Discus

Archive jusqu'au 27/juillet/2005

Discus: ADRA : LES COMMENTAIRES D'HARISSA: Commentaires 2005: Commentaires Juillet 2005: Archive jusqu'au 27/juillet/2005

Par Davideden (Davideden) le mercredi 27 juillet 2005 - 00h20:

Nao,

Comme toujours chacun y verra ce qu'il veut y voir.
Les Francais antisemites seront content de les voir partir. Les francais non-antisemites ne comprendront pas pourquoi ils partent.

Ce qui m'ettonera toujours seront les Arabes. D'un cote ils se disent solidaires avec les Palestiniens d'un autre ils font tout pour que les Juifs partent.

Cela etait la meme chose en Tunisie. Les Arabes etaient tres content de voir le Juifs partir. Meme la minorite non anti-juive esperait pouvoir s'acheter ou d"heriter" d'1 maison, une voiture ou meme simplement des meubles a bon marche.
D'1 autre cote envoyer des Juifs en Israel ne peut pas etre dans l'interet des Palestiniens.

Donc ces Arabes de France qui se disent solidaires avec les Palestiniens sont aussi ceux qui font tout pour le depart des Juifs.

La seule conclusion est que la haine Arabe pour l'infidel (surtout les Juifs) est plus grande que la raison et la logique.
Cela explique probablement la culture du meutre suicidaire.

Par Nao (Nao) le mardi 26 juillet 2005 - 23h57:

Grand tapage mediatique a propos du depart de ces 300 Olim de Marseille et Paris hier. Ca a ete montre hier et a midi au JT de TF1 et France 2.
Mais est ce bon pour nous??

Certainement que le Francais moyen se dit
"Allez bon vent des Juifs en moins.. ils n'ont qu'a rentrer chez eux!"
Quant aux Arabes, ils se frottent les mains car ils pensent avoir gagne! Ils se disent "on leur a fait peur et voila ils partent!"
Je suis pas sure que cette pub est bonne pour nous!

Par Pauline (Pauline) le mardi 26 juillet 2005 - 23h46:

330 immigrants juifs français arrivent en Israël

Un petit drapeau israélien dans une main, une rose rouge dans l'autre, Mendel Primack, 11 ans, marche d'un pas mal assuré sur le tarmac de l'aéroport Ben Gourion, près de Tel-Aviv. " C'est comme un rêve pour moi d'être ici. Il y a encore trois semaines je n'y croyais pas " , explique le jeune garçon, qui a quitté Paris avec sa mère et ses trois petites sœurs.

Quelque 330 nouveaux immigrants juifs français ont été accueillis, lundi 25juillet, à leur descente d'avion par plusieurs dizaines de Franco-Israéliens et de représentants de l'Agence juive, l'organisme chargé d'attirer de nouveaux immigrants en Israël. Pour la première fois, deux avions avaient été affrétés le même jour, l'un en provenance de Paris, l'autre de Marseille.

Sur l'ensemble de l'année, l'Agence juive prévoit l'installation en Israël de 3 300 juifs de France, le chiffre le plus important depuis trente-cinq ans. Au cours des six premiers mois de 2005, l'immigration des juifs de France a augmenté de 30 % par rapport à la même période de 2004. Cette hausse s'explique en partie par l'action d'un nouvel organisme privé, l'AMI (Alya et meilleure intégration), estime Mikaël Jankelowitz, porte-parole de l'Agence juive. L'Alya (" montée " en hébreu) est l'acquisition automatique de la citoyenneté israélienne par tout juif s'installant en Israël en vertu de la loi dite " du retour ".

L'AMI, créé début 2005, propose une aide financière et des services d'aide à l'intégration aux nouveaux immigrants français. Cette assistance s'ajoute aux services fournis par le gouvernement israélien. " Plus de la moitié des nouveaux immigrants qui sont arrivés aujourd'hui ont franchi le pas grâce à nous. Nous leur facilitons le passage à l'acte en leur proposant une structure rassurante, gérée par des Français pour des Français " , explique Gil Taïeb, président de l'AMI.

Olivier Sahel, 46 ans, compte surtout, lui, sur ses économies . 30 000 euros . pour passer le cap de la première année. Professeur de français dans un collège du 19e arrondissement de Paris, il a quitté la France avec sa femme et ses deux garçons, âgés de 3 et 6 ans, pour s'installer à Ashdod, une ville côtière au sud de Tel-Aviv, où vit une importante communauté française. Il espère y trouver du travail comme professeur de français. " Malgré toutes les incertitudes et les difficultés, ce qui est le plus important pour moi c'est de voir mes enfants grandir en Israël et s'attacher à ce pays et à ce peuple. J'avais un besoin de venir ici très difficile à expliquer. Quelque chose qui vient du cœur, dans le sens le plus profond du terme " , explique l'ancien militant de Lutte ouvrière.

Regroupés dans un terminal de l'aéroport Ben Gourion, les nouveaux arrivants ont chanté et dansé sur des airs traditionnels israéliens en attendant leurs bagages. Une estrade avait été installée pour l'occasion, surmontée d'une banderole : " 2005, l'année de l'alya de France " .

Contrairement à l'année précédente, le premier ministre israélien, Ariel Sharon, n'a pas assisté à la cérémonie. En juillet2004, il avait provoqué un incident diplomatique en invitant la communauté juive de France à rejoindre " aussi vite que possible " l'Etat juif pour échapper à " la montée de l'antisémitisme le plus violent " . Quelques jours après ces déclarations il avait accueilli en grande pompe un groupe de 200 immigrants français à leur arrivée en Israël.

Selon le quotidien Haaretz, le président Moshe Katsav devait initialement participer à la réception, mais les organisateurs lui auraient finalement demandé de ne pas venir, de peur de susciter des réactions négatives en France, à la veille de la visite officielle de M.Sharon à Paris. L'AMI et l'Agence juive ont démenti ces informations et invoqué des raisons d'ordre purement " technique " , et non la recherche d'un " profil bas " , pour expliquer l'absence du président israélien.

Par Emile_Tubiana (Emile_Tubiana) le mardi 26 juillet 2005 - 23h09:

Cher Braham Merci pour tes gentilles remarques. Comme tu le vois nous nous faisions tous des soucis pour le bien etre d'Israel. Voici encore un commentaire que je viens d'écrire.

L'évènement positif ou négatif de l'histoire Juive.?

Pour la première fois dans l'histoire du peuple juif un évènement d'une ampleur et d'une envergure si grande et dont les retombées sont imprévisibles se déroule ces jours-ci devant nos yeux. Nous sommes des observateurs qui voient les choses, chacun à sa façon et chacun selon sa perception.

Je n'ose pas rentrer dans les arguments, s'il faut qu'Israël sorte de Gaza ou pas. Ces arguments je préfère les laisser aux habitants d'Israël. Mais ce qui m'inquiète est de voir le peuple juif se diviser et se déchirer entre la gauche la droite, les religieux, les modérés et autres. Chacun croit être l'exemple du peuple juif, parce qu'ils sont laïcs ou parce qu'ils sont de la gauche ou parce qu'ils sont des religieux ou des opposants au désengagement sans être associés à une affiliation quelconque. Nous savons bien que toutes ces forces qui sont en jeu conçoient et appliquent les règles de la démocratie chacun selon sa compréhension.

Si cette action ou une autre est dans les règles de la démocratie, là aussi je préfère laisser le débat aux habitants du pays. Ce qui me mène à écrire ces lignes c'est surtout la fausse image du judaïsme et du peuple juif qui se projette tous les soirs dans nos écrans et dans l'esprit des Juifs et des non-juifs. Ces commentaires de la presse et de la télévision israéliennes qui déforment les faits et les images de la réalité. Cette distorsion de l'image du Juif religieux et du Juif tout court qui fera mal à l'ensemble du peuple juif là où il se trouve, qu'il soit religieux, qu'il soit de la gauche ou libéral.et ou qu'il soit conservateur. C'est l'exploitation de cette image par les extrémistes et les ennemis du peuple qui nous fera du mal.

J'ai beaucoup d'admiration pour la classe intellectuelle israélienne et pour ses exploits dans tous
les domaines de la vie, mais parfois je me demande où est cette belle classe et où est sa boussole d'équilibre. Ce n'est pas en montrant du doigt les religieux ou ceux qui se débattent pour leurs sorts que cette classe se distinguera mieux. Le silence complet des intellectuels israéliens et juifs pèse sur nos coeurs. Je dirais ouvertement que les Juifs américains que je vois tous les jours, croient échapper au mal, parce qu'ils ne disent rien et n'entamment même pas un débat pour le sort de leur frères en detresse.

Lorsque les goys critiquaient les Juifs, ils ne faisaient aucune distinction de leur affiliation. J'ai parlé avec des Israéliens de Jérusalem, de Beer Sheva, de Nathania, de Haifa, d'Achkelon, des kiboutzim, des moshavim et presque de tous les coins d'Israël, je n'ai pas eu au téléphone un seul qui se plaignait des religieux ou "des colons", comme on le dit aujourd'hui ou des gens de la droite. Je me demande qui des Isréliens n'est pas d'origine des colons.

Quand dans les années quarante les Juifs étaient à peine un demi-million d'habitants en Israël, toute la gauche israélienne souhaitait que les Juifs immigrent en Israël. En ce temps-là, personne ne faisait de distinction entre les Juifs. L'essentiel c'était, comme le disait David Ben Gourion: "LEYASHEV ET HAARETZ" de peupler le pays. Et Menahem Begin disait: "Nous sommes tous des Mitnahalim" nous sommes tous des colons. Aujourd'hui on nomme les Juifs qui ne sont pas de la guauche "les extremiste juifs" parcequ'ils défendent leurs droits civiques et leurs droits religieux et qu'ils expriment leur amour pour la terre d'Israël et pour ceux qui sont tombés pour la défendre. Justement c'est grâce à cet amour et cet enthousiasme qu'Israël à pu renaître. C'est grâce à Trumpeldor que Tel Hai n'est pas tombé. C'est grâce à ces sacrifices de Bab El Ouad et à l'esprit héroïque des hommes qui avaient fait la percée de Derekh Burma que Jérasulem n'est pas tombée. C'est grâce à ces colons qu'Israël avait pu tenir contre tous ces ennemis. Ne faisons pas l'erreur fatale d'Oslo. Le peuple juif entier souhaite la paix, mais la paix ne vient pas sans négotiation.
.
Les media ne montrent que les côtés négatifs de cette masse de Juifs qui fait la marche pour
protester contre la décision de Sharon qui n'était pas inscrite dans le calendrier de son parti lors de son élection. Pourquoi ces medias ne montre-t-ils pas le côté positif, qui ressemble à un pèlerinage joyeux. C'est peut-être pour la première fois que l'on voit cette belle image du peuple en movement et qui ne montre que de la joie. Ne sommes-nous pas tous des frères, notre sort n'est-il pas lié l'un â l'autre? Je vois dans ce pèlerinage pour la première fois le peuple juif chantant ensemble, se partageant de la boisson et de la nourriture. Des familles entières qui campent sous le ciel noir de l'été. Des jeunes qui jouaient de la guitarre, d'autre du violon.

Une joie et une gaïté qui jaillissaient des campements dans les champs, entre les arbres. Quel plaisir de voir des familles entières marcher ensemble pour la même cause; voir les habitants du village Meimoun ouvrir leur porte aux femmes avec des bébés, partager avec elles l'eau et de la nourriture, leurs jardins et leurs salons, sans compter ceux qui offraient leur douches. Voici ce que je vois dans cette marche de protestation, l'esprit du peuple qui jaillit et qui montre sa volonté paisible, sans violence et sans rancune envers les policiers et les soldats qui les encerclent là ou ils se trouvent. On se trompe là d'ennemis, ce ne sont pas ces manifestants qui sont les ennemis du pays, ni de l'armé.

Si le peuple ne peut pas s'exprimer comme il le fait maintenant et comme le font les Américains juifs, les Américains noires, les Américains irlandais, italiens etc..etc. ou est la liberté? Nous avons assisté à maintes marches que nous avons eues ici aux Etats Unis, celles de New York, celles de Washington, et celles d'Alabama. Le rôle de la police est de protéger les manisfestants et non pas de les harceler et de les espionner en infiltrant des provocateurs pour fausser l'image des manifestants.

Il ne faut pas oublier que c'est avec tous ces Israéliens qu'Israël pourra survivre. Je sais qu'une grande partie d'Israël est pour le désengagement, mais ce n'est pas une raison d'ignorer, de dénigrer ou de diminuer une grande partie du peuple.qui n'est pas d'accord avec les décisions du
gouvernement. C'est quoi alors la démocratie qu'on veut inculquer aux peuples arabes? C'est le bras de fer du Hamas ou du Hezballah ?

Du reste je ne comprends pas comment le président Bush tolère que Sharon prenne une décision pareille. Comment Bush, pour lequel nous nous sommes battus pour le faire réélire contre Kerry, l'homme de la gauche américaine, accepte aujourd'hui que Sharon abandonne les conservasteurs et fasse une alliance avec la gauche israélienne qui est l'alliée de Clinton et de Kerry. Que l'on abandonne Gaza ou que l'on abondonne certaines colonies juives en Cisjordanie, l'essentiel est de ne pas se tromper d'objectif et de traiter ses opposants avec dignité, afin de ne pas laisser des bavures dans le peuple. N'importe quelle décision qui sera exécutée, j'espère qu'elle sera la bonne, car personne ne sait où l'avenir mènera Israël. J'espère qu'on aurait pas à se soucier des villages de la nouvelle frontière comme: Keren Shalom, Suf , Nitr Oz, Ein HaShlosha, Kissufim, Nahal Oz, etc etc

Par A_Soued (A_Soued) le mardi 26 juillet 2005 - 19h00:

DÉBUSQUEZ PARTOUT LES SEMEURS DE HAINE

Article de Thomas L Friedman, éditorialiste et écrivain

Paru dans le New York Times du 22 Juillet 2005

Traduit par Artus pour www.nuitdorient.com

À la suite des attentats du 7/7, je n'ai pas été surpris d'apprendre que des policiers britanniques avaient fouillé la librairie du Centre Islamique Iqra à Leeds, portant un survêtement de protection blanc et des gants bleu, à la recherche d'indices. Certains parmi les terroristes étaient passés par ce Centre et avaient goûté à sa littérature.

Iqra ne vend pas seulement une littérature islamiste propageant la haine, mais elle est aussi le seul distributeur des jeux vidéo américains "Islamgames" (d'après une info venant du Wall Street Journal). Il s'agit de jeux montrant des batailles d'apocalypse entre les défenseurs de l'Islam et les renégats. L'un de ces jeux "Oumah Défense 1" montre le monde enfin uni sous la bannière de l'Islam en 2114, après une révolte des mécréants. Le but du jeu est d'éliminer ces mécréants.

Devinez quoi: les mots ont une grande importance. Les librairies ont une grande importance et les jeux vidéo aussi! Et voilà notre défi: si les Musulmans modérés qui attachent de l'importance à la vie peuvent mener une guerre idéologique contre ceux des leurs qui cherchent à transformer leur religion en un culte de la mort, alors nous, que nous reste-t-il à faire?

Mieux que de dresser des murs de protection, nous devons jeter un faisceau de lumière sur le discours de la haine où qu'il soit. Le Département d'Etat sort chaque année un rapport sur les droits de l'homme. Il devrait produire chaque trimestre un rapport sur la "Guerre des Idées", qui devrait jeter la lumière sur ces chefs religieux et ces écrivains qui incitent à la haine et à la violence contre les autres. Sans discrimination, que cela soit un "colon" juif extrémiste qui peint sur les murs de Gaza "Mohamed est un porc" ou le sheikh A'bd el Rah'man al Soudayis, un Saoudien imam d'une mosquée de la Mecque (1).

Selon Memri (2), l'imam a été expulsé du Canada après la traduction d'un sermon enflammé par cet organisme israélien où il traitait les Juifs d'"écume de la terre", de "porcs et singes" qui devraient être éliminés! Il traitait aussi les autres ennemis de l'Islam comme les "adorateurs de la croix" ou les Hindous, ces "adorateurs d'idoles qui doivent être combattus" !

La lumière du jour est plus importante que vous ne pensez. "Ceux qui disséminent la haine ne souhaitent pas être exposés à la vue de tous", comme le note Ygal Carmon, le fondateur de Memri qui surveille les médias arabo-musulmans. Les prêcheurs de la haine pensent qu'ils ne parlent qu'aux leurs, dans leur langage et qu'ils peuvent donner l'ordre de tuer impunément. Si leurs propos sont mis en lumière, ils sentent alors monter une pression sur eux. Ils commencent par nier les propos émis, avant de les défendre ou les expliquer. "S'ils se sentent exposés, ils réagissent aussitôt" dit Y Carmon "Personne ne veut apparaître en Occident comme un prêcheur de la haine".

L'ex-porte parole du Département d'Etat James Rubin explique "on a aussi besoin de montrer du doigt tous ceux qui fabriquent des excuses". Après chaque attentat terroriste, les "fabricants d'excuses" sortent pour nous dire combien sont responsables l'impérialisme, le sionisme, le colonialisme ou l'Iraq. Ces gens là sont juste un peu moins méprisables que les terroristes et méritent aussi d'être dénoncés et leurs propos doivent être diffusés. Quand vous vivez dans une société libre comme Londres où quiconque qui a un grief peut publier un article dans un journal, prétendre à une fonction publique ou démarrer un mouvement politique, dire qu'il est "compréhensible" de faire exploser un bus de civils en réponse à la guerre d'Iraq, c'est simplement scandaleux ! "Car cette confusion de l'esprit brouille le discernement entre un désaccord légitime et la terreur aveugle; et une société ouverte a besoin de maintenir des limites claires entre ces deux notions" dit Mr J Rubin.

Il n'y a aucune justification aux attentats des 11/9, 7/7, 21/7. En paraphrasant un expert du Moyen Orient, Stephen P Cohen, "ces terroristes sont ce qu'ils font", et nous savons tous que ce qu'ils font, ce sont des crimes.

En fin de compte, nous devons éclairer aussi et faire briller "les diseurs de vérité". Chaque semaine un Arabe ou un Musulman courageux, intellectuel, religieux ou journaliste publie un essai dans son média appelant ses congénères à traiter ce cancer qui s'étend en eux. Et notre devoir est de faire connaître partout les propos de ces "diseurs de vérité" (3).

"Les dirigeants de nos pays n'ont aucun intérêt à diffuser et à amplifier les voix modérées, car celles-ci sont souvent autant en désaccord avec eux qu'avec les extrémistes" dit Hussein Kaqqani, auteur d'un livre récent "Pakistan: entre la mosquée et l'armée". "Vous seuls vous pouvez nous mettre en selle en diffusant largement notre point de vue ainsi que la voix des extrémistes et de leur claque".

Chaque trimestre, le Département d'Etat devrait sortir une liste des 10 meilleurs "semeurs de haine", des "fabricants d'excuses" et des "diseurs de vérité" dans le monde. Cela n'est pas la panacée, mais c'est déjà un message pour tous ces extrémistes: "Vous êtes libres de dire ce que vous voulez, mais nous sommes libres aussi d'écouter, de faire savoir au monde entier ce que vous dîtes et de protéger notre société libre des semeurs de haine tels que vous!"

Notes de la traduction

1. Thomas L Friedman devrait mieux peser ses mots et faire la différence entre une poignée d'extrémistes juifs et des millions d'Arabes ou Musulmans radicaux élevés, éduqués et matraqués médiatiquement et religieusement dans la haine de l'autre.

2. Memri qui signifie "Middle East Media Research Institute" fait un travail titanesque en traduisant tous les médias arabes extrémistes en différentes langues, anglais, français, russe, espagnol, italien, allemand, turc et japonais. Il a acquis une telle notoriété qu'aujourd'hui les dirigeants arabes extrémistes ainsi que leurs clercs, imam, ayatollah, sheikh spécialisé dans les sermons enflammés ou enseignant de madrassa en ont une peur terrible! Voir www.memri.org

3. Depuis 5 ans, www.nuitdorient.com ne fait que cela, dans sa rubrique de gauche les "imprécations" des semeurs de haine, qui ont plongé la région dans l'obscurité et dans sa rubrique de droite, "étincelles venant éclairer la nuit où a sombré le Moyen Orient"

GIVING THE HATEMONGERS NO PLACE TO HIDE

By THOMAS L. FRIEDMAN

NYTimes - July 22, 2005

I wasn't surprised to read that British police officers in white protective suits and blue gloves were combing through the Iqra Learning Center bookstore in Leeds for clues to the 7/7 London bombings. Some of the 7/7 bombers hung out at the bookstore. And I won't be surprised if today's bombers also sampled the literature there.

Iqra not only sold hatemongering Islamist literature, but, according to The Wall Street Journal, was "the sole distributor of Islamgames, a U.S.-based company that makes video games. The video games feature apocalyptic battles between defenders of Islam and opponents. One game, Ummah Defense I, has the world 'finally united under the Banner of Islam' in 2114, until a revolt by disbelievers. The player's goal is to seek out and destroy the disbelievers."

Guess what: words matter. Bookstores matter. Video games matter. But here is our challenge: If the primary terrorism problem we face today can effectively be addressed only by a war of ideas within Islam - a war between life-affirming Muslims against those who want to turn one of the world's great religions into a death cult - what can the rest of us do?

More than just put up walls. We need to shine a spotlight on hate speech wherever it appears. The State Department produces an annual human rights report. Henceforth, it should also produce a quarterly War of Ideas Report, which would focus on those religious leaders and writers who are inciting violence against others.

I would compile it in a nondiscriminatory way. I want the names of the Jewish settler extremists who wrote "Muhammad Is a Pig" on buildings in Gaza right up there with Sheik Abd Al-Rahman Al-Sudayyis, a Saudi who is imam of Islam's holy mosque in Mecca. According to the Memri translation service, the imam was barred from Canada following "a report about his sermons by Memri that included Al-Sudayyis calling Jews 'the scum of the earth' and 'monkeys and pigs' who should be 'annihilated.' Other enemies of Islam were referred to by Sheik Al-Sudayyis as 'worshipers of the cross' and 'idol-worshiping Hindus' who must be fought."

Sunlight is more important than you think. Those who spread hate do not like to be exposed, noted Yigal Carmon, the founder of Memri, which monitors the Arab-Muslim media. The hate spreaders assume that they are talking only to their own, in their own language, and can get away with murder. When their words are spotlighted, they often feel pressure to retract, defend or explain them.

"Whenever they are exposed, they react the next day," Mr. Carmon said. "No one wants to be exposed in the West as a preacher of hate."

We also need to spotlight the "excuse makers," the former State Department spokesman James Rubin said. After every major terrorist incident, the excuse makers come out to tell us why imperialism, Zionism, colonialism or Iraq explains why the terrorists acted. These excuse makers are just one notch less despicable than the terrorists and also deserve to be exposed. When you live in an open society like London, where anyone with a grievance can publish an article, run for office or start a political movement, the notion that blowing up a busload of innocent civilians in response to Iraq is somehow "understandable" is outrageous. "It erases the distinction between legitimate dissent and terrorism," Mr. Rubin said, "and an open society needs to maintain a clear wall between them."

There is no political justification for 9/11, 7/7 or 7/21. As the Middle East expert Stephen P. Cohen put it: "These terrorists are what they do." And what they do is murder.

Finally, we also need to shine a bright light on the "truth tellers." Every week some courageous Arab or Muslim intellectual, cleric or columnist publishes an essay in his or her media calling on fellow Muslims to deal with the cancer in their midst. The truth tellers' words also need to be disseminated globally. "The rulers in these countries have no interest in amplifying the voices of moderates because the moderates often disagree with the rulers as much as they disagree with the extremists," said Husain Haqqani, author of the new book "Pakistan: Between Mosque and Military." "You have to deal us moderates into the game by helping to amplify our voices and exposing the extremists and their amen corner."

Every quarter, the State Department should identify the Top 10 hatemongers, excuse makers and truth tellers in the world. It wouldn't be a cure-all. But it would be a message to the extremists: you are free to say what you want, but we are free to listen, to let the whole world know what you are saying and to protect every free society from hate spreaders like you. Words matter.

Par Albert (Albert) le mardi 26 juillet 2005 - 18h43:

Cacouboulou :

Tous contre Cacouboulou, chnoua cette chakchouca, ?

Mon cher Cacouboulou,

Enlève moi un doute, comment fais-tu pour nous envoyer tes écrits de Matmata…. ?
Je vois sous mes yeux une photo de ghorfas et apparemment, les matmatiens doivent s’éclairer à la lampe à huile. Bon, il se peut que tu sois reliés par satellite.

Comme j’ai vu mon nom célèbre cité plus bas , je voudrais pour ta gouverne te faire savoir que la Douda, n’a jamais levé les pieds du PTB.

Il est une colonne dorsale de ce théâtre et n’est pas acteur quiconque se prétend artiste car je suis très exigeant sur la forme et sur le fond des narrations.

La Douda est un artiste dans son genre.

Ces opinions peuvent ne pas plaire à tout le monde mais bon le monde tel qu’il est n’est pas aussi beau, tu en conviens.

Qu’il fasse de la prose ou des rimes ici ou ailleurs, qu’il se prend pour la ROCHE FOCUL..POUR LA FONTAINE OU RACINE , il n’est pas en tout cas HOMME A LA BURKA qui se masque le visage. Il dit ce qu’il pense même si cela ne plait pas. Cela soulève de petits tsunami, il faut élever des digues pour ne pas se faire éclabousser par ‘l’intrus’.

Un jour Emile a conseille à certains d’entre nous, de cliquer sur les flèches mises à notre disposition, tu peux le faire sans que cela nous gêne. Tu peux en abuser, le carquois est bien rempli.

Pour qui se prend t’il ???? Pour un nouveau jeune mousquetaire à un age où beaucoup devrait prendre leur retraite.

Albert l'amuseur associè de l’autre comique.

Par Claudia (Claudia) le mardi 26 juillet 2005 - 18h34:

Des extrémistes juifs invoquent le ciel pour demander la mort de Sharon
AFP

Les extrémistes juifs opposés au retrait israélien de la bande de Gaza ont tenu récemment dans un cimetière, en présence d'un rabbin, un antique rituel juif pour demander la mort du Premier ministre Ariel Sharon, rapporte mardi l'édition en ligne du quotidien Yediot Aharonot.

Il s'agit de la cérémonie dite de la "Pulsa Denura", un antique rituel juif en langue araméenne par lequel on invoque les "feux du ciel" pour foudroyer une personne maudite.

La cérémonie a réuni vendredi dernier à l'aube une vingtaine de personnes, dont le rabbin Yossef Dayan, dans le vieux cimetière de Rosh Pina, en Haute Galilée (nord).

Comme le veut la tradition, elle n'a réuni "que des hommes craignant Dieu, mariés, barbus et âgés d'au moins 40 ans", a précisé le rabbin Dayan.

Les participants ont précisé avoir demandé l'intervention des "anges destructeurs" du ciel pour mettre à exécution leur prière et non celle des hommes en raison de la forte protection dont est entourée le Premier ministre israélien.

Elle s'est tenue devant la tombe de Shlomo Ben Yossef, un membre du Beitar, un mouvement de jeunesse juive ultra nationaliste, qui fut pendu en 1938, à l'époque du mandat britannique sur la Palestine, pour avoir participé à une tentative d'attaque contre un bus arabe en Galilée en représailles à une attaque arabe contre des juifs.

"Shlomo Ben Yossef est l'anti-thèse d'Ariel Sharon. Il a donné sa vie pour Israël alors que Sharon pille le peuple (avec le retrait de Gaza). Nous espérons que le Saint Béni soit-il le retirera de parmi nous" a déclaré Baruch Ben Yossef, l'un des participants.

Le rituel de la "Pulsa Denura" avait été prononcé par des rabbins quelques jours avant que le 4 novembre 1995 un extrémiste juif de droite abatte à Tel-Aviv de trois coups de feu dans le dos le Premier ministre travailliste Yitzhak Rabin.

Il l'accusait de vouloir céder aux Palestiniens des parties d'Eretz Israël (Israël dans ses frontières bibliques, incluant la Cisjordanie et Gaza) dans le cadre des accords d'Oslo.

"La droite toute entière doit se livrer de toute urgence à un examen de conscience avant le prochain assassinat politique", a déclaré à l'AFP, Yariv Openheimer, porte-parole du mouvement anticolonialiste la Paix Maintenant.

Le député Ilan Leibovich du Shinouï (opposition) a "exigé l'arrestation immédiate de tous les participants à la cérémonie et demandé qu'ils soient traités par les autorités comme des terroristes leurs prières équivalant, selon lui, à des appels au meurtre", a indiqué à l'AFP son porte-parole.

Le Conseil des colonies de Cisjordanie et Gaza (Yesha), instance dirigeante des colons juifs des territoires palestiniens l'a "fermement dénoncé" pour sa part et souligné qu'il "ménerait sa lutte contre le retrait de Gaza par d'autres moyens que de telles cérémonies", a rapporté la radio publique isaélienne.

Par Meyer (Meyer) le mardi 26 juillet 2005 - 15h04:

Claude Goasguen s'est déclaré candidat au poste de maire de Paris en 2007 (ou 2008).

Il aura Pierre Lellouche, député de Paris, comme concurrent à la candidature au nom de la droite munipale.

Par Albert (Albert) le mardi 26 juillet 2005 - 14h57:

Alors pourquoi les y a t'on installes si c'est pour les déloger... 35 ans plus tard....?????

Par Braham (Braham) le mardi 26 juillet 2005 - 14h19:

Très cher Emile

Kol hakavod pour ton article au journal Haarets. Il me pousse à écrire ce message un peu politique, chose que je m'étais promis de ne pas faire depuis quelques temps.

Pour la première fois depuis que je vis en Israël, cela fait 48 ans, que je me trouve indécis devant ce problème, de la Retraite de Gaza.

D'un coté les supporters les plus ardents de cette retraite se trouvent, dans la plupart des cas, dans le camp dont le coeur bat plutôt du coté de ceux qui ne veulent pas de nous dans cette région. De l'autre coté une grande partie des leaders (R. Eliashiv et ses amis) qui mènent une farouche campagne anti-retraite sont justement aussi loin du Sionisme que les autres, ils luttent farouchement contre la participation de leurs hommes à la défense du pays.

Des 2 cotés il y a les autres, la grande majorité, qui souffrent de cette déchirure et qui comprennent mal comment, d'un cote l'Etat donne un gros cadeau à ses ennemis, sans aucune compensation ni promesse d'un meilleur avenir. De l'autre coté, pourquoi ces Pionniers admirables, qui sont en somme nos avants postes, nos boucliers, s'entêtent à vivre dans des îlots juifs isolés dans un Tsunami, de haine aveugle, qui exige tant de soldats pour les protéger.
Mais n'est-ce pas le micro cosmos de la situation de notre pays ? Lui même un îlot entouré de requins.

Ne pouvant souhaiter la victoire d'un frère sur un autre, je ne peux qu'espérer que tout se termine en paix, que les craintes des uns ne se réalisent pas et que l'Espoir des autres se concrétise.

Par Albert (Albert) le mardi 26 juillet 2005 - 13h32:

Objet : Claude GOASQUEN .

1

Haute distinction pour un grand parisien

Hommage à Claude Goasguen.

Salle comble ce jeudi-là, dans le salon d’honneur de l’Hôtel de Ville de Paris pour assister à la remise du Prix 2005 des Droits de l’Homme du B’nai B’rith France à Claude Goasguen, ancien Ministre et Député UMP de Paris.

Dans ce cadre solennel, on remarquera la présence de S.E Nessim Zvilli, Ambassadeur d’Israël en France, David Messas, Grand Rabbin de Paris, ainsi que de nombreux élu(e) s tels Eric Raoult et d'autres invité(e)s important(e)s.

Avant la fin de son mandat, la Présidente Edwige Elkaïm, entourée du bureau national du B’nai B’rith France et accompagnée de Moishé Smith, Président du B’nai B’rith International, a décerné, à Paris, ce jeudi-là, une haute distinction, pour honorer un grand parisien, un homme d’exception, une consécration.

L’action remarquée d’un homme, dans une reconnaissance collective, est souvent traduite par une récompense suprême symbolisant un Trophée, un Diplôme. Mais pour Edwige Elkaïm, l’homme, l’élu - de par son engagement public - est avant tout un intellectuel engagé, un défenseur de la vérité, un « Juste » parmi les Justes. Digne héritier de
La Fayette, Claude Goasguen a mis sa flamboyante carrière et son épée au service des insurgés de la Liberté ; il a ouvert son coeur aux réfugiés du Mayflower et offert - avec beaucoup de générosité et de courage - son énergie à la descendance des rescapés de l’Exodus.

Vérité et Liberté sont des passions impossibles à obtenir sans combattre. Brillant avocat et juriste, praticien du Droit à la cour d’appel de Paris, et nourri à la pensée de Montesquieu Cl. Goasguen incarne, dans une extrême élégance d’esprit, la défense de la Vérité. Pour témoin contre la force brutale, son combat contre l’infect remake du « Protocole des Sages de Sion » formaté en feuilleton audiovisuel de la haine et importé par la chaîne hertzienne Al-anar en France. Cette chaîne propagandiste du Hezbollah cherchait à condamner l’État
d’Israël et le peuple juif en manipulant un jury télévisue l’international.

L’histoire doit-être fille de la vérité disait Raymond Aron.

Et E.Elkaïm de rappeller à la salle, que Claude Goasguen, Recteur d’Académie, s’emploi aussi à démasquer les dérives de l’Université Paris VI dans son indigne et odieux boycott du programme de coopération scientifique française contre les Universités israéliennes. Puis d’ajouter, que ce véritable attentat contre l’intelligence révèle l’effroyable visage de cette judéophobie qui s’installe dans les territoires perdus de la République.

Précisant face au public, que dans le silence des médias, cet ancien Homme d’État, Député de Paris mène un digne et vigilant combat contre de « fallacieux maîtres à penser » qui usent de sources mensongères pour manipuler les esprits candides de notre jeunesse. D’abord en intervenant au plus haut niveau de l’état pour faire rectifier l’acte de décès falsifié de Y.Arafat, rédigé le 11 novembre 2004 par la ville de Clamart, mentionnant mensongèrement qu’il était né à Jérusalem. Ville nommée Al-Quods sur cet acte. Ensuite à l’Assemblée Nationale, où il interpellera, le Premier ministre et le Ministre de l’intérieur pour un salutaire sursaut national contre la manipulation fomentée par l’entourage d’Arafat, contre la France et contre Israël, sur

2

les outrageuses suspicions d’empoisonnement de leur défunt leader… pourtant à l’origine du terrorisme international !

Conférences sauvages organisées dans les établissements scolaires par Leila Chahid.

Et de rappeler que Claude Goasguen, ancien Recteur d’Académie, a saisi récemment le Ministre de l’éducation nationale pour l’informer de son inquiétude sur l’avenir de la paix scolaire et civile afin de l’interroger sur les mesures qu’il entendait prendre face aux conférences sauvages organisées dans les établissements publics par Madame Leila Chahid, déléguée de l’OLP à Paris.

À cette insupportable infiltration - chargée d’une idéologie politique partisane et véhiculant la désinformation au coeur même de l’Ecole de la République - s’ajoutent les contenus inquiétants de manuels scolaires falsifiés, devenus vecteurs de judéophobie et de révisionnisme historique. L’ensemble nous semble orchestré pour agir en concomitance, dans un contexte ou de violentes attaques se multiplient contre de jeunes lycéens (nes) juifs.

Racisme, Antisémitisme et Xénophobie à la pointe du combat de ce Démocrate.

Pour Edwige Elkaïm, le lauréat démocrate Claude Goasguen, incarne avec excellence cet « esprit français » auquel les juifs de France sont particulièrement sensibles. En toute bonne foi, E. Elkaïm reste convaincue, que l’intelligence et la beauté sauveront le monde de demain contre les périls qui menacent de défigurer la France. Mais, l’esprit de Claude Goasguen incarne avec panache, l’image d’une France vouée à la défense de la Liberté et de la Justice pour faire reculer l’intolérance et l’exclusion. Sentinelle clairvoyante, gardien d’une démocratie soumise à l’épreuve de la menace islamiste, son attachement, sans faille, aux valeurs citoyennes et républicaines érige l’Homme en rempart contre la haine judéophobe. Tous ces actes commis sur les territoires perdus de la République menacent, paradoxalement, la légitimité des Droits de l’Homme du pays fondateur de ces mêmes droits.

La liberté est un bagne aussi longtemps qu’un seul homme est asservi sur la terre écrivait Albert Camus dans « Les Justes ». Cette citation a inspiré la fin du discours d’Ewige Elkaïm, (Présidente du B’B’France en fin de mandat) pour rappeler au récipiendaire Claude Goasguen, que son combat inlassable contre la terreur et pour le rayonnement de nos libertés est étroitement lié aux valeurs défendues par les fils de l’Alliance. Cet Humaniste, désireux de promouvoir une société plus juste, plus humaine et plus fraternelle, rompu à la pratique des relations internationales et à la défense des libertés publiques, mène ses actions politiques avec clairvoyance et vigilance.

La Présidente E. Elkaïm a clôturé son discours par ses mots : « Afin que nos paroles prononcées à Paris trouvent écho à Jérusalem, il faut applaudir l’initiative du Député de Paris de faire admettre Israël au sein de l’Organisation Internationale de la Francophonie ». Ne voit-on pas-là, un bel exemple de Justice et de défense de nos libertés de pensées pour perpétuer la francophonie de nos 80.000 compatriotes qui ont choisi de vivre et de travailler en Israël ?...

Et d’achever par ces mots : « En assurant Claude Goasguen de notre profonde gratitude tant il a fait siennes nos inquiétudes… et nos espérances, nous lui décernons le prix 2005 des Droits de l’Homme du B’nai B’rith France ». Elle donnera, ensuite, la parole à Moishé Smith président du B’B’International. […]

3

Défenseur des Droits de l’Homme est le plus beau titre qui puisse honorer un homme politique. Lors des remerciements qui ont étayé l’éloquent discours de Cl. Goasguen, on retiendra cette phrase : « Défenseur des Droits de l’Homme est le plus beau titre qui puisse honorer un homme politique. »

Et Claude Goasguen de rappeller - au nombreux public venu l’entourer, ce jeudi-là, dans la salle de l’Hôtel de Ville de Paris - que le combat que mène le B’nai B’rith à ses côtés pour la défense des minorités (Arméniens, Berbères, Musulmans laïques…et Juifs) est une cause noble. Puis d’ajouter que le B’nai B’rith - bien avant la Croix-Rouge – avait oeuvré dans la défense des Droits de l’Homme et le droit d’ingérence. Droit qui sera récupéré plus tard par d’autres. Ainsi, tout à son honneur, le B’nai B’rith porte désormais - haut et fort – aux côtés d’un homme d’exception, le flambeau des Droits de l’Homme.

Plus le devoir de mémoire est cruel, plus digne est le courage de le dire. L’Universitaire et historien s’est ensuite interpellé sur la contradiction du pays fondateur des Droits de l’Homme, devenu creuset de l’intolérance pour avoir laissé germer, sur son sol, au XIXe siècle, le ferment de l’antisémitisme véhiculé par beaucoup d’intellectuels français. Mouvement, ensuite, récupéré et amplifié tragiquement sous l’occupation, par l’état illégitime de Vichy. Et de rappeler que dans une France de 1905 - pourtant favorable aux droits de l’homme - le pays se déchire avec l’affaire Dreyfus. Dans la nouvelle Europe, il semble que le pêché n’ait pas disparu. L’étranger est devenu un adversaire potentiel. Le plombier polonais est le Juif des années 30 et l’Arabe des années 60. Plus le devoir de mémoire est cruel, plus digne est le courage de le dire. Avant d’ajouter : « Le combat contre la xénophobie est le nôtre et nous ne devons pas l’oublier et je voudrais dédier ce prix à tous ceux et celles qui combattront avec nous, dans les années qui viennent. »

L’Europe c’est : Athènes, Jérusalem et Rome.

Le discours de Cl. Goasguen revient ensuite sur les questions identitaires de la France.

[…]. « Ce prix, dit-il, me donne l’occasion de rappeler, ce que nous n’avons pas eu le courage de dire dans la Constitution Européenne, que notre Europe était fondée sur le Judéo-Christianisme.

L’Europe c’est : Athènes, Jérusalem et Rome. Nous n’avons pas eu le courage d’affirmer cette différence, et nous n’avons pas été compris ! ... Il n’y a pas d’Europe sans identité ! ... ». Puis d’ajouter :

« Vous n’êtes pas une communauté, vous êtes la France, celle des rabbins qui discutaient au Xe siècle avec les moines. Vous êtes la France de l’Europe. J’ai vu à Odessa, à Vilnius et en Galicie ce que le Judaïsme avait apporté à l’Europe orientale avant que les barbares nazis et les soviétiques n’aient sacrifié un pan entier de la civilisation européenne. Cette Europe est la vôtre comme la nôtre, celle des Droits de l’Homme, vous devez la défendre contre tous les extrémistes et le fondamentalisme ! »

Il est des génocides scientifiques ou l’intelligence de l’Europe est mise au service de l’administration de la mort.

« À Auschwitz, à Birkenau, frappé par la tristesse mais surtout par la honte, que notre civilisation, mère de la tolérance et des Droits de l’Homme, ait donné non pas la mort par le génocide, mais il est des génocides scientifiques ou l’intelligence de l’Europe est mise au service de l’administration de la mort. Ce qui frappe dans l’idéologie nazie - comparable à l’enfant démoniaque de notre culture européenne - c’est que nous avons secrété les Droits de l’homme, mais nous avons aussi secrété ce qu’il y avait de pire, contre les droits de l’Homme dans l’intelligence du mal avec toute la force scientifique de notre culture européenne. »

4

Très touché, de la présence dans la salle de S.E Nessim Zvilli malgré son deuil, Cl. Goasguen orientera la suite de son discours, vers sa reconnaissance sincère d’Israël, l’antisionisme et l’antisémitisme. Cl. Goasguen est Président du groupe France-Israël à l’Assemblée Nationale.

L’Europe devrait - beaucoup plus que les Etats-Unis - défendre la Démocratie israélienne. […] En parlant d’Israël avec le coeur, restons vigilants. Israël est l’enfant de notre culture européenne, c’est l’enfant de la Démocratie européenne, c’est un Peuple, c’est un État, c’est une Nation à qui - nous européens - nous devons - d’avantage encore – que les Américains ou le monde. L’Europe devrait - beaucoup plus que les Etats-Unis - défendre la Démocratie israélienne. L’Europe n’avait pas compris l’ampleur du drame, ne disait pas grand’chose à ces enfants de la Sohah qui ont faillis être massacrés par l’armée anglaise et leurs acolytes, 3 ans après les camps de concentration ! Une autre France a permis à Israël de devenir un état souverain. C’est un honneur pour notre pays.

Nous avons un devoir de mémoire mais aussi un devoir de combattant.

[…] « Par conséquent l’État d’Israël, la Nation d’Israël, malgré la guerre et un environnement difficile, hostile à la paix, sont entrain de construire un modèle technologique, un modèle démocratique, un modèle économique. Qui est le géant ? La Presse en parlait il y a 20 ans et n’en parle plus aujourd’hui ? ».

Dans ce combat de David contre Goliath, Cl. Goasguen nous explique que si l’antisionisme nous choque, c’est parce qu’il masque en réalité des attaques antisémites univoques et unilatérales. Et de souligner qu’à la conférence de Durban, le monde entier couvert de dictatures, couvert de corrupteurs et de corrompus, s’est uni pour dire : « Le démoniaque, le Satan, c’est Israël ». À Durban, ils n’ont rien inventé de nouveau, car les annales du XIXe siècle ou celles des années 30 expriment les mêmes mots, les mêmes thèmes. « L’Internationalisme », « l’International »,

« Les Protocoles des Sages de Sion », succès en librairies de quelques dictatures… sont autant de motivations et de combats, pour les hommes politiques et tous ceux qui veulent faire respecter une certaine image des Droits de l’Homme, de l’Europe et de la France.

« C’est ce combat-là que je m’engage à mener avec encore plus de convictions ».

A l’issue de son discours, le combat de Cl. Goasguen rejoint le rêve du Pasteur Martin Luther King, lorsqu’il prêtait serment pour dire :

« Je jure solennellement de faire respecter le bon ordre Juif, car l’intolérance sous quelque forme que ce soit, est un affront envers nous tous. »

Et de conclure avec émotion par ces mots :

« Merci de m’avoir honoré du plus beau des titres, de défenseur des Droits de l’Homme, je ne l’oublierai jamais ! ».

Synthèse et propos recueillis par Joseph Hattab

L. David Ben Gourion.

Par mon correspondant régulier.

Par Asfoura (Asfoura) le mardi 26 juillet 2005 - 09h30:

Ballade Tune, par Asfoura

Par Henri (Henri) le mardi 26 juillet 2005 - 08h42:

Emile chalom.
Et merci car tu m'aides a perfectioner mon anglais.
Malheureusement la democratie chez nous devient politique, Aaron Barak ce juge de "gauche" tranche systematiquement contre les religieux et contre la droite.
Il nous avait sorti que le kibbouts n'avait pas de religion, et de ce fait ses magasins pouvaient transgresser la loi interdissant le travail des juifs le chabbat.
Il a trouve legal que la police ait arrete des bus a Kirat-chmone pour les empecher d'arriver a Kfar Mimoun.
Mazouz a ferme le dossier contre Charonne, et veut donner une peine ridicule a son fils Omri.
Tout ceci menera Erets-Israel a sa perte, car sans loi et sans justice reele, ce sera un pays ou la force fera loi.