Archive jusqu'au 22/octobre/2005

Discus: ADRA : LES COMMENTAIRES D'HARISSA: Commentaires 2005: Commentaires Octobre 2005: Archive jusqu'au 22/octobre/2005
Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mena (Mena) le jeudi 20 octobre 2005 - 18h36:

Chronique annoncée de la mort des ogres de Damas (3ème et dernière partie) (info # 011910/5) [analyse]

Par Michaël Béhé à Beyrouth © Metula News Agency

A l’heure de publier l’ultime partie de cet article, on a pris connaissance, à Beyrouth et à Washington, d’un scoop du magazine allemand Stern faisant état de fuites dans les conclusions du rapport Mehlis. A en croire ces collègues habituellement sérieux et bien informés, le rapport de Detlev Mehlis, dont on attend maintenant la remise à M. Kofi Annan pour vendredi, mettrait directement en cause Assef Chawkat, le propre beau-frère de Béchar Al-Assad et Rustom Ghazalé, le successeur du suicidé Ghazi Kanaan au poste de chef des services secrets syriens au Liban, dans l’assassinat de Rafic Hariri.

Les révélations du Stern sont en tous cas suffisamment fondées pour avoir chamboulé l’agenda de la Secrétaire d’Etat américaine. Après avoir pris connaissance des faits, Condi Rice s’est précipitée à New York pour y prendre le petit-déjeuner d’hier (mardi) en tête-à-tête avec le Secrétaire de l’ONU, M. Kofi Annan.

A en croire certaines agences de presse très présentes à Manhattan et à Washington, la raison de la rencontre imprévue entre les deux secrétaires tient à l’insistance de l’Amérique de voir l’ONU adopter des sanctions exemplaires contre Damas, au cas, probable, où le rapport Mehlis confirmera l’implication du régime alaouite, à son plus haut niveau, dans l’assassinat d’Hariri.

Ceci devrait donc précipiter la chute de la dynastie Al-Assad, qui dirige la Syrie d’une main de fer depuis l’accession d’Hafez au pouvoir, qui s’empressa de déclarer la loi martiale en 1963. Une loi martiale qui est demeurée en vigueur jusqu’à nos jours !

Les Etats-Unis ne s’en cachent pas, ils se sont mis en quête d’un remplaçant pour Béchar et sa clique, cherchant notamment une personnalité à la hauteur de la tâche parmi l’opposition syrienne en exil, dont on croise les membres proéminents de plus en plus souvent sur les larges boulevards de Washington.

Ce que les Américains veulent à tout prix éviter, c’est un conflit interethnique ou interreligieux du genre de celui auquel on assiste en Irak depuis la chute de Saddam Hussein. En Syrie, certes, le risque d’un clivage violent sunnites-chiites n’existe pas, puisque 75% de la population est d’obédience sunnite. Ceci dit, ce groupe religieux a été tenu éloigné du pouvoir durant toute la période baathiste, au profit de la minorité alaouite à laquelle appartiennent les Al-Assad représentant environ 8% de la population. Dans un Etat central affaibli, il ne serait pas surprenant de voir la majorité tenter de faire valoir ses droits ; ce d’autant plus que les sunnites se sentent menacés, voire défavorisés, par les changements démocratiques en cours en Irak.

Et les sunnites syriens ne manquent pas de fanatiques dans leurs rangs ni de partisans des Frères musulmans et d’Al-Quaïda.

Il faut également prendre en compte les aspirations des 10% de chrétiens, relativement favorisés par le pouvoir en place et qui se montreront rétifs face au risque de perdre leurs avantages. Même les petites minorités druze et kurde pourraient être tentées par des velléités nationalistes et vouloir rejoindre leurs frères au-delà des diverses frontières de la Syrie. Parlant des Kurdes, il existe aujourd’hui dans la népotie alaouite un groupe d’environ 150'000 individus qui demeurent privés de la nationalité syrienne ainsi que de la plupart de leurs libertés fondamentales par la junte assadienne. Ces parias, traités comme autrefois les Cagots dans le Sud-Ouest de la France, sont ainsi punis de la prétendue trahison de leurs aïeux, il y a plus d’un siècle.

En résumé, le successeur de Béchar Al-Assad aura à gérer une situation certes plus simple que celle qui prévaut en Irak, mais qui n’est pas exempte de pièges et de menaces majeurs.

C’est cette constatation qui rend le gouvernement Sharon, consulté par la Maison Blanche, très prudent quant à l’opportunité de remplacer les Al-Assad. Les Al-Assad sont des misérables, pense-t-on à Jérusalem, mais leur régime est à genoux et les Israéliens sont capables de les gérer sans trop de problèmes. De plus, dans une analyse de Realpolitik, les Hébreux constatent que Béchar remplit encore correctement sa tâche consistant à museler ses extrémistes et à conserver l’homogénéité du territoire national. La junte de Damas est une méchante chatte mais qui attrape bien les souris, juge-t-on du côté du ranch des Sycomores, où l’on met en garde l’ami Bush contre toute initiative précipitée et donc insuffisamment préparée.

Et George W. Bush a appris à écouter ses alliés, surtout dans les contrées dont les Américains ont du mal à percer la mentalité. Alors, à Washington, on tente de se montrer à la fois déterminé et prudent.

A Washington, Beyrouth et Jérusalem, on se soucie également des soubresauts d’orgueil dont pourrait faire montre le régime acculé des Al-Assad dès après le dépôt du rapport Mehlis. C’est pour cette raison que Madame Rice passe son temps à mettre en garde la Syrie contre toute action pouvant déstabiliser le Liban. Ce qui la préoccupe précisément, serait de voir les miliciens-terroristes du Hezb. se lancer dans une sorte de chant du cygne en embrasant la frontière israélo-libanaise sur l’injonction de Damas.

Face à ce désir toujours vivide des intégristes musulmans libanais d’empêcher que ne s’opère le rapprochement naturel inévitable entre le nouveau Liban et l’Etat hébreu se dressent cependant deux considérations : la première consiste en ce qu’après un bref feu d’artifice privé de portée stratégique, les Juifs leur feraient inévitablement subir une correction militaire qui mettrait fin à leur présence armée au Sud. Et qui ne manquerait pas d’accélérer le processus de rencontre entre les Israéliens et l’immense majorité des Libanais, qui n’aspirent à rien de plus qu’à quelques années de stabilité pour se remettre en jambes. Donc, le feu d’artifice pourrait avoir pour le Hezbollah des conséquences contraires à celles qu’il recherche.

Deuxièmement, si le désarmement du Hezbollah et le déploiement de l’armée régulière au Sud sont également inévitables, le mouvement des Fous d’Allah s’est au moins ménagé une représentation parlementaire lui permettant de participer au débat politique national. Ce n’est pas rien, c’est l’assurance de durer pour une organisation qui n’a plus d’authentique raison d’être, après le retrait des Israéliens en mai 2000. Lors, une agression suicidaire d’Israël pour le compte de Damas agonisante, et contre l’avis et les intérêts du gouvernement légitime et de la résolution 1614 de l’ONU, priverait le Hezbollah de ce qui lui reste d’avenir dans ce pays.

Quant au prétexte de la récupération des Fermes de Chabaa, personne ici ne lui accorde la moindre attention sérieuse. Je ne puis d’ailleurs résister au plaisir de remontrer aux lecteurs de la Ména le billet de banque de la Banque du Liban, émis longtemps avant la création du Hezbollah, et qui fait figurer les Fermes de Chabaa en territoire syrien. Dans ces conditions, à moins d’être amateur d’autodérision, il est difficile pour n’importe quel Libanais de justifier une agression contre Israël par un argument aussi… discutable.

Après la présentation du rapport Mehlis, le délégué permanent de l’ONU dans la région, Terjé Larsen, devra, dans le cadre de la 1614, rendre un avis au sujet de la situation à la frontière Sud. Il reste moins de quatre mois avant que ne prenne fin le mandat actuel de la FINUL (Forces Internationales des Nations Unies pour le Liban) et si le statu quo persiste, le risque est grand qu’il ne soit pas renouvelé.

L’idée qui a le vent en poupe consiste en ce que l’armée remplace graduellement la FINUL et que le Hezbollah désarme et se retire simultanément. Mais pour le moment, les intégristes font de la résistance. Nul doute que la situation se décantera lorsque nous saurons, pour de bon, si les commanditaires principaux du cheikh Nassrallah ont assassiné un premier ministre du Liban. Et la proclamation du verdict n’est plus qu’une affaire d’heures.

Dernière inquiétude de Jérusalem et de Washington, celle constituée par l’arsenal et les stocks d’armement non conventionnel en possession des Al-Assad. Le dos au mur, si son existence est menacée, l'ophtalmologue de Damas, devenu despote absolu sur un concours de circonstances, pourrait être tenté d’essayer de lancer quelque Scud empoisonné sur Israël, le Liban ou sur les concentrations de forces coalisées en Babylonie.

Mais ce ne serait pas une bonne idée… J’imagine sans difficulté les quantités de bombes de B-52, de missiles de croisière Tomahawk et d’engins perforants de l’armée de l’air israélienne, qui tous, n’attendent qu’un acte aux apparences hostiles pour fondre sur les sites de missiles et d’entreposage de produits chimiques et autres insanités bactériologiques fabriqués par un régime inhumain, qui n’a que trop vécu.

Est-il besoin de préciser que la vague d’assaut suivante serait pour la pomme à Béchar, ses officiers et ses sbires de la zone résidentielle de Damas ? Qu’ils partent dans le calme ou par la poudre, le feu et le sang, ces tortionnaires peuvent boucler leurs valises. Et peut-être qu’une fois renversés, la Syrie aussi pourra se relever, et les Syriens, qui forment un grand peuple, contribuer à rendre la vie dans cette région plus humaine. En fin de compte, la coexistence, c’est juste une affaire de bon sens…

Fin

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Braham (Braham) le jeudi 20 octobre 2005 - 16h19:

Pour Hajkloufette

Voici encore une fois la Soucca Miniature.

Soucca Miniature

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Meyer (Meyer) le jeudi 20 octobre 2005 - 16h14:

Voici une autre vue de la souka miniature, 1er prix d'un concours dans les écoles d'Israël. Elle est exposée dans la souka du Président.
Je n'ai pas vérifié s'il y avait à l'intérieur une micro-souka.

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Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Braham (Braham) le jeudi 20 octobre 2005 - 15h50:

Soucca Miniature

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Meyer (Meyer) le jeudi 20 octobre 2005 - 15h50:

Un jour par an, durant Soukot, le Président de l'Etat d'Israël permet à tout le monde de visiter sa résidence. J'ai eu la possibilité en octobre 2004 de participer à une telle visite.

On peut voir une partie de l'intérieur de la résidence, en particulier le salon d'honneur où les hôtes étrangers sont reçus officiellement.

De plus on peut admirer l'intérieur de la synagogue que le Président actuel, M.Moshé Katsav, a fait construire.

Aussi bien l'intérieur que les jardins sont décorés d'oeuvres d'artistes israéliens et internationaux. On peut parcourir également sur les pelouses une exposition archéologique.

Dans les jardins est aménagée une souka dans laquelle il reçoit tour à tour les visiteurs. A l'entrèe de la souka on peut voir le 1er prix du concours de soukot miniatures à travers le pays.

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Le Président a pris la baguette pour conduire un orchestre installé sous les arbres

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L'intérieur de la synagogue

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Le salon d'honneur

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Vitraux à l'intérieur de la résidence

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Colombe sur obélisque à la sortie

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Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Hajkloufette (Hajkloufette) le jeudi 20 octobre 2005 - 11h41:

Moadim le simkha !!!

Braham , tu dois avoir la seule souccah qui a resiste a la pluie , kol ha kavod !!! ... la notre et quasiment toutes celles que je connais sont devastees , les decorations n ont pas tenu , les toitures se sont ecroulees ... Mais ... Guishmey Brakha quand meme !!!

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Braham (Braham) le jeudi 20 octobre 2005 - 11h04:

H'ag Saméah'

Voici une Soucca et un Loulav miniatures que les petits m'ont aidé à réaliser:
La Soucca est tapissée de biscuits et remplie de gaufrettes et de chocolats. Les branches de palmiers sont remplacées par du Romarin.
Le Etrog est une grosse datte.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Emma (Emma) le jeudi 20 octobre 2005 - 07h26:

DEMONSTRATION SCIENTIFIQUE SUR JÉSUS :

Nous savons maintenant que Jésus était un publicitaire tzigane juif de couleur noire et d'origine italienne habitant la Californie !

Démonstration :

Il y a 3 bonnes raisons de penser que Jésus était Noir :

1) Il appelait tout le monde "mon frère"
2) Il aimait chanter la gloire de Dieu
3) Il n'a pas eu un procès équitable

Il y a aussi 3 bonnes raisons de penser que Jésus était Juif:

1) Il a repris l'affaire de son père
2) Il est resté à la maison jusqu'à l'âge de 33 ans
3) Il était sûr que sa mère était vierge, et sa mère était sûre qu'il était Dieu.


Il y a aussi 3 bonnes raisons de penser que Jésus était Italien:

1) Il parlait avec les mains
2) Il buvait du vin à tous les repas
3) Il mangeait exclusivement de la cuisine à l'huile d'olive


Il y a aussi 3 bonnes raisons de penser que Jésus était Californien:

1) Il avait les cheveux longs et il était toujours bronzé
2) Il aimait marcher pieds nus
3) Il a lancé une nouvelle religion


Il y a aussi 3 bonnes raisons de penser que Jésus était Tzigane:

1) Il n'a jamais travaillé un seul jour
2) Il n'a jamais écrit une seule ligne
3) La police l'a arrêté dans un jardin public où il campait sans autorisation.


Il y a enfin 3 bonnes raisons de penser que Jésus était un publicitaire:

1) Son livre est n° 1 au hit-parade depuis sa parution
2) Ses successeurs ont créé un paradis fiscal à Rome
3) Après 2000 ans de réflexion, personne n'est encore sûr d'avoir
compris ce qu'il a dit...!

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Meyer (Meyer) le mercredi 19 octobre 2005 - 23h53:

Les Rencontres de la Bibliothèque de l’Alliance israélite universelle

Ecritures séfarades

Table-ronde organisée et animée par Lucette Heller-Goldenberg

Avec la participation des écrivains

Gil Ben Aych, Marcel Bénabou, Albert Bensoussan, Chochana Boukhobza, Colette Fellous et Max Guedj.

Lundi 7 novembre 2005 à 20 heures

Entrée libre

Bibliothèque de l’AIU

45, rue La Bruyère – 75009 PARIS

Comment peut-on être séfarade ? C’est la question qui peut se poser lorsqu’on recherche des documents sur les juifs séfarades, c’est-à-dire d’origine espagnole, et par extension les juifs d’Orient. Les renseignements sont trop souvent minces, voire introuvables. Par opposition, la documentation sur les juifs ashkénazes abonde, eux qui ont été les principales victimes de l’Holocauste. La culture séfarade est tellement minimisée qu’on en arrive à douter de son existence. On oublie trop souvent que les séfarades ont participé à la grandeur des « Andalousies », et qu’ils ont souffert de l’exil lorsqu’ils ont été chassés d’Espagne par les Rois catholiques en 1492. Mais lorsqu’ils ont quitté le Maghreb au milieu du XXe siècle à l’heure de la décolonisation, leur intégration dans les sociétés d’accueil (Israël, France, Canada, USA) a été particulièrement douloureuse.

Les six écrivains réunis autour de cette table ronde relèvent le défi. A les lire, on prend vite conscience de la richesse de la culture séfarade dans sa diversité. Leur écriture s’inscrit dans la modernité. Ils ressentent tous le besoin d’exprimer l’originalité du séfardisme qui est un incessant dialogue des cultures juive, française, espagnole, arabe, métissage de cultures qui se croisent, se heurtent et se complètent dans leurs livres.

Lucette Heller-Goldenberg est professeur émérite de l’Université de Cologne, directrice du Cahier d’études maghrébines.

La Bibliothèque de l’Alliance israélite universelle est la plus grande ressource documentaire juive en France. Elle conserve en particulier les archives de l’AIU, source inépuisable d’information sur les juifs des Balkans et de la Méditerranée aux XIXe et XXe siècles.

Le catalogue de la bibliothèque est accessible dans le cadre du Réseau européen des bibliothèques de judaica et d’hebraica, à l’adresse :

http ://www.rachelnet.net

Contacts : biblio@aiu.org – 01 53 32 88 62

MERCI DE BIEN VOULOIR DIFFUSER CETTE INFORMATION

Jean-Claude Kuperminc
Directeur Bibliothèque et Archives de l'Alliance israélite universelle
45 Rue La Bruyère
75009 PARIS
France
tel. 33 (0)1 53 32 88 62
fax 33 (0)1 48 74 51 33
E-Mail jean-claude kuperminc@aiu.org ; biblio@aiu.org

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Depuis toujours Souccoth est la fete des Festivals.


Souccoth 1960

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