Par Braham (Braham) le mardi 15 mai 2007 - 12h04: |
Deux instantanes de ce qui a ete diffuse hier soir a l'occasion du 40eme anniversaire de la Reunification de Jerusalem (sur la Chaine # 1)
Avec les beaux tapis de Shagal, a la Knesseth, comme toile de Fond
Par Lapid (Lapid) le mardi 15 mai 2007 - 12h02: |
Messaoud,
Voici une autre information publiee dans le Jerusalem Post en Francais du 10 Mai 2007 :
85% des Israéliens ne veulent pas vivre à Jérusalem
Trois Israéliens sur quatre ne veulent pas vivre à Jérusalem, bien qu'une grande majorité refuse de transférer la souveraineté de le ville sainte aux Palestiniens en et ce même en échange de la paix, selon un sondage publié mercredi 9 mai.
85% des Israéliens n'envisagent pas de vivre dans la capitale, contre 21% qui pensent sérieusement à s'y installer.
Ce sondage, réalisé à l'occasion de Yom Yeroushalayim, qui aura lieu mercredi prochain, montre que la population religieuse est plus attirée par la ville.
Mais cela pourrait changer si le gouvernement participait à faire baisser les prix de l'immobilier dans la capitale, selon le docteur Miva Hoshen, chercheur à l'Institut de Jérusalem.
Par Cacouboulou (Cacouboulou) le mardi 15 mai 2007 - 11h57: |
Messaoud, Cher Ami,
Tu l'appelles Henry, alors qu'il signe Henri, quelle est la vérité ? Où est l'erreur ?
Au fait pétrodollars obligent, ne sommes nous pas condamnés à la revalorisation des déchets ? quand au "machage", c'est uniquement pour les vieux lions qui ont de mauvaises dents.
Par Lapid (Lapid) le mardi 15 mai 2007 - 11h46: |
Messaoud,
Malheureusement, on ne peut que confirmer ce qui a ete dit hier sur Guysentv :
Le taux de croissance de la population arabe supérieur à celui de la population juive.
Selon une recherche publiée lundi 7 mai par l'Institut d'études Israéliennes de Jérusalem, le taux de la population arabe de Jérusalem a augmenté deux fois plus que celui population juive, durant ces dix dernières années.
Selon cette même étude, en 2020, si la tendance se confirme, Jérusalem sera composé d'une population à 40 % arabe et 60 % juive.
La population de la ville est actuellement de 720 000 habitants, dont 66 % est juive et 34 % arabe. La population de Jérusalem a augmenté de 170 %, soit de 300 000 habitants depuis 1967, date de la Guerre des Six jours et de la réunification de la ville.
Voici ce qu'ecrit Alexandre Yudkewicz dans son article du 8 mai 2007 pour Aroutz 7 "Qui sauvera le caractère juif de Jérusalem ?"
".......Les objectifs fixés par le gouvernement israélien au début des années 70, celui du maintien de la proportion de Juifs et d’Arabes au sein de la capitale, n’ont pas été atteints. Pour cela, il aurait fallu connaître une croissance de la population juive de 3.7% par an. Au lieu de cela, la moyenne s’est établie à 2.7% annuels. Parallèlement, la population arabe s’est accrue en moyenne de 3.4% par an.
Qui sauvera donc le caractère juif de Jérusalem ? Qui empêchera la capitale éternelle du peuple Juif de devenir une ville ’bi-nationale’ ? Seule une politique ambitieuse d’encouragement envers la population juive à rester vivre sur place, mais aussi à rejoindre la capitale, pourrait redresser la tendance......"
Pour en savoir plus :
url : http://www.a7fr.com/Default.aspx?tabid=52&articleType=ArticleView&articleId=34423
Qui sauvera le caractère juif de Jérusalem ?
Par Michka (Michka) le mardi 15 mai 2007 - 11h44: |
Messaoud,
On se connait pour avoir fréquenté ensemble le forum Corse-Israel qui malheureusement n'est plus actif ainsi que le site.
Je connais trés bien Francis que j'ai rencontré pour la dernière fois en décembre à Ajaccio. A chaque fois que je vais en Corse c'est toujours un plaisir de le voir.
Je serai bientôt sur Calvi.
J'aime énormément la Corse, je la quitte avec regret mais toujours la promesse de revenir vers elle.
As-tu été sur le site http://www.ldcorse.com/ ?
Par Messaoud (Messaoud) le mardi 15 mai 2007 - 11h14: |
Lapid
dans le journal de Guysen news d'aujourdhui il etait dit que de plus en plus de juifs quittaient Jerusalem et cela m'a emu aussi comme tu as ecrit de belles infos sur Jerusalem pourrais tu eclairer ma lanterne a ce sujet j'ai des semblants de reponse mais c'est ma reflexion qui me la suggere aussi preferais je celle d'une personne plus avisée
et c'est pour ceci que je t'en remercie car le sujet est assez grave
Par Messaoud (Messaoud) le mardi 15 mai 2007 - 11h05: |
cacouboulou
connais tu le mot tandarr !!ma pauvre grand mere etait comme tous les vieux passablement edentée et donc ne pouvait manger que des aliments qui se machait facilement et c'est ainsi que ce mot tandarr =macher s'est impregner dans ma memoire
Donc pour revenir a nos moutons je te remercie de nous tandarr les informations parues dans les jounaux et commentées bizrat hachem par je ne sais combien de journalistes comme si nous etions des demeurés qui avions besoin d'assistanat en la matiere alors Cacou merci pour ce machage gratuit et oh combien valorisant!!!
Par Messaoud (Messaoud) le mardi 15 mai 2007 - 10h53: |
Michka
comme ton message m'a fait plaisir moi qui vit en corse et qui sait que tout ce qui a ete ecrit est vrai d'ailleurs henry pourra le confirmer j'ai donc immediatement signé cette petition et je reste a votre disposition pour toute demarche dans ce sens
un petit exemple significatif !!que l'on m'indique une ville en france; autre qu'a Bastia; a l'epoque actuelle ou sur la devanture d'un magasin l'on puisse lire maison albert cohen sans qu"elle se soit faite taguer ou caillasser ou autre !!!!Significatif!!!
Par Lapid (Lapid) le mardi 15 mai 2007 - 11h14: |
En prenant le Quai d'Orsay, Kouchner franchit une nouvelle frontière par RENAUD GIRARD ( pour Le Figaro.fr)- 15 mai 2007 -
"IL Y A DIX jours encore, Bernard Kouchner faisait partie de l'équipe du « pacte présidentiel » de Ségolène Royal, regroupant tous les « éléphants » du PS. Dans quelques jours, il sera sans doute ministre des Affaires étrangères de Nicolas Sarkozy. Un Sarkozy à qui il reprochait, durant la campagne de « pêcher dans les eaux de l'extrême droite », et dont il dénonçait la « dérive historiquement scandaleuse » de sa proposition d'un ministère de l'Identité nationale et de ses propos sur la pédophilie.
Hier ce sont ses « amis » socialistes qui se sont plus à critiquer le ralliement de l'ancien ministre de Mitterrand et de Jospin. « On ne peut pas être de gauche et dans ce gouvernement », a estimé Bertrand Delanoë. « Un sale coup porté au PS », s'est insurgé le député européen Benoît Hamon. Dès 2006, pourtant, il n'excluait pas de participer à un « gouvernement d'ouverture ou d'union nationale ».
Toute sa vie, pourtant le médecin Bernard Kouchner s'est passionné pour les affaires étrangères. Aujourd'hui, le président Sarkozy lui offre donc ce que la gauche lui a toujours refusé.
Étudiant, secrétaire de l'Union des étudiants communistes (UEC), il milite à la fois contre la guerre au Vietnam et contre l'alignement du PCF sur Moscou. Jeune médecin, de retour du Biafra, il fonde, avec quelques amis, Médecins sans frontières. Son idée est qu'il faut aller sur le terrain non seulement pour soigner, mais aussi pour témoigner. Dès cette époque, il ne cache plus l'admiration qu'il porte au général de Gaulle.
« Diplomatie morale »
L'expansionnisme soviétique des années 1975-1980 et les catastrophes humanitaires qu'il provoque va donner un nouveau champ d'action au grand chef scout Bernard Kouchner, l'un des premiers à avoir compris l'importance des médias dans la gestion des conflits contemporains. Il prend la tête du combat politico-médiatique en faveur des boat-people fuyant le régime communiste, en organisant sa fameuse opération « Un bateau pour le Vietnam ».
Après s'être brouillé avec la direction de Médecins sans frontières, qui lui reproche sa propension médiatique, Bernard Kouchner fonde Médecins du monde. Sillonnant les zones de conflit (de l'Afghanistan des moudjahidins combattant l'armée Rouge au Kurdistan des pechmergas opposés à Saddam Hussein), le « French doctor » se montre partout aux côtés des « combattants de la liberté ». Il devient le chantre français le plus connu de l'action humanitaire.
En 1988, Mitterrand et Rocard lui proposent d'entrer au gouvernement, déjà d'« ouverture », comme secrétaire d'État à l'action humanitaire. Il s'insurge contre le génocide au Soudan des Dinkas orchestré par le régime islamiste de Khartoum. Il parvient à obliger le général Béchir à débloquer l'aide humanitaire internationale destinée aux Dinkas. Pour cela, il a sollicité son amie Mère Teresa. Déjà, la diplomatie kouchnérienne sort des sentiers battus... Kouchner médiatise le concept de « droit d'ingérence », inventé par Jean-François Revel.
L'année suivante, il réussit à secourir la population affamée de Monrovia (assiégé par les rebelles de Charles Taylor), en affrétant un bateau qu'il chargera de... riz américain. Le bateau repartira rempli de réfugiés, qui, sur place, étaient voués à une mort certaine.
En avril 1991, il se rend, sans autorisation gouvernementale, au Kurdistan, auprès des populations fuyant la répression de Saddam Hussein. Pierre Joxe, ministre de la Défense, demande en vain à Mitterrand la tête de Kouchner en plein Conseil des ministres. En juin 1992, il organise la visite du président Mitterrand à Sarajevo, qui obtiendra la réouverture de l'aéroport et le ravitaillement humanitaire par air de la capitale bosniaque assiégée.
Administrateur civil du Kosovo de 1999 à 2001, Kouchner lancera avec succès la reconstruction de la province, mais il ne parviendra pas à empêcher l'épuration ethnique à rebours contre les Serbes et les Tsiganes.
En 2003, croyant possible le projet américain de démocratiser le Moyen-Orient, il est l'un des rares Français à ne pas condamner l'invasion de l'Irak.
Est-il si paradoxal de voir Kouchner rejoindre Sarkozy ? Le culte de l'action, le goût du résultat, la croyance en une « diplomatie morale », l'admiration pour la politique économique et sociale de Tony Blair. Tout cela rassemblait déjà les deux hommes."
Par Michka (Michka) le mardi 15 mai 2007 - 11h06: |
Entretien croisé de Doc Gynéco et Christine Angot par David Reinharc* dans le dernier Israel Magazine
"Le rap, c'est le bras armé du djihad" ; "Quand les jeunes de banlieue voient des fours et des charniers, ils adorent cela!" …. : Doc Gynéco ne tait rien de ce qu'il a envie de dire. Pour lui, né justement à la périphérie de Paris, les "jeunes de banlieue ont besoin de tuer en vrai. De voir le sang" tandis que pour Christine Angot , "nous sommes encore dans la France du Chagrin et de la Pitié".
Après le meurtre d'Ilan Halimi, la vague d'antisémitisme, l'opprobre jeté au visage de la petite nation israélienne, il paraît clair que le monde, après lecture de cet entretien, a déclaré la guerre aux Juifs.
Et chacun va devoir choisir son camp, le refus de choisir étant lui-même un engagement.
Sartre disait qu' "on n'avait jamais été aussi libre que sous l'Occupation".
On peut lire ces propos dérangeants avec détachement ou alors se dire : et si c'était vrai ? On n'a jamais été aussi libre
David Reinharc : Le rap est-il devenu un instrument de propagande ?
Doc Gynéco : En réalité, il ne milite plus ni pour le hip hop ni pour le public : le rap s’est aujourd’hui islamisé. Akhenaton est musulman, comme de plus en plus de rappeurs. Ils sont en guerre : le rap, c’est un peu le bras musical armé du djihad.
Christine Angot : Quand des gens prennent la parole, certains peuvent s’imaginer que le fait de dénoncer les met hors du processus violent …
Doc Gynéco : Ils gardent le sentiment d’être des artistes, mêmes’ils sont manipulés. Ils se sentent tous communistes, éducateurs du peuple, professeurs des jeunes de banlieue. Ils ne savent pas ce que parler veut dire. Ils portent un tee-shirt du GIA ou de Ben Laden comme on porte un tee-shirt du Che. Par contre les rappeurs qui s’en sont sortis ont conscience de cette manipulation.
David Reinharc :Diams, on a le plutôt le sentiment que ce qu’elle pense est en adéquation avec ce qu’elle chante….
Doc Gynéco : Oui, elle y croit. Elle ne se rend pas compte de ce qu’elle dit. Mais I AM , il sait ce qu’il fait. Pourtant, ils font un art entièrement inspiré des Noirs Américains. Mais ça ne les intéresse plus depuis dix ans. Ils sont manipulés par la violence, par les films d’action, mais c’est une violence organisée et structurée de kamikazes, pas une violence de vrai révolutionnaire. Je baise la France : tous les rappeurs de Marseille à Paris chantent ça comme un seul homme.
David Reinharc : Se faire dynamiter s’apparente à de la résistance : le groupe de rap Sniper…
Doc Gynéco : Vous citez une phrase plutôt gentille. Ca me rend triste.
Je suis contre l’islamisation du rap.
David Reinharc : Il existe malgré tout des groupes, doués et militants, qui savent très bien ce qu’ils font : Médine, l’album Jihad, Kamelancien, Keny Arkana, qui vient de l’extrême-gauche, instrumentalisent le rap à des fins de propagande politique…
Doc Gynéco : Moi, le terrorisme, j’ai fini d’y croire quand une bombe a explosé à Tati Barbès.
David Reinharc :Parce qu’avant, vous y croyiez ?
Doc Gynéco :Je pouvais croire, oui, à une forme de révolte par les armes.
David Reinharc : Contre qui ?
Doc Gynéco : Jean Moulin ! Vichy. « Pour plus de justice » etc.
Mais l’attentat à Barbès m’a profondément heurté : des arabes tuaient des arabes. Ceux d’Algérie d’il y a pas longtemps. Je peux comprendre l’attentat de Port-Royal, même la prise d’otage des Juifs par les Palestiniens mais la bombe à Tati Barbès, là, je ne saisis plus.
David Reinharc : Des « victimes innocentes » ?
Doc Gynéco : On peut dire ça comme cela…On ne comprend plus leur combat.
Christine Angot :Dans un propos artistique, la question de la complaisance se pose toujours, mais je ne pense pas que les textes des artistes soient responsables des actes réels. Même la musique militaire n’est pas responsable des guerres.
David Reinharc : J’ai posé une allumette prés d’une flaque d’essence mais ce n’est pas moi qui ai mis le feu…?
Doc Gynéco : Médine, c’est pourtant le genre de personne qui poserait une bombe à Tati Barbès. L’Histoire, contrairement aux jeunes, il la connaît. Il sait, lui, ce que veut dire Jihad, pas les jeunes. Il utilise des moments essentiels pour les islamistes et il les met en musique. Cela a un impact latent, vicieux, sournois.
Christine Angot : Avoir un propos sur une réalité violente, c’est intéressant. En revanche, esthétiser cette réalité, ce n’est intéressant ni pour la société ni pour l’art.
Doc Gynéco :Sous couvert des idées communistes, le rap met en musique l’islamisme et les actions d’Al Qaïda.
David Reinharc : Dans le rap, on trouve le vocabulaire de l’Islam contre l’Occident et aussi, paradoxalement, le culte de la société de consommation…
Doc Gynéco : C’est là qu’ils sont de droite. Ils ont oublié ce qu’est le rap américain.
Mais c’est vrai que la tendance, dans le rap, est la conversion à l’islam. On se convertit à l’Islam pour entrer dans le rap. Ce qu’ils aiment toujours, dans le rap des Noirs Américains, c’est la flambe et les femmes. Mais le message de paix s’est effacé. Le rap intello, ça n’existe pas.
David Reinharc : A l’exception d’Abd Al Malik – soufi, et qui n’est donc pas salafiste…
Doc Gynéco : Oui, lui je l’aime bien mais il est arrivé en 2007.
David Reinharc : Vous-même, faîtes vous un « rap de droite » ?
Doc Gynéco : Ce qui fait dire que tu es de droite quand tu es rappeur, c’est la façon dont tu vas gérer ton argent.
Ne pas oublier qu’on n’en a jamais eu. On a donc un rapport avec l’argent lié à la flambe.
Christine Angot :Oui, mais la flambe ce n’est pas une attitude bourgeoise…
Doc Gynéco : Les nouveaux rappeurs ont tous les codes des gens de droite : le cigare, le champagne, la bagnole…
David Reinharc : On trouve dans les textes de rap – Kmelancien, I AM, Sniper… - beaucoup de textes haineux contre Israël et les Juifs.
Avec aussi un clip qui met en scène une liquidation d’Américains…
Doc Gynéco : On est en train de rendre les jeunes de banlieue complètement fous.
Scorcese, les Affranchis, etc. ça pouvait se situer dans une esthétique qu’on n’aime pas mais il y avait au moins des valeurs.
Christine Angot :Est-ce que c’est l’apanage du rap ? C’est l’ensemble de la société qui est concerné par l’antisémitisme.
David Reinharc : Mais pourquoi le rap est-il venu se cristalliser sur la question juive ?
Doc Gynéco : On utilise l’extrême-gauche à de mauvaises fins. Ils critiquent l’argent, la bourgeoisie, les riches et donc, dans l’imaginaire collectif, les Juifs.
On a réussi a opposer les Juifs à toutes les races : bientôt, même les Chinois seront de la partie. Avant dans les quartiers, c’était Juifs versus Arabes. Maintenant, ça ne fait plus rire personne. Toutes les communautés sont en guerre contre les Juifs et je n’accepte pas ça.
Christine Angot : L’air du temps veut imposer l’idée que la violence faite aux Juifs n’est pas plus grave que la violence contre commise d’autres groupes. Sauf qu’il y a une spécificité particulière. Personne ne veut plus l’entendre.
Cette volonté de nier la spécificité juive et la spécificité de la Shoah n’est pas propre au rap. Cette musique est juste un reflet de ce déni.
Doc Gynéco : Je veux en revenir à ce que représente la mort pour les jeunes de banlieue.
Quand ils voient des fours et des charniers, ils adorent cela !
Dans leur portable, ils conservent les scènes d’égorgement, de tueries, de carnage.
Il faut accompagner l’Histoire de la Shoah du récit explicatif d’un professeur qui explique les images, sinon ça va finir sur les portables….
David Reinharc : Vous étiez le seul goy à la manifestation après la mort d’Ilan Halimi, premier meurtre antisémite après Auschwitz.
Doc Gynéco : Pas un rappeur n’a regretté cet acte de barbarie. Jamais Skyrock n’a fait passer un message. Ils utilisent tous ça : faîtes attention à eux.
A cette époque, dans les banlieues, personne n’avait encore réussi à mobiliser les Noirs contre les Juifs. Mais dés le meurtre d’Ilan Halimi, j’ai su que ceux qui attisent la haine avaient gagné : ils ont montré le visage noir de Fofana, le «chef des Barbares».
David Reinharc : On connaît aussi votre attachement à Israël…
Doc Gynéco : On ne peut plus revendiquer dans un quartier l’attachement à la France, mais à Israël, c’est pire.
C’est dur d’avoir un ami feuj en banlieue : tu vas te battre au moins dix fois pour lui….
Christine Angot :C’est dur dans un quartier mais aussi partout ailleurs.
Dans toutes les situations difficiles, il y a un choix à faire : à chaque fois que des gens s’opposent, qu’il y a un conflit douloureux, il faut choisir son camp.
….Or, des tas de gens refusent de choisir. Mais on choisit quand même : les gens qui n’ont pas choisi Israël ont forcément choisi l’autre camp.
Doc Gynéco : Si dans un quartier, je marche avec un Juif qui répond à cette violence, s’il s’inscrit dans le rapport de force – je veux dire : il retire son tee-shirt et il se bat – c’est différent, ils le respectent. Dans les banlieues, ils ont besoin de te tuer en vrai quand ils ont un problème. De voir le sang. On n’est pas là-bas dans un salon littéraire…
David Reinharc : Vous préconisez la violence comme moyen légitime pour les Juifs de répondre à l’hostilité ?
Doc Gynéco : Pour avoir pratiqué ces gens là, je peux vous dire qu’ils sont en guerre.
David Reinharc : C’est qui, « ces gens là » ?
Doc Gynéco : Ceux qui ont besoin de tuer du Juif. Pour ceux là, c’est la guerre à l’intérieur de nos frontières. Regardez Ilan : tout le monde savait. Des filles, des garçons : on va loin, là.
Tous complices : des trentaines de personne étaient là, personne n’a bronché.
Les Juifs doivent savoir se défendre comme ils l’ont toujours fait : c’est la guerre, vous savez.
A un moment donné, il faut se battre : il ne faut pas avoir peur de se montrer violent. J’ai connu des Juifs réputés parce qu’ils se sont défendus chaque fois. Tout le temps. Ils sont respectés.
Christine Angot :Si vous regardez Le chagrin et la pitié, on est encore dans la même France.
David Reinharc : Il y aurait une violence plus légitime que la violence légale, celle de l’Etat ?
Doc Gynéco : Par exemple, au stade du Parc des Princes, lorsqu’ils ont trié les spectateurs et qu’ils se sont rangés en deux files pour les enserrer.
Ils demandaient à chacun : « êtes-vous Juif ? » ; et selon moi, il fallait dire : « oui ».
David Reinharc : « Oui », ça voulait dire se battre…
Doc Gynéco : Voilà. Mais je ne sais pas si c’est physiquement ou autrement. C’est les deux.
David Reinharc : C’est d’ailleurs un policier noir qui a sauvé un supporter Juif de la mort…
Doc Gynéco : Je suis fier de ça.
David Reinharc : Comment expliquer que les Juifs ont déserté la guerre qui leur est faite ?
Doc Gynéco : Il faut le savoir : les humains en face de vous n’ont pas nécessairement les mêmes données que vous dans le cerveau et sont peut-être plus portés sur la violence que vous….
Il faut revenir à l’époque du Roi David. Car en face de vous, ils ont compris que vous parlementez, négociez, pinaillez. Il n’y a pas à se justifier. Il vaut mieux se battre, c’est certain.
Ilan Halimi est mort, premier meurtre après Auschwitz me disiez-vous.
Mais si quelqu’un en banlieue avait été tué durant les émeutes, ils en auraient fait des chansons, des clips, des albums.
Pour Ilan Halimi ? Pas une chanson, rien.
David Reinharc : En hébreu, face à la violence qui monte toujours d’un cran, on dit : on leur pisse dessus, ils disent qu’il pleut. C’est votre impression ?
Doc Gynéco : Après le meurtre d’Ilan Halimi, j’attendais au moins une chanson. Je pensais que les rappeurs allaient s’exprimer là-dessus. Rien. Omerta.
David Reinharc : Au lieu du « Jusqu’ici, tout va bien » des Juifs, concrètement, que feriez-vous ?
Doc Gynéco : C’est la guerre contre le silence.
David Reinharc : Sur Israël, vous pensez qu’il y a une paix possible avec le Hamas ?
Ou bien qu’aujourd’hui comme hier et demain, la paix n’aura jamais lieu parce que le monde est en guerre contre les Juifs ?
Christine Angot :La vulgate, aujourd’hui, c’est d’être contre Israël.
Dans une conversation ordinaire, le rejet d’Israël, c’est ce qu’on peut dire à haute voix, sans problème.
Doc Gynéco : Il fallait bien pour les Juifs un endroit pour se réfugier. Un terrain leur a été offert.
C’est dommage que ce soit là, au niveau géographique, entouré de pays hostiles.
David Reinharc : Ailleurs que dans le berceau du peuple juif, ça aurait changé quelque chose...?
Doc Gynéco : C’est là qu’on voit qu’il faut se battre.
Christine Angot : Mais pourquoi les Juifs devraient se battre seuls, pour eux-mêmes? Les Juifs représentent tout le monde, toute spécificité, la spécificité de l’humain.
David Reinharc : Pourquoi les Juifs plus que les autres ?
Christine Angot : Parce que. C’est un peuple à part, que ça plaise ou non.
Ils ne sont pas pareils, il y a une spécificité qui n’est pas comparable aux autres spécificités. Quelque chose d’unique qui nous représente tous.
David Reinharc : Et dés qu’ils ont voulu touché à l’universel, ils ont accosté sur les rivages nauséeux du communisme…
Christine Angot : Nauséeux ! Quelle bizarre expression !
Doc Gynéco : Tous les peuples qui ont souffert ont commis cette erreur.
Christine Angot :Mais moi, je ne parle pas d’universel. Mais de spécificité. Il ne faut accepter ni le déni de la spécificité du peuple juif ni celui de la Shoah.
Doc Gynéco :Les Juifs sont un peu, par la force des choses, errants. Mais à un moment, ils se sont posés, parfois plus de trois cents ans.
A un autre moment, ils ont trouvé Israël. Parfois, il fallait se battre, parfois ce n’était pas la peine.
Aujourd’hui, c’est une époque où les Juifs doivent se battre. C’est clair. Sinon, vous reviendrez à l’époque de Salomon.
Christine Angot :Ce n’est quand même pas un hasard si le génocide intervient après l’invention de la psychanalyse par Freud.
Tout s’est passé comme si c’était ça qu’on était venu punir. La découverte de l’inconscient.
Ils n’ont pas supporté ça, pour le coup ils ont voulu tous les tuer.
David Reinharc : C’est important de dire cela car la vague d’antisémitisme actuel coïncide avec l’attaque en règle contre la psychanalyse.
Le Livre Noir de la Psychanalyse se réfère au Livre noir, ce recueil de témoignages sur les atrocités nazies contre les Juifs d'URSS et de Pologne rassemblés par Vassili Grossman. La boucle est bouclée.
Christine Angot :Je n’avais pas pensé au fait que Le livre noir de la psychanalyse se référait explicitement au Livre noir de Grossman. Donc, là, c’est la preuve.
* David Reinharc est responsable d'Israël Magazine en France, correspondant du Jerusalem Post à Paris et directeur littéraire d'une maison d'édition parisienne et journaliste. david.reinharc@yahoo.fr. Texte libre de droits si sont cités la source et l’auteur.
Site Officiel d'Israël Magazine
Par Lapid (Lapid) le mardi 15 mai 2007 - 10h58: |
A ecouter et Reecouter
url : http://www.dailymotion.com/iisraelsionisme/video/261910
L'Etoile d'or de Hubert Pagani
Par Henri (Henri) le mardi 15 mai 2007 - 09h06: |
Catastrophe, la fin du monde!!!!!!!
Cecilia n'a pas vote.
Ai, ai, ai ils ont trouve, apres les vacances sur le beau bateau, maintenant c'est Cecilia qui n'a pas vote.
Pour ceux qui comprennent l'hebreu, me'anien a savta cheli, ou en bon francais "hlat edenia".
Cacou, les elections sont derrieres nous, rien ne servira de continuer a denigrer le nouveau president, meme si tu n'as pas vote pour lui,c'est lui qui est au menu.