Archive jusqu'au 02/octobre/2005

Discus: ADRA : LES COMMENTAIRES D'HARISSA: Commentaires 2005: Commentaires Octobre 2005: Archive jusqu'au 02/octobre/2005
Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Email (Email) le dimanche 02 octobre 2005 - 06h59:

Festival documentaire Istraeliens

Présentation et objectifs du Festival


L’espace Confluences se propose d’organiser un festival de films documentaires sur la société israélienne vue par ses propres cinéastes. La vitalité du cinéma israélien, ses productions nombreuses, ses festivals donneront au public parisien l’occasion d’aborder les nombreuses facettes de la société israélienne développées par ses artistes. En effet, ceux ci sont peut être les mieux placés pour nous livrer un regard chaleureux et acéré sur la société dont ils sont issus et sur le pays où ils vivent.

Pour des raisons historiques, c’est peut être en France que le débat sur le conflit israélo-palestinien est le plus passionnel. L’anathème prend souvent le pas sur la discussion. Par ailleurs, nous proposons aux citoyens français une vue parcellaire de la situation qui se résume souvent aux informations sur le conflit diffusées par les journaux télévisés. Attentats, représailles militaires. Deux sociétés en guerre. Pourtant, (puisque c’est notre sujet) la société israélienne est paradoxale, autant par son dynamisme que par les tensions internes qui la traverse.

Dynamisme d’une jeunesse souvent portée sur les nouvelles technologies et les longs voyages, dynamisme d’une société qui a su intégrer en dix ans un million d’immigrés russes, ce qui représente, environ, le quart la population israélienne. Tensions intercommunautaires, tensions entre laïques et religieux, tensions sociales, tensions entre les hommes et les femmes, et parfois même des conflits qui embrassent l’ensemble de ces champs.

Nous avons le sentiment que les événements cinématographiques organisés autour d’Israël se focalisent sur le conflit avec les palestiniens et nous voudrions aborder ces autres questions à travers le regard des cinéastes israéliens eux même. En effet, ils sont les premiers à constater, au travers de leurs œuvres, les réussites et les désarrois d’une société sur laquelle ils portent un regard aigu. C’est pour cela que les films que nous programmons porteront quasi exclusivement sur la société israélienne elle même.

C’est parce que la vitalité du cinéma israélien est une réalité incontournable aujourd’hui, comme en témoigne sa généreuse production ainsi que les nombreux festivals qui lui sont consacrés, que nous avons choisi d’axer notre événement essentiellement autour des films documentaires. En effet, d’une part, le cinéma de fiction israélien trouve déjà un certain écho en France et d’autre part, nous pensons que les films documentaires peuvent apporter cette photographie de la société que nous recherchons.

Enfin, c’est au sein de d’une école de cinéma israélienne (Sapir Academy), que nous trouvons les jeunes cinéastes de demain. Plusieurs partenariats ont été mis en place avec ces établissements.
Nous avons pour objectif, à travers ces partenariats, de faire venir de jeunes cinéastes et de projeter quotidiennement, en introduction de chaque soirée, des films de fin d’études, des courts et moyens métrages.

L’aide du Forum des Cinéastes Documentaires, nous permettra de finaliser nos relations avec les artistes israéliens.
Outre les universités, sont partenaires du festival : Israël Films Board et Festival des films du Sud (sderot) .

Nous voulons également travailler avec des images de la télévision publique israélienne, notamment sur la série historique Tekouma.

Comme le rappelait le journaliste du Monde, Jacques Mandelbaum, les festivals documentaires de Confluences, sont devenus un rendez-vous régulier et réussi. Depuis quatre ans, ils ont permis à un public nombreux de découvrir le cinéma documentaire et des dizaines de cinéastes des plus prestigieux tels Marcel Ophuls, Patricio Guzman ou Peter Watkins, ainsi que des talents émergents.

C’est précisément ce que nous souhaitons créer autour de ce rendez-vous consacré à Israël : permettre la rencontre du public avec des cinéastes confirmés, tel Avi Mograbi sélectionné au Festival de Cannes 2005, et des jeunes artistes en début de carrière. Par ailleurs, la convivialité à toujours été un des atouts majeurs de nos rendez-vous. Et nous savons que la venue de cinéastes israéliens sera une nouvelle occasion de rencontres chaleureuses et passionnantes.

Le déroulement du festival

Chaque journée sera l’objet d’une programmation d’au moins deux films, dont trois le week-end, consacrés en général à l’œuvre d’un cinéaste en particulier, Amos Gitai, Simone Bitton, David Benchetrit, Assi Dayan, Eyal Sivan, ou Avi Mograbi. Certaines journées seront thématisées comme la soirée d’ouverture autour de « la perception en Israël de la naissance de l’Eta », d’autres s’attacheront à aborder plusieurs thèmes de société.

Vous trouverez en fin de programme un calendrier récapitulatif de l’ensemble des longs métrages documentaires diffusés durant le festival.

L’accès du festival est sur participation libre. En effet, dans sa démarche d’accueil des nouveaux publics, Confluence projette les films dans un cadre exclusivement non commercial. Ces séances sont suivies de rencontres avec différents intervenants, permettant d’ engager un dialogue avec le public et d’initier des débats d’opinion sur l’actualité contemporaine.

L’historien Zeev Sternhell, ainsi évidemment que de nombreux réalisateurs des films projetés à Confluences participeront à notre festival.



La programmation

Mercredi 19 octobre 2005

Hommage à Avi Mograbi

Soirée animée par Avner Finegulerent,
directeur de l’école de cinéma Sapir où Avi Mograbi enseigne
Une Soirée ARTE

Séance de 19h
‘Comment j’ai appris à surmonter ma peur et à aimer Ariel Sharon’
(How I Learned to Overcome My Fear and Love Arik Sharon)
(1997) 62 mn Version Française

En 1996, alors que la campagne électorale en Israël approche, le réalisateur Avi Mograbi décide de faire un film sur la figure politique contestée d'Ariel Sharon. Sorte de film dans le film, comme son œuvre suivante, Happy Birthday Mr Mograbi, Comment j'ai appris à surmonter ma peur et à aimer Ariel Sharon raconte l'histoire du film qu’Avi Mograbi réalise sur Sharon et des problèmes conjugaux qui s'ensuivent dans son ménage


Séance de 20h
‘Bon anniversaire Mr Mograbi’ (Happy Birthday, Mr. Mograbi)
(1999) 75 mn, Version Française

Avi Mograbi est engagé pour faire un film sur les 50 ans de l'Etat d'Israël. Il se rend compte que deux anniversaires ont lieu en même temps: son propre anniversaire, et celui des 50 ans de la Nakba, la "catastrophe" palestinienne, le début du problème des réfugiés dépossédés de leurs terres après la guerre de 1948. Parallèlement, il raconte les problèmes engendrés par un bout de terrain qu'il a acheté plusieurs années auparavant


Séance de 21h30
‘Août avant l’explosion’ (August: A Moment Before the Eruption)
(2002) 75 mn, Version Française

Avi Mograbi déteste le mois d'août. Il symbolise à ses yeux tout ce qu'il y a de plus insupportable en Israël. Au fil des 31 jours de ce mois quelconque, il sillonne les rues avec sa caméra et nous livre ses réflexions intérieures par le biais de scènes fictives, dans lesquelles il joue à la fois son propre rôle, celui de sa femme et celui du producteur d'un film qu'il prépare sur le massacre de musulmans par un colon israélien dans une mosquée à Hébron.


Les Films de l’Ecole de Cinéma Sapir « Le Kibboutz »

Séance de 17h
‘Mefalsim 73'’ De Tzvi Shai
2005, Fiction, 33 minutes, hébreu sous-titré anglais

Je suis né à au kibboutz de Mefalsim en 1973. Je m’interroge : demain, d'ici quelques années, l'expérience complexe du Kibboutz arrivera-t-elle à ses limites ?


‘A Time To Dream’ (Un temps pour rêver) De Hamutal Goren
2005, documentaire 22 minutes. hébreu sous-titré anglais

A 90 ans, Tzipora achète une nouvelle caméra et m'invite à pénétrer le monde d'une femme mûre créative, qui douloureusement, observe sa maison en décrépitude et son rêve brisé. La rencontre entre la jeune réalisatrice, fille d'un jeune cousin au kibboutz et Tzipora, à la veille de la privatisation fatidique du kibboutz, fait émerger des questionnements sur la place des valeurs, l'idéalisme et les rêves personnels dans un monde de réalisme, radicalement tourné vers le changement - quel qu'en soit le prix.


‘Relay Race’ (Course de relais) De Yariv Mor
1998, fiction, 35 minutes, hébreu sous-titré anglais

Dror, une jeune homme excentrique, revient au kibboutz après une période d'absence. A près avoir retrouvé sa bande, dont les membres n'ont absolument pas changé, parlent et pensent exactement de la même façon, Dror comprend qu'il doit soit abandonner sa liberté soit en payer le prix. Le kibboutz ne peut pas considérer l'individualité, à moins qu'il cesse d'être un kibboutz.


Jeudi 20 octobre 2005

Carte Blanche au cinéaste Eyal Sivan
Avec ARTE

Séance de 19h
‘Izkor, Les esclaves de la mémoire’ (Izkor, Slaves of Memory) de Eyal Sivan.
En présence du réalisateur
97 min – 1990 Version française

Au mois d’avril, en Israël, les fêtes et les commémorations se succèdent. Les enfants des écoles, du plus petit au plus grand, se préparent à rendre hommage au passé de leur pays. La mémoire collective devient alors un outil terriblement efficace pour la formation des jeunes esprits. Ce film, primé dans de nombreux festivals internationaux, nous propose une analyse passionnante et sans complaisance d’un des fondements de l’Etat Hébreu.


Séance de 21h
‘Men on the Edge’ de Avner Finegulerent et Macabit Abramson
En présence des réalisateurs
2005, 90 min Version Française

Sur une plage de la mer Méditerranée située entre Israël et Gaza, Palestiniens et Israéliens se retrouvent pendant quelques temps pour aller à la pêche. Au fur et à mesure, les pécheurs palestiniens sont chassés de la plage.
Avner Finegulerent est notamment directeur de l’école de cinéma Sapir.


Les Films de l’Ecole de Cinéma Sapir « Les Bédouins »

Séance de 19h
‘Where to?’ (Verso où ?) de Hadar Bashan
Israël, 2003 Documentaire, 22 minutes, hébreu sous-titré anglais

Sara est une jeune bédouine qui souffre d'une dégénérescence génétique de l'ouïe. Elle est destinée à se marier comme seconde épouse, pour s'occuper des enfants et rester à la maison. Sara aspire à un autre avenir que celui d'être une femme au foyer, enfermée à la maison. Elle s'en va, en quête d'indépendance et de liberté, et pour faire « entendre sa voix ».


‘Manal’ de Keren Givon
1999 Documentaire 31 minutes, hébreu sous-titré anglais

Manal est la fille de Suliman El Abid, un Bédouin israélien accusé d'avoir violé et assassiné la petite Hanit Kikos en 1993. Le film suit Manal dans sa vie, dans sa lutte pour la survie et pour rendre justice à son père.


‘Two Eyes and a Mouth’ (Deux yeux et une bouche) de Yussuf Abu-Madigam
Israel, 2004 Documentaire, 11 minutes, Arabe sous titré anglais

l'histoire personnelle de Yussuf Abu Mediam, un bédouin de 35 ans, père de 5 petits enfants. Résident à Rahat, Yusssuf décide d'étudier le cinéma. Malgré les objections de sa famille et les relations détériorées avec son père, il va au collège tous les jours, déterminé et confiant quant à la voie qu'il a choisie, réduisant constamment le fossé entre la culture bédouine et la culture juive.


Contact
Confluences
190 boulevard de Charonne
75020 Paris
01.40.24.16.34
fax : 01.40.24.16.72
www.confluences.net


Direction :
Frédéric Hocquard, fredoc@confluences.net
Programmation, contact Festival :
Ariel Cypel, ariel@confluences.net
Communication :
Frédérique Gobert, fred@confluences.net

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c:/
shana tova ou metouka! lehaim tovim oulechalom !
de la part de Monique HAYOUN

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mena (Mena) le dimanche 02 octobre 2005 - 05h23:

Düsseldorf : un procès symptomatique (info # 010110/5) [analyse]

Par Viviane Miles © Metula News Agency

Le 23 avril 2002, la police allemande arrêtait neuf terroristes du groupe Al-Tawhid près de Düsseldorf. Sous les ordres de leur chef, Mohamed Abou Dhess, le groupe s’apprêtait à commettre des attentats sur le territoire allemand. Deux d’entre les islamistes furent relâchés faute de preuves, les autres mis en détention. Cet épisode revient aujourd’hui dans la lumière de l’actualité, puisque dans deux semaines, le tribunal de Düsseldorf, sous la présidence du juge Ottmar Breidling, rendra son verdict dans le procès d’Abou Dhess. Celui-ci risque jusqu’à dix ans de prison.

Depuis le début de l’Intifada, les mouvements terroristes ont essaimé partout dans le monde, choisissant entre autres de s’implanter en Allemagne, plaque tournante de l’Europe. C’est dans le cadre discret de la petite ville Beckum, à environ 125 kilomètres de Düsseldorf, et qui compte près de 2’900 étrangers sur une population de quelques 39'000 âmes, que la cellule Al-Tawhid (unité de Dieu), s’est constituée au lendemain des attentats du 11 septembre 2001, se spécialisant dans la propagande jihadiste, la fabrication de manuels terroristes et de faux passeports, ainsi que dans l’achat de matériel informatique, d’armement et de produits chimiques. Al-Tawhid, qui appartient à la mouvance islamiste sunnite, entretient des contacts dans d’autres pays européens, principalement en Grande-Bretagne.

En alerte maximale à la suite de l’attentat contre la synagogue de Djerba en Tunisie, où onze touristes allemands avaient été tués, les forces de l’ordre d’outre-Rhin enquêtaient à l’époque très minutieusement du côté des groupes islamistes ; et l’arrestation des membres de la cellule Al-Tawhid a permis de démanteler intégralement ce groupe terroriste, avant qu’il ne commette les attentats qu’il préparait contre le Musée juif de Berlin, ainsi que contre deux restaurants et une discothèque appartenant à des Juifs à Düsseldorf. Le chef du groupe, Mohamed Abou Dhess, a d’ailleurs confirmé que leurs principaux objectifs étaient de faire exploser des sites juifs ou israéliens, en tuant le plus de gens possible, et de s’attaquer au gouvernement jordanien.

De nationalités jordanienne, égyptienne, irakienne et palestinienne, les membres du groupe Al-Tawhid, branche allemande, se sont rencontrés dans un camp d’entraînement islamiste en Afghanistan en 2001, et ont été recrutés par le Palestinien Abou Moussab Al-Zarkaoui, le sanguinaire chef d’Al-Quaïda en Irak. L’un des membres d’Al-Tawhid, Shadi Abdellah, qui avait servi de garde du corps à Oussama Ben Laden, a reconnu que lors de leur entraînement dans le désert afghan, ils étaient tous endoctrinés à haïr Israël et l’Occident.

Lors de son procès à Düsseldorf, le 24 juin 2003, Shadi Abdellah, 27 ans, de nationalité jordanienne, a été condamné à quatre ans de prison pour fabrication de faux passeports et appartenance à un groupe terroriste. Rompant avec la loi du silence, Abdellah qui, selon les experts psychiatriques, est un exemple tout à fait atypique de terroriste, a témoigné contre son chef Abou Dhess et ses camarades Ashraf Al-Dagma, Ismaïl Shalabi, et Djamel Moustafa. Tous ces individus figurent sur une liste émise par le Département du Trésor U.S. à la catégorie de « Specially designated global terrorists » (Spécifiquement identifiés au titre de terroristes mondiaux), qui a gelé leurs avoirs aux Etats-Unis. Abdellah a également transmis au procureur germanique de nombreuses informations sur les activités du groupe, ce qui lui a valu une remise de peine et une libération anticipée en novembre 2004. Le repenti a déclaré renoncer au terrorisme, avant d’ajouter : « Je reconnais que je suis coupable et que je mérite d’être puni ». Depuis sa libération, son avocat, Rudiger Deckers, a laissé entendre qu’Abdellah aurait besoin de la protection de la police jusqu’à la fin de ses jours.

Al-Tawhid gravite dans le sillage du réseau Al-Quaïda et ses liens avec Zarkaoui sont très étroits : Abdellah a parlé de contacts fréquents et de nombreux appels téléphoniques entre Abou Dhess et Al-Zarkaoui depuis la période de leur entraînement en Afghanistan. Les arrestations allemandes prouvent que ces groupes sont actifs en Europe, et qu’il existe des tentatives réussies de s’y infiltrer, très probablement en France aussi.

Les terroristes ne connaissent pas de frontières. Tout se passe comme s’ils ont tissé une toile du nord au sud et de l’est à l’ouest, sans rencontrer d’obstacles majeurs dans leur avancée. Cela signifie concrètement que des gens venus d’Irak ou de Jordanie s’entraînent en Afghanistan, puis s’installent autour des capitales européennes pour implanter des réseaux et exporter la terreur en Europe. Avec des ramifications en Arabie Saoudite pour le financement (rappelons que Ben Laden était un homme d’affaires saoudien avant de devenir un terroriste). Faute d’une vigilance de tous les instants et si les pays européens n’entretiennent pas une entraide internationale efficace, le terrorisme islamiste va s’infiltrer partout et s’en prendra aux Juifs, mais, on l’a déjà remarqué, pas seulement à eux ; à toute la population libre. La nébuleuse Al-Quaïda, issue des Frères musulmans en Egypte, n’a pas pour but principal la guerre contre Israël mais l’hégémonie de l’Islam dans le monde entier. Les attentats de New York, de Madrid et de Londres ont démontré cet axiome au prix de milliers de victimes non israéliennes. Il n’existe pas, dans la mouvance islamiste, plusieurs objectifs divergents et c’est d’ailleurs son principal dénominateur commun. L’islamisation du monde constitue la finalité ultime de toutes ses déclinaisons.

Mais cet objectif est également celui du pan prosélyte de la foi mahométane, qui, comme le catholicisme, en théorie du moins, ne se conçoit pas sans la nécessité de convertir tous les infidèles de la terre. C’est à ce point de l’analyse que l’on butte sur le second dénominateur commun et distinctif de la nébuleuse dite Al-Quaïda : la légitimation et la mise en pratique de la violence et des assassinats comme moyens d’islamiser la planète.

Ces nuances sont, bien entendu, indispensables pour cerner les événements et leur degré de dangerosité. On a en effet constaté, dans l’évolution du christianisme, que le dogme du prosélytisme par le fil de l’épée et les bûchers, lorsqu’il n’est plus exercé, peut se transformer en règle théorique et peut, dans la pratique, être abandonné au profit de la conversion par l’exemple et par la persuasion. Deux méthodes qui n’entravent ni le principe de la coexistence des fois ni celui du fondement laïc des sociétés humaines.

C’est par l’instrumentalisation de la violence comme moyen, que le prosélytisme à la Al-Quaïda, Al-Tawhid, Jihad, Hamas, Hezbollah etc. se différencie de l’évolution chrétienne et de l’interprétation moderniste des textes sacrés. C’est aussi pour cela que l’on peut comprendre que les cellules de cette mouvance, installées en occident, l’ont été pour tuer, pour engager les musulmans à tuer, et pour aucune autre raison. C’est également ce qui fait que les services antiterroristes considèrent ces cellules comme des "bombes à retardement" et qu’il est à ce point essentiel de les neutraliser avant qu’elles n’aient atteint leur phase opérationnelle.

Les divers services occidentaux ont heureusement pris la mesure du danger et de ses spécificités, même si, en Angleterre, on l’a fait un peu tardivement, seulement après avoir subi le terrorisme islamique au cœur de Londres. C’est, entre autres, à ces spécificités que l’ont doit que la police en charge de ce terrorisme procède à autant d’interpellations préventives, quitte à devoir relâcher très souvent les suspects innocentés au cours des interrogatoires. C’est également à ce chapitre que l’on constate l’écart important qui persiste entre la perception correcte du danger, telle qu’établie par les responsables sécuritaires nationaux, d’une part, et les média et les politiciens de l’autre, France en tête, qui s’acharnent à segmenter, contre toutes les observations et tous les rationnels, le danger terroriste islamique, persistant à établir des distinctions artificielles entre ses différentes cibles.

Leur manoeuvre sert à diluer l’impact, en politique intérieure, du principe de la guerre des civilisations. Un principe pourtant imposé par l’agresseur, qui choisit ses armes, ses méthodes et ses objectifs. L’Occident n’a pas déclaré la guerre à l’Islam, personne n’ayant jamais entendu parler d’une cellule terroriste laïque, chrétienne, ou juive, qui chercherait à convertir des musulmans à coups de bombes à Téhéran ou à Riad. D’ailleurs le prosélytisme juif n’existe pas.

Les islamistes et leurs sympathisants prétendent que la présence militaire occidentale en Afghanistan et en Irak – que, dans leur propagande, ils appellent les Croisés – procède d’une guerre que la judéo-chrétienté aurait déclarée à l’Islam. Ce faisant, ils oublient que ces interventions sont exclusivement postérieures au 11 septembre 2001.

Un des autres arguments de leur endoctrinement met en cause l’invasion occidentale par le chewing-gum, la musique, le coca et l’émancipation féminine. A ce titre, les islamistes, dont des médecins exerçant dans des pays arabes dits modérés comme l’Egypte et la Jordanie, plaident pour les "effets bénéfiques" de l’excision sur la santé des femmes et sur leur caractère.

Hormis le dernier argument, qui justifie à mes yeux – mais il s’agit là, je l’admets, d’un point de vue personnel – toutes les ingérences dans les systèmes des mutilateurs, on doit se demander si la forme d’agression – économique et non planifiée – des produits de notre société dans la sphère arabo-islamique légitime l’assassinat de 2'500 New-yorkais, ignorant tout des préceptes de l’islam.

Après avoir discerné, en évitant le piège de l’amalgame, par qui et pourquoi notre civilisation est menacée, en notre état d’agressés, il importe de nous protéger contre la guerre des civilisations qui nous est imposée. Et lorsque je parle de guerre de civilisation et que je rejette les agrégats tentants, c’est pour préciser qu’il ne s’agit nullement d’un conflit entre l’Occident et le monde arabo-musulman, mais de celui entrepris par une partie de ce dernier contre l’Occident. Cela demeure un conflit de civilisations, puisqu’il frappe notre société dans ses centres névralgiques et en raison des valeurs humaines que nous nous sommes choisies.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Meyer (Meyer) le dimanche 02 octobre 2005 - 01h22:

Shana tova à tous les harissiens.

Meilleurs voeux pour l'année 5766.

description

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Douda (Douda) le dimanche 02 octobre 2005 - 00h02:

A Toi aussi Sarel : Bonne et heureuse année !

Qu'elle soit pleine de joie, santé, et prospérité,

La Douda

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Albert (Albert) le samedi 01 octobre 2005 - 22h06:

'..Plus une roquette...! La Corse de la fronde????

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Sarel (Sarel) le samedi 01 octobre 2005 - 19h09:

A tous mes amis que j'espere connaitre un jour je souhaite Shana Tova
Une annee d'union et de reunion malgre les discussions car on doit etre toujours pret

Shalom sarel

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Moshébé (Moshébé) le samedi 01 octobre 2005 - 10h44:

Bonjour à toutes et à tous,

Il m’est particulièrement agréable de vous retrouver.

Tant de choses importantes se sont passées depuis les vacances, et pour faire court, je ressens, en tant que juif français, un sentiment de fierté, mêlé à une énorme désolation.

En temps que juif, sans prendre parti vis à vis du retrait de Gaza et de Cisjordanie, je suis extrêmement fier et satisfait de la leçon de courage, de dignité et de responsabilité politique des israéliens et de leurs dirigeants.

Au jour près, et peut-être même un peu en avance, cette périlleuse opération s’est déroulée exactement comme, et dans les délais prévus.

Bien sur, comme tout le monde, j’ai suivi les infos avec une attention particulière, et naturellement, j’ai médité sur les quelques incidents pacifiques lors de cette évacuation.

J’ai regretté les commentaires parfois très partiaux des média français. Ai je besoin de préciser au détriment de qui ?
Mais il est vrai que dans l’ensemble, ce n’était pas pire que les journaux habituels, si ce n’est cette détestable manie de lâcher quelques phrases, qui peuvent être comprises de mille et une manières, qui n’engagent pas celles ou ceux qui les formulent et qui finissent par laisser, auprès des téléspectateurs, une image d’Israël, « fier de lui et dominateur… ».
Et le monde entier sait comme nos compatriotes admirent les « peuples fiers et pseudo dominateurs »

Par contre, en temps que citoyen français que je suis fier d’être, quelle désolation !

Je ne rentrerai pas dans le détail quant à l’image de notre pays, qui ne fait que se dégrader vis à vis de l’Europe et de l’ensemble du monde.

Il est inimaginable de voir et constater à quel point les finances de la France sont entamées et comme nos gouvernants ne savent plus à quel Saint se vouer pour combler les trous, de la sécurité sociale par exemple.

Mais il n’y a pas que cela.
Pratiquement tous les classements établis par les Organismes européens, constatent et mentionnent la relégation dans plusieurs domaines de notre pays, même vis à vis de pays de l’est, sortis à peine de la nuit.

Autant l’expression « l’exception française » me réjouissait et me motivait il y a un déjà certain temps, autant aujourd’hui, j’ai du mal à comprendre qu’on utilise encore cet argument, devenu caduc et frôlant le ridicule.

Quant aux conflits sociaux actuels, je me demande franchement à quel jeu nous jouons.

Où est la loi ?

Bien sur, la lutte syndicale doit jouer son rôle. Mais ce que l’on voit à la télévision est désolant.
Les actes de piraterie, que nos responsables politiques, appellent pudiquement détournement, les tirs de roquette sur une préfecture, les négociations menées par nos femmes et hommes politiques avec les acteurs de ces exactions, les violeurs qui re-violent, des incendies criminels a Paris, et j’en passe…

Après tout ça, on veut faire croire à l’international que la Démocratie en France se porte bien.

Je ne parle pas des images catastrophiques diffusées jeudi 29 septembre 2005 sur toutes les chaînes télé de France et de Navarre : Des manifestant « syndicaux » poussant un poids lourd sur un quai de Bastia et qu’ils finissent par envoyer de par le fond, juste à l’avant d’un navire, risquant ainsi en plus, de l’endommager.

Après ça, on s’étonne de voir des entreprises européennes s’installer de moins en moins en France, ou quitter notre territoire, laissant derrière elles le flot de drames engendrés par le chômage.

Ou alors, que dire des entreprises françaises qui s’installent hors de France ? :
Bien malheureusement, on peut les comprendre, et sur tous les plans : syndicaux, fiscaux et pour rimer, totaux.

Mesdames et Messieurs du Gouvernement, réveillez vous, car NOTRE PAYS, La France, part en douille. Quel gachis !

Si mon amour pour la France, ma patrie, ne m’animait pas aussi puissamment, je conclurais comme tant d’autres, par « Pauvre France ! »

Comme à chacun de mes coups de gueule, je précise que ce texte n’engage que moi.

Chavoua Tov et Chana Tova à tous !

Moshébé





Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Douda (Douda) le vendredi 30 septembre 2005 - 18h55:

La Douda : Bonjour Vivianne,

Le lien suivant pourrait bien faire votre bonheur :

http://www.google.fr/custom?domains=Prix-litteraires.net&q=Morad+El+Hattab&sa=Google&client=pub-1285216113344936&forid=1&ie=ISO-8859-1&oe=ISO-8859-1&cof=GALT%3A%23990000%3BGL%3A1%3BDIV%3A%23990000%3BVLC%3A990000%3BAH%3Acenter%3BBGC%3AFBF7F7%3BLBGC%3A990000%3BALC%3A990000%3BLC%3A990000%3BT%3A000000%3BGFNT%3A993333%3BGIMP%3A993333%3BFORID%3A1%3B&hl=fr

Bonne chasse !

La Douda

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par A_Soued (A_Soued) le vendredi 30 septembre 2005 - 18h52:

LES MUSULMANS EXPLOITENT ISRAËL

Les pays arabo-musulmans ont tendance à utiliser Israël pour améliorer leurs relations avec les Etats-Unis.

Par Guy Bekhor, commentateur occasionnel du journal Yédio't Ah'oronot sur les Affaires arabes.

Traduit par Albert Soued, écrivain, www.chez.com/soued

Durant 2 jours, la presse Israélienne a célébré "les fruits de la paix", résultant du désengagement de Gaza, jusqu'au moment où il est apparu clairement qu'elle prenait ses désirs pour la réalité. Les liens diplomatiques avec le Pakistan ne se sont pas concrétisés, le roi Abdallah de Jordanie n'est pas venu en Israël et Hosni Moubarak a démenti les propos concernant son "éventuel désir" de visiter le pays.

Pendant ce temps, les relations avec le Maroc, la Tunisie et les Etats du Golfe Persique sont restées au même niveau, n'ayant pas été élevées. On le sait depuis longtemps en Israël, il y a de nombreux indices de pétrole, mais personne n'a jamais rien découvert.

Or depuis bien longtemps, les pays arabes et islamiques exploitent Israël pour faciliter leurs relations avec les Etats-Unis. Rien de nouveau à l'horizon. C'est ainsi que feu Anwar el Sadate avait agi. Il voulait tout simplement la paix avec les Etats-Unis, et le pont pour y parvenir était Israël. C'est ce que font les autres dirigeants de la région quand ils ont besoin de Washington, et c'est ce qu'est en train de faire le président du Pakistan, Mousharaf.

En fait ils n'ont pas d'intérêt réel pour Israël, son économie ou son peuple. Cependant auparavant, les dirigeants arabes ou islamiques payaient ce comportement cynique d'une visite officielle ici ou même allaient jusqu'à établir des relations diplomatiques avec Israël. Aujourd'hui, il n'y a plus besoin de cela, une photo avec des dirigeants Israéliens suffit!

Désirant obtenir une plus grande légitimité au sein du monde arabe, Israël accepte des rencontres entre ministres des Affaires Etrangères dans un pays tiers. Mais en agissant ainsi, Israël exempte les pays arabes de le rémunérer pour service rendu, à la grande joie de ceux-ci.

C'est ainsi que le président Pakistanais Pervez Mousharaf a gagné sa légitimité en Israël qui lui ouvrira les portes du Congrès Juif Mondial à Washington, sans rien payer en retour. Or Israël doit exiger un prix. Comme l'opinion publique dans les pays du Moyen Orient est hostile à Israël, aucun dirigeant arabe n'oserait mettre en péril sa stabilité politique en allant visiter Israël ou en nouant des relations diplomatiques formelles avec lui.

Le citoyen lecteur Israélien n'a aucune idée de l'ampleur de la haine que lui voue la rue arabe et de la propagande Palestinienne qui a réussi à influencer cette opinion publique, pendant les 5 années d'intifada.

Quand est-ce qu'un chef arabe viendra ici signer un accord de paix avec Israël ? Seulement lorsqu'il aura perdu tout espoir et que c'est la seule issue pour sa survie politique. Il suffit de faire une rétrospective pour s'apercevoir que les dirigeants arabes qui ont signé la paix avec Israël n'avaient en fait pas d'autre choix. En janvier 1977, Sadat était au bord d'une faillite économique; au Liban, Bashir Gemayel n'avait plus aucun autre allié dans la région; en 1991, Yasser Arafat était tombé dans l'oubli international et en 1995, le roi Hussein de Jordanie venait de découvrir avec horreur qu'Arafat avait signé les accords d'Oslo. Dans chacun de ces cas, Israël avait offert à ces dirigeants arabes une légitimité.

Israël doit abandonner cette impression qu'il a laissée dans les années 90, que nous devons mendier la venue de tout dictateur arabe ou musulman et nous devons réaliser que le Pakistan ne nous fait aucune faveur avec une photo d'opportunité. En effet, nous devons exiger un prix et demander la rémunération immédiate de toute rencontre (médiatisée), sous la forme d'une reconnaissance diplomatique ou sous toute autre forme politique.

Israël a tendance à s'intéresser aux autres d'abord, ne comprenant pas qu'au Moyen Orient la règle contraire s'applique, comme le dit le fameux proverbe arabe:

"celui qui ne se respecte pas lui-même n'est pas respecté par les autres".

Muslims exploit Israel
Arab, Muslim countries use Israel to boost ties with America

Guy Bechor is an occasional Yedioth Ahronoth commentator on Arab affairs

www.Ynet.com 9/9/05

For about two days, the Israeli press celebrated the “fruit of peace” in the wake of the disengagement, until it turned out it was all wishful thinking.

Diplomatic ties with Pakistan have not been initiated, Jordan’s King Abdullah did not arrive in Israel, and Egyptian President Hosni Mubarak dismissed reports in Israel regarding his “willingness” to visit the country.

Meanwhile, relations with Morocco, Tunisia or Persian Gulf states have not been upgraded. As usual in Israel, there are many indications of oil – but no oil.

For a long time now, Arab and Islamic countries exploited Israel to facilitate better relations with the United States. There is nothing new about that. This is how late Egyptian President Anwar Sadat acted. He merely wanted peace with the United States, and the bridge to get there was Israel.

This is what other leaders in the region are doing as they keep their focus on Washington, as Pakistan’s president did this time around.

They have no genuine interest in Israel, its economy, or its people. Yet in the past, Arab and Islamic leaders had to pay for this cynical use of Israel with an official visit here or even the establishment of diplomatic relations with Israel.

Today, there is no need for that any more: A photo opportunity with Israeli leaders will suffice.

Israel, excited about gaining legitimacy in the Arab world, makes do with a meeting in a third country between foreign ministers. By doing so, it exempts Arab countries from paying for taking advantage of the Jewish state, to those countries’ great joy.

This is how Pakistani President Pervez Musharraf gained Israeli legitimacy, which will allow him next week to deliver a speech before the influential World Jewish Congress in Washington, without paying Israel a thing in return.

Israel must exact a price

As public opinion in the Arab and Islamic world is so hostile to Israel, no Arab leader would dare jeopardize his stability and travel to Israel itself, or establish formal diplomatic ties with it.

The Israeli reader has no idea regarding the extent of the hatred to Israel on the Arab street, and how deeply the Palestinian were able to taint that public opinion during five years of intifada.

When will an Arab leader arrive in Israel or strike a peace deal with it? Only when all hope is lost and this is the only possibility left to ensure the leader’s survival. A quick review reveals that all the Arab leaders who struck a peace agreement with us did so for lack of other choice.

Sadat, who in January 1977 was on the brink of economic extinction; Lebanon’s Bashir Gemayel, who had no other friend left in the world; Yasser Arafat, who in 1991 was doomed for international oblivion; Jordan’s King Hussein, who was horrified to discover Israel finalized the Oslo Accord with Arafat. In those cases, Israel provided legitimacy.

Israel must abandon the perception prevalent in the 1990s, which maintained that we must beg every Arab dictator to meet with us, and realize that Pakistan is not doing Israel a favor with a photo opportunity. Indeed, we need to exact a price.

Israel must demand an immediate payment for every such meeting, in the form of full diplomatic relations or another political reward.

Israel always volunteers to first be concerned about the others, without understanding that in the Middle East the opposite rule applies, as the well-known Arab proverb says: He who does not respect himself is not respected by others.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Emma (Emma) le vendredi 30 septembre 2005 - 18h39:

Sharon sommé par un extrémiste juif d'exhumer le corps de son épouse
AFP


Un juif extrémiste s'est adressé à la Cour suprême d'Israël pour exiger que le corps de l'épouse du Premier ministre Ariel Sharon soit exhumé et ré-enterré dans un cimetière, conformément à la loi.

"Je regrette le préjudice que ma demande cause à la famille Sharon, mais celle-ci n'est pas au-dessus des lois", a indiqué vendredi à la radio publique israélienne Noam Federman, un responsable des colons juifs de Hébron, en Cisjordanie.

Pour étayer sa demande, cet ultra --opposé aux concessions de M. Sharon dans le volet palestinien-- a fait état de raisons de salubrité publique, et souligné que la sépulture contestée se trouve dans "une réserve naturelle".

"Je suis prêt à participer aux funérailles (de l'épouse de M. Sharon) au cimetière du Mont des Oliviers à Jérusalem" où ont été ré-enterrés les morts du cimetière des colons évacués de la bande de Gaza avant le récent retrait israélien de la région, a encore dit M. Federman.

Lili, l'épouse de M. Sharon, a été inhumée au ranch privé du Premier ministre, les "Sycomores", dans le désert du Néguev (sud), dans un site appelé "la Colline des coquelicots" qu'elle affectionnait particulièrement.

Selon la radio, M. Sharon a fait savoir que la demande de M. Federman porte atteinte à la mémoire de son épouse et à la dignité de sa famille. Il a aussi indiqué avoir entamé une procédure pour régulariser cette affaire.

M. Sharon a connu des tragédies dans sa vie privée. Sa première épouse, Margalit, est décédée dans un accident de voiture, et leur enfant, Gur, s'est ensuite tué accidentellement à l'âge de 11 ans en manipulant un fusil.

Lili, morte des suites d'un cancer il y a quelques années, était la soeur cadette de Margalit, et lui a donné deux enfants, Omri, actuellement député du Likoud (droite) et Gilaad, un économiste.