Archive jusqu'au 29/septembre/2005

Discus: ADRA : LES COMMENTAIRES D'HARISSA: Commentaires 2005: Commentaires Septembre 2005: Commentaires Septembre 2005: Archive jusqu'au 29/septembre/2005
Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Edmond (Edmond) le jeudi 29 septembre 2005 - 03h35:

For those who didn’t see it yet

Pour ceux qui ne l'ont pas encore vu

A VERY FUNNY NEW YEARS CARD

UNE CARTE DE SHANNNA TOVA TRÈS DRÔLE

Hope this brightens up your day...

http://www.danmeth.com/shofaridol.htm

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Citron (Citron) le mercredi 28 septembre 2005 - 19h14:

Shalom Silvan !
ISRAËL - 25 octobre 2005- par RIDHA KÉFI, CORRESPONDANT À TUNIS


C’est finalement le ministre israélien des Affaires étrangères, originaire de Tunisie, et non Ariel Sharon, qui représentera son pays à la deuxième phase du Sommet mondial de la société de l’information, du 16 au 18 novembre, à Tunis.....
....Les relations tuniso-israéliennes ont connu un véritable dégel au lendemain de l'élection du président de la communauté juive de Tunisie, l'homme d'affaires Roger Bismuth, à la Chambre des conseillers, qui a tenu sa première séance le 16 août dernier. « Je suis très ému et fier d'avoir été élu dans cette institution parlementaire, une illustration de la politique d'ouverture et de tolérance qui caractérise la Tunisie », avait alors déclaré ce sexagénaire, qui a fait état de « la grande répercussion » qu'a eue à l'étranger, notamment aux États-Unis et en France, son élection à la seconde Chambre tunisienne. « Les félicitations étaient surtout adressées au président Ben Ali, qui a permis l'élection d'un juif au sein de cette instance », avait-il fait également observer. Parmi les nombreuses lettres de félicitations, l'intéressé aimait à citer celles du président du Comité juif américain, Robert Goodkind, et du président du Congrès juif européen, Pierre Besnainou, qui ont beaucoup loué le geste de la Tunisie......

la suite sur la rubrique ''relation Tunisie-Israel'' sur harissa.com

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Michka (Michka) le mercredi 28 septembre 2005 - 19h52:

L'SHANAH TOVAH A LA GRANDE FAMILLE HARISIENNE. AM ISRAEL HAI.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mailroom (Mailroom) le mercredi 28 septembre 2005 - 18h57:

79 PROMESSES DE SOUSCRIPTION MANQUENT ENCORE À L'APPEL !
PLUS QUE 3 JOURS
POUR SAUVER PROCHE-ORIENT.INFO

MOBILISEZ-VOUS !
MOBILISEZ VOS AMIS !


Alain Finkielkraut, Élie Wiesel, Dalil Boubakeur, André Glucksmann, Pierre-André Taguieff, Michel Wieviorka, Corinne Lepage,
Frédéric Encel, Antoine Sfeir,
Mireille Hadas-Lebel, François Zimeray,
Alexandre Adler, Malik Aït Aoudia,
Florence Taubmann, Michel Serfaty, Alain Michel (Fondation « Hommes de Parole »),
Guillaume Dasquié, Hichem Ben Yaïche,
« La Paix Maintenant »…
soutiennent la souscription et la réouverture de POI


TOUS VOS MESSAGES ENVOYÉS DEPUIS LE 29 JUILLET ONT ÉTÉ PRIS EN COMPTE. MERCI À TOUS CEUX QUI NOUS ONT DÉJÀ RÉPONDU DE NE PAS LE FAIRE UNE SECONDE FOIS. Comprenez-le : cela est inutile et ne fait que fausser nos résultats.


ENSEMBLE, NOUS TOUCHONS PRESQUE
AU BUT
Par Élisabeth Schemla
Grâce à votre mobilisation exceptionnelle, à votre compréhension des enjeux politiques inchangés et de la réalité économique d'un journal en ligne, l'équipe de Proche-orient.info espère pouvoir rouvrir bientôt votre quotidien.

Mais ce n'est pas encore acquis ! Le seuil minimal et décisif de 3.000 souscripteurs n'est toujours pas atteint à quelques jours à peine de la clôture de notre souscription test.

Sans ces 3.000 au moins, nous ne pourrons pas couvrir, analyser - ou dévoiler - à nouveau ces informations que vous ne trouvez pas ailleurs.

En vérité, comprenez-le bien : plus vous serez nombreux à nous rejoindre, plus vous serez nombreux aussi – pour ceux d'entre vous qui en ont les moyens, bien sûr - à devenir actionnaires de votre journal à travers la Société des lecteurs qui portera vos parts, plus Proche-Orient.Info sera auto-suffisant. Par conséquent, plus il sera solide et libre.

Cette liberté intellectuelle et éditoriale a un coût. Mais elle n'a pas de prix.

C'est un contrat de confiance que nous signons ensemble

http://www.proche-orient.info/

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Email (Email) le mercredi 28 septembre 2005 - 18h31:

Si vous connaissez parmi vos parents ou amis agés une personne ayant travaillé ou séjourné à la clinique Magenta à Tunis en mai 1960 pouvez me mettre en relation avec cette personne.

Urgent.

MERCI

CLIQUEZ ICI POUR REPONDRE

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Braham (Braham) le mercredi 28 septembre 2005 - 16h20:

Mazal-Tov

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Douda (Douda) le mercredi 28 septembre 2005 - 11h38:

La Douda : ( Hak El Ouet International Tracking Station )

Le Ftileur : l’ “ Empêcher Eurabia “ de Mr. Francois.

Il suffirait à Mr. François de connaître la proportion de citoyens Israéliens d’origine Arabo Musulmans, autour de 19% selon les sources internet ex :

http://www.mom.fr/guides/arabisrael/arabisrael.html

,,, et de comparer avec le pourcentage de citoyens Européen d’origine Arabo Musulmans,,, qu’on lui laisse volontiers le soin de chercher, ainsi il pourrait honnêtement en conclure qu’Eurabia ne se situe peut être pas là où il le pense,,,

Quand à ses sources : http://unionrepublicainepopulaire.blogspot.com/2005/09/empcher-eurabia.html

Il lui faudrait plutôt aller sur : http://unionrepublicainepopulaire.blogspot.com

,,, histoire d’y rencontrer son grand ami : Mr. Philippe de Viliers,,,

Wnessou El Douda

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Henri (Henri) le mercredi 28 septembre 2005 - 09h43:

brit-mila Uriel

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mena (Mena) le mercredi 28 septembre 2005 - 09h11:

Adieu Monde cruel… (info # 012709/5) [analyse]

Par Ilan Tsadik © Metula News Agency

Jeudi dernier, dans son article Le poids des images et de la stratégie [lire], mon père écrivait à propos du vote du Likoud, convoqué sur demande de Netanyahu et de sa clique pour évincer le 1er ministre en exercice de leur propre parti : "Le reste, comme le putsch ourdi par Netanyahu au sein du Likoud, n’est affaire que d’ambitions personnelles, et l’opinion publique israélienne ne s’y trompe pas".

Elle ne s’est pas trompée, en effet, même si hier soir elle s’est exprimée par les suffrages d’une "bande d’indiens" (l’un des indiens, Geronimo Cohen, dixit), dont le comportement politique télévisé a provoqué une crise d’urticaire à la majorité des citoyens de ce pays. Reste que, sur le coup des onze heures, même pour un anar de gauche agnostique et égrillard, la mine déconfite des Bibi, Landau, Dany Navet, Livnat et Katz faisait plaisir à voir. Elle marquait, au sein même du comité central du Likoud, l’un des réduits les plus intellectuellement limités et dévoyés de la droite israélienne, l’attachement de la population à une politique pragmatique et partant, son rejet de l’isolationnisme aventureux et providentiel des mutins égoïstes. Les citoyens de l’Etat hébreu se resserrent de plus en plus au centre, la vraie gauche n’en finissant pas de consommer son agonie zizanique, et c’est pas mal.

Mais l’attention d’Ilan, après l’intermède agréable constitué par le lessivage de l’extrême droite, revenait sur le scandale que son article Anti-information symptomatique au JT de France 2 [se régaler] avait déclenché dans les milieux en danger d’extinction des francophones démocrates ainsi que des journalistes minoritaires fatigués par le parti pris anti-israélien systématique de leurs media.

Et c’était pour constater que, non seulement Franz Télévisions n’avait toujours pas informé le bon peuple que M. Abbas, personnellement, ainsi que l’Autorité Palestinienne, le Fatah et même, et c’est vachement plus rare, certains éléments du mouvement radical palestinien Hamas, affirment que l’explosion meurtrière survenue lors du défilé de ces activistes islamiques à Jebalya n’était pas le fait des Israéliens.

Affirmation qui a pourtant le don de valoir une qualification indubitablement criminelle au tir de 40 missiles Qassam par les militants fondamentalistes [1] sur des agglomérations israéliennes. Et l’autre avantage, de justifier, aussi franchement, les actions sécuritaires préventives exécutées dans la bande de Gaza par l’Armée de Défense d’Israël, autrement dit : Tsahal.

Le Monde était tout heureux d’emboîter le pas si féminin de Yasmina Farber, la reporter de FR2, en sortant hier une dépêche tout aussi biaisée sur les raisons de la reprise de la violence dans la région de la bande de Gaza. Sous le titre révélateur : "Tsahal poursuit ses raids, le Hamas annonce l'arrêt des tirs contre Israël" (lire : …en dépit du fait que le Hamas annonce l'arrêt des tirs contre Israël) [l’article], le quotidien de Jean-Marie Colombani assoyait le droit criminel du Hamas, affirmant : "Tsahal multiplie les opérations depuis la volée de roquettes artisanales tirée vendredi en représailles à la mort de 16 personnes lors d'un rassemblement du Hamas".

La volée ? Du tennis ? 40 missiles sur des civils en une soirée, cinq blessés !

Mais le mot clé pour comprendre l’adoption par Le Monde du rationnel du Hamas est ici "représailles". Dans le Larousse, Représailles : mesures répressives infligées à un adversaire (Israël) pour se venger du mal qu’il a causé (l’explosion de Jebalya).

Ceci dit, les disputes inter palestiniennes, précisément au sujet de la responsabilité israélienne dans l’explosion de Jebalya, allant enflant, risquaient de jeter une lumière acerbe sur les affirmations péremptoires du Monde, et son oubli de renseigner ses lecteurs sur la position officielle adoptée par l’Autorité Palestinienne dans cette dispute et qui s’affichait partout.

C’est qu’entre-temps, des miliciens du Hamas avaient tenté, dans la nuit de dimanche à lundi, d’assassiner Taoufic Abou Khoussa, le porte-parole du ministère de l’Intérieur de l’Autorité Palestinienne, en ouvrant le feu sur son domicile. Khoussa, qui était chez lui lors de l’attaque n’a pas été atteint.

Le Hamas, qui en veut à Abou Khoussa d’avoir déclaré que l’explosion meurtrière lors de son défilé militaire avait été causée par une erreur dans la manipulation d’explosifs. La direction du Hamas n’a pas hésité à accuser Abou Khoussa de trahison pour son refus de cautionner ses mensonges.

Abou Khoussa a affirmé, après l’agression dont il a été victime, qu’il s’agissait de la troisième tentative de lui ôter la vie durant les derniers jours. Il a promis que l’AP "n’acceptera pas ce terrorisme physique et psychologique".

Dans l’urgence, Le Monde fit alors appel aux bons soins de Tonton Paris, bin oui, le mari de Tata Stéphanie, du couple infernal que forment les correspondants permanents du boulevard Blanqui dans l’Etat juif, comme ils disent.

Donc seconde dépêche de lundi (l’explosion de Jebalya avait eu lieu samedi en fin d’après-midi et les réactions de l’Autorité Palestinienne furent quasi instantanées !), signée Gilles Paris, démentant la précédente et donnant cette fois un aperçu presque acceptable de la situation [lire].

On y lit même, ô surprise !, un sous-titre intitulé "LE HAMAS MENT". Dans Le Monde, si, Germaine ! Même s’il s’agit d’une citation et que les guillemets sont du quotidien. Mais il vaut la peine de citer un court passage de l’article en question ; ce n’est pas tous les jours que Paris et son employeur font du journalisme :

"Des responsables du Hamas ont présenté samedi les "preuves" de la responsabilité israélienne dans l'explosion de Jabaliya. Au ministère de l'intérieur palestinien, un expert en explosifs les balaie d'un revers de main. "Nous avons des photos, des témoignages et des indices. Tout va dans le sens d'une explosion "interne"", affirme "Ibrahim", qui n'est pas autorisé à donner son identité. "Avec les témoignages dont nous disposons, nous avons pu reconstituer la scène, poursuit-il. Les roquettes étaient pointées à l'arrière d'un pick-up. Il y a eu une embardée. Une roquette est tombée sur sa tête, ce qui a provoqué l'explosion, laquelle s'est propagée aux autres engins." Le porte-parole du ministère, Taoufik Abou Koussa, est catégorique : "Il y a eu des disputes sur place entre membres du Hamas, puis la décision a été prise de tout faire disparaître. Si le Hamas est si sûr de lui, qu'il nous montre les restes du véhicule, on verra nécessairement le point d'impact." "Ce serait plus facile pour nous de dire que les Israéliens sont les responsables. Ce n'est pas le cas. Le Hamas ment, c'est tout."

C’est pt’êt pas de bon cœur qu’ils l’ont fait meu tudju ça fait quand même du bien d’vouair ça. Pas !

Si Ilan a écrit "presque acceptable", c’est parce que Paris – on ne se refait pas ! – n’a pas pu terminer son papier-mise au point sans se fendre d’une petite veulerie anti-israélienne et anti-journalistique. Il mentionne en effet que, dans la nuit (alors qu’elle était inoccupée donc) l’école de Dar Al-Akram, dans le quartier de Toufah à Gaza, a été frappée par deux bombes israéliennes. C’est absolument exact, sauf que tonton omet de préciser – que d’omissions, Gilles, que d’omissions ! – que le Hamas s’était fait un bouclier humain de cet établissement scolaire et de ses jeunes pensionnaires en installant un atelier d’assemblage de Qassam dans ses étages inférieurs. Un atelier qui a été détruit par les deux projectiles, comme nous le confirment les observateurs de la Ména à Gaza.

Présenté comme dans l’article de Paris, le raid sur cette école de Dar Al-Akram ne peut mener qu’à une seule interprétation de la part du lecteur : les Israéliens détruisent des établissements scolaires sans raison, juste pour empêcher les petits palestiniens de s’instruire. Les Israéliens sont donc des monstres, est l’unique conclusion que l’on peut tirer de cette information tronquée, à caractère notoirement morinien, donc très antisémite.

Autre omission, elle a trait à la dépêche précédente du Monde. On y lit que "le cabinet restreint de sécurité (israélien) avait déjà décidé la veille de renouer avec la politique d'"assassinats ciblés" ". On y lit aussi que l’un des premiers individus à faire les frais de cette décision a été "Mohamed Al-Cheikh Khalil, présenté comme l'un des "plus hauts commandants" de l'organisation (du Jihad islamique)".

Mais ce que le Monde et son producteur d’informations l’AFP ne disent pas, tout en le sachant parfaitement, c’est que ce Khalil, entre autres actes de personnes armées s’attaquant systématiquement à des civils, a, le 2 mai 2004, commandité l’assassinat de la famille Hatuel, et s’en est fréquemment vanté par la suite.

C’étaient des colons, certes. Et des Juifs, de surcroît. Mais tout de même… Tali Hatuel, la maman-colon, trente-quatre ans, enceinte de huit mois, et ses quatre petites filles-colons, Hila, onze ans, Hadar, neuf ans, Roni, sept ans et le bébé-colon, Meirav, deux ans, qui ont été abattues par balles alors qu’elles circulaient en voiture dans la bande de Gaza, près de la colonie de Gush Katif.

Les ""hommes"" de Khalil ont d’abord arrosé le véhicule des Hatuel, pour l’immobiliser, en blessant ses occupantes. Puis ils ont exécuté la femme enceinte et toutes ses filles… à bout touchant.

Le groupe de Khalil a décrit cette opération à l’agence Associated Press comme une attaque “héroïque”…

Dans une déclaration publique consacrée à cet assassinat, datée du 4 mai 2004, Amnesty International rappelait que "de telles attaques délibérées contre des civils, de plus en plus répandues, systématiques et conduites en application d’une politique déclarée d’attaques contre la population civile, sont autant de crimes contre l’humanité, selon la définition donnée par les articles 7 (1) et (2)(a) du Statut de Rome de la Cour pénale internationale adopté en 1998".

Puis l’organisation internationale rappelait l’Autorité Palestinienne à ses devoirs, "pour qu’elle prenne toutes les mesures possibles pour prévenir de telles attaques ; elle lui demande de veiller à ce que des enquêtes approfondies et impartiales soient menées et de faire en sorte que les personnes soupçonnées d’être responsables d’avoir planifié, organisé et mené ces attaques soient jugées lors de procès respectant les normes internationales d’équité des procès".

L’Autorité Palestinienne ne tint aucun compte de ces recommandations, obligeant Israël à s’occuper de Mohamed Al-Cheikh Khalil à sa place. Par une élimination ciblée. Remarquons à ce propos l’autre contrevérité véhiculée par Le Monde, lorsqu’il annonce que "le cabinet de sécurité (…) avait décidé (…) de renouer avec la politique d’ "assassinats ciblés".

Ledit cabinet n’a jamais pris une telle décision, il s’agit d’une interprétation sémantique de la part du quotidien français, détournée du fait d’actualité qu’il est sensé rapporter. D’abord, personne n’a parlé d’une "politique", ensuite, en fait d’ "assassinats ciblés" (en hébreu rétssakh memoukad), le cabinet a simplement décidé de "reprendre les éliminations ciblées" (khissoul memoukad). Où Le Monde prend une nouvelle fois la liberté inouïe de modifier les déclarations de ceux qui les ont émises à des fins propagandistes. Aux fins de faire croire que les dirigeants israéliens sont assez stupides pour considérer l’élimination de l’auteur de l’assassinat des enfants-colons Hatuel, un crime contre l’humanité selon la législation internationale – voir Amnesty – comme un assassinat !

En France, je sais, on préfère largement les éliminations de masse dites encore éliminations populaires aux khissoulim memoukadim de salopards. Mais en fait, il ne s’agit ni plus ni moins que du choix d’une doctrine militaire, puisqu’à la guerre, l’un des objectifs consiste à tuer-assassiner-éliminer ses ennemis. En Israël, on a choisi de tenter de n’éliminer QUE les responsables avérés de crimes contre l’humanité ; en France, on préfère encore la Méthode Sétif. Sétif, du nom de la boucherie provoquée le 8 mai 1945 – le jour même de la capitulation de l’Allemagne nazie – par un bombardement de plusieurs heures de l’artillerie française sur la ville algérienne du même nom.

De 7 à 11'000 morts, à Sétif, suivant les sources.

L’artillerie israélienne, quant à elle, n’a JAMAIS été engagée contre aucun objectif palestinien. Après la volée de Qassam de samedi sur Sdérot, Tsahal a, pour la 1ère fois, positionné une batterie d’artillerie de huit pièces, pointant sur les zones de lancement des missiles. Dimanche, à titre de dissuasion, elles ont même tiré quelques obus dans un champ désert de Gaza. Des obus de 500 kg et d’une tonne. C’est effectivement dissuasif.

Je sais bien que la technologie de tir n’a plus rien de comparable avec ce qu’elle était au crépuscule de la seconde guerre mondiale ; qu’aujourd’hui, on peut être théoriquement aussi précis avec un canon qu’au cours d’une frappe aérienne. Reste que ce déploiement de pièces lourdes me dérange énormément, il déroge à la tradition de Tsahal de ne disposer notre artillerie que face aux tubes d’une armée ennemie. Et j’espère de toutes mes forces qu’on va rapidement ranger ces canons dans les entrepôts ; leur vue, face à Gaza, me rappelle par trop la doctrine française.

Et que ceux qui se disent que les temps changent, Sétif, c’est de l’histoire ancienne, la France a changé…se détrompent. La doctrine des éliminations populaires demeure à l’ordre du jour dans la Grande Muette. J’en veux pour illustration le modus operandi adopté contre la foule sans armes qui manifestait, à Abidjan, devant l’Hôtel Ivoire par les commandos du COS (Commandement des Opérations Spéciales), sous les ordres du colonel Destremau.

Ca c’est passé pendant notre Intifada, le 9 novembre de l’an dernier. Durant vingt minutes, les soldats français ont tiré dans le tas, faisant plus de 60 morts et 1'000 blessés. Encore que les commandos de l’élite parmi l’élite du contingent tricolore, les fameux COS-OUMAC (Organe d’élite des Unités de Mitrailleurs Anti-Confusion), faisaient carton plein, à la mitrailleuse lourde, depuis le 6ème étage de l’hôtel.

Michèle Alliot-Marie, la ministre de la Défense et possible candidate à la succession de Jacques Chirac (Oye Vé !), a reconnu, après moult dénégations, qu’"il y a sans doute eu quelques victimes ; nous ne le savons pas avec précision, car lorsque les choses se passent de nuit (et qu’en plus ils sont tous noirs, vous comprenez la difficulté ! Ndlr.), il est extrêmement difficile de savoir ce qui se passe". Et de souligner : "Il y a eu aussi beaucoup de victimes (...) par les mouvements de foules et également par un certain nombre de tirs incontrôlés".

Tsahal n’a JAMAIS ouvert le feu sur une foule de Palestiniens. Les officiers et les soldats israéliens qui se rendraient coupables d’une telle exaction seraient immédiatement traduits devant une cour martiale. Ce, même si certains des éléments composant la foule étaient armés.

A Métula, où on doit pour une fois manquer d’informations, on n’a jamais entendu parler d’un activiste ivoirien qui se serait fait sauter dans un autobus parisien, un bistrot des Champs. On n’a pas non plus entendu le président Gbagbo claironner vouloir passer tous les citoyens français au fil de l’épée et jeter les survivants dans l’océan Atlantique. A dire vrai, on se demande ici comment on peut faire la guerre à des milliers de kilomètres de chez soi, alors que les intérêts vitaux de son pays et de son peuple ne sont pas menacés.

O tempora o mores !

Ce que je sais, par contre, c’est que la couverture du différend israélo-arabe par les media français doit changer. En déformant systématiquement les faits au détriment d’Israël, ces media appellent à la haine de mon peuple, ici, et en France. Il existe des solutions à ce problème : soit en postant à Jérusalem des confrères très pros, traitant l’information avec suffisamment de réserve, d’expérience et d’impartialité, comme l’a fait, durant trois ans, pour Libération, notre camarade Jean-Luc Allouche. Soit en nommant des journalistes pro israéliens à Jérusalem et pro Arabes à Gaza ; les Français auraient ainsi accès à une vision équilibrée des événements par comparaison des sources.

Ce qui n’est plus possible, c’est que les media français envoient ici des gens animés par la haine féroce d’Israël et de son peuple, comme Alexandra Schwartzbrod ou Georges Malbrunot, par le passé et pour ne citer qu’eux, Marius Schattner, le théoricien, Charles Enderlin, Patrick Saint-Paul ou les époux Paris-Le Bars, qui se laissent aller en privé, et même dans les bistrots jérusalémites, lorsque, distraits, ils se croient à l’abri des oreilles indiscrètes, à parler d’Israël en terme d’Entité sioniste. Comme au Hamas ou à Téhéran, parce que cela leur écorche la gueule de prononcer Israël.

Ce doit être ce que, dans le cercle médiatique et autour de Morin on appelle le droit de critiquer la politique d’Israël en public. Et moi je dis, pour éviter qu’on ne se fâche encore d’avantage, et avant que l’on ne tue des Juifs en France par représailles, que quelqu’un devrait les envoyer suivre l’opération Licorne en Côte d’Ivoire. Avec ceux qui partagent la même haine à France 2, à RFI, FI, au Monde etc. etc. etc. etc. etc.

Notes :

[1] Comme vous pouvez le constater, lecteurs adulés, Ilan prend des cours accélérés de schattnerien, le dialecte du français critique à l’égard de la politique du gouvernement israélien imposé à l’usage des confrères bleu blanc rouge.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Emma (Emma) le mercredi 28 septembre 2005 - 08h52:

Et si les États-Unis n'avaient pas envahi l'Iraq?
par Daniel Pipes
Philadelphia Inquirer

Version originale anglaise: What If the United States Had Not Invaded Iraq

Adaptation française: Alain Jean-Mairet

Beaucoup de choses seraient différentes si George W. Bush n'avait pas décidé d'envahir l'Iraq.

À certains égards, la situation serait pire:

La population iraquienne souffrirait encore sous le joug totalitaire de Saddam Hussein. L'économie chancelante, les voitures piégées et les troubles ethniques que les Iraquiens subissent aujourd'hui sont des maux bien moindres que la pauvreté, l'injustice, la brutalité et la barbarie qui caractérisaient leur sort entre 1993 et 2003.

La sécurité régionale serait menacée. Saddam Hussein a envahi deux pays (l'Iran en 1980, le Koweït en 1990) et lancé des missiles contre deux autres (l'Arabie Saoudite et Israël); il y a de fortes chances qu'il eut commis d'autres agressions, peut-être cette fois pour entraver le transport de pétrole par le Golfe Persique. En outre, il parrainait le terrorisme suicidaire contre Israël et entretenait des relations étroites avec le régime voyou de Bashar El-Assad en Syrie.

La sécurité des États-Unis serait compromise aussi longtemps que l'Iraq serait dirigée par un mégalomaniaque en mesure de fabriquer et désireux d'utiliser des armes de destruction massive. Saddam Hussein fit la démonstration de cette disposition dès 1988 en déployant des gaz toxiques à plusieurs reprises, et ceci même contre sa propre population (tuant ainsi 5000 personnes dans un village en 1988). Ses liens avec Al-Qaida pourraient l'avoir conduit à coopérer avec ses dirigeants en vue de faire usage d'ADM aux États-Unis.

Mais, si la guerre n'avait pas eu lieu, la situation serait plus favorable à d'autres égards:

L'attitude des Européens envers l'Amérique se serait améliorée. Les résultats de sondages et d'autres indications montrent que la guerre d'Iraq déclencha une hostilité internationale sans précédent depuis 1945 contre les Américains.

L'agitation des musulmans a été exacerbée par la guerre. Un fort mouvement de radicalisation s'est fait jour non seulement dans les pays à majorité musulmane (la Turquie, la Jordanie et le Pakistan sont de bons exemples), mais aussi dans des pays occidentaux (tels que le Royaume-Uni).

La politique intérieure des États-Unis serait moins turbulente sans la guerre. La solidarité apparue au lendemain des attentats du 11 septembre s'était déjà estompée avant le début de la guerre d'Iraq en mars 2003, mais cette décision aggrava les tensions, symbolisées par les emportements qui accompagnèrent les élections présidentielles de 2004.

Pour généraliser, les avantages de la guerre sont essentiellement liés à des questions de sécurité, et ses inconvénients apparaissent principalement au niveau de l'image et des attitudes. Le monde est plus sûr avec un Saddam Hussein qui attend son jugement en prison, mais il est aussi plus divisé. L'administration Bush s'est imposée sur le plan militaire, mais elle a échoué sur le terrain politique.

Dans l'ensemble, la guerre s'est révélée plus positive que négative. L'impopularité et l'acrimonie sont un prix qu'il vaut la peine de payer pour que le gouvernement iraquien ne mette plus en danger les Iraquiens ou le reste du monde.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Albert (Albert) le mardi 27 septembre 2005 - 22h05:

'...L'exemple vient bien souvent d'en haut et on tombe toujours de haut lorsqu'il nous surprend..!'