Par A_Soued (A_Soued) le jeudi 06 octobre 2005 - 17h49: |
L'Arabie mal heureuse
Par Albert Soued, www.chez.com/soued - 6 octobre 2005
Elle s'appelle Rania Al Baz. Conscient de ses talents, son père la présentait à 19 ans à une chaîne nationale de télévision. Grâce à son charme et à sa voix, elle devint la présentatrice la plus populaire d'Arabie, subjuguant les téléspectateurs. Elle portait le foulard qui ne couvrait que ses cheveux. Son mari s'appelait Mohamed Al Fallatta. Elle l'avait connu à la télévision et ils étaient tombés amoureux l'un de l'autre et dans leur cas le mariage ne fut pas un mariage de raison. Mais lui, ne réussissait pas bien dans son métier de chanteur.
Le 13 avril 2004 Rania disparut des ondes. Elle était à l'hôpital dans le coma, son visage tuméfié et méconnaissable.
Elle était au téléphone avec une amie quand son mari est rentré. Elle pose le combiné pour le saluer. Il croit qu'elle parle à un amant semble-t-il. Il se jette sur elle, lui prend la tête et la fracasse sauvagement contre le sol en marbre, tout en lui faisant répéter 3 fois la prière des morts. La croyant morte, il l'embarque dans sa voiture pour l'enterrer en cachette. Mais il s'aperçoit qu'elle respire encore. Sans doute pris de remords, il la laisse aux urgences d'un hôpital, disant qu'il avait ramassé une "accidentée de la route" et qu'il allait en chercher d'autres.
Elle est restée dans le coma pendant 4 jours. Elle avait 13 fractures de la tête et peu de chances de s'en sortir. Ayant compris le calvaire subi par sa fille, son père l'a photographiée pendant son coma dans le but de publier les photos et poursuivre le mari. Partout dans le monde il y a des femmes battues, mais en Arabie, elles sont dix fois plus nombreuses et c'est un crime qui n'est pas puni, un mur de silence protégeant les maris violents.
Après 12 opérations Rania AlBaz a retrouvé son visage, mais elle a perdu son job à la télévision, du fait que son drame a été rendu public, par photos interposées. Son mari s'était enfui un moment. Mais grâce à l'influence du père de Rania auprès des milieux politiques et des affaires, il s'est rendu et a été condamné pour tentative de meurtre et emprisonnement à vie. Le jugement a été commué par la suite en assaut aggravé, et la peine à 300 coups de fouet et 6 mois de prison, après un arrangement où il divorçait et perdait la garde de ses enfants.
Il faut savoir que comme pour le Vatican, il n'y a pas de possibilité de divorce en Arabie; et les femmes subissent un mari violent toute leur vie. L'affaire AlBaz-Al Fattalla a fait sensation dans le royaume des Al Saoud, car c'est la 1ère fois qu'une femme accepte de mettre sur la place publique la violence domestique, sujet tabou. Certains journaux ont critiqué Rania, l'accusant d'avoir trahi son époux…!
Elle est à Paris en ce moment pour la sortie de ses mémoires de femme arabe, en français. Pourra-t-elle rentrer chez elle après ce dévoilement d'une société riche mais malheureuse ?
source: the Guardian
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Les Etats-Unis ont repoussé de 6 mois les mesures qu'ils auraient dû prendre contre l'Arabie Saoudite où il n'y a aucune liberté religieuse. Les shiites et les soufis sont persécutés et les Juifs sont interdits de territoire. La police religieuse n'accepte que l'Islam sunnite, de préférence wahabite.
Selon la loi américaine et la décision du Congrès américain, des sanctions doivent être prises contre tout Etat où les minorités religieuse sont réprimées. Le Département d'Etat est intervenu pour obtenir un délai supplémentaire de 6 mois, afin de laisser un peu plus de temps pour négocier avec l'Arabie une législation plus souple…
Par ailleurs, les sermons violemment anti chrétiens et anti juifs continuent à sévir dans les mosquées d'Arabie, san sque l'Administration américaine n'intervienne. Et le président Bush a levé la menace de sanctions financières contre l'Arabie pour l'esclavage, le commerce de prostituées, le travail forcé, et le trafic sexuel d'enfants. L'Arabie figure en bonne place parmi les 14 pays accusés de s'adonner à ce genre de trafic. Mais le président Bush a estimé qu'il n'était pas dans l'intérêt national de punir l'Arabie…
Source: the Jerusalem Post
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Suite au rapport de Freedom House, le Sénat américain s'est ému de la propagation de textes de haine dans les mosquées aux Etats-Unis. Ces mosquées sont financées par l'Arabie Saoudite et prodiguent un enseignement wahabite et intégriste. Ces textes décrivent la démocratie américaine comme non-islamique. Ils demandent aux nouveaux immigrants de considérer les Américains comme des ennemis et de se préparer au Jihad ou guerre sainte…
Source: New York Sun
Par Edmond (Edmond) le jeudi 06 octobre 2005 - 17h53: |
appel - mémorial pour Shany
Nous nous sommes associés à cette famille pour commémorer la mémoire de cette jeune-fille assassinée. Des communautés protestantes se sont associées à la famille pour l'aider à réaliser le mémorial, en Allemagne en particulier. Il est important que la communauté française dans son ensemble se fasse entendre et contribue activement de manière à rendre cela possible. Merci de diffuser aussi largement que possible cet appel.
Norbert Lipszyc
Site de commémoration de Shany Avizedek
Nous sommes les parents de Shany, assassinée lors d'un attentat terroriste contre l'autobus n°12/A à Gilo, Jérusalem, le 18 juin 2002 au matin, à moins d'un kilomètre de distance de la maison. Elle n'avait pas encore 16 ans.
Shany se rendait à une journée de célébration avant la fin de l'année scolaire, elle a quitté la maison dans l'espoir d'une journée de fête avec ses camarades, mais l'attentat a coupé court à sa vie et à ses projets d'avenir.
Shany était la deuxième de nos quatre enfants, la seule fille avec trois frères : Liron, Nadav et Or.
La veille de la mort de Shany, le 17 juin 2002, toute la famille avait assisté à une cérémonie de Tsahal de l'unité combattante de Liron. Shany avait obtenu au Centre Culturel local le premier prix pour la rédaction d'un slogan anti-drogue dans le cadre du projet « Les jeunes disent non à la drogue », un projet auquel elle participa pendant longtemps. Ce n'est qu'après sa mort que nous avons appris qu'elle avait gagné le premier prix.
Shany se consacrait à des activités bénévoles, par exemple, elle aidait une petite fille de 9 ans avec ses leçons une fois par semaine. Elle réussissait aussi très bien dans ses études et fut choisie par l'école Boyer de Jérusalem, où elle étudiait, pour représenter l'école au sein d'une délégation dans le cadre d'échanges de jeunes avec l'Allemagne. Au cours de cet échange, ils devaient débattre de la question de la Shoa et du terrorisme en Israël et dans le monde. Shany fut assassinée exactement 3 jours avant son départ par un acte de terrorisme.
La mort de Shany a attristé et endeuillé tout le monde, y compris les jeunes Allemands qui attendaient sa venue avec la délégation. Ses professeurs et ses amis ne cessent de nous rendre visite depuis l'attentat, refusant de croire à l'amère réalité de sa mort.
La vie de notre famille a changé. Nous avons du mal à réaliser que Shany a été assassinée et nous éprouvons chagrin et amertume. Nous passons chaque jour au moins deux fois devant l'endroit où elle a été tuée, et c'est insupportable. Nous voulons perpétuer le souvenir de Shany de toutes les manières possibles. Nous avons trouvé un endroit proche de chez nous, d'où l'on aperçoit l'endroit de l'attentat où Shany a été tuée, et qui domine aussi le paysage de Jérusalem que Shany aimait tellement. Il attire de nombreux visiteurs et touristes qui contemplent le superbe paysage de la Jérusalem réunie. Cet endroit peut servir de promenade en souvenir de Shany.
L'investissement nécessaire pour aménager la promenade est de 45.000 € (quarante-cinq mille euros) et nous ne sommes pas en mesure de financer un tel investissement. C'est pourquoi nous lançons un appel à toute personne pouvant apporter une contribution pour l'aménagement de la promenade dédiée à la mémoire de Shany. Ce mémorial atténuera la peine de la famille et detous ceux qui ont connu Shany car son souvenir sera perpétué.
Les chèques peuvent être faits au nom de Association B’nai-Brith Daniel Pearl, en précisant bien sur le chèque « Mémorial de Shany ». Il sera alors remis un reçu CERFA.
Nous vous remercions pour votre généreuse contribution.
Bella et Eli Avizedek et les enfants Liron, Nadav et Or
Rehov Hazehavit 7, Gilo,
Jérusalem 93913
Tel (+972)- (0) 2, 676 38 73 et Eli Avizedek : (+972)-(0)50-738 1968
Responsable de ce projet en France : Eric Garbet
06 6022 6749
Chèque à envoyer à l’adresse suivante :
Association Bnai Brith Daniel Pearl
C/O Mr A. Jaques
86 rue de l’Eglise
75015 PARIS
Par Bazooka (Bazooka) le jeudi 06 octobre 2005 - 13h38: |
Vous remarquerez que non seulement la kemia est comprise, mais qu'en plus pour le meme prix elle est salee !!!
"A la demande générale, Yves Tolédano est de retour.. à LA BARGE!
DIMANCHE 9 OCTOBRE 2005
Pour une soirée exceptionnelle dans le cadre exotique et aquatique de votre péniche préférée.
Soirée LOVE BRACELET
On vous donne un bracelet à l'entrée:
VERT:vous êtes libre ROUGE:vous êtes pris BLEU:vous ne savez pas
De 19h à 22h = 35/55 ans
De 22h à 2h = 22/35 ans
Au programme: DJ Patrick (résident), espace lounge, terrasse,jeux-rencontres inter-actifs, surprises..
PAF: 20 euros. conso et kémia salée comprises.
La Barge: 5 Port de la rapée 75012 Paris (sous le pont Charles de Gaulle).
Métro Gare de Lyon. Parking gratuit.
Infos et anniversaires: 06 03 34 06 01"
Par Henri (Henri) le jeudi 06 octobre 2005 - 09h38: |
Demande exeptionnelle.
Je vous demande de prier pour la refoua chlema de Yael bat Elizabeth, elle en a vraiment besoin.
Peut-etre qu'Achem nous entendra et lui envera une refoua chlema.
Merci.
Par Henri (Henri) le jeudi 06 octobre 2005 - 09h31: |
J'adresse aux deux minianims tous mes voeux de channa-tova et hag sameah.
Mon papa Simon Bueno ZAL' etait fidele a ce minian.
Par Mena (Mena) le jeudi 06 octobre 2005 - 08h13: |
Le Monde "exterritorialise" France 2 (info # 010510/5) [analyse]
Par Ilan Tsadik © Metula News Agency
En commémoration du 5ème anniversaire de l’Intifada, Le Monde publie une chronologie en trois tableaux-deux photos [accéder] dans sa version électronique. Le moins que l’on puisse en dire, c’est qu’elle est succincte ; si succincte, que ça ressemble à une fiche de "bien-pensance" sur le conflit israélo-palestinien. "Tout ce qu’il faut pouvoir répéter si l’on veut appartenir à la pensée unique de l’élite parisienne, sans éveiller de soupçons de juivisme communautaire", et pour ce faire, il n’y a vraiment pas grand-chose à apprendre par cœur…
Ce qui a intéressé Ilan, c’est évidemment la légende de la photo centrale de Mohamed Al-Dura :
"La mort de Mohammed, 12 ans, filmée par une télévision étrangère, devient le symbole du début de l'Intifada".
Bon… la mort de Mohammed, c’est pour établir la prévalence du monde selon Le Monde sur le monde brut, sauvage et incontrôlé. Et qu’importe, si aucune télévision n’a jamais filmé la mort de Mohammed ? Si le faux témoignage dévoilé du metteur en scène de l’imposture, Talal Abou Rahma, et le commentaire tout aussi mensonger du correspondant de la télévision officielle française, Charles Enderlin, se sont immiscés dans le délicat problème de la coexistence de deux peuples passablement marqués par les avanies de l’Histoire ? Si par leur faute, parce que leur imposture est devenue un symbole de haine absolue, France Télévisions a participé à tuer des Arabes et des Juifs ?
Sur France 2, on continue de voir des reportages signés Enderlin-Rahma, comme si rien ne s’était passé, comme si aucune enquête n’avait prouvé l’extraordinaire culpabilité de ces deux fauteurs de guerre. Circulez, y a rien à voir, cessez de ressasser l’histoire ancienne ! sont devenues les réponses préenregistrées du bureau d’Arlette Chabot, lorsque des reporters étrangers viennent lui poser des questions sur l’Affaire. Insouciante Arlette, de croire qu’à force de copinage, de protection élyséenne, qu’à coup d’insultes et de conférences de presse bidouillées, elle pourra barrer la marche irréversible de l’exposition de la vérité. Nous ne sommes déjà plus rien face à l’exemplarité de la Controverse de Nétzarim et aux répercussions cataclysmiques de la petite mise en scène d’Abou Rahma, des p’tites conneries de rien du tout, Arlette.
Ca doit être tout de même un peu dérangeant tout ce pataquès, ces articles démontrant l’imposture de FR2 et le collaborationnisme de tous les media français, qui se multiplient et qui ont déjà tapissé tous les grands journaux nord-américains.
Le Monde croit avoir trouvé la parade à ce questionnement relatif à l’indépendance du journalisme tricolore : il a tout simplement "exterritorialisé" FR2. Fallait y penser : La mort de Mohammed, 12 ans, filmée par une télévision étrangère…Vous voulez quoi aux journalistes français, à la fin ?
C’est pas bête. En tous cas pas plus que le reste. Et c’est pas très très grossier. En tous cas pas plus que les mensonges des deux pyromanes, que la très longue dissimulation (qui se poursuit) de la vérité par Franz Télévisions, la veulerie du CSA, et l’indignité du Conseil d’Etat français.
Voilà un petit monde qui n’a pas volé d’être mis au pilori de la presse internationale, ni qu’on lui rappelle que son comportement dans cette affaire ne peut qu’être assimilé aux méthodes du journalisme français de 39-45.
Autre drôlerie du journal de Jean-Marie Colombani, dans la dépêche d’avant-hier sur les avatars rencontrés par l’Autorité Palestinienne, rédigée avec Reuters et l’AFP [lire]. On y lit, en sous-titre, que "LES ACTIVISTES REFUSENT DE DÉPOSER LES ARMES".
A mon avis, ils ont bien raison, les activistes ! Mieux encore, ils sont injustement accusés par Le Monde, parce que des activistes, Jean-Marie, sont, en français, des gens qui s’adonnent à une activité po-li-ti-que, donc, par définition, non armée.
Toi y en a comprendre ? (J’emploie le vocabulaire utilisé par Astérix pour expliquer un truc un peu compliqué à Obélix).
C’est comme, dans la même dépêche : "La police palestinienne avait récemment entrepris de dissuader les activistes de parader en armes dans les rues"… Ca y en a être totalement inutile, Jean-Marie : les activistes, ça y en a pas porter d’armes. Jamais. Par définition. Sinon ce n’est pas des activistes !
Le toit du Monde, c’est : "(…) un officier de police et deux civils palestiniens ont été tués à Gaza lors d'affrontements entre la police palestinienne et des activistes armés du mouvement radical Hamas !".
Jean-Marie ! En français, un activiste armé, ça y en a être un terroriste, s’il s’attaque systématiquement à des civils ; ou un milicien, s’il combat d’autres types armés. Mais un activiste armé, ça y en n’a pas exister. Ca y en a être comme un fantassin volant, un jockey motorisé, ou encore Enderlin disant la vérité. Ca y en a être des antithèses, Jean-Marie ; on dit un pilote, un motard et un menteur.
Pigé ?
Et toi devoir savoir : tes plumitifs y en a pas être obligés d’ânonner les litanies antisémites de Marius Schattner et de l’AFP. Eux y en n’a pas travailler à l’AFP, ni à l’Elysée mais au Monde !
Note, Jean-Marie : toi y en a pas être obligé de te ridiculiser en te tordant la bouche parlant du "mouvement radical Hamas" !
Ca veut rien dire, le "mouvement radical Hamas" ! Radical, dans Larousse : qui concerne la nature profonde de quelqu’un ou de quelque chose.
Le "mouvement qui concerne la nature profonde de quelqu’un ou de quelque chose Hamas" ???
Lis, Colombani, dans la directive interne adressée aux collaborateurs de l’AFP : "Nous pouvons également rappeler que les organisations à l’origine de ces attentats (le Hamas et les brigades Al-Aqsa) ont été ajoutées par l’Union Européenne à sa liste des organisations terroristes et qu’elles figurent également sur la liste américaine".
Toi pouvoir écrire : "l’organisation terroriste du Hamas", Schattner te permet, donc l’AFP (même si elle n’emploie jamais la formule, par préférence) et l’Union Européenne aussi !
El-Dounia (Le Monde en arabe)
Le 27 juin 2005, une société par action simplifiée dénommée "le Monde Diplomatique Editions Arabes", sise 1 av. Stephen Pichon, 75013 Paris et dont le Président est M. Alain Gresh (adresse du domicile privé cachée par la rédaction), le Directeur Général M. Samir Aita, (adresse du domicile privé cachée par la rédaction) a été créée.
Alain Gresh était déjà membre du conseil de l’Institut Français d’Etudes Arabes, autrement dit l’IFEAD, à… Damas !
Nul doute que les Français vont être encore mieux informés, encore plus impartialement, dans un français toujours plus précis.
Par Email (Email) le jeudi 06 octobre 2005 - 07h10: |
L ASSOCIATION "LE MINIAN" RABBI HAIM HOURI
VOUS INFORME QU'ELLE ORGANISE DES OFFICES DE YOM KIPPOUR SELON LE RITE TUNISIEN EN 2 ENDROITS DANS PARIS
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MERCI PAR AVANCE ET SHANA TOVA
Par Bazooka (Bazooka) le jeudi 06 octobre 2005 - 06h13: |
La fin de l'ete a Tel Aviv
Par Claudia (Claudia) le mercredi 05 octobre 2005 - 23h38: |
Les Sépharades en littérature
Un parcours millénaire
Études réunies par Esther Benbassa
Presses de l'Université de Paris-Sorbonne, 2005.
Sefarad, « Espagne » en hébreu, a occupé longtemps une place prépondérante dans l'imaginaire juif. Sorte de territoire linguistique et culturel dont les racines plongent dans cette Espagne où cohabitèrent, selon les époques, chrétiens, Juifs et musulmans. Culture polymorphe dont l'histoire se poursuit hors de la péninsule Ibérique, après l'expulsion de 1492, année également marquée par la chute de Grenade, dernier bastion musulman en Espagne.
La littérature sépharade dans son lieu de naissance conjuguait les influences locales et lorsqu'elle traverse les frontières, elle se pare d'atours nouveaux. Les figures de proue de l'univers sépharade hantent plus tard l'oeuvre d'écrivains issus d'horizons multiples, juifs et non juifs. Et il suffit de traverser l'Europe de bout en bout, de Lisbonne à Istanbul, pour que chaque étape offre à la curiosité une autre facette d'un univers sépharade mythifié, constamment enrichi d'influences, et d'une littérature qui appartient désormais au patrimoine universel avec des auteurs comme Elias Canetti et Albert Cohen.
On ne peut pas limiter cette littérature à ses seuls grands noms. Elle prend aussi des formes populaires, comme avec ces romans publiés en feuilletons qui donnent le ton de la modernisation au XIXe siècle, s'installant dans les foyers, et offrant des exemples aux femmes qui cherchent une autre place dans la société que celle que leur reconnaissait le mode de vie traditionnel.
Ce livre ne se veut pas un musée littéraire mais un parcours dans et à travers une littérature où se croisent, sans se heurter ni se tourner le dos, Occident et Orient, judaïsme, islam et christianisme, indéniablement attirés les uns par les autres.
Par Braham (Braham) le mercredi 05 octobre 2005 - 21h08: |
Par Albert (Albert) le mercredi 05 octobre 2005 - 20h53: |
Bonne annèe, chana tova et bon ramadan à nos amis musulmans. Kol ââm bkhir.