Par Sarel (Sarel) le lundi 29 août 2005 - 22h49: |
Reponse a Emma {article de amos oz
L'ecrivain a donne un nom Ala bataille d'apres lui {L'etat contre la Synagogue }
Cela donne lieu de penser a la revolution francaise contre le clerge
DE quel etat et de quelle synagogue parle't'il?
et la se trouve toute son intention
Il se sert alors du terme "israelien laic"
N'est 't'il pas au courant que cet essai de creer un nouveau juif depuis la creation de l'etat n'a pas reussi
Et que un chef d'etat {comme il le nomme}a demande pardon a ces nouveaux immigrants venus du maroc {qu'il appelle la synagogue}
Si vraiment on se detache de notre tradition et croyance 'alors la vraiment on ne pourra pas discuter avec nos voisins
ILs verront en nous des etrangers qu;il faut deloger et ils auront raison
Et toute action de rendre les territoires prouverait le principe d'occupation et non un besoin d'arangement
Si on veut se conduire comme un francais ou un americain ce n'est pas le cas
Ce n'est pas un combat entre "l'etat et la synagogue "mais une confrontation entre le pretendant etre le nouveau juif {laic}et le juif tout court
Par Braham (Braham) le lundi 29 août 2005 - 21h39: |
Par Maxiton (Maxiton) le lundi 29 août 2005 - 21h38: |
moi je dirai :
" better dead than green " plutôt mort que vert
et même " better alive and winner " plutôt vivant et vainqueur
Par Davideden (Davideden) le lundi 29 août 2005 - 21h10: |
Francois,
A Gaza comme a Tunis la presence Juive a ete documentee depuis des siecles et pourtant a Gaza comme a Tunis il ne reste pas ou presque pas de Juifs.
Les "infideles", c'est a dire nous, n'avons pas de presence en terre dite liberee ou Islamisee. Chez nous la democratie et chez eux l'Islam pour paraphraser (SS20 a l'est, democratie a l'ouest).
Moi je dirais aussi plutot mort que musulman (better dead than red).
Pour tout les Arabes qui voient dans le retrait de Gaza 1 faiblesse et l'espoir de notre fin et pour tout ces occidentaux esperant jetter les Juifs dand la gueulle de la bete dans l'espoir de gagner quelques mois de repis je dirais simplmement imaginez vous si le ghetto de Varsovie avait la bombe.
La creation d'1 etat Juif est permanent autant que l'humanite. Si il n'y aura pas d'Israel il ny aura pas.
Par Francois (Francois) le lundi 29 août 2005 - 19h24: |
Les colons juifs de Gaza
Les média nous serinent à longueur de temps que les juifs sont des colons à Gaza comme dans les territoires d'ailleurs.
Il est parfaitement inepte de prétendre que les juifs sont des colons sur leurs terres ancestrales qu'ils n'ont jamais déserté contrairement à ce que veut faire croire la propagande arabe et aussi française qui veulent nier tout lien entre ces terres et les juifs, présenter mensongèrement ce conflit comme une guerre coloniale et faire croire qu'il n'y avait plus de présence juive en Israël après l'expulsion romaine.
En réalité, la présence juive à Gaza est attestée depuis l'antiquité et n'a jamais réellement cessée. Dans les temps bibliques, Gaza a été soumise par Salomon, a été perdue puis recapturée -145 par le roi Yokhanan, frère de Yehuda Macabi.
A l'époque romaine, les juifs ont été expulsés de Gaza en -61 et sont revenus peu après.
A travers les siècles, il y a eu une importante présence juive à Gaza. La communauté de Gaza était la plus importante du pays à l'époque de la conquête arabe. (Certains estiment que la communauté de Tsfat (Safed) était la plus importante).
Différents voyageurs chrétiens ont mentionné la présence juive à Gaza durant le Moyen-Age: le florentin Giorgio Gucci of Florence en 1384, Bertandon de la Brooquiere en 1432, Martin Baumgarten en 1507 et George Sandys en 1611.
Les juifs de Gaza sont aussi mentionnés dans les écrits de voyageurs juifs comme Benjamin de Tudela, Ovadia de Bartenura et Meshulam de Voltera qui a décrit leurs possessions immobilières, leurs vignobles et leur synagogue qui a été détruite en 1931 par l'égyptien Ibrahim Pacha. Le quartier arabe construit sur les ruines de la synagogue porte aujourd'hui le nom de Khart al Yahud, le quartier juif.
Le faux messie Shabtai Zvi a lancé son mouvement à Gaza en 1660 au sein de cette importante communauté.
Il y avait des quartiers juifs à Gaza à la fin du XIXème siècle, Kfar Darom par exemple. Après le pogrom arabe de 1929, les britanniques ont forcé les juifs à partir mais Kfar Darom a été reconstruite en 1946 avant d'être perdue en 1948 face aux égyptiens et reconstruite en 1967 notamment par les descendants des expulsés de 1929 et 1948.
Sources:
http://www.jewishjournal.com/home/preview.php?id=13031
http://www.acpr.org.il/cloakrm/clk165.html
Par A_Soued (A_Soued) le lundi 29 août 2005 - 19h09: |
UN AUTRE VISAGE DE LA TERREUR AU PAKISTAN
Par Nicholas Kristof, éditorialiste au New York Times- nicholas@nytimes.com
Paru dans le New York Times des 1& 3/8/05
Traduit par Artus pour www.nuitdorient.com
Pervez Mousharaf, président du Pakistan est supposé être un allié de qualité des Etats-Unis dans leur guerre contre la terreur. Mais cette terreur peut prendre d'autres formes que le détournement d'avions ou les explosions dans le métro.
Pour la majorité des êtres humains, notamment au Pakistan, la terreur apparaît sous des formes plus banales, comme des mains violentes qui réveillent Shazia Khaled, alors qu'elle dormait dans son lit, ainsi que les abus subis depuis entre les mains des sbires du gouvernement Mousharaf.
J'ai déjà parlé de Shazia en juin, brièvement, lorsque j'ai rédigé un article sur le quasi-enlèvement de Moukhtarran BibI et de sa mise aux arrêts; je veux parler de cette victime d'un viol qui a utilisé la compensation reçue pour ouvrir des écoles et démarrer un centre d'aide aux femmes violées. Mais à ce moment là Shazia Khaled était trop traumatisée pour pouvoir parler d'elle-même.
Aujourd'hui, Shazia Khaled a accepté de raconter son épreuve, malgré les risques et la mise en péril des siens. Son histoire est à la fois un chef d'accusation contre la duplicité de Mousharraf et une ouverture sur le sort des femmes violées, une histoire d'amour du moment.
À 32 ans, il y a 2 ans, Shazia Khaled a ouvert un cabinet médical dans la région sauvage du Balouchistan, dans le cadre d'une société pétrolière, la Pakistan Petroleum. Cette société lui a promis une fonction dans l'usine pour son mari ingénieur, mais la promesse n'a jamais été tenue. La famille de Shazia Khaled était fort inquiète pour sa sécurité en ce lieu, mais Shazia résidait dans un ensemble bien gardé. De plus, elle avait la profonde conviction que dans cette région, les femmes avaient besoin d'un médecin féminin.
Le 2/1/05 elle est réveillée en pleine nuit. Au début elle croyait que c'était un cauchemar, mais elle réalisa très vite qu'un homme lui tirait les cheveux très fort, lui serrant la gorge et l'empêchant de respirer, nouant le fil du téléphone autour du cou. "J'ai résisté en luttant, mais cet homme me frappa à la tête avec le combiné, en m'intimant l'ordre de me taire, prétextant qu'il y avait un autre homme dehors avec un bidon d'essence, prêt à m'enflammer". "Si tu cries on va te brûler vive" me dit-il.
Il prit mon foulard et me couvrit les yeux, prit le fil du téléphone et me noua les poignets, puis s'étendit sur moi dans le lit. J'ai essayé de lutter mais il finit par me violer. Il passa la nuit dans la chambre, me battant ou regardant la télévision, me violant à plusieurs reprises, tout en se vantant de ses relations à haut niveau.
Un rapport confidentiel de 35 pages du tribunal décrit Shazia Khaled, titubant au petit matin dans le local des infirmières, à demi-consciente, le front tuméfié et le nez et les oreilles en train de saigner. Les responsables de Pakistan Petroleum se sont précipités pour étouffer cette affaire. Shazia Khaled se souvient: "ils m'ont dit de rester tranquille, de ne rien dire qui puisse ternir ma réputation. Un chef m'a prévenu de ne pas rapporter ce crime car je risquais d'être arrêtée. En fait c'était un risque réel. Selon la législation en vigueur au Pakistan, une femme qui rapporte un viol qu'elle a subi est susceptible d'être arrêtée pour adultère ou fornication, car elle admet alors avoir eu des relations sexuelles extra maritales. À mois qu'elle ne puisse présenter 4 témoins masculins!…" Shazia Khaled n'était pas sûre de vouloir rapporter son viol, mais elle demanda l'autorisation de parler à sa famille. À ce moment, les gens de Pakistan Petroleum l'ont droguée et enfermée dans un hôpital psychiatrique à Karashi. "Ils voulaient me déclarer comme folle" dit-elle avec amertume, "c'est la raison du transfert dans une maison de fous".
Le mari de Shazia, Khaled Aman travaillait comme ingénieur en Libye. Enfin informé, il se précipita chez lui onze jours plus tard. Libérée à ce moment là, Shazia ne pouvait soutenir son regard, mais il la réconforta et il insista pour que le viol soit déclaré à la police pour que l'auteur du crime soit arrêté. C'était naïf de sa part, car la rumeur circulait que le violeur avait été identifié comme étant un officier supérieur de l'armée, et la police le couvrait. Dr Shershah Syed, une éminente gynécologue de Karashi me dit: "Quand je traite une victime d'un viol, je lui conseille de ne rien déclarer à la police, car les flics eux-mêmes voudront la violer. C'est ainsi que le monde fonctionne pour celles qui ont le malheur de naître fille"
Au Pakistan toutes les 2 heures il y a un viol, et ce n'est que le début de l'horreur. Comme un peu partout dans ces contrées arriérées, on s'attend à ce que la victime d'un viol l'expie en mettant fin à ses jours, alors que le violeur n'est nullement inquiété.
Malgré ses larmes, sa culpabilité, son manque de confiance en elle, Shazia Khaled a cherché à aller plus loin pour obtenir la punition de l'homme qui l'avait violée. On a vu comment les autorités locales ont réagi à la déclaration du viol, comment Shazia a été droguée et internée dans un hôpital psychiatrique. Mais la détermination de Shazia fit long feu, du fait du rang élevé du violeur. Pervez Mousharaf était déterminé à étouffer cette affaire qui devenait embarrassante. Alors il fit enfermer Shazia et son mari pour 2 mois et les geôliers commencèrent à insinuer que Shazia était une femme libre, voire une prostituée. Un moyen de faire pression sur le couple pour qu'il cesse les poursuites. Mortifiée, Shazia a essayé de se suicider, mais son époux et son fils adoptif Adnan sont intervenus pour l'en empêcher.
Le grand père de Khaled, patriarche de la famille, a ébruité le viol de Shazia, déclarant qu'elle était de ce fait "kari", c'est à dire qu'elle avait entaché l'honneur de la famille, et qu'on devait la tuer ou qu'au moins elle devait divorcer. Le patriarche a commencé à rassembler une foule pour la lapider. L'époux Khaled dit "j'étais en colère contre mon grand père car il savait que Shazia était innocente; ces gens là traitent les femmes comme des vaches!"
Mousharaf était irrité devant la détermination du couple à obtenir justice. Alors il fit en sorte qu'ils soient expulsés du pays, les menaçant de disparition brutale, avec élimination de leurs corps, s'ils persistaient dans leur demande. Quand Shazia implora que son fils Adnan puisse l'accompagner en exil, les autorités lui répondirent que plus elle tardait à s'en aller, plus elle risquait de rapidement disparaître. Ils l'obligèrent à remercier les autorités pour l'aide qu'elles lui ont apportée, sur une vidéo. Ces autorités l'ont mise en garde de ne pas approcher des journalistes ou des groupes liés aux droits de l'homme, car elle risquerait alors la vie de ses parents demeurés au Pakistan.
Shazia rappelle qu'elle était effrayée par ces menaces quant à sa sécurité et à celle de sa famille, mais elle a considéré qu'il fallait que la vérité éclate (avec l'aide de Dieu, dit-elle)
Le couple s'envola pour Londres sans Adnan. Shazia demanda aussitôt le droit d'asile au Canada où elle avait des parents et des amis. Un bureaucrate canadien rejeta sa demande d'asile, sous le prétexte qu'elle était en sécurité en Grande Bretagne.
Le couple Khaled vit aujourd'hui dans une chambre sordide dans une banlieue mal famée de Londres, dans l'attente du droit d'asile dans ce pays. Shazia rêve de pouvoir rentrer un jour chez elle pour fonder un hôpital pour les femmes violées et battues.
Pour le moment, elle n'est qu'une réfugiée terrorisée, isolée et fragile qui ne quitte sa chambre que pour aller au café internet. Devenue insomniaque et prête à fondre en larmes, elle ne trouve réconfort qu'en son mari qui a abandonné son travail pour s'occuper d'elle, lui répétant qu'elle n'avait rien fait de mal et qu'elle était aussi "pure" qu'avant.
Le résultat est que la carrière de ces deux êtres est ruinée et que Shazia, toujours au bord des larmes, se demande si sa mort n'eut pas été préférable à ce qu'elle endure. Mais l'épreuve de Shazia est l'image exemplaire de ce qu'est la vie de la majorité des femmes du tiers-monde. Elle montre aussi que de plus en plus de gens refusent de trembler et de plier devant l'injustice et deviennent de ce fait les forces du changement dans ces pays. Pour moi Shazia est une héroïne pour son courage et sa détermination, et bien sûr "sa pureté".
Par Meyer (Meyer) le lundi 29 août 2005 - 18h53: |
Amos Oz a reçu hier à Francfort le prix Goethe d'excellence en littérature.
Amos Oz receives Frankfurt's Goethe Prize
By Avirama Golan
http://www.haaretz.com/hasen/spages/618172.html
Par Emma (Emma) le lundi 29 août 2005 - 18h44: |
Le retrait d'Israël de la bande de Gaza est le premier round d'une bataille qui oppose l'Etat à la Synagogue.
Préserver le rêve des Israéliens laïcs
Par Amos OZ
Écrivain israélien.
Les colons juifs de Gaza et de Cisjordanie ont un rêve quant à l'avenir d'Israël. Moi aussi, j'ai un rêve pour son avenir. Mais leur doux rêve est mon cauchemar, tandis que mes rêves leur apparaissent comme un poison.
Les colons rêvaient de créer un Grand Israël couvert, de part en part, d'implantations. Dans ces colonies, seuls des Juifs pourraient résider alors que les Palestiniens ne pourraient venir que pour y travailler à bas prix. Dans un tel Etat, la démocratie devrait céder devant les rabbins. Le Parlement, le gouvernement, la Cour suprême de justice, seraient autorisés à fonctionner pourvu que les rabbins entérinent leurs décisions. Les colons croient qu'une fois que le Grand Israël sera devenu une entité religieuse et une «nation sainte», le Messie viendra et la rédemption complète du peuple juif sera accomplie.
Dans cette chimère des colons, il n'y a pas de place pour le peuple palestinien, hormis pour quelques humbles serviteurs et travailleurs reconnaissants. Il n'y a pas plus de place pour moi dans cette chimère, ni pour un Israël laïque, moderne. Mes amis et moi sommes hors jeu, à moins que nous nous repentions. Au minimum, ils attendent de nous que nous ne nous dressions pas sur leur chemin ni ne les empêchions de créer de nouvelles implantations et d'élargir les colonies existantes.
Si nous, Israéliens séculiers, anéantissons notre propre existence, les colons nous noieront sous des flots d'amour fraternel. Mais si nous nous obstinons à avoir une vision différente d'Israël, nous serons traités aussitôt de traîtres, d'amoureux des Arabes, voire de nazis...
Mais, nous aussi, nous avons un rêve pour Israël totalement différent de la chimère religieuse des colons. Nous voulons vivre en paix et dans la liberté, et non sous la férule des rabbins, pas même sous celle du Messie, mais sous celle de notre gouvernement élu.
Nous avons le rêve de nous libérer de l'occupation prolongée des Territoires palestiniens. Israël et la Palestine, depuis près de quarante ans, sont comme le geôlier et son prisonnier, menottés l'un à l'autre.
Après tant d'années, il n'y a presque plus de différence entre eux : le geôlier n'est pas plus libre que son prisonnier. Israël ne sera une nation libre qu'avec la fin de l'occupation, la disparition des colonies et l'émergence d'une Palestine voisine souveraine.
Pendant trente ans, les colons ont régenté Israël à travers ses différents gouvernements. Ils ont poussé en avant leur vision et ont piétiné nos propres rêves. En seigneurs de cette terre. Ces jours-ci, le Premier ministre Ariel Sharon tente de lancer un putsch contre la loi des colons la tentative de restaurer l'autorité de son gouvernement élu. Si cela réussit, le rêve des colons pourrait être bloqué et la vision des Israéliens laïques pourrait ressusciter.
La bataille de Gaza n'est pas essentiellement une bataille entre l'armée et les colons, non plus qu'entre faucons et colombes. Non. C'est une bataille entre l'Eglise et l'Etat (pour être précis, entre la Synagogue et l'Etat). Nombre de nations en ont fait l'expérience : quelle doit être la place de la religion et de ses clercs dans les affaires d'un pays ? Certaines nations l'ont connue, il y a des siècles. D'autres nations ont mené cette lutte sans fin. Le monde musulman, à l'exception de la Turquie, ne l'a pas encore commencée.
Ces jours derniers, Gaza nous a donné le témoignage de ce que pourrait être, a posteriori, la première bataille entre la Synagogue et l'Etat d'Israël, la première démonstration de la nature juive du seul Etat juif existant. Sommes-nous, en premier lieu, une religion ou, au contraire, une nation ?A ce stade, il semble qu'un Israël séculier, rationnel, pragmatique, triomphe, dans la douleur, d'un Israël fanatique. Mais n'oublions pas qu'il s'agit seulement d'un premier round.
Les colons comme le reste de nous autres, Israéliens, peuvent être fiers du fait que, à rebours des guerres sanglantes entre l'Eglise et l'Etat dans nombre de pays à travers l'Histoire, cette première manche de Gaza a fait surgir la violence mais sans une trace de sang. En sera-t-il de même dans les prochains rounds ? En ira-t-il de même lorsque nous devrons abandonner la Cisjordanie et Jérusalem-Est en échange de la paix avec les Palestiniens ?
Ces questions ne dépendent pas des seuls Israéliens, religieux ou laïques, faucons ou colombes, de droite ou de gauche. Ces questions dépendent aussi beaucoup de la réponse des Palestiniens. Les Palestiniens regarderont-ils cette initiative comme un acte courageux en vue d'un compromis historique avec eux ? En feront-ils de même en adoptant des mesures courageuses contre leurs propres fanatiques ? Ou considéreront-ils ces affrontements entre Juifs et Juifs comme le premier syndrome de la désintégration d'Israël et tenteront-ils d'embraser la situation interne d'Israël en lançant une nouvelle vague de violence et de terrorisme ?
Un antique proverbe arabe dit : «On ne peut pas applaudir d'une seule main». Beaucoup dépend de la manière dont les Palestiniens vont interpréter la bataille entre Juifs et Juifs à Gaza.
(Traduit de l'anglais par Jean-Luc Allouche.)
Dernier livre paru en français : Une histoire d'amour et de ténèbres, Gallimard, 2004.
Par Henri (Henri) le lundi 29 août 2005 - 13h59: |
Goush-Katif : Moi, non-israélienne et non-juive, je veux vous dire mon amour !
Par Anne-Marie Antonietti pour Guysen Israël News
Dimanche 28 août 2005
[b]Moi, non-Israélienne et non-Juive,
Présente en Israël pendant ces jours tragiques,
Je ne sais comment le dire et pourtant, oui,
Je veux vous dire mon amour !
Je veux dire mon amour à toutes ces personnes qui souffrent et qui pleurent,
De part et d'autre.
Car, de toute façon, il n'y a pas deux parts, deux côtés :
Il y a un seul pays et un seul peuple.
Et c'est bien là, la souffrance,
Qui nous déchire aussi au plus profond de nos entrailles,
Quand nous voyons ou entendons ce drame, à la télévision, ou à la radio.
A ces personnes qui ont dû abandonner, parfois, le travail de toute une vie,
A ces jeunes qui ont perdu la terre où ils sont nés, et où ils ont grandi,
A ces enfants qui ont dû laisser la maison paternelle, et partir,
A tous ces jeunes soldats, eux aussi brisés
Et qui resteront, eux aussi, marqués à jamais par ces jours terribles,
Moi, non-israélienne et non-juive,
Même si cela ne répare rien de ce qui a été déchiré et détruit dans votre vie,
Je veux quand même vous dire mon amour.
Je vous ai vus pleurer, de part et d'autre, et même... ensemble...
Et comment... ne pas pleurer avec vous tous ?
Je vous ai vus hurler de douleur, à cause de tout ce qui vous est arraché,
Et comment ne pas être déchiré avec vous ?
Mais je vous ai vus, aussi, danser fièrement, tous ensemble.
J'aimerais avoir votre courage, et votre dignité !
J'espère pouvoir danser à nouveau avec vous, bientôt !
J'ai dû m'en aller quelques jours.
Mais c'est pour mieux revenir, dès septembre !
Pour un nouveau volontariat, et aussi pour mieux apprendre votre langue.
Puisque Israël souffre, je veux être en Israël.
Et je veux vous dire que nous sommes nombreux, non-juifs,
Qui souffrons avec vous de votre douleur.
Nous ne savons pas comment vous le faire savoir.
Mais, moi, je voulais vous dire mon amour.
Vos prophètes vous l'ont prédit depuis bien longtemps,
Dans la Bible :
Un jour, nous, non-Juifs,
Nous célébrerons avec vous la Fête des Tabernacles.
En ces jours-là, nous aussi danserons avec vous !
Nous danserons tous ensemble... de joie !
Dans cette terre qui est la vôtre,
D'où "vous ne serez plus jamais arrachés",
Et où "vous habiterez en paix et en sécurité", pour toujours ![/b]
Anne-Marie ANTONIETTI
http://www.antonietti-israel.org/
Par Maxiton (Maxiton) le lundi 29 août 2005 - 09h51: |
l'information provient de " Lonely Planet " un guide de voyage probablement pas mis à jour.
Ce qui est effrayant c'est que l'information est donnée comme si cela allait de soi.
toujours cette histoire des " juifs et des coiffeurs "
Par Hajkloufette (Hajkloufette) le lundi 29 août 2005 - 09h18: |
Que pensez vous de cette info ???(lisez bien )
http://www.expedia.fr/daily/services/wg/Tunisie/travelfacts.aspx
Par A_Soued (A_Soued) le dimanche 28 août 2005 - 23h27: |
COUP DE POKER
Par Albert Soued – www.chez.com/soued
Le 28 août 2005
Est-il gagnant ou perdant ? il faudra attendre quelques semaines, voire quelques mois, pour savoir si le désengagement unilatéral, techniquement réussi par le premier ministre Ariel Sharon, est vraiment "un coup gagnant" ou non.
Toujours est-il que pour le moment, cette aventure douloureuse aura coûté à l'état d'Israël la bagatelle de 6 ou 7 milliards $, en dehors des rancoeurs et des traumatismes qui en découlent. Mais il faut être juste et rétablir la réalité de la situation, car les Israéliens qui se sont installés dans la zone de Gaza étaient officiellement prévenus qu'un jour ou l'autre, ils risquaient de déménager; mais ils ne s'attendaient pas à le faire 35 ans après, victimes d'une "realpolitik".
Sur le plan psychomédiatique, des milliers de correspondants étrangers ont, pendant au moins deux semaines, couvert ce départ déchirant, diffusant des images de visages éplorés ou furieux de citoyens qu'on déracine de leur terre, de leur foyer, de leur gagne-pain. Depuis de nombreuses années, jamais les médias n'ont été aussi élogieux à l'égard d'Israël. C'est à croire qu'on ne loue les Juifs que lorsqu'ils sont condamnés à errer, dans le malheur. Du côté palestinien on pouvait s'attendre à voir dans ce geste unilatéral d'Ariel Sharon, de la lassitude, voire un défaitisme, sinon une défaite après la 2ème "intifada". Ce qui les encouragerait à recommencer pour toute parcelle de la Palestine.
Sur le plan militaire, d'ores et déjà les plus extrémistes d'entre eux ont repris leurs attaques sous de nouvelles bannières, celle de l'Iran au Nord du pays, via le H'ezbollah, celle d'Al Qaeda ailleurs. En quelques jours:
- 3 missiles iraniens Fajr3 de calibre 240 sont tombés à la frontière Nord, dont l'un sur un poulailler du moshav Margaliot.
- Des terroristes se réclamant d'Al Qaeda-Palestine ont attaqué à l'arme blanche 3 étudiants anglais d'une yéshiva, dans la vieille ville de Jérusalem, blessant mortellement l'un d'eux, gravement un autre. Un garde-frontière a été tué à H'ébron de la même manière.
- La ville frontière Sdérot a subi des tirs de fusées Qassam de nouveau.
- Un terroriste s'est fait exploser près de la gare des autobus de Beer Shewaa' blessant sérieusement 2 gardes.
- Un chauffeur de taxi a été blessé à Eilat par les débris d'une Katioucha tombée à 150 m de l'aéroport et faisant partie d'une salve tirée à partir de la Jordanie. Un missile a tué un soldat Jordanien et un autre est tombé près d'un navire américain amarré dans le Golfe. Ce tir est revendiqué par une branche d'Al Qaeda émanant d'al Zarqaoui, prônant le retour du Khalifat d'Omar et opérant en Jordanie.
Par ailleurs al Qaeda est installée au Sinaï en Egypte, avec le concours des bédouins locaux, qui sont en opposition avec le régime de Moubarak. Et ce ne sont pas les quelques centaines de soldats égyptiens installés dans le corridor Philadelphi séparant l'Egypte de Gaza qui empêcheront les terroristes d'al Qaeda de s'infiltrer et d'investir les zones laissées par les Israéliens.
Sur le plan diplomatique, Condoleeza Rice le chef du Département d'Etat américain a bien précisé que le désengagement de Gaza n'était qu'une étape d'un processus qui viserait également la Cisjordanie. Quant à Ariel Sharon, il affirme bien au contraire qu'il n'y aura pas d'autres désengagements, comptant sans doute sur les Palestiniens pour différer ad vitam eternam la "feuille de route". Reste à savoir combien de temps les Etats-Unis accepteront d'attendre, sans faire d'impasse, que Mahmoud Abbas commence à désarmer sérieusement les milices palestiniennes ainsi que les nombreuses organisations terroristes. Nous avons vu par ailleurs que, pour différentes raisons, les Palestiniens ne sont pas pressés de créer un Etat indépendant et qu'ils préfèrent la confrontation permanente, en temps qu'"entité occupée et victime".
Dans les mois qui vont venir, on saura si le coup de poker d'Ariel Sharon entraînera des dividendes ou se résumera en une perte sèche.
Pendant ce temps, un état totalitaire, l'Iran, s'installe parmi les puissances nucléaires, sans qu'aucun état du monde libre n'ait la possibilité réelle de s'y opposer.
Par Sarel (Sarel) le dimanche 28 août 2005 - 22h11: |
Reponse a mR Muillers
Hitler voulait exterminer le peuple juif Arafat par sa religion est pret a accepter les juifs seulement en tant que domines
Donc il n'est pas question de paix et toutes les speculations c'est jouer les cartes tout seul /D'ailleurs il n'y a jamais eu de propositions de reconnaisance ou de paix de la part des palestiniens
Par contre il y avait toujours des demandes d'amelioration de leurs positions
Etant donne que cette politique a reussi grace a l'appui de certains etats c'etait clair qu'ils ont continue a faire pression
La politique israelienne vous la connaissez
Merci et shalom sarel