Par Mena (Mena) le dimanche 25 septembre 2005 - 07h18: |
La mauvaise voie (info # 012409/5) [analyse]
Par Sami El Soudi © Metula News Agency
L’armée de l’air israélienne a mené, tôt ce matin, une série de trois raids dans la bande de Gaza. L’un avait pour cible un atelier de montage de roquettes situé dans le camp de réfugiés de Jebalya, un autre, une fabrique d’armes installée dans la ville de Gaza et un troisième, un entrepôt désaffecté, également à Gaza, utilisé par le Hamas pour la fabrication de missiles.
Des observateurs de la Ména sur place ont relevé que le troisième objectif avait été manqué, le missile atterrissant dans un terrain vague, à proximité de l’entrepôt. Les deux autres bâtiments ont été soit complètement détruits, soit du moins sérieusement endommagés.
Le propriétaire de l’entrepôt désaffecté, un certain Mahed Abou Assi, a nié aux oreilles de reporters présents sur place que sa construction était utilisée pour produire des armes. Affirmation aussitôt rejetée par nos auxiliaires, résidants de ce quartier, qui connaissent bien l’entrepôt d’Assi et qui avaient maintes fois constaté de visu les activités qu’on y pratiquait.
Trois personnes, dont deux liées à la production de Qassam, ont été superficiellement blessées lors de l’attaque.
Ce raid de l’IAF (Israel Air Force Ndlr.) intervient après que le Hamas ait tiré 29 roquettes, durant la nuit, contre des objectifs situés en territoire israélien. A Sdérot, trois personnes ont été blessées, deux légèrement et une troisième quelque peu plus sérieusement par 21 Qassam !
Certains de ces projectiles ont atteint un immeuble d’habitation, une école, un centre sportif ainsi qu’une fabrique.
Les autres missiles de confection artisanale se sont abattus sur des terrains inoccupés, le long du mur de séparation séparant la bande de Gaza du territoire israélien, ainsi que sur les terres du kibboutz Kissoufim. Le Jihad islamique palestinien a également tiré un missile antichar contre une patrouille israélienne opérant sur la route de sécurité.
Ce qui ne manque pas d’inquiéter, en constatant cette série d’incidents, c’est que les tirs fournis de Qassam durant la nuit sont, selon les dires de l’organisation fondamentaliste terroriste, des "actes de représailles contre l’explosion (hier soir) lors d’une parade militaire dans la ville de Gaza, des suites de laquelle 19 personnes ont été tuées". Or, le Comité central du Fatah a déchargé Israël de toute responsabilité dans l’explosion en question, précisant dans un communiqué que "le mouvement Hamas était totalement responsable des victimes du défilé militaire qui s’est tenu au milieu de civils".
Il a été rapidement établi que c’est une charge explosive située dans un pick-up (une camionnette) du Hamas, contenant par ailleurs des missiles Qassam, qui a explosé au centre de la foule, suite, vraisemblablement, à la manipulation erronée d’un engin explosif.
Nous venons ainsi d’assister aux représailles du Hamas contre Israël, pour un acte dont le Hamas est lui-même responsable et dans lequel l’Etat hébreu n’a joué aucun rôle ! Ce comportement de la part des frénétiques religieux du groupe terroriste montre à quel point ces gens sont dangereux et n’ont aucun respect pour la vie humaine – autant chez leur ennemi, ça c’est au moins logique, que parmi notre population, ce qui relève d’une attitude suicidaire –. De plus, ce comportement inconscient marque la dualité inconciliable prévalant entre les buts recherchés par la direction élue de l’Autorité Palestinienne et les terroristes islamiques : pour M. Abbas, l’objectif consiste à instaurer les structures d’un Etat viable pour les Palestiniens et à négocier sa création avec Israël. Pour le Hamas et le Jihad, il s’agit au contraire d’entretenir la guerre sainte globale des musulmans contre les impies, dont le conflit israélo-palestinien n’est qu’un avatar, quitte à sacrifier dans ce combat les aspirations légitimes – mais politiques et laïques – du peuple palestinien.
Ces derniers jours, Mahmoud Abbas a tenté un compromis impossible avec les chefs islamistes qu’il a rencontrés : leur laisser leurs armes, aux deux conditions, qu’ils cessent leurs tirs de Qassam contre le territoire israélien et que leurs membres cessent de se montrer en armes dans la rue palestinienne. Piètre marchandage, visant à satisfaire l’attente internationale, non en désarmant les fanatiques mais en les incitant à cacher leurs armes… Arrangement cosmétique dont nous, les Palestiniens, serions les premières victimes.
Et ce, tout d’abord parce que la dissimulation des armes du terrorisme ne satisfera pas les Américains et les Israéliens et que, conséquemment, l’ouverture des négociations basées sur la Carte Routière sur le statut final est encore reportée sine die. Le préambule principal de la Carte Routière – dois-je encore une fois le rappeler à Mahmoud Abbas – exige de notre part le désarment des organisations terroristes, et, faute de s’y atteler, nous n’aurons jamais notre Etat, quitte à pourrir avec, sur les bras, une situation ingérable à Gaza et un statu quo d’occupation à durée indéfinie en Cisjordanie. Et c’est bien de pourrir qu’il s’agit, car ce statu quo ne permet pas de soulager notre population de ses maux les plus graves, particulièrement, d’améliorer sensiblement ses conditions économiques de subsistances. Ce pourrissement, de par cette attente populaire non comblée, jouera en faveur des islamistes, passés experts dans la canalisation du mécontentement populaire.
Ensuite, parce qu’aucune évolution démocratique ne peut se faire en présence d’un contrepouvoir hostile, aux finalités divergentes, habitué à faire valoir ses aspirations par les armes. Hors toute considération israélienne, il est absolument illusoire d’espérer fonder un Etat, et y vivre, tant qu’existeront sur son territoire et dans sa société des groupes armés, en si grand nombre, et dotés d’une organisation si dogmatique, violente et rigide.
Enfin, parce que les fondamentalistes sont en train de profiter – après l’avoir instrumentalisé – du désordre régnant à la frontière palestino-égyptienne de Rafah afin d’y faire transiter des tonnes d’armes, de matériaux explosifs et de renforts qualitatifs, sous la forme d’artificiers, d’ingénieurs et de maîtres terroristes, issus des camps d’entraînement libanais et syriens. Selon le chef d’état-major israélien Dan Haloutz, d’habitude bien au courant de la situation, fort de ses nouveaux moyens, le Hamas serait en train de mettre au point le Super-Qassam. Un missile possédant une portée de 15 kilomètres, contre 5 à 7 au Qassam actuel. Assez pour terroriser Ashdod, Ashkelon et même pour atteindre le ranch de Sharon, Les Sycomores. Or, les conséquences d’un envoi de missiles sur ces cibles, surtout s’il occasionnait des morts, seraient critiques. Les Israéliens, qui n’ont pas évacué la bande de Gaza pour permettre des agressions terroristes encore plus meurtrières qu’auparavant, seraient tentés de réoccuper toute la bande de Gaza, et définitivement cette fois, comme l’a fort justement analysé mon collègue Jean Tsadik. Des tirs palestiniens sur les grandes agglomérations juives du sud d’Israël, signifieraient qu’il est impraticable de s’entendre avec nous et que le gouvernement de l’AP ne sert à rien, que, n’étant ni able nor willing (ni capable ni désireux) de prendre la responsabilité sécuritaire de son territoire, toute concession qui lui est faite est non seulement inutile mais aussi dangereuse pour les Hébreux.
C’en serait terminé pour des décennies de notre rêve d’un Etat indépendant, dans lequel nous pourrions vivre une vie normale, élever nos enfants et leur assurer une existence digne ainsi que leur intégration dans la passionnante dynamique du monde. C’est précisément le vœu des islamistes, qui préfèrent l’occupation étrangère – qui justifie leur présence et qui leur donne un rôle, voir le Hezbollah au Liban – à la dialectique de coexistence avec les Dhimmis, qui marginalise les fondamentalistes et met en relief leur brutalité, leur inutilité, leur arriérisme, et leur machisme.
Notre guerre n’est pas la leur. Fassent les événements à venir que nous ne soyons pas broyés par la Jihad globale, et sa consommation irréfrénable en vies humaines…
Par Michka (Michka) le samedi 24 septembre 2005 - 23h49: |
Voici les timbres de "Chirac timbré".
Par Albert (Albert) le samedi 24 septembre 2005 - 21h27: |
Pour le timbre, Lalla les a inspirè.
Par Maxiton (Maxiton) le vendredi 23 septembre 2005 - 20h50: |
les deux références corrigées
http://jeanraspail.free.fr/divers.htm
http://www.libertyvox.com/article.php?id=133
Par Emile_Tubiana (Emile_Tubiana) le vendredi 23 septembre 2005 - 20h48: |
"Françoise, merci d'avoir partagé avec nous l'article d'Itamar Marcus et Barbara Crook 23 Septembre 2005 Les Conclusions Politiques que tire l´Autorité Palestinienne du Retrait Israélien Palestinian Media Watch."
J'éspère que les palestiniens ne croient pas à ce qu'ils déclarent. Ils ne se rendent pas compte des circonstances actuelles et des vrais motifs qui ont conduit Sharon et son gouvernement à prendre la décision du désengagement. Encore une fois ils semblent tomber dans le piège de Sharon qui expose leur incapacité au monde et tombe à nouveau dans le piège de leur fantaisie.
Par Emile_Tubiana (Emile_Tubiana) le vendredi 23 septembre 2005 - 19h53: |
Par Francois (Francois) le vendredi 23 septembre 2005 - 18h59: |
Le retrait: une avancée vers la paix
Les Conclusions Politiques que tire l´Autorité Palestinienne du Retrait Israélien Palestinian Media Watch.
Itamar Marcus et Barbara Crook 23 Septembre 2005
Ces dernières semaines Israël a contraint plus de 9.000 Israéliens de quitter 25 villes et villages israéliens au nord de la Samarie et dans la Bande de Gaza. Ce qui est le plus significatif, en ce qui concerne la façon dont les Palestiniens voient ce retrait israélien a été provoqué par la « victoire » de la « résistance » - euphémisme qu'utilisent les Palestiniens pour terrorisme.
Les Palestiniens ont donc rarement utilise le terme de « désengagement » qu'utilise Ariel Sharon, mais ils évoquent ce fait avec d'autres termes : insikhab, qui signifie soit « retrait » soit « retraite» tard, qui signifie « expulsion» ou dakhr et indikhar, qui veulent dire à la fois « expulsion » et «défaite».
Ces expressions sont utilisées dans la société palestinienne dans son ensemble. Non seulement n'y a-t-il pas de différences notables dans les termes utilisés par l'AP, le Hamas et le Jihad Islamic, mais ces groupes semblent se livrer à une compétition pour s'attribuer le mérite de la terreur qui aurait provoqué la retraite (…) israélienne.
Les conclusions sociales et politiques que tirent l'AP et les groupes terroristes de ce retrait unilatéral auront des répercussions importantes pour l'avenir de la région. Une partie de ces conclusions, soulignées mainte fois dans les mois qui ont précédé l'évacuation et pendant celle-ci, sont les suivants :
La terreur ("résistance") a prouvé qu’elle était l’outil le plus efficace pour contraindre Israël à faire des concessions politiques
La terreur fonctionne soit de manière indépendante, soit comme partie intégrante d'un cycle qui comprend la diplomatie : « Le fusil sème et la diplomatie récolte. »
Pour les Palestiniens le retrait d'Israël jusqu'au lignes d'armistice de 1949 signifie que les exigences de l'Autorité Palestinienne ont été acceptées dans leur totalité et d'une manière inconditionnelle et constitue un précédent historique qui sera répété dans tous les autres régions disputées : la Cisjordanie, Jérusalem et les réfugiés
La terreur reprendra si Israël ne quitte pas la Cisjordanie et Jerusalem et n'accepte pas ce qu'exige l'Autorité Palestinienne à propos des réfugiés
Voici des exemples significatifs choisis parmi les nombreux messages politiques et les menaces venant de dirigeants politiques de l’AP et de dirigeants terroristes
1. La terreur ("résistance") a prouvé qu’elle était l’outil le plus efficace pour contraindre Israël à faire des concessions politiques
Autorité Palestinienne
« Le Secrétaire du Fatah pour la région de Jénine, Ata Abu Irmilah,… estime que le départ de l’occupant est un jour de grande victoire, remportée par la résistance palestinienne avec, à sa tête le Fatah et les Brigades des Martyrs d’Al-Aqsa. »
[Al-Hayat Al-Jadida, 13 août 2005]
« C’est une journée pour le peuple, pour qu’il puisse célébrer dans l’honneur le sacrifice des shahids [martyrs pour Allah]. Le retrait israélien n’a pas été un acte de charité mais c’est le fruit de la position forte adoptée par notre people au fil des ans... »
[Mohammed Dahlan, ministre de l’AP pour les Affaires Civiles, Al-Hayat Al-Jadida, 13 août 2005]
« Israël ne peut contenir la brave résistance palestinienne … C’est le commencement de la libération et cela a été accompli par toutes les factions de la brave résistance palestinienne. »
[Farouk Al-Qadoumi, Secrétaire du Fatah, Al-Hayat Al-Jadida, 22 août 2005]
Le Jihad Islamique
« Le Dr Mohammed Al-Hindi, personnage de premier plan au sein du Jihad Islamique, a souligné … que son mouvement voit dans le retrait de Gaza une victoire pour la résistance [et] une victoire pour les combattants de la résistance. »
[Al-Hayat Al-Jadida, 13 août 2005]
Hamas
« A nos frères, les combatants du Jihad des Brigades Al-Quassam [branche terroriste du Hamas],. Que Allah bénisse votre jihad, votre sang votre sueur, votre dévouement et votre souffrance. Sans cette jihad et cette détermination, Gaza n'aurait pas été libéré.
« Aux frères des [autres] organisations de résistance, je vous félicite de cette victoire et d’avoir libéré la Bande de Gaza des mains des ignobles Sionistes. Je suis témoin que cette victoire a été obtenue grâce à votre résistance [c’est-à-dire terreur] et à votre partenariat avec nous, avec notre coopération, notre coordination et nos opérations menées conjointement... »
[Muhammad Daif, Commandant des Brigades Al-Quassam, Site Internet du Hamas, 27 août 2005]
2. La terreur fonctionne soit de manière indépendante, soit comme partie intégrante d'un cycle qui comprend la diplomatie : « Le fusil sème et la diplomatie récolte. »
Autorité Palestinienne
« [Hani Al-Hasan, member du Comité Central du Fatah a déclaré] 'La lutte armée sème et la lutte politique récolte et celui qui ne sème pas ne récolte pas. Pourtant, a-t-il souligné, 'la récolte doit être faite au moment [opportun]... Tout doit être fait au moment [opportun]. L'étape actuelle est celle de la récolte. Dans cette étape la diplomatie vient avant le fusil et lorsque le temps des semailles vient, lle fusil vient avant la diplomatie ...' »
[Al-Hayat Al-Jadida, 22 août 2005]
« Commandant des Forces de la Sécurité Nationale dans la region Nord, le Colonel Sha'aban Abu Asr ... a exliqué qu'il a nommé cette opération [le déploiement des forces de l'AP] 'La Récolte' - c'est le temps des récoltes des fruits [de la victoire]. Il ... a prié pour que Allah nous fasse réussir dans notre enterprise pour que nous puissions progresser vers la grande récolte ... »
[Al-Hayat Al-Jadida, 22 août 2005]
Hamas
« A nos frères au sein de l'Autorité Palestinienne. La libération de Gaza est une leçon importante pour nous tous. Une partie de notre patrie a été libérée, d'abord grace à la générosité d'Allah, puis avec les frappes des combatants sincères du jihad issus deu brave people palestinien tout entire. Comprenons cette leçon et gardons en main les armes de la résistance tout en travaillant sur le plan politique. »
[Muhammad Daif, Commandant des Brigades Al-Quassam, Site Internet du Hamas, 27 août 2005]
3. Pour les Palestiniens le retrait d'Israël jusqu'au lignes d'armistice de 1949 signifie que les exigences de l'Autorité Palestinienne ont été acceptées dans leur totalité et d'une manière inconditionnelle et constitue un précédent historique qui sera répété dans tous les autres régions disputées : la Cisjordanie, Jérusalem et les réfugiés
Autorité Palestinienne
« Le Président Mahmoud Abbas souligne qu'aujourd'hui notre nation célèbre la libération de Gaza et du Nord de la Cisjordanie et que demain nous célébrerons la libération de Jérusalem... »
[Al-Hayat Al-Jadida, 13 août 2005]
« Le membre du Conseil Législatif Abd Al-Fattah Hama'il ... a prononcé un discours de la part du Président Mahmoud Abbas. Il a discuté du retrait de Gaza et a dit que c'était une grande réussite et le fruit de notre lutte et que Gaza était le commencement, parce que notre voyage de mille miles commence par un premier pas. Abu Al-Sukkar a fait un discours de la part des prisoniers. Il a incité tout le monde de faire [des efforts] pour leur liberation et a dit que le jihad était un commandement que tout le monde doit accomplir ... »
[Al-Hayat Al-Jadida, 15 août 2005]
« Le sort des colonies israéliennes, y compris la colonie de Jérusalem Est sera comparable au sort des colonies de la Bande de Gaza. »
[Dr. Sa'eb Erekat, négociateur palestinien en chef, Al-Hayat Al-Jadida, 22 août 2005]
« Je suis optimiste car je n'avais jamais rêvé qu'une seule colonie serait evacuee du temps de Shaon. L'évacuation de colonies constitue un precedent historique ... »
[Muhammad Dahlan, PA Ministre de l'AP pour les Affaires Civiles, Al-Hayat Al-Jadida, 15 août 2005]
« Le coordinateur de la Commission de Masse pour l'Aide et le Soutien pour la région Est de Khan Younis, qui appartient au Fatah, Ayman Al-Raqb …a souligné les efforts du Fatah devraient être conjugués pour faire du jour de l'évacuation de la Bande de Gaza et du Nord de la Cisjordanie une cérémonie de mariage palestinien, qui reflète la noblesse de notre people palestinien qui a sacrifié ses shahids [ martyrs ], ses blessés et ses prisonniers pour parvenir à cette journée historique. Il a exprimé son espoir de voir ce mariage s'étendre au reste des villes et des villages de Palestine dans un avenir proche et de voir nos masses célébrer aux portes de Jérusalem... »
[Al-Hayat Al-Jadida, 13 août 2005]
Hamas
« A nos frères de Jérusalem et de Cisjordanie. Je m'adresse à vous aujourd'hui, certain que Gaza marque le début de la route... et toutes nos villes, nos villages et camps de Cisjordanie présagent que la prochaine étape, avec l'aide d'Allah, verra la défaite de l'occupation sur nos terres. »
[Muhammad Daif, Site Internet du Hamas, 27 août 2005]
Le Jihad Islamique
« Le Jihad Islamique … a souligné que le retrait de Gaza constitue le premier cycle de la défaite de l'occupant, [et que] après cela viendraient [d'autres] cycles jusqu'à ce que soient restituées toutes les terres de Palestine. »
[Al-Hayat Al-Jadida, 13 août 2005]
4. La terreur reprendra si Israël ne quitte pas la Cisjordanie et Jerusalem et n'accepte pas ce qu'exige l'Autorité Palestinienne à propos des réfugiés
« Dans notre opinion ce retrait - aura pour mérite de s'étendre jusqu 'à la Cisjordanie et Jérusalem, pour que soit mise en place notre souveraineté sur notre terre; les terminaux, l'espace aérien, et [ les sources d'] eau, le fait que dans nos vies quotidiennes la vie va continuer dans sa globalité et avec une continuité établie entre nous, la Cisjordanie et Jérusalem. Et si tel n'est pas le cas les éléments propices à une explosion pourraient être les plus forts et les plus tragiques dans la longue histoire du conflit israélo-palestinien ... »
[Al-Hayat Al-Jadida, 13 août 2005]
« Jénin, qui a donné des dizaines de shahids [ martyrs] qui ont participé au combat, ont levé leurs armes face à l'agression et [ainsi], leurs armes à la main, poursuivi leur route vers la gloire - devant eux nous soulignons que le processus de libération continuera jusqu'à la fin de l'occupation... »
[Ahmed Quàrei, Le Premier ministre de l' AP, Al-Hayat Al-Jadida, 9 août 2005]
« Faisons de la Bande de Gaza une base semblable au Vietnam Nord et préparons nous pour une proche et totale liberation de al Cisjordanie. »
[Farouk Al-Qadoumi, Secrétaire du Fatch, Al-Hayat Al-Jadida, 22 août 2005
Source: http://www.a7fr.com/article.php?id=4331
Par Braham (Braham) le vendredi 23 septembre 2005 - 17h43: |
Par Meyer (Meyer) le vendredi 23 septembre 2005 - 18h07: |
Certains harissiens se souviennent sûrement de l'indicatif musical de Radio-Tunis qui émettait depuis son bâtiment situé au coin de la rue d'Athènes et de la Place de l'Alliance Israélite. On pouvait voir les studios du rez-de-chaussée à partir du trottoir.
Questions : quel est le nom de ce morceau de musique ? Qui en est l'auteur ?
Réponse dimanche matin, sauf réponse par un(e) harissien(ne) avant.
Par Maxiton (Maxiton) le vendredi 23 septembre 2005 - 17h04: |
http://
jeanraspail.free.fr/divers18.htm
À la suite de la publication de cet article Jean Raspail- dont je recommande la lecture d'urgence de son livre
" LE CAMP DES SAINTS -
est poursuivi en justice par la LICRA
Elle en a mis du temps la LICRA, car l'article incriminé a été publié dans le FIGARO il y a un an !
Mais la LICRA ne veut pas se laisser déborder par
le MRAP, alors elle suit...
Elle se mrapise comme l'écrit joliment David Dawidowicz sur Libertyvox.com
Bientôt nous n'aurons plus le droit de prendre un stylo pour emettre une critique.
Vous voyez je préfère ne pas mettre les points sur les " i " - -
Ci-dessous la défense de Jean Raspail par un ancien membre de la LICRA David Dawidowicz
Shabbat Chalom
http://www.libertyvox.com/article.php?id=133
Par Mena (Mena) le vendredi 23 septembre 2005 - 04h39: |
Le poids des images et de la stratégie (info # 012209/5) [analyse]
Par Jean Tsadik © Metula News Agency
Désengagement terminé, dans un ordre impeccable, avec une retenue de la part des forces de l’ordre israéliennes qui a fait l’admiration de l’opinion publique mondiale – enfin de celles qui ont pu en voir les images en direct – ainsi que des dirigeants de nombreux pays. Une opération qui a réduit en miettes les accusations propagandistes palestiniennes, des media français et de la BBC, qui s’efforçaient de présenter Tsahal sous la forme d’une armée de voyous génocidaires, les téléspectateurs s’étant bien rendu compte que rien n’est plus éloigné du comportement de ces soldats et officiers que cette légende d’inspiration raciste. De fait, Tsahal est apparue telle qu’en elle-même ; si ce n’est la plus grande armée du monde, du moins, et avec une marge d’avance confortable, c’est la plus disciplinée et surtout la plus humaine.
Aussi, les retombées politiques n’ont pas tardé à suivre, jusqu’aux images rafraîchissantes de l’assemblée générale de l’ONU ovationnant Ariel Sharon. Un premier ministre dont l’image a également changé de manière abrupte. Hier, le boucher tourmenteur de la nation arabe ; et depuis, un homme politique avide de paix, n’hésitant pas à affronter l’extrême droite et à risquer, pour le succès de son plan, dès lundi, l’éclatement du Likoud qu’il avait largement contribué à créer il y a une trentaine d’année. Sa résolution et, il faut bien le dire, son courage, lui valant un éditorial apologétique de Denis Jeambar dans l’Express ainsi que, et c’est bien plus étonnant, certains papiers enthousiastes dans Le Monde.
La détermination de Sharon et son cavalier seul le nantissent aussi d’un soutien sans précédent auprès des électeurs israéliens. Dans les sondages, il dépasse même la cote de popularité record d’un Moshé Dayan au lendemain de la guerre des Six jours. Jusqu’à forcer le respect de l’électorat de gauche, dont l’auteur de ces lignes fait partie, et qui n’aurait jamais songé hésiter à voter pour un candidat de droite depuis qu’il a atteint sa majorité électorale. C’est que les images du démantèlement des implantations n’ont pas seulement impressionné à l’étranger ; elles nous ont redonné confiance. Dans un horizon politique dont ne se dégageaient que marasme, corruption et stagnation, les Israéliens ont redécouvert un système qui fonctionne, des gens raisonnables qui exécutent leur travail et qui savent résister aux pressions, dont on craignait depuis un certain temps qu’elles ne paralysassent toutes les initiatives politiques. Ce n’est pas rien, de découvrir que sa démocratie fonctionne.
A l’étranger, George Bush et son administration ne tarissent pas d’éloges pour Sharon ; le président les répète lors de chacune de ses interventions. L’Union Européenne elle aussi a "constaté" l’honnêteté du leader israélien ainsi que la fiabilité et la modération de notre appareil sécuritaire. Cette observation a nettement réchauffé les relations entre l’Etat hébreu et l’UE, au point qu’ils discutent sérieusement ensemble de l’éventualité de déployer des Européens en armes sur la voie Philadelphie, afin de pallier les carences des gendarmes égyptiens et des policiers d’Abbas. Afin d’empêcher que leurs déficiences ne permettent aux armes destinées du Hamas de s’engouffrer dans la brèche béante et, au moment qui lui semblera opportun, de déposer Abou Mazen, de bombarder les grandes villes israéliennes d’Ashkelon et d’Ashdod et de rendre incontournable la réoccupation, pour de bon cette fois, de la bande de Gaza.
Les contacts avec le monde arabo-musulman en vue de normaliser les relations dans la région n’ont jamais été aussi nombreux et précis. Au ministère des Affaires Etrangères, on ne sait plus où donner de la tête. Rencontre entre les ministres d’Israël et du Pakistan en tête-à-tête à Ankara, puis à Manhattan. Fin de l’embargo contre les produits israéliens, décrété par les Emirats du Golfe. Multiplication des rendez-vous avec les Irakiens et les dirigeants du Maghreb, sans plus se soucier de les cacher sous le voile de la discrétion. Et même, préparation d’un visite surprise de Muammar Kadhafi à Jérusalem. On aura tout vu.
Sous l’angle tactique, l’armée israélienne a poussé un grand ouf de soulagement suite au retrait de Gaza. Désormais, Tsahal dispose d’une ligne de défense continue et fortifiée à sécuriser. Rien de comparable, bien sûr, avec la tâche sisyphienne qui lui était attribuée auparavant et qui consistait à protéger les déplacements de chacun des 7'000 Israéliens qui vivaient parmi les 1,3 millions d’habitants hostiles de Gaza. Israël est le seul pays au monde à ne pas disposer de frontières définies et continues et la dernière opération a fourni un commencement de solution à cet authentique casse-tête sécuritaire.
Sur le plan stratégique, le désengagement a fait un sacré ménage ! Divisés auparavant sur tout ce qui concernait nos relations avec les Palestiniens, les partis politiques se retrouvent, parfois à leur corps défendant, contraints par Sharon d’adopter une vision assez simple de l’avenir. Le reste, comme le putsch ourdi par Netanyahu au sein du Likoud, n’est affaire que d’ambitions personnelles, et l’opinion publique israélienne ne s’y trompe pas.
Dès maintenant, l’ensemble des partis politiques israéliens de gouvernement s’accorde sur la nécessité d’opérer selon les provisions de la Carte Routière. Préalable : le désarmement des organisations terroristes par l’Autorité Palestinienne. Si Abbas trouve les ressources nécessaires pour désarmer le Hamas et le Jihad, 80% des acteurs politiques israéliens sont prêts à engager avec lui des négociations capitales avec, à la clef, la création d’un Etat palestinien. On mesure le chemin parcouru durant les dernières années. Il n’y a pas si longtemps, tout contact avec des membres de l’OLP était passible de prison et je me suis souvent trouvé, avec Juffa et d’autres, en position de hors-la-loi parce que nous désobéissions à cette loi. Au parti travailliste, à l’époque de Golda Meïr et de Dayan, on prenait toutes les précautions pour ne parler que des "habitants arabes de la Palestine". Quant au Likoud, pour des gens comme Ariel Sharon, par exemple, les Palestiniens n’existaient pas et leur patrie naturelle était la Jordanie.
Aujourd’hui, même l’aile droite du parti, représentée par Netanyahu, favorise une attitude de "donnant-donnant" avec l’AP, mais n’exclut pas la création d’un Etat en Cisjordanie et à Gaza. Netanyahu qui avait, d’ailleurs, rencontré Arafat et le gratifiait de poignées de mains chaleureuses.
Ceci dit, le pendant de cette ouverture israélienne à accepter la création d’un Etat palestinien s’exprime par l’exigence absolue du désarmement des terroristes. L’intégration des islamistes dans le jeu politique d’une Palestine démocratique, c’est o.k, ce à la condition qu’ils rendent leurs armes à la police d’Abbas auparavant. L’intégration des terroristes parmi les islamistes dans les forces de sécurité de l’AP ? Israël est prête à fermer un œil aussi, si cette opération implique sérieusement le démantèlement des cellules terroristes – que les journalistes et l’agence de presse officielle français appellent, quitte à défigurer leur langue, la branche armée – des diverses succursales palestiniennes des Frères Musulmans.
Mais c’est le bout de la corde des concessions que les Israéliens, à nouveau d’accord entre eux, sont prêts à faire. Pas question, par exemple, que le Hamas participe aux élections de cet hiver tant qu’il n’aura pas totalement renoncé à la violence. Shimon Pérès, la colombe du gouvernement actuel, exprimant en cela le consensus retrouvé, l’a déclaré hier aux media : "on ne se rend pas dans un local de vote avec une bombe", complétant, "ni avec un bulletin dans une main et une bombe dans l’autre".
Et puis, le point cardinal, celui sur lequel Israël a obtenu la compréhension des chancelleries occidentales et du Secrétaire de l’ONU à la suite de son désengagement unilatéral, celui qui marque peut-être plus que tout autre le gain stratégique réalisé par Israël dans cette affaire : l’Etat hébreu n’ouvrira pas la phase cruciale des négociations avec l’AP, celle devant aboutir à la création d’un Etat Palestinien, tant que Mahmoud Abbas n’aura pas désarmé tous les intégristes.
Tant au sein de la classe politique que du peuple israéliens, la détermination sur ce point est sans faille et il appelle le gouvernement de l’autonomie palestinienne à la plus grande attention. Il n’est pas non plus question pour Jérusalem de rendre à Mahmoud Abbas la vie inutilement difficile, bien au contraire. S’il s’agit de l’aider à entraîner ses unités d’intervention ou d’autoriser d’autres Etats, comme l’Egypte, la Jordanie et les Etats-Unis à le faire, cela ne posera aucun problème. Idem pour encourager l’aide internationale à la construction de la bande de Gaza, le même Shimon Pérès a rappelé que c’était dans l’intérêt d’Israël. Va aussi pour assouplir les contrôles des communications en Cisjordanie, ce aussi loin que ces mesures n’encouragent pas le renouveau des attentats terroristes dans nos villes.
Mais les négociations sur le statut final ne s’ouvriront que lorsque l’AP aura fait de l’ordre dans son jardin et que, pour emprunter la formule de M. Abbas lui-même, lorsqu’il n’y aura plus que le bras armé de l’autorité légitime qui tiendra un fusil.
Ceux qui suivent les évènements du Proche-Orient réaliseront l’importance du consensus intra israélien et israélo occidental sur cette plateforme. Il permet à la fois aux Palestiniens de prendre leur destinée en main, et aux Israéliens de garantir qu’ils n’auront à faire les concessions les plus dures que lorsque le terrorisme sera jugulé chez leur futur voisin indépendant.
Le désengagement pour parvenir à cette plateforme était indispensable ; il a servi à démontrer aux sceptiques, in et ex domo, que Sharon pouvait exprimer des concessions majeures autrement que par des promesses. Maintenant, et tout le monde cette fois s’entend à ce sujet, c’est vraiment aux Palestiniens de prouver leur bonne volonté et, stratégiquement parlant, à cette fin d’éclaircissement total, le désengagement fut vraiment un coup de maître.