Archive jusqu'au 05/novembre/2005

Discus: ADRA : LES COMMENTAIRES D'HARISSA: Commentaires 2005: Commentaires Novembre 2005: Archive jusqu'au 05/novembre/2005
Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Pauline (Pauline) le vendredi 04 novembre 2005 - 18h59:

La kabbale, une mystique de l'étude

La mystique juive, fondée sur l'interprétation ésotérique des textes, peut se comprendre comme une spiritualité de l'étude et de l'imagination

La kabbale est-elle à la mode ? Ces dernières années, depuis que Madonna et d’autres stars s’intéressent au Centre de la kabbale (un organisme américain controversé, implanté un peu partout dans le monde), la version hollywoodienne de la mystique juive fait régulièrement l’objet de reportages et d’enquêtes. Il est chic de porter le « fil rouge », un remède contre le mauvais œil donné comme « kabbalistique ». Mais dans les petites salles où elle est enseignée et pratiquée, loin des paillettes et des accessoires, la kabbale se révèle aussi riche qu’exigeante, complexe et difficile à appréhender. « Ne demande jamais ton chemin à quelqu’un qui le connaît, car tu ne pourrais pas t’égarer », disait Rabbi Nahman de Bratslav, illustre kabbaliste d’Europe centrale au XVIIIe siècle.

Pour comprendre la mystique juive, il convient donc de s’y égarer. Un dimanche soir, au centre Aleph, un lieu associatif et culturel juif à Paris : devant plus de cent personnes, le rabbin Marc-Alain Ouaknin, professeur d’université, philosophe et écrivain, avance une nouvelle interprétation de la première lettre du livre de la Genèse, beth, le B hébreu qui, dans cette langue, est aussi un mot. Pendant quatre heures, il va parler d’Emmanuel Levinas, d’un marteau, de talmudistes « foulosophes », de généalogie, du mode « provocatif » et bien sûr du Livre.

Ce travail riche et prolixe conduira à deux interprétations du début de la Bible. Selon la première, le texte commence ainsi par un « peut-être », un questionnement : l’interprétation montre en quelque sorte qu’il est essentiel d’interpréter. La seconde, fondée sur le sens premier du mot beth («maison»), en fait « la possibilité même de l’humain » : « La Torah, souligne le professeur, commence par la nécessité pour l’homme d’avoir une maison, parce que la maison offre la possibilité de la pudeur, du caché. C’est parce qu’il y a de l’intime qu’il y a homme. » Deux interprétations complémentaires d’une lettre primordiale, comme un petit résumé de la pratique kabbalistique de Marc-Alain Ouaknin. Un art multidisciplinaire, fondé sur la maîtrise des textes et des outils de la kabbale .

Une éthique de la relecture perpétuelle des textes sacrés


Rachel a été séduite par cette approche. « Ça élève l’esprit ! J’y trouve de la poésie, un humanisme, une réflexion sur la philosophie et la religion. Marc-Alain est un penseur qui fait des liens entre différentes disciplines, un religieux qui va au-delà de la religion, qui n’est pas du tout dogmatique », s’enthousiasme-t-elle. Un autre étudiant, l’artiste Jean Daviot, explique pour sa part ce qu’il a trouvé dans la kabbale : « Une ouverture de perspectives, qui m’a beaucoup aidé dans mon travail. Parce que l’art, c’est d’abord de la lumière ! » La lumière infinie de Dieu, l’un des sujets les plus importants de la kabbale .

Cette mystique juive est officiellement née au XIIIe siècle en Espagne, avec le Zohar, le « livre de la splendeur » : une exégèse ésotérique du Pentateuque, rédigée par Moïse de Léon sous le nom d’un grand rabbin du IIe siècle, Siméon Bar Yohaï. Mais selon les kabbalistes, elle remonte à des temps bien plus anciens : Adam lui-même, le premier, l’aurait transmise de génération en génération en soufflant le secret des lettres hébraïques, des lettres investies des « étincelles divines », débris de la lumière infinie. Par ses actes, par l’étude et le travail sur les textes, le kabbaliste participe au tiqqoun, le rétablissement de cette lumière dispersée, et donc de l’unité primordiale.

Il s’agit ainsi d’une spiritualité de l’étude, d’une éthique de la relecture perpétuelle des textes sacrés. « C’est un travail acharné, de patience et de concentration. Il faut revenir des dizaines de fois sur les textes, et à chaque fois, on comprend de nouvelles choses », note Albert Soued, 70 ans, ingénieur à la retraite qui s’intéresse à la kabbale depuis une vingtaine d’années. Passionné par les symboles, l’homme donne régulièrement un petit cours dans son appartement ou celui d’un des élèves. Lydie fait partie de ceux-là : « captivée », c’est pour elle une manière de chercher Dieu. « On peut essayer de l’attraper par des moyens humains, dit-elle, et la kabbale en est un bon. »

Une étude patiente, une spiritualité imaginative


D’autres cours existent, organisés sur le même principe, par petits réseaux d’amis. « C’est un problème, et en même temps le grand avantage de la kabbale est qu’il n’y a pas de hiérarchie », relève Georges Lahy, éditeur à Aubagne (Bouches-du-Rhône). Ce spécialiste de la kabbale a créé un concept : la « bio-herméneutique ». « J’applique sur le corps la manière kabbalistique d’étudier un texte », explique-t-il. Avec Marc-Alain Ouaknin, ami dont il partage l’idée que « l’important, c’est le questionnement », il développe une technique de méditation hébraïque. Professeur lui aussi (il donnait récemment des cours au Québec et en Suisse), Georges Lahy connaît l’enseignement des fameux Centres de la kabbale . S’il ne tient pas à accabler un mouvement déjà très contesté, il note que le Rav Berg, fondateur de ces centres, « édulcore beaucoup ». « C’est difficile, dit-il, la kabbale . »

À Paris, de toute façon, le Centre local de la kabbale « tourne un peu au ralenti », selon l’aveu de Yossef Guedj, membre californien de l’organisation. Si une vingtaine de personnes suivent le cours du lundi soir, dans un lieu richement décoré, le reste du temps aucune permanence n’est assurée. « Les gens ne sont pas contactables ici, remarque l’Américain, ils n’aiment pas être embêtés au téléphone, tout ça… » Le public français rejetterait-il les tarifs élevés du Centre, ses présentoirs emplis de livres de Berg, son site Internet qu’on dirait strictement marchand ?

Peut-être ce public trouve-t-il simplement son bonheur dans les nombreux cours proposés depuis des dizaines d’années en France. Les grands et les petits parmi ces cours n’ont pas connu de hausse spectaculaire de leur fréquentation, qui reste constante. Dans l’étude, patiente et créative, des textes. Pour une spiritualité de l’imaginaire et du « quoi ? ».

Guillaume BAROU

***



REPERES


Des livres

Dieu et l’art de la pêche à la ligne, de Marc-Alain Ouaknin (Bayard, 64 p., 10,50 €) :
un petit livre plein d’anecdotes drôles et profondes, pour une première approche, légère et personnelle, de la pensée kabbalistique.


Mystères de la kabbale , de Marc-Alain Ouaknin (Assouline, 432 p., 25 €) : un bon livre pour s’initier, complet et très clair.


Bar-Mitsva : un livre pour grandir, de Marc-Alain Ouaknin et Françoise-Anne Menager (Assouline, 367 p., 26 €) : interprétation du rite juif du passage à l’âge adulte, ce livre se veut un commentaire universel du fait de grandir.


Dictionnaire encyclopédique de la Kabbale , de Georges Lahy (Lahy, 576 p., 38 €) :
une synthèse des termes les plus importants de la mystique juive.


Les Grands Courants de la mystique juive, de Gershom Scholem (Payot, 432 p., 30 €) : l’ouvrage de référence, par le plus grand spécialiste de la kabbale du XXe siècle.


Qu’est ce que le hassidisme ? de Haïm Nisenbaum (Seuil, 285 p., 7,50 €) : par un spécialiste reconnu de cette école de pensée.


Le Golem, de Moshe Idel (Cerf, 426 p., 50 €) :

un livre ardu, mais passionnant, sur ce thème mythique, par le successeur critique de Gershom Scholem.


Quelques sites Internet

www.marcalainouaknin.com
Contient notamment des enregistrements des cours du rabbin Ouaknin.


www.lahy.net
Le site de Georges Lahy propose de nombreux textes kabbalistiques


www.chez.com/soued
Largement consacré au symbolisme, il contient aussi les cours d’Albert Soued.


www.chez.com/jec2
Site du Journal des études kabbalistiques, qu’avait fondé Charles Mopsik : l’organe n’existe plus, mais de nombreuses ressources sont toujours en ligne.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Braham (Braham) le vendredi 04 novembre 2005 - 17h42:

Shabbat Shalom 04 11 05

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Davideden (Davideden) le vendredi 04 novembre 2005 - 16h12:

Entre une France Islamiste et une France Fasciste je ne sais que choisir.
Offrir les Juifs comme sacrifice a la bete Islamiste ne suffirait donc plus.
Comme quoi la collaboration avec l'ennemi et la politique de l'autruche n'ont pas marche en 40 et ne marchent toujours pas.
Pour nos freres et soeurs vivant en France je repete ma prediction et surtout ma recommendation de ne pas s'attarder pour ne pas devenir l'offrande jettee a la bete par un peuple incapable de se defendre.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Email (Email) le vendredi 04 novembre 2005 - 03h54:

LES 10ème COMMEMORATIONS A LA MEMOIRE D'ITSHAK RABIN
plantation d'un olivier le 4 novembre 2005

Les manifestations commémorant le dixième anniversaire de la disparition d'Itshak Rabin permettront une fois de plus de redire l'actualité et la nécessité de son message de paix et de tolérance. Le vendredi 4 novembre, à 13h, c'est un véritable hommage à sa mémoire que lui rendront la Maison Itshak Rabin et son président, Monsieur Bernard Zilberg, avec la plantation d'un olivier, arbre de la paix. Cette cérémonie sera organisée dans le Parc Itshak Rabin, à Paris, sous le Haut Patronage de Monsieur Bertrand Delanoë, Maire de Paris, et en présence de Madame Michèle Blumenthal, Maire du 12ème arrondissement de Paris.

Contact presse : Bruno Zilberg 06 09 79 48 49

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Davideden (Davideden) le jeudi 03 novembre 2005 - 23h37:

Le monde occidental contemple l'Islam comme des brebis en face d'un lion. Chaque brebis espere etre la derniere a etre mangee.
Aujourd'hui c'est le tour de la France, Allah seul sait combien elle le merite.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mena (Mena) le jeudi 03 novembre 2005 - 19h49:

Accès refusé (info # 010311/5) [analyse]

Par Viviane Miles © Metula News Agency

J’apprenais récemment que l’accès à plusieurs journaux israéliens avait été censuré sur le réseau Internet disponible dans les salons de repos d’Air France, à Roissy et à Rome-Fiumicino. Non seulement les sites Internet du Jerusalem Post, de Maariv et du Yedioth Aharonot, pour ne citer que ces quotidiens, étaient-ils rendus inaccessibles, mais le résultat de la recherche affichait le message suivant, assez désagréable : « L’accès à ce site n’est pas autorisé à cause de son contenu agressif ou de ses opinions pro-terroristes, révisionistes ou pro-discrimination ». Impossible de savoir depuis combien de temps cette mesure existait à Air France avant qu’un lecteur ne la découvre et que, choqué, il en informe le quotidien de Jérusalem.

Cet incident a rapidement été réparé, comme l’indique une dépêche du Jerusalem Post, puisque Air France a rétabli l’accès à ces sites dans les heures qui ont suivi la réception de l’information.

La péripétie était ainsi destinée à tomber dans les oubliettes des faits divers insignifiants, mais à la Mena, comme vous l’avez peut-être constaté, on a l’habitude d’aller au fond des choses. J’ai donc mené ma petite enquête pour en savoir davantage, ce qui m’a tout naturellement amené à interpeller le porte-parole de la compagnie aérienne française.

Air France, dont je ne mets absolument pas en doute la bonne foi dans cette affaire, parle d’une erreur dont elle n’est pas responsable, expliquant que la gestion de son accès à Internet est déléguée à un fournisseur de services extérieur, la société Olfeo. Que celle-ci crée des filtrages par catégories de sujets basés sur les centres d’intérêts spécifiques aux entreprises qui font appel à ses services. La compagnie aérienne a donc sélectionné un certain nombre de catégories à exclure, dont celle définie sous la rubrique « agressif, terrorisme, révisionnisme, discrimination ». Choix judicieux et compréhensible s’il en est : lorsque l’occurrence de mots-clés comme terrorisme ou révisionnisme dépasse une certaine fréquence, les sites sont automatiquement bloqués et les usagers reçoivent le message que j’ai mentionné plus haut. Ceci expliquerait pourquoi les sites du Jerusalem Post et de ses confrères de la presse israélienne ont été censurés : ils comprennent certains des termes du filtrage.

A première vue, cette explication est tout à fait plausible. Selon le porte-parole d’Air France, il ne faut pas voir à cela une intention malveillante de qui que ce soit. Une malheureuse erreur technique, en somme, qui ne justifie pas de sanction contre Olfeo et qui n’empêchera pas la continuation de la collaboration entre le transporteur national et son fournisseur d’accès.

Mais, quelques minutes après avoir conféré avec les représentants d’Air France, repensant à leur explication, je me suis dit « Viviane, il y a un os ! » : les journaux israéliens ne sont pas les seuls à aborder quotidiennement les sujets-critères de l’exclusion. J’ai d’ailleurs immédiatement parcouru les sites Web de quelques grands quotidiens français et étrangers, ce qui a conforté mon doute : les termes interdits y sont tout autant utilisés que dans la presse israélienne...

Reste qu’à Air France et chez Olfeo, sur la base technique des mêmes critères les media israéliens se voyaient décerner l’A.O.C. pro-terroristes et les autres pas ! Faute d’une explication de la part de la compagnie aérienne qui tienne un peu mieux la route, il m’est difficile de ne pas considérer celle-ci comme un prétexte qui cache mal une explication moins anodine.

Autre point de l’incident dérangeant pour la clientèle israélienne et israélite ainsi que pour les média israéliens concernés par cette censure, outre la condamnation de l’accès lui-même, le classement injustifié desdits media dans la catégorie des terroristes et des révisionnistes. A ma question de savoir si des excuses officielles leur avaient été adressées, le porte-parole d’Air France s’est montré évasif, invoquant la difficulté d’identifier les lecteurs qui ont été confrontés à cette censure. Il aurait cependant été facile de diffuser des excuses sur le site officiel de la compagnie et par le biais des communications postales que tous les voyageurs réguliers d’Air France reçoivent régulièrement à leur domicile. A ma connaissance, rien de cela n’a pas été fait.

L’absence d’expression de regrets publics de la part d’Air France dans cette affaire est malheureuse ; ne serait-ce que parce que cet incident s’inscrit dans la lignée d’autres épisodes, plus déplaisants les uns que les autres, qui ont émaillé les relations entre la compagnie nationale française et sa clientèle israélienne et israélite. Ces péripéties inamicales qui ont fait, par exemple, que les équipages français qui atterrissaient le soir en Israël repartaient, à grands frais pour la compagnie, avec leur appareil, passer la nuit sur l’île voisine de Chypre. Ils revenaient au matin embarquer leurs passagers sur le tarmac de Ben Gourion. Cela s’inscrivait dans le cadre de mesures sécuritaires prises à Paris, ce bien que l’aéroport de Tel Aviv soit l’un des mieux sécurisés qui soient et que l’on n’y a jamais observé de mise en danger des usagers ou des avions.

A cette époque, après l’assassinat-collectif palestinien du Dolphinarium, les équipages d’Air France desservant Israël étaient formés de volontaires, comme cela est pratiqué pour les destinations à haut risque. Semblables mesures n’étaient certes pas de nature à favoriser le tourisme en Israël pays où il est dangereux pour des professionnels du voyage de passer la nuit et ces dispositions, prises au moment où Israël avait le plus besoin d’oxygène, avaient déjà laissé chez certains une impression désagréable.

J’ai également rappelé au porte-parole d’Air France l’épisode déplaisant, survenu il y a environ trois ans, du pilote qui avait annoncé à ses passagers que son avion se posait en « Israël-Palestine ». Les passagers l’avaient fort mal pris. Air France m’a assuré avoir appliqué des mesures disciplinaires à l’encontre de ce pilote, mais elle s’est refusée à m’en fournir les détails. Et j’ai l’impression comment le dire ? que le commandant de bord sanctionné tient toujours le manche à Air France et que son plan de carrière n’a pas été foncièrement affecté par sa tentative de politiser le métier de pilote.

Aux plans commercial et actuel, Air France table ces derniers temps sur la clientèle israélienne de transit pour des destinations qui ne sont pas encore desservies depuis Israël. Lorsque j’ai demandé au porte-parole si les liaisons aériennes France-Israël sont financièrement profitables à la compagnie française, il a refusé, poliment mais catégoriquement, de me répondre, ce que je trouve regrettable et discutable pour une société publique.

J’ai enfin demandé à Air France si elle comptait faire quelque chose de concret pour rétablir des relations harmonieuses et de confiance avec sa clientèle israélienne et israélite. Je pense, par exemple, à l’introduction de films sur le Paris-Tel-Aviv (comme cela est fait par El Al) qui dure tout de même quatre heures trente ou à l’amélioration du contenu spartiate des plateaux-repas. Le porte-parole a effectivement évoqué des projets allant dans le sens de ma question mais il s’est montré incapable de me fournir le moindre élément concret à ce sujet.

Terminons sur une note optimiste : à entendre les propos d’usagers réguliers de la ligne Paris-Tel-Aviv, il semblerait effectivement que le service se soit récemment amélioré et qu’Air France cherche à adopter des méthodes plus souriantes pour attirer, ou récupérer, ses voyageurs déçus. Si ces mesures venaient à se concrétiser, ce serait assurément la meilleure manière pour le transporteur de tourner la page et de démontrer que ses passagers à destination et en provenance de l’Etat hébreu sont traités selon les mêmes critères que les autres. Nous n’en demandons pas plus de notre société nationale de transport aérien.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Claudia (Claudia) le jeudi 03 novembre 2005 - 19h20:

Le gouvernement impuissant à enrayer les violences en banlieue parisienne


PARIS (AFP) - Le gouvernement français apparaissait jeudi impuissant à mettre un terme à la flambée de violences sans précédent ces dernières années dans des banlieues pauvres et à forte population d'origine immigrée près de Paris, théâtres d'une septième nuit d'émeutes.

Le Premier ministre Dominique de Villepin a réuni jeudi matin ses principaux ministres, dont celui de l'Intérieur, Nicolas Sarkozy, et des maires de villes "sensibles" autour de la capitale.

Les appels à "l'apaisement", lancés mercredi par le président Jacques Chirac et les efforts des responsables locaux, notamment des éducateurs souvent d'origine immigrée, surnommés "les grands frères", pour ramener le calme sont tombés dans le vide dans plusieurs cités déshéritées.

Des quartiers, situés à dix minutes en métro de Paris, qui comptent parmi les plus pauvres de France, là où le chômage et l'échec scolaire ont explosé, et où les jeunes Français, originaires pour beaucoup du Maghreb et d'Afrique, se sentent exclus, se sont de nouveau embrasés dans la nuit de mercredi à jeudi.

Des groupes de jeunes gens cagoulés, armés de pavés et de cocktails molotov ont affronté les policiers anti-émeutes notamment dans le département de Seine-Saint-Denis (nord de Paris).

Dans ce seul département, les émeutiers ont incendié 177 véhicules. Signe d'une escalade, la police a recensé quatre tirs à balles réelles, qui n'ont pas fait de blessés, contre la police et les pompiers.


Neuf personnes ont été blessées, dont un pompier brûlé au deuxième degré au visage par un cocktail Molotov.

Une concession automobile Renault a été incendiée, de même que deux écoles primaires, un gymnase, et des émeutiers ont aussi saccagé un poste de police, qui était fermé, et attaqué des commerces.

Selon la police, des jeunes âgés de seulement 10 à 12 ans ont été aperçus dans les rues lors de ces violences.

La situation était en revanche redevenue plus calme dans la ville de Clichy-sous-Bois, "berceau" de ces émeutes.

Les violences avaient démarré le 27 octobre après la mort accidentelle de deux jeunes de 15 et 17 ans, qui s'étaient réfugiés dans un transformateur électrique croyant être poursuivis par la police, à tort selon les autorités.

Les familles de Zyed Benna et Bouna Traore, d'origine tunisienne et malienne, ont porté plainte contre X pour non assistance à personne en danger.

Le ministre de l'Emploi et de la Cohésion sociale Jean-Louis Borloo a prôné jeudi "la fermeté" mais estimé que les autorités devaient aussi avoir "la main tendue".

Mais des jeunes ont promis de poursuivre la "guerre" contre la police.

"Cela va peut-être leur faire comprendre, aux gens du gouvernement", a lancé un jeune de 23 ans durant la nuit. "C'est que le début", dit un autre, "ça va continuer jusqu'à ce que Sarkozy démissionne!"

Le ministre de l'Intérieur, président du parti majoritaire UMP et candidat déclaré à la présidentielle de 2007, apparaissait isolé par les critiques, y compris venant de son propre camp, qui l'accusent d'avoir jeté de l'huile sur le feu par ses déclarations martiales contre la "racaille" de banlieue.

En visite privée à Paris, le président du Sénégal Abdoulaye Wade a déclaré qu'il fallait "casser les ghettos et intégrer les Africains qui demandent à être intégrés".

Des sociologues ont en effet jugé que ces émeutes témoignaient plus globalement de l'échec depuis 25 ans des différentes politiques de la ville et des "ratés" de l'intégration.

Les gouvernement successifs ont laissé se former des banlieues-ghettos -la France compte 750 zones urbaines "sensibles"- où les jeunes Français souvent d'origine immigrée sont exclus du marché de l'emploi, et perçoivent tout ce qui est extérieur à la "cité" -police, pompiers, services de l'Etat- comme des "ennemis".

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Braham (Braham) le jeudi 03 novembre 2005 - 18h17:

Clichy-fada

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Soleil (Soleil) le jeudi 03 novembre 2005 - 17h51:

The police – at it again

This morning the Hebron police showed up at Beit
Hadassah at 6:30. Bright and early, almost in time for
Rosh Hodesh (New Month) morning prayer services.
They had two targets: a mother of nine and a 13-year
old girl.
 
First they started looking for the 13-year old. There
were dozens of them, regular police, detectives, riot
squad, and officers, including the Hebron city police
chief and the regional police chief. All there, looking for
13 year old Chenia. And waiting down the street,
across from the Avraham Avinu neighborhood, dozens
more, waiting to be called. (An aside: Chenya is about
as large as my pinky.)
 
The forces had only one problem: they didn't know
were Chenya lived. So they searched for a while and
then gave up, temporarily.
 
What was the awful crime Chenya is accused of? About
a year and a half ago, when Chenya was 11, one of her
neighborhood friends, arrested near Beit Hadassah,
was to be taken to the Hebron Police Station. She
asked Chenya to accompany her, so she wouldn't be
alone. Chenya asked the police if she could come with
her friend, and was answered positively. So, both of
them climbed into the police van and traveled a few
minutes to the police station. When they arrived
Chenya found herself being accused, questioned, and
booked for disturbing a policeman in the course of his
duty. Today, the trial was supposed to begin. The police
came to take Chenya, insuring that she would appear
in court for the trial. But, as already explained, they
couldn't find her apartment.
 
So, the police went after their next victim, mother of
nine, Etti Meidad. The beginning of Etti Meidad's saga
can be read at: .hebron.com/news/emeidadarrest2.htm
 
The last time Etti was apprehended, in the beginning of
August, she spent a month in jail with her 9 month old
infant girl, before a judge released her, both from her
cell and from her obligation to appear in court.
However, the judge changed his mind and issued a
warrant, which permitted the police to arrest her should
she refuse to sign it, and deposit 1,000 shekels bond,
insuring her appearance in court.
 
When the police knocked on her door at about 8:30 this
morning, Etti was still asleep. The police, upset at being
ignored, broke the door down, and marched into the
apartment. About an hour later, Etti, accompanied by
her husband Zangi (Director of Honenu), and a string of
children, made her way down stairs to an awaiting
police van. Together with infant Miriam, she left for
Jerusalem, again, arrested and in custody.
 
When arriving in Jerusalem, the police immediately
took their victim to court, to appear before the judge,
who was quite surprised to see them. This, because he
had signed a warrant ordering Etti Meidad to be
brought before him tomorrow, not today. He
immediately threw the police out of the courtroom and
refused to listen to them. Rather than release Etti, they
decided to keep her (illegally, it seems), in custody.
 
Israeli law demands that babies and young children,
while in a car, be placed in a special car seat. Before
leaving Hebron, Etti and Zangi requested that their
baby daughter be so protected, in the police vehicle.
However, the police, not being prepared to deal with
infants, decided to take Etti and Miriam without a car
seat. On the way back to Hebron from Jerusalem, they
had an accident, and Miriam, flying from her mother's
arms, was hit on the head. Fortunately, her injury is not
serious.
 
For the time being, Etti is still in custody.
 
After Etti was taken away the police returned to their
original goal: looking for 13-year old Chenya. By this
time they had located her apartment, but, lo and
behold, when they knocked on the door, no one
answered. Here too, the door was in danger of
destruction, but being massive, much more so than the
Meidad's door, the police, surprisingly, decided to leave
without breaking it down. So they gathered their tools
and left, until next time…tomorrow, or the day after, or,
maybe even tonight. Never fear, they will return.
-----------------------------------------------------------
News from Hebron will now be available also in

The Jewish Community of Hebron
POB 105 , Kiryat Arba-Hebron
90100             \
mail{hebron@hebron.org.il,hebron@hebron.org.il}  
Tour Hebron: Tel 972-64-371257 or
write: \
mail{simcha@hebron.org.il,simcha@hebron.org.il}

The Hebron Fund
1760 Ocean Ave., Brooklyn, NY 11230
hebronfund@aol.com 

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Emma (Emma) le jeudi 03 novembre 2005 - 18h17:

L’Iran paye pour lancer des missiles sur Tel-Aviv

Selon une information, publiée par Uzi Mahmaimi dans le Sunday Times du 30 octobre, "un membre important des services de renseignement palestinien a révélé que l'Iran aurait promis une récompense de 10 000 dollars au Jihad Islamique pour que le groupe terroriste lance des roquettes vers Tel-Aviv depuis la Cisjordanie ».
D’après cette personne des renseignements, l'Autorité palestinienne a localisé les ateliers dans lesquels les roquettes "Al-Qods" sont fabriquées et en a donné les coordonnées aux Israéliens.
Les services de renseignements israéliens affirment que l'Iran menace le pays sur trois fronts: des missiles de longue portée basés au Liban, un réseau terroriste dans le monde entier et le nouvel arsenal de la Cisjordanie.
Fin octobre, les forces israéliennes ont déclenché une opération contre l'organisation en Cisjordanie et à Gaza, détruisant également des ateliers de fabrication de roquettes.

1-524-1849215-524%2C00.html,http://www.timesonline.co.uk/printFriendly/0,,1-524-1849215-524,00.html Sunday Times

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Bazooka (Bazooka) le jeudi 03 novembre 2005 - 16h06:

Communique ONUsien (toute ressemblance avec des faits ayant precedemment etes relates ne serait que fortuite et involontaire).

Raid sur la Bande de Clichy

Raid des forces armées françaises contre des activistes de la Bande de Clichy, lors d'une opération présentée par le gouvernement français comme des représailles aux tirs et incendies de voitures de colons français. Dans l'immédiat, aucune victime parmi les colons français n'a été signalée. Une situation normale, puisque les activistes résistants n'avaient que des pierres pour faire face aux soldats suréquipés. Cette escalade de la violence a pour origine une incursion massive et injustifiée de l'armée française, jeudi dernier, dans les territoires occupés de Seine-St-Denis. Cette incursion illégale au droit international avait fait deux morts parmi les jeunes travailleurs réfugiés pourchassés par les forces de l'ordre, et qui n'avaient pas d'autre choix que de se réfugier dans un transformateur à très haute tension installé à cet endroit par des colons français. Nous demandons que les efforts de Paix soient pousuivis et que les représailles soient modérées et que la l'armée d'occupation cesse ces incursions illégales qui sabotent tous les efforts de diplomatie, et qui ne feront qu'envenimer les choses.