Par Mena (Mena) le dimanche 14 août 2005 - 08h37: |
Les Iraniens font enlever les scellés de l’AIEA sur leur usine d’Ispahan (info # 011308/5) [analyse]
Par Jean Tsadik © Metula News Agency
Conversion et enrichissement
sont les deux phases essentielles de la préparation de l’uranium pouvant servir aussi bien à produire de l’énergie dans un cadre civil qu’à confectionner des armes atomiques. La conversion représente la manipulation la plus visible du processus : elle réclame des installations industrielles imposantes afin de produire des quantités utiles de gaz.
Le rôle de la conversion, comme à l’usine d’Ispahan, au centre de l’Iran, remise en route le 8 août dernier, consiste à transformer la poudre de minerai d’uranium extraite des déserts iraniens, le yellowcake, d’abord en tétrafluorure d’uranium (UF4), puis en son hexafluorure (UF6).
Ces gaz sont ensuite introduits dans des centrifugeuses, comme celles situées à l’usine d’enrichissement de Natanz, à une centaine de kilomètres plus au nord, afin de produire de l’uranium enrichi, l’U235.
Mais le processus d’enrichissement est beaucoup moins visible et partant, d’autant moins contrôlable. Nul n’est besoin, en effet, de concentrer les centrifugeuses dans d’énormes unités de traitement ; on peut très bien les disperser dans une multitude d’ateliers qui, sur un territoire iranien grand comme trois fois la France, deviennent aussi faciles à repérer que des aiguilles dans des bottes de foin.
Or tout démontre que le programme de production de l’arme atomique perse est effectivement basé sur la dispersion des centrifugeuses. Dernièrement, des rapports secrets de très haute fiabilité ont confirmé que le sous-sol de l’UCF (Uranium Conversion Facility) d’Ispahan, elle-même enceinte dans un formidable réseau de batteries anti-aériennes, était perforé comme de l’Emmenthal et que les souterrains étaient assez étendus et vastes, non seulement pour permettre d’acheminer discrètement l’UF6 aux quatre coins de l’Iran mais également pour abriter des unités d’enrichissement in situ.
Lors d’une séance publique du parlement iranien, le 24 novembre 2003, le député d’Ispahan Ahmad Shirzad avait déjà déclaré que "le régime avait construit un vaste laboratoire souterrain à Ispahan, 50 mètres en dessous de la surface". Shirzad avait spécifiquement mentionné l’existence de centrifugeuses et avait déclaré que le complexe souterrain s’étendait sur plus de 20'000 m². Sur cette image satellite, l’entrée plus que probable du complexe souterrain d’Ispahan.
Et pour conforter l’hypothèse de la dispersion des centrifugeuses, le rapport, rendu public cette semaine à Vienne par les opposants iraniens des Moudjahiddins du Peuple, rédigé par le Conseil Suprême de la Sécurité Nationale iranienne à l’intention du guide de la révolution, l’ayatollah Ali Khameneï. Ce document, outre le fait qu’il souligne, je cite, le "succès absolu de l’Iran après deux ans de négociations avec l’Union Européenne", évoque les milliers de centrifugeuses (Alireza Jaffarzadeh, l’opposant iranien qui avait déjà permis de découvrir deux sites nucléaires secrets du régime iranien en août 2002, a précisé mardi à nos collègues de l’Associated Press que l’Iran avait fabriqué environ 4000 centrifugeuses) "assemblées durant lesdites négociations, à l’écart des regards". Dans ce jeu du chat et de la souris irradiants, les inspecteurs de l’AIEA (l’Agence Internationale de l’Energie Nucléaire) n’ont, en 30 mois d’investigations, localisé que 164 centrifugeuses…
Un an ou dix ?
C’est au demeurant l’étonnant écart qui sépare les estimations des experts israéliens et américains quant au temps qui sépare encore la République islamique de sa bombe atomique.
Alireza Assar, un transfuge scientifique iranien de haut rang, lors d’une interview réalisée par Iran Focus [lire la totalité de l’interview] le 14 juillet dernier, penche du côté des spécialistes de l’Etat hébreu : "En tant que physicien, avec de nombreux contacts et beaucoup d’expérience dans le milieux nucléaire iranien, je n’ai aucun doute dans mon esprit que le régime à Téhéran n’est pas loin de l’obtenir. Ils ont les précurseurs dont ils ont besoin, c’est donc une question d’ingénierie et de temps. Nous ne devons pas nous faire d’illusions".
Interrogé également sur l’impact créé par l’arrivée du président ultra conservateur Mahmoud Ahmadinejad à la tête de l’exécutif profane, Assar exprime le même type d’inquiétudes :
"Vous devez comprendre que le programme d’armes nucléaires est le fief exclusif des gardiens de la révolution. Maintenant que vous avez à la tête de la branche exécutive un ancien commandant des gardiens de la révolution avec un passé comme celui d’Ahmadinejad, le programme d’armes nucléaires va bénéficier d’un nouvel élan. Ils pourront utiliser toutes les ressources de l’Etat sans s’inquiéter des autres factions internes. Ainsi donc l’arrivée d’Ahmadinejad va faire avancer plus vite l’horloge nucléaire. C’est un disciple fidèle [du guide suprême l’ayatollah Ali Khameneï], alors les négociations avec les Européens n’aboutiront certainement à rien".
Questionné sur la signification de la position de la France, qui semble vouloir permettre à l’enrichissement (de l’uranium iranien) de se poursuivre à un certain degré, le scientifique qualifie cette position de désastre, soulignant qu’elle "permettrait au régime iranien de continuer son programme d’enrichissement. Pourquoi le régime insiste-t-il pour maintenir un programme d’enrichissement même limité ? La raison c’est que si vous avez des milliers de centrifugeuses, ce qu’ils ont, il leur sera très facile d’en cacher un certain nombre dans plusieurs sites militaires".
En fait, la controverse entre experts israéliens et US est mal posée. Tout montre en effet que le régime des ayatollahs et des mollahs dispose de toute l’infrastructure nécessaire afin de produire "une" bombe en l’espace de quelques mois. La question qu’il faut débattre à trait à la taille de la bombe qu’ils produiront ! C’est une chose, en effet, de fabriquer une bombe atomique mais c’en est une autre d’en réaliser une de taille suffisamment réduite et d’un poids assez léger pour la faire tenir dans l’ogive d’un missile balistique ou même dans la soute d’un bombardier. Et c’est encore sans compter sur la précarité opérationnelle de ces transformations et du danger inouï qu’il y aurait pour l’Iran à opposer de tels moyens aux arsenaux nucléaires alliés.
Pour devenir une puissance nucléaire à proprement dite, il faudrait d’abord que le régime islamique parvienne à réaliser ces miniaturisations et ensuite, qu’il réalise des tirs d’essais qui ne sont pas dissimulables. C’est en intégrant ces considérations que les experts d’outre-Atlantique énoncent une période de dix ans ; leurs homologues israéliens, quant à eux, évoquent le temps nécessaire aux Iraniens afin de produire une bombe. Reste, pour départager ces scientifiques, à savoir si les maîtres de la théocratie de Téhéran décideront de suivre la voie "orthodoxe" du développement de l’arme nucléaire, ou s’ils seront tentés d’utiliser des cellules de terroristes islamistes à des fins empiriques ?
En politique
Pour le président George W. Bush, il n’est cependant pas question de faire reposer l’avenir du monde sur les plans des ayatollahs pour l’expérimentation de leur bombe. Un an ou dix ans, pour Bush, cela reste très court face à la menace islamiste iranienne ; le président l’a encore répété devant les caméras de la première chaîne israélienne de télévision hier au soir, depuis son ranch de Crawford au Texas.
Après le rejet par Téhéran du package de propositions de compensations européennes contre l’abandon de son programme nucléaire, après la décision prise cette semaine par l’AIEA de reporter au 3 septembre sa décision de transférer le dossier iranien devant le Conseil de Sécurité, de se contenter, pour le moment, d’"exprimer sa vive inquiétude devant la décision de l’Iran de reprendre ses activités de conversion d’uranium" et de lui demander de "suspendre toutes les activités liées à l’enrichissement", les yeux se tournent de plus en plus vers Washington.
A la télévision publique israélienne, hier, le président américain s’est montré concret et déterminé. Il a exprimé sa préférence à voir les différends se résoudre par les voies de la diplomatie internationale et dans ses instances, remarquant que si la diplomatie échoue, "toutes les options sont sur la table. Le recours à la force est la dernière option pour un président. Vous savez que nous avons utilisé la force dans un passé récent pour assurer la sécurité de notre pays", a-t-il affirmé.
Lorsque le journaliste israélien s’est fait encore plus précis quant à la possibilité que les Etats-Unis attaquent les installations nucléaires iraniennes, le président Bush ne s’est pas dérobé au questionnement : "je ne veux recourir à la force qu'en dernier ressort pour assurer la sécurité du pays et offrir aux gens l'occasion de vivre dans des sociétés libres", a indiqué le président américain.
On va savoir en septembre jusqu’où le monde civilisé permettra aux ayatollahs d’aller trop loin. En réactivant leur usine de conversion d’Ispahan, nul doute qu’ils viennent déjà de franchir la ligne rouge.
Par Bazooka (Bazooka) le samedi 13 août 2005 - 21h06: |
Bonsoir et Shavoua Tov, ce n'est pas un vain mot en cette veille de Tisha be'Av et avant veille d'hitnatkout.
Albert, sorry mais je n'ai compris que le premier et le dernier mot. J'en veux toujours a mon pere d'avoir refuser de me transmettre le Judeo-Tunisien...
Par Sarfatdavid (Sarfatdavid) le samedi 13 août 2005 - 15h58: |
Drole de constatation. Certaines choses se font et passent inaperçues, mais sont lourdes de conséquences et reflètent une certaine mentalité. C'est le cas du journal "La Presse de Tunisie", qu'on veénérent, nous les Tunes, non seulement parce qu'il a été fondé par Henri Smadja, mais parce qu'aussi il reflètait les grandes lignes de la politique de l'administration et du pays.. plus maintenant, l'on ne sait pourquoi.. Certes, ce journal, malgré sa sympathie pour nous (même s'il est critique pour Israél)devient de plus en plus antisémite, alors que le pays s'apprète à organiser le SMCI, avec la participation du monde entier, d'une manière courageuse et sans exclusion. En effet, dès le début de cet été, ce journal publie les dimanche un feuilleton de Guy de Maupassant et sa relation de voyage en Tunise. L'on connait l'antisémitisme de cet auteur. Mais l'on se demande pourquoi ce choix. N'y a-t-il pas d'autres relations de voyage d'autres auteurs sur la Tunisie? Ou bien s'agit-il d'un choix délibéré de la part d'une directrice prétendant être philosophe, pour faire une concession à une éphémère opposition,, ou bien s'agit-il d'un ordre d'en haut, pour amadouer les lecteurs? On ne sait pas au juste de quoi il s'agit et l'opportunuité de republié Guy de Maupassant, alors que La Presse l'avait republié quelques années auparavant. Manque de textes, de relations de voyage d'autres auteurs ou un choix délibéré et inconscient d'un antisémitisme latent
Par Douda (Douda) le samedi 13 août 2005 - 11h58: |
La Douda : ( Hak El Ouet International Tracking Station )
Toubab Fartas : La Trémoline du Trémolo à Bebert
Par Albert (Albert) le vendredi 12 août 2005 - 22h33: |
Axelle,
Vous lire avec tant de ferveur souléve en moi des trémollos,j'aime votre passion si respectueuse que vous avez envers Isrâel.
Je vous comprend au delà de ce que peut comprendre un homme aussi sensible que mois sur votre désir ardent de faire un voyage là bas.
Agin el fayèq..
Toutes mes pensèes vous accompagnent.
Nous attendant avec sérènitè et curiositè ce voyage qui se fait languir.
Emchi barq..
Par Nao (Nao) le vendredi 12 août 2005 - 22h06: |
Un article d'Alexandre del Valle dans le Figaro.
« A propos des attentats de Londres… et de ceux à venir… »
Tout observateur occidental un temps soi peu lucide de la terrible actualité terroriste ne peut que rester pantois devant deux étonnements coupables et révélateurs d’un esprit suicidaire. Premièrement, le fait que, non seulement les attentats de Londres, comme ceux de Madrid et de Manhattan, ont une fois de plus donné aux Nouveaux Munichois l’occasion d’accabler la politique américaine et de plaindre un peu plus les « victimes de l’Impérialisme » occidentalo-sioniste, mais surtout que le souci de ne pas « faire l’amalgame » et de ne pas « alimenter l’islamophobie » a cette fois-ci encore presque primé sur la compassion envers les familles des victimes de la barbarie verte. Car ces derniers, bien moins formées aux techniques de manipulation et bien moins enclins à instrumentaliser les douleurs que les islamistes, maîtres en victimisme culpabilisateur, ont été cent fois moins interviewées par nos médias stokholmisés que les leaders islamo-intégristes condamnant hypocritement les attentats islamistes, pourtant directement liés aux doctrines obscurantistes qu’ils enseignent en toute liberté dans les mosquées contrôlées par les Frères musulmans et les institutions musulmanes officielles, hélas majoritairement contrôlées par les intégristes.
Deuxièmement, ce qui est tout aussi étonnant, ce ne sont pas les terribles et barbares attentats islamistes survenus à Londres le 7 juillet, mais le fait que l'on en ait été étonné et que les autorités britanniques et occidentales s'en étonnent encore. Je suis persuadé que notre ami Dantec partage cet « étonnement de l’étonnement », lui qui pratique une philosophie « vériste ». Comme si le fait que Londres ait été l’une des principales bases-arrière de l’islamo-terrorisme international avait pu être en soi à un seul moment une réelle garantie de paix. Je m'explique et je précise par avance qu’il ne s’agit là aucunement d’imputer le « 11 septembre anglais » à la politique étrangère anglo-saxonne en Irak : il est tout de même fortement contradictoire, de la part des autorités britanniques, de participer pleinement à l'audacieuse politique étrangère américaine en Irak, en Afghanistan et dans le Golfe, tout en continuant de refuser d'extrader vers les Etats-Unis des fous-furieux islamo-terroristes comme Abou Hamza ou d'autres et surtout tout en continuant d’accueillir en Grande Bretagne la plupart des opposants islamistes aux régimes arabes non encore gouvernés par l'Islamisme (Egypte, Syrie, Tunisie, Algérie, etc). Certes, le "Londonistan" arabo-musulman n'est plus tout à fait le havre de « pax islamica » qu'il était pour les jihadistes du monde entier jusqu'au 11 septembre. Hélas, ce que j’avais annoncé dans mes précédents ouvrages, notamment Islamisme-Etats-Unis, en 1997, puis le Totalitarisme islamiste à l’assaut des démocraties, en 2002, s’est avéré non pas pessimiste mais tristement réaliste. Et il n’y a aucun mérite prophétique à avoir prévu cela, dans la mesure où, comme tous les vrais fanatiques totalitaires, les Islamistes radicaux n’ont jamais cessé non seulement d’annoncer la couleur mais surtout de dire ce qu’il faisaient et de faire ce qu’ils disent. D’autant que la stratégie du « terrorisme global », chère à Al Qaïda, s’est avérée extrêmement payante, efficace et économique depuis Dar As Salam en 1998 et surtout Manhattan : jamais l’on a autant parlé de l’Islam et jamais autant d’Occidentaux ne se sont convertis à la « Vraie religion », celle d’Allah et de Mahomet, que depuis le 11 septembre… Il n’y a donc aucune raison qu’une stratégie de marketing planétaire aussi bénéfique et médiatiquement rentable ne s’arrête.
Les Occidentaux ont-ils compris la leçon ? Rien n’est moins sûr…
Mais les autorités britanniques et leur système judiciaire très particulier ont continué, jusqu'a ces derniers jours, à tolérer les pires islamistes anti-occidentaux et obscurantistes, dès lors que ceux-ci n'appelaient pas ouvertement au Jihad. Une liberté et une « tolérance » reposant sur la plus vieille tradition démocratique d’Occident et sur une conception multiculturaliste fondée sur le fameux « Comunalism » (communautarisme). En gros, chacun sa « Race » (Race Acts) et chacun ses « Croyances », tant que l’on ne touche pas à la Couronne et que les croyances ne se matérialisent pas par des bombes. D’autant qu’à l’instar des Etats-Unis et de certains pays européens, la Grande Bretagne accorde d’importantes prérogatives socio-politiques et administratives aux religions. C’est ainsi que des « formateurs » musulmans issus de la même école sunnite indo-pakistanaise que celle des Talibans (« Déobandis ») ou des Frères musulmans sont officiellement chargés de former les fonctionnaires et les Policiers du Royaume Uni. Etonnant ? Les autorités britanniques répondent qu’ils s’agit de « Musulmans orthodoxes », dès lors qu’ils n’incitent pas ouvertement à la haine terroriste. Bref, il y aurait une différence entre « Islamistes piétistes » ou « modérés » et islamistes « jihadistes » ou « terroristes ». Or il est plus que naïf de croire qu'il existe réellement une telle, frontière, dès lors que la doctrine de référence (salafiste) est globalement la même. La meilleure preuve de l'étanchéité de la frontière entre islamistes "modérés" et islamistes "jihadistes" réside dans la duplicité même de l'un des idéologues et leaders suprêmes des Frères musulmans et du « salafisme modéré » (dixit Le Monde) au niveau mondial: Al Qardaoui, lequel a simultanément encouragé à plusieurs reprises les attentats kamikazes depuis le siège d’Al Jazira au Qatar, puis condamné hypocritement l'horreur du 11 septembre depuis les sièges du Conseil européen de la Fatwa à Londres et à Bruxelles…
En réalité, la frontière qui existe réellement entre les deux et sur laquelle l'on doit s'appuyer est celle qui sépare les « Musulmans modérés » des « islamistes » en général ("jihadistes" ou "intégristes"). Parler " d'islamistes modérés" ou se féliciter, immédiatement après les attentats de Londres, comme l'a fait Tony Blair, que la "grande majorité des Musulmans de GB sont des modérés", est à la fois partiellement faux et surtout insuffisant. Car parmi les responsables religieux qui ont défilé pacifiquement dans les rues de la capitale londonienne le lendemain des terribles attentats, on pouvait très facilement reconnaître les principaux responsables des grandes organisations musulmanes fondamentalistes et islamistes radicales de Grande Bretagne (Déoband, salafistes saoudiens, Jamaà indo-pakistanais, Tabligh, Frères musulmans, etc), lesquelles sont en très grandes majorité contrôlées par d'authentiques fanatiques islamistes, certes tactiquement opposés à la violence (lorsqu’elle est inutile au sein des démocraties occidentales molles et perméables au prosélytisme islamique pacifique), mais qui appellent clairement au Jihad en Palestine, en Tchétchénie, en Irak ou ailleurs, partout où « les Musulmans sont opprimés». Ces leaders islamistes, appelés « centristes » par certains pseudo spécialistes occidentaux, n’en sont pas moins adeptes des mêmes visions obscurantistes et pathologiquement anti-occidentales du monde que celles qui animent les islamo-terroristes qui ont frappé le 9 juillet à Londres et qui vont bientôt sévir à Rome, Amsterdam ou ailleurs... car il faut déjà s’y préparer.
L’urgence de l’Unité « pan-occidentale »
A ce propos, on ne rappellera jamais assez à quel point les divisions euro-américaines et euro-russes paraissent futiles et divisent artificiellement les trois grandes composantes de la « Communauté pan-occidentale » que sont les Amériques, l’Europe de l’Ouest et l’Europe post-byzantine-orthodoxe, face au Totalitarisme islamiste. On ne rappellera jamais assez qu’une identité n’est pas seulement ce qui rassemble de façon positive mais aussi ce qui unit de façon négative : Pour les Cavaliers d’Allah, en effet, les Russes, les Serbes et les Israéliens sont tout aussi « Occidentaux » (c’est-à-dire Judéo-Chrétiens-Croisés-Impérialistes) que les Anglais, les Américains, les Italiens, les Français ou les Allemands. Seuls nos pseudo élites intellectuelles et politiques, toujours formatées par les paradigmes de la Guerre froide et la russophobie rabique, continuent de considérer Russes et Slavo-orthodoxes en général comme extérieurs à l’identité occidentale. A cet égard, la stratégie anti-russe des Révolutions « roses » et « orange » survenues en Géorgie et en Ukraine - et largement encouragées par les certains milieux américains anti-orthodoxes et russophobes au nom de « L’Occident » démocratique -, puis les réactions violemment anti-occidentales et eurasiatiques qu’elles ont réveillées en Russie en retour, constituent des éléments de vulnérabilité considérables face à la menace commune islamo-totalitaire et terroriste. Car les Cavaliers du Jihad anti-occidental qui ont visé Londres lors du Sommet du G8 visaient autant Vladimir Poutine le Russe Slave, « persécuteur de Tchétchènes » que les « trois B » occidentalistes Bush-Blair-Berlusconi, Tony Blair et Silvio Berlusconi étant d’ailleurs de fidèles alliés de Poutine depuis l’arrivée de ce dernier à la tête du Kremlin en décembre 1999.
En conclusion, on peut dire que tout ce qui divise l’entité « pan-occidentale » en gestation - entité comprenant les Amériques, les Europe et Israël - profite aux Conquérants Islamistes, ennemis déclarés de ce Pan-Occident, dont l’existence ne semble pas évidente politiquement et stratégiquement pour Nous, mais dont l’unité de civilisation est non seulement un fait mais constitue une donnée évidente pour les Cavaliers d’Allah, lesquels désignent les différentes composantes de l’Occident élargi par les mêmes expressions de « Gharb al Salibi » (« Occident croisé »), et de « Millatün Kufru Wahida » : « le monde de l’Impiété ne fait qu’Un »…
* * Alexandre del Valle, spécialiste des questions internationales et stratégiques, a rédigé de nombreux articles ou reportages dans des revues de géopolitique (Hérodote ; Stratégique, Géostratégiques, Quaderni Geopolitici, Politique Internationale, Outre Terre), ou d’actualité politique (Figaro Magazine, Panoramiques, la Une, Spectacle du Monde, Israël Magazine, Valeurs actuelles, Figaro, etc), ayant tous pour toile de fond les questions des Balkans, de la Sécurité européenne ou de l’Islamisme radical. Il prépare une thèse de doctorat sur les Rouges Bruns Verts, la convergence des totalitarismes. Il est auteur de plusieurs essais de géopolitique, dont Islamisme-Etats-Unis (L'Age d'Homme, 1997, Lausanne); Guerres contre l’Europe, Bosnie, Kosovo, Tchétchénie, Les Syrtes, 2000, Paris; Le totalitarisme islamiste à l'assaut des démocraties (Les Syrtes, 2002, Paris); La Turquie dans l'Europe, un cheval de Troie islamiste?, Les Syrtes, 2004, Paris; puis il publiera en septembre 2005 un nouvel essai sur la Turquie, co-écrit avec le franco-iranien Emmanuel Razavi, Le dilemne turc, les vraies raisons de la candidature d'Ankara, Les Syrtes.
Par Albert (Albert) le vendredi 12 août 2005 - 22h02: |
LE PAPE
Par Albert (Albert) le vendredi 12 août 2005 - 22h01: |
Bazouka,
Qââda tcheb el béb hattè i ji chyââ..Ediq...
Axelandria...
Par Richard_S (Richard_S) le vendredi 12 août 2005 - 21h34: |
Mr Sarel : a propos de votre commentaire sur "quels juifs peut Axelle etre fiere et aimer au Kotel ?"
"Tu aimeras ton prochain comme toi-meme", dit la Torah.
Remarquez bien qu'elle ne dit pas "tu aimeras seulement ceux qui pensent comme toi" et encore moins "tu aimeras seulement ceux qui sont religieux comme toi".
Donc pour moi, et pour vous aussi je l'espere, nous avons l'obligation d'aimer tout le monde et a plus forte raison TOUS les Juifs du monde sans distinction d'orientation politique ou religieuse.
Richard
Par Nao (Nao) le vendredi 12 août 2005 - 21h20: |
Merci Kinor.
Je pense que c'est un site anti islam-ique-, pas necessairement d'extreme droite..
C'est pareil pr occidentalis qui se bat pr que l'Europe ne devienne pas terre d'Islam.
Par Pauline (Pauline) le vendredi 12 août 2005 - 19h27: |
Manifestation de juifs israéliens contre le retrait de Gaza. A quelques jours du début du retrait israélien de la bande de Gaza, le Premier ministre Ariel Sharon affirme n'avoir aucun regret quant à cette initiative malgré les divisions qu'elle a révélées au sein de la société israélienne.
Par Edmond (Edmond) le vendredi 12 août 2005 - 19h15: |
Objet: Journal La Presse, Montréal vendredi, 12 Août 2005
« Tensions palestiniennes à Gaza»
http://www.cyberpresse.ca/monde/article/article_complet.php?path=/monde/article/12/1,151,1066,082005,1128846.php
Cher Monsieur le rédacteur en chef,
Pour une fois que vous avez un journaliste en Israël en la personne de Marc Thibodeau qui a un peu de bon sens, il a fallu tout gâcher et aller chercher dans une des sources les plus biaisées en ce qui concerne les nouvelles du proche Orient, soit la BBC, pour faire votre recherche, à savoir qui est le Hamas.
Dans ce petit encart, vous dites « Considéré comme un groupe terroriste par Israël et les pays occidentaux » Le mot « considéré » était bien superflu, vous n’aviez qu’à lire la charte du Hamas pour voir qu’elle se défini elle-même selon les standards des non Musulmans, comme une organisation terroriste. De plus vous auriez pu avoir ce renseignement ici même à Montréal sur le site www.amitiesquebec-israel.org
http://www.amitiesquebec-israel.org/textes/charteham.htm
Dans le petit encart « L’AUTORITE PALESTINIENNE » vous attribuez au Hamas la création de cliniques et d’écoles, et vous passez sous silence le fait qu’Israël, après 1967, mais avant le retour d’Arafat « et ses 40+40+40+…etc.… voleurs », a bâti des hôpitaux des Universités, avait formé des Arabes Palestiniens pour la mise en place d’une infrastructure judiciaire de type occidentale.
Selon l’expérience passée, à la BBC, un poseur de bombe en Israël sera appelé « activiste » mais le même poseur de bombe à Londres deviendra un « terroriste »
Sincères salutations.
Edmond Silber
Montreal
Par Primo (Primo) le vendredi 12 août 2005 - 19h03: |
Pour Arte, tous les Israéliens sont des "colons"!
Encore un dérapage sémantique de nos médias: on peut se demander où ils puisent leurs infos !
Dans ses infos de 19h45, ce jeudi soir 11 août 2005, ARTE a décrit la manifestation de TEL-AVIV en utilisant constamment le terme de "colons" : il y aurait eu, à l'entendre, 200 000 "colons" à cette manifestation !
C'est parfaitement stupide, la manif ayant rassemblé des Israéliens ordinaires qui exerçaient tout simplement leur droit démocratique d'exprimer leur opinion.
Pourquoi ce langage ?
Essayons de décrypter (à moins qu'on pense que le journaliste en question est complètement ignare de la situation en Israël):
1/ ceux qui sont opposés au retrait sont tous assimilés aux "colons".
2/ les "colons" sont les méchants qu'il faut stigmatiser, car ils s'opposent à la "libération" de Gaza.
3/ les israéliens sont des "colons" qu'il faut chasser, comme ceux de Gaza ... (mais chasser d’où ....?)
Mais pourquoi n'avons-nous pas entendu nos journalistes féliciter les "colons" français à la suite du tir d'Ariane réussi depuis le "territoire occupé" de Guyane ?
Deux poids, deux mesures.
Henri Lefebvre