Par Albert (Albert) le mercredi 19 octobre 2005 - 21h45: |
Mon grain de riz.
Paris le 19/10/2005.
Pauvre poulet.
Il s’est ‘aviérè’ grippé.
Lui qui me donne tant de bonheur, me voilà condamné à bouffer de la mayonnaise sans ‘Galanterie’.
J’aime sa cuisse.
Je ne vais même plus me rabattre sur l’aile.
Elle est aussi fiévreuse.
Je pense au MAC CHIKEN de MAC DONALD...Et aussi à cette belle expression tout américaine ‘...CHIKEN’ ( poule mouillée)
Nos amis d’outre-Atlantique devront réfléchir avant de l’employer. Avoir ce mot au bout de la langue peut contaminer autrui.
Tout est de la faute des CHI..NOIS…Si le CHI..KEN est malade…C’est CHI..ANT.. !’
Le virus est à nos portes et L’Europe essaie de balayer la sienne.
Je vais me faire vacciner… Chic… ! Une précaution vaut mieux qu’une moitié.
Après la vache folle, notre poulet à la grippe aviaire.
Je vais réhabiliter le Mulet, notre bon poisson ‘Hraimi’.
Il est intelligent et malin celui là, car chez nous, il vit dans la vase libre côtoyant nos berges à mi-cheval entre Kherreddine et la Goulette. La fange l’a toujours protège des virus merdeux et nauséabonds alors que notre poulet vit en vase clos et aseptisé.
Par Tun (Tun) le mercredi 19 octobre 2005 - 20h07: |
vraiment la theorie sur la lecture juive du coran est tout simplement pathetique c tout ce que j´ai a dire
Par A_Soued (A_Soued) le mercredi 19 octobre 2005 - 19h20: |
LES IMPLICATIONS DE LA CRISE PÉTROLIÈRE MONDIALE DANS LA SÉCURITÉ DU MOYEN ORIENT
Par Gal Luft, est directeur de l'Institut d'analyse de la Sécurité Globale et co-président de la Coalition pour une Amérique libre il est spécialisé en stratégie, géopolitique et terrorisme, ainsi que dans les problèmes de sécurité énergétique au Moyen Orient. Ce texte a été présenté à l'Institut pour les Affaires Contemporaines à Jérusalem (JCPA) le 17/8/05
ICA –JCPA – Vol 5 N° 7 – 16/10/05
Traduit et adapté par Artus pour www.nuitdorient.com
La crise du pétrole actuelle qui a multiplié par 3 le prix du pétrole brut n'est pas une crise de l'offre comme en 1973. La demande forcenée de pays consommateurs comme l'Inde ou la Chine a réduit la réserve de régulation du marché pétrolier de 5 millions/j.
Il ne reste plus aujourd'hui qu'une marge très faible de 1 million barils/j pour stabiliser le marché ou faire face à l'imprévu (cyclone, tremblement de terre, tsunami, émeutes, guerre…). Et reconstituer cette capacité nécessite des investissements énormes et du temps. Et la voracité des nouveaux pays consommateurs augmente de jour en jour.
La situation actuelle, celle d'une forte demande de pétrole conjuguée avec une capacité de production saturée et une réserve minime, offre des opportunités aux terroristes du Jihad. Ceux-ci misent sur cette situation pour affaiblir l'économie de l'Occident en s'attaquant à l'offre de pétrole. Depuis 2 ans on compte 300 attaques contre des pipe-lines, des raffineries et d'autres installations partout, en Tchétchénie, au Pakistan, en Inde, en Russie, en Azerbadjan et au Nigéria, sans parler de l'Irak. Ces sabotages ont réduit l'offre de 1 million de barils/j, ce qui a eu pour effet d'augmenter le prix du baril d'au moins 20 $ de trop. Les 20 autres $ d'augmentation proviennent d'une forte demande de la Chine et de l'Inde.
Ainsi nous assistons à un transfert de richesses d'une ampleur historique de pays développés comme l'Europe, les Etats-Unis, le Japon ou en développement rapide comme la chine ou l'Inde vers les pays producteurs de pétrole. L'Arabie ou l'Iran ont aujourd'hui une manne supplémentaire de 40 $/baril. Et ces pays nourrissent l'Islam radical. Par conséquent, on ne gagnera pas une guerre contre un ennemi qui est tous les jours plus riche, grâce au transfert de capitaux vers l'Islam radical.
Des Américains se battent et meurent pour installer la démocratie au Moyen Orient, alors que d'autres Américains, en remplissant le réservoir de leur voiture, financent ceux qui tuent des Américains. 77% des réserves mondiales de pétrole sont entre les mains de gouvernements (et non de sociétés privées) dont les chefs sont souvent des dictateurs corrompus et n'ont aucun intérêt à faire baisser le prix du baril de pétrole.
Nous abordons une ère nouvelle où de nouveaux pays interviennent dans le "jeu" pétrolier comme la Chine. Alors que nous employons notre énergie à empêcher l'Iran d'avoir la bombe nucléaire, la Chine signe avec lui un contrat à long terme de 70 milliards $, ce qui peut l'empêcher de voter contre l'Iran aux Nations Unies. Par ailleurs une des principales querelles entre la Chine et le Japon concerne l'accès aux réserves pétrolières et de gaz de la mer de Chine Orientale. De même, la Chine prend pied au Pakistan où des milliers d'ouvriers chinois construisent un nouveau port au Balouchistan à Gwadar, juste à l'entrée du Golfe Persique. Et c'est encore la Chine qui a réussi à éliminer les bases Américaines de l'Ouzbekistan, grâce à un contrat de gaz de 0,6 milliard $.
De nouvelles alliances vont se former et Israël doit être très vigilant dans ses relations avec la Chine, notamment sur le plan militaire. Le jeu économique deviendra de plus en plus dangereux, à cause de la forte demande pétrolière de la Chine qui nouera des liens avec des pays producteurs de pétrole.
Dans les 30 dernières années la dépendance américaine au pétrole étranger a plus que doublé. En 1973, les Etats-Unis importaient 30% de son pétrole, aujourd'hui plus de 60%. Le pétrole est devenu le talon d'Achille de la 1ère puissance mondiale, alors que des énergies alternatives sont à portée de main. Deux exemples: les avions sud africains volent avec du fuel synthétique provenant du charbon, 98 % de l'électricité américaine est générée par d'autres sources que le pétrole…(et il est grand temps que les voitures roulent avec de l'essence végétale ou avec une autre énergie)
The World Oil Crisis: Implications
for Global Security and the Middle East
by Gal Luft
The global oil market environment of very strong demand and very little spare capacity offers a huge opportunity to the radical jihadists. The terrorists believe that the best way to hurt the global Western economy is to go after oil.
Since the end of the major hostilities in Iraq, there have been close to 300 attacks on pipelines, refineries, and other facilities, and there have been attacks on oil installations in many other parts of the world, including Chechnya, Pakistan, India, Russia, Azerbaijan, and Nigeria.
The cumulative impact of those attacks amounts to about 1 million barrels a day that has been taken off the market as a result of sabotage. If this million barrels a day had reached the market, oil prices would have been at least $20 a barrel lower.
We are seeing today in essence a transfer of wealth of historic proportions from the economies of the United States, Japan, China, and Europe to the economies of the oil-producing countries. Of course, this is not a way to win a war on radical Islamic terrorism when the side that needs to defeat terrorism and radical Islam is constantly enriching the enemy.
We are seeing the beginning of a new era in the Middle East where other players, particularly China, will move in and want to cut deals and alliances. The U.S. and Europe are trying to curb Iran’s nuclear program, to stop it from developing the bomb, but the Chinese have signed a $70 billion energy deal with Iran, and it will be very difficult to get them on board at the UN Security Council.
One of the main causes of friction between China and Japan involves access to oil and gas deposits in the East China Sea. The Chinese are also developing a strong foothold in Pakistan, where thousands of Chinese workers are building a new port in Baluchistan at Gwadar, which sits right at the entrance to the Persian Gulf.
Spare Oil Production Capacity Falls Drastically
In the United States, gas prices have reached $3.30 a gallon. In a country where one cannot even get a loaf of bread without getting into a car and driving somewhere, this is a major issue.
The oil crisis we face today is not the supply-driven crisis we had in 1973. This is a demand-driven crisis, due in large measure to increased demand for oil in China and India, whose economies are growing by leaps and bounds. Their need for energy has caused a chain reaction, since this has almost totally eliminated the oil market’s spare production capacity of about five million barrels a day that Saudi Arabia and other countries could produce in times of emergency to stabilize the market.
Today there is a very thin layer of insulation in the oil market amounting to approximately one million barrels a day, meaning that every small disruption, be it a hurricane in the Gulf of Mexico or riots in Nigeria or instability in the Middle East, immediately creates a rise in prices. This situation will be with us for a long time because there is no new spare capacity. Building spare capacity requires an investment of billions of dollars to create infrastructure that may sit idle most of the time. Nobody will invest on those terms.
Jihadi Terrorists Target Oil Production
This environment of very strong demand and very little spare capacity offers a huge opportunity to the radical jihadists. The terrorists believe that the best way to hurt the global Western economy is to go after its oil, to blow up pipelines, refineries, pumping stations, tankers, and take them off the market. They realize that when they blow up a pipeline in Iraq or in Sudan or anywhere in the world, this translates immediately into a price rise in all the markets. It is much easier for terrorists to blow up an oil facility or take out a tanker somewhere in the world than to infiltrate into the United States and blow up the World Trade Center.
Osama bin Ladin and the jihadists have said many times that their war against the West is not only a religious war or a political war but an economic war. This is an economic war against the infidel similar to the war they fought against the Russians. “We bled them to the point of bankruptcy. So if we were able to do it to the Russians, we can now do it to the Americans, and the best way to do it is to go after their Achilles heel and attack oil.” This is what they have been doing primarily in Iraq. Since the end of the major hostilities in Iraq, there have been close to 300 attacks on pipelines, refineries, and other facilities, and there have been attacks on oil installations in many other parts of the world, including Chechnya, Pakistan, India, Russia, Azerbaijan, and Nigeria.
The cumulative impact of those attacks amounts to about 1 million barrels a day that has been taken off the market as a result of sabotage. If this million barrels a day had reached the market, oil prices would be at least $20 a barrel lower. This shows that the jihadists, using very simple tactics, have been very successful in driving up oil prices significantly, taking advantage of a very tight market.
Transferring the World’s Wealth
In 2001, oil was selling for $20 a barrel; today it sells for more than triple. This means that the Saudis, the Iranians, and all the other producers are making an extra $40 a barrel. We are seeing today in essence a transfer of wealth of historic proportions from the economies of the United States, Japan, China, and Europe to the economies of the oil-producing countries. Of course, this is not a way to win a war on radical Islamic terrorism when the side of the world that needs to defeat terrorism and radical Islam is constantly enriching the enemy. American taxpayers send their dollars and soldiers all over the world to fight for freedom and democracy. At the same time, every time they go to a gas station, they finance the enemy that is out there to kill us.
Some 77 percent of the world’s oil reserves are in the hands of governments. These governments have little interest in bringing down oil prices. Unfortunately, most of the oil-producing countries are corrupt dictatorships.
How Oil Shapes Foreign Policy
What happens when you have the United States, China, India, Europe, and Japan all competing over the same oil? We are seeing today the beginning of a new era in which the Middle East will no longer be a unipolar arena. There will be other players, particularly China, that will move in and want to cut deals and alliances.
The United States and Europe are trying to curb Iran’s nuclear program, to stop it from developing the bomb, but the Chinese have signed a $70 billion energy deal with Iran, and said they will veto any attempt to impose sanctions on Iran at the UN Security Council.
When the Security Council tried to impose sanctions on Sudan – one of China’s main oil suppliers – over the issue of Darfur, the Chinese again said no. These are two cases in which China’s energy interest trumped their interest to be part of the international community.
A third incident happened this year in Central Asia, which is a very important new energy domain. In May a massacre occurred in Uzbekistan, with hundreds of people killed by President Islam Karimov. The United States and Europe asked for an international investigation, but China, which had signed a $600 million gas deal with Uzbekistan, said no. A few weeks later, the United States was told by Uzbekistan that it had 180 days to evacuate the air force base it was using to fly over Afghanistan in the context of the war on terrorism. China has been a leading force in calling for the United States to remove all its military forces from Central Asia, including Kurdistan. So we see how oil shapes foreign policy.
We are seeing a situation in which America’s policy of bringing democracy to the Middle East is being constantly compromised by the fact that the United States and China are essentially competing over energy resources. This is happening all over the world, not only in the Middle East and Central Asia. It is happening in Africa and even in the Western Hemisphere, where China is moving into Venezuela and Canada.
Access to energy resources will shape the world in the years to come. It will dictate the international behavior of countries as it plays an increasing role in relations between the major powers. We will see new alliances forged, such as between China and Saudi Arabia.
One of the main causes of friction between China and Japan involves access to oil and gas deposits in the East China Sea. Similar occurrences are happening all over the world. The Chinese are also developing a strong foothold in Pakistan, where thousands of Chinese workers are building a new port in Baluchistan at Gwadar, that sits right at the entrance to the Persian Gulf.
Israel should be very sensitive to developments between the United States and China, and should be very careful in pursuing military relations with China because there will be a cost. There are a lot of things that can be done with China on many issues, but for Israel to pursue military relations with China at a time when very important parts of the U.S. defense establishment and Congress are extremely hawkish on China is a very dangerous game to play.
American Dependence on Foreign Oil Has Doubled
Americans are beginning to understand that their dependence on foreign oil has doubled in the past thirty years. In 1973 America imported 30 percent of its oil. Today it imports more than 60 percent and that will increase. Americans are beginning to understand that dependence on oil imports is America’s Achilles heel and that this needs to be addressed. Oil is no longer an environmental issue. It is increasingly becoming a national security issue.
In 1973, Brazil imported 80 percent of its fuel. Today the Brazilians are on the road to energy independence because they have developed an agricultural sector that allows them to produce transportation fuel from sugar cane. Brazil today does not feel the impact of an oil crisis as other countries do.
A lot of investment is going toward producing transportation fuel from coal. In South Africa, planes that fly out of Johannesburg run on synthetic jet fuel made from coal, not oil. So a country does not have to subjugate its entire foreign policy just to satisfy its need for petroleum products. Two-thirds of U.S. oil consumption is in the transportation sector. With a quarter of the world’s coal reserves, America can do the same and embark on a path toward weaning itself from its oil dependence. This has already been done in the U.S. power sector – today only about 2 percent of U.S. electricity is generated from oil.
Dr. Gal Luft is Executive Director of the Institute for the Analysis of Global Security (IAGS) and co-chair of the Set America Free Coalition. He specializes in strategy, geopolitics, terrorism, Middle East and energy security. This Jerusalem Issue Brief is based on his presentation at the Institute for Contemporary Affairs in Jerusalem on August 17, 2005.
Par Francois (Francois) le mercredi 19 octobre 2005 - 18h39: |
Politiquement correct
Le politiquement correct en version australienne est légèrement différent de celui pratiqué en Europe, aux Etats-Unis et en Israël.
En effet, le ministre des finances s'est adressé à la télévision aux musulmans extrémistes et leur a déclaré: "Si ce ne sont pas vos valeurs, si vous voulez un pays qui applique la sharia ou un état théocratique, alors, l'Australie n'est pas pour vous". Il a ajouté: "J'ai dit aux religieux qui enseignent qu'il y a deux lois gouvernant le peuple en Australie, la loi australienne et la sharia, que c'est faux".
De son côté, le ministre de l'éducation, Brendan Nelson, a dit les choses d'une manière plus nuancée: les musulmans qui ne veulent pas accepter les valeurs locales doivent dégager.
Source: http://www.todayonline.com/articles/68457.asp
Sur le même sujet, Salim Mansur, un professeur musulman enseignant au Canada, dénonce les idiots utiles qui font le jeu du terrorisme islamique en prétendant que les causes du terrorisme sont à chercher dans l'impérialisme occidental et déclare:
Bush a raison quand il dit "l'idéologie meurtrière des islamistes est le plus grand défi de notre nouveau siècle". Il peut être relevé avec succès à condition que nous ayons suffisamment appris de l'histoire du 20ème siècle.
Source: http://torontosun.canoe.ca/News/Columnists/Mansur_Salim/2005/10/14/1262941.html
Par Mena (Mena) le mercredi 19 octobre 2005 - 18h30: |
Chronique annoncée de la mort des ogres de Damas (2ème partie) (info # 011810/5) [analyse]
Par Michaël Béhé à Beyrouth © Metula News Agency
Nous l’annonçons depuis des années, avant même l’invasion américaine en Irak, l’Administration US tient le régime totalitaire de Damas pour une entité néfaste qui doit disparaître. Cette appréciation comprend deux considérations majeures et complémentaires. La première est d’ordre tactique et découle de l’observation de ce que l’oligarchie alaouite instrumentalise le terrorisme en tant que moyen d’influer sur l’ordre politique régional : outre les attentats que Damas organise au Liban, elle donne abri aux organisations palestiniennes terroristes, opposées à la ligne suivie par Mahmoud Abbas visant à civiliser l’entité palestinienne et à négocier la création d’un Etat vivant pacifiquement avec son voisin israélien. A ce titre, les Syriens commanditent parfois directement des attentats dans les territoires occupés par Israël, lorsque ce n’est pas à l’intérieur des limites de l’Etat hébreu d’avant 1967. Les tiroirs et les prisons d’Ariel Sharon sont emplis des preuves de ces activités, preuves qui recoupent celles en possession de la CIA.
Toujours du point de vue tactique, le régime de Béchar Al-Assad persiste dans son soutien actif aux miliciens-terroristes anti-coalition et anti-gouvernement démocratique en train de faire ses racines à Bagdad. Ce n’est un secret pour personne que les membres des réseaux du boucher Abou Moussab al Zarkaoui, et affiliés, opèrent à partir de bases situées tout le long de la frontière syrienne. Durant ces derniers mois, les forces irako-américaines ont mené plusieurs offensives militaires de grande envergure dans ces régions, durant lesquelles elles ont neutralisé ou fait prisonniers des centaines de fanatiques armés. Mais ces actions de pacification, visant à stopper l’hécatombe parmi les civils irakiens et à permettre au nouveau pouvoir d’asseoir la difficile mise en place du processus de démocratisation, buttent sur la contre-tactique syrienne.
Damas, en effet, permet à des milliers de rebelles de transiter par son territoire et de s’y replier au moment des offensives des soldats de la démocratie. Le régime syrien a instauré à cet effet plusieurs bases servant d’abris aux miliciens-terroristes ainsi que d’indispensables points d’appui logistiques, utilisés afin de préméditer les assassinats-collectifs de civils et ceux ciblant les forces de sécurité du nouveau pouvoir, ses ministres, de même que le corps expéditionnaire allié.
A plusieurs occasions ces dernières semaines, l’état-major US ainsi que le gouvernement irakien ont demandé à Washington l’autorisation de poursuivre les miliciens-terroristes de Zarkaoui à l’intérieur des frontières syriennes et de détruire leurs bases arrières. Le gouvernement a rejeté ces requêtes, mais du bout des lèvres, considérant que des frappes en Syrie pourraient porter un coup fatal au régime d’Al-Assad et que cette initiative ne devait pas être dictée par des considérants militaires ponctuels mais par des décisions d’ordre politique, intégrant les perspectives du post-assadisme ainsi que l’impact de la chute de la dictature sur l’évolution régionale. Et, de toute évidence, cette évaluation stratégique ainsi que les préparatifs indispensables pour que le changement de régime à Damas se passe dans les meilleures conditions possibles ne sont pas encore au point sur les rives du Potomac.
Il n’en demeure pas moins que les activités hostiles de la népotie alaouite gênent considérablement les plans stratégiques de la Maison Blanche et s’inscrivent en faux contre le projet de George W. Bush de démocratisation du Proche-Orient et du Monde arabe. Si l’on veut vraiment comprendre ce qui se déroule dans notre région et ce qui va s’y passer, il est préférable de prendre au sérieux cet objectif du président américain ; ne serait-ce que parce que le Rinascimento du Liban en fait partie intégrante et interactive.
Le gouvernement Bush a parfaitement compris que le modèle opératoire traditionnel de la dictature assadienne s’articule sur un principe de présence négative. Posé autrement, cela signifie que la Syrie, privée d’une Industrie digne de ce nom, financièrement exsangue, isolée politiquement, réduite au strict minimum militairement, s’emploie à exister dans la région en gênant ses voisins. Ce mode de faire s’est illustré par l’occupation de notre territoire et le pillage de nos richesses, par le soutien accordé aux Palestiniens jusqu’auboutistes et au Hezbollah sur la frontière nord d’Israël. Il n’y a pas si longtemps, Hafez Al-Assad avait également accueilli sur son territoire les miliciens armés kurdes combattant la Turquie, et avait, durant de longues années, cherché chicane à Saddam Hussein autour des commissions de transit du pétrole irakien traversant la Syrie pour accéder à la Méditerranée via son port de Lattaquié.
L’idée derrière cette singulière attitude consistait, et consiste encore, à monnayer des compromis contre des avantages politiques ou en espèces. C’est ainsi que les Al-Assad avaient pris l’habitude de taxer les rois saoudiens contre des promesses de se tenir temporairement tranquilles sur tel ou tel dossier. Damas entendait récupérer le Golan contre la cessation de son soutien aux Fous d’Allah et aux terroristes du Hamas. Alternativement, les Al-Assad comptaient monnayer leur maintien au Liban contre la mise en sourdine de leurs exigences sur le Golan ou encore, récupérer le Golan contre leur départ de Beyrouth. La doctrine était élastique et semblait pouvoir ménager plusieurs variantes.
Mais cette stratégie d’inspiration baathiste, version Assad, largement influencée aussi par le modus operandi de l’ex-Union Soviétique, a finalement fait faillite partout où elle a été appliquée. Il suffisait que les dictateurs de Damas se heurtent à plus forts qu’eux – comme ce fut le cas avec Ankara qui leur soumit un véritable ultimatum de guerre s’ils ne cessaient pas immédiatement leur soutien à Abdullah Ocelan et à ses hommes – ou à la détermination de Jérusalem, pour que les autocrates alaouites partent semer le trouble ailleurs.
Au Liban, qui était divisé, asservi et qui ne disposait de la puissance ni de la Turquie ni d’Israël, les Al-Assad se sont sabordés tout seuls ; par erreur. Enfouis dans leur doctrine, obnubilés par leur propre image et par les méthodes mafieuses au moyen desquelles ils avaient toujours survécu, ils ont commis l’assassinat de trop. Encore fut-ce contre un ex-ami, qui, durant sa vie fut leur meilleur associé – bâtissant par exemple, en guise de cadeau marquant sa déférence, le palais de Damas dans lequel Béchar a reçu Christiane Amanpour de la CNN, et dont le prix du marbre du sol suffirait à faire sortir nombre de Libanais de leur misère – mais dont la mort aura précipité leur déchéance.
Ce que les Syriens n’avaient pas compris, c’étaient deux éléments qui ont déclenché l’avalanche. D’abord, le degré d’attachement des Américains à l’application de la résolution 1559 qui exigeait leur départ de notre sol. Washington n’attendait qu’un faux pas de la part de Damas pour augmenter la pression et la rendre insupportable pour nos tourmenteurs. Et Béchar, en faisant assassiner Hariri a fourni à Bush le prétexte qu’il attendait. Pas en marchant mais au pas de course.
Seconde mauvaise lecture des maffieux de Damas, celle qui a consisté à ne pas anticiper la réaction de Jacques Chirac au meurtre de son plus proche partenaire. Comme beaucoup, ignorant des spécificités du régime français, Al-Assad aura confondu l’empathie superficielle que Paris arborait à l’égard de sa dictature avec la communion fondamentale d’intérêts liant personnellement Chirac à Hariri. La France était certes allée très loin dans son acceptation symbolique de l’occupation du Liban par la Syrie : son président n’avait-il pas été le seul chef d’Etat occidental à participer aux obsèques du dictateur absolu Hafez Al-Assad ? L’Elysée n’avait-il pas organisé le sommet très controversé de la Francophonie à Beyrouth, à l’ombre des chars de Ghazi Kanaan ? Et même l’élection de Miss Europe, chez nous, au Moyen-Orient, en Asie ?
Oui mais l’oligarchie alaouite aurait dû observer que, dès que Rafic Hariri entreprit de prendre le chemin de Damas à l’envers, la France le suivit et n’avait plus aucun égard pour elle. Bien avant l’assassinat, on avait vu Paris rejoindre les appels pour l’application de la 1559 insistant même sur la nécessité du retrait du Hezbollah du Sud Liban.
La réaction à l’assassinat d’Hariri, dans un pays dans lequel l’intérêt du président se confond avec celui de la nation, aussi bizarre que la chose puisse paraître lorsqu’elle survient dans une démocratie occidentale, a fait de la France l’ennemi le plus déterminé du régime syrien. Dans ce dossier visant au bout du compte au renversement de Béchar, dans lequel Bush n’aurait pu agir en solitaire, Paris n’emboîte pas le pas de Washington, elle la précède.
Et Douste-Blazy a beau mettre en garde "contre une politisation de l’enquête", cela ne veut strictement rien dire… D’autant que Jacques Chirac souligne de tout son poids "la nécessité que justice soit faite à l’égard des coupables et des complices de l’assassinat de Rafic Hariri". Que son porte-parole, Jérôme Bonnafont, précise immédiatement que "M. Chirac a demandé au Conseil de sécurité de l’ONU de tirer toutes les conséquences du rapport Mehlis".
Douste-Blazy prend-il le Conseil de sécurité pour un tribunal ?
Par Maurice (Maurice) le mercredi 19 octobre 2005 - 13h21: |
Je reprends ma position pour le depart des Tunisiens Juifs :Bourghiba etait tres proche des
populations Juives .André Barouch avait été avec lui envoyé en prison avec son ami Bourguiba et ils se projetaient pôur l'apres protectorat .En juillet 1955 ils s'etaient reunis à Gamarth dans une villa
avec les notables religieux musulmans dans une projection de future fraternel.Mais nous savons que quand il y a des phases politiques de pouvoir le minoritaire subi et comme le dit Renée Girard le bouc emissaire permet dans des mouvements non rationnels et archaiques au majoritaire de faire son unité comme en France
actuellement et comme Saddam Hussein contre les chiites et les Kurdes Heureusement l'instinct historique des Juifs avait prevu avant son depart
Par Braham (Braham) le mardi 18 octobre 2005 - 09h25: |
Qui sème le vent récoltera la tempete !!!
¨
Par Email (Email) le mardi 18 octobre 2005 - 02h16: |
PRIMO-EUROPE
Table ronde
Mardi 8 novembre 2005
L’Europe en danger ?
Menaces intérieures
Menaces extérieures
Claude Goasguen
député, ancien ministre
L’Europe et ses idéaux
Kaveh Mohseni
chroniqueur politique, fondateur d’IRAN-RESIST
La République des mollahs, un état sponsor du terrorisme
Alexandre del Valle
politologue, spécialiste en géostratégie
auteur de: Le dilemme turc, les vrais enjeux de la candidature d'Ankara
Vers le panoccidentalisme ou les voies de survie de l'Europe
Alain Chouet
ancien chef du service de renseignement de sécurité à la DGSE
Menace islamiste : réalités et fantasmes
Claude Moniquet
directeur de l'ESISC (European Strategic Intelligence & Security Center)
La Cellule "HOFSTAD" : autopsie d’un "nouveau" réseau islamiste armé en Europe
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19h30 à 22 h 30
Mairie du 16e arrondissement
71, avenue Henri Martin 75116 PARIS
Métro "Rue de la Pompe"
PAF : 10 euros
Par Kinor (Kinor) le lundi 17 octobre 2005 - 20h07: |
Et le pire , c'est que ces films anti israéliens sont réalisés par des cinéastes israéliens .
ARTE ou l'art de frapper là où ça fait le plus mal .
est ce que ces cinéastes qui veulent jouer les libéraux ,sont conscients de leur traîtrise ?
Par Hajkloufette (Hajkloufette) le lundi 17 octobre 2005 - 19h06: |
En voyant les titres des films proposes par Confluences ... je suis assez d accord avec Meyer pour etre sur mes gardes ...
Uri Avneri ... Un guerrier de la paix
Ils ont tue Rabbin !!!
Les colons !!!
franchement que chacun fasse ce qu il veut mais ca ne donne pas envie c est sur !!!
Par Meyer (Meyer) le lundi 17 octobre 2005 - 18h59: |
Concernant « La société israélienne vue par ses cinéastes documentaires » - Festival de films documentaire , chacun a le droit d'annoncer et de voir ce qu'il veut, mais je rappelle rapidement deux points de repère
- Eyal Sivan est l'auteur du film Route 181 qui a pour but de déligitimer la naissance de l'Etat d'Israel
- ARTE est la chaîne qui a fait passer ce film et bien d'autres oeuvres antiisraeliennes, et qui a refusé de diffuser DECRYPTAGES, de Jacques Tarnero et Philippe Bensoussan. Ce film montrait comment les médias français présentaient de façon biaisée les évènements pendant les premières années de la seconde intifada. En effet ARTE a considéré que ce film "ne correspondait pas à sa ligne éditoriale".