Par Sarel (Sarel) le lundi 12 septembre 2005 - 08h19: |
Mr djlachem Shalom
Le terme judeo chretien a ete employe par les historiens mais pour les romains par contre il n'y avait que des juifs a cette epoque
Jusque au troisieme siecle les chretiens {nouveaux juifs}gardaient les memes traditions et lois
L'empereur Constantin a opte la religion chretienne Il a assiste a un concile qui devait decider de continuer les presceptes de la thora {circoncision et Shabat}
Il a tranche et a soummis ses idees
Le "shabbat"sera le dimanche Il n'y aura plus de circoncision ceux qui pratiqueront la foi
ne se marieront pas et point final"{par amour pour sa mere" on complete le nouveau testament
avec Marie la mere de jesus ]
2} La religion juive est basee principalement sur le fait que D/ esr unique 'comme la verite
C'est une unite dans le sens de "complet"et non en tant que valeur numerique
Donc il ne peut y avoir de supplement ni de
division ou diminution
Toute deformation de cette conception fondamentale entraine vers le paganisme qui multiplie ses dieux en leur pretant des visages/
3}Quant au rapport judeo chretien comme vous le dites vous vouliez faire allusion a la morale plutot et au modernisme .
Il ne faut pas oubler qu'au moyen age quand les europeeens habitaient encore des cavernes les musulmans etaient les maitres des mathematiques d'astrologie de la medecine /Donc vous voyez les situations changent et les points de vue aussi
4}Les musulmans croyent a un seul D.
ILs ne tolerent pas les incirconcis et se sentent obliges a les contraidre par l'epee a suivre les lois du Coran
Pour eux c'est un impur
Par contre le juif est considere comme un insoummis qui n'a pas suivi les lois de la Thora .c'est pour cela qu'il a ete chasse de son pays .Par contre le peuple juif est pour les musulmans'le peuple du LIVRE et des PROPHETES .Il restera en gage sous domination arabe jusque la venue du messie
De la decoule la pensee 'qu'ils ne peuvent accepter une autonomie juive d'aucune facon
5} Il reste quand meme que les musulmans
sont monotheistes
et c'est cela qui permet au juif de pouvoir
entrer dans une mosquee
Cela est court mais j'espere que j'ai ete clair Shalom sarel
Par Djlachem (Djlachem) le lundi 12 septembre 2005 - 00h04: |
Cher Sarel,
J’aimerais bien avoir des explications quant à l’interdiction pour un juif d’entrer dans une église alors que la mosquée lui est autorisée.
Au-delà de l’éclaircissement que vous pourriez me donner, je ne peux m’empêcher de penser qu’il existe une grande similitude philosophique entre judaïsme et christianisme et, qu’en revanche, l’islam en est très éloigné.
Je pense que le divorce d’avec les chrétiens vient de la tradition de persécution des Juifs dans les pays chrétiens. Il existe une tendance au sentiment de haine du chrétien vis-à-vis du juif mais je pense que c’est justement en raison de cette forte similitude entre les deux religions. Le chrétien voit dans le juif une sorte d’alter ego qui ne l’a pas rejoint complètement, chose qu’il a très mal supportée pendant des siècles.
Le nazisme a hérité de cette haine mais pour des raisons qui n’ont rien de théologique puisque les nazis étaient des païens de nature et les valeurs profondément chrétiennes leur étaient totalement étrangères. On a donc pu voir, au cours de cette sinistre période, une collusion se faire entre l’Eglise et le nazisme contre les Juifs, mais pour des raisons différentes.
L’islam, c’est différent : tous les pays arabes avaient réduit les Juifs (les chrétiens aussi d’ailleurs) au statut de dhimmis. Ils les méprisaient, les traitant de singes ou de porcs, mais ne les haïssaient point. La différence totale entre islam et judéo-christianisme (eh oui !) ne leur permettait pas de nourrir de vraie haine envers les Juifs et les chrétiens. Ils étaient tellement persuadés de détenir la Vérité avec le Coran, et que cette Vérité se révèlerait un jour à toute la planète, qu’ils ne ressentaient pas le besoin de persécuter les quelque récalcitrants à la parole mahométienne.
C’est l’émergence d’Israël avec ses réussites agricoles, scientifiques, technologiques et économiques qui a fait naître cette haine anti-juive au cours du 20e siècle parmi les peuples arabes. Ca leur a paru insupportable de la part de leurs anciens dhimmis. Ca les a énervés un peu comme une châtelaine, devenue pauvre, voyant son domestique gagner au loto.
Il y a donc "des" antisémitismes qui puisent chacun leurs racines dans des motivations bien différentes.
Par Francois (Francois) le lundi 12 septembre 2005 - 00h24: |
Israël: Les forces de l'ONU au Liban collaborent avec le Hezbollah
Le torchon brûle de nouveau entre Israël et l'ONU, à la veille de l'Assemblée générale des Nations-Unies à laquelle doit participer Ariel Sharon. Le gouvernement israélien critique très vivement le comportement des forces de l'ONU (UNIFIL) qui opèrent le long de la frontière libanaise.
Le quotidien de gauche "Haaretz" révèle ce dimanche que des diplomates israéliens ont pris contact avec des délégués américains et français afin d'exiger la réduction du contingent onusien au Sud-Liban. Israël accuse les soldats de l'UNIFIL de collaborer avec les terroristes du Hezbollah au lieu de remplir leur mission, qui est de renforcer la paix et la sécurité dans la région. Les troupes de l'ONU, comprenant 2000 soldats commandés par un général français, Alain Felgrini, sont présentes au Liban depuis 1978.
Une source gouvernementale a déclaré que "la situation actuelle est insupportable", ajoutant que "l'ONU encourage le terrorisme en même temps qu'elle le condamne. Il vaudrait mieux démanteler ce contingent inutile". Les miliciens du mouvement terroriste auraient pu installer tranquillement plusieurs positions le long de la frontière israélienne, côte à côte avec celles de l'UNIFIL.
D'autre part, Israël se plaint du fait que les soldats de l'ONU publient des rapports subjectifs sur les violations du cessez le feu dans la région, tout en faisant un parallèle déplacé entre le Hezbollah et Israël. Selon cette même source officielle, "les seules fautes d'Israël sont de rares vols militaires au dessus du Sud-Liban, ce qui n'est pas comparable aux roquettes lancées dernièrement sur le nord du pays par le Hezbollah".
La France a repoussé les demandes israéliennes sur ce sujet, tout en justifiant les relations de l'UNIFIL avec les terroristes chiites. Les autorités françaises ont expliqué à l'ambassadeur à Paris Nissim Zvili qu'"'il est normal que les forces de l'ONU, qui contribuent au calme dans la région, coopèrent avec les deux parties impliquées au Sud Liban." Les Américains ont également refusé de s'impliquer sur cette question, préférant se rallier aux positions françaises. DG
Source: http://www.a7fr.com/news.php?id=62644
Lors de la visite de Sharon à Paris, on nous avait annoncé que la France mènerait une campagne de relation publique pour améliorer son image en Israël, voila qui est fait. A propos, qui se souvient de la dernière fois où la France n'a pas agit de manière hostile à Israël?
Par Zelnoche (Zelnoche) le dimanche 11 septembre 2005 - 21h08: |
Isa Just Nao (la vraie ) et Eva, mazal tov pour la naissance du petit. que vous l'eleviez dans la torah pour la houpa et les bonnes actions amen.
bises de nous tous
zelnoche ta petite soeur, guedalia,et les enfants yoni, yanky, youd, dvori et aaron.
Par Sarel (Sarel) le dimanche 11 septembre 2005 - 21h00: |
Mr chemla shalom
Ce terme Judeo Chretien est interessant
Savez vous qu'il est defendu pour un juif
d'entrer dans une eglise
Par contre il lui est permis de visiter une mosquee
Shalom sarel
Par Soleil (Soleil) le dimanche 11 septembre 2005 - 20h35: |
The Executioner
by David Wilder
The Jewish Community of Hebron
9/11 2005
The irony of it all. Sometime tonight, probably still 9/11
Israel time, and undoubtedly still 9/11 New York time,
Osama bin Laden will finally receive the first installment
of his due reward.
One might expect, that on such an inauspicious day,
most countries of the 'free world,' i.e., those opposing
barbaric Islamic terror, would make a concerted effort to
express their repugnance to mass slaughter of innocent
civilians, such as those who perished when the twin
towers collapsed and the Pentagon was bombed, four
years ago. One might expect a unified show of disgust
at the use of primitive butchery to make a political,
religious, or economic point.
The last thing any normal person would expect, on
such an ominous date, would be total surrender to
terror. However, that is exactly what is happening. In
the coming hours, the State of Israel is going to deal
Arafat the beginning of his posthumous victory, and
send strong signals to bin Laden that he's following the
right track. The last Israeli soldier will leave the land
once called Gush Katif, and all of Gaza, Israelrein for
the first time in thirty eight years, will fully belong to the
terrorists.
It has been reported that Neve Dekalim, z"l hy"d, will be
called Arafat City. Who knows what will become of Kfar
Darom z"l hy"d, Morag z"l, Netzarim z"l hy"d and the
other communities. What is certain is that our enemy
will have cause to celebrate, and celebrate big time,
they will. Because Israel, the country of Entebbe,
leading the fight against world terror, caved in. Israel
collapsed. Israel acquiesced to the Arafats and the bin
Ladens of the world. On 9/11.
It's mind-boggling.
It's even more mind-boggling that most people,
intelligent people, around the world, haven't picked up
the significance of the event. And the most mind-
boggling fact is that not only the terrorists will be
celebrating tonight. Jews, in Israel and elsewhere, and
leaders of the 'free world,' will raise a figurative 'l'chaim'
to Ariel Sharon's great courage and statesmanship. The
same people who lambaste bin Laden, and who are
investing millions of dollars to find and kill one of the
most evil men ever to walk the face of the earth, will
give credit to Osama's alter ego, thank G-d, dead and
buried, Arafat. They both desired the same thing – the
difference being that the former is smarter than the
latter. But that makes no difference. Arafat and bin
Laden represent exactly the same thing – kill, kill, and
kill, and you will be justly rewarded. So it is written in
the Koran. And if anyone thought it wasn't true, well,
Israel is helping the world to believe.
Maybe, just maybe, we might not expect the rest of the
world to catch on – after all, Islamic terror in the United
State is only a few years old. It takes time for the truth to
sink in. But Israel? How many people have died at the
hands and bombs of our bloodthirsty neighbors?
Obviously, not enough. We still haven't learned. G-d
help us.
The past few weeks have been filled with finger-
pointing. This one is guilty, that one is guilty, we should
have done this and we should have done that. It's true;
the events of the past year or so must be studied,
analyzed, lessons learned and corrected, while getting
ready for round two. But, somewhere we've lost track of
the real villain, and it's really too soon to forget.
When my friend Noam Sudri was being expelled from
his home in Kfar Darom, z"l hy"d, he asked the soldier
pulling him out, "if you were given orders to destroy the
Kotel – the Western Wall in Jerusalem, would you do
it?" The soldier replied positively. So then Noam asked
him, "and if you were given orders to shoot and kill
me…?" The soldier said that he'd have to think about
that.
The brainwashing involved in the destruction of Gush
Katif and the northern Shomron is beyond any of our
wildest imaginations. The following story, as far as I
know, has not yet been publicized. The names and
places are intentionally left out, for the benefit of the
people involved. But, it is one hundred percent true.
A young Israeli officer, religious, from a community in
Yesha (Judea, Samaria and Gaza), was in a bind. He
was ordered to participate in the expulsion, what
should he do? Consulting with rabbinic authorities, who
knew him and had taught him, the answer was clear:
Disobey orders – don't partake in expelling Jews from
their homes.
But, as an officer, feeling responsibility towards the
soldiers under his command, he was reluctant to
abandon them to their fate, without him. Recent events
caused him to think twice, maybe, despite everything,
he should stay with them. And that's what he did. With a
kippah (yarmulke) on his head, in direct contradiction to
all he'd learned and believed in, he participated in the
expulsion process.
And then, students from his old high school, a yeshiva
where he had studied, saw him, saw him not as an old
friend or comrade, but 'one of them,' of the evictionists.
They yelled at him, screamed at him, disgraced him.
"How could you – how could you be ONE OF THEM?!
It was too much. The young officer couldn't take it,
couldn't live with the incongruity, obeying orders or
obeying G-d, responsibility to a squadron of soldiers, or
a responsibility to the Jewish people, to Eretz Yisrael, to
the Torah.
The young officer put his weapon to his head and fired.
This man, he didn't commit suicide. He didn't kill
himself. He was executed. He was murdered, no less
than thousands of Jews who have been slaughtered by
Islamic terrorists. The only real difference is that all the
others, they were killed by Arab terrorists. This man, he
was executed by one of his own. By the one person
who gave the orders, by the one man standing behind
the brainwashing, by the one man who, himself,
accepted responsibility for the destruction of Gush Katif,
by the Prime Executioner of the State of Israel.
Today, 9/11, four years later, Ariel Sharon and Osama
bin Laden, both on center stage:
Gentlemen, please take a bow.
The Jewish Community of Hebron
POB 105 , Kiryat Arba-Hebron
90100 \
mail{hebron@hebron.org.il,hebron@hebron.org.il}
Tour Hebron: Tel 972-64-371257 or
write: \
mail{simcha@hebron.org.il,simcha@hebron.org.il}
Par Sibylle (Sibylle) le dimanche 11 septembre 2005 - 20h41: |
Mazal Tov à Nao, son epoux ainsi qu 'a toute leur famille pour l'heureux evenement.
Voici une image :
Par Primo (Primo) le dimanche 11 septembre 2005 - 20h25: |
Islam ou islamisme ? Qui nous menace vraiment ?
Nous sommes en plein désarroi depuis le 11 septembre 2001, il y a quatre ans jour pour jour. Pourtant, cela faisait déjà longtemps que, par messages plus ou moins brouillés, les fondamentalistes musulmans nous laissaient entendre -surtout depuis la révolution islamique d’Iran en 1979- qu’ils avaient décidé de faire la guerre à l’Occident.
Depuis, bien des théories ont été échafaudées pour tenter d’expliquer la genèse de notre différend. Schématiquement, on a vu s’opposer deux thèses principales:
- celle de l’émergence de l’islamisme, dévoiement d’un islam pur, religion de paix et de tolérance.
- celle selon laquelle c’est l’islam qui porte en lui-même les germes du djihad, de la haine, de la guerre et du terrorisme.
Dans le premier cas, il s’agirait de combattre une simple frange extrémiste du monde arabo-musulman comme le conseille Alain Chouet (1) dans son excellent rapport sur le terrorisme repris par Primo.
Selon Alain Chouet, "…Face à ce phénomène de type sectaire et relativement marginal (les enquêtes les plus sérieuses montrent aujourd’hui que la Qaïda de Ben Laden ne comptait que quelques centaines de membres), on est cependant loin du clash des civilisations que redoute Huntington. S’il y a affrontement, il viendra de l’Occident parce qu’il aura commis l’erreur d’ériger la guerre contre le terrorisme en guerre contre l’Islam, en "affrontement du Bien contre le Mal".
Si le noyau activiste est marginal et n'est composé que de quelques centaines d'individus, on ne peut pas en dire autant de la population sur laquelle il s'appuie.
Tous les Allemands étaient-ils nazis en 1933 ?
Tous les Russes étaient-ils bolcheviks en 1917 ? La masse palestinienne n'adhère t-elle pas globalement aux idées éradicatrices d'Israël ? Les sympathisants du Hamas ne sont-ils pas légion dans la population palestinienne ? Certains beurs des banlieues ne se revendiquent-ils pas de Ben Laden ? Toutes les mouvances fondamentalistes ne cherchent-elles pas à faire modifier les lois des pays occidentaux? Les Frères Musulmans ne mobilisent-ils pas des foules en Égypte ?
Cela finit par faire beaucoup de monde et ce "phénomène de type sectaire" draine suffisamment de sympathisants pour constituer une masse humaine conséquente.
Le problème, dans un conflit, n'est pas de savoir combien sont les idéologues que l'on doit affronter, mais combien de divisions ils peuvent réunir. Et si Staline avait était moins méprisant envers le Vatican (2), il aurait peut-être pu imaginer l'arrivée d'un Jean-Paul II avant la fin du 20e siècle. Il n'en a pas été capable, et c'est tant mieux. Le communisme n’y a pas survécu.
Nous ne pouvons nous permettre la moindre suffisance à l’égard de l’impact du fondamentalisme musulman sur les populations. Aucun instrument fiable ne nous permet d’évaluer la base populaire sur laquelle il s’appuie.
Et puis, quel est ce procès d'intention concernant les buts poursuivis par l'Occident? En allant en Afghanistan et en Irak, Bush a-t-il dit qu'il déclarait la guerre à l'Islam? Pourquoi railler sans cesse toute tentative de démocratisation du monde arabe ? En tout cas, tout faire pour imposer la démocratie en Irak étant peut-être une imbécillité, ne rien faire contre une dictature est sûrement un crime...
A qui profite le crime "Islamisme" ?
En attendant, tous les musulmans de la planète tirent bénéfice de cette tension provoquée par le terrorisme:
- Les terroristes, par définition: les Frères musulmans étendent tous les jours davantage leur influence.
- Les États arabes, plus ou moins susceptibles d'instrumentaliser ces groupes terroristes, sont craints par certains pays comme la France qui multiplie les gages pour acheter sa paix intérieure.
- La "rue arabe" retrouve ce qu'elle croit être une dignité et compare Ben Laden à Saladin.
Si les bénéfices sont maigres à nos yeux, mais à nos yeux seulement, il faut impérativement tenir compte de nos échelles respectives de valeur qui sont bien différentes.
La seconde théorie selon laquelle c’est l’islam, dans son essence, qui pose problème comporte, elle aussi, bien des écueils.
Masri Feki nous a récemment relaté l’intervention révolutionnaire d’une islamologue, Wafaa Sultan, sur la chaîne qatari Al-Jazeera (lire). Il nous résume sa pensée :
"Contrairement à ce qu’affirment certains intellectuels qui voudraient que le terrorisme et l’intolérance constituent une déviation par rapport au «vrai islam», Wafaa Sultan pense que c’est le pacifisme et la tolérance qui sont une déviation par rapport aux textes fondateurs de cette religion".
Pour Madame Sultan, "l’islam est une religion de destruction massive, une théocratie digne du nom de totalitarisme"…Face à des êtres fanatisés qui considèrent le progrès comme un mal, la tolérance comme une faiblesse, le pacifisme comme un péché, Wafaa Sultan met en avant l’importance de l’éducation qui constitue à la fois le problème et la solution.
Reste que la "solution par l'éducation" prônée par Wafaa Sultan est nécessaire mais très insuffisante. On voit mal l’efficacité d’une "bonne éducation" si elle est véhiculée par l'outil "islam" tel qu'il est décrit par Mme Sultan. Dans sa forme actuelle, il ne peut que continuer à favoriser les sentiments de haine chez les jeunes musulmans.
Si les propos de Wafaa Sultan demeurent réjouissants pour un esprit libre, il ne s’en dégage aucune réelle solution.
Que veut-on ? Jeter l'opprobre sur l'islam, définitivement ?
Wafaa Sultan semble dire que rien de positif ne peut en sortir. Éradiquer tout simplement l'islam de la planète ? En dehors du côté irréaliste d'une telle entreprise, on ne peut laisser deux milliards d'individus sans espace de spiritualité. Et cela passe – malheureusement ? - par l'existence d'une grande religion.
Pour sortir de l'impasse, nous devons, en effet, rejeter la vision angélique d'un "islam d'amour et de tolérance" et pousser les exégètes à refondre cette religion. Les mener à imposer une vision métaphorique des versets et sourates qui posent problème. A créer une charia aménagée, susceptible d'adapter la pratique religieuse aux évolutions du monde.
Les pressions politiques et économiques, voire militaires, sur des pays tels que l'Arabie Saoudite ou l'Iran peuvent permettre d'obtenir un tel résultat. Or, de nos jours, tout l'Occident ne partage pas cette analyse.
C'est pourtant le noeud gordien du "choc des civilisations" que certains nient. Il y a une vraie confrontation entre un monde libre, laïque pour aller vite, où l'individu est au centre, et un monde totalitariste avec Allah pour dictateur.
Ce totalitarisme est bien plus dangereux que le précédent, soviétique. Il est amené à durer bien plus longtemps dans la mesure où les idéologues communistes avaient promis à leurs sujets le paradis sur terre.
Les peuples soumis au joug communiste avaient mis 70 ans pour vérifier que ça ne marchait pas. Ceux à qui l'on promet 72 vierges au paradis ne pourront, par définition, rien vérifier de leur vivant.
Une nouvelle piste douloureuse pour les musulmans
Certains recommandent la voie d’un "nouvel islam". Le chantier est immense. Mais a-t-on vraiment le choix d’y renoncer ?
Non, si l'on considère les amendements apportés au fil des siècles par la religion chrétienne à ses propres pratiques. Cette réforme indispensable, cette studieuse exégèse des textes bibliques a fini par porter ses fruits.
L'Eglise ne considère plus la torture comme un moyen légitime de conversion.
Certes, les esprits chagrins feront remarquer que cette torture a été officiellement abolie par le Vatican seulement en 1951.
Certes, papes et prêtres ont, aux moments cruciaux des conflits, béni les armées et les canons.
Certes, il restera toujours cette phrase éternelle attribuée au légat du Pape, Arnaud Amaury, lors du siège de Béziers en 1209 "tuez les tous, Dieu reconnaîtra les siens". Maxime reprise en maintes occasions lors des Croisades et prononcée il y a quelques années à Radio 1000 collines au Rwanda, comme au lycée technique de Médéa par les sbires du GIA (Algérie, en Décembre 2000).
Mais l'Eglise a su opérer sa conversion. Parmi les Juifs et les Chrétiens, nul ne prend maintenant à la lettre le lévirat ou les appels au massacre contenus dans la Bible.
Reste que le Coran est considéré comme dicté directement par Dieu, intangible, divin et révélé. Dés lors, il en devient immuable et intouchable.
Il y a aussi et surtout cette différence fondamentale entre le judéo-christianisme et l’islam. Juifs et chrétiens disposent d’une religion qui sert de trame sur laquelle l’Humanité peut s’appuyer pour tenter d’être meilleure. La foi y est compatible avec l’esprit de responsabilité. L’Homme est au centre, maître de ses actes, devant assumer ses erreurs et récoltant les bénéfices de ses initiatives heureuses. La religion devient un outil dont on peut se servir librement, adroitement ou pas. On peut même choisir de l’ignorer, tout aussi librement.
L’islam, lui, a choisi l’adoration de l’outil, la religion devenant une finalité, omniprésente, oppressante, stérile et immuable.
Cette opposition est remarquablement démontrée par Lucien-Samir Oulahbib dans son texte "Pourquoi le Dieu des musulmans n’est pas le même que celui du judéo-christianisme".
La remise dans leur contexte des versets des sourates les plus problématiques est une entreprise de longue haleine. Entreprise d'autant plus vouée à l'échec qu'islam signifie soumission. Dès sa naissance, le musulman ne peut être que soumis à un ordre divin, donc à son texte de référence.
Voilà peut-être la différence essentielle avec le judéo-christianisme qui, depuis Abraham et Jacob, instaure une dispute intellectuellement féconde entre Dieu et les hommes.
C'est cette faculté à s'opposer à Dieu jusqu'à en devenir parfois le partenaire ou l'adversaire qui a fait du judaïsme et du christianisme le terreau des plus grandes inventions scientifiques, des plus belles productions littéraires.
C'est cette continuelle disputationm avec un Dieu, quel qu'il soit, qui a permis un jour d'avoir la liberté de ne plus croire en lui.
L'islam parviendra-t-il un jour à autoriser cette liberté ?
Son avenir en dépend. En conséquence, le nôtre aussi.
Jean-Pierre Chemla & Pierre Lefebvre © Primo Europe. 11 septembre 2005
(1) -Alain Chouet est ancien directeur de service extérieur à la DGSE.
(2) - "Le Pape ? Combien de divisions" ? Staline aurait répondu ces mots à Pierre Laval, alors premier ministre français en visite à Moscou, qui lui demandait de faire un geste favorable envers le Vatican.
Par Edmond (Edmond) le dimanche 11 septembre 2005 - 20h10: |
Merci a Myriam Benhamou
America Attacked 9 1 1
http://www.gunstuff.com/america-attacked.html
Coucou: ca me donne encore la chair de poule quand j'entend la musique de cette presentation multimedia en tribut pour "911" (09/11/01). En fait c'est un film de 15 minutes (7Mb) en html/flash qui demarre automatiquement quand on ouvre le site. Surement un peu lourd pour les modems a 43Kbps mais ca vaut vraiement la patience d'attendre 5 minutes avec ou sans ADSL.
PS: ne pas oublier "d'allumer" les hauts-parleur du PC pour la musique
Myriam Benhamou
Par A_Soued (A_Soued) le dimanche 11 septembre 2005 - 08h56: |
voir aussi
www.nuitdorient.com
INTERVIEW DE SILVAN SHALOM PAR LE "PAKISTAN POST"
Rapportée par le Jerusalem Post du 7 Septembre 2005
Traduit par Albert Soued écrivain, www.chez.com/soued
Le premier ministre adjoint et ministre des Affaires Etrangères, Silvan Shalom a révélé hier que des contacts formels et discrets entre le Pakistan et Israël existent depuis 15 ans déjà.
Dans cette 1ère interview d'un ministre Israélien par un journal Pakistanais, Shalom a bien précisé au Pakistan Post qu'Israël ne considérait pas le Pakistan comme un état terroriste et que l'entretien qu'il avait eu en Turquie avec son homologue Pakistanais n'était pas provoqué par une quelconque pression américaine.
Voici le compte rendu complet de l'interview téléphonique.
Pakistan Post (PP): quelle est la position d'Israël en ce qui concerne le Cachemire, eu égard aux résolutions de l'ONU et d'autres engagements internationaux?
Sivan Shalom (SS): Israël a soutenu l'accord de Simla entre le Pakistan et l'Inde depuis 1972 et la solution de tous les problèmes entre ces 2 pays par la voie pacifique. le rapprochement entre ces deux pays depuis ces dernières années est considéré comme le bienvenu et nous espérons qu'ils parviendront à un règlement définitif bientôt.
PP: le président Mousharaf a clairement déclaré que des relations diplomatiques formelles avec Israël étaient exclues avant toute création d'un état palestinien. Que pensez-vous du temps que cela prendra?
SS: Israël a fait un pas en avant courageux et hardi, montrant son engagement pour obtenir un accord définitif avec les Palestiniens et sa volonté de faire des concessions dures et douloureuses. Le retrait total de tous les civils et militaires de la bande de Gaza et l'évacuation de 4 implantations en Cisjordanie donne aux dirigeants Palestiniens une occasion unique. La balle est aujourd'hui dans leur camp. La question est de savoir comment ils vont utiliser cette opportunité. Israël souhaiterait revenir à la "feuille de route" et négocier un accord définitif avec ses voisins. Cela fait 10 ans que nous essayons de négocier une paix. Et la feuille de route précise bien que dans une première phase, l'infrastructure du terrorisme doit être démantelée. Les dirigeants Palestiniens doivent enlever l'avenir du processus de paix des mains des terroristes et conduire leur peuple à une étape nouvelle de reconstruction et de développement.
PP: l'impression qu'on a à travers les médias Israéliens est que tous les Musulmans sont des terroristes. Un journal israélien a même dit que tous les Musulmans étaient des serpents. Quel est votre point de vue?
SS: Israël est le berceau des 3 religions monothéistes du monde et le peuple Israélien est composé d'individus appartenant à chacune de ces religions, Islam, Chrétienté et Judaïsme. En fait plus d'un million de citoyens Israéliens sont Arabes et comprennent des Musulmans, des Druzes et des Chrétiens. Des Musulmans sont des députés à la Knesset et l'arabe est une langue officielle de l'Etat d'Israël. Sur le plan de l'Histoire, les Musulmans et les Juifs ont vécu côte à côte en paix et en de beaucoup d'endroits en Israël ils continuent à le faire. L'extrémisme qui déforme l'Islam et l'utilise pour justifier la violence ne représente pas tous les Musulmans. Israël n'a pas de querelle avec le monde Musulman et cherche à établir un dialogue avec des pays musulmans comme le Pakistan. J'espère que la prochaine fois que vous m'interviewez ce ne sera pas au téléphone, mais plutôt ici à Jérusalem.
PP: en Islam le mariage avec des Juifs est permis, mais il manque la confiance mutuelle entre Israël et le monde Musulman (1). Pensez-vous que la question de la Palestine soit la seule raison, ou y en a-t-il d'autres?
SS: comme je viens de le dire, Israël n'est pas en conflit avec le mode Musulman. Et je voudrais rappeler à vos lecteurs que 5 premiers ministres Israéliens successifs ont essayé de négocier un accord de paix avec les Palestiniens. Israël s'est engagé à obtenir un accord définitif et l'a récemment démontré par le retrait historique de la bande gaza dans sa totalité et de 4 implantations en Cisjordanie. Ce dont nous avons besoin maintenant est un partenaire qui veut démanteler l'infrastructure de la terreur et qui est prêt à construire un pays. J'espère qu'Abou Mazen démontrera qu'il est ce partenaire. Malheureusement la plupart des pays Musulmans ne tiennent pas compte dans leurs médias des pas positifs que nous avons faits. Les reportages violemment antisémites et anti-israéliens sont si malencontreux qu'ils obstruent la voie du dialogue et de la coopération. Il est regrettable que les dirigeants de certains pays musulmans aient plus que leur peuple la volonté d'aller vers la reconnaissance de l'état d'Israël.
PP: d'après vous qui est responsable des attaques terroristes des 11/9 et 7/7? Approuvez-vous la politique du Pakistan à l'égard de la terreur?
SS: la destruction du réseau du terrorisme global n'a pas de limites territoriales et l'objectif du terroriste n'est pas seulement de tuer mais de détruire un mode de vie. Le terrorisme frappe la démocratie et s'oppose à la liberté, au progrès, au développement et aux droits de l'homme. Il appartient à l'ensemble de la communauté internationale de s'assurer que les forces de la stabilité triomphent sur le chaos et la dévastation et de rester unie contre tous ceux qui utilisent la violence comme moyen politique. Depuis le 11/9, le programme des nations a évolué pour contrer cette nouvelle menace. Sous la houlette du Président Mousharaf, le Pakistan a été amené à lutter contre la terreur à l'extérieur et ses militants à l'intérieur. Israël se félicite de cette attitude et pense que toute la communauté internationale devrait rester vigilante dans sa lutte contre l'extrémisme et doit continuer à soutenir les forces de la stabilité et de la modération.
PP: avec votre dernier entretien avec notre ministre des Affaires étrangères avez-vous convenu de mesures pour établir une mutuelle confiance (CBM: confidence building measures)? Et ces mesures peuvent-elles aider d'une certaine façon?
SS: lors de mon entretien avec Mr Kassouri nous avons discuté de plusieurs questions dont les moyens d'élargir notre dialogue. L'entretien a été très constructif et votre ministre m'a laissé une impression positive. J'espère que cette rencontre d'Istamboul est la première d'une série qui nous mènera vers l'établissement de relations diplomatiques.
PP: comment le peuple Israélien perçoit-il le Pakistan? Le perçoit-t-il comme une menace ou un Etat qui soutient le terrorisme?
SS: le peuple israélien ne voit pas le Pakistan comme un état terroriste, mais malheureusement, la perception de votre pays par le public est vague, du fait que nos deux peuples n'ont pas de contact entre eux. Je suis sûr que les points communs à nos deux nations pourraient paver la voie pour un respect et une compréhension mutuels et même pour une coopération dans de nombreux domaines. Nous avons beaucoup de choses en commun, ne serait-ce que nous avons vécu sous occupation britannique, et que nos deux nations ont été créées par une vision d'une identité nationale religieuse (2).
PP: certains disent qu'Israël se tient à part dans le concert des nations, isolé et controversé. Est-ce que c'est l'échec de politique étrangère d'Israël?
SS: Israël bénéficie d'un très large soutien dans le monde et a des alliés très proches et des amis partout. Quand j'ai pris mes fonctions de ministre des affaires étrangères, j'ai annoncé que les 2 piliers de mon programme politique étaient le renforcement des relations avec l'Europe et le monde arabe et je crois que nous avons réussi sur ces deux fronts. En diplomatie, les résultats ne sont jamais immédiats, mais plutôt le fruit d'un processus long et laborieux. Je suis sûr que la plupart des pays du monde savent aujourd'hui qu'Israël veut vraiment la paix avec ses voisins et qu'il est prêt à faire des concessions douloureuses pour assurer à toute la région un avenir meilleur.
PP: pouvez-vous nous dire quand les contacts directs ou indirects entre le Pakistan et Israël ont commencé et à quel niveau?
SS: je confirme et reconnaît que des contacts directs ont commencé il y a longtemps. Depuis longtemps nous essayons de faire des progrès en vue d'une rencontre publique mais cela a pris beaucoup de temps. Je suis cependant heureux que cela se soit produit au bon moment. Pour nous, le Pakistan est un pays très important, le 2ème plus grand pays musulman. J'espère que très bientôt que ces relations vont se développer. En ce qui concerne le passé, je confirme que les contacts ont été plutôt directs, mais avec "un profil bas". En tant que ministre, je peux dire que cela a commencé il y a dix ou quinze ans. Lors de ce mandat dans les affaires étrangères d'un plus d'un an déjà, il y eut de nombreux contacts directs entre Israël et le Pakistan, mais toujours "avec un profil bas".
PP: certains pensent que les Etats-Unis sont la force motrice de ces contacts. Quel est leur rôle dans ces entretiens?
SS: non, je puis vous assurer que cet entretien a été une surprise pour eux. Je peux vous dire que Condoleeza Rice, Secrétaire d'Etat m'a appelé après l'entretien et m'a félicité, en me disant que c'était une bonne surprise. En tout cas les Etats-Unis soutiennent ces relations cordiales et ces contacts directs leur conviennent.
PP: selon la feuille de route, Israël devrait évacuer toutes les implantations de Cisjordanie. Prévoyez-vous d'aller de l'avant malgré les difficultés rencontrées par votre gouvernement à Gaza? Certains disent que du fait que cela sera encore plus dur en Cisjordanie, Israël n'envisagerait pas de s'en retirer.
SS: Israël envisage sérieusement la feuille de route, mais celle-ci comporte plusieurs étapes. Et nous avons besoin d'aller d'étape en étape. La première é té l'évacuation de Gaza, maintenant c'est au tour des Palestiniens de démanteler le réseau terroriste et son infrastructure. S'ils le font cela sera plus facile d'aborder l'étape suivante. Il est clair pour nous qu'Israël attend une réponse des Palestiniens sur ce sujet. Si les attentats-suicide continuent, il n'y aura aucun progrès. Seule la paix peut encourager le peuple d'Israël à aller de l'avant dans la voie de la "feuille de route". Si des missiles sont tirés sur nos villes comment pouvons-nous parler de paix et de suivre la feuille de route?
PP: on pense qu'Israël possède plus de 200 têtes nucléaires. Quel est votre avis?
SS: je veux être clair; Israël ne sera jamais le premier à introduire des armes nucléaires dans la région. Ce n'est pas notre affaire. Israël ne sera jamais le premier à introduire des armes non conventionnelles dans la région.
PP: comment voyez-vous les futures relations entre nos deux pays?
SS: pendant longtemps le Pakistan n'a pas été un pays ami, mais cela est en train de changer. Comme je l'ai dit nous avons beaucoup de choses en commun. Nos deux états sont religieux, nous un état juif et vous un état musulman. Nous pourrions être un modèle pour d'autres nations dans le monde, comment deux états religieux peuvent être amis, sans avoir la même religion. Et cela aidera à la paix dans le monde. Cela aidera les peuples à comprendre qu'il n'y a pas de conflit entre Juifs et Musulmans. Et à ce moment notre contribution sera positive pour la paix mondiale.
PP: quel message voulez-vous adresse au peuple du Pakistan?
SS: je voudrais dire à la nation Pakistanaise qu'il n'y a aucun conflit entre le Pakistan et Israël. Pas de dispute territoriale ni économique. Israël cherche à avoir de bonnes relations avec le monde Musulman. Israël a toujours été à l'aise avec les Musulmans. Moi-même je suis né dans un pays musulman, la Tunisie. Ma famille et moi-même nous étions très à l'aise dans nos relations avec nos voisins Musulmans. Le Pakistan et Israël peuvent travailler ensemble pour le bien de leur peuple et pour améliorer leur niveau de vie. En ce qui concerne la Palestine, le peuple Pakistanais doit garder à l'esprit que des pays comme l'Egypte, la Jordanie et la Turquie peuvent rendre un plus grand service aux Palestiniens, car ils ont de bonnes relations avec Israël. Le Pakistan peut jouer un rôle positif dans la solution de la question de la Palestine, s'il a de bonnes relations avec les deux parties, la Palestine et Israël.
Notes de la traduction
(1) ces mariages ne sont en fait possible que si le conjoint Juif se convertit à l'Islam; c'est le cas le plus courant.
(2) il faut se rappeler qu'un Juif allemand converti à l'Islam a contribué à la création du Pakistan après la 2ème guerre mondiale et il a été le 1er ambassadeur du Pakistan à l'Onu.
SHALOM TALKS TO THE PAKISTAN POST
JP 6 Sep. 7, 2005
Deputy Prime Minister and Foreign Minister Silvan Shalom revealed Tuesday that low-level formal contacts between Pakistan and Israel date back 15 years.
In a first-ever interview by any Israeli minister to a Pakistani newspaper, he told The Pakistan Post that Israel does not consider Pakistan a terrorist state. He said his recent meeting with Pakistani foreign minister was not held under any US pressure.
Following is the complete text of the telephonic interview:
The Post: What is Israel's stance on Kashmir issue in terms of UN resolutions and other international commitments?
Shalom: Israel has supported the Simla Agreement between Pakistan and India since 1972 and the resolution of all issues between them by peaceful means. We welcome the rapprochement between Pakistan and India over the past several years and hope that they will reach an agreement in the near future.
The Post: President Musharraf clearly stated that formal diplomatic relations with Israel are not possible before the formation of a Palestine state. How much time do you think it will take?
Shalom: Israel has taken a very courageous and bold step demonstrating its deep commitment to reaching a lasting agreement with the Palestinians and its willingness to make tough and painful concessions. The complete pullout of all civilians and military personnel from the Gaza Strip and the evacuation of four settlements from the West Bank present the Palestinian leadership with an unprecedented opportunity. The ball is today in the Palestinian court. The question is how they avail the opportunity. Israel would like to return to the roadmap and negotiate a permanent settlement with our Palestinian neighbours. We have been trying to negotiate peace for over 10 years. The roadmap clearly states that in its initial phase, the infrastructure of terrorism must be dismantled. The Palestinian leadership must take the peace process out of the hands of terrorists and lead the Palestinian people to a new phase of nation-building and growth.
The Post: The perception one gets from the Israeli media is that all Muslims are terrorists. An Israeli newspaper even said that all Muslims are snakes. Will you care to comment?
Shalom: Israel is the cradle of the world's three monotheistic religions - Islam, Christianity and Judaism and the Israeli people comprise individuals from all three faiths. In fact, more than one million Arabs comprising Muslims, Druze and Christians, are citizens of Israel. Muslims serve in Israel's Parliament and Arabic is an official language of the State of Israel. Historically, Muslims and Jews lived side by side in peace and in many places in Israel they still do. The extremists who distort Islam and use religion to justify violence do not represent all Muslims. Israel has no quarrel with the Muslim world and seeks to establish dialogue with Muslim countries like Pakistan. I hope the next time you interview me, it will not be over the phone, but rather here in Jerusalem.
The Post: In Islam marriages with Jews are permitted but there is lack of mutual trust between Israel and the Muslim World. Do you think Palestine is the only reason or are there other reasons?
Shalom: Again, I do not think that Israel is in conflict with the Muslim world. And I must remind your readers that five successive Israeli Prime Ministers have been trying to negotiate a peace agreement with the Palestinians. Israel is committed to reaching a lasting agreement and has most recently demonstrated this by the historic withdrawal from the Gaza Strip in its entirety and from four settlements in the West Bank. What we need now is a Palestinian partner who is willing to dismantle the infrastructure of terrorism and is ready to take on the task of nation-building. I hope that Abu Mazen proves to be this partner. Unfortunately, much of the Muslim world does not read about the positive steps that Israel takes in their local newspapers. The virulent anti-Semitic and anti-Israel reportage present in many media outlets is so unfortunate because it obstructs the path to dialogue and cooperation. It is regrettable that in some Muslim countries the leaders are more willing to take steps toward the recognition of Israel than their peoples.
The Post: Who do you think was responsible for the 9-11 and 7-7 attacks? Do you approve Pakistan's policy towards terrorism?
Shalom: The destruction of the global terrorist network knows no boundaries and the goal of the terrorist is not just to destroy life, but to destroy a way of life. Terrorism strikes against democracy, against freedom and advancement, against development and human rights. It is incumbent upon the entire international community to ensure that the forces of stability triumph over those of devastation and chaos and to stand unified against all those who use violence as a tool of policy. Since September 11, the international agenda has shifted to the threat that terrorism poses. Under the leadership of President Musharraf, Pakistan has opposed both terrorism abroad and militancy at home. Israel welcomes this stance and believes that the international community must remain steadfast in its fight against extremism and must continue to support forces of stability and moderation.
The Post: Can there be any confidence building measures (CBMs) between Pakistan and Israel in view of your latest talks with our foreign minister? Can such CBMs help in any way?
Shalom: I discussed many issues in my meeting with Mr Kasuri, among them steps that our respective countries can take to lead to a wider dialogue. Our meeting was very constructive and he (Kasuri) left me with a positive impression. I hope that our meeting last week in Istanbul was the first of many and will one day lead to the establishment of diplomatic relations.
The Post: How do the people of Israel perceive Pakistan? Do they recognize it as a threat or a state supporting terrorism?
Shalom: The people of Israel do not view Pakistan as a terrorist state, but unfortunately, public perception about Pakistan is vague, as our peoples do not share consistent contact. I am confident that the similarities between our nations could serve to pave the way for mutual respect and understanding and eventually cooperation and collaboration in myriad fields. Pakistan and Israel have much in common. For example, both nations lived under British occupation and were established by the vision of national religious identity.
The Post: Some say that Israel today stands as an isolated and controversial state among the world community and that this is the failure of Israeli foreign policy?
Shalom: Israel enjoys wide support in the international community and has close allies and friends spanning the globe. When I took up my position as foreign minister, I announced as two pillars of my foreign policy agenda the strengthening of relations with Europe and the Arab world and I believe that we have been successful on both fronts. In diplomacy, results are not often instantaneous, but rather the result of a steady and strong process. I am confident that the majority of the world knows today that Israel truly seeks peace with its Palestinian neighbours and is ready to make painful compromises to ensure a better future for the entire region.
The Post: Can you tell us exactly when the direct or indirect contacts between Pakistan and Israel started and at what level?
Shalom: I can confirm and acknowledge that the direct contacts between Pakistan and Israel started a long time ago. For long we have been trying to make some progress for a public meeting of our officials but it took us a very long time. However, I am happy that it has come at this good time. For Israel, Pakistan is a very important country. It is the second largest country in the Muslim world. I hope that in the near future relations between Pakistan and Israel will grow. In terms of past contacts, I can confirm that the contacts were direct and also indirect but most of the time it was direct but in a low profile. In my position, I can confirm that the contact existed some 10-15 years ago. During my tenure as the foreign minister, which has been a little more than a year, there were many direct contacts between Israel and Pakistan but these were in low profile too.
The Post: Some perceive that US is the real moving force between the direct Pakistan-Israel talks. Is the U.S playing any role in these talks?
Shalom: No. I can assure you that this meeting was a surprise for the US. Let me tell you that the US Secretary of State Dr. Rice called me after this meeting. She commended and congratulated me for this and said it was a pleasant surprise. However, the US supports good and cordial relation between Israel and Pakistan and favours these direct contacts.
The Post: As per Middle East roadmap, Israel will have to vacate the settlements from west bank too. Are you planning to go ahead with that even after the trouble faced by the Israeli government in the Gaza? Some quarters think that since West Bank settlements will be more difficult, Israel may pull back from doing that?
Shalom: Israel is in full mood to follow the roadmap, but the roadmap has phases. We need to go step-by-step. We've taken the first step in Gaza, now it is Palestinians' turn to dismantle the terrorist network and other Intefada infrastructure. If they do so it will be much easier for us to follow the next phase. Let me make it very clear that it is very important that Israel gets a good response from the Palestinians after Gaza pullout. If the suicide bombings continue, it will halt any progress on the road map. Peace will encourage the Israeli people to move ahead with the roadmap. If rockets are fired on our cities from Palestinian areas, how can we talk about peace and following a roadmap?
The Post: It is believed that Israel has more than 200 nuclear weapons. How do you comment on that? Shalom: Let me make it very clear that Israel will not be the first to bring any kind of nuclear weapons to the region. Israel is not dealing in that. Israel will never be the first to bring non-conventional weapons to the region.
The Post: How do you foresee the future of Pakistan Israel relations?
Shalom: Pakistan for long has not been a friendly country to Israel but now that is changing. We have many things in common. Both of us are religious states. We are a Jewish state and Pakistan is a Muslim state. With good relations towards each other we can be a model for other states of the world as to how religious states can be friends and this will be good for the peace of the world. This will help the people of the world to understand that there is no conflict between Muslims and Jews. In this way we can contribute positively to world peace.
The Post: What message would you like to give to the people of Pakistan?
Shalom: I want to tell the people of Pakistan that Pakistan and Israel have no conflict. We have neither territorial disputes nor any economic dispute. Israel wants good relations with the Muslim world. Israel has always been comfortable with the Muslims. Even I was born in an Islamic country, Tunisia. My family and I were very comfortable with the Muslim families we lived with. Pakistan and Israel can work together for the benefit of their people and better lives for the people of both countries. In regard to Palestine, Pakistani people must keep in mind that countries like Egypt, Jordan and Turkey are more helpful for Palestinians as they have good relations with Israel. Pakistan can play a positive role in the settlement of Palestine issue if it has good relations with both Israel and Palestine.
(1) Le président pakistanais Pervez Musharraf a défendu la rencontre entre son ministre des Affaires étrangères Khursid Kasuri et son homologue israélien Sylvain Shalom jeudi à Istanbul. ''L'Islam est une religion de paix qui vit en harmonie avec les autres religions depuis des centaines d'années, et ce peut être le cas aussi à l'avenir'', a-t-il soutenu.
Par Henri (Henri) le dimanche 11 septembre 2005 - 08h04: |
MAZAL TOV
je souhaite la bienvenue au nouveau petit Miller et un grand mazaltov aux heureux parents, NAO ET JUSTIN.
Il va etre le chouchou de sa maman et de ses deux grandes soeurs. Je lui souhaite d'apporter avec lui beaucoup de joie, de bonheur et de prosperite.
Rabi maakem ou iatikem el hkeir.
Achem ebarekh othkem. AMEN