadists living in its midst other than set them free. As we have learned in recent days, it is precisely such attitudes, along with a laissez-faire approach to all forms of "political" speech, including speech that incites to violence and sedition, that turned London into the European haven of choice for Muslim extremists. Mr. Blair's government is now in the process of outlining plans to ban even indirect statements of support for terror and violence, which might or might not pass constitutional muster.

All this has ramifications for the U.S. Even as Europe tinkers with new ways of dealing with terrorism, critics of the Bush Administration seek to return the U.S. to where Europe is today. Thus the relentless assaults on the legality of Guantanamo, the renewal of the Patriot Act and the treatment of U.S. citizens, such as Jose Padilla, who are held as enemy combatants.

But whatever one thinks is the best legal framework required to deal with domestic and foreign terrorist threats, what the bombings in London make clear is that the old legal tool kits no longer work. And the sooner we learn to "Israelize" our approach to terror--both in Europe and the U.S.--the better the chances our lives won't be Israelized in turn.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mena (Mena) le lundi 25 juillet 2005 - 19h26:

Dispositions de guerre planétaire (info # 012507/5) [analyse]

Par Guy Millière © Metula News Agency


Les attentats survenus à Londres le 7 juillet dernier, et leurs répliques quinze jours plus tard, ont choqué le monde occidental. Mais, passés le choc initial et les discours de circonstance, on s'est aperçu qu'ils n’ont pas surpris et que tout a semblé reprendre sa place assez vite.


Si les médias des Etats-Unis, où je me trouve au moment d’écrire ces lignes, parlent de terrorisme abject et tentent d’analyser toutes les conséquences et les leçons à tirer de ce qui s’est passé, et si divers journaux anglais réagissent de même, tout indique qu’en France, rien ne change vraiment. Au mot terroriste, les journaux et les chaînes de télévision du pays dont je viens, préfèrent l’expression – plus soft – de « poseurs de bombes » ; les reportages se multiplient sur « l’inquiétude » de la communauté musulmane britannique qui « craint » des « retombées négatives ». On incrimine des « conservateurs » et des « fondamentalistes » religieux sans employer explicitement le mot islam. Des sujets "plus importants" viennent faire l’actualité : les départs en vacances, l’augmentation du nombre des campeurs. On reparle, bien sûr, du « cycle de la violence » entre Israéliens et Palestiniens, et on traîne dans la boue les « colons » du Gush Katif. Les fanatiques criminels qui ont commandité et commis en Irak des attentats contre des enfants ou des étals de marché se voient toujours qualifier de « rebelles », voire de « résistants ». Vu l’état culturel, politique et psychologique de la France, rien de tout cela ne me surprend. La France est un pays perdu pour la civilisation et déjà sur la voie de la soumission à la barbarie ; ce qu'il est devenu m'insupporte et m'éloigne de lui toujours davantage quand bien même je ne renoncerai pas à écrire dans ma langue maternelle et à m'adresser à mes concitoyens.



Moi de constater, hélas, que si la France est plus qu’à demi soumise au diktat terroriste, des traces de sujétion se rencontrent désormais aussi en Grande-Bretagne et même aux Etats-Unis. Dès le 7 juillet au soir, George Galloway, le député britannique préféré de Saddam Hussein et des télévisions françaises, a fait une déclaration imputant la responsabilité des attentats non à l’islamisme, mais à la politique étrangère de Tony Blair. Peu de temps après, des articles reprenant de ce genre d’argumentation figuraient dans le New York Times, des commentaires dignes de France 2 se faisaient entendre sur la BBC et sur CNN. Et ces propos n’ont cessé de se répandre depuis.


Pourtant à bien y regarder, à prendre le droit de constater les choses telles qu'elles sont, sans se soucier des précautions du politiquement correct, la situation a au moins le mérite d'être claire :


1. Avant les attentats de Londres, de jeunes musulmans radicalisés vivant en Europe ou en Amérique du Nord, parfois citoyens de leurs pays de résidence, avaient été impliqués dans le terrorisme islamique, en Afghanistan, au Pakistan, en Irak, en Israël, aux Etats-Unis, en Espagne. Avec les attentats de Londres, c’est la première fois que de jeunes musulmans nés et éduqués dans un pays occidental, jouissant de la nationalité et de la plénitude des droits de ce qui était censé être leur pays se livrent à des attentats suicide contre leurs propres concitoyens. C’est arrivé en Grande-Bretagne : cela aurait pu survenir ailleurs en Europe ou en Amérique du Nord. Dans l’ensemble du monde occidental, des mosquées abritent des prêches enflammés, des librairies diffusent une propagande haineuse, des sites Internet sèment des incitations au meurtre, de jeunes musulmans se trouvent endoctrinés et conduits vers le passage à l’acte. Contre les juifs et les chrétiens. Les communiqués d’Al-Qaïda cités un peu partout ne doivent pas tromper : on y incrimine les pays de la coalition en Irak, mais le 11 septembre 2001, et même un peu plus tard lors des attentats de Bali, Saddam était encore au pouvoir à Bagdad.


2. Ce qui s’est passé à Londres devrait dans ces conditions permettre de lever certaines ambiguïtés : si l’islam en lui-même n’est pas en guerre avec le monde occidental, les musulmans touchés par l’islamisme, eux, le sont et sont prêts à la mener sur tous les fronts où cela leur est possible. Les attentats de Londres, Madrid, et New York, ainsi que ceux qui ont eu lieu en Israël, à Bali, à Istanbul ou ailleurs sont les actes d’une guerre planétaire, au même titre que les attentats survenant en Irak, et doivent être considérés comme tels.


3. Cette guerre planétaire imposée, déclarée par les islamistes djihadistes est une guerre qu’il faut mener jusqu’au bout, sur tous ses terrains, et sans faiblir ni tergiverser. L’Irak, l’Afghanistan, le Liban, la Syrie sont des terrains de guerre comme tout pays abritant des bases arrière ou des camps d’entraînement. Israël fait assurément partie de ce conflit dans la mesure où elle est une démocratie occidentale et qu'elle se trouve même en première ligne. Les pays occidentaux sont des champs de bataille parce qu’ils sont chrétiens, ouverts aux juifs, porteurs de liberté individuelle, de tolérance, de pluralisme. La guerre déclarée par les islamistes djihadistes propose un nouveau visage de la guerre du totalitarisme contre les sociétés ouvertes. Pour la mener avec quelque chance de succès, à nous de ne jamais oublier que le totalitarisme n’accepte pas de compromis et ne se satisfait ni de pactes ni de traités. Il ne connaît que la victoire totale ou la défaite totale qui le relègue dans le révolu. Quiconque envisage compromis, pactes ou traités, quiconque refuse de voir qu’il s’agit d’une guerre planétaire menée par un totalitarisme vient occuper la place de compagnon de route de l’ennemi et d’idiot utile.


4. Vaincre l’islamisme djihadiste implique la victoire partout où la guerre est en cours, et en particulier dans le monde musulman. L’islamisme, on l’a déjà noté dans d’autres textes, s’est alimenté du sous-développement économique, politique et culturel de cette large région du monde. La victoire sur les islamistes djihadistes en Afghanistan et en Irak est, en ces conditions, plus que jamais nécessaire. Dire que le terrorisme qui frappe l’Irak est une forme de « guerre civile », comme cela se fait ici ou là, relève de la méconnaissance volontaire des faits, du relativisme moral et du refus de regarder en face le terrorisme et donc le totalitarisme : c’est parler comme un idiot utile. Dire que le renversement de Saddam Hussein a créé du terrorisme, c’est là encore porter un regard myope d’idiot utile sur la réalité. Ce que refusent les islamistes djihadistes, c’est l’instauration de sociétés ouvertes dans le monde musulman, car ils en sont, comme tous les totalitaires, les ennemis absolus. Saddam ne risquait pas de créer une société ouverte : les forces de libération, si. Le combat est acharné en Irak parce que les islamistes djihadistes savent infiniment mieux que les idiots utiles ce que signifierait pour eux l’instauration d’un modèle de société humaniste (dans lequel l'intérêt de l'homme est placé au centre des préoccupations) dans ce pays. Si on regarde bien, on peut même dire que les islamistes djihadistes en Irak ont déjà perdu la partie : ils tuent atrocement, mais ne représentent pas une alternative. Ils se font graduellement détester de populations qui, dans tout le monde musulman, aspirent de plus en plus largement à l’ouverture. Ce qui se joue est une fin de partie très sanglante, mais une fin de partie tout de même. Et si, plutôt que de jouer les idiots utiles du totalitarisme djihadiste, les journalistes occidentaux montraient à son égard moins de fascination et davantage de dégoût, un pas important serait franchi.


5. Vaincre l’islamisme djihadiste implique de mettre fin au conflit israélo-arabe et d’accepter de voir enfin que celui-ci fait partie intégrante de la guerre planétaire en cours et ne peut s’en trouver dissocié. Les idiots utiles qui parlent de « guerre civile » en Irak ou regrettent le renversement de Saddam Hussein, les George Galloway qui exonèrent les terroristes et incriminent Bush et Blair, font depuis longtemps du conflit israélo-arabe un conflit entièrement à part dont la solution, selon eux, dénouerait tous les nœuds de l’islamisme. Qu’ils pensent faux en ce domaine est conforme au fait qu’ils pensent faux dans tous les autres domaines et relève de la logique maligne de l'égarement. Que des hommes tels que Tony Blair semblent, jusqu’à ce jour, penser eux aussi le conflit israélo-arabe comme un conflit entièrement à part est plus inquiétant et ne peut que conduire à dire : « encore un effort de clairvoyance, Tony ! ». Le problème en Irak n’est pas que Saddam ait été renversé, mais que des totalitaires recourent au terrorisme pour s’opposer à l’émergence pleine d’une société ouverte irakienne et d’autres sociétés libres dans le monde musulman. Le problème au cœur du conflit israélo-arabe est exactement du même ordre : des totalitaires recourent au terrorisme pour s’opposer à la paix des sociétés ouvertes. Le terrorisme palestinien doit être vaincu tout comme doit l’être le terrorisme djihadiste en Irak et pour les mêmes raisons. Et seule la dissémination d’entités démocratiques dans le monde musulman peut conduire à la fin du conflit israélo-arabe qui ne persiste que parce qu’il fait partie de la guerre en cours.


6. Vaincre l’islamisme djihadiste implique aussi qu'il faille obtenir la victoire au sein même des sociétés occidentales où l'ennemi a étendu le conflit. Les attentats de Londres montrent que l’esprit djihadiste qui imprègne les terroristes en Irak, en Cisjordanie, à Gaza, en Afghanistan, ou au Liban ne s’arrête pas aux frontières européennes et nord-américaines. Combattre l’islamisme djihadiste en Irak ou ailleurs au Proche-Orient et dans le monde musulman, c’est aussi le combattre chez nous ; en d'autres termes, la quiétude de nos rues et la pérennité de notre société dépendent, dans une large mesure, de la défaite des djihadistes là où il s'est développé. L’écrasement de l’islamisme djihadiste au Proche-Orient et dans le monde musulman et l’émergence à sa place de sociétés démocratiques constituera aussi une victoire décisive sur l’islamisme djihadiste en Europe et en Amérique du Nord.


7. Cette victoire suppose qu’il soit enfin pleinement et entièrement compris que l'ennemi nous a impliqué dans une guerre planétaire dont les sociétés européennes et nord-américaines sont, qu’elles le veuillent ou non et qu’elles le comprennent ou non, sont parties prenantes. La guerre est matérielle et militaire, et il importe plus que jamais de renforcer les moyens de surveillance et de prévention partout dans le monde afin que des attentats tels que ceux de Londres ne se produisent plus. Mais une simple action de surveillance et de prévention, aussi drastique soit-elle, n’est pas suffisante en situation de guerre.


a) La guerre en Europe et en Amérique du Nord se mène aussi dans le domaine des idées et de l’information. Ceux que j’appelais plus haut « idiots utiles » ne sont pas de simples agents d’influence, mais de véritables alliés, conscients ou inconscients, de l’ennemi qui, sans que la liberté de parole ne soit remise en cause, doivent être identifiés comme tels. En mentant sur l’affaire Al-Dura, France 2 n’a pas seulement contribué à la violence terroriste palestinienne contre Israël et ne s’est pas rendue simplement coupable de complicité de meurtre au Proche-Orient ; France 2 a participé à disséminer la haine, l’idée, voire la réalité du meurtre sur toute la planète. En mentant sur le terrorisme palestinien ou irakien, des journalistes collaborent à armer le bras de terroristes tels ceux qui ont frappé Londres. Aux Etats-Unis et au Royaume-Uni, les médias sont assez libres pour que cela soit dit explicitement. Cette liberté de parole n’existe pas en France, où il faudrait dénoncer une vaste connivence politico-médiatique avec l’ennemi islamiste djihadiste. Cette complicité procède de l'aberration de la haine de soi et de son mode de vie ainsi que de la survivance d'un sentiment de culpabilité diffus de l'Occident face à l'islam.


b) Se menant dans le domaine des idées, la guerre en Europe et en Amérique du Nord implique que des questions précises soient posées aux tenants de l’islam en Occident, et que des actions soient entreprises sur la base des réponses apportées. Il n’est plus possible de se contenter des discours de dirigeants musulmans affirmant que l’islam est une religion de paix », que « ceux qui ont fait cela à Londres ne sont pas musulmans », que « l’islam condamne le suicide » ou le fait qu’on prenne pour cible des innocents. Il n’est plus possible d’accepter des discours de dirigeants musulmans disant une chose en français ou en anglais et une autre en arabe, une chose concernant l’Europe et une autre concernant Israël, l’Irak ou l’Amérique. Il faut affirmer que le seul discours musulman concevable dans une démocratie est un discours rejetant explicitement et sans restes les idées de martyre, de djihad violent, de division du monde entre dar el harb et dar el islam, un discours acceptant sans circonlocutions la séparation de la religion et du gouvernement civil et la prééminence de ce dernier : ce qui implique tout un travail d’analyse, de critique et de sanctions, nettes d'états d'âme, contre quiconque tiendrait des propos relevant de l’incitation au meurtre ou du refus de la société ouverte. Il faut affirmer que le discours que nous attendons désormais des dirigeants musulmans est un discours s’inquiétant du sort de toutes les victimes du totalitarisme djihadiste sans exception, un discours condamnant les terroristes djihadistes au nom du fait qu’ils viennent de l’islam, et une parole proscrivant toute présence, où que ce soit, d’un discours djihadiste au sein de l’islam : si ce discours n’est pas tenu, nos attentes seront déçues et nous pourrons dire aux dirigeants musulmans qu’ils alimentent eux-mêmes les soupçons susceptibles de se répandre à leur détriment. Il est et doit être considéré comme légitime, surtout en situation de guerre, que les tenants d’une foi dont divers membres se conduisent en ennemis meurtriers, agissent pour exclure de leurs rangs d’éventuelles brebis galeuses et travaillent main dans la main avec les autorités aux fins que l’exclusion soit effective.


c) Se menant dans les actes aussi, la guerre en Europe et en Amérique du Nord impliquera également, jusqu’à ce qu'elle prenne fin, toujours davantage de contrôles : à l’embarquement des avions, à l'entrée des salles de spectacle, sur les quais des gares, lors de l’achat de substances susceptibles de servir à la fabrication d’explosifs. Il est légitime que ces contrôles soient dirigés de manière prépondérante vers les catégories « à risques » : celles parmi lesquelles les islamistes djihadistes sont le plus à même de recruter leurs "bombes humaines". Plutôt que de s’indigner du caractère « discriminatoire » de tels contrôles, les musulmans concernés devraient réagir en citoyens responsables d’une nation libre attaquée et menacée, prêts à montrer qu’ils n’ont rien à cacher et qu’ils sont bien membres à part entière de la société ouverte concernée sans rien avoir à faire avec les ennemis de ladite : et s’ils devaient être en colère, ce devrait être non contre les autorités de la société, mais contre ses ennemis sans qui ces contrôles ne seraient pas nécessaires.


8. Les attentats de Londres doivent nous conduire non seulement à comprendre que nous sommes en guerre et qu’il nous faut agir comme on agit dans le cadre d’une guerre planétaire, mais aussi à comprendre, redéfinir et réaffirmer ce que nous sommes.


Les sociétés ouvertes ne sont pas des sociétés offertes à tous les vents, à toutes les idées et à tous les actes quels qu’ils soient. Ce ne sont pas des sociétés où l’idée de tolérance, pour la survie de la tolérance même, permet d’accepter n’importe quel excès. Le multiculturalisme ne saurait être synonyme de guerre des cultures et des religions ; pour qu'il subsiste sans mettre en danger la société dans son entier, il faut bien saisir de nos communautés qu'elles ne peuvent être des sociétés multiculturelles qu’à la stricte condition que le multiculturalisme se place sous la souveraineté de valeurs sociales précises que nul ne peut remettre en cause sans s’exclure lui-même des sociétés ouvertes. Que ceci est la base de l'harmonie et de la juxtaposition des cultures diverses dans un même espace de vie commune :


- dans une société ouverte, tout être humain a des droits, et cette idée transcende tout discours religieux qui doit rester à sa place, sans se mêler des droits ou de leur définition.


- dans une société ouverte existe la liberté de parole qui inclut la liberté de critique et la recherche de la connaissance. Celles-ci s’appliquent à tout discours y compris au discours religieux. La recherche de la connaissance ne doit pas être étouffée ou circonscrite par un dogme quel qu’il soit. L’islam doit admettre la critique, l’irrévérence et la recherche de la connaissance pour être acceptable dans une société ouverte, et aucune exception n’est admissible.


- dans une société ouverte existe la liberté de choix politique, qui ne peut se contester que sur son propre terrain et selon ses règles bien établies. L’islam doit aussi admettre ce principe et ne pas s’ingérer dans les choix politiques afin de préserver son statut de religion jouissant de la liberté de culte ; à défaut, il s’expose à perdre ce statut.


- dans une société ouverte, la liberté de parole ne saurait embrasser l’acceptation de l’incitation verbale au meurtre, au terrorisme, à des actes de guerre ou de violence contre les sociétés ouvertes et leurs valeurs. Ces diverses incitations constituent les limites de la tolérance, celles qui ne doivent en aucun cas être franchies.


- une société ouverte, enfin, a le droit imprescriptible de se défendre contre ses ennemis extérieurs et intérieurs si on lui déclare la guerre, et elle se doit de mettre ceux de ses membres qui voudraient clairement la détruire hors d’état de nuire.


Les Etats-Unis, dans l’Amérique profonde dont fait partie le Texas, n’ont jamais oublié ce que sont les sociétés ouvertes, et l’islamisme djihadiste y reste et y restera marginal. Sur les voitures autour de moi sur la freeway où j’écoute les informations sur les attentats de Londres, des autocollants par centaines disent : Freedom Is Not Free. "La liberté n’est pas gratuite". Dans les grandes villes du Nord-Est et de la côte Pacifique où on regarde CNN et où règne le « politiquement correct façon U.S », on oublie parfois cet axiome.


A Londres et en Angleterre en général, depuis le 7 juillet, et plus encore depuis le 21 juillet, une prise de conscience se fait. On a assurément laissé en Angleterre le multiculturalisme dériver trop loin. On a sous-estimé sa dangerosité potentielle. Une partie de la capitale a été rebaptisée ces dernières années « Londonistan », des prédicateurs, au nom d’une liberté de parole dévoyée, ont pu y prêcher la violence comme dans les plus frénétiques madrasas d’Islamabad. Un instituteur britannique a explosé avec sa bombe le 7 juillet : de quoi parlait-il à ses élèves ? Ces assassinats collectifs de civils innocents démontrent qu'il existe des Britanniques de papier qui, par-delà le passeport, sont des djihadistes prêts à sacrifier leur vie et leur famille pour le succès de leur croisade hégémoniste. Ne faudrait-il pas, dans ces conditions, repenser plus strictement et plus précisément les paramètres de l’intégration et de l’assimilation ?


On ne peut souhaiter qu’une seule chose : que la prise de conscience s’approfondisse de l’autre côté du Channel, et qu’elle se dissémine aux Etats-Unis, au delà de l’Amérique profonde, dans le Nord-est et sur la côte Pacifique.


J’aimerais souhaiter une prise de conscience en France, mais je pense qu’il est trop tard. Comme le soulignait voici peu un commentateur sur Fox news, la France est incrustée dans une crise économique, politique et culturelle très profonde. Le chômage est élevé, les perspectives d’avenir sombres. La population vieillit. La communauté musulmane représente dix pour cent du peuple français. Une xénophobie islamophobe monte. Les médias sont aseptisés et interdisent tout débat. Un antisémitisme qui ne dit pas son nom s’installe. Les jeunes musulmans n’ont pas la possibilité de s’intégrer aux valeurs démocratiques car personne ne prend la peine de leur proposer cette alternative. Ils ne trouvent pas de repères dans le « politiquement correct » ambiant ; il leur reste donc l’islamisme djihadiste pour jouir d'une pleine identité.


Si j’étais un islamiste djihadiste, je ne ferais pas d’attentat en France : la France a d’ores et déjà tout pour être la tête de pont de l’islamisme djihadiste en Europe. Quand celui-ci sera vaincu partout ailleurs, peut-être faudra-t-il s’occuper de Paris et de tous ses idiots serviles : ceux qui parlent, ceux qui prétendent penser, informer, gouverner, ceux qui pavent la voie de l’islamisme djihadiste tout en prétendant, niaisement ou hypocritement, le contraire…

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Nao (Nao) le lundi 25 juillet 2005 - 18h40:

Une video a voir:

http://www.machonmeir.org.il/leumi/sakin_balev_english_300.wmv

NOTA BENE: Je ne montre pas ce film ds un esprit de propagande anti-desengagement; Je ne suis ni pour ni contre le desengagement; je pense seulement que ca ne servira STRICTEMENT A RIEN car avec les Palestiniens rien ne change! Ils veulent toujours plus!
Le Hamas qui refuse de negocier avec Abbas s'installera librement sur ces terrains abandonnes fragilisant ainsi la securite d'autres villes avoisinantes d'Israel..
Et puis les nouveaux logements pr lesquels Abbas a ramasse un paquet de dollars et d'euros, on peut toujours attendre de les voir se construire.. Les Palestos le paysage urbain ils s'en tapent..
Il y aura d'autres camps de refugies qui s'erigeront ce qui creera plus de haine anti-juive (car ca sera de notre faute bien sur..) donc plus de terrorisme..
De toute facon, donnez le un champs ils en font des chiottes..

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mailroom (Mailroom) le lundi 25 juillet 2005 - 18h48:

L'OEILLERE DE MOSHE DAYAN EN VENTE SUR EBAY POUR $75.000

Moshe Dayan's eye patch ends up for sale on eBay for $75,000
By Galit Yemini, Haaretz Correspondent

c:/


Several items of great Israeli historical interest have been trading on the online auction site eBay. The original eye patch worn by former defense minister and chief of staff Moshe Dayan has been offered for the sum of $75,000, while a hanukkiyah (multibranched candelabra) belonging to prime minister David Ben-Gurion and made from bullet cartridges is on sale for $12,500.

These particular items are being offered by Pasarel Israeli Art and Treasures of Natanya. Moti Sander, a partner at Pasarel, said that his company specializes in Judaica and jewelry, and that he had received Dayan's eye patch from the minister's personal bodyguard, who said that he had gotten it, together with a Smith & Wesson 38 revolver, minutes after the famed warrior died in 1981.

Though Dayan's pistol appears on the eBay site, this is not for sale as the Web site forbids the trading of any arms. It is, however, for sale through Pasarel.

Ben-Gurion's hannukiyah was made for the prime minister in 1948 by workers of the Ayalon Institute, which manufactured bullets, and there is a personal inscription to the statesman on it. Sander said that he found the item in the Jaffa flea market, and that he had it authenticated by the very man who made it - now a resident in a retirement home in Tel Aviv.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Emma (Emma) le lundi 25 juillet 2005 - 18h41:

Un adolescent arrêté après avoir lancé des engins incendiaires contre une école juive à Paris
LEMONDE.FR


Un adolescent de 15 ans a été arrêté après avoir lancé, samedi 23 juillet, trois bouteilles contenant de l'acide chlorhydrique en direction d'une école juive du 18e arrondissement de Paris, a-t-on appris, dimanche, de source policière. Après cette première interpellation, un jeune homme de 18 ans et un autre de 17 ans ont été appréhendés, dans le cadre de le cadre de cette même enquête. Les trois jeunes vivent dans le quartier. Le majeur est connu des servicesde police pour des faits de violence.




Deux des bouteilles en plastique ont été lancées, samedi, vers 15 h 30 dans la cour de l'école Sinaï, où jouaient des enfants, tandis qu'une troisième bouteille est tombée dans une salle de l'établissement utilisée comme lieu de culte, où se trouvaient des parents, a-t-on précisé. Les bouteilles contenaient de l'acide chlorhydrique, selon les premières indications, mais l'analyse de leur contenu est en cours. L'enquête a été confiée à la deuxième division de la police judiciaire. Les fidèles n'ont pas été touchés par la bouteille tombée dans la salle mais "ont entendu une détonation", a précisé le Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF), selon lequel les bouteilles contenaient "de l'acide chlorhydrique et un mélange pouvant être explosif". L'incident n'a fait aucune victime.


PAS D'ACTE RACISTE MINEUR


Ce matin, le ministre de l'Intérieur Nicolas Sarkozy s'est rendu sur les leiux de l'agression. Il a déclaré ne connaître"qu'une stratégie" contre le racisme et l'antisémitisme, celle de la "tolérance zéro"."Il n'y a jamais d'acte antisémite ou d'acte raciste qui soit mineur. (...) C'est toujours quelque chose de grave", a-t-il ajouté. "Menacer une école juive, c'est un acte inacceptable qui n'est pas le problème de la communauté juive. C'est le problème de la République parce que quand on menace un juif, on menace la République", a poursuivi Nicolas Sarkozy.


Le préfet de police de Paris, Pierre Mutz, s'est rendu sur place, dimanche en fin de matinée, accompagné des responsables de la police et du parquet, ajoute le CRIF dans un communiqué, précisant qu'un représentant du maire de Paris était également présent. M. Mutz a été accueilli par le rabbin Joseph Pewzner, directeur des institutions Sinaï, Joseph Zrihen, vice-président du CRIF, et Ariel Goldmann, porte-parole du service de protection de la communauté juive et membre de l'exécutif du CRIF. Dimanche soir, le maire de Paris, Bertrand Delanoë, a condamné dans un communiqué "avec la plus grande fermeté l'action violente perpétrée contre l'école du Sinaï". De son côté, le bureau de vigilance contre l'antisémitisme a condamné cet acte qui "qui aurait pu tuer".

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Soleil (Soleil) le lundi 25 juillet 2005 - 06h07:

84 photographs from Kfar Maimon protest-gathering at
www.eretz.org
 

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Axelle (Axelle) le lundi 25 juillet 2005 - 01h37:

Cher Monsieur Albert.

Mais non, je ne suis pas endormie ! d'ailleurs, en ce moment, je suis en train de regarder un reportage sur la 3 sur Israël. Reportage très très intéressant.
Tous les jours, je lis les commentaires d'Adra. Je suis en ce moment, en colère, attristée par les évènements qui se passent dans le monde.
Je vais venir bientôt faire mes commentaires, cher Mr Albert. ( Je ne vous oublie pas ).
Tout ce que je peux vous dire, c'est que Dieu me laisse assez d'intelligence pour que je ne puisse jamais me complaire dans cette absurdité générale qui dirige actuellement ce monde.
Mais, je sais que vous saurez remuer vos troupes ... Bien à vous.

P.S. Très bonnes vacances à vous tous et toutes.

Axelle

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Haver (Haver) le dimanche 24 juillet 2005 - 23h00:

A l’occasion de leur visite à Paris, Bienvenue à Ariel Sharon et à toute la délégation qui l’accompagne.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Braham (Braham) le dimanche 24 juillet 2005 - 18h29:

7eme Tour

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Email (Email) le dimanche 24 juillet 2005 - 18h24:

Agression contre une école juive à Paris


Trois bouteilles contenant de l’acide chlorhydrique et un mélange pouvant être explosif, ont été jetés contre l’école juive Sinaï, dans le 18 eme arrondissement de Paris, samedi 23 juillet 2005 dans l’après-midi, par deux personnes.
Des fidèles se trouvaient dans l’une des pièces de l’établissement, qui sert de synagogue. L’une des bouteilles qui est tombée dans la salle n’a pas touché ces personnes, qui ont entendu une détonation.

Dimanche 24 juillet 2005 en fin de matinée, le préfet de police Pierre Mutz s’est rendu sur place, accompagné des responsables de la police et du parquet. Un représentant du maire de Paris était également présent.

M. Mutz a pu constater les dégâts et annoncer qu’un des agresseurs avait été arrêté. Il s’agit d’un adolescent de 15 ans.
Le préfet de police a été accueilli par le rabbin Joseph Pewzner, directeur des institutions Sinaï, Joseph Zrihen, vice-président du CRIF, le Conseil représentatif des institutions juives de France et Ariel Goldmann, porte-parole du SPCJ, le Service de protection de la communauté juive et membre de l’exécutif du CRIF.
Le CRIF, par la voix de ses représentants, a remercié le préfet de police et la représentante du parquet pour leur action efficace, mais en même temps, a appelé à ne pas relâcher les efforts pour lutter contre les formes d’antisémitisme.