Par Breitou (Breitou) le mardi 29 mai 2007 - 22h20: |
PUB...PUB...PUB...PUB....PUB...PUB....PUB...PUB..
Par Meyer (Meyer) le mardi 29 mai 2007 - 23h44: |
Si seulement le gouvernement palestinien revenait dans le camp de la paix...
Le Hamas ou le réflexe de la violence
Par Daniel SHEK, ambassadeur d'Israël en France.
QUOTIDIEN : mardi 29 mai 2007
Peu importent les circonstances politiques, nos multiples et vains espoirs, il faut se rendre à l'évidence, le Hamas est une organisation terroriste. Et les faits semblent indiquer qu'il y a peu de chance que cela change. Il ne s'agit pour le Hamas, ni d'intérêts tactiques ou même stratégiques, mais d'une idéologie ancrée au coeur de sa doctrine. Et bien qu'à chaque fois persiste une lueur d'espoir, chaque fois, cette lueur s'enflamme sous le feu de la violence.
Depuis près d'une décennie, nous avons effectué de nombreuses démarches historiques en faveur des Palestiniens. Dernière en date, il y a près de deux ans, pour la première fois dans l'histoire du peuple palestinien, le retrait de Gaza leur offrait l'occasion unique de gérer un territoire de façon autonome. Ils disposaient pour cela de nombreux atouts, un soutien international, des infrastructures, des frontières ouvertes avec l'Egypte, des moyens de production de haute technologie telles les serres agricoles ; tout était possible pour transformer la bande de Gaza en un laboratoire pour la réalisation d'un modèle d'indépendance palestinienne. Il n'en a rien été. Suite à l'élection du Hamas, Gaza n'est devenue qu'une simple base de lancement de roquettes Kassam sur Israël.
La participation du Hamas à des élections démocratiques aurait pu aussi susciter un espoir. Sa victoire, disait-on, allait le rendre plus sage, plus réaliste ; le contact avec la démocratie et la responsabilité qui vient avec le pouvoir lui imposeraient la modération. Mais il faut se rendre aujourd'hui à l'évidence : la paix s'est éloignée depuis que les Palestiniens ont choisi une organisation qui préfère la violence au dialogue pour les gouverner. Nous respectons le verdict des urnes, mais nous ne pouvons appuyer un gouvernement qui refuse les fondements mêmes du processus de paix. Le Hamas devait tirer toutes les conséquences de sa décision de se présenter aux élections et adhérer au processus démocratique. Il n'en a rien été. La démocratie ne peut se résumer à une simple élection et s'arrêter le lendemain.
La création d'un gouvernement d'union nationale palestinien avait encore laissé penser que le Fatah allait modérer le Hamas. Il n'en a rien été. Au contraire, le Fatah a dû se radicaliser et le Hamas n'a pas cédé grand-chose par rapport à son idéologie. Surtout, une fois de plus, le Hamas n'a pas pu résister à la tentation de la violence. Cette violence s'est d'abord tournée vers son propre partenaire, le Fatah, mais très vite, il n'a pas hésité à entraîner Israël dans une confrontation. Sachez qu'Israël réplique seulement parce que le Hamas l'y oblige. Israël n'a aucun intérêt au chaos palestinien car tôt ou tard, comme l'expérience le prouve, la violence interpalestinienne finit toujours par se tourner vers les Israéliens. C'est comme un réflexe, la tentation de la violence. Aujourd'hui, une fois de plus, des affrontements internes se terminent en feu meurtrier sur les habitants de Sdérot. Le départ de Gaza était un signe d'espoir. Mais le Hamas a transformé ce chant d'espoir en champs de roquettes. Des roquettes qui chaque jour tuent, terrifient et poussent à l'exode des centaines d'Israéliens.
Le gouvernement israélien est responsable de la sécurité de ses citoyens. C'est normal et c'est inscrit dans le droit international. Et, quand le cessez-le-feu signé avec le gouvernement légitime des Palestiniens est rompu des dizaines, voire des centaines de fois par la composante majoritaire de ce même gouvernement, il ne faut pas s'étonner qu'Israël prenne des mesures pour protéger ses citoyens. Il est évident qu'aucun Etat au monde n'accepterait d'être la cible permanente d'attaques de roquettes. Depuis le 14 mai dernier, plus de 200 roquettes Kassam se sont déjà abattues sur le sud d'Israël, la plupart sur la ville de Sdérot. En sept ans, près de 6 000 roquettes palestiniennes ont été lancées sur Israël. Nous le voyons aujourd'hui ; pour le Hamas, il ne s'agit pas d'un conflit territorial puisqu'Israël ne se trouve plus depuis longtemps sur le territoire de Gaza. Il s'agit du même réflexe de la violence avec en plus ce refus profondément idéologique de la paix avec Israël.
Il existe aujourd'hui un test très simple pour différencier les amis de la paix de ses ennemis : le principe de deux Etats pour deux peuples. A ce titre, la charte du Hamas est très claire : elle prône le droit des Palestiniens sur toute la Palestine et la non-reconnaissance du droit d'Israël à exister. Le Hamas, qui n'accepte pas ce principe de base, ne peut donc être considéré comme un ami de la paix.
C'est pourquoi il choisira toujours le chemin de la violence. Comme un réflexe. Et peu importent les conséquences pour le peuple palestinien, dont il est censé améliorer le destin. Depuis son arrivée au pouvoir, le peuple palestinien n'a gagné que chômage, souffrances et misère.
Israël n'a pas quitté la bande de Gaza pour y retourner. Les opérations menées peuvent se terminer immédiatement. Cela ne dépend que de l'arrêt des tirs de roquettes et de la libération du jeune Gilad Shalit, kidnappé, je le rappelle, après le retrait de Gaza il y a déjà près d'un an, en territoire souverain israélien et dont la famille reste sans nouvelle.
Israël souhaite renouer le dialogue avec le gouvernement palestinien, comme il le fait régulièrement avec son président, Mahmoud Abbas. Mais ce dialogue ne peut reprendre que sur la base des trois principes établis par l'ensemble de la communauté internationale : l'arrêt du terrorisme, le respect de tous les accords conclus entre Israël et l'Autorité palestinienne et la reconnaissance de l'Etat d'Israël.
La communauté internationale se doit ainsi d'agir avec une extrême prudence, avant de reconnaître des ministres du Hamas ou de reprendre une aide financière directe. Mais surtout faudra-t-il que le gouvernement palestinien tout entier rejoigne le camp de la paix en acceptant le principe de deux Etats pour deux peuples.
Pour cela, le Hamas devra enfin surmonter cette tentation de la violence, ce réflexe quasi pavlovien qui fait qu'à chaque main tendue par les Israéliens il répond en brandissant les 3K : kalachnikov, Kassam, kamikaze.
http://www.liberation.fr/rebonds/256658.FR.php
Par Lapid (Lapid) le mardi 29 mai 2007 - 20h38: |
Cher Henri,
Je respecte votre choix de pratiquer, a mon avis, la politique de l'autruche. Si mes copies-colles vous depriment a ce point, utilisez donc les fleches chaque fois que le nom de Lapid apparaitra.
Qui a parle de jouer les heros ! J'ai le plus profond respect pour les habitants de SDEROT et du Neguev occidental car je sais ce qu'ils ressentent profondement. Eux aussi se mettent a l'abri quand ils peuvent ! Puisque vous voulez relever leur moral, allez donc le faire sur place. Il y a tant de familles et de vieux qui ont ete abandonnes par certains psychologues et assistances sociales qui ont prefere deserter leur poste. QUI SONT LES PLUS DEPRIMES, VOUS OU EUX ? vraiment, il m'est difficile de comprendre votre attitude. Et ce ne sont pas des attaques personnelles (du genre "Ce qui compte c'est que vous soyez d'accord avec vous meme.") qui donneront plus de poids a vos arguments.
Par Breitou (Breitou) le mardi 29 mai 2007 - 20h36: |
L'antisémitisme a aussi sa cassette...
http://www.youtube.com/watch?v=T1VU2PELSRY
Par Lapid (Lapid) le mardi 29 mai 2007 - 20h21: |
Cher Sarel,
Entierement d'accord avec vous quand vous affirmez :
certains sujets peuvent eveiller des echanges de vue et des textes en consequence Par exemple !!
Comment un gouvernement si impopulaire tient le coup ?
Pouquoi le "peuple" est indifferent?
Il y a encore des dizaines de problemes"
Vous avez pose deux questions essentielles qui sont en relation avec la vie politique en Israel. Rien ne nous empeche d'en debattre dans le cadre de ce forum. Et quant aux autres harissiens, libre a eux de soulever tout probleme qui leur paraitrait interessant, d'en debattre en les argumentant et en echangeant nos points de vue tout en respectant ce qu'on appelle ici en Israel le "Tarbout adibour' (qu'on pourrait traduire librement par le respect mutuel dans l'echange des points de vue sur un sujet).
Mon cher Sarel, commencez s'il vous plait a lancer le debat sur les deux questions que vous posez.
Cordial Chalom
Par Lapid (Lapid) le mardi 29 mai 2007 - 19h45: |
Albert,
Entierement d'accord avec vous. Vos delires et vos fantasmes animent votre PTB comme seul vous, vous pouvez le faire. Ce qui est certain , c'est qu'en plus vous nous offrez ces clips video qui evoquent en nous les souvenirs de notre jeunesse. Quel plaisisir de les voir et de les reecouter ! Continuez a delirer ! Ne dit-on pas que le rire est le propre de l'homme !
Cordial chalom.
Par Sarel (Sarel) le mardi 29 mai 2007 - 19h32: |
Cher Mr Lapid Je lis chaque jour vos articles et rapports de presse .
Vous vivez cela intensemment .
Je loue votre tenacite a vouloir donner le maximum de nouvelles .
Vous savez comme moi que les vrais problemes se trouvent ailleurs .
Les discussions devraient etre plus pres de chacun de nous pour en debattre .
Les journaux ne peuvent pas faire changer totalement les idees deja etablies.
Par contre certains sujets peuvent eveiller
des echanges de vue et des textes en consequence
Par exemple !!
Comment un gouvernement si impopulaire tient le coup ?
Pouquoi le "peuple" est indifferent?
Il y a encore des dizaines de problemes
Bien a vous sarel
Par Henri (Henri) le mardi 29 mai 2007 - 17h11: |
Lapid,
Ce qui compte c'est que vous soyez d'accord avec vous meme.
A part cela vous ne m'avez pas dit sur quoi vous etes d'accord avec moi.
Je vous ai deja repondu dans le passe ou j'habitais.
Lorsque j'etais au Liban je ne jouais pas au heros, lorsque j'avais fini mon "boulot" je me mettais a l'abri pour ne pas recevoir une roquette perdu,car il pleuvait des roquettes.
Quand a me devertir, je n'ai pas la tete a cela.
Ce qui compte surtout c'est de relever le moral des habitants de Sderot et de tout Israel, et non pas de nous innonder de vos copy/colle deprimants.
Par Cacouboulou (Cacouboulou) le mardi 29 mai 2007 - 17h07: |
Henri, Cher Ami,
Les Romains faisaient assassiner les porteurs de mauvaises nouvelles, tout comme les Beys et Deys faisaient disparaître les envoyés du Grand Turc, quand les ordres dont ils étaient porteurs, ne leur convenaient pas.
Par Bazooka (Bazooka) le mardi 29 mai 2007 - 16h42: |
Merci Lapid,
pour les references de ce matin.
Par Breitou (Breitou) le mardi 29 mai 2007 - 16h10: |
Israel n'est pas un pays communiste où la libértè d'informer est cadenassèe.
Le Kosovo est un exemple d'obstruction à l'info.
Pour ne citer que la Russie.
Sans parler des pays arabes ou autres...
Informer c est dire la véritè sur les souffrances quotidiennes dont souffre nos fréres et soeurs de sdérot.
Informer est une régle déontologique.
Que beaucoup de pays ignorent ou font semblant d'ignorer pour masquer leur mer...!
- Mr Lapid, délirer est un métier qui n'est pas donné à tout le monde.
Le fantasme aussi.
Albert le délirant.
Par Lapid (Lapid) le mardi 29 mai 2007 - 15h53: |
Mohammed V, « Juste parmi les nations » ?
Source : infolive.tv
Voilà plusieurs mois que d'éminentes personnalités de la communauté juive marocaine font des allers-retours entre Rabat et Tel-Aviv, multipliant les rencontres officieuses avec des officiels israéliens et pour tenter un véritable coup de force, celui de faire admettre Mohammed V dans le club très fermé des « Justes parmi les nations », titre honorifique qui récompense les personnalités qui ont su pendant la Shoah, sauver des vies juives.
« Vous imaginez l'impact pour la paix que cela pourrait avoir, non seulement pour le Maroc, mais pour l'ensemble du monde arabe, voire pour le monde tout court ? », précise l’un des membres de la délégation marocaine, désirant garder l’anonymat. Mais au delà de cette distinction, c’est des relations diplomatiques entre Rabat et Jérusalem qu’il s’agit.
Les relations qu’ont entretenu et qu’entretiennent Rabat et Jérusalem relèvent du véritable paradoxe. S’il n’existe pas à ce jour de processus de normalisation entre les deux pays, toujours est-il qu’à certaines périodes et dans certains cercles, ces relations existaient, du moins officieusement. Rappelons qu’en 1993, suite à la signature des accords d’Oslo par l’Etat hébreu et l’OLP, des bureaux de liaison ont été ouverts à Rabat et à Tel Aviv pour fermer leurs portes en 2000 avec le déclenchement de la seconde Intifada. Depuis lors, seuls les échanges commerciaux entre les deux pays ont continué.
Pendant la seconde guerre mondiale, selon bon nombre d’historiens, le rôle du souverain alaouite est loin d’être univoque. En effet, selon Robert Assaraf, le Maroc pendant la Shoah n’est pas « cette terre d’idylle pour les Juifs » que présentent de nos jours les membres de la communauté juive marocaine. La débâcle de 1940 va bouleverser la quiétude relative du Protectorat français. Vichy hérite tout naturellement de la tutelle sur le Maroc, où il étend les lois racistes judéophobes décrétées en métropole le 3 octobre 1940.
Parenthèse dans l’Histoire de France mais également dans celle du Maroc, malgré les nombreuses ambiguïtés qui l'émaillent, cette époque donnera naissance à ce que Robert Assaraf nomme « le mythe du roi sauveur des Juifs ». Si Casablanca devient, paradoxalement, une lucarne d'espoir pour de nombreux Juifs d'Europe centrale fuyant la barbarie nazie, les camps d’internement pour Juifs ont fleuri dès 1941 à travers le pays.
Les considérant comme indésirables en France, le gouvernement de Vichy « se débarrasse » de certains Juifs en les expédiant au Maroc. Ils sont autorisés à y séjourner « provisoirement », en attendant de pouvoir rejoindre les Etats-Unis. Du coup, la ville blanche devient une sorte de salle d'attente géante, un épisode de l'histoire du Maroc qui sera vulgarisée par le film Casablanca. Mais beaucoup d’entre eux ne verront jamais la Statue de la liberté. Bien au contraire. En 1942, le Résident général Noguès, le représentant de l’Etat français au Maroc, ordonne l’internement général de ces « étrangers indésirables » dans des camps de travail forcé, le plus loin possible des grandes métropoles du protectorat français. La France de Vichy expédie également dans ces centres d'internement tous les Juifs étrangers engagés dans la Légion étrangère pour combattre l'Allemagne nazie.
Mais, la France y parque également de nombreux républicains espagnols qui ont fui l'Espagne de Franco. Sur les 7000 prisonniers dans la trentaine de camps recensés au Maroc, 4000 sont juifs. Ils sont expédiés pour la majorité d’entre eux dans les zones désertiques de l'Oriental, offrant une main-d'œuvre gratuite pour les grands travaux de la France vichyste et coloniale, à commencer par le Transsaharien, ligne de chemin de fer devant relier l'Afrique noire au port d'Oran en Algérie, alors encore française.
Les camps de concentration construits dans l'Oriental sont de loin les pires, selon Assaraf. « Bouarfa, qui compte plus de huit cents internés en juillet 1942, est l'un des camps où les conditions de vie sont les plus cruelles », précise l’historien. Pour tout repas quotidien, « les internés ont droit à une boîte de sardines pour cinq et deux litres d'eau pour boire et se laver ». La nuit, c'est le froid glacial du désert qui les saisit sous les tentes où ils vivent à huit ou dix.
Le camp de Aïn Béni Mathar (ex-Berguent), dans la province de Djérada, est réservé aux Juifs. Ils y sont quatre cents à subir un traitement « spécial » de la part de véritables Kapos. « Mon père savait qu'il y avait des Juifs internés dans l'Oriental. Il s'y est rendu plusieurs fois pour leur apporter quelques vivres », se souvient Serge Berdugo, personnalité influente de la communauté juive du Maroc d’aujourd’hui et proche du roi Mohammed VI.
Ces camps de concentration - dénomination officielle de Vichy – demeurent au Maroc un véritable secret. « Mohammed V ne pouvait en ignorer l’existence », pour Assaraf, « bien qu’il ne pût intervenir quand bien même l'aurait-il souhaité ». « Ces camps étaient en dehors de sa zone d'influence. C'était le rayon d'action exclusif de l'armée française », précise, pour sa part, l’historien Mostafa Bouaziz. Le débarquement américain, le 8 novembre 1942, mettra fin à l'expérience concentrationnaire au Maroc, « qui a fait autant de morts que de rescapés juifs dont certains - une minorité - ont choisi de rester définitivement au Maroc », selon Assaraf.
Entre la réalité et le mythe, se trouve l’avenir des relations diplomatiques entre Rabat et Jérusalem. La meilleure formule demeure celle de Robert Assaraf, qui répond à la question « Mohammed V a-t-il sauvé des vies juives ? » en précisant qu’il s’agit d’une évidence. « L'a-t-il fait en risquant sa vie ? », pour l’historien, il semble que non car « personne ne peut le prouver ». Reste au Mémorial de Yad Vashem à Jérusalem de décider de l’entrée ou non du sultan Sidi Mohammed Ben Youssef au Panthéon des « Justes ».