Par Cacouboulou (Cacouboulou) le lundi 02 juillet 2007 - 12h36: |
Par Henri (Henri) le lundi 02 juillet 2007 - 11h26: |
Le concours de boulettes.
Une bande de copains avait decide de jouer un tour a l'un d'eux qui disait toujours " ces boulettes sont pas mal, mais il ni a pas comme les boulettes de ma femme."
Donc un jour ou il etait prevu de prendre un appero apres l'office du chabbat, un des copains alla rapidement chez la femme de "ya pas comme les boulette de ma femme"et lui dit Jojo m'a envoye chercher la marmite de boulettes.
Et nos amis apres l'office dresserent la table avec la boukha les salades et les fameuses boulettes.
Une fois que Jojo avait bien bu,ils lui demanderent alooors Jojoooo comment tu as trouve ces boulettes, et lui de repondre, "franchement les amis, elles sont pas mal, mais…il ni a pas comme les boulettes de ma femme."
A son retour a la maison il etait bien ennuye d'expliquer a sa femme pourquoi il avait envoye le copain chercher la marmite de boulettes.
Moralite ya pas comme les boulettes de..........
Par Girelle (Girelle) le lundi 02 juillet 2007 - 10h46: |
Chers amis harissiens,
Voilà une bonne idée pour la grande soirée Harissa de l'an prochain, si D. veut, Grand Concours de Boulettes, je me dévoue pour faire partie du jury, j'adoooore les boulettes !!
A vos recettes, J.C., Bekhor, Henri, Emile, Cacouboulou...et si en plus on pouvait décider Elsa et Mamili, ce serait une soirée d'un kif inoubliable !!
Sans compter les innombrables talents des autres harissiens qui aiment l'émulation...
Je vous rappelle que les plus grandes soirées sont organisées par les plus grands chefs.
Par Henri (Henri) le lundi 02 juillet 2007 - 10h11: |
Richard chalom,
Un ancien camarade de travail maintenant a la retraite,et rescape du camp de la mort Sobibor, disait cela n'existe pas un manger qui n'est pas bon.
Mais ou est l'intolerance de preferer ses propres boulettes,ou celles de sa mere.
Je disais souvent a ma mere que je preferais les boulettes de ma grand-mere,il faut etre tolerant avec nous les Tunes, on aime toujours les boulettes de sa.....
Il faut rire de tout,et etre toujours content, voila la vraie tolerance
Yom tov lehka.
Par Henri (Henri) le lundi 02 juillet 2007 - 09h03: |
Les boulettes de sa femme!!!!!!
Messaoud, c'est le moment de raconter l'histoire des boulettes de sa femme.
Hedhak chouia, hlet edenia, c'est la guerre sur Harissa, avec les boulettes de sa mere, de la tante d'Emile, de sa femme, du chef Victor, de Cacouboulou. Heureusement que c'est des boulettes et non des boulets.Rabi maana.
Mon beau-pere,etait un des plus grand chef de cuisine de France, mais il n'aimait que les boulettes de sa femme.
Par Primo (Primo) le lundi 02 juillet 2007 - 08h27: |
Kadhafi le Prophète
On savait le personnage capricieux et fantasque. L’erreur serait pourtant de croire que le temps l’a lénifié, voire rendu inoffensif. Il n’a pas renoncé à son rêve de la grande Libye et lorgne toujours sur ses voisins d'un air gourmand.
La Grande Jamahiriya arabe libyenne populaire et socialiste, nom officiel de la Libye, reste aux mains d’une famille, celle de Kadhafi, père et fils. Pour le Saint Esprit, on attendra encore quelques siècles.
On le savait aussi brillant manipulateur des opinions et grand distributeur de rumeurs. Quelques infirmières bulgares et un médecin palestinien payent assez cher en angoisse et en terreur pour le savoir.
Capables d’apparents et spectaculaires revirements, il donne le tournis aux diplomaties occidentales qu’il traite tour à tour avec mépris et respect. Mais il n’a pas oublié son rêve d’une grande Libye au sein d’une grande Afrique.
Sa tournée triomphale dans les pays africains prend des allures de show médiatique. Les pleurs d’émotion et les cris de triomphe ponctuent ses visites en Afrique de l’Ouest.
Les États-Unis d'Afrique
Dans chaque pays qu'il traverse, Kadhafi promeut l’idée grandiose des États-Unis d’Afrique pour lutter contre le néo-colonialisme.
Il dénonce avec violence le pacte néo-colonial et l’émigration des jeunes africains vers le Nord : « Je vois devant moi des jeunes qui veulent partir en Europe en passant par la Libye. Pourquoi voulons-nous aller en Europe ? Il faut que nous décidions de naître et de mourir dans nos pays… Il faut que tout cela prenne fin grâce à la création des États-Unis d’Afrique ».
Lors de son discours aux jeunes Guinéens à Konakry, et qui l’écoutaient avec ferveur, il a lancé d’une voix forte : « Vous êtes au paradis, ne cherchez pas à le quitter ! ».
La notion de paradis est tout à fait extensible. C’est ce que devaient se dire ces jeunes en sortant du stade. Eux qui ont souffert de la corruption des élites, du détournement quasi intégral des ressources du pays et des aides occidentales, du régime de terreur instauré par un tyran, eux qui ont vu se fermer devant eux les portes de l’avenir parce que leurs gouvernants préféraient investir dans la pierre sur la Côte d’Azur et les Champs-Elysées plutôt que de payer les salaires des professeurs et des médecins...
Pour l'instant, les jeunes, échaudés, préfèrent une traversée périlleuse au paradis africain.
Même en Côte d’Ivoire
Arrivé mercredi après-midi en Côte d’Ivoire après une étape en Sierra Leone, le colonel a participé à une réunion publique rassemblant plusieurs milliers de personnes dans le quartier populaire de Treichville, à Abidjan, aux côtés du Président ivoirien Laurent Gbagbo et de son Premier Ministre Guillaume Soro.
Appelant à nouveau à la création des « États-Unis d’Afrique », Mouammar Kadhafi s’est taillé un franc succès auprès de son public ivoirien en stigmatisant les grandes puissances occidentales, dont le « pillage de l’Afrique... continue de plus belle ».
Il a plaidé pour une Afrique nouvelle, forte de ses différences mais unissant ses forces pour s’équiper, se doter d’infrastructures essentielles, constituer une armée unique… « Nous sommes des hommes libres. L’Afrique est la propriété des Africains !… ».
Le Prophète a la mémoire courte.
Que les "puissances occidentales" exploiteuses de l'Afrique, au rang desquelles il ne faudrait pas oublier de faire figurer la Chine et l'ex-URSS, aient leur part de responsabilités est une évidence. Le pillage a bel et bien eu lieu. Mais il serait criminel de passer sous silence les massacres de populations entre elles bien avant l'arrivée du premier "blanc".
Si l'esclavage fut systématisé par les tribus arabes bien avant le commerce triangulaire, il était déjà pratiqué par les rois et roitelets sur les tribus vaincues depuis la nuit des temps. Il n'est pas politiquement correct de le rappeler.
En Côte d'Ivoire, le colonel, sur sa lancée prophétique, a salué la présence réconciliée de « son frère, le révolutionnaire, le Président Gbagbo », et de son « fils Soro » son Premier ministre, les félicitant d’avoir su « arrêter de faire couler le sang africain ».
2 jours après, l’avion de Soro était attaqué à la roquette lors de son atterrissage. 6 morts. Ce qui fait dire à l’observateur le moins avisé que la réconciliation n’est pas pour demain.
De l’autre côté de ce continent, et loin des velléités d’indépendance africaine, le Premier ministre somalien a pressé le Conseil de sécurité de l'Onu d'envoyer une force de maintien de la paix dans son pays pour le protéger de la rébellion islamiste. Les grandes puissances occidentales ont parfois du bon quand elles participent, au moins financièrement, à protéger l'Afrique ...contre elle-même.
Les Etats Unis d’Afrique, souhaitables ô combien !
Mais pas contre les Africains eux-mêmes. Il faut rappeler à Kadhafi que l’Europe a commencé doucement avec la Communauté du Charbon et de l’Acier. Elle s’est surtout construite sur un ardent désir, celui de ne plus revoir le continent ensanglanté par une nouvelle guerre mondiale.
Elle ne s’est pas érigée pour lutter contre une autre puissance, mais pour faire taire les armes, de manière définitive. Certes, le résultat n’est pas encore brillant (Cf. le conflit larvé dans les Balkans).
Mais Kadhafi, dont le principal souci est de lever une armée africaine, préfère construire contre que construire pour.
La démagogie est toujours plus facile à manier. Peut être pourrait-il user de son image grandissante de grand Africain pour trouver une solution africaine au génocide du Darfour !
Unir les Etats n’est décidément pas à la portée du premier prophète venu.
Pierre Lefebvre © Primo, 29 Juin 2007
Par Pauline (Pauline) le lundi 02 juillet 2007 - 08h04: |
Intifada américaine
par Daniel Pipes
National Post
http://fr.danielpipes.org/article/4735
Version originale anglaise: American Intifada
Adaptation française: Alain Jean-Mairet
Note: Toutes les citations du texte suivant et toutes les références à des événements intervenus avant juin 2007 sont authentiques. Toutes les références à des événements ultérieurs sont évidemment fictives. Les phrases entre parenthèses carrées ne figurent pas dans la version imprimée.
A posteriori, on constate la présence de nombreux indices de la guerre qui éclata si brutalement le 19 juin 2008.
D'abord, il y avait eu des menaces verbales. Hatem Bazian, maître de conférences en études islamiques à l'université de Berkeley, en Californie, déclara lors d'un ralliement, en 2004, que le temps de la violence de masse, de l'intifada, était venu aux États-Unis. «Nous sommes là et nous observons le monde qui avance, les gens bombardés [par les forces américaines] et il est temps que ce pays connaisse une intifada, qui change de manière fondamentale la dynamique politique à l'œuvre ici.»
Au Canada, Aly Hindy, du Centre islamique Salaheddin de Toronto, menaça la ministre de la sécurité publique Anne McLellan parce que le gouvernement aurait «terrorisé» les Musulmans. «Si vous franchissez la ligne, je ne peux pas répondre de ce qui va se passer. Nous ne pouvons pas contrôler nos jeunes gens.» Lorsque la police fit observer que «c'est là une sorte de menace», Hindy répliqua: «Oui, mais c'est pour le bien de ce pays.»
Un signe important est apparu en mai 2007, lorsqu'une étude du Pew Research révéla que 13% des répondants musulmans américains pensaient que «les attentats-suicide à la bombe et autres formes de violence contre des cibles civiles sont justifiées pour défendre l'Islam contre ses ennemis» et 5% déclarèrent nourrir une opinion favorable d'Al-Qaida.
Ces déclarations sont complétées par plus d'un quart de siècle de violence islamiste largement ignorée aux États-Unis. Le premier meurtre s'est déroulé en juillet 1980, lorsqu'un Américain converti à l'Islam assassina un dissident iranien dans la région de Washington, D.C. Parmi les autres incidents, notons un libre-penseur égyptien tué à Tucson, Arizona; Meir Kahane, tué à New York; un islamiste égyptien tué à New York; et deux membres du personnel de la CIA tués près du siège de l'agence à Langley, Virginie.
La première tentative d'attentat de masse a eu lieu en février 1993, quand un camion explosa sous le World Trade Center, tuant six personnes, mais sans parvenir à faire chuter une tour sur l'autre, comme l'espéraient les terroristes. Les observateurs y virent un signal d'alerte, mais les Américains pressèrent bien vite le bouton de veille. Les tueries – un jeune Juif orthodoxe sur le pont de Brooklyn ou encore un touriste danois au sommet de l'Empire State building – se poursuivirent à vive allure sans vraiment éveiller l'intérêt. Les forces de l'ordre parvinrent à faire échouer la «Journée de la terreur» préparée en 1993 par le cheikh aveugle dans l'intention de tuer des milliers de gens à New York City ainsi que des actes de violence de moindre envergure en Floride du Sud et en Californie du Sud.
Puis vinrent les attentats du 11 septembre et leurs 3000 victimes, mais cette atrocité exacerba les craintes sans vraiment susciter des contre-mesures efficaces. Le terrorisme islamiste continua de se répandre aux États-Unis en grande partie dénigré comme étant le résultat de «déséquilibre mental», de «stress professionnel», de «problèmes de couple» ou de «crise de rage». Même dans les cas qui ont bénéficié d'une énorme publicité, n'importe quels motifs étaient proposés plutôt que la dévotion à l'idéologie islamiste. Une analyse du Los Angeles Times sur les tueries des Beltway Snipers en octobre 2002, par exemple, mentionne les «relations orageuses» de John Muhammad avec sa famille, sa «rude prise de conscience» de perte et de regret, son sentiment d'être injustement traité en tant que Musulman d'après le 11 septembre, sou désir de «prendre le contrôle» d'autrui, sa relation avec son jeune partenaire et sa tentative de faire de l'argent facile – tout et n'importe quoi, en somme, sauf le djihad.
L'absence de terrorisme de grande échelle incita les analystes à conclure avec suffisance que les forces de l'ordre avaient imposé la loi, ou que les islamistes avaient opté pour des méthodes non violentes.
La surprise a donc été très grande, en juin 2008, quand 51 bombes explosèrent en l'espace de quelques heures, réparties dans les 50 États américains plus le district de Columbia, tuant plus de 800 personnes dans des écoles, des magasins et des stations de métro. De telles prouesses terroristes avaient déjà eu lieu auparavant, mais en des lieux éloignés – 500 bombes en une journée au Bengladesh en 2005, 50 en une journée en Thaïlande du Sud en 2006 – et le monde extérieur ne leur avait prêté que peu d'attention.
Comme dans le cas du Bengladesh, des tracts ont été retrouvés près de chacun des lieux d'attentat. Signés par les Djihadistes pour la Justice, un groupe encore inconnu, les tracts appelaient à remplacer la Constitution par le Coran et à aligner la politique étrangère nationale sur celle de Téhéran. Plagiant le Hamas, les Djihadistes pour la Justice justifièrent leurs crimes en affirmant que le règne musulman profiterait aux Juifs et aux Chrétiens: «Quand nous parlons de la mission de restauration de l'Islam à sa place naturelle [de domination mondiale], c'est pour demander la justice, la bienfaisance, l'amour universel (…) de sorte que les Chrétiens vivront en paix et que même les Juifs vivront en paix et en sécurité.»
Prenant exemple sur les manifestations pro-Hamas et pro-Hezbollah de l'été 2006, les islamistes et les membres de l'extrême-gauche apportèrent leur soutien à l'intifada américaine, rythmant leur glorification de ses «martyrs» par le slogan «Mort à l'Amérique» de l'ayatollah Khomeiny. Ces messages trouvèrent un écho sur les campus canadiens, notamment à l'université Concordia de Montréal et l'université York de Toronto.
Comme l'avaient révélé les attentats à la bombe du 7 juillet 2005 en Grande-Bretagne, des taupes islamistes vivaient en grands nombres, tranquillement et discrètement, aux États-Unis. La violence devint quotidienne, omniprésente, endémique, routinière, se manifestant dans les bourgades rurales comme dans les banlieues haut de gamme et les centres urbains, visant des maisons de particuliers, des restaurants, des bâtiments universitaires, des stations-service et des réseaux électriques. À mesure que la fréquence des attentats augmentait, les terroristes devenaient moins prudents, ce qui entraîna une forte augmentation des arrestations et un engorgement des prisons. Certains terroristes préféraient éviter cette ignominie en perpétrant des attentats-suicide, le plus souvent accompagnés de vidéos ronflantes diffusées sur Internet. Dans l'ensemble, les quelque 100.000 incidents répertoriés ont représenté une moyenne de 10.000 morts et plusieurs fois autant de blessés par an.
Les Djihadistes pour la Justice ont fait le siège du Capitole et de la Maison Blanche, inspirés par des attaques antérieures contre d'autres symboles de souveraineté comme la Maison rouge de Trinidad en 1990, le Palais du Parlement en Inde en 2001 et le projet avorté de prendre d'assaut le Parlement d'Ottawa en 2006. En dépit des mesures de sécurité massives prises à Washington, des tireurs isolés parvinrent à abattre quelques membres du corps législatif et des consultants de la Maison Blanche. Les Djihadistes pour la Justice ont pu compter sur le parrainage iranien et saoudien, mais les États-Unis n'ont pas riposté car, avant d'agir, le président Obama exigea de disposer de moyens de preuve équivalents à ceux devant être présentés devant un tribunal américain, ce que les agences de renseignement ne pouvaient pas fournir.
De même que dans d'autres pays – Israël est l'exemple le plus évident –, la vie des Américains se modifia profondément. Quiconque voulait entrer dans un supermarché, une station-service, un centre commercial ou un campus devait prouver son identité, ouvrir ses bagages et parfois même subir une fouille. Les conducteurs étaient régulièrement contrôlés à des barrages routiers. Lorsque les passagers aériens durent se présenter quatre heures avant l'envol pour accomplir le pensum des mesures de sécurité, les aéroports se vidèrent et les sociétés aériennes périclitèrent. Les transports publics locaux connurent des perturbations similaires, de sorte que les pendulaires se mirent au deux-roues plutôt que de subir des interrogatoires et des fouilles poussées quotidiennes en se rendant à leur travail. Le télétravail démarra enfin pour de bon.
Les ressentiments antimusulmans se durcirent, transformant une frange d'opinion autrefois très minoritaire en un puissant mouvement politique. Les partisans du soutien aux Musulmans modérés virent leurs idées de plus en plus largement rejetées. Le slogan «Pas de Musulmans – pas de terrorisme» qui avait été rapidement occulté lors de son apparition en 2003 devint le cri de ralliement de la nouvelle Ligue anti-djihad dont les antennes locales couvrirent bientôt tout le pays, en aidant les citoyens à se protéger. La question de bombarder La Mecque et Médine, jusqu'alors marginale, fit l'objet de débats sérieux, avant d'être finalement rejetée par le Pentagone.
Les platitudes politiquement correctes s'effondrèrent. Au constat du fait que seuls des Musulmans s'adonnent à des actes de violence islamistes, l'ancien usage voulant que l'on traite toute la population américaine de la même manière céda vite le pas devant une politique de focalisation sur le pour cent de Musulmans du pays. L'ACLU (American Civil Liberties Union) dénonça cette pratique comme étant discriminante, et le Conseil des relations américano-islamiques la qualifia de guerre contre l'Islam et les Musulmans, mais sans succès – l'organisation allait d'ailleurs être interdite à la suite d'accusations liées au terrorisme.
S'inspirant de l'exemple de l'imam danois devenu célèbre en 2005 dans l'affaire des caricatures de Mahomet, des délégations de Musulmans américains se rendirent à l'étranger pour diffuser leurs doléances et soulever une vague de soutien émotionnel en se présentant comme une communauté innocente et brutalisée. La majorité des États musulmans accusèrent en chœur Washington d'«islamophobie» et l'assemblée générale des Nations unies passa bientôt presque chaque semaine des résolutions condamnant les pratiques américaines, avec pour seuls votes réguliers en faveur de l'administration Obama ceux de l'Australie, d'Israël et de la Micronésie.
Avant l'intifada, des terroristes comme Ahmed Ressam and Ghazi Ibrahim Abu Mezer profitaient déjà des conditions de sécurité moins rigoureuses régnant au Canada pour en faire une base d'où attaquer les États-Unis et la pratique fit école. Les contrôles furent donc renforcés à la frontière avec le Canada, ce qui eut des conséquences fâcheuses pour l'économie canadienne et provoqua une large vague de ressentiment.
Plusieurs facteurs contribuèrent à susciter un exode de Musulmans: des efforts plus marqués visant à expulser les illégaux en provenance de pays musulmans, le rapatriement volontaire d'immigrants musulmans et des groupes de convertis afro-américains qui s'installèrent au Libéria. Paradoxalement, l'intifada provoqua également une poussée de conversions à l'Islam dans l'ensemble du monde occidental, comme après les attentats du 11 septembre. Les visiteurs musulmans étrangers furent confrontés à des difficultés pour pénétrer dans le pays. Par exemple, l'idée évoquée d'abord au début de 2007 d'exiger des visas uniquement des Britanniques d'origine pakistanaise a été appliquée à la fin 2008, ce qui irrita profondément les Européens.
Une chaîne d'épiceries norvégiennes qui appela au boycott de produits israéliens en 2002 initia une même initiative internationale de boycott anti-américain en 2009. L'action commença par l'ajout d'un autocollant rouge-blanc-bleu sur les produits américains et déboucha sur leur suppression pure et simple. «Mecca Cola», «Beurger King» et les substituts des Barbie Fulla et Razanne, tous créés des années avant le début de l'intifada américaine, furent alors rejoints par d'autres ersatz musulmans de fameux produits américains. Encouragées par le succès d'Ülker, une société turque associée de longue date à des causes islamistes qui remplaça le Coca-Cola par son Cola Turka, d'autres entreprises affiliées à des organisations islamistes commencèrent à exploiter commercialement les rancœurs anti-américaines. Des réminiscences de boycott pétrolier rappelant les années 1973-1974 entraînèrent une flambée des prix de l'énergie, puis une récession économique, mais les modifications structurelles apportées entre-temps au marché pétrolier rendirent l'effort trop difficile à maintenir.
Puis la campagne de terrorisme prit fin, en juin 2012, presque aussi soudainement qu'elle avait commencé. Une combinaison de mesures de sécurité draconiennes, de services de renseignement renforcés et d'efforts opiniâtres ciblés sur les groupes d'islamistes suspects avait alors produit une chute sévère des capacités des terroristes. Meurtris par cette expérience, les islamistes américains réalisèrent l'erreur de leur stratégie et décidèrent de renoncer à la violence. Comme leurs homologues d'Égypte, de Syrie et d'Algérie, ils se tournèrent vers des méthodes légales et travaillèrent dès lors au sein du système.
Une description par Reuters de la situation algérienne en 2006 annonçait en fait très bien l'évolution islamiste aux États-Unis: «Les islamistes algériens font un retour politique modeste après avoir échoué à conquérir à la pointe du fusil ce qu'ils espéraient obtenir par les urnes. [Avec une insurrection armée depuis longtemps sur le déclin, la plupart des islamistes actuels souhaitent travailler dans le courant politique dominant, user de méthodes pacifiques pour établir le règne islamique dans ce pays exportateur de pétrole. Cette démarche leur vaut des amis puissants.
Azzedine Layachi, de l'université de St-John, explique encore à propos de l'Algérie que «le mouvement islamiste a tenté de défier l'État de front et a lamentablement échoué. Mais l'ambition islamiste n'avait pas été vaincue pour autant. Au contraire, les islamistes font maintenant partie intégrante de la scène politique et culturelle.»]
Comme en Algérie, la fin des quatre ans de l'intifada américaine signala le début d'une bataille politique dont l'enjeu est l'avenir du pays. La Constitution de 1787 resterait-elle en place, ou serait-elle complétée, voire remplacée par le Coran et la charia?
Par Richard_S (Richard_S) le lundi 02 juillet 2007 - 01h57: |
Recette des boulettes du couscous
Dommage que je ne puisse vous aider car, bien que gourmet-gourmand, je ne me suis pas encore lance dans la confection des boulettes du couscous.
Mais le fait qu'on puisse dire qu'une recette de cuisine N'EST PAS BONNE et que la seule, la vraie recette est celle que l'on pratique soi-meme est un signe fondamental d'INTOLERANCE de notre epoque.
Malheureusement, aujourd'hui dans le monde et meme sur Internet, il y a beaucoup trop de personnes qui disent "si tu ne penses pas comme moi ou si tu ne fais pas les choses comme moi, alors tu as tort et/ou tu es un nul et/ou meme (parfois) tu merites la mort".
Pourquoi ne pas plutot accepter l'autre personne ou l'autre opinion ou l'autre recette comme etant une autre representaton de l'Infini ?
Voulez vous essayer ?
En tous cas, moi, a partir de maintenant, je vais m'y appliquer.
Richard
Suis-je intolerant car je rejette l'intolerance ?
Par Cacouboulou (Cacouboulou) le lundi 02 juillet 2007 - 00h38: |
Ah ça c'est sure, pour ce qui est des boulettes, lui il s'y connaît, façon La Goulette, TonTon Victor c'est un chef, fais attention Ya J.C., car il est trés pointilleux sur la confection des meilleures plats.
Mais je te fais un grand cadeau :
Poivrons Farcis Façon Goulettoise.
AbAbAb ! Même pas en Amérique on voit ça !
Tout d’abord choisir une compagne de bon goût, cela si on est un Célibertaire ( Libertin Goulettois ou Chômeur de luxe ), histoire d’améliorer la grâce matinée, qui suivra les libations.
Recette pour deux amoureux :
Deux poivrons ( Rouge/Vert ) bicolores genre “Corno di bué “ c’est à dire allongés, ce sont les meilleurs, à décapsuler et épépiner.
Pour la farce :
300 grammes de gigot + un petit oignon blanc + 2 gousses d’ail + 10 brins de persil plat (Italien, pas de frisé !) + 3 brins de coriandre frais + une cuillère à café de “ Ras El Hannout rouge “ + une cuillère à café de grains d’anis vert + une cuillère à café de sel fin + 4 cuillères à café d’ huile d’olive + 2 une cuillères à café de couscous humecté + un oeuf.
Hacher le tout au robot, cela doit donner une pâte bien mole, que l’on bourre dans les poivrons.
Mettre les deux poivrons bourrés dans un plat Téflon au four thermostat 200°C pendant 20 minutes.
Pendant ces 20 minutes préparer une persillade avec : oignon blanc, 2 gousses d’ail, et du persil plat, à volonté.
Faire frire des quartiers de pommes de terre nouvelles, les retirer dés qu’elles commencent à dorer, et qu’elles flottent dans la friteuse.
Les 20 minutes écoulées, retirer le plat du four, saler et garnir les pommes de terre, autour des poivrons, et enfourner à nouveau pour 10 minutes.
Les 10 minutes écoulées, retirer le plat du four, semer la persillade sur le plat, et enfourner pour 5 minutes, et voilà ! c’est prêt ! pendant ce temps, on aura pris soin de faire déguster à notre compagne d’un soir, de bons AdamHout avec de la Boukha bien congelée !
Pour agrémenter le tout on peut s’accompagner d’un petit rosé bien sec et bien glacé, genre Coteau de Tébourba Gris bien glacé, année 2003 Cuvée de la Canicule oblige.
Pour le dessert, figues rouges et brik au miel !
Au petit matin durant la Grâce Matinée, on devisera avec notre compagne de libation, sur les vertus du régime à la Tune, en ayant une amicale pensée, pour nos cousines et nos cousins d’ Amérique, qui n’ont pas comme nous le Grand Kif et le grand privilège, de vivre sur les bords de la Méditerranée !
Bon appétit et bonne santé !
Par Emile_Tubiana (Emile_Tubiana) le lundi 02 juillet 2007 - 02h00: |
A JC et Bekhor le maître de la cuisine tunisienne. Je réaffiche les boulette de ma tante en vous disant chacun fait les boulettes a son goût et a sa façon l'essentiel qu'elles soient des pures boulettes judéo tunisiennes. Surtout n’attaquez pas l’un l’autre. Je peux garantir que Bekhor est un pur tunisien. Et pour vous rassurer voici la version des boulettes de ma tante que j’ai beaucoup aimées.
J'avais passé de belles journées auprès de mes cousins et cousines. Ma tante Fortunée habitait juste à côté de chez nous. Elle habitait dans une grande maison avec une grande cour. Tout autour de celle-ci, il y avait plusieurs chambres. Ma tante devait s'occuper de ses huit enfants et de son beau-père et de sa belle mère, qui occupaient une chambre au rez-de-chaussée et une autre chambre à l'étage au-dessus. Ma tante était une fille parmi cinq soeurs et trois frères. Elle était calme et gentille, toutes mes tantes et mes oncles l'aimaient.
Tous les vendredis, après la première séance de l'école, et au lieu de rentrer chez moi à la maison, j'allais directement chez ma tante. Je choisissais le moment où elle faisait frire les boulettes. Elle aussi m'attendait, et, dès qu'elle me voyait, elle me disait :
« Tu veux des boulettes ? » Je faisais signe avec ma tête et je m'approchais doucement vers son petit coin qui faisait la cuisine. Elle était assise sur un petit tabouret auprès d'un canoun et retournait les boulettes une à une. L'odeur appétissante qui remplissait l'air me chatouillait le nez, ainsi, commençait mon aventure avec ses boulettes.
Depuis, les boulettes occupaient une place importante dans ma vie. Les hamburgers américains n'avaient pas réussi à déloger les boulettes de mon choix culinaire. Jusqu'à ce jour, si la boulette n'est pas croquante, je cite tout le temps la boulette de ma tante. Quand je rentrais chez moi, maman m'offrait aussi des boulettes, mais elle constatait aussitôt que je n'avais pas grand appétit. Alors elle me disait :
« Tu étais chez ta tante ? » A quoi je faisais un signe de la tête. Maman était de nature tolérante et se réjouissait de savoir que j'étais en bons termes avec la famille. Ce qui la calmait surtout, c'était de savoir que j'avais mangé. Plus tard j'avais demandé à ma tante, pourquoi ses boulettes étaient si bonnes. Elle répondit avec un gentil sourire:
« A'lik ou A'lebsal Ouel Maadnouss Ouel Lehrissa » (Il faut surtout de l'oignon et du persil et de l'Harissa) Je n'avais jamais oublié ses bons conseils. Quand j'avais créé ma petite famille, j'avais passé ces recettes à ma femme. Ainsi et depuis, je n'avais jamais cessé de manger des boulettes.
Plus tard je me suis rendu compte que je n'étais pas le seul à goûter les boulettes des autres. Maman m'avait raconté sur une personne, qu'on nommait Karkar, parce qu'il traînait ses pieds. Lui, visitait tous les vendredis plusieurs ménagères juives pour goûter de leur couscous, de leurs boulettes et de leur osbana. Le comble était, qu'après sa tournée il classifiait les couscous selon ce qui lui paraissait être les mieux réussis. Les ménagères n'aimaient pas cela, surtout pour ne pas avoir un malentendu avec leurs maris. Sans doute les hommes le savaient, car dans une petite ville comme la nôtre rien n’était inconnu. On n'en parlait pas, car cet homme n'était pas un danger pour les femmes ou pour les hommes de notre ville.
Voici la recette des boulettes de ma tante pour 4 personnes:
Préparez un 1/4 kg de viande hachée
Faites tremper 2 tranches de pain dur dans l'eau
Du persil - une petite touffe - coupé fin
Un grand oignon haché
4 gousses d'ail hachées
Ajoutez deux jaunes d'oeufs
Les condiments:
Du coriandre, une cuillère à café
La cannelle ½ cuillère à café
Du poivre noir 1/4 cuillère à café
De la poudre de piment rouge,1/4 de cuillère à café
Du cumin une cuillère à café
Du courcoub (curcuma) 1/4 de cuillère à café
De l'harissa 2 cuillères à café
Du sel ½ cuillère à café
Mélangez la viande hachée avec les 2 tranches de pain bien serrées pour enlever l'eau, 1-2 oignons, 4 gousses d'ail, une touffe de persil, ensuite ajoutez les condiments ci-dessus. Faites de cela une belle pâte et laissez-la reposer pendant quinze minutes. Ensuite préparez deux plats creux, un avec de la farine et l'autre avec les blancs d'oeuf.
Faites chauffer la poêle avec de l'huile. Formez des boulettes rondes, aplatissez- les, roulez-les dans la farine, passez-les dans le blanc d'oeuf et faites-les frire. Tournez-les, plusieurs fois. Après que les boulettes sont bien dorées des deux côtés, on peut les manger frites, ou bien on peut les faire bouillir avec un peu d'eau ou avec du bouillon.
(A mon temps on gardait le pain rassis de la semaine. La quantité et les proportions de tous les ingrédients variaient selon les possibilités de chaque famille et selon le talent de chaque ménagère. Ma tante et ma mère mesuraient la quantité des épices dans le creux de leurs mains)
Par Bekhor (Bekhor) le dimanche 01 juillet 2007 - 19h27: |
Cher JC,
En général, je n’aime pas répondre à ceux qui cachent leurs noms derrière un pseudo ou derrière des initiales ; mais suite a vos accusations sans fondement ; je me dois de vous répondre.
Non, je ne suis pas du Sénégal, ni de la planète Mars, je suis un vrai juif tunisien sachant parfaitement ce que j’édite, et sans me vanter je suis un cuisinier qui connait très bien la cuisine.
La recette des boulettes que je donne sur Harissa est parfaitement la recette authentique que feu ma mère faisait, sans parler que cette recette était faite exactement de la même manière par ma grand mère, mes tantes, mes voisines, aussi de mon oncle qui avait un restaurant tunisien et une ribambelle d’amies et d’amis. Beaucoup d’Harissiens qui ont adoptés ma recette ne se sont jamais plaints….. À part vous.
Sachez aussi que l’on dégorge au gros sel que les légumes indigestes genre « concombres », et qui se mangent crus.
Mais vous JC, peut être venez vous du DJEBEL TATAOUINE, ou on consomme beaucoup d’oignons, pour que l’odeur acide de ce légume sort un peu plus par la sudation, ou dans les boulettes il ne faut pas mettre des œufs, (c’est la première fois que j’entends ça) pas de zeste de citron !!! aussi la bas, il faut dégorger les légumes pour rendre les boulettes plus digestes, c’est certainement mieux apprécié au Djebel.
Mais, comme je me dois de parfaire votre éducation culinaire, et de vous signaler que dans tous les endroits civilisés ou j’ai toujours vécu, toutes les recettes de boulettes contiennent des œufs.
Vous pouvez constater que sur les liens ci-dessous, que l’extrême majorité des recettes de boulettes qui sont sur le net, contiennent des œufs, et ont n’a jamais vu des boulettes durcir parce qu’elles contiennent des œufs; contrairement a ce que vous pretendez.
http://www.chefsimon.com/boeuf_madere.htm
http://www.atelier-duotang.com/recettes_de_cuisine/detail_recettes.php?idrec=85
http://www.linternaute.com/femmes/cuisine/recette/311213/1021174095/boulettes_orientales.shtml
http://www.supertoinette.com/recettes/boulette_boeuf_to_de.htm
http://www.lamarmite.com/index_r0177.php