Par Nao (Nao) le dimanche 09 octobre 2005 - 22h06: |
Un nouvel album de Madonna met en émoi des rabbins de Galilée
JERUSALEM (AFP) - Un nouvel album de la superstar américaine Madonna à paraître prochainement met en émoi les rabbins de Safed, en Galilée, une chanson y étant consacrée à l'un des grands maîtres de la Kabbale, la mystique juive, dont Madonna est une fervente adepte, rapporte dimanche le Maariv.
La chanson est intitulée "Isaac" du nom du célèbre kabbaliste Rabbi Isaac Louria (1534-1572), surnommé Ari (le lion) qui fit de Safed au 16ème siècle, où il est enterré, le grand centre de la Kabbale.
Pour les rabbins de Safed, l'utilisation du nom de ce maître prestigieux de la mystique juive, vénéré comme un saint, dans un but lucratif, équivaut à un "sacrilège", selon le journal.
"La loi juive interdit l'utilisation du nom du saint Ari en vue de faire des bénéfices. Ce qu'elle fait (Madonna) n'est tout simplement pas correct et il ne me reste plus qu'à la plaindre en raison de la punition du ciel qu'elle recevra", déclare le Rabbin Raphaël Cohen, directeur de l'école talmudique de Safed qui porte le nom de Rabbi Isaac Louria, cité par le journal.
Madonna, 46 ans, qui fut longtemps un symbole sexuel, a changé récemment son nom en Esther et observe le shabbat, jour sacré de la religion juive. La superstar avait participé en septembre 2004 en Israël à une retraite mystique de quelques jours consacrée à la Kabbale fort médiatisée.
pour les branches hollywood, Demi moore ex Mme Bruce Willis, 42 ans, vient d’épouser en troisièmes noces ashton krutcher aussi selon les rites de la Kabbale. la ceremonie s’est déroulée, à la demande de Willis, dans la maison de Demi à Beverly Hills. Par égards pour ses filles, il tenait à ce que le couple ne s’unisse pas au centre de la Kabbale, mais dans une propriété privée.!!!!
Par Nao (Nao) le dimanche 09 octobre 2005 - 21h25: |
Vous vous souvenez peut etre avoir lu ce sermon de l'AP debut septembre. Je leur renvoie la question: quand un tremblement de terre ravage le Pakistan/Afghanistan et Inde en plein ramadan et tue 30.000 personnes est ce aussi la punition d'Allah?
PA sermon: Katrina was Allah's punishment
By Itamar Marcus and Barbara Crook
A Palestinian Authority religious leader preached on PA radio that the death and destruction caused by Hurricane Katrina was Allah's punishment to the United States for fighting Muslims in Afghanistan, Iraq and the PA, and for threatening Iran and Syria.
Yusuf Abu Sneina, Imam of Al-Aqsa Mosque, also repeated a common theme that America's time as a power will end, and America will fall like such earlier powers as "Persia and the Byzantine." The sermon was aired on Voice of Palestine, a PA-owned and -run radio station.
The following is the text of the Friday sermon:
"...And then Katrina happened, and the American president stood dazzled, beaten, defeated, stunned, lamenting his lot ... and the question we are presenting here is, was the USA able to stop Allah's power, and limit His will? Within a few hours the storm has destroyed enormous areas and the water flooded the houses...
"O Muslims, the greatness of the USA has fallen in the face of the storm... O Muslims, always remember that oppression never lasts forever, that the era of tyrants will not last forever, that the era of tyrants will not last forever. Where are the kings of [Ancient] Persia and the Byzantine emperors? Where are the nations of the past? Where are the former powerful states? Allah alone is the one who takes revenge, the Mighty One.
"Therefore, learn a lesson, O you who see through things, owners of wisdom, the oppression of the USA in the world - especially in Iraq, in Afghanistan, and here, in our own land Palestine - has crossed the line, and Allah was right when He said in Surat Hud [from the Quran],'These are some of the stories of communities that we relate unto thee: of them some are standing, and some have been mown down... Such is the chastisement of thy Lord when He chastises communities in the midst of their wrong; grievous, indeed, and severe is His chastisement. In that is a sign for those who fear the penalty of the hereafter: that is a Day for which mankind will be gathered together. That will be a Day of Judgment.'
"Servants of Allah, isn't it high time the USA pulled back its oppressing forces from Afghanistan and Iraq? Isn't it high time the USA stopped threatening others, such as Iran and Syria? Isn't it high time the USA stopped supporting Israel against the oppressed Palestinians...?"
[Yusuf Abu Sneina, PA Radio, September 9, 2005
Par Moshébé (Moshébé) le dimanche 09 octobre 2005 - 21h03: |
Mieux, mon cher Albert. Le Maroc construit une MURAILLE.
Mais un mur, ce n'est pas important, ce n'est rien. Ce n'est digne d'une information intensive et de photos sous tous les angles.
Non, rien ne mérite une telle importance pour étayer une information neutre et sans favoritisme de nos média pour un camp ou pour un autre.
Ce n'est malheureusement qu'une information tout à fait banale, comme bien d'autres, à peine dévoilées et annoncées avec la plus grande réserve, demandant vérification jamais confirmée, d'ailleurs.
Sauf peut-être, si Israël se trouve à proximité de ce mur …
Par Braham (Braham) le dimanche 09 octobre 2005 - 21h00: |
L'hiver et le printemps du Cognassier
Par Albert (Albert) le dimanche 09 octobre 2005 - 20h14: |
LE MAROC EXPULSE CES CLANDESTINS AFRICAINS.
Le Maroc va creuser une tranchèe pour interdire toute franchissement de sa frontière.
Nous attendons la réactions des européens.
Par Albert (Albert) le dimanche 09 octobre 2005 - 20h00: |
Passe le 12/9/02 SUR LE PETIT THEATRE DE BREITOU.
Mon cher BUENO ce texte t 'es dédié…..
Que la brakha que tu vas faire pour nous tous soit entendue..
AMEN.
JE SOUHAITE A TOUS LES HARISSIENS ET HARISSIENNES DE MANGER LA POULE 'MAHCHIE'(FARCIE) DONT LA RECETTE VOUS FUT DONNEE PAR HAI DANS LA JOIE LE BONHEUR ET AUSSI DE DEGUSTER DANS LA GAITE LA MARMELADE DE COINGS CHERE A NOTRE AMIE ARIANE….SAHA OU FARHA.
CHANA TOVA….OU ATTITKA ( METOUKA)
SHALOM AAL KOL AAM ISRAEL….
BESMELLAH EL RAHAM EL RAHIM
AU NOM DE TOUS LES MIENS....
LES MEMOIRES D'UN GOULETTOIS
L'ENFANT DE LA GOULETTE
PAR ALBERT SIMEONI ( BEBERT)
18/6/89
NOS FETES RELIGIEUSES
A LA GOULETTE
(Aujourd'hui NOTRE YOM KIPPOUR )
Que l'on se rassure, mon propos n'est pas de décrire, dans le détail, toutes les manifestations religieuses à la Goulette mais de faire revivre quelques instants magiques forts, tantôt graves, tantôt gais, qui émanaient de la ville et qui secouaient toute une communauté fébrile à l'approche de ces fêtes juives, musulmanes ou chrétiennes. Encore une fois, il est inutile de rappeler que les frontières entre membres de telles ou telles révélations monothéistes n'existaient pas ou presque. Elles manifestaient toutes le même engouement à la gloire de D ieu.
Bien entendu, j'ai respecté l'ordre de passage, afin de ne pas soulever de polémique, entre frères de confessions différentes, des trois révélations divines……Dans une …..
LETTRE A DAVID (Mon neveu) ( 18/6/89.)
J'ai reçu cher filleul, avec beaucoup d 'émotion l'invitation que tu as eu la gentillesse de m'adresser à l'occasion de la célébration de ta 'BAR MITSVA'.
Treize ans déjà se sont écoulés depuis ta 'BRAT MILLAH', que nous avons célèbre tous ici, à la Goulette.
C'est depuis cette ville, où tu as vu le jour que je t'écris ces quelques mots, maintenant que tu vis en France. Ton admission dans le monde des adultes m'emplit de joie et m'incite à te recommander de suivre les préceptes de notre religion.
Mon cher filleul, quelques rappels d'antan me viennent en mémoire. Ton père qui a vécu ces fêtes a du te
les raconter vite fait mais aujourd 'hui , je voudrais que tu les lises et les imprimer dans tes souvenirs d 'adolescent afin que notre patrimoine de juif tune revive pendant quelque temps dans ton esprit.
'…..Ah…..! Mon enfant notre Yom Kippour, à cheval entre septembre et octobre…..ce jour de recueillement dans la prière quel délice et quel spectacle, du folklore. Nos estivants tunisois repoussaient parfois 'leur descente à Tunis ' pour partager ce jour de ferveur. Notre syna de la Goulette, 'L'Hôpital', trop petite pour l'évènement était débordée. Les fidèles envahissaient la rue et ruelles adjacentes, surtout vers la fin du jeun, au moment de la prière des Cohanim, formant ainsi un grand parapluie bleu et blanc, sous lequel les familles murmuraient leurs vœux et louanges à voix basse.
D'autres salles hétéroclites, maisons, restaurants et cafés se transformaient pour la circonstance en lieu de prière.
De nombreux fidèles, cherchant la fraîcheur des salles, thalets jetés sur les épaules, se déplaçaient de salles en cafè à travers les rues et impasses pour trouver celles qui conviendraient le mieux à leur aisance.
Papotages et bavardages animaient bien souvent les conversations entre amis, au grand damne du rabbin, qui tentait de ramener l'ordre en frappant de ses poings cette' theba' aussi vieille que Mathusalem, pour restaurer le silence. En vain.
Quelques altercations entre acheteurs de 'MITSVOTHS' se produisaient parfois. Les femmes, perchées au poulailler 'Balcon' et penchées sur la balustrade en bois, suivaient avec grincements de dents la montée des enchères de leurs maris indifférents à leur grimace. Quant au 'Chemech', il se faisait un malin plaisir à prolonger une vente qui mettait aux prises deux 'acheteurs' potentiels, qui ne lâchaient pas facilement leur prière de toute l'année. Il arrivait ainsi qu'une femme 'foulardèe', du haut de son 'bastingage', de sa tribune, apostrophe ce 'commissaire priseur d'un jour' pour lui lancer sans honte et sans vergogne ….
'Yé Challoum…..! Dèri chwïïe rajli…..Ma âândouch……'
( Hè Challom….! Arrange un peu mon mari…! Il n'a pas les moyens….!)
Nos amis musulmans, respectueux de nos traditions et fêtes regardaient avec un air curieux ce va et vient continuel de 'Kippas' et de châles blancs et bleus à franges. Parfois, ils se mêlaient à nos conversations au seuil des syna.
La dernière heure était la plus pénible et la plus importante. Ceux qui ont dormi toute la journée chez eux, se réveillaient en sursaut et d'un pas rapide regagnaient-la' Choule 'du coin.
Presque honteux et confus et se dérobant à la vue des amis, ils entendaient le son du 'Shoffar' qui nous libérait du jeun.
Embrassades, accolades et évanouissements mêlés aux souhaits de bonne année clôturaient notre YOM KIPPOUR, notre jour du grand pardon.
Chaque famille, le ventre presque à l'agonie, regagnait sa maisonnée pour goûter au boulou fait maison par la maîtresse de céans accompagnée d'une bonne citronnade suante, de confitures de coings. Bouillons…..de poule 'Mahchiè bèl tkik ou laadèm' comme je t 'aime….!'
A suivre….A chaque début de 'Mou yid' je vous enverrai un article.
ALBERT L'ENFANT DE LA GOULETTE.
LA KAPARRA…………'Nemchi Kobbarra Allik'
Levée très tôt le matin, ma maman, comme elle le fait depuis des décennies, sort pour aller réserver ses coqs et ses poules chez le volailler bien connu du marché de la Goulette. Une bonne poignée de femmes sont déjà sur place battant la semelle devant la boutique de Si EL DJEJ OU L' ATTATTEK' ( Poules et poulettes).
Le rabbin, affublé d'une paire de lunettes, préside à la 'cérémonie d'étêtage' tout en aiguisant sa lame, son 'couperet' .Mille fois qu'il repasse son 'tranchant' sur son ongle avant de donner sa bénédiction à ce fil de rasoir. 'L' AASSEB' ( les nerfs ) c'est lui…..
'Chnouè yè rebbi…..! Mézèlt fèl tââmir èl youd…..?'
(' Alors rabbin…..! Tu es encore à accorder ton luth…!'
(Sous-entendu……' On commence à en avoir marre de ta préparation d'aiguisage)
Lui……….' Echmââ yè Tita…..Khèllinè bèl kder….Qu'ol ouhed fi kaddrou…..El sekinè mézelèt mouch
Kéchir…..!
('Ecoutes…Titè……! Laisses nous dans le respect….!Que chacun le garde…..! Mon couteau n'est pas encore cacher….')
Une autre……' Ye Mouhamed trââ ….! Choufli tlètè attitkat lè dââf lè mguèmin…..!
(' Et Mohamed cherche moi trois poulettes ni trop maigres ni trop grasses…)
Le Mohamed…' Thabèm kiffèk….!
(Tu les veux comme toi )
Enfin la lame du rabbin est prête….
' Echkoun louléniè…..! (Qui est la première…..?'
Dix voix s'élèvent en même temps….
'Ennè âândi mèl yâtyèdék mèlli kââda wakffè…..' ('Cela fait (compte tes doigts ) cinq heures que je suis debout…!')
'Chémèhni yè madame kif jit, enti kent tèssri fèl khôdra…..'!
( pardon madame quand j'étais venu tu étais chez le légumier)
'AHHHHHHHHHHH……?…..Chnouèèèèèèèèèèèèèèèè…… Kââdda tgèdéb fiè entiIIIIIIIIIIIIIIIII……?'
(QUOIIIIIIIIIIIIIIIII……? Commeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeent tu me déments……TOIIIIIIIIII.?'
Le rabbin…..' Mé tètkhassmouch…..Chwïïe bachinche…..!…..Yè Mohamed….zerrèf yédèk iaïïche khouyè…'
(Ne vous disputez pas un peu de patience……! Eh Mohamed presse un peu ta main….!')
Mohamed prend un à un poules et coqs jetés' soubre-sautant' pêle-mêle pour les déplumer alors qu'ils sont encore à se débattre dans leur agonie…..De temps à autre, il se gratte et se mouche avec le revers de son poignet, la tête et la poitrine….il a des puces ( berghout) de volaille de partout…
'Yè Mohamed….Weïïnoumèn en ntââïï…..? ( Eh Mohamed …Où sont les miennes…..?'
'Chouff mââ èl rebbi….!' (' Vois avec le rabbin…..)
Le rabbin arrête sa tuerie un instant et cherche les poules de sa cliente….Il les a marqué en principe, sur le pied ( de poule) d'un signe hébraïque que lui seul connaît, de son marqueur…
Au bout d'un moment…..
'Yè Mohamed mou kôtlèk ebdhè beddou…..?'
( Hè Mohamed je t 'avais bien dis de commencer par ceux là….?')
Le ' déplumeur'…..
' Chô Rabou….! Yè rabbi enti kôtli hajjè…..? Oukken bèch tmèmerdni nwakèf…'
( Juron sur le rabbin…! Eh rabbin tu m'as signifié quelque chose….Si tu vas m'ennuyer j'arrête le travail…!')
Les femmes …..' Ouehnè kiffèch namllou….?
' ('Et nous comment allons nous faire….?')
Bref ce n'est qu'après de longues attentes que tout le monde sera servi.
Ma mère…..' Ce n'est pas les poules et les coqs que j'ai choisi …Mon fils…Retourne et va voir le rabbin….!
Je retourne…..' Rabbin……'
'Barra kôl l'ômôk HAYE….! Elli tarrou……! Mchèw kobbarra….!')
(Va dire à ta mère qu'ils se sont envolés…Ils sont partis en sacrifice….!)
('Tarrou in yaddin rabèk….) (' Envolés..! Juron)
Ma mère me chargeait tous les ans de remettre à Mme Serror, la responsable de L'O.S.E quatre coqs, aussi maigres que je le fus, pour ce sacrifice mais avant elle les faisait tourner sur nos têtes…..DE CRETINS EN CULOTTE COURTE…..sept fois….. A la huitième je me sauvais….lo ( ce signe veut dire je rigole).
Le 'déplumage' des poules existe encore à Paris du côté de SAINT PAUL .Comme quoi….rien ne se perd…
Et moi, on ne me tourne plus rien sur la tête…….C'est moi qui tourne à présent.
Par Djlachem (Djlachem) le dimanche 09 octobre 2005 - 19h30: |
Merci, Albert, je ne le savais pas...
Par Albert (Albert) le dimanche 09 octobre 2005 - 19h08: |
Monsieur Djachem, toutes les cathédrales, je crois ont cette forme architecturale,vues de haut. A moins que je ne me trompe.
J'avais déja fais cette constation.
Par Djlachem (Djlachem) le dimanche 09 octobre 2005 - 18h58: |
Quelque chose d'intéressant en allant sur Google Earth, mais que vous saviez peut-être déjà. La cathédrale de Tunis a la forme d'une croix chrétienne...
Par Francois (Francois) le dimanche 09 octobre 2005 - 19h03: |
C'est beau la paix
Le président du groupe parlementaire Mafdal (parti national religieux) à la Knesset, Shaul Yahalom, a adressé une lettre aux ministres de l'Agriculture et des Affaires étrangères, en leur demandant de faire le nécessaire pour permettre l'importation de branches de palmier.
La cause de cette pénurie réside dans l'interdiction par le ministère égyptien de l'Agriculture de couper les branches des palmiers des plantations d'El Arish, principale source d'importation de loulav en Israël au cours des deux dernières décennies.
Ces dernières années, près de 700 000 branches de palmier ont été importées chaque année en Israël, en provenance d'Egypte. Les Israéliens utilisent chaque année pendant Soukkot plus d'un million de branches de palmier.
Le ministère israélien de l'Agriculture a demandé au ministère égyptien d'annuler l'interdiction d'importation des loulav, sans obtenir de résultat jusqu'à maintenant. Un importateur de loulav a réussi à contourner l'interdiction égyptienne et à faire entrer 200 000 loulav en Israël la semaine dernière.
En conséquence de cette pénurie, le prix des branches de palmier a presque doublé depuis l'année dernière. Le prix d'un loulav atteint cette année 50 à 80 shekels, contre 30 à 50 shekels l'an dernier. PL
Source: http://www.a7fr.com/news.php?id=63999
Par Mena (Mena) le dimanche 09 octobre 2005 - 19h09: |
Shalom Berlin ! (info # 010910/5) [analyse]
Par Ilan Tsadik © Metula News Agency
C’est un peu rageant. Si si ! Terminer une poule qualificative de championnat du monde sans concéder la moindre défaite en 10 matchs, dans un groupe européen super difficile, et devoir dire auf wiedersehen à la phase finale.
Pour conserver une bonne chance de se qualifier, il aurait fallu, hier soir, faire un carton contre les Iles Féroé à Ramat-Gan. Certes. Mais les éleveurs de moutons dont le rocher est perdu quelque part dans l’Atlantique, entre l’Islande et l’Ecosse, ne méritaient pas ça.
C’est ici qu’Ilan a choisi de leur rendre le grand coup de chapeau qu’ils méritent. D’abord parce que, durant cette compétition, ils ont montré la face saine du sport, celle des petits moyens et du plaisir évident à jouer au ballon. Puis, parce que ces messieurs possèdent, en plus d’un remarquable esprit, une technique personnelle, un engagement physique et, surtout, une intelligence de jeu, qui n’ont rien à envier aux joueurs surpayés des autres équipes. Ces qualités ont permis aux Féroé, après un faux pas (0 à 6) contre les Helvètes durant leur partie d’ouverture, de tutoyer les grosses cylindrées sur leurs propres terrains. D’aller chercher un match nul à Nicosie – demandez aux Irlandais si Chypre est un lieu de villégiature ! – et de nous donner des sueurs froides jusqu’à la 94ème minute.
Hier soir, Israël était partie pour soigner sa différence de buts, décisive en cas d’égalité de points au terme de la poule de qualification. Pour être certains de s’approprier la seconde place en semblable circonstance, il aurait fallu l’emporter avec 7 buts d’écart.
Certains croyaient la chose possible, d’autant qu’après moins de soixante secondes de jeu, Yossi Benayoun s’en allait exploiter la mauvaise remise d’un défenseur viking à son gardien pour lui voler littéralement le cuir et l’envoyer au fond des filets.
Mais ceux-là mêmes qui espéraient une avalanche eurent vite fait de déposer leurs moufles et leurs anoraks. Féroé n’était pas de ce bois, dont on fait les traîneaux ! Ce sont au contraire les nordiques qui prenaient l’ascendant de la rencontre – vous lisez bien ! – et même qui inquiétaient Nir Davidovitch à deux reprises, aux 26ème et 29ème minutes. Lors de la seconde de ces occurrences, le goal israélien dut s’employer à retenir l’envoi adressé à bout portant par un avant insulaire.
De l’autre côté, la Nivkheret se montrait incapable d’instaurer son jeu de puissance, incapable d’établir la pression sur les arrières féroens et sur le porteur du ballon. Que cela prenait parfois des allures pitoyables ! Les bleus oeuvraient par contre-attaques, exactement comme s’ils étaient en train d’affronter le Brésil.
En fin de 1ère période, toutefois, Israël multiplia ses occasions de marquer. Mais ses avants se montraient d’une maladresse insigne à la réalisation. Et c’est peu dire ! Ilan a compté onze situations devant les buts de Jakop Michelsen dans lesquelles il était plus difficile de manquer la cible que de marquer. Ceux qui ne connaissent pas les facéties du foot s’écrieront ici : incroyable !
Et les abrutis de télévision ajouteront, deux lignes en dessous : "mais vrai…"
Seconde période et même scénario. On avait fait une étoile (ici on préfère les étoiles aux croix !) sur la possibilité de marquer 7 fois et on commençait à être prêt à se contenter de "juste remporter la rencontre". Les essais hébreux finissaient en queues de poissons les uns à la suite des autres. Omer Golan, le bourreau de Belgrade (c’est du foot, je le rappelle, aux fins d’éviter des imbroglios inutiles avec le tribunal international sur les crimes de guerre commis en ex-Yougoslavie !), manqua 4 fois de marquer, seul devant son ouvrage, sans personne pour le déranger. Adouram Keïssy 2 fois, dans les mêmes conditions, Balili 2 aussi, Yossi Benayoun – très quelconque et très égoïste hier – deux fois, etc.
Il aurait suffi d’une maladresse pour voir les Féroens revenir à la marque et gâcher la belle impression d’ensemble laissée par ce tournoi. Et les minutes passaient, comme elles ont pris l’habitude de le faire… et rien ne venait.
On jouait la 1ère minute des 4 de temps supplémentaires, lorsqu’ENFIN (oooouf ! Pffff ! Argleu-argleu !) les 30'000 spectateurs, à bout de résistance, eurent droit au but libérateur made in Maccabi Haïfa (7 joueurs sur 11 de la Nivkheret, soit-il précisé en passant). L’espoir Arbeitman, fraîchement entré sur la pelouse, débordait sur la gauche de la cage défendue par Michelsen, remettait une courte balle au centre, que Zanberg, entré en jeu un peu plus tôt, transformait du genou gauche.
On se pensait au bout de nos émotions, avec déjà le pouce sur le bouton de la télécommande pour passer à Suisse-France, lorsque les pêcheurs de morues (il s’agit de leur second hobby, après la tonte des moutons) inscrivirent l’un des buts les plus étranges qu’Ilan ait eu l’occasion de regarder, en klente ans de pratique du foot et en prente-deux ans de reportages sportifs.
Voyez les images, ô, mes lecteurs d’élite et leurs irrésistibles moitiés : à la 93ème minute, Samuelsen, le no.15 de Féroé, déborde sur son aile droite. Bon. Mais ils est dans le coin et n’a aucun coéquipier au centre du terrain (ils sont sûrement en train de s’approcher de l’entrée des vestiaires pour aller eux aussi voir la fin de Suisse-France). Il envoie donc un ballon perdu, un ballon qui a zéro chances sur un milliard deux cent cinquante-huit millions, trois cent dix-sept mille, neuf cents deux probabilités (Ilan a passé sa nuit à faire le calcul), un ballon, qui suit une trajectoire parallèle à la ligne de fond, en direction du centre du terrain. Regardez la 1ère image, mes irrésistibles…
Mais c’était sans compter sur le bon Nir Davidovitch, le type qui fait mentir les calculs de probabilités ! Ne m’le voilà pas qui, au prix d’une superbe détente qui restera dans les annales de la dyslexie, expédie le machin rond en cuir dans ses filets… Yahoooooo ! (rien à voir avec un certain provider Internet !)
Bon, bin ça arrive. Puisque c’est arrivé, hein ! Dommage pour ce super gardien, auteur de tant de parades décisives de terminer cette campagne sur un couac de cette envergure.
Et puis l’Irlande, avec une réussite maximale, et un très grand gardien, Shay Given, (qui s’est, lui, employé, par de remarquables prouesses à empêcher les envois des Cypriotes de franchir sa ligne – tu piges, Nir ?) – est venue à bout de nos voisins sur le plus petit des scores. Et puis la France et la Suisse se sont partagé 1 à 1 l’enjeu à Berne, dans un "Stade de Suisse" flambant neuf.
Ce matin, au classement du groupe 4 des éliminatoires de la Coupe du Monde, Israël occupe la 1ère place. C’est à la fois trompeur et cruel… c’est une illusion d’optique. Israël comptabilise 18 points mais elle a terminé sa campagne. La France et la Suisse partagent la seconde place avec 17 points mais un match de joué en moins, tout comme l’Irlande et ses 16 points.
Mercredi, les verts au trèfle reçoivent les Helvètes de Kuhn à Dublin. Match nul ou victoire des Rossocrociati et ces derniers empochent leur billet (à prix réduit, c’est tout à côté !) pour la patrie des Germaines. Succès des catholiques irlandais et ce sont eux qui prennent l’avion.
Pour le second ticket, les garçons de Domenech accueillent les vaillants cypriotes à Saint-Denis. Certes, la France a démontré hier qu’elle était devenue une équipe comme une autre. Elle n’est plus une formation magique ! Mais son contingent est cent fois plus riche que celui des Nicosiens, des Pafosiens et des Larnaquiens et cette différence est censée suffire aux Bleus. Surtout qu’un match nul les comblerait déjà. Car si, d’aventure, les Cypriotes l’emportaient… ce seraient les Israéliens qui se retrouveraient qualifiés. Chez les meilleurs bookmakers de Metula – Cohen, Lévy & Ahmed – la cote est actuellement de 1637 contre 1 en défaveur des Grecs, mais là où il y a des Israéliens, il ne se passe jamais rien de normal…