Par A_Soued (A_Soued) le dimanche 18 septembre 2005 - 08h23: |
C'EST MAL PARTI
Par Albert Soued, écrivain, www.chez.com/soued - 18 septembre 2005.
Israël a définitivement quitté Gaza comme annoncé par Ariel Sharon il y a deux ans. Malgré les énormes difficultés, le regrettable précédent créé, les coûts financiers et humains, Israël a tenu sa promesse et a réussi techniquement un désengagement qu'aucune autre nation n'aurait osé ou voulu faire.
Que va rapporter ce désengagement unilatéral à la paix au Moyen Orient? Il est encore trop tôt pour le savoir aujourd'hui. Il faudra attendre quelques mois pour porter un jugement objectif. Mais d'ores et déjà, nous assistons à des actions et des propos révélateurs de la suite des événements.
On aurait pu penser que récupérant la totalité du territoire de Gaza, dans un sursaut de bon sens, les Palestiniens allaient montrer au monde entier leur désir de paix, leur esprit de conciliation et leur volonté de construire leur état, enfin admis à vivre à côté de l'état juif d'Israël.
En quelques jours, nous avons assisté à une "chienlit" résultant d'une volonté de pouvoir de toute une série de groupuscules armés, de milices, de brigades, de clans qui cherchent à tirer le meilleur parti ou profit d'une situation chaotique.
Les synagogues laissées par les Israéliens ont été saccagées ou incendiées, au mépris de tout respect pour la foi d'autrui (1). Imaginez les conséquences dramatiques qu'aurait provoqué l'incendie criminel d'une des mosquées du mont du Temple. Là, cela paraît tout à fait "normal" qu'on détruise impunément 26 synagogues… Les serres agricoles laissées par les Israéliens, qui ont été rachetées par des philanthropes Juifs et Américains (2) pour les offrir aux Palestiniens, ont déjà été au tiers pillées et rendues inutilisables, privant 1500 Palestiniens d'un futur emploi (3). La zone industrielle d'Erez qui employait 12 000 Palestiniens avait été en partie dévastée lors de l'intifada. Le départ des Israéliens a été l'occasion d'achever de la piller, de nombreux voyous privant leurs honnêtes congénères du droit de travailler. La police Palestinienne n'a bronché dans aucune des situations.
Le Hamas a fait exploser en différents endroits la clôture de béton qui sépare la zone de Gaza de l'Egypte et des dizaines de milliers de Palestiniens se sont déversés du côté égyptien de Rafiah pour y trouver des produits à meilleur compte ou des parents. Des groupes terroristes s'y sont infiltrés pour rapatrier leurs stocks d'armes et d'explosifs qui y étaient enterrés, ainsi que la drogue qui leur sert de monnaie d'échange (4).
Les Egyptiens ont découvert un tunnel à 4 km au Sud du terminal de Rafiah et 3 lance-roquettes antichars, 38 fusils automatiques et 2800 roquettes (5).
Le président de l'Autorité Palestinienne a précisé en maintes occasions qu'il n'avait pas l'intention de désarmer le Hamas. Il a récemment déclaré au Corriere della Sera "Le Hamas représente une force politique importante. Le désarmer serait inutile et pourrait nous conduire à une guerre civile". On pourrait se demander comment un groupe armé
pourrait-il se transformer en un parti politique, tout en gardant son arsenal… Mais on ne peut chercher la logique là où elle ne se trouve pas.
Qu'ils soient Européens ou Américains, les Occidentaux passent leur temps à trouver des excuses rationnelles au comportement hors normes et très souvent criminel des factions à Gaza. Il ne faut pas oublier qu'une situation anormale dure depuis 1947. L'Onu a créé à cette époque un organisme provisoire qui devait durer un an pour caser les réfugiés Palestiniens dans différents pays (6). Or l'UNRWA avec ses 20 000 fonctionnaires a réussi à se maintenir et à maintenir 3,5 millions personnes dans le statut de réfugié pendant 60 ans: un quasi état palestinien logé, nourri, éduqué et soigné aux frais de la communauté internationale! Une toute petite minorité de ces gens se sent suffisamment responsable pour travailler et essayer de se sortir de cette situation facile d'assisté et de victime. Après 60 ans d'assistance et d'irresponsabilité, imaginez le niveau moral et éthique de la population de Gaza qui compte 1,2 millions d'âmes, errant sans autre but que de supprimer l'état d'Israël et de tuer tous ses habitants.
Il suffit d'écouter les propos des dirigeants Palestiniens, qu'ils soient à Gaza ou ailleurs. Malgré le cadeau reçu "unilatéralement", mais aussi gratuitement, ils continuent à se poser en victime, situation qui leur rapporte beaucoup plus de sympathie et d'argent que celle d'être responsables d'un état. S'adressant à l'Assemblée Générale des Nations Unies, le ministre des Affaires Etrangères de l'Autorité Palestinienne, al Kidwa, explique le chaos à Gaza en disant que c'était "la faute aux Israéliens qui ont quitté unilatéralement Gaza" et que l'avenir de Gaza dépendait du comportement d'Israël à l'égard de la Cisjordanie … une manière de dire que si c'était mal parti pour Gaza, c'est la faute à l'Autre.
Un des prétextes trouvés pour ne pas se retrousser les manches et commencer à bâtir un Etat Palestinien à partir de Gaza, ce sont les points de passage vers l'extérieur, port et aéroport, et une liaison avec la Cisjordanie. Les Palestiniens ont trouvé leur excuse: Gaza est une prison. Comment voulez-vous qu'on crée un Etat dans une prison? disent-ils. Comment les Suisses ont-ils fait, eux qui n'ont même pas de façade maritime, eux qui sont enclavés dans la montagne, avec quelques points de passage? Et les Israéliens comment ont-ils faits depuis 1948, eux qui sont encerclés par des pays arabes ennemis ou fermés à des relations normales. Chacun est dans sa prison, mais cela n'empêche pas de créer et de se développer.
Mais ces arguments fallacieux sont repris par un diplomate français, porte-parole des Affaires Etrangères s'adressant à des journalistes "Notre position sur la situation juridique de la bande de Gaza n'a pas changé. De notre point de vue, c'est toujours un territoire occupé et il le restera tant qu'il n'y aura pas de solutions aux points de passage frontaliers. Il s'agit d'une position internationale soutenue par la France" (7).
Comme si les fiascos d'Oslo et de Camp David, et l'intifada n'ont jamais eu lieu, les Occidentaux s'empressent de déverser des dizaines de millions $ à l'Autorité Palestinienne. L'ex-président Bill Clinton réunit un aréopage international et 200 millions $ pour les pauvres Palestiniens qui ont perdu leur emploi, du fait du départ des Israéliens de Gaza. Leur mémoire est courte quant aux détournements de fonds au profit de Yasser Arafat et de sa clique corrompue. Nous revenons ainsi à la case départ du "jeu de la victime face à l'oppresseur israélien" et les fonds affluent.
On ne voit pas un début de réalisation des préalables nécessaires à la poursuite du processus de paix, pouvant rassurer le citoyen Israélien, afin qu'il puisse se sentir en sécurité avec un voisin aussi délinquant. Si le partenaire palestinien est réellement sérieux dans ses intentions de paix, ces préalables tombent sous le sens:
Cesser les invectives et les incitations haineuses contre les Juifs et les Israéliens dans les écoles, les sermons, les médias.
Désarmer toutes les milices armées et dissoudre les "unités de martyrs" (candidats à l'attentat-suicide)
Commencer à caser les réfugiés, notamment ceux qui avaient quitté Gaza et qui se trouvent au Liban ou en Jordanie.
L'Autorité Palestinienne semble évoluer dans les errements de Yasser Arafat et l'attitude des Puissances Occidentales l'encourage dans cette voie.
Mohamed Sayed Tantawi, le sheikh à la tête de l'Université al Azhar du Caire, a émis une fatwa de conciliation "L’Islam ne doit pas interdire la normalisation des relations avec d’autres pays, particulièrement avec Israël, aussi longtemps que la normalisation n’affecte pas la religion". Aussitôt, la Société des Érudits Religieux Palestiniens a publié une contre-fatwa interdisant la normalisation des relations avec Israël et le sheikh Hamed Bitawi, chef de la cour d'Appel religieuse de l'Autorité Palestinienne s'est empressé d'"appeler à la mobilisation des armées musulmanes pour expulser tous les Juifs du reste de la Palestine, au lieu de déployer son armée pour défendre les frontières de l'ennemi" (parlant des soldats égyptiens dans le corridor Philadelphi)(8)
On peut toujours espérer un processus vers la paix.
Notes
(1) Bruno Frappat écrit dans la Croix: "Avec ce retour à l'instinctive habitude du feu purificateur, il y eut une fumée noire de haine s'élevant dans le ciel d'Orient"
(2) Sous l'impulsion du coordinateur international James Wolfensohn qui a mis de sa poche 500 000$ et a réussi à réunir 14 millions $
(3) Selon Basil Jaber, président de la société Palestinian Economic Development
(4) Selon Debka.com et Tsahal, des tonnes d'explosifs, des roquettes, des RPG et des missiles en quantités telles qu'elles auraient pu occuper pendant un an le transit de 3 tunnels.
(5) Selon une source sécuritaire égyptienne.
(6) 900 000 réfugiés Juifs des pays arabes ont réussi à s'installer dans divers pays occidentaux grâce à leur volonté et leur travail, aussitôt après leur départ ou leur expulsion. Grâce à l'UNRWA, organisme provisoire de l'Onu, aux pays arabes et à la Communauté Internationale, 650 000 réfugiés palestiniens (devenus 5 à 6 fois plus nombreux), ayant quitté leur foyer sous l'instigation des armées arabes dans la plupart des cas, n'ont pas trouvé un havre au bout de 60 ans !
(7) source: Guysen.Israel.News
(8) source: Jerusalem Post
Par Email (Email) le dimanche 18 septembre 2005 - 08h06: |
Bonjour,
C'est encore moi! Je lance cet appel pour des retrouvailles avec les Juifs, locataires en été de l'immeuble Maarek et du quartier environnant à La Marsa. Dans cet immeuble, déserté en hiver, puis loué pour les neuf mois scolaires à des instituteurs tunisiens, deux familles musulmanes y habitaient en permanence: les Bach Baouab et les Ben Abid (la mienne), attendant l'été pour revoir les Uzan (le père Achille, Madame Uzan, Nadine et Roland); les Thomas (en bas après l'entrée à droite, que j'ai revu et immédiatement reconnus début des années 90 à Khéreddine); Monsieur Hassid, organisateur des rencontres d'après - midi, devant sa porte (il enlevait les mauvaises herbes dès la fin de la sieste); les Mamou (au fond de la cour, avec 2 ou trois copains); les Bokhobza ( Hubert, grand footballeur sans cesse encouragé par son père); puis les Tibi ou Taïeb (plein de filles !) qui ont pris la suite dans l'appart Uzan; les Boublil avec leur fils "intello" (Alain ?). Tout cela remonte à une époque où je n'avais pas plus de 8 ans. Ensuite, des familles accompagneront mon adolescence: d'abord les Allal, amis de notre famille (le père André, la mère Allégrine, l'oncle Maurice, frère d'Allégrine et la soeur de celle - ci (Suzanne ?) . Puis les enfants: mon ami Alain, sa sœur aînée Annie (qui chantait bien et qui a, je crois, participé à l'émission "Vedettes de demain" du regretté Hamadi Jaziri) puis Aude, Alex et Aubert. Une autre famille, les Attal: le papa, la maman (très élégante); leurs enfants: la fille aînée Annie (plus tard, célèbre prof d'anglais à Mutu), puis Simone ? le fils aîné ( ?), puis Maud et Michelle. Puis nos visiteurs de Tripoli les Naïm (famille aisée du temps du Roi Idriss), avec une mère au cœur immense, une mama juive magnifique et plein d'enfants (khamsa wa khmis) dont Benjamin, mon copain (on devait avoir entre 12 et 14 ans). Vous souvenez - vous de cette complainte de Rutbeuf "Que sont nos amis devenus ?"
Mais croyez - vous que j'ai oublié celle qui m'a souvent gardé et tenu sur ses genoux (je m'en souviens à peine): Madame Liscia. Lorsque j'étais malade, elle prescrivait des médecines pour ma guérison et elle disait à ma mère de mettre la radio, le lendemain matin si j'allais mieux. Que fait - on de tout cela ?
Slah Ben Abid, La Marsa. (s'il y a des fautes d'orthographe, c'est l'émotion !).
Par Email (Email) le dimanche 18 septembre 2005 - 07h19: |
Bonjour,
Je me présente PAIN Betty
En navigant sur le net, mon mari a trouvé un texte de M. Alain MADAR qui a vécu à Tunis à la même adresse que moi.
Je suis, en effet, d'origine tunisienne et j'ai habité au 6 rue d'Alexandrie jusqu'à l'âge de 8 ans et je suis partie en France en 1963.
Je suis retournée en Tunisie cette année, au début septembre et j'ai retrouvé la rue mais pas le square. Aussi, j'aimerai savoir si M. MADAR ne pourrait pas m'envoyer des photos du square qui reste, pour moi, un des meilleurs souvenirs de ma jeunesse car j'y allais tout le tps.
Ce retour aux sources a été extraordinaire mais, il manquait ce square pour que cela soit complet.
Merci de bien vouloir me répondre à cette adresse mail.
Bien sincèrement,
B. PAIN
bettymalice@wanadoo.fr
Par Email (Email) le dimanche 18 septembre 2005 - 06h47: |
slata méchouia
la salade est bien meilleure quand elle est agrémentée d'un peu de tabel.
Dominique
Par Email (Email) le dimanche 18 septembre 2005 - 06h12: |
Bonjour !
Si vous voulez voir Tunis d'en haut ...! , je vous recommande chaudement le
logiciel d'imagerie satellite Google Earth !
Il existe une version gratuite à télécharger sur le site
http://earth.google.com/
La plongée sur Tunis est saisissante ...!!!
Sincères salutations !
Charles Buhagiar
Par Albert (Albert) le dimanche 18 septembre 2005 - 00h02: |
'...La culture de la mort, ça existe chez certains peuples...!
Par Labima (Labima) le samedi 17 septembre 2005 - 23h21: |
Chère Mamili,
J'ai bien noté ton message. C'est vrai que j'étais douée en dessin et le suis encore (par modestie) à 68 berges.
Tu peux envoyer un mail ,mais pour ce faire je t'adresse en premier le mien :
vivianelesselbaum@yahoo.fr
Je t'adresserai une critique de mon dernier livre paru cette semaine dans le nouveau bi-mensuel israélien "L'enjeu" et qui retrace un peu ma carrière en même temps.
A bientôt de te lire, chavouah Tov
Viviane.
Par Djlachem (Djlachem) le samedi 17 septembre 2005 - 13h42: |
Michka,
Ce que tu nous as raconté est la preuve que, bien que voisins géographiquement, les Israéliens doivent impérativement se séparer physiquement des Palestiniens.
Il est impossible d’envisager des relations d’amitié et encore moins d’amour entre les deux peuples.
La future paix, si elle arrive, devra être un simple acte juridique assurant des frontières sûres et reconnues. Point, barre.
Pour moi, ce sont des Aliens, ils sont d’un autre monde, d’une autre planète. Et qu’on ne me parle pas du fardeau culturel à l’heure où le satellite et Internet permettent à tout terrien, même très pauvre, de découvrir qu’il y autre chose à faire que le meurtre, la destruction, tout cela ponctué de lamentations victimaires.
Il faut qu’une culture soit bien malade pour tuer ses propres enfants dans le but de sauver l’honneur familial. Je ne connais pas d’autre exemple d’une telle perversion mentale dans quelque peuple que ce soit, à quelque moment de l’Histoire de l’Humanité.
Par Michka (Michka) le samedi 17 septembre 2005 - 12h48: |
Comment ne pas être choqué ? Et ce texte fut un choc.
Quels sauvages ! Même dans le monde animal n'existe pas une telle sauvagerie.
Au nom de l'islam, on pratique depuis toujours et encore "L'INFANTICIDE".
Nous voyons en l'espèce, le degré d'inhumanité inhérent à cette religion. En aucun cas c'est une religion mais plutôt "une maladie mentale" endémique récidivante depuis 14 siècles.
Et pour reprendre ce que disait Alain Jean Mairet :
"Leurs assassins massacrent nos femmes, nos enfants, nos civils innocents, au nom d'une religion usurpée, et nous ne devrions pas oser dire le moindre mot pour remettre en question la valeur de leurs convictions.
L'Islam est un crime. L'Islam est le crime."
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Une jeune palestinienne violée par ses frères puis tuée par sa mère
Une culture de la mort ? Le meurtre d'une jeune palestinienne souligne l'augmentation des « crimes d'honneur »
par Soraya Sarhaddi Nelson
Ils tuent leur propre sang, aussi. Et le monde s'attend à « la paix » ?
Texte anglais original : http://www.jewishworldreview.com/1103/honor_killing.php3
Adapté de l'Anglais par C.J.
ABU QASH - Rofayda Qaoud - une adolescente violée par ses frères et enceinte suite à ce viol - a refusé de se suicider, même lorsque sa mère lui a acheté un rasoir pour s'ouvrir les poignets. Alors Amira Abu Hanhan Qaoud explique qu'elle a fait ce qu'elle croit être le devoir de n'importe quel bon parent palestinien : elle a restauré « l'honneur » de sa famille à travers un meurtre.
Armée d'un sac en plastique, d'un rasoir et d'un bâton, Qaoud est entrée dans la chambre où sa fille dormait le 27 janvier dernier. Elle a dit à sa fille : « Ce soir tu vas mourir, Rofayda. » Elle a serré le sac autour de la tête de sa fille. Puis, Qaoud a tranché les poignets de Rofayda, en ignorant les cris d'aide de sa fille : « Non, mère, non ! » Lorsque sa fille a cessé de se débattre, Qaoud lui a frappé la tête avec son bâton.
Tuer son 6ème enfant a pris 20 minutes, a dit Qaoud à un visiteur à travers des larmes abondantes et des cigarettes, fumées les unes après en rapide succession. « Elle m'a tuée avant que je ne la tue. Je devais protéger mes enfants. C'est la seule solution que j'avais pour protéger l'honneur de ma famille. »
Les frères coupables du viol sont en prison.
Le crime que Qaoud a avoué, et pour lequel elle devra comparaître devant trois juges le 3 décembre prochain, est un crime qui se produit presque chaque semaine parmi les Palestiniens qui vivent dans la Rive Occidentale, la bande de Gaza et Israël. La réputation d'une famille est dépendante de la virginité et de la chasteté féminine dans la culture arabe. Par conséquent, ce sont les femmes qui sont punies si cette réputation est perçue comme souillée.
Les associations pour les droits des victimes notent que les « crimes d'honneur » semblent être en augmentation mais, en même temps, ne reçoivent que peu d'attention. Les Israéliens et les Palestiniens sont trop occupés par des problèmes politiques et militaires pour remarquer ce qu'ils classent trop vite comme des disputes domestiques, d'après Suad Abu-Dayyeh, qui travaille au Women's Center for Legal Aid and Counseling [Centre d'aide psychologique et légale pour les femmes] à Jérusalem Est.
La police israélienne a enquêté sur au moins 18 crimes d'honneur ces 3 dernières années.
La police palestinienne a déclaré 31 cas en 2002. Selon les statistiques du centre, il y en avait eu 5 durant le premier semestre de 1999 - la dernière fois que de tels incidents avaient été comptabilisés avant le début de la nouvelle intifada.
Mais le nombre de meurtres est probablement plus important, car la police palestinienne n'enquête que sur les meurtres qui ont été déclarés, précise Yousef Tarifi, le procureur de Ramallah qui traite le dossier de Qaoud. Shalhoub-Kevorkian avance que ses recherches ont démontré que le nombre probable était 15 fois plus important que le nombre de cas rapportés.
Selon le dossier judiciaire, Rofayda a été violée par ses frères, Fahdi, 22 ans, et Ali, 20 ans, dans leur chambre dans le trois-pièces familial. Le 26 novembre 2002, des docteurs de l'hôpital voisin, qui soignaient Rofayda pour une blessure à la jambe, ont découvert qu'elle était enceinte de 8 mois.
Les autorités palestiniennes l'ont immédiatement emmenée dans un refuge pour femmes à Bethlehem, où elle a donné le jour à un petit garçon en excellente santé, le 23 décembre. Il a depuis été adopté par une autre famille palestinienne, selon le dossier.
Rofayda, sur ces entrefaites, a souhaité retourner chez ses parents à Abu Qash, dans la banlieue de Ramallah. Le gouverneur de Ramallah, Mustafa Isa a organisé une réunion avec la famille et les anciens du village et a exigé par écrit leur promesse de ne pas lui faire de mal. « Il m'a demandé si toute la famille et tout le village pouvaient promettre de ne pas harceler cette fille, mais je lui ai dit que je ne pouvais rien lui garantir. », a déclaré Mayor Faik Shalout, le maire d'Abu Qash.
Rofayda est rentrée chez elle à la fin de janvier, sans prévenir les autorités.
Qaoud a expliqué que la honte était insupportable. Les parents éloignés et les amis refusaient de parler à sa famille. Les maris de ses filles aînées ne les laissaient plus rendre visite à leur famille à cause du retour de Rofayda.
Le 27 janvier, Rofayda a fait savoir qu'elle était en danger au personnel du centre d'Abu- Dayyeh, à Jérusalem est. Ils ont appelé la police palestinienne a Ramallah, qui est responsable d'Abu Qash.
Qaoud, pendant ce temps, a envoyé son mari, qui est malade cardiaque, voir le docteur dans un village proche de Bir Zeit. Ses 3 enfants plus jeunes sont partis chez une cousine.
Le dossier judiciaire montre que c'est à 23H30 qu'elle a tué Rofayda. Tarifi dit qu'il est sûr qu'elle avait un complice, mais Qaoud maintient qu'elle a agi seule.
Qaoud s'est rendue à la police et, après 4 mois en prison, elle a été libérée en attendant une solution à son cas.
Tarifi a expliqué que, si les crimes d'honneur commis sans préméditation (par exemple, par un mari qui prend sa femme au lit avec un autre homme) sont généralement punis par 6 mois à 1 an de prison, dans le cas de Qaoud, elle sera probablement condamnée à 3 à 5 ans de prison. Il a ajouté que , bien que son crime soit prémédité, ce qui est passible de la peine de mort sous la loi palestinienne, le fait qu'il s'agit d'une mère qui essayait de protéger l'honneur de sa famille est une circonstance atténuante.
Les 2 frères ont été condamnés au minimum requis pour un viol sur un membre de la famille mineur : 10 ans de prison. Ils se trouvent dans une prison palestinienne dans la ville de Jéricho, sur la Rive Occidentale.
Il ne reste aucune trace de Rofayda ou de ses frères dans le foyer familial. Qaoud a dit qu'elle avait déchiré toutes les photos d'eux et brûlé leurs habits. La chambre où elle a tué sa fille sert maintenant de pièce de rangement.
Mais elle admet qu'effacer les souvenirs est plus difficile. Elle soulage sa douleur en gâtant ses 3 derniers enfants, surtout la plus jeune, Fatima, 9 ans, qu'elle étouffe de baisers. Les enfants disent qu'ils ont pardonné à Qaoud et lui rendent toute son affection.
Fatima explique avec un sourire timide : « Ma mère a agi ainsi parce qu'elle ne veut pas que nous soyons punis par les gens. » Dans les bras de Qaoud, la petite fille ajoute : « J'aime ma mère bien plus maintenant qu'avant. »
Source : http://www.bethel-fr.com/afficher_info.php ?id=14552.3
Par Toufiq (Toufiq) le vendredi 16 septembre 2005 - 22h28: |
Mr Francois,chavez,c'est le venezela
erreur ,pas venezela, venezuela ou venezu n'est pas la
Par Francois (Francois) le vendredi 16 septembre 2005 - 21h31: |
La France qui tombe
L'institut Harris a procédé à un sondage auprès des américains concernant leur perception de différents pays.
Israël est classé 4ème plus proche allié des Etats-Unis après l'Angleterre (74%), le Canada (48%) et l'Australie (44%). Israël (41) est donc classé premier des pays non anglophones devant le Japon (30%).
De son côté la France chute de la 8ème place en 2002 à la 17ème. La France est considérée comme non amicale ou pire par 41% des américains à égalité avec les Colombie de Chavez et devant la Chine et le Pakistan.
Source: http://www.ynetnews.com/articles/0,7340,L-3142846,00.html
Heureusement que la plupart des américains n'ont pas accès aux médias français car le rang de la France serait très différent.