Par Hajkloufette (Hajkloufette) le jeudi 15 septembre 2005 - 12h03: |
C est avec une tristesse infinie que nous apprenons le deuil incommensurable que vient de toucher notre ami Samy Ghozlan , president du bureau national de la vigilence contre l anti semitisme . Sa petite fille Salome Chekroune Z"L est decedee a l age de 6 ans d une scepticemie foudroyante . Nous avons une pensee profonde pour les parents , pour les grands parents et pour Madame Chekroune sa grand mere . Une pensee plus personelle pour son oncle Stephane qui est un de nos ami tres proche , et un fidele de notre site .
Les prieres du mois auront lieu le 20 septembre . Nous allumerons une bougie pour cet adorable tresor qui nous a quitte pour rejoindre les anges . Que D... fasse que son ame repose en Paix .
Iye Zikhra Baroukh ou Nichamta Eden
Par Douda (Douda) le jeudi 15 septembre 2005 - 00h25: |
La Douda : ( Hak El Ouet International Tracking Station )
Le Ftileur : Le scribe,,,
Salut Sarel.
Pourrais tu affirmer que La Génèse depuis Béréchit, n’a pas été écrite par des scribes ? et qu’elle serait en quelque sorte issue de la génération spontanée ?
Pourrais tu également affirmer, que Jésus n’était pas Juif, qu’il n’allait pas à la synagogue, ou sacrifier l’agneau au temple d’Hérode ?
Quand tu annonces : ”Le chrétien ne pouvait accepter l'existence "spirituelle "du juif 'car cela est en contradition avec la venue du Messie” : Réponse : Bien curieuse pratique pour les adeptes d’une religion qui glorifie l’avènement d’un Messie Juif en la personne de Jésus!
Cherches donc la contradiction, c’est amusant,,,
Ta prophétie : "La verite relative" de chacun devra se reveler un jour devant le monde {Un jour j'expliquerais l'expression "verite relative" : Il y a de quoi piaffer d’impatience, alors sois donc sympa Cher Ami Sarel, ne nous fais pas trop attendre le jour de tes révélations.
Bien à Toi,
Wnessou El Douda
Par Albert (Albert) le mercredi 14 septembre 2005 - 23h04: |
'...Ye nefche béch en djou fél haf'lè mta oulideq...En challah rabi krim ou qerim nah'drou bél awedda fed el nââr el m'bareq....§§§§
Envoie nous des charters Nao....
Pour des raisons de date, je compte passer la piéce légerement en différe. Vendredi étant le jour de sa circoncision, il ne m'est pas possible de la faire passer à ce moment là.....
Donc à Lundi ou à Mardi, le temps que je confectionne les briks surtout que mes deux cuisiniéres Elsa et Mam'ili sont des fénèantes hors paires....Je ne parle pas de Michka ni de Girelle encore moins de Lalla plongèe dans son YOUR IMAGE HERE....
Par Breitou (Breitou) le mercredi 14 septembre 2005 - 22h45: |
Par Emma (Emma) le mercredi 14 septembre 2005 - 19h40: |
‘L’image de la France dépend du comportement des Juifs’
By ELIAS LEVY
Reporter
“L’antisémitisme est en expansion en France, taraudant la société en divers lieux, dans divers milieux, mais sans verser dans l’excès qui y voit un phénomène massif, et généralisé, ou porté par de puissants groupes sociaux et politiques”, soutient le sociologue Michel Wieviorka, auteur de La Tentation antisémite. Haine des Juifs dans la France d’aujourd’hui (Éditions Robert Laffont, 2005). Un ouvrage qui tombe à point nommé pour décrire la complexité de ce phénomène protéiforme.
Michel Wieviorka, qui est directeur d’études à l’École des Hautes études en sciences sociales de Paris, où il dirige le Centre d’Analyses et d’Interventions sociologiques (CADIS), a mené, avec une douzaine de chercheurs, une enquête sur le terrain de plus de deux ans.
Ils se sont rendus dans divers lieux où l’antisémitisme a connu un regain important ces dernières années: des quartiers populaires durement touchés par la crise économique; l’Alsace, où les actes de vandalisme dans des cimetières juifs sont presque devenus une spécificité; Sarcelles (Val-d’Oise), une banlieue où vit une importante population juive; des écoles publiques; des universités; des prisons…
Un état des lieux saisissant de l’antisémitisme en France.
Michel Wieviorka nous a accordé une entrevue.
Canadian Jewish News: Votre grande enquête démontre que l’antisémitisme en France n’est pas un phénomène homogène mais au contraire éclaté, sans unité profonde.
Michel Wieviorka: De l’extérieur de la France, depuis Israël, les États-Unis en particulier et le Canada aussi, mais moins fortement, et de l’intérieur de la France, en particulier dans certains milieux juifs, on décrit la France comme un pays pris depuis cinq ans dans une sorte de Tsunami antisémite.
Ce que cette recherche montre, c’est qu’il existe des lieux où des propos, des actes, des opinions, des attitudes antisémites s’observent, mais tout ceci n’a ni l’ampleur, ni la force, ni surtout la capacité unificatrice à laquelle on pouvait peut-être s’attendre. L’antisémitisme qui sévit aujourd’hui en France est un phénomène éclaté qui se développe dans plusieurs franges de la société française, de manière plus ou moins instable, pour des raisons qui ne sont pas nécessairement homogènes et cohérentes. L’antisémitisme surgit dans différents lieux et milieux, mais sans grande capacité d’unification ou d’intégration, avec une force qui n’est pas nécessairement spectaculaire.
C.J.N.: Beaucoup de Juifs reprochent à la Justice française d’être laxiste face à l’antisémitisme. Ce grief est-il fondé?
M. Wieviorka: La Justice n’échappe pas à la crise des institutions républicaines. Dans notre enquête, nous avons plutôt étudié la crise qui sévit à l’école publique. La Justice a été lente à se mobiliser sur la question de l’antisémitisme tout simplement parce que le pouvoir politique et l’opinion publique ont mis du temps à réagir à cette montée de la judéophobie. Il y a eu une période où la société en général et les institutions françaises en particulier ont été insensibles au problème de l’antisémitisme. J’ai eu accès à l’ensemble des dossiers qui ont été jugés au cours des six premiers mois depuis cette prolifération d’actes antisémites. Donc, je sais ce qu’il en est du travail de la Justice. Seulement 15% des affaires en matière d’antisémitisme ont été élucidées. Ce qui est la moyenne à peu près classique -le taux d’élucidation des cas d’antisémitisme est le même que dans d’autres domaines. Il n’est pas toujours facile de prouver qu’il y a eu antisémitisme. Dans certains cas, c’est douteux, et dans d’autres cas, il n’y a même pas eu d’antisémitisme alors que l’on croyait qu’il y en avait eu.
C.J.N.: Donc, selon vous, la Justice française fait correctement son travail.
M. Wieviorka: Sans défendre ardemment la Justice française, je vous dirais que celle-ci est aujourd’hui sous pression et qu’elle fait son travail. Mais, on saisit parfois la Justice pour des affaires étranges. Edgar Morin est-il antisémite? -cet entretien a été réalisé avant que la Justice ne condamne le sociologue Edgar Morin et le directeur du journal Le Monde, Jean-Marie Colombani, pour “diffamation raciale” contre le peuple juif, à la suite de la publication dans ce quotidien d’un article fustigeant avec véhémence Israël, signé par Edgar Morin et deux autres intellectuels.
La Justice est secouée, trimballée, poussée à hue et à dia par des gens qui voudraient la faire intervenir un peu n’importe comment. La Justice française est peut-être un peu prudente, peut-être trop prudente, mais elle est aussi parfois sollicitée d’une manière malvenue.
C.J.N.: L’antisémitisme en France progresse-t-il ou est-il en voie de régression?
M. Wieviorka: L’antisémitisme en France n’a ni régressé ni augmenté de manière significative. On ne peut pas réduire aujourd’hui la question de l’antisémitisme en France aux actes les plus ostensibles, c’est-à-dire à ceux qui aboutissent devant la Justice et qui sont traités par la police. Ce n’est qu’une petite partie de l’iceberg. Mais une partie qui donne une image pervertie et même fausse du problème. L’antisémitisme, c’est de la discrimination -il y en a peu, mais il peut y en avoir-, des opinions, des menaces, des attitudes, des propos dans la cour de récréation à l’école… L’antisémitisme, c’est toutes sortes d’expressions qui ne se réduisent absolument pas aux quelques passages à l’acte que l’on peut observer. Donc, si vous voulez avoir une bonne image de l’antisémitisme en France, il faut consulter les sondages d’opinion, regarder ce qui se passe dans les écoles, faire des enquêtes comme celle que nous avons menée. La plupart du temps, les antisémites ne passent à l’acte, en tout cas pas à un acte lourd.
C.J.N.: Les pouvoirs publics français n’ont-il pas réagi en retard à ce regain d’antisémitisme?
M. Wieviorka: Oui. Je pense que le phénomène de l’antisémitisme travaillait la société française bien avant l’éclatement de la seconde Intifada palestinienne. Dès le début des années 90, j’avais observé des petites traces naissantes d’antisémitisme à Sarcelles. Je pense que le tournant, la prise de conscience de cette recrudescence d’antisémitisme, a eu lieu au moment de l’élection présidentielle de 2002, aussi bien à gauche qu’à droite. Si cette prise de conscience s’était opérée plus nettement et beaucoup plus tôt, je pense que la situation serait différente aujourd’hui.
C.J.N.: La Communauté juive de France est très inquiète par cette montée de la judéophobie.
M. Wieviorka: Oui. Il y a des inquiétudes au sein de la Communauté juive de France. Mais il y a des Juifs qui dramatisent et radicalisent la situation pour la décrire en termes extrêmes, quitte à la limite pour annoncer leur départ pour le Canada, ou plutôt pour Israël. Il y en a d’autres au contraire qui disent: “Ne dramatisons pas, il ne se passe pas grand-chose, rien de nouveau, ce n’est pas un phénomène excessif.” Mais, dans l’ensemble, il y a eu des inquiétudes. Je crois qu’il y en a un petit peu moins actuellement, mais tout ça demeure très sensible. La situation peut varier du jour au lendemain. Il suffit que se produisent un ou deux actes antisémites pour que tout bascule à nouveau. Il y a une sensibilité à fleur de peau dans le monde juif sur cette question-là.
C.J.N.: Au cours de votre enquête vous avez constaté qu’il est difficile aujourd’hui d’enseigner la Shoah dans des établissements scolaires publics français.
M. Wieviorka: Ou bien on considère que la Shoah fait partie de l’Histoire. Dans ce cas-là, cette tragédie doit trouver sa place dans les cours et les manuels d’Histoire. Ou bien on considère que c’est autre chose, alors il faut en parler en instruction civique et ailleurs. Je pense que la Shoah est un sujet délicat qui devrait être enseigné en Histoire. Le problème c’est que l’école en France, surtout publique, est confrontée aujourd’hui à une triple crise.
L’école fait face à une crise d’“ethnicisation”. On interdit de parler d’un groupe humain si on ne parle pas des autres groupes, de parler de ce qui se passe dans un pays si on ne parle pas aussi de ce qui s’est passé dans les autres contrées. Deuxièmement, l’école publique ne sait pas gérer des petits incidents. Les établissements scolaires publics sont très embarrassés dès qu’il y a du chahut, dès qu’un élève tient un propos raciste ou antisémite. Soit on en fait trop, soit on en fait pas assez. Troisièmement, à l’école publique, vous avez un grand nombre d’enseignants qui sont très sensibles aux difficultés existentielles vécues par les jeunes issus de l’immigration. Ça c’est un phénomène très français.
C.J.N.: Donc, ces enseignants prennent la défense de jeunes antisémites.
M. Wieviorka: Oui. Ces éducateurs sont très sensibles aux questions relatives au colonialisme, aux traites négrières, à l’exploitation des immigrés dans les usines françaises dans les années 50 et 60, au racisme actuel… Ils ont peine à comprendre, ou à percevoir, qu’il puisse y avoir parfois chez les “victimes” des attitudes ou des propos coupables, en l’occurrence d’antisémitisme. Il y a en France une sorte de mauvaise conscience coloniale et post-coloniale qui rend difficile dans certains cas une bonne appréciation des situations. Ce phénomène pernicieux se cristallise souvent dans les lycées lorsqu’on parle de la Shoah.
C.J.N.: Depuis le début de ce regain d’antisémitisme la France en a pris pour son grade dans plusieurs pays occidentaux, surtout aux États-Unis. Comment la France compte-t-elle réhabiliter son image écornée?
M. Wieviorka: Il y a une manière de réhabiliter l’image écornée de la France. Si les Juifs français arrivent à montrer par leur comportement, leurs modes d’expression les plus divers et dans leurs propos qu’ils sont plutôt bien dans leur pays et qu’ils n’ont aucune envie de le quitter, alors l’image de la France dans le monde s’améliorera. Par contre, si les Juifs français font savoir massivement qu’ils ont l’intention de quitter leur pays, l’image de la France risque de se détériorer davantage.
Si le climat international se détend un peu -le conflit israélo-palestinien semble aller vers un peu plus de négociations et un petit moins de ruptures et de violence-, il est certain que la situation s’apaisera. Les images négatives de la France sont inscrites dans un climat d’ensemble qui est géopolitique. Il y a des choses qui peuvent évoluer positivement.
C.J.N.: La politique propalestinienne de la France n’a-t-elle pas contribué implicitement à attiser le nouvel antisémitisme qui a pignon sur rue dans l’Hexagone depuis l’automne 2000?
M. Wieviorka: Oui. Si le chef de gouvernement d’un pays tient des propos extrêmement violents à l’égard de la politique israélienne, ça facilite et légitime des dérives ou des dérapages antisionistes qui dans certains cas deviennent antisémites au bout d’un certain temps. À l’inverse, si un chef de gouvernement fait savoir de façon très claire qu’il n’est pas question d’aller trop loin dans la critique de tel ou tel autre gouvernement israélien, ça établit des limites. Les prises de position officielles d’un pays, ou de grands leaders politiques, sur la question israélo-palestinienne peuvent avoir indéniablement des incidences négatives sur l’état de l’antisémitisme dans une société.
French sociologist and author Michel Wieviorka, along with other researchers, did a two-year study on anti-Semitism in France.
Par Mena (Mena) le mercredi 14 septembre 2005 - 18h42: |
Serge Boidevaix, parrain de la "rue arabe" du Quai d'Orsay rattrapé par la justice (info # 011409/5) [analyse]
Par Luc Rosenzweig © Metula News Agency
Les grands médias français, friands d'habitude d'affaires crapuleuses et croustillantes mêlant politique, affaires de coeur (euphémisme) et d'argent plus ou moins sale, ne sont pas, pour le moment particulièrement émus par la toute récente mise en examen de Serge Boidevaix par le juge Philippe Courroye, du pôle financier du Parquet de Paris.
Seuls à ce jour, le Journal du Dimanche du 11 septembre, repris par l'AFP et Libération ont mentionné cette mise en examen prononcée dans le cadre d'une enquête sur la corruption présumée de responsables irakiens du temps de Saddam Hussein par des intermédiaires français agissant dans le cadre du fameux processus onusien " pétrole contre nourriture".
Ce programme visait à lever partiellement l'embargo contre le régime du dictateur de Bagdad, imposé par la communauté internationale à la suite de la première guerre du Golfe. Il s'agissait alors d'adoucir autant que possible les souffrances de la population civile irakienne liées à la persistance du conflit, sans pour autant permettre à Saddam Hussein de reconstituer son potentiel militaire.
Comme l'ont montré par la suite des documents saisis à Bagdad après l'effondrement du régime baathiste, les ressources obtenues par Saddam dans le cadre de ce programme n'ont pas seulement servi à sauver les bébés irakiens de la famine, mais ont été employées à remplir quelques poches, dont celle du fils de Kofi Annan, le secrétaire général de l'ONU, et à graisser quelques pattes.
Une première liste de bénéficiaires de "bons de pétrole" transitant par des banques suisses avait été publiée en 2004 dans la presse américaine. Quelques français, réputés "amis" du tyran de Bagdad apparaissaient sur ces listes : on y trouvait pêle-mêle des proches de Charles Pasqua, comme Bernard Guillet conseiller diplomatique de l' ex-ministre de l'intérieur, et un diplomate de haut vol, Jean-Bernard Mérimée, ancien ambassadeur de France à l'ONU.
Ces révélations ne suscitèrent en France qu'une émotion modérée : la grande presse, suivie par la majeure partie de l'opinion publique, ne vit là qu'une vilenie supplémentaire de l'oncle Sam, furieux de voir le coq gaulois dressé sur ses ergots pour s'opposer à l'intervention américaine en Irak. Nos limiers nationaux, journalistes dits d'investigation, s'estimèrent donc totalement rassurés et convaincus par les dénégations outrées des personnalités mises en cause.
Les connaisseurs du petit monde de la Francirak, cette camarilla de pétroliers, diplomates à la retraite, politiciens de droite comme de gauche idolâtrant un Saddam promu "rempart de la laïcité" au Moyen-Orient, s'étonnèrent alors de ne pas trouver Serge Boidevaix dans la liste des bénéficiaires des largesses saddamites.
La perspicacité et la persévérance de Philippe Courroye, qui a déjà épinglé à son tableau de chasse anti-corruption des anciens ministres comme Michel Noir, Alain Carrignon et Pierre Bédier, ont finalement remis les choses en place : oui, Serge Boidevaix, ancien secrétaire général du Quai d'Orsay, ancien conseiller diplomatique de Jacques Chirac et actuel président de la Chambre de Commerce franco-arabe, a été, selon les informations filtrant du cabinet du juge, le bénéficiaire de quelque 30 millions de barils de "bons de pétrole", ce qui, au prix actuel de l'or noir, et même à son prix de l'époque, constitue une somme assez rondelette. Selon les mêmes informations, Serge Boidevaix se défend en affirmant que ces "bons" transitaient sur un compte suisse ouvert à son nom dans le cadre d'une opération de "lobbying" visant à mettre le groupe pétrolier français Total en bonne position dans le programme "pétrole contre nourriture". L'essentiel de cette somme aurait servi à verser des "rétro-commissions" (lire pots-de-vin à des responsables irakiens. Mais il n'est pas interdit de penser qu'elle ait été également utilisée à pratiquer un autre style de lobbying consistant à vanter, auprès des responsables politiques français, les mérites du dirigeant irakien.
La présomption d'innocence étant, comme on le sait, la règle dans le traitement journalistique des affaires judiciaires, nous ne nous prononcerons pas sur le fond du dossier actuellement instruit par le juge Courroye.
Néanmoins, il révèle la face cachée de cette "politique arabe de la France" dont Serge Boidevaix à été un des plus ardents artisans, côté lumière, comme côté ombre. En 1974, c'est lui qui, comme conseiller diplomatique de Jacques Chirac alors premier ministre négocia la vente à notre ami Saddam de la centrale nucléaire Osirak, dont il jurait ses grands dieux qu'elle ne pourrait servir à la fabrication de l'arme nucléaire par Bagdad. Les responsables israéliens, sans doute mal informés, jugèrent préférable, en 1981, de mettre un terme à la physique amusante avec laquelle Saddam Hussein meublait ses loisirs.
Parvenu au faîte des honneurs de la carrière à la fin des années 90 comme secrétaire général du Ministère des Affaires Etrangères, c'est lui qui favorisa la carrière des principaux ténors de la "rue arabe" du Quai d'Orsay, cet assemblage de brillants diplomates arabisants qui considèrent, en privé, bien entendu, qu'Israël n'est qu'une "parenthèse" dans l'histoire du Proche-Orient. Parvenu à l'âge de la retraite, il fut reçu les bras ouverts à la Chambre de Commerce franco-arabe, un cénacle où se traitent, en toute discrétion, les petites affaires qui font les bons amis. Un ancêtre de la politique arabe gaulliste, l'ancien ministre Michel Habib-Deloncle, en assure d'ailleurs la présidence d'honneur.
C'est un "poulain" de Boidevaix, Maurice Gourdault-Montagne, qui occupe actuellement le poste-clé de conseiller diplomatique de l'Elysée. De New Delhi à Bonn, Boidevaix ne se séparait jamais de Gourdault, qu'il recommanda à Alain Juppé pour en faire son porte-parole...
C'est dire que Boidevaix, s'il devait rendre des comptes à la justice sur sa longue fréquentation des potentats arabes pour le compte de l'establishment politico-pétrolier français, pourrait raconter beaucoup de choses... reconnaissons tout de même à Serge Boidevaix la pratique de la reconnaissance du ventre : il fut de ceux qui, après la chute de Saddam, signèrent une pétition demandant la libération de Tarek Aziz, ministre des affaires étrangères du tyran, et bien entendu, grand ami de la France.
Par Victoria (Victoria) le mercredi 14 septembre 2005 - 14h59: |
Un spécimen français rarissime : Maurice Dantec, pro-israelien, pro américain, exilé au Canada.
A lire son interview au Jerusalem Post :
http://www.surlering.com/article.php/id/4976
Extrait :
- Est-ce qu'il y a des auteurs israéliens que vous appréciez ? Des musiciens ?
- Je me dois de reconnaître une grande ignorance en ce domaine, je veux dire la culture israélienne en tant que telle, de plus lorsque récemment je suis tombé sur les écrits d'Amos Oz, par exemple, j'ai été profondément désespéré, votre pays lui-même pouvait s'enfoncer dans le gauchisme culturel et humanitariste, ce "suicide soft" de la pensée ! Je connais bien sûr des auteurs juifs, sans parler de musiciens, mais résidents ou natifs d'Israël, je ne saurais dire exactement. Les romanciers Saül Bellow, Philip Roth, ou bien alors les théoriciens Léon Poliakov, Léo Strauss, ou ici, au Canada, un auteur comme Mordekhaï Richler, mais aussi un grand penseur comme Georges Steiner, les éminents travaux de la chercheuse israélienne Bat Yeor ont eu - plus ou moins récemment - un assez fort impact sur moi, mais au risque de paraître simpliste, j'oserais dire qu'en ce qui me concerne, le grand moment de la littérature juive reste, pour l'Éternité probablement, ce que nous, chrétiens, dénommons l'Ancien Testament.
A cela viennent s'ajouter les divers textes "pseudépigraphiques", comme la "littérature des palais", le Zohar, le Sefer Yetsirah, le livre d'Enoch, sans parler des écrits sur la Kabbale de Gershom Scholem, Grad, Gorny, Bermann, de tant d'autres.
Je crois - au risque de choquer - qu'il ne peut y avoir de littérature juive autre que sacrée. Ou plutôt : toute littérature juive est sacrée. Sacrée c'est-à-dire ouvrant sur le "tabou" ultime, ouvrant sur le "Tabernacle", c'est-à-dire sur le RÉEL, qui est un secret. LE secret absolu. On pourrait ainsi songer à Kafka dont le judaïsme "apophatique" préfigurait en quelque sorte les événements à venir.
Par Bazooka (Bazooka) le mercredi 14 septembre 2005 - 12h23: |
Merci Sarel ! De repondre (ou tenter de repondre) enfin aux questions soulevees.
C'est surement la sagesse d'Eloul et la proximite des fetes de Tishri ...
Be Shaha Tova !
Par Djlachem (Djlachem) le mercredi 14 septembre 2005 - 11h14: |
Sarel, vous écrivez:
"Le musulman est tenu {d'apres le coran}de ne pas poursuivre ou obliger le juif a devenir musulman .Il faut le proteger et le maintenir en tant que "Domine"
C'est exactement ça!
Et c'est pourquoi l'existence d'Israël, et surtout sa supériorité à tout point de vue par rapport à ses voisins arabes, paraît insupportable à des yeux musulmans...
Par Sarel (Sarel) le mercredi 14 septembre 2005 - 10h03: |
cLAudia sHALOM
Essayons de considerer les ecrits religieux comme tel
Les apotres ont ecrit leurs idees religieuses bien apres la mort de jesus
Dans l'Islam ce sont des scribes qui ont retransmis les paroles de Mohamed
Donc il n'existe pas d'ecrits originaux de deux nouveaux dirigeants monotheistes
Alors il y a deux facons d'etudier le sujet
Ou on n'y croit en rien et il n'y a plus de probleme de religion
Ou on se base sur le debut et l'origine qui d'ailleurs n'est pas contestee par les nouveaux venus
Ils voulaient seulement changer l'ordre des evenements pour l;adapter a d'autres conditions
A mon avis tout le monde croit au meme D
La difference est dans le role que chacun doit remplir vis a vis de soi meme et de D
Le juif est appelle a etre le modele {saint}pour les peuples. DE la le surnom de" peuple elu " pour l'action de moralite et de justice qu'il doit entreprendre toujours
Ces charges augmentent sa responsabilite envers les nations {meme au stade de l'apport des pluies}
Le but des autres 'd'interpreter l'amour de D
se traduit par la "mission" en general a travers le monde et sous differentes facons l'essentiel est d;y arriver
Tout le monde travaille sous l;egide du meme D .
Detail important a retenir
Le juif opere pour sauver des juifs de l'assimillation uniquement et aspire a remplir
son devoir de" peuple elu"
Le chretien ne pouvait accepter l'existence
"spirituelle "du juif 'car cela est en contradition avec la venue du Messie
Il a fait des grands efforts pour dissuader par plusieurs moyens le juif a y croire
Le musulman est tenu {d'apres le coran}de ne pas poursuivre ou obliger le juif a devenir musulman .Il faut le proteger et le maintenir en tant que "Domine"
A certaines epoques des califes n'ont pas suivis les presceptes et ont soummis des juifs a l'Islam
Je suis persuade que tous croyent et ont peur du meme D
En realite 'l'avenir qui occupe et inquiete cree les divergences et malentendus
"La verite relative" de chacun devra se reveler un jour devant le monde
{Un jour j'expliquerais l'expression "verite relative"
Shalom sarel
Par Mamili (Mamili) le mercredi 14 septembre 2005 - 09h14: |
Viviane!!!!!!
Je ne me souviens plus si c 'était le lundi ou le mercredi je venais rafler les Nous deux-- Madrigal etc pour ma grand mère et un Lisette pour moi...
Mais de Viviane je garde surtout le souvenir de quelqu'un qui savait croquer au fusain, j'ai même le souvenir d'un essai d'Utrillo qu 'elle a exposé!
La cerise sur le gateau, plus tard c'était de guetter la bande des "Cobis" ou des "Diaboliques" qui se donnaient rendez vous devant" Félix".....
--------
La Titesse -Gigi ! welcome back !
retour en fanfare !!!Rudy Salles en chauffeur de Madame!!!!Ca m'étonne pas de toi !