Par Claudia (Claudia) le jeudi 11 août 2005 - 18h37: |
Les implications limitées du retrait de Gaza
par Matthew Tostevin
JERUSALEM - Le retrait israélien de la bande de Gaza, aussi historique soit-il, n'entraînera dans l'immédiat aucune relance du processus de paix au Proche-Orient, et il risque même d'ouvrir une période de paralysie, prédisent nombre d'observateurs.
Certes, le Premier ministre israélien Ariel Sharon crée un précédent avec le démantèlement de toutes les colonies juives d'un territoire palestinien; certes, l'Autorité palestinienne va disposer pour la première fois d'un territoire continu sur lequel elle devra faire la preuve de sa capacité à préfigurer un futur Etat indépendant; certes, les Etats-Unis ont pesé de tout leur poids pour voir aboutir ce projet de retrait.
Mais après? Aux yeux de nombreux observateurs, le retrait de Gaza sert de paravent aux difficultés sur lesquelles bute de longue date le processus de paix au Proche-Orient, et qui ressurgiront avec d'autant plus d'acuité qu'elles auront été volontairement dissimulées pendant de longs mois.
Après Gaza, l'attention se portera sur la Cisjordanie, pour laquelle Israéliens et Palestiniens nourrissent des projets fortement divergents. D'autant que les calendriers politiques et électoraux en Israël comme dans les territoires palestiniens ne devraient pas favoriser un quelconque rapprochement.
"En fait, Gaza est en quelque sorte un détail", note Jonathan Lindley, du Royal United Services Institute de Londres. "Cela change très peu de choses dans le cadre plus vaste du conflit."
"LIMITER LES DEGÂTS"
Les Palestiniens craignent que le retrait de Gaza ne s'accompagne d'une plus forte emprise israélienne sur la Cisjordanie et Jérusalem-Est, deux territoires qu'il revendiquent pour leur futur Etat. Ariel Sharon ne semble pas disposé à les contredire sur ce point, au moins dans l'immédiat.
A l'origine, le Premier ministre israélien présentait son projet pour Gaza, qui concerne moins de 4,0% de la totalité des colons, comme un moyen unilatéral de "désengager" l'Etat juif du conflit avec les Palestiniens. La mort de Yasser Arafat en novembre 2004 a modifié la donne et une trêve a été conclue en février avec son successeur Mahmoud Abbas, alimentant l'optimisme, au moins de façade, de la communauté internationale.
Ariel Sharon n'en continue pas moins de rappeler qu'Israël ne renoncera jamais à ses blocs de colonies de Cisjordanie, avec l'assentiment des Etats-Unis, et qu'il n'engagera aucune négociation de paix tant que les groupes extrémistes palestiniens n'auront pas été démantelés.
En outre, Israël poursuit en Cisjordanie la construction de sa barrière de sécurité, dont le tracé mord sensiblement à certains endroits en territoire palestinien afin d'englober certaines implantations juives.
Abbas, de son côté, tente d'inclure les groupes radicaux dans les institutions palestiniennes afin de les pousser à accepter des discussions de paix. Cette stratégie de dialogue est cependant rejetée par Israël.
"Je ne pense pas qu'il y aura des négociations de paix dans un avenir proche", prédit l'expert israélien Mark Heller. "Dans le meilleur des cas, il pourrait y avoir une tentative vaguement cohérente de limiter les dégâts et de réduire l'instabilité et ce seraient des mesures essentiellement destinées à bâtir une relation de confiance."
LE TEMPS PRESSE POUR ABBAS, PAS POUR ISRAËL
Les discussions pourraient donc dans un premier temps porter sur une liaison routière entre la bande de Gaza et la Cisjordanie et sur une relance de l'activité économique dans les deux territoires. Alors que certaines dispositions de la trêve conclue en février sont restées lettres mortes, de telles initiatives pourraient cependant nécessiter du temps.
Or, aux yeux de plusieurs observateurs, le temps constitue l'un des obstacles majeurs à la relance de la "feuille de route" pour la paix, exigeant des mesures réciproques des deux parties.
Sharon a divisé son propre camp avec le retrait de Gaza. Une fois cette étape franchie, il pourrait être tenté de donner des gages à l'aile droite du Likoud en vue des élections législatives attendues en 2006.
La démission de son ministre des Finances, Benjamin Netanyahu, adversaire déclaré du retrait de Gaza, devrait l'encourager dans cette voie alors que la gauche israélienne est toujours en lambeaux et que les deux hommes semblent être les seuls dirigeants en mesure de remporter des élections.
Aucun renoncement aux colonies de Cisjordanie ne semble donc envisageable à court terme, voire pour plusieurs années.
"Le vieille formule de 'la terre contre la paix' a été modifiée et elle est devenue 'la terre contre le temps'", souligne Ali Djarbaoui. "Avec Gaza, (les Israéliens) ont acheté du temps, mais je ne pense pas que l'approche étape par étape soit acceptable pour les Palestiniens."
Pour Abbas, en revanche, le temps presse. La période d'accalmie acceptée par les groupes radicaux expire à la fin de l'année et des élections législatives périlleuses s'annoncent pour janvier 2006. Le président palestinien va devoir prouver avant le scrutin que la formule prêtée aux Israéliens, "Gaza c'est tout, pas Gaza d'abord" (Gaza last, not Gaza first), est erronée s'il souhaite limiter l'influence des extrémistes.
Une partie de la solution est entre les mains des Américains, mais les observateurs doutent de la volonté de Washington.
"L'achèvement du retrait ne sera probablement pas un moment favorable pour exercer une quelconque pression", juge Jonathan Lindley. "Je doute fortement que nous assistions au moindre développement."
Par Sarel (Sarel) le jeudi 11 août 2005 - 17h38: |
AXELLE
DE quel peuple d'israel vous voulez parler ?
De quel peuple vous etes fiere ?
sarel Shalom
Par Kinor (Kinor) le jeudi 11 août 2005 - 17h12: |
Bazooka
Je vous remercie pour cette merveilleuse adresse.
J’en avais bien une autre, mais les images sont fixes et ne changent que toutes les 20 mn.
Avez vous le son lorsque que vous visitez la page ?
Bien cordialement
Par Bazooka (Bazooka) le jeudi 11 août 2005 - 12h37: |
Excusez moi de m'imimiscer ...
Voila l'adresse:
http://english.thekotel.org/cameras.asp?icon=1
Par Kinor (Kinor) le jeudi 11 août 2005 - 08h43: |
Axelle
Pourriez vous donner l'adresse du site qui permet de voir et surtout découter ce qui se passe au Kotel.
tous mes remerciements
Par Axelle (Axelle) le jeudi 11 août 2005 - 03h10: |
Très très émouvante prière cet après-midi au Kotel. Je l'ai regardé et écouté grâce à la webcam branchée vers le kotel.
J'ai pû constater la ferveur de ce peuple d'Israël dans la prière.
J'étais très émue ...
J'ai prié avec toi, peuple d'Israël et j'ai demandé à Dieu de te protéger et de te bénir.
J'ai demandé à Dieu de venir en aide à ce peuple d'Israël qui traverse, en ce moment, une dure épreuve.
Je sais que l'Eternel n'abandonnera pas ses enfants, et qu'il donnera à son peuple, la force de continuer le combat pour qu'Israël triomphe de ses ennemis.
Comme tous les soirs, avant de m'endormir, je viens faire un petit tour au Kotel. Mon coeur est présent à ce moment là.
Peuple d'Israël, je te dis ceci :
Continue ta lutte, tu gagneras. Tu es courageux.
Ton pays est merveilleux.
Je te renouvelle, peuple d'Israël, toute mon amitié, mon soutien et mon admiration.
Je t'aime Israël, je t'aime peuple d'Israël. Je suis fière de toi ...
Axelle
Par Emma (Emma) le mercredi 10 août 2005 - 18h50: |
Israël: des élections anticipées en vue après le retrait de Gaza
JERUSALEM (AFP) - La récente démission du ministre des Finances, Benjamin Netanyahu, et l'opposition travailliste au budget 2006 pavent la voie à une lutte sans merci pour la direction du Likoud d'Ariel Sharon et à d'éventuelles législatives anticipées après le retrait de la bande de Gaza.
M. Netanyahu a jeté l'éponge en dénonçant, avec le soutien des durs du Likoud, le retrait de la bande de Gaza, mené par M. Sharon.
Des sondages publiés mercredi prouvent a posteriori qu'il avait bien calculé sa démarche: il évincerait nettement M. Sharon de la direction du Likoud dans des élections primaires.
Selon un sondage de la Chaîne-10 privée de télévision israélienne, M. Netanyahu l'emporterait avec 42% des voix des 152.000 membres du Likoud contre 27% à M. Sharon, 15,6% étant hésitants.
Un autre sondage publié par le quotidien Haaretz montre que M. Netanyahu s'imposerait avec 47% des voix contre 32% à M. Sharon, dans le cas où ils seraient les seuls à briguer la direction du parti.
Ces chiffres ont été publiés, après que le gouvernement eut adopté dans la nuit le projet de budget de l'Etat 2006 approuvé par douze ministres contre huit, dont sept du parti travailliste.
Ces derniers ont désapprouvé le projet de budget car ils ont en vain réclamé une rallonge substantielle pour la lutte contre la pauvreté, suite à un rapport indiquant que 1,5 million d'Israéliens vivaient en 2004 sous le seuil de pauvreté.
"Si ce budget n'est pas voté d'ici le 31 mars au plus tard, nous devrons organiser un scrutin anticipé", a déclaré à l'AFP Raanan Gissin, porte-parole et conseiller de M. Sharon.
Selon lui, "les travaillistes pourraient prétexter du +caractère anti-social+ du budget pour quitter la coalition gouvernementale après la fin du retrait de Gaza", début octobre.
Le budget doit encore obtenir l'aval du parlement en trois lectures d'ici fin mars au plus tard, faute de quoi le gouvernement tomberait, alors que la législature s'achève normalement en novembre 2006.
M. Sharon a récemment épinglé le manque de considération des couches défavorisées dans le budget 2006 élaboré par M. Netanyahu avant sa démission.
Selon un de ses proches, M. Sharon envisage de dissoudre la Chambre après la fin du retrait, sans attendre le vote du budget fin décembre, pour couper l'herbe sous le pied aux travaillistes.
Dans ce cas de figure, il se heurterait alors très vite et frontalement à M. Netanyahu lors d'élections primaires du Likoud.
Sa position n'est pas meilleure parmi les quelque 3.000 membres du comité central du parti, place forte traditionnelle de M. Netanyahu, qui lui ont fait la vie dure ces deux dernières années sous l'impulsion des "durs" opposés au plan de désengagement.
Cette instance établit la liste des candidats du parti au parlement. On voit mal comment M. Sharon pourrait aller de l'avant dans le processus de règlement politique avec les Palestiniens, si les modérés de son parti sont écartés de cette liste au profit des radicaux.
"En politique, il ne faut jamais dire que quelque chose ne peut en aucun cas se produire", a récemment déclaré le Premier ministre à des journalistes qui l'interrogeaient sur la possibilité d'une implosion du Likoud.
A mots couverts, il a ainsi apporté une certaine crédibilité aux rumeurs récurrentes sur l'éventuelle émergence d'une formation centriste rassemblant notamment des éléments modérés du Likoud, des travaillistes et les sympathisants du Shinouï (centre laïque).
Cette formation, selon le politologue israélien Akiva Eldar "pourrait faire campagne sur les perspectives de paix, de prospérité et de bien-être social offertes par la relance du processus de règlement politique avec les Palestiniens, après la fin du désengagement".
Par Bazooka (Bazooka) le mercredi 10 août 2005 - 15h24: |
Comme nous l'avons deja remarque precedemment sur adra, notre avenir passe par la preservation de l'environnment et par la securite sur la planete, deux exigences indissociables de l'abandon du petrole comme source d'energie.
Voila qui apporte de l'eau a notre moulin:
www.jta.org
Israeli researchers think green
Israeli researchers claimed a breakthrough toward using hydrogen for fuel.
Working with European colleagues, researchers at Israel’s Weizmann Institute of Science have developed innovative solar technology that may offer a “green” solution to the production of hydrogen fuel. The process generates no pollution and produces zinc oxide that can be easily stored, transported, and converted back to hydrogen on demand, and has various energy uses.
Results of the experiment are being reported this week at the 2005 Solar World Congress in Orlando, Fla.
Par Hajkloufette (Hajkloufette) le mercredi 10 août 2005 - 11h21: |
Pour feter son deuxieme anniversaire , le Boukha Bar a fait peau neuve pour mieux vous recevoir et aussi permettre a ceux qui avaient des difficultes a nous rejoindre , de nous trouver , plus facilement .
J invite tous les Harissiens qui desirent participer a ce forum , ou les discussions peuvent perdurer et toujours s enrichir , a nous rejoindre a notre nouvelle adresse
http://harissa.com/forums/index.php?4
Par Meyer (Meyer) le mercredi 10 août 2005 - 10h56: |
Toufiq, actuellement le nombre de vols vers Israël est limité.
La libéralisation envisagée permettra davantage de vols pour les compagnies étrangères et une baisse des tarifs.
C’est pour cela que la compagnie israélienne El Al, privatisée depuis l’année dernière, s’oppose à cette décision.
Pour plus de détails
Advocates welcome move on open skies
By Zohar Blumenkrantz
Last Update: 10/08/2005 02:42
http://www.haaretz.com/hasen/pages/ShArtVty.jhtml?sw=israeli+airlines&itemNo=610702
Par Albert (Albert) le mardi 09 août 2005 - 23h47: |
Au dessus des couscous????
Par Toufiq (Toufiq) le mardi 09 août 2005 - 22h52: |
meyer, avec des billets moins chers, y aura t il plus de vols ou moins de vols ?
Par Meyer (Meyer) le mardi 09 août 2005 - 22h09: |
Un espoir pour des billets d'avion moins chers vers Israel ?
Le Ministère du Tourisme israelien ouvre le marché du voyage aérien à la compétition.
Cela aurait pour conséquence un nombre plus élevé de touristes en Israel.
A lire dans
http://www.haaretz.com/hasen/spages/610568.html
Last update - 21:37 09/08/2005
Tourism Ministry opens air-travel market to competition
By Zohar Blumenkrantz