Archive jusqu'au 19/octobre/2005

Discus: ADRA : LES COMMENTAIRES D'HARISSA: Commentaires 2005: Commentaires Octobre 2005: Archive jusqu'au 19/octobre/2005
Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Email (Email) le lundi 17 octobre 2005 - 18h23:

CONFLUENCES Présente

« La société israélienne

vue par ses cinéastes documentaires »

Festival de films documentaire

Du 19 au 30 octobre 2005

Réservation obligatoire

au 01 40 24 16 46 ou resa@confluences.net Participation libre

Confluences, 190 boulevard de Charonne 75020 Paris. M°Alexandre Dumas.

Programmation détaillée sur www.confluences.net

La programmation

Mercredi 19 octobre 2005

Hommage à Avi Mograbi. Soirée animée par Avner Finegulerent

Des Films ARTE

Séance de 19h

Comment j’ai appris à surmonter ma peur et à aimer Ariel Sharon. De Avi Mograbi

Séance de 20h

Bon anniversaire Mr Mograbi De Avi Mograbi.

Séance de 21h30

Août avant l’explosion De Avi Mograbi

Les Films de l’Ecole de Cinéma Sapir « Le Kibbutz »

Séance de 17h

Mefalsim 73', A Time To Dream (Un temps pour rêver), Relay Race (Course de relais)

Jeudi 20 octobre 2005

Carte Blanche à Eyal Sivan

Séance de 19h

Izkor, Les esclaves de la mémoire de Eyal Sivan En présence du réalisateur

Séance de 21h

Men on the Edge de Avner Finegulerent et Macabit Abramson

En présence des réalisateurs



Les Films de l’Ecole de Cinéma Sapir « Les Bédouins »



Séance de 18h

Where to? (Verso où ?), Manal Two Eyes and a Mouth (Deux yeux et une bouche)



Vendredi 21 octobre 2005
Contre l’Occupation


Séance de 20h

Matzpen. De Eran Turbiner.

Séance de 21h

Uri Avneri, un guerrier de la paix de Yair Lev. En présence du réalisateur



Les Films de l’Ecole de Cinéma Sapir « les nouveaux israéliens »



Séance de 18h30

Gringa, Between the Pieces, Winter Variation (Variations d’hiver) GIA

Samedi 22 octobre 2005

1948. Soirée animée par l’historien

Zeev Sternhell



Séance de 17h

Tkouma - (Renaissance). Série proposée par la Télévision Israélienne.

Séance de 20h

Mikdamot (Préliminaires) D’Anat Even En présence de la réalisatrice



Les Films de l’Ecole de Cinéma Sam Spiegel « 1948 »



Séance de 19h

Ashes (Cendres), De Rima Essa



Dimanche 23 octobre 2005

Les Juifs Orientaux



Séance de 14h30

Les Panthères Noires d’Israël parlent de Eli Hammo & Shalom Ben Chetrit

Séance de 15h30

L'apocalypse des teigneux De David Belhassen et Asher Hemias en présence du réalisateur.

Séance de 17h30

Kaddim Wind - Chronique Marocaine de David Benchetrit En présence du réalisateur

Les Films de l’Ecole de Cinéma Sapir



Séance de 13h30

Mirror (Miroir), Banana Tree You Are Here







Lundi 24 octobre 2005

Tsahaal



Séance de 19h

Témoignages (Testimonies), d’Ido Sela Film Planète

Séance de 20h

Une seule balle (One shot) De Nurit Kedar Film Planète

Séance de 22h

On tire on pleure de David Benchetrit En présence du réalisateur



Les Films de l’Ecole de Cinéma Sapir « L’Armée »



Séance de 18h

Soon, The 74th, What I’d like …



Mardi 25 octobre 2005

Les colons


Séance de 20h

Ils ont tué Rabin de Mickael Karpin

Séance de 21h

Les Colons (The Settlers) de Ruth Walk En présence de la réalisatrice



Les Films de l’Ecole de Cinéma Sapir « Expérimental »



Séance de 19h

Southern minute



Mercredi 26 octobre 2005

Scènes Musicales en Israël


Séance de 19h

Saz de Meni Elias

Séance de 20h

Psychedelic Zion de Isri Halpern



La Famille
Séance de 21h30

Une Pizza pas très Cacher, de Ronen Amar. En présence du réalisateur.



Les Films de l’Ecole de Cinéma Sapir « Scène Musicale en Israël »



Séance de 18h

Blurry Screen, Sandance.



Jeudi 27 octobre 2005

Hommage à Amos Gitai


Séance de 20h

La Maison (A House) d’Amos Gitaï (En présence du réalisateur sous réserve)

Séance de 21h

Une Maison à Jérusalem (A House in Jerusalem) d’Amos Gitaï



Les Films de l’Ecole de Cinéma Sapir « La Famille »



Séance de 19h

My Parents- A Love Story, My Dad and I, Love Accounts



Vendredi 28 octobre 2005

Les Homosexuels


Séance de 19h

Cause de la mort : l’homo phobie De Ran Kotzer

Séance de 20h

Garden De Ruthie Shatz et Adi Barash En présence de la réalisatrice

Séance de 22h

Keep not silence d’Ilil Alexander En présence de la réalisatrice.



Les Films de l’Ecole de Cinéma Sapir « Films de femmes »



Séance de 18h

You Like Me, Family Unit, Meanwhile



Samedi 29 octobre 2005

Femmes en marge.



Séance de 18h30

Femme à vendre, de Nilly Tal

Séance de 20h

Pureté, d’Anat Zuria. En présence de la réalisatrice

Séance de 21h

Condamnées au mariage d’Anat Zuria En présence de la réalisatrice



Les Films de l’Ecole de Cinéma Sapir « Films de femmes »



Séance de 16h30

Liba Bai, Layers, With First Light



Dimanche 30 octobre 2005

Violences Ordinaires


Séance de 16h

Prennent-ils aussi les enfants ? De Hedva Galili-Smolinsky

Séance de 17h

N°17 de David Ofek En présence du réalisateur

Séance de 20h

(Makom,Avoda) (Work, Place) De Nourith Aviv En présence de la réalisatrice



Les Films de l’Ecole de Cinéma Sam Spiegel



Séance de 15h

Blue White Collar Criminal

Séance de 19h

Home

Les Films de l’Ecole de Cinéma Sapir



Séance de 21h

Children By Remote Control



Programmation détaillée sur www.confluences.net

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mena (Mena) le lundi 17 octobre 2005 - 18h11:

Chronique annoncée de la mort des ogres de Damas (1ère partie) (info # 011710/5) [analyse]

Par Michaël Béhé à Beyrouth © Metula News Agency



Sauf surprise, c’est dans deux jours que Detlev Mehlis, l’enquêteur allemand commis par le Conseil de sécurité de l’ONU pour faire la lumière sur l’assassinat de Rafic Hariri, devrait remettre son rapport à ses mandants via Kofi Annan, avec copie de première main à notre ministre de la Justice, Charles Rizk.



La procuration de M. Mehlis et de sa commission d’enquête est cependant prévue pour se prolonger jusqu’à mi-décembre, ce, afin surtout de guider les pas de la communauté internationale lorsqu’elle devra mettre en œuvre les conclusions qui s’imposeront suivant le contenu du rapport.



A Beyrouth, on attend beaucoup à la fois de la publication du rapport et de ses conséquences. Sans préjuger outre mesure de l’affectation des responsabilités dans le meurtre de l’ancien premier ministre, on imagine ici que ce rapport pourrait donner lieu à des sanctions contre la Syrie au Conseil de sécurité, à l’établissement d’un acte d’accusation contre les coupables et, possiblement, de la convocation d’une cour de justice internationale.



Tout dépend bien sûr du contenu du rapport, dont le secret est parfaitement gardé ; il n’y a que Sylvan Shalom, le ministre israélien des Affaires Etrangères, pour prévoir publiquement qu’il sera accablant pour le régime de Damas. Il est probable que le Mossad n’a pas attendu les résultats de l’enquête de Detlev Mehlis pour engager sa propre investigation mais c’est évidemment celle de l’expert allemand qui fera foi.



Ce qu’on espère au Liban, c’est surtout que le document tant attendu soit clair et précis quant à la définition des responsabilités, et qu’il ne soit pas persillé de conditionnel à chaque attendu. L’importance de ce point est capitale et peut se résumer schématiquement en deux options : soit la responsabilité du gouvernement syrien n’est pas distinctement engagée et Damas demeurera un voisin fréquentable, soit elle l’est, et le Liban sera contraint de considérer la Syrie comme une ennemie, du moins jusqu’à la chute annoncée de la dictature des Al-Assad.



On pèsera mieux la portée de cette hypothèse binaire en réalisant que la Syrie dispose toujours d’une grande influence dans ce pays, ainsi que de nombreux amis, à commencer par l’actuel président de la république, Emile Lahoud, mis en place et anticonstitutionnellement reconduit dans ses fonctions sur l’ordre de Damas. Si le rapport d’enquête charge la famille Al-Assad et ses nervis, il sera alors inconcevable pour l’immense majorité des Libanais que Lahoud conserve son poste. On irait alors, à brève échéance, vers des élections présidentielles, et celles-ci consacreraient assurément les nouvelles orientations d’un pays au cèdre encore plus indépendant.



Certains, subodorant le contenu du rapport Mehlis, et peu réjouis par la perspective d’une candidature du général Aoun – qui pourrait réunir un large consensus politique – à la fonction suprême, passent le plus clair de leur temps à lui décocher toutes les flèches empoisonnées que contiennent leur carquois. C’est le cas du leader druze Walid Joumblatt, qui a outré plus d’un Libanais en rendant un hommage public au général-ministre-suicidé syrien Ghazi Kanaan.



Kanaan, faut-il le rappeler, fut le terrifiant Gauleiter des Al-Assad au Liban ; celui qui a longuement dirigé tous les aspects de la vie publique dans ce pays, à coups de menaces, lorsqu’il ne s’agissait pas, plus dramatiquement encore, de tortures et d’assassinats. Celui qui a ordonné l’interrogatoire de plusieurs journalistes se prénommant Michaël, lors d’une tentative tragi-comique de me mettre le grappin dessus.



Ghazi Kanaan est mort avant d’avoir pu être interrogé par les enquêteurs et, peut-être, parce que son tour approchait et qu’il faisait mine de ne pas vouloir porter le chapeau seul. A noter que l’enquête Hariri se déroule en exécution de la résolution 1595 du Conseil de sécurité. Il y a deux autres résolutions chaudes qui nous concernent, et dont l’application conditionnera fortement l’existence des habitants du Liban, ce sont les 1559 et 1614.



La 1559 regarde également la Syrie, puisque, dans sa première partie, elle appelle à la constatation de la fin de la présence militaire de notre voisin oriental sur notre territoire ainsi que de ses agents. Sa seconde partie provisionne le désarmement des Palestiniens vivant sur notre sol et celui de l’organisation fondamentaliste du Hezbollah, qui cumule simultanément les activités de formation politique représentée au parlement avec celle de milice et de groupement terroriste.



Dans ce cadre-ci la Syrie n’est pas moins impliquée. D’abord parce que, dès qu’elle a été forcée de se retirer du Liban, avec armes, agents et bagages, elle s’est rapidement repliée sur les factions palestiniennes hostiles à l’Autorité du président Abbas. Depuis, Damas instrumentalise ses obédiences parmi les Palestiniens à résister au courant indépendantiste. Il y maintenant dix jours, la police a intercepté deux conteneurs bourrés d’armes et de munitions en provenance de Syrie et à destination de l’une de ces factions : le Fatah-Intifada. Et encore, les officiers supérieurs de nos forces de l’ordre m’affirment-ils que cette prise représente "la pointe visible de l’iceberg", que les tentatives de déstabilisation trouvant leur origine dans la népotie alaouite sont "incessantes".



Ces Palestiniens sont devenus le nouveaux bras armé de Béchar Al-Assad à Beyrouth, cela ne fait aucun doute pour nos officiers. Pas plus qu’ils ne doutent que les assassinats de personnalités indépendantistes militantes et de journalistes libanais sont à mettre à l’actif de ce réseau.



En principe, le Liban entend agir en douceur pour ce qui est de l’application de la deuxième partie de la 1559, histoire de ne pas faire peser de menace sur l’unité retrouvée du pays. Retrouvée, certes, mais encore si précaire… Dans ces conditions, on avance sur la pointe des pieds. Dans un premier temps, les autorités ont prié nos hôtes palestiniens d’avoir l’amabilité d’évacuer les bases armées situées à l’extérieur de leurs camps de réfugiés.



- Réponse des factions dirigées par Damas : pas question ! Tout comme il n’est pas question d’envisager le désarmement de leurs miliciens à l’intérieur des camps.



On refait une tentative de dialogue et ensuite on compte passer le bébé à l’Autorité Palestinienne. Comme si Abbas n’avait rien d’autre à faire que de venir instaurer l’ordre ici…. Reste que, sur ces points aussi, le contenu du rapport Mehlis sera capital. Qu’il implique le faîte de l’oligarchie damascène et nous aurions les meilleures raisons du monde de couper le cordon ombilical qui relie Belzébuth à ses anges lucifériens.



Ceux qui espéraient que la dictature alaouite allait effectivement ouvrir une nouvelle page dans nos relations, en cessant de nous tourmenter, ne connaissent évidemment rien à la mentalité et aux traditions de ces gens. Ils en veulent désormais au Liban et à tous les Libanais d’avoir été forcés de lâcher leur os (nous) et de réintégrer leur misérable pays la queue entre les jambes. Outre le terrorisme dont ils continuent à tirer les ficelles, leurs supplétifs du Hezbollah, qu’ils encouragent à empêcher le gouvernement légal de prendre le contrôle de l’ensemble du territoire, les Syriens ouvrent ou entretiennent d’autres sujets de contentieux. Les plus brûlants : nos convois de camions à destination du monde arabe, auxquels ils interdisent soudain de transiter par chez eux ou qu’ils bloquent des heures durant, et sans raison sensée, aux postes frontières. Moi de signaler amicalement aux lecteurs connaissant mal mon pays que nous sommes un peuple de commerçants, privés de ressources naturelles, et que, dans ces conditions, bloquer nos poids lourds équivaut à nous faire un garrot autour du cou.


Autre différent ardent : le sort des soldats de l’armée libanaise faits prisonniers lors de l’invasion de notre pays en 1990 et celui des personnes disparues lors des interrogatoires menés par Ghazi Kanaan et ses hordes de tortionnaires. Tous ces Libanais croupissent quelque part en Syrie ou se décomposent au fond de quelque fosse commune, expiant ainsi leur seule faute d’être Libanais. Quel que soit leur sort, le pays libéré veut le connaître et le clan Al-Assad fait de la rétention d’information.



A bien y regarder, ce clan de despotes qui vient d’être lâché par l’Egypte et l’Arabie Saoudite et qui fait dans son pantalon dans l’attente de la sentence du rapport Mehlis, qui est – vous l’aurez compris – aussi la sienne, donne tous les signes reconnaissables d’un empire en fin de règne. Il est vrai que lorsqu’on en est réduit à tuer ses plus fidèles molosses pour éviter qu’ils parlent, beaucoup d’autres hommes de main et apparatchiks reconsidèrent naturellement leur propre fidélité.



De toutes parts, carnassiers, charognes et ex-victimes des Assad attendent le signal du début de la ripaille. La curée est irréversible mais pas exempte de dangers…







A suivre…

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Braham (Braham) le lundi 17 octobre 2005 - 16h31:

timbres

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Maurice (Maurice) le lundi 17 octobre 2005 - 14h23:

Une lecture juive du Coran
Par Haï Bar-Zeev



Date : 17-10-2005

Voici un livre pour le moins étonnant. Et original. Il passionnera les uns et exaspérera les autres. Il faut dire que tout ce qui touche au Coran et à l’islam ne laisse pas indifférent. La vie de Mahomet, comporte, on le sait, beaucoup de zones d’ombre. Et la lecture du Coran laisse souvent perplexe et interrogatif. L’auteur, qui enseigne la tradition et l’histoire juives et qui écrit sous un pseudonyme, possède une érudition incontestable. La théorie séduisante qu’il nous propose a donc été élaborée documents à l’appui.

Pour Haï Bar-Zeev, le Coran que les Musulmans utilisent de nos jours, n’est pas le Livre que Mahomet, dans sa prédication mecquoise, cherchait à faire connaître aux Arabes. Évoquant l’hypothèse d’une judéïté du Prophète par sa mère, Bar-Zeev tente de répondre à une question qui vient immédiatement à l’esprit de tout lecteur du Coran : comment se fait-il que Mahomet se réfère si souvent à la Bible ? Où a-t-il appris tous ces récits qu’il raconte à son tour ? Réponse : il avait un maître juif. Et lorsque nous lisons, dans une sourate : « Dis » ou « Réponds », c’est le maître qui parle.
Autre piste intéressante, celle de l’explication des petits sigles mystérieux que l’on trouve en tête de nombreuses sourates du Coran : A.L.R. ou A.L.M. C’est tout simplement de l’hébreu, nous dit Bar-Zeev : Amar Li Rabbi et Amar Li Mori, ce qui veut dire : « Mon maître m’a dit ». « Se non è véro è ben trovato », affirme l’adage italien.
Conclusion : « Il est donc évident que lorsque Mohammed parle du Livre qu’il nomme le Coran, il ne s’agit pas du Coran Moushaf ‘Uthman, mais de la Torah, le Livre de Moïse, qu’il désigne sous le nom de Coran… »
Ainsi donc, ‘Uthman, troisième calife et gendre de Mahomet, bien après la mort du Prophète, aurait assemblé deux sortes de textes : les récits bibliques que Mahomet appelait Coran et qui étaient en fait un condensé de la Torah et un carnet de bord rédigé probablement par Waraqa, l’oncle « juif » de Mahomet converti au christianisme.
À Médine, après sa fuite, Mahomet eut, nous dit l’auteur, un second maître, chrétien, cette fois, ce qui explique la teneur des versets médinois.

Cette lecture juive du Coran est tout à fait passionnante et, à l’heure d’un certain rapprochement entre Juifs et Musulmans de France, elle devrait faire l’objet de franches discussions entre théologiens et spécialistes afin que le public en sache plus sur les origines de l’islam.

Jean-Pierre Allali

Éditions Berg International. Septembre 2005. 222 pages. 19€

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Maurice (Maurice) le lundi 17 octobre 2005 - 10h07:

pour repondre à la proposition de donner notre avis sur les raisons de notre depart de Tunisie /
Il faut le voir à partir de la position juridique et civique des Juifs dans le monde ou la religion musulmane etait majoritaire et de la composition des Juifs dans ce pays. Tois strates de Juifs Les vieux Orientaux 2° les Juifs qui se sont sauvés de la catholicité et de l'Inquisition au 15 et 16 siecle et 3°ceux qui ont quitté l'Italie au 18°et 19° siecle qui avec l'alliance Israelite ont donné la conscience de la modernité et du besoin de l'evolution. Les Juifs Tunsiens ont reclamé au 19°siecle que La charia et la situation de dimmhis ne leur soient plus appliquées puisqu'un Juif etait Juridiquement un inferieur comme au Inde les Intouchables.L'arrivée de la colonisation a permis à des Juifs Tunisiens d'evoluer de s'instruire et d'ouvrir les yeux sur leur condition d'inferieur des Juifs donc une separation s'est progressivement cree avec les musulmans Le nationalisme Tunisien s'est fait dans les mosquees et les juifs Tunisiens qui ont lutté avec Bourghiba pour l'Independance se sont trouvé exclus .Donc le combat des Juifs pour reprendre leur Nation la JUDEE dans le meme mouvement Nationaliste du droit des peuples à disposer d'eux meme a porté les Juifs Tunisiens vers Israel et vers les lois de la Republique Française qui respectaient le DROIT des citoyens L'affaire de Bizerte ou une revolte s'est faite contre les Juifs l'incendie de la Synagogue et les nationalisations du commerce ont fini d'etouffer economiquement les Juifs .Les cocus de l'Histoire ont été ceux qui ont risqué leur vie avec les Tunisiens Musulmans pour l'independance qui eux aussi ont eté etouffes et aussi obligés de suivre leurs enfants qui ne pouvaient plus travailler correctement en Tunisie.Aux Freres Tunisiens je dis que avant l'arrivée des Français nous etions OTTOMANS etdans la division de l'Empire Ottomans les Juifs ont lutté pour l'Independance de la JUDEE qui est leur part dans l'Empire Ottoman Partage qui a du se faire par la force comme le font les Irlandais les Kurdes les Maronites les kabiles ect Les arabes
Intelligents se rapprocheront d'Israel les Juifs etant un des peuples originaires d'ORIENT pour
creer un Orient libre et prospere et surtout Laique et respectant l'Histoire de chacun comme le demande le Coran la Bible et les valeurs des droits Universels de l'HOMME

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Bazooka (Bazooka) le lundi 17 octobre 2005 - 08h51:

Bravo Emile !

On en deduit sans difficultes qu'il serait bon de renvoyer tous ces "electrons libres tunisiens" qui debarquent regulierement sur notre planete pour nous interroger TOUJOURS sur la meme question *, a une rubrique qui sera destinee a recueillir les temoignages des un(e)s et des autres, afin de relater sans detours, et une bonne fois pour toutes, les tenants et aboutissants du depart des Juifs de Tunisie.

C'est fatiguant a la fin de devoir toujours ressasser les memes reponses aux memes questions !
Non seulement les Tunisiens nous ont chasses, mais en plus, une generation chassant l'autre, ils nous obligent a nous justifier sempiternellement ...

En plus ces temoignages constitueront un document unique de notre memoire collective.

Moi je vote pour.

Hag Sukkot Sameah.

* a croire vraiment que le systeme educatif/politique tunisien occulte d'inculquer ce qui a fait fuir notre communaute de cette terre au demeurant, SI accueillante, et comment et pourquoi nous en avons ete chasses.
De deux choses l'une, ou c'est de l'occultation, ou c'est du revisionisme.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Emile_Tubiana (Emile_Tubiana) le lundi 17 octobre 2005 - 04h17:

Chers harissiens, j'ai constaté que de temps à autre nous accueillons des Tunisiens qui découvrent notre site et semblent être contents de son contenu. La question que la plupart posent est: "pourquoi les Juifs ont-ils quitté la Tunisie en masse ?" Comme j'ai quitté avant même la déclaration d'indépendance de l'Etat d'Israël, personnellement, toute information à ce sujet me provient des dires des autres . Chaque version est élaborée selon les expériences personnelles de chacun.

Il est évident qu'une communauté installée depuis des milliers d'années ne quitte pas sans raison majeure le lieu de ses ancêtres. Surtout que cette communauté, n'avait pas quitté son pays malgré
les différentes conquêtes qui avaient eu lieu dans ce pays. Il est raisonnable d'en déduire que des abus majeurs ont dû avoir eu lieu et que personne des autorités tunisiennes n'avait osé faire une enquête crédible, ne serait-ce que pour calmer les esprits de sa jeunesse musulmane et des Juifs tunisiens ainsi que de leurs descendants éparpillés dans plusieurs pays du monde, y compris Israël.

La Tunisie se doit tôt ou tard, de mettre au clair cette affaire et de récompenser si nécessaire, la comunauté juive et ne pas attendre les résolutions des institutions étrangères, qui ne peuvent que ternir l'image de la Tunisie. User de l'excuse des refugiés palestiniens ne semble être ni crédible ni acceptable par les Juifs tunisiens.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Labima (Labima) le dimanche 16 octobre 2005 - 22h15:

J'ai été très surprise d'apprendre qu'un officier supérieur, accompagné de sa famille, venue prier au Kotel ait été agressé par une minorité religieuse.
Il s'agit sûrement de ceux, qui, grâce à Ben Gourion sont exempts du service militaire.
Je m'explique: en cas de conflit, les mêmes seront prêts, avec "un certain courage" à ne pas se faire tuer... jusqu'au dernier israélien.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Primo (Primo) le dimanche 16 octobre 2005 - 18h39:

Edgar Morin ? juste…tout juste

« Edgar Morin, juste d’Israël » par Esther Benbassa, le Monde diplomatique (Oct. 2005)

On peut être directrice à l’Ecole Pratique des Hautes Études et avoir la profondeur de pensée d’une poêle à frire.

Esther Benbassa se paye la 4e de couverture du Monde Diplomatique d’octobre 2005. C’est, bien entendu, une façon de parler car, évidemment, le Monde Diplo ne refuse jamais d’ouvrir largement ses colonnes à ceux qui ont une analyse du conflit du Proche Orient correspondant à ses dogmes et sa doctrine officielle. Le Monde Diplo a aussi une succursale à Radio France au sein de l’émission "Là-bas si j’y suis" de Daniel Mermet.

Émission dans laquelle on a souvent l’occasion d’entendre Esther Benbassa. La boucle est quasiment bouclée.

Le journalisme d’opinion se porte aussi bien en France qu’aux plus belles heures de la Pravda ou du maccarthysme. Ces journalistes n’ont pas encore accès à la télévision. Dommage ! Ils y seraient tout aussi crédibles en animateurs de "Y a que la vérité qui compte".

Décevant Monde Diplomatique

Esther Benbassa, qui n’est pas une femme ingrate, prend la défense d’Edgar Morin dans un article intitulé, ça ne s'invente pas, "Edgar Morin, juste d’Israël".

Tout ce qui est excessif est insignifiant. C’est pourquoi cet article n’est pas appelé à figurer au panthéon du journalisme. Il est même décevant. Comme si Esther Benbassa se livrait à un exercice obligé, sans conviction, comme lassée qu’elle est peut-être par toute cette histoire !

Esther Benbassa aimerait se consacrer à autre chose. C’est un souhait que nous partageons.

Esther Benbassa, enfourchant la mode et histoire de booster un peu les ventes du livre d’une de ses amies, Laure Adler, sur Hannah Arendt, compare Edgar Morin à cette philosophe tellement géniale lorsqu’elle parle du pardon.

Ce n’est pas faire injure à l’œuvre d’Edgar Morin mais la comparaison est quelque peu abusive.

Les philosophes, sociologues, penseurs, changent notre manière de voir. Ils en ont du moins l’ambition et certains y parviennent. Morin, lui, ne change rien. Son apport à la pensée reste honnête mais ne dépasse pas franchement un cercle restreint d’initiés qui se réunit lors de colloques onéreux.

Morin n’est pas un génie. Son seul fait d’armes est d’avoir été le premier à lutter contre l’empire du structuralisme, non en le prenant de front, mais en prétendant lui trouver un complément.

Car Morin tient à son image au sein du monde universitaire. Sa théorie de la complexité prétend "rendre visible ce qui est invisible dans des disciplines qui fragmentent l'objet ou qui l'isolent". Ses fans prétendent qu’Edgar Morin fut "l’un des premiers à défendre une pensée systémique qui relie au lieu de disjoindre, qui privilégie les interactions et les façons de traiter de sujets appelant de multiples regards".

Pompeur de première

La pierre philosophale - que l'on cherche sans jamais la trouver - d’Edgar Morin, c’est le vieux nobliau Pic de la Mirandole.

Pour certains universitaires à la mode, qui considèrent comme un défi incroyable le fait de prendre le métro aux heures de pointe, cette montée contre la toute-puissante méthode structurale encore en vogue chez certains arriérés qui mijotent les programmes de nos chères têtes blondes à l'Education Nationale, la pensée systémique d’Edgar Morin a été considérée comme une "audaaaace extrrraaaordinairrrre" (avec l’accent).

Il convient de relativiser le caractère révolutionnaire de la pensée d’Edgar Morin. Il n’a fait que s'inspirer hardiment de concepts développés par De Kuiper et surtout par le génialissime Dooyewerd, penseur néerlandais protestant, dans sa théorie du cercle des lois. Mais nous nous égarons !

Esther Benbassa s’en prend à "la ligne dure de la communauté juive sur le conflit proche-oriental". Esther déplore que "le nouvel antisémite n’est plus celui qui hait le juif, mais le juif démocrate incapable de fermer les yeux sur le sort quotidien des Palestiniens".

Esther n’a pas conscience que les phrases mises en cause "une nation de fugitifs issus du peuple le plus longtemps persécuté dans l’histoire de l’humanité (…) soit capable de se transformer, en deux générations en peuple dominateur et sûr de lui"*, ces phrases là n’ont pas choqué que les Juifs mais tous ceux, juifs ou non, qui savent qu’on ne peut, à propos des Juifs, parler d’eux comme un tout indivisible.

Que cette généralisation honteuse "les juifs" porte en elle-même le ferment de l’antisémitisme nouveau.

Si Morin avait eu la fulgurance d’esprit de remplacer "les juifs" par "la classe politique au pouvoir en Israël" par exemple, rien de tout cela ne serait arrivé.

"J’ai pas dit ça"

Morin lui-même dit que c’était une phrase malheureuse tirée de son contexte. On peine à le croire puisque cet article fut rédigé à 6 mains, signé par trois personnes, trois esprits soit disant brillants (mais y avait-il 3 esprits pour rédiger cet article ?). Cela signifierait alors qu’une tribune publiée dans le Monde n’a pas été relue, pesée, soupesée et réfléchie. Voila qui est bien décevant !

Rendons justice à Esther Benbassa. En une manière tout à fait élégante de prendre ses distances avec celui qu’elle affirme vouloir défendre, elle prend acte que "les Juifs se sont, les premiers, engagés dans la lutte contre tous les racismes, toutes les discriminations ; ils rejoignent les mouvements socialistes naissants, l’anarchisme et plus tard le communisme (…) [ils ont] soutenu, avec une ardeur semblable la lutte des Noirs contre la discrimination".

Ceci devrait faire réfléchir Dieudonné s’il était capable d’avoir, une seule seconde, l’envie et la capacité de réfléchir.

Ce phénomène a tout de même marqué notre directrice à l’Ecole Pratique des Hautes Études puisqu’elle s’étonne de la sévérité de la justice vis-à-vis de Morin et déplore son laxisme vis-à-vis de Mbala Mbala.

Comme si l’un, libérant la parole et la sanctifiant par son aura de penseur, n’avait pas permis à l’autre de se complaire dans son discours haineux.

Racisme sélectif

Esther se plaint de cette ancienne tradition de terrorisme intellectuel qu’il y a en France. Elle a raison. On devrait pouvoir dire ce que l’on veut, pour autant que les affirmations se tiennent éloignées de toute forme de racisme. Or, la phrase mise en cause était indubitablement raciste.

Prétendre que "les arabes ont, génétiquement, le massacre et la violence comme seul mode de régulation sociale" serait une phrase raciste et surtout fausse, inqualifiable dans son essence même. Pourtant, c’est bien cette affirmation, en miroir, qui a fait l’objet de la plainte déposée par Goldnadel. Rien d’autre !

Voir en cette plainte une "instrumentalisation politique de l’antisémitisme" n’est pas honnête. Cela ne fait pas honneur à l’intellectualisme français, celui là même qui fait se rengorger nos classes politique et intellectuelle, pour une fois, à de rares exceptions près, unanimes dans la nostalgie d’une grandeur nationale largement désuète.

Étonnée de la violence

Esther Benbassa a peur de la peur qui monte. Intellectuelle plutôt habituée aux tables rondes feutrées, elle découvre avec effroi, la violence des propos tenus par certains excités. Elle prend à l’appui de sa démonstration l’exemple d’un courriel (un seul ?) reçu par l’assistante de Morin et menaçant le penseur de "venir lui casser la figure". Quelle horreur !

Elle-même, suite à la pétition dans laquelle elle se retrouve en mauvaise compagnie (lire), se plaint d'avoir reçu un courriel, imbécile au demeurant, lui prédisant un avenir tout tracé, celui de présidente du prochain Judenrat.

Madame Benbassa devrait affronter plus souvent les réalités de notre société. Elle devrait pouvoir lire les mails quotidiens reçus par Primo-Europe et par d’autres sites Internet prenant des positions différentes sur le conflit du Proche Orient. Esther Benbassa ne se rend pas souvent sur les forums qui déversent quotidiennement la haine du juif, les appels à l’éradication, au vu et au su d’un Ministère de l’Intérieur étrangement absent.

Madame Benbassa devrait se rendre dans certains quartiers, certaines écoles au sein desquelles il devient impossible de parler de la Shoah sans voir surgir des réactions de haine virulente.

Madame la directrice à l’Ecole Pratique des Hautes Études devrait plus souvent vivre dans certaines zones de non-droit ou les enfants juifs sont quotidiennement frappés, insultés sous le misérable prétexte que les "juifs sont un peuple dominateur et sûr de lui, prenant plaisir à humilier".

Elle devrait réfléchir sur ce concept d’humiliation, artifice bien pratique pour justifier la haine des Musulmans à l'encontre d’un Occident en perte de repères.

Viendra un temps, prédit Esther Benbassa, ou les "Juifs s’enorgueilliront sans doute d’avoir compté parmi eux des intellectuels ayant défendu, en de sombres temps, la cause des Palestiniens".

Les prédictions et analyses d’Esther Benbassa valent peu. Ses déclarations, par le passé, devraient pourtant l’inciter à un peu plus de modestie.

Après avoir nié en 2001 la possibilité d'un regain d'antisémitisme en France, elle reconnaît ce dernier en 2003, mais récidive dans ses errements avec une analyse angélique voulant accréditer la thèse de la symétrie parfaite entre deux nationalismes -juif et arabe- qui s'opposeraient.

Edgar Morin, juste d’Israël ?

Autre prédiction malencontreuse que le titre de cet article : "Edgar Morin, juste d’Israël".

Le Monde Diplomatique n’a pas relu son titre. Benbassa non plus ! Le mot "juste" prend une majuscule dans ce cas précis. Ce terme est utilisé pour nommer ceux qui ont eu une attitude digne durant de sombres années.

Le Monde Diplo a raison, pour cette fois : Edgar Morin ne mérite pas cette majuscule. Morin est juste, certes, tout juste…un peu trop juste pour entrer dans l’Histoire, celle qui fait de certains penseurs de véritables prophètes, celle qui transforme le berger, le modeste en conducteur d’une nation.

Morin, n’en déplaise à Benbassa, n’a pas envie de déplaire aux pouvoirs médiatiques et politiques. Morin, renonçant à son statut d’intellectuel audacieux, est sans odeur, sans saveur. Il est au milieu…

JUSTE au milieu !

Morin est juste, comme des chaussures trop justes, de celles qui vous font mal quand vous tentez de faire un pas vers l'autre.

Pierre Lefebvre © Primo Europe

* lire à ce propos les analyses de Metula News Agency

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Hajkloufette (Hajkloufette) le dimanche 16 octobre 2005 - 18h34:

2 personnes ont ete interrogees et arretees pour leur implication dans l attaque d Eleazar Stern . Des temoignages de temoins presents ont ete recoltes ... d autres personnes dont certains memes parmi les meneurs "" penseurs "" risquent d etre arretes pour interrogatoires !!!

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Hajkloufette (Hajkloufette) le dimanche 16 octobre 2005 - 18h03:

[b]Un tel fait commis en dehors d'Israel serait condamnable (judiciairement), et pas s'il a lieu au kotel, ou alors on lui trouve des excuses ??[/b]

Il est tout autant condamnable en Israel et aucune excuse ne sera trouve a ces agresseurs ... Personne dans le pays n a envie de fermer les yeux sur ce genre d actes inacceptables , quel qu en soit les meneurs .

Ca n a rien a voir mais pour ne pas ouvrir un autre post ... ce soir un attentat ( ou meme deux ) dans Goush Etsion ont fait 3 victimes et 5 blesses dont deux dans un etat serieux . Ce sont les brigades d El Aqsa qui ont revendique la responsablite des tirs .