Par Mena (Mena) le mardi 02 août 2005 - 06h44: |
La peste médiatique s'est arrêtée au Fréjus (info # 010108/5) [réinformation]
Par Stéphane Juffa © Metula News Agency
Pendant qu'en France des intellos, des anciens ministres des affaires étrangères et des chanteurs juifs "anti-racistes" en sont à pétitionner pour le droit d'affirmer en public que les Juifs forment un peuple prenant du plaisir à humilier ses ennemis, il ne faudrait pas prendre leur fameuse exception pour une généralité européenne. Mieux que cela, il n'est que de se plonger dans la presse italienne pour s'apercevoir à quel point le débat tricolore hermétique – réservé aux membres de la même "élite" politico-médiatique – est ringard et assurément antisémite. Au fond et dans sa forme.
Mardi dernier, mon attention fut accaparée par un article de la Repubblica. La Repubblica, un journal des courants progressistes intellectuels transalpins, vendu à près de 800'000 exemplaires, un rêve mouillé pour la plupart des quotidiens hexagonaux. A la une, au-dessus de la photo du pape Benoît XVI, la mention "Il ne nous a pas cités parmi les pays attaqués". Et en gras : "Terrorisme : Israël conteste le silence de Ratzinger". Toujours en une et sur le même sujet, la Repubblica informe qu'Ariel Sharon a attaqué, "non sans raison", précise le quotidien italien, le maire de Londres Ken Livingstone pour avoir déclaré que "le Hamas et le Likoud sont les deux faces de la même médaille".
Mais les facéties verbales de Livingstone ne constituent pas l'item principal du papier de Sandro Viola [lire] [1]. Celui-ci est consacré à un évènement dont "la lecture est plus difficile", comme l'écrit notre confrère, s'agissant de la protestation officielle du "gouvernement de Jérusalem" – les Italiens se sont donc aperçu que notre gouvernement ne siégeait pas à Tel-Aviv – et de la convocation du nonce apostolique, Monseigneur Sambi, au ministère israélien des Affaires Etrangères. Le propos, développé en page intérieure, analyse l'omission du pape à citer Israël parmi les pays victimes du terrorisme. Le titre de l'article de Viola : "Les nerfs tendus de Jérusalem".
Première constatation, elle a trait au format et à la construction de l'article de Viola. Il est informatif : les propos des uns et des autres y sont exprimés tels qu'ils ont été formulés par tous les partis impliqués dans l'incident. Sans haine anti-israélienne déguisée et sans parti pris au niveau de l'énonciation des faits. A Paris, c'est demander le ciel, à Rome, c'est normal.
L'article commence par la citation de la phrase incriminée de Ratzinger, qui "demandait à dieu de saisir la main assassine ayant récemment semé des victimes innocentes en Egypte, Grande-Bretagne, Turquie et en Irak". "Pourquoi le souverain pontife n'a-t-il pas également inclus Israël, où l'auteur d'un attentat-suicide s'était fait exploser à Netanya tuant cinq Israéliens, dans la liste ?" s'étonne le collègue de la Repubblica.
Mieux, le journal de centre-gauche mentionne à plusieurs reprises des terroristes palestiniens. Et le mot terroriste est bien naturellement écrit sans guillemets. Il est vrai que la presse d'ici n'ânonne pas en chœur les néologismes nauséabonds de Marius Schattner, répercutés dans les campagnes par les cloches de l'AFP. D'ailleurs l'AIP n'existe pas, l'Italie possède l'agence ANSA, dont le but est d'informer le public, pas de le former. Dunque rien à voir…
En parlant avec des journalistes italiens de centre-gauche et de centre-droit, j'ai constaté que tous convenaient qu'il était absolument indispensable que le terme terroriste soit défini dans la presse uniquement en fonction des actes commis et sans égard pour l'identité des victimes et celle des terroristes. Lorsque je leur ai montré la directive interne de l'AFP stipulant qu'il ne fallait pas qualifier les Palestiniens qui commettent des assassinats collectifs de terroristes, mes confrères ont été choqués. "Il s'agit de racisme pur et dur", a éclaté l'un des plus célèbres éditorialistes socialistes d'Italie; "le fait de décider a priori qu'aucun des actes que pourraient commettre des Arabes contre des Juifs ne pourra être appelé terrorisme est encore pire que cela, c'est du fascisme" a-t-il conclu.
A Rome, on respire bien… en démocratie. Evoquant l'hypothèse d'un oubli fortuit de la part du pape, Sandro Viola affirme que Benoît XVI "est un homme de trop d'expérience pour commettre l'erreur d'une distinction absurde entre victimes et victimes d'un terrorisme qui a, au demeurant, la même matrice".
Le journaliste transalpin conclut de cette constatation que Ratzinger a commis "plus que probablement" une omission involontaire, mais son traitement journalistique de l'incident admet pleinement cette interprétation. Et si on n'était pas d'accord avec l'examen de Viola, il s'agirait effectivement d'une divergence d'opinion. Mais d'une différence atténuée par le traitement équilibré et transparent du sujet : une fois que le lecteur a pris connaissance de toutes les réactions, de toutes les hypothèses, la conclusion de l'auteur d'un article est légitime et intéressante ; elle n'est pas génératrice d'antagonismes, comme les papiers faisant florès dans Le Monde, Libération, l'Obs ou Le Figaro, dans lesquels les auteurs se permettent d'omettre de mentionner les thèses et les déclarations (A-Dura, Morin etc.) qui contredisent leur opinion, afin de s'assurer que le lecteur ne puisse qu'abonder dans le sens de leur propre conclusion.
J'ai montré à mes hôtes italiens une récente dépêche avec AFP, publiée par Le Monde, dans laquelle le quotidien français reproduisait dans un encart bien en évidence une annonce de Reuters faisant état de la neutralisation par l'armée israélienne de militants palestiniens. Je leur déconstruisis l'astuce schattnerienne systématique, adoptée par la presque totalité des medias français, consistant à restituer le "militant" anglais par "militant" en français et de faire ainsi croire aux lecteurs que la dépêche de Reuters mentionnait que les soldats israéliens avaient éradiqué des Palestiniens civils, militants pacifiquement pour leur cause.
Pendant que nous discutions, une jeune consœur tapotait sur son mini-ordinateur portable avec dextérité et application, avant de s'écrier : "c'est ignoble !". Elle retourna l'écran en direction de notre petit groupe, sur lequel figurait la définition encyclopédique de "militant" en anglais : "mot se référant à un individu engagé dans un conflit, une bataille, un combat, ou engagé généralement au titre de soldat…" Et l'éditorialiste socialiste de tout à l'heure de préciser : "c'est doublement frauduleux, d'abord de publier sciemment une fausse traduction dans un but politique et ensuite, de faire croire que Reuters affirme qu'Israël abat des civils alors qu'il s'agit de terroristes impliqués dans les attentats-suicide !".
"Vous devriez faire quelque chose", m'indique la jolie personne à l'ordinateur, "cette forme de racisme est parfaitement inacceptable".
- "Nous le faisons tant et aussi précisément que nous le pouvons", réponds-je.
- "Et alors, cela a-t-il des effets ?" me demandent-ils tous.
- "Oui, ils nous traitent sans nous nommer de journalistes d'extrême droite à cause de cela. Mais d'un autre point de vue, ils lisent tous la Ména et ils ont ainsi connaissance de ce que nous sommes au courant de leurs manipulations grossières à caractère grossièrement antisémite, ce qui, en définitive, remet chacun à sa place et la synagogue au milieu du village".
- "Tu, Stefano, de l'esstrême droite, che scherzo ! Fili di p… francesi" [2] ponctua l'un de mes vieux compagnons de plume et de luttes innombrables. "Nous aussi on doit faire quelque chose, ce n'est pas seulement votre problème !"
Retour de digression vers la Repubblica et Sandro Viola, qui laisse au grand rabbin de Rome Riccardo di Segni le soin de résumer avec sagesse l'affaire de l'omission papale : "J'espère que ce qu'a fait le pape procède de l'inattention". Pour Viola, il y a certes eu erreur significative de la part du souverain pontife mais les Israéliens ont surréagi, ayant les nerfs à vif à cause des difficultés liées au désengagement de Gaza.
Et de ponctuer son article en n'hésitant pas à corriger les déficiences de Ratzinger, par une formule toute simple et évidente, qui résume à elle seule l'océan éthique qui différencie les medias des deux côtés des Alpes : "Les bombes sont semblables pour tous, Israël comprise".
Notes :
[1] Ce lien donne accès à l'article de Sandro Viola ainsi qu'à une courte revue de la presse transalpine relative à l'incident qu'il décrit. Les articles sont en italien.
[2] "Toi, Stéphane, de l'esstrême droite, quelle plaisanterie ! Fils de p. français".
Par Albert (Albert) le lundi 01 août 2005 - 23h37: |
Suite aux deux liens de Shira et de Monsieur Meyer, pourriez-vous m'indiquer le lien arabe..? Ou français....?
Merci.
Par Suggest1 (Suggest1) le lundi 01 août 2005 - 20h16: |
From: Regards de femmes
Subject: procès en appel de l'imam bouziane.
Le procès en appel concernant les propos tenus par l'imam Bouziane aura lieu le vendredi 16 septembre à 13h30, Cour d'Appel de Lyon.
Le tribunal administratif de Lyon a rejeté la requête en annulation concernant son arrêté d'expulsion (voir ci-dessous).
Vous pouvez toujours faire signer la pétition (de nouvelles signatures sont parvenues depuis la dernière mise à jour). Elle est en ligne sur www.regardsdefemmes.com
Sur notre site figure également les informations sur la manifestation internationale contre les tribunaux islamiques au Canada. Vous trouverez ci-dessous également le communiqué du 25 juillet.
Bien à vous,
Michèle Vianès
Les juridictions administratives, « au nom du peuple français », rappellent au principe de laïcité dans la République
Michèle Vianès
Début juillet, plusieurs jugements de grande portée ont été rendus par les juridictions administratives de Lyon. Ils n’ont pas fait l’objet d’une couverture médiatique, il semble donc important de les signaler.
La Cour administrative d’appel de Lyon a rejeté la requête de Mme Ben Abdallah, fonctionnaire à l’inspection du travail qui réclamait l’annulation de la sanction prononcée pour avoir refusé d’enlever son foulard islamique au travail. Le jugement de première instance, en juillet 2003, était un modèle du genre. Je n’avais pas résisté au plaisir de le citer dans « Un voile sur la République »
Le tribunal administratif de Lyon a jugé légale l’exclusion de 2 fillettes pour refus d’ôter leur « coiffe », en l’occurrence un bonnet qui couvrait les cheveux, les oreilles, une partie de la nuque et du front.
Pour l’une, âgée de 12 ans, il s’agissait d’une exclusion antérieure à la loi du 15 mars 2004, motivée par le refus de la fillette de se plier aux règles de sécurité, en particulier lors des cours de technologie et d’éducation physique.
Pour l’autre, postérieure à la loi sur les signes religieux, la collégienne refusant d’ôter en cours son bonnet, le tribunal a estimé que cette coiffe devait être « regardée comme un signe manifestant ostensiblement une appartenance religieuse ».
Le tribunal administratif de Lyon a également rejeté les requêtes en annulation concernant les arrêtés d’expulsion des imams Benchellali et Bouziane. Les synthèses des Renseignements généraux ont été considérées comme preuve : les 2 imams salafistes appelaient dans leurs mosquées à la haine et à la violence en fonction de l’appartenance religieuse des personnes ainsi qu’au djihad en Irak.
L’imam Benchellali, arrêté dans le cadre de l’enquête sur les filières théchènes, a été remis en liberté et vit toujours sur le territoire.
Quant à l’imam Bouziane, expulsé vers l’Algérie en 2004, il a été relaxé pour ses propos sur le châtiment des femmes infidèles par un jugement du Tribunal correctionnel de Lyon. « Regards de femmes » comme le Parquet ont fait appel.
Il faudra bien, sans tarder, prendre en compte et poursuivre les menées et organisations étrangères et subversives, y compris religieuses, sur le territoire de la République.
Manifestation internationale contre la « sharia court » (tribunal islamique) au Canada, pour les droits des femmes, la séparation du politique et du religieux et le respect de la dignité humaine
8 septembre 2005 de 12h à 14h
devant l’Ambassade du Canada 35 avenue Montaigne, Paris 8°
A l’appel d’associations canadiennes dénonçant la mise en place de tribunaux islamiques dans leur pays, Regards de femmes organise, avec de nombreuses personnalités et associations féministes et laïques, un rassemblement, pour apporter leur soutien aux associations canadiennes qui luttent pour la séparation du religieux et du politique, l'égalité des droits, les mêmes lois pour toutes les femmes, l’universalité des droits des femmes et contre l’instauration de tribunaux religieux.
Seront remis symboliquement ce jour-là des messages au Gouvernement canadien afin de marquer la solidarité des Françaises et des Français aux organisateurs de "International Campaign against sharia Court in Canada" dans leur combat pour le respect d’une égale dignité des hommes et des femmes. Un grand nombre de lettres de soutien sont déjà parvenues à Regards de femmes (33 rue Bossuet 69006 Lyon, regardsdefemmes@chello.fr).
Premiers partenaires du rassemblement du 8 septembre devant l’ambassade du Canada à Paris :
parmi les personnalités : Corinne Lepage, ancienne ministre ; Yvette Roudy, ancienne ministre, Mohamed Abdi, secrétaire Ni putes ni soumises, Fadéla Amara, présidente de » Ni putes ni soumises », Nadia Amiri, Leïla Babès, écrivain, Elisabeth Badinter écrivain, Frédéric Bard Président "Collectif Respect", Daniel Bénichou, Président de l’association Le Chevalier de la Barre ; Maurice Charrier, Maire de Vaulx en Velin, vice-Président du Grand-Lyon ; Sophie Chauveau, écrivain, Driss Chraïbi, écrivain, Catherine Deudon, photographe, Docteure Michèle Dayras, présidente de SOS Sexisme, Lalia Ducos, Emmanuel Dupuy, Président de l’U2R, Morad El Hattab, Philosophe ; Nathalie Gautier Députée du Rhône, membre de la délégation parlementaire au Droits des femmes ; Jean-Luc Gonneau, conseiller de Paris ; Ziad Goudjil, Histoire de mémoire ; Abdelkébir Jbil, Président du MMLF ; Liliane Kandel, sociologue, Samia Labidi, présidente de AIME, Moncef Marzouky, président du Congrès pour la République (Tunisie), Tarik Mira, ancien député algérien, Juliette Minces, écrivaine ; Yazid Sadat, journaliste ; Sabine Salmon, présidente nationale de Femmes Solidaires, Annie Sugier, présidente de « Ligue du droit international des femmes » ; Michèle Vianès, écrivain ; Anne Zelensky, écrivaine, Arlette Zilberg, adjointe au maire du 20° arrondissement de Paris, élue Verte …
parmi les associations : A.I.M.E (d’Ailleurs et d’Ici Mais Ensemble), association 20 ANS BARAKAT, Cactus républicain/la Gauche ! , Cap 21, Cercle d’Etude de Réformes Féministes (CERF), Collectif de Pratiques et de réflexions féministes RUPTURES, Collectif Respect, Comité Ornais de la défense de la laïcité (CODL), Coordination féministe et laïque, Coordination française pour le Lobby Européen des Femmes (CLEF, 76 associations membres), EGALE (Egalité, Laïcité, Europe), Femmes Solidaires, Laïcité, Ecologie Association (LEA), Le Chevalier de la Barre, Libre Pensée Nord, Libre Pensée Rhône, Ligue du Droit des Femmes, Ligue du Droit International des Femmes, Mouvement des Maghrébins Laïques de France (MMLF), Mouvement français pour le planning familial du Rhône, Mouvement pour la Paix et contre le terrorisme (MPCT), Ni putes ni soumises, Regards de Femmes, Réseaux Féministes RUPTURES, SOS Femmes de Meaux, SOS Sexisme, Talents de Femmes, Tous ensemble, Union des Familles Laïques (UFAL), Union des Républicains radicaux, …
Des rassemblements analogues auront lieu, à la même heure, devant les Ambassades du Canada, en Grande-Bretagne, Allemagne, Hollande, Suède,…
Michèle Vianès
Présidente
Rappel de la situation au Canada
Depuis 2 ans, les femmes canadiennes de confession ou de filiation musulmanes alertent sur la création en Ontario d’un Institut islamique de justice civil (IIJC), chargé d’arbitrer les litiges familiaux relatifs aux droits des femmes et aux droits successoraux au sein de la communauté musulmane, selon les principes islamiques de la sharia.
Il s’appuie sur la loi canadienne « de l’arbitrage » datant de 1991. Cette loi autorise à régler à l’amiable les litiges de droit familial et successoral, en fonction des pratiques religieuses. Dès lors qu’un "arbitre religieux" tranche un litige, sa décision est finale et lie les parties qui s’adressent au tribunal séculier canadien local pour la faire exécuter.
Immédiatement les associations de femmes musulmanes canadiennes se sont insurgées contre ce désir de les enfermer dans des rapports sociaux de sexe archaïques patriarcaux. Une grande campagne nationale et internationale a été lancée à l’initiative de Homa Arjamand, canadienne d’origine iranienne. Regards de femmes a apporté son soutien immédiatement, comme de nombreuses associations de femmes, musulmanes ou non, canadiennes ou d’ailleurs.
Le gouvernement Canadien a demandé un rapport sur les tribunaux religieux en Ontario qui conclut :" aucune preuve ne ressort de l’étude pour suggérer que les femmes souffrent systématiquement de discriminations à la suite d’arbitrage en droit des familles". Alors que le barreau canadien a dénoncé de multiples vices dans les arbitrages, en particulier les décisions discrétionnaires, l’absence d’obligations de sentences arbitrales écrites, le secret de la procédure et de l’issue de l’affaire. Et surtout la non-conformité avec les principes d’égalité hommes/femmes, puisque selon la sharia, la femme n’est pas l’égale de l’homme, elle joue un rôle complémentaire, mais doit être traitée… de manière « équitable ».
Vous trouverez sur www.regardsdefemmes.com l’analyse et la réaction après la publication du rapport Boyd, dans la rubrique Articles "femmes sous lois musulmanes en Occident".
Le débat entourant le tribunal islamique en Ontario a conduit les Canadiens et Canadiennes à "réfléchir sur les limites du négociable face à l'expression de la diversité religieuse, notamment quand celle-ci vient compromettre les droits des femmes gagnés de haute lutte". Tarek Fatah du Conseil des musulmans du Canada affirme dans La Gazette des femmes, nov-dec 2004 : "Le Canada doit imiter la France dans l'affaire du voile islamique: dire non à tout traitement différent".
Le Québec a refusé, le 26 mai 2005, à l'unanimité, l'usage de tribunaux islamiques en cas de conflit familiaux. C'est une victoire pour toutes les femmes et les hommes qui défendent les droits fondamentaux de la personne humaine.
suggest1
Par Shira (Shira) le lundi 01 août 2005 - 19h03: |
A la suite de l'article poste par Meyer sur le tourisme israelien en Tunisie, voici le lien de sa version hebraique:
http://www.haaretz.co.il/hasite/pages/ShArt.jhtml?itemNo=607153&contrassID=0&subContrassID=0&sbSubContrassID=0
Par Claudia (Claudia) le lundi 01 août 2005 - 18h43: |
Téhéran rejette de l'huile sur le feu nucléaire
L'Iran menace de reprendre ses activités sensibles dès aujourd'hui.
lundi 01 août 2005 (Liberation - 06:00)
Les Européens ont vivement réagi hier aux nouvelles menaces iraniennes de relance d'activités nucléaires sensibles, en dénonçant des «pressions» inacceptables et en mettant Téhéran en garde contre les conséquences d'une telle reprise. «Nous avons reçu des informations selon lesquelles les Iraniens ont décidé de redémarrer leur usine de conversion d'uranium à Ispahan», a déclaré un porte-parole du Foreign Office, ce qui «constituerait un pas inutile et préjudiciable de la part de l'Iran».
Coopération. A Paris, un diplomate a qualifié de «pressions difficilement acceptables» les affirmations d'un négociateur iranien selon lesquelles Téhéran reprendrait dès aujourd'hui ses activités de conversion d'uranium si l'Europe ne soumettait pas des propositions de coopération avant le milieu de journée, hier. Ce haut fonctionnaire, qui a requis l'anonymat, a rappelé les termes d'une lettre envoyée par les ministres des Affaires étrangères de la troïka (France, Grande-Bretagne, Allemagne) et le haut représentant pour la politique extérieure de l'UE indiquant qu'une offre serait présentée «avant le 7 août» à l'Iran, conformément à des engagements pris lors d'une réunion en mai à Genève. Le Foreign Office a promis des propositions très «détaillées», tandis qu'un responsable français a évoqué une offre «généreuse» en préparation.
Le 25 mai à Genève, la troïka s'était engagée à remettre à l'Iran un ensemble de propositions dans les champs politique et de sécurité, économique, technologique et nucléaire ; les Européens veulent toutefois attendre maintenant la prise de fonctions du nouveau président Mahmoud Ahmadinejad, le 3 août, considéré comme un radical. «Notre offre ouvrira la perspective d'une nouvelle relation entre l'Iran et l'Europe», a promis mercredi dernier le ministère français des Affaires étrangères, sans fournir la moindre précision sur le contenu des propositions.
Néanmoins, le ton des Européens est resté ferme. «Nous demandons (à Téhéran) de ne pas prendre de décision unilatérale qui contreviendrait à l'accord de Paris et qui rendrait très difficile la poursuite des négociations», a déclaré le Foreign Office. A Paris, un diplomate a averti : «Nous engageons les Iraniens à étudier l'offre et à ne rien faire pour sortir du cadre de l'accord de Paris et des résolutions de l'AIEA (Agence internationale de l'énergie atomique, ndlr).» Téhéran avait suspendu les activités au centre d'Ispahan en novembre, à la suite d'un accord à Paris avec la troïka.
Garanties. En recevant mercredi dernier le Premier ministre israélien, Ariel Sharon, Jacques Chirac avait affirmé que la France était favorable à une saisine du Conseil de sécurité de l'ONU si l'Iran ne donnait pas de «garanties objectives» sur l'arrêt définitif de ses activités nucléaires sensibles. Le président américain George W. Bush n'a pas exclu, lui, des opérations militaires pour empêcher l'Iran de se doter de la bombe atomique.
Par Meyer (Meyer) le lundi 01 août 2005 - 11h10: |
Des touristes israeliens en Tunisie.
Monday, August 01, 2005 Tamuz 25, 5765
http://www.haaretz.com/hasen/spages/606963.html
Welcome to Tunis - you can even keep your passport
By Yuval Ben-Ami
"How's Maccabi Haifa?" the vendor in the Tunis market asks Ada Nakash, a tourist from Kfar Hanagid. She bursts out laughing and answers: "I barely know what Maccabi Haifa is." Nevertheless, the failure on this surprise quiz did not affect the enjoyment she and her Paul experienced during their visit to Tunisia. Planned as a trip to discover the roots of Paul, who was born in Tunis, the visit also turned out to be an enjoyable vacation: Israeli tourists now arriving at the Tunis airport are not required to leave their passports with immigration authorities and travel through the country as if they are thieves in the night. The Nakashes were part of the first group of tourists to visit Tunisia as if it were any other country. "They stamped a visa with Arabic letters in our passports right on top of the seven-branched candelabra that appears superimposed on the Israeli flag," Ada Nakash says delightedly.
In the 1990s, Israeli tourists came to Tunisia primarily to see the homes from where their families had emigrated. At a later stage, they came to visit the Berber communities built underground and to paraglide over the Sahara dunes, and today they can visit Tunisia simply for a relaxing holiday. As of this year, Tunisia is marketing itself to Israelis as a tranquil vacation spot.
If an Israeli citizen had arrived at Ben Gurion International Airport in the 1980s and said he was off to Tunis, he would have been arrested immediately by passport control police. In those days, the headquarters of the PLO, led by Yasser Arafat, were located there, and Tunis was associated with Arab capitals most hostile to Israel: Damascus, Baghdad and Beirut. Today, the Foreign Ministry is mostly concerned about Israelis who regard Tunisia as quite close and accessible, and consider a visit to the country as a given. "The most important thing is that people don't just randomly get on a plane and show up," says the head of the ministry's North African desk, Yigal Palmor. "The main problems we have encountered so far with trips to Tunisia have been with people who traveled there without making sure to get a visa in advance."
Palmor says that most Israelis travel to Tunis via Istanbul or other European capitals. Visas can be obtained from travel agencies as part of an organized tour purchase, but that isn't the only way. Anyone wanting to taste harissa and couscous on his own, and walk among the ruins of Carthage can obtain a visa from Tunisian representations abroad.
The interest offices set up by Israel and Tunisia in 1996 in each other's country closed after the start of the intifada. Since then, the two countries have not renewed formal diplomatic relations, but the Tunisian government is trying to remove obstacles blocking the easy entry of Israeli tourists. "By nature, I'm afraid," Nakash says. "But the protection there gave us an unusual sense of safety. There was a constant escort of secret police and overt policemen on motorcycles."
Tunisia has much to gain from the emotional tranquility of Jewish visitors. The Lag Ba'Omer and Shavuot holidays attract thousands of visitors annually at the ancient synagogue on the island of Djerba. Most tourists are from France, but last year there was a noticeable Israeli presence among those in the wagon-led procession displaying the synagogue's candelabrum of Rabbi Shimon Bar Yohai.
A terrorist attack not far from the synagogue, in which 18 people, mostly German tourists, were killed, occurred in April 2002. As a result, Jewish tourism to Tunisia was severely affected, which has been particularly evident at the synagogue during other festivals that have since transpired. In response, the Tunisian authorities have further facilitated visits by Israelis, even going as far as eliminating the need to hand over one's passport upon arrival.
Iris Cohen, an agent with the tour operator Discovery who visits Tunisia every month, describes a visit there now as a dream vacation. "Living inside a bubble of the intifada and terrorist attacks, and then suddenly traveling to an Arab country and roaming around leisurely and confidently does something to you." She says Tunisia is a particularly surprising venue for Israeli tourists given that it is the Arab world's most secular country. "Some of the tourists can't believe that such things exist in an Arab country. For example, the issue of the status of women. The law bans marrying two wives, women hold key positions and walk around outside with uncovered heads." Although the world's most prominent Tunisian woman is the movie director Moufida Tlatli, whose work focuses on the oppression of Tunisian women, she also has pointed out her country's unique modernity. If her battle on behalf of Tunisian women has not ended, it is because it has already proven its ability to yield results.
Cohen first visited Tunisia in 1993, and was a pioneer in leading trips there to revisit one's roots. Gradually she noted increasing interest in Israel, including among those with no family connection to Tunisia or North Africa. Her company, which is a subsidiary of Natour, started offering "geographic tours" of Tunisia, including the lovely capital city, well-preserved antiquities in ancient Roman and Phoenician cities, desert oases and unique geographical phenomena.
Other companies, including Ramon Tours and Geographical Tours, slowly have started offering longer tours across Tunisia. Those looking for a vacation and some relaxation can find week-long trips to the resort town of Hamamat. The price is $1,000 per adult, and includes side trips to nearby sites.
For Europeans, Tunisia has long been a popular vacation destination. Just 80 kilometers from the shores of the European Union is a warm, developed country with no less than five Club Med villages. In the late 1990s, three million tourists visited Tunisia annually. However despite the impact of the 2002 terrorist attack, that number doubled last year. Now, many Israelis are also joining those vacationing in Tunisia. "It's a very close destination, and in the end, the Israeli looks for the Mediterranean Sea," Cohen says.
Par Primo (Primo) le lundi 01 août 2005 - 08h36: |
Discours du premier ministre Ariel Sharon lors de sa rencontre avec la communauté juive à Paris. 28/07/2005
(English version following)
Bonsoir.
Je suis arrivé aujourd'hui de Jérusalem, capitale éternelle et indivisible du peuple juif et de l'Etat d'Israël.
Je suis heureux d'être ici avec vous aujourd'hui et de sentir le lien fort qui unit Israël aux juifs du monde entier. Nous sommes une nation, unie. Nous partageons une Histoire commune, aussi bien qu'un futur commun.
Les Juifs de France ont toujours été d’importants partenaires pour l'Etat d’Israël. Ces dernières années, quand la terreur se déchaînait dans des rues d’Israël et que l'hostilité envers Israël dans le monde atteignait des sommets, vous vous êtes tenus prêts de nous avec détermination. Le peuple d’Israël vous en est reconnaissant. Merci pour toute l’aide que vous nous avez procurée.
Demain matin je rentrerai à Jérusalem après une visite très fructueuse. Au cours de mes discussions politiques avec le président Chirac, comme avec le premier ministre français et le ministre des affaires étrangères français, j’ai pu mesurer l'amitié et la compréhension qui existe entre les deux peuples. La France et Israël ont une convergence de vue sur un certain nombre de questions d'importance stratégique qui sont à l'ordre du jour.
Ces dernières semaines, nous avons été témoins d'une vague d’attaques terroristes tragiques et brutales dans le monde entier. Aujourd'hui, il est clair que le terrorisme n’est pas seulement le problème d’Israël. Il ne peut y avoir aucun compromis avec la terreur.
Le monde éclairé doit unir ses efforts dans une campagne commune contre le terrorisme islamique radical. La France joue actuellement un rôle important dans le cadre de la communauté internationale. Elle mène une campagne globale pour le retrait des forces syriennes du Liban et la pleine exécution de la résolution 1559 du Conseil de sécurité, aussi bien qu'une campagne diplomatique déterminée contre l'armement nucléaire de l'Iran. Pour ces problèmes, la France, sous la conduite de Chirac, comprend les dangers qui en découlent et fait montre de courage et de détermination en menant cette campagne.
Pendant ma visite, j'ai exprimé ma satisfaction pour les mesures significatives que la France avait prises dans le combat contre l'antisémitisme. Je crois que l'activité du gouvernement français pour éradiquer l'antisémitisme - qui avait récemment remontré son visage hideux - devrait servir d’exemple à d'autres gouvernements en Europe et dans le monde.
Le président Chirac et moi avons décidé de renforcer les relations entre nos deux pays. À l'initiative du président, nous avons décidé d’actions communes pour améliorer mutuellement l'image de nos deux pays aux yeux de nos peuples et pour développer les excellentes relations commerciales entre Israël et la France. Vous, les Juifs de la France, avez un rôle important en renforçant ces liens entre nos pays.
Je souhaite ici faire remarquer le rôle particulier joué par l'ambassadeur d’Israël en France, Nissim Zvili, qui a fait de gros efforts pour développer ces relations et pour les améliorer dans l'avenir.
Je suis Juif, et pour moi, être Juif est la chose la plus importante. Pour moi, la question la plus importante concerne ce qui se produira pour le peuple juif dans 30 ans, dans 300 ans, et, avec l'aide de D.ieu, dans 3.000 ans. Cet avenir ne peut être garanti que par un Etat Juif fort - l'Etat d’Israël.
Au cours de sa courte existence, l'Etat d’Israël a, à son actif, des réalisations énormes. Nous avons absorbé des millions d'immigrés juifs de 102 pays, parlant 82 langues, et aujourd'hui tous parlent ou apprennent l’hébreu, la langue de la bible. Nous avons des instituts de recherches et universitaires qui sont parmi les meilleurs du monde, une agriculture enviée partout. Nous avons plus d'ingénieurs par habitant que n'importe quel autre pays, et nous appartenons au petit et prestigieux club des pays qui ont lancé des satellites dans l'espace.
Et je veux vous dire : nous ne serons plus jamais les victimes délaissées. Plus jamais les Juifs ne seront à la merci d'un monde hostile.
Israël est un petit, un minuscule pays. Mais il est béni de ses talents. Une nation de braves. On doit se rappeler qu'Israël est le seul endroit dans le monde où les Juifs ont le droit et la capacité de se défendre par eux-mêmes. Moi, en tant que Juif - et pour moi, être Juif est la chose la plus importante – je sais qu'il est de ma responsabilité de défendre et protéger le peuple juif.
Le principal moyen pour assurer l’avenir du peuple juif est l’Alyah en Eretz Israël (j'espère que chacun d’entre vous va se précipiter à la maison maintenant pour boucler sa valise). Israël est le seul endroit dans le monde où les Juifs peuvent vivre une vie juive en toute plénitude. Il n’y a qu’en Israël qu’un Juif peut être certain que ses enfants et petits-enfants seront juifs.
De la même façon que j'invite tous les Juifs partout dans le monde, je vous invite aussi: immigrez en Israël.
Mon gouvernement a fixé un objectif pour faire venir en Israël, au cours des 15 prochaines années, un million de juifs de plus. Quand j'ai nommé le nouveau Président de l'agence juive, qui a parlé ici aujourd'hui, je lui ai dit que sa mission principale serait de s’occuper de l'immigration des Juifs partout dans le monde vers Israël. Il ne pourra pas échapper à la réussite de cette mission (non pas qu’il le veuille), parce que j’y travaillerai avec lui.
L’avenir du peuple juif dépend également du caractère juif et démocratique d’Israël. C'est dans cet esprit que nous lançons le plan de désengagement. Un plan difficile. Très difficile. Et douloureux. Ce plan améliorera notre sécurité et notre image internationale, et fournira une occasion pour démarrer un processus politique avec les Palestiniens. Il garantira une majorité juive à l'Etat de Israël. C'est grâce à ce plan que nous pouvons assurer que le plus important du berceau de l'héritage juif demeurera israélien pour toujours.
La décision du désengagement a été très difficile pour moi. Je connais bien les pionniers de Gaza. En tant que fermier, j'ai suivi leurs réalisations agricoles avec admiration. En tant que soldat, j'ai pu admirer leur courage. C'est une décision difficile, peut-être la plus difficile que j’aie jamais eu à prendre dans ma vie, mais c'est une décision vitale, et je dois faire ce qui est le mieux pour l’avenir d’Israël.
A ma droite, je vous présente le directeur général du bureau du premier ministre. Il est maintenant responsable du difficile et complexe dossier pour fournir une solution à chacun des résidents qui vivent là-bas aujourd'hui.
Grâce à ce plan, Israël a fait des progrès politiques sans précédent : la garantie qu’Israël aura le droit de se défendre par lui-même contre n'importe quelle menace et de bénéficier de frontières sûres et reconnues; une garantie que la plupart des blocs de population de Judée-Samarie demeureront israéliens dans n'importe quel accord final de statut ; et il n’y aura aucun retour aux frontières de 1967 et aucun retour de réfugiés palestiniens en Israël.
Israël est un pays pacifique. Nous sommes disposés à faire des compromis douloureux pour une paix réelle. Et je crois que tout le monde, le peuple juif comme le monde entier, peut voir combien ces compromis sont difficiles.
Mais il y a une chose sur laquelle nous ne ferons aucun compromis - ni maintenant ni plus tard. Nous ne transigerons pas sur la sécurité de l'Etat d’Israël et des citoyens israéliens. Jamais.
Je l'ai clairement expliqué à la Maison Blanche aux Etats-Unis, je l'ai clairement expliqué aux chefs d'Etat européens, et maintenant ici, je l'ai très clairement expliqué au président Chirac et aux autres chefs d'Etat avec qui je me suis réuni. Je l’ai dit président Poutine, au président de la Russie, et à d'autres chefs d'Etat.
Je leur ai dit une chose : que j'étais disposé à franchir une étape difficile. Je ne suis pas disposé, dans quelque circonstance que ce soit, à faire le moindre compromis, même le plus léger, sur la sécurité d’Israël. Et il n'y aura aucun tel compromis.
Non seulement il n’y aura aucun tel compromis, mais j'ai également clairement expliqué que c'est à Israël, et seulement à Israël, de déterminer le niveau de sécurité requis pour Israël. Je leur ai dit à cet égard, je l'ai dit ici également - concernant la sécurité des citoyens d’Israël et la sécurité de l'Etat d’Israël, je ne ferai aucun compromis. Ni maintenant ni à l'avenir.
Je leur ai expliqué que je ne peux subir davantage de pression à ce sujet, parce qu’en la matière, je suis le dos au mur. Et il n'y aura aucun un tel compromis, ni maintenant ni à l'avenir.
Ceci ne signifie pas qu'après que nous aurons atteint un accord, le peuple juif pourra se reposer sur ses lauriers. Le peuple juif est "une nation en elle-même" et je suis certain qu'il y en a qui seront très heureux de voir Israël continuer à faire des concessions. En général, les gens aiment les Juifs quand ils font des concessions. Si nous faisons à des concessions tout le temps, nous serons aimés du monde entier, mais telle n'est pas mon intention. Et ce n'est pas ce que les juifs devront faire. Il est très très important que nous sachions ces choses, et que nous nous soutenions ensemble.
Dans deux semaines nous célébrerons tous Tisha B'Av, le jour de la destruction du temple. Le deuxième temple a été détruit en raison d'une guerre fratricide. Au cours de l'Histoire, quand nous avons été unis, nous avons surmonté n'importe quel défi et n'importe quel obstacle. Et quand nous avons été divisés, nous avons essuyé les pires défaites.
La période à venir sera l'une des périodes les plus difficiles que l'Etat d’Israël a affrontées depuis sa création. Mais j’ai confiance, de la même façon que le peuple juif a surmonté des défis difficiles par le passé, nous réussirons, avec l'aide de D.ieu, à sortir de cette épreuve forts et unis.
Je vous remercie encore de soutenir l'Etat d’Israël avec une telle détermination pendant cette période difficile.
Je veux que vous sachiez que nous avons toujours eu besoin de vous, mais maintenant nous avons besoin de vous plus que jamais.
Ce qui nous faisons maintenant pour renforcer Israël est important pour vous autant que pour nous. Si Israël, à D.ieu ne plaise, s’affaiblissait, alors les Juifs dans le monde ne pourraient pas vivre comme ils vivent aujourd'hui. Et on doit s’en rappeler. C’est aussi votre responsabilité.
Merci à tous. Nous vous attendons en Israël, et nous n'avons aucune intention de vous lâcher sur ce sujet.
Merci.
Traduction : Jean-Pierre Chemla
Address by Prime Minister Ariel Sharon Meeting with the jewish community in Paris
28/07/2005
Good evening.
I arrived here today from Jerusalem, the eternal and undivided capital of the Jewish people and the State of Israel forever.
I am pleased to be here with you today and sense the strong connection between Israel and the Jews of the world. We are one nation, united. We share a common history, as well as a common future.
The Jews of France have always been important partners of the State of Israel. In recent years, when terror was running rampant in Israel’s streets and the hostility towards Israel in the world reached its peak, you stood by us with determination. The people of Israel are grateful to you for that. Thank you for all your help to us.
Tomorrow morning I will return to Jerusalem, after a very successful visit here. During my political meetings with President Chirac, as well as the French Prime Minister and the French Foreign Minister, I could feel the friendship and understanding being formed between the two peoples. France and Israel see eye to eye on a number of issues of strategic importance on the agenda.
In recent weeks we have witnessed a wave of grave and brutal terror attacks throughout the world. Today it is clear that terrorism is not only Israel’s problem. There cannot be any compromise with terror.
The enlightened world must join hands in a joint campaign against radical Islamic terrorism.
France currently plays an important role in the framework of the international community. It is leading a global campaign for the withdrawal of the Syrian forces from Lebanon and the full implementation of Security Council Resolution 1559, as well as a determined diplomatic campaign against Iran’s nuclear armament. In these instances, France, under the leadership of Chirac, understands the dangers embodied and is demonstrating courage and determination in leading this campaign.
During my visit, I expressed appreciation for the significant steps which France has been taking in the fight against anti-Semitism. I believe that the activity of the Government of France to eradicate anti-Semitism – which has recently been rearing its ugly head – should serve as an example to other governments in Europe and the world.
President Chirac and I decided to enhance the relations between our countries. At the President’s initiative, we decided to establish a joint fund to mutually improve the image of both our countries in the eyes of our peoples and further enhance the excellent commercial relations between Israel and France. You, the Jews of France, have an important role in cementing these ties between our countries.
I wish to note here the special role played by Israel’s Ambassador to France, Nissim Zvili, who has been working hard to enhance the relations and improve them for the future.
I am a Jew, and to me, being Jewish is the most important thing. To me, the most important question is what will happen with the Jewish people in 30 years, in 300 years, and, with G-d’s help, 3,000 years. This future can only be guaranteed by a strong Jewish state – the State of Israel.
In its short existence, the State of Israel has reached tremendous achievements. We absorbed millions of Jewish immigrants from 102 countries, speaking 82 languages, and today they all speak or learn Hebrew, the language of the Bible. We have research and academic institutes that are among the best in the world and agriculture which is envied everywhere. We have more engineers per capita than any other country, and we belong to the small and prestigious club of countries which have launched satellites into space.
And I want to tell you: never again will we be helpless victims. Never again will the Jews be left to the mercy of a hostile world.
Israel is a small, tiny country. But it is blessed with talents. A brave nation. One must remember that Israel is the only place in the world where Jews have the right and the ability to defend themselves by themselves. I, as a Jew – and to me, being Jewish is the most important thing – know that it is my responsibility to defend and protect the Jewish people.
The primary means to secure the future of the Jewish people is Aliyah to Eretz Israel (I was hoping that everyone would run home now to pack their bags). Israel is the only place in the world where Jews can live full Jewish lives. Only in Israel can a Jew be certain that his children and grandchildren will be Jewish.
Just as I call upon all Jews everywhere in the world, I call upon you as well: immigrate to Israel.
My Government has set a goal to bring to Israel, during the next 15 years, another million Jews. When I appointed the new Chairman of the Jewish Agency, who spoke here today, I told him that his primary mission would be to deal with the immigration of Jews from all over the world to Israel. He will not be able to escape this issue (not that he wants to), because I will be working on this issue together with him.
The future of the Jewish people depends also on Israel’s character as a Jewish and democratic state. It is in this spirit that we initiated the disengagement plan. A difficult plan. Very difficult. And painful. This plan will improve our security and international standing and will provide an opportunity to begin a political process with the Palestinians. It will guarantee the Jewish majority in the State of Israel. It is thanks to this plan that we can make certain that important parts of the cradle of the Jewish heritage will remain part of Israel forever.
The decision on the disengagement was very difficult for me. I know the Gaza settlers well. As a farmer, I followed their agricultural achievements with appreciation. As a soldier, I followed their bravery with admiration. It is a difficult decision, perhaps the most difficult one I ever had to make in my life, but it is a vital decision, and I must do what is best for the future of Israel.
To my right is the Director-General of the Prime Minister’s Office. He is now in charge of the difficult and complex task of providing a solution to each and every one of the settlers who live there today.
Thanks to this plan, Israel has gained unprecedented political achievements: a guarantee that Israel will have the right to defend itself by itself against any threat and enjoy safe and defensible borders; a guarantee that the major population centers in Judea and Samaria will remain part of Israel in any final status agreement; and that there will be no return to the ’67 borders and no entry of Palestinian refugees into Israel.
Israel is a peace-seeking country. We are willing to make painful compromises for the sake of true peace. And I believe that all of us, the Jewish people and the entire world, can see how difficult these compromises are.
But there is one thing on which we will not compromise – not now and not in the future. We will not compromise on the security of the State of Israel and the citizens of Israel. Never.
I made it clear to the White House in the United States, I made it clear to European heads of state, and now when I was here, I made it very clear to President Chirac and the other heads of state with whom I met. I said this to President Putin, the President of Russia, and other heads of state.
I told them one thing: I was willing to make a difficult step. I am not willing, under any circumstances, to make any compromise, even the slightest one, on the security of Israel. And there will be no such compromise.
Not only will there be no such compromise, but I also clarified that it is Israel’s duty alone, and only Israel can determine the level of security needed for Israel. I told them on this subject, I said it here also – with regard to the security of the citizens of Israel and the security of the State of Israel, I will make no compromise. Not now and not in the future.
I clarified to them that I cannot be pressured on this subject, because on this matter, I stand with my back against the wall. And there will be no such compromise, not now and not in the future.
This does not mean that after we reach a settlement, the Jewish people will be able to rest on its laurels. The Jewish people is “a nation unto itself” and I am certain that there will be those who will be very happy if Israel continues to make concessions. In general, people love it when Jews make concessions. If we make concessions all the time, we will be loved by the entire world, but this is not my intention. And it is not what Jews should do. It is very very important that we know these things, and that we all stand together.
In two weeks we will all be marking Tisha B’Av, the day of the destruction of the Temple. The Second Temple was destroyed because of a war between brothers. Throughout history, when we were united, we overcame any challenge and any obstacle. And when we were divided, we suffered the worst of our defeats.
The coming period will be one of the most difficult periods which the State of Israel has known since its establishment. But I am confident that just as the Jewish people overcame difficult challenges in the past, we will succeed, with G’d’s help, in emerging from this test strong and united.
I thank you again for standing behind the State of Israel so determinedly during its difficult period.
I want you to know that we have always needed you, but now we need you more than ever.
What we are doing now to strengthen Israel is important to you no less than it is to us. If Israel, G-d forbid, is weakened, then the Jews in the world will not be able to live the lives they live today. And this fact must be remembered. It is therefore your responsibility as well.
Thank you all. We are waiting for you in Israel, and we have no intention of “letting you off the hook” on this matter.
Thank you.
Par Soleil (Soleil) le lundi 01 août 2005 - 02h53: |
Photo Essay - Gush Katif, Kissufim - Checkpoints and
Roadblocks - Hebron at Neve Dekalim and Shirat
HaYam
http://
www.eretz.org/shirat.htm
Par Francois (Francois) le lundi 01 août 2005 - 01h08: |
Le début du réveil?
«Les islamo-fascistes nous ont déclaré la guerre»
Alain Marsaud, député UMP, ancien magistrat antiterroriste, a remis un rapport au Premier ministre sur la lutte contre le terrorisme et parle des menaces qui planent sur notre avenir.
Le Figaro Magazine - Vous êtes l'auteur d'un rapport sur «L'Union européenne et la lutte contre le terrorisme». Après Madrid, Londres et Charm el-Cheikh, quelle sera la prochaine cible ?
Alain Marsaud - Il serait temps que les responsables politiques cessent de dire que tout le monde est gentil et que la société occidentale aurait perverti un certain nombre d'individus. Les attentats ne résultent pas de cela. Nous sommes en plein syndrome de Stockholm ! Or nous ne sommes pas ces «salauds» qui devraient «expier». Ce discours que j'entends jusque dans la bouche de certains chefs de gouvernement ne doit pas nous faire oublier que nous sommes dans une nouvelle guerre, déclarée par des islamo-fascistes réunis sous le label al-Qaida. Leur revendication n'est pas religieuse mais politique. Ils disent : «Nous allons mettre en place une société qui nous ressemble, tous autant que nous sommes», où, croyez-moi, la femme ne sera pas reine et où il ne nous sera pas facile d'aller à la messe le dimanche. Un pays d'Europe occidentale a tout à craindre, notamment s'il a une politique étrangère digne de ce nom.
Les victimes sont toujours les mêmes innocents. Les terroristes, eux, ont-ils changé, depuis les années 70 ?
On retrouve aujourd'hui le même mode d'action pseudo-révolutionnaire que dans les années 70. Ce qu'il y a de nouveau, ce sont les kamikazes et l'utilisation de moyens de destruction massifs : voitures piégées, etc. Les terroristes recherchent désormais le carnage maximal pour faire avancer leur cause. Le néo-islamisme a remplacé le néo-stalinisme et lui ressemble étrangement.
Lutter efficacement contre le terrorisme ne consiste-t-il pas à lutter contre l'analphabétisme, la pauvreté et l'utilisation à mauvais escient de l'aide internationale ?
Si c'était le cas, nous aurions le même type de terrorisme avec les groupes révolutionnaires d'Amérique latine. Or ceux-là ne cherchent pas à étendre leur influence, tandis que Ben Laden - qui n'a, que je sache, aucun mandat des damnés de la terre pour mener son combat - s'efforce évidemment d'étendre son influence.
Source: http://www.lefigaro.fr/magazine/20050729.MAG0009.html?214533
Par Albert (Albert) le dimanche 31 juillet 2005 - 23h02: |
PAIX ERETZ...
Par Meyer (Meyer) le dimanche 31 juillet 2005 - 23h54: |
- Extrait du livre de Laurent HERZ, Dictionnaire Etymologique de Noms de Famille Français d’Origine Etrangère et Régionale. L’Harmattan, 1997.
Peretz (Heb) : brèche (pereS). L’un des fils jumeaux de Juda et de sa bru veuve Thamar (l’autre fils étant Zérah), ancêtre de Booz, lui-même arrière grand-père de David. Appelé Pharès en grec.
Perez (Esp) : fils de Pierre (Pedro). Aussi Bre « Pierre » et du Sud-ouest « poirier ».
- Extrait du Guide des Patronymes Juifs, Beth Hatefutsoth – Musée de la Diaspora. SOLIN – Actes Sud, 1996.
Perez, Peres : origine biblique
Ces noms reprennent celui de Perez, personnage biblique, un des jumeaux de Juda et de Tamar, et dont le nom, en hébreu, signifie « celui qui surgit ».
Peres signifie également « vautour » en hébreu.
Par Bazooka (Bazooka) le dimanche 31 juillet 2005 - 22h57: |
Breitou,
Apres quelques recherches, j'ai le plaisir de te communiquer la recette du "Ktoret" encens qui etait brule par les Cohenim au Temple de Jerusalem a la veille de Kippour (selon le RamBam):
[...]
L'encens était pilé une fois par an, mais la veille de Kippour on le pilait à nouveau selon la prescription "un encens fin".
Les prescriptions relatives à l'encens sont dans Exode, 30, 34 et suiv.
Les ingrédients de l'encens sont détaillés dans le chapitre 2 des Lois sur les accessoires du Temple de RamBam:
Onze ingrédients aux proportions bien précises sont utilisés pour les encens.
Quatre des ingrédients sont explicités dans la Torah écrite:
Nataf* (résine ou suc d'un végétal, peut être le balsame, ou la myrrhe ou storax), dit "baume".
Che'helet ou Tsiporen**, (dérivé d'un coquillage?, ailleurs traduit par "onyche".)
Helbena, le galbanum, extrait de la plante Ferula Galbaniflua.
Levona, résine aromatique, dite oliban ou encens mâle.
Les autres ingrédients ont été transmis oralement par Moshé depuis le Mont Sinaï:
Mor*** (musc? Le musc est une poudre grasse de couleur ambrée extraite d'une secrétion contenue dans une poche ventrale [sorte de glande sexuelle annexe] du chevrotain porte musc, Moschus moschiferus, habituel des forêts de l'Himalaya).
Ketsia , dite casse, qui est une espèce de cannelle.
Chibolet nerd, ou épi de nard, variété de plante pouvant désigner jusqu'à la lavande ou la valériane selon certains.
Kharkos (safran).
Kocht, ailleurs traduit par "sausura".
Kinamon (pourrait être une variété de cannelle, ou en désigner l'écorce).
Kiloufa. (Borit karchina …. Parfois traduit par vesce ou saponaire, ayant usage de savon ou décapant pour nettoyer le Che'helet).
Enfin une certaine quantité de sel de Sedome, une herbe des bords du Jourdain et un fumigène. Un vin vieux et fort est nécessaire et utilisé dans l'extraction des huiles aromatiques. Le tout préparé selon une recette tenue secrète par la Famille d'Abtinas.
* Nataf ou Levona: s'agirait-il pour l'un d'eux de l'encens que tu nous a presente ?
** En Hebreu moderne Tsiporen est aussi le clou de girofle
*** En Hebreu moderne Mor signifie un parfum agreable, une exhalaison qui embaume
Par Bazooka (Bazooka) le dimanche 31 juillet 2005 - 22h38: |
Les grands esprits se rencontrent ... J'etais en train de recopier pour Manuel, dans l'excellent livre de Joseph Toledano "Une Histoire de Famille".
Perez:
Nom patronymique d'origine espagnole, porte aussi bien par les Chretiens que par les Juifs, qui a pour sens textuel rocher et sans doute au figure trait de caractere, l'homme solide. Il semble toutefois qu'il s'agirait plutot d'un ethnique de lieu, sans qu'il soit aise de designer lequel, plusieurs localites d'Espagne et du Portugal portant ce nom. Autre hypothese moins vraisemblable, basee sur une origine hebraique: alteration de Pinia, diminutif du renom biblique masculin: Pinhas, qui a pour sens textuel bouche de serpent. Le nom s'est illustre au XVIIe siecle a Amsterdam parmi les Marranes ayant fui le Portugal pour revenir ouvertement au judaisme dans un pays de tolerance. Autre forme: Pinia.
Au xxe siecle nom extremement rare porte uniquement au Nord du Maroc.
[ Une Histoire de Famille par Jacques Toledano Ed. Ramtol, Jerusalem ]