Par Viviane (Viviane) le samedi 12 novembre 2005 - 19h43:

Dans ce magnifique tableau de Degas, vous reconnaîtrez mes héros Adèle Lelourdais et Gustave Bournot qui ont inspiré l'une de mes nouvelles qui a pour titre :"L'absente Absinthe", présents dans mon dernier ouvrage : L'avant-dernier marrane.
Tous deux ont hélas! mal fini.
J'aurai pu leur proposer de la boukha Bokobza, mais à l'époque ou du moins celle de nos parents nous étions si éloignés de la France et entre nous qui aurait pu me dire ce qu'est l'absinthe ou me traduire en judéo-arabe le mot absinthe...
Viviane Scemama Lesselbaum

Par Toufiq (Toufiq) le samedi 12 novembre 2005 - 18h39:

"il ne faut pas qu'ils vienne chez nous nous imposer ses moeurs"

Qui est d'abord alle chez qui pour imposer ses
moeurs?

sidi feruch 1830
plymouth rock 1500 et quelque
inde 1600
golfe persique 1900 et quelque
ect ect....

Par Michka (Michka) le samedi 12 novembre 2005 - 13h19:

ILS ONT TRAHI LE GENERAL DE GAULLE !!!


L'analyse du général de Gaulle

"Si une communauté n'est pas acceptée, c'est qu'elle ne donne pas de bons
produits, sinon elle est admise sans problème. Si elle se plaint de racisme
à son égard, c'est parce qu'elle est porteuse de désordre. Quand elle ne
fourni que du bien, tout le monde lui ouvre les bras" - Général de Gaulle.

Je remercie le lecteur qui m'a communiqué cette citation, dont certains, y
compris parmi les gaullistes, feraient bien de s'inspirer...


Précision : cette citation est issue du livre écrit par Philippe de Gaulle,
De Gaulle mon père, T.1 Plon.



Cette citation se termine ainsi :

"Mais il ne faut pas qu'elle vienne chez nous imposer ses moeurs."

Par Braham (Braham) le samedi 12 novembre 2005 - 09h24:

Encore sur l'Absinthe.

Par Braham (Braham) le vendredi 11 novembre 2005 - 23h31:

A mon ami La Douda.

Par Citron (Citron) le vendredi 11 novembre 2005 - 23h09:

bonjour a tous

vu les regles democratiques, toute personne a le droit d'exprimer son opinion en toute liberte, je ne vois pas ce qui choque certains dans cette manifestation.
je connais pas mal de monde qui se masseront devant l'aeroport Ben gourion pour protester contre l'eventuelle venu d'un representant tunisien.c'est leur droit.

par ailleurs ce que je regrette, et la je rejoins mr Emile c'est les termes utilises par le syndicat. ce sont comme meme des enseignants responsables de la formation des futurs tunisiens, j'imagine ce qu ils disent dans leurs cours.

mais je pense qu'il faut replacer cette manif dans son contexte. en Tunisie y a pas de democratie, pas de droit de protestation ni de manif. depuis quelques semaines des intellectuels, des hommes politiques et des avocats, 8 au total menent une greve de la faim soutenu par une majorite de syndicats.un climat te tension existe. protester contre la venu dune deleguation israelienne est un pretexte pour faire la manif. il faut juste voir l'endroit Ou ces gens se sont rassembles et les slogans scandees pour se rendre compte que Israel est un prestexte.
en effet les slogans, rapportes par aljazeera, portent sur le soutien aux grevistes de la faim et appelle a la liberation de prisoniers politiques.

enfin, Mr David, que ce soit Mr Shalom, Pertez ou Sharon qui se deplace la n'est pas le probleme, c'est pas une visite privee. notons que Mr Shalom a deja visites la Tunisie a mainte reprises a titre personnel et ca n'a pas sucite de trouble. d'autres delegations israeliennes ont visites la Tunisie, dans differents domaines la derniere c la delegation de scouts, ca na pas sucite de problemes.toutefois la visite d'une delegation officille politique pose aparemment probleme, et c'est comprehensible vue l'attachement des tunisiens a la cause palestinienne.
par ailleurs plusieurs intellectuels ont demandes a Israel de demander des excuses a la Tunisie a cause de l'agression militaire de 1985.

Par Nao (Nao) le vendredi 11 novembre 2005 - 22h31:

Mis a part l'atrocite des attentats a Amman (quel etre dit humain peut aller se faire sauter comme ca -surtout qd c'est ses propres freres- en plein milieu d'un mariage?? faut vraiment etre barbare-on en est revenu a la barbarie nazie!), que pensez vous de la reaction des Jordaniens qui sont descendus dans les rues d'Amman protester contre Al Quaeda? mouvement spontané ou monté de toute piece?
Votre avis m'interesse.

Shabbat Shalom

Par Albert (Albert) le vendredi 11 novembre 2005 - 21h39:

David, tu devrais faire partie de la délègation israelienne.

Par Primo (Primo) le vendredi 11 novembre 2005 - 21h20:

Droit de réponse de Dominique Vidal

Dominique Vidal réclame, comme la loi l'y autorise, le droit de réponse suivant à l'article de Jean-Pierre Chemla "Les yeux fermés de Dominique Vidal"

Seuls les journalistes qui méprisent leurs lecteurs ont l'illusion que l'insulte et le mensonge peuvent tenir lieu d'argument. En l'occurrence, votre manipulation est même ridicule, puisque le rapport 2005 de la Commission nationale consultative des droits de l'homme (CNCDH) est disponible, en ligne et sur papier. Vos lecteurs pourront donc vérifier sans mal que, soit vous ne l'avez pas lu et feriez donc mieux de ne pas le commenter, soit que vous l'avez lu et donc que vous vous livrez à un trucage ridicule.
Vous invoquez en effet les statistiques concernant les personnes interpellées pour des actes antisémites ou racistes. Mais ces chiffres reflètent surtout le travail de la police et son orientation. S'agissant des populations issues de l'immigration, vous oubliez l'essentiel:
- page 52, le rapport affirme que seules 67 des 200 "violentes antisémites" commises en 2004 sont imputables à des "Arabo-Musulmans", soit 34 %;
- page 57, il montre que seules 193 des 770 "menaces antisémites" sont imputables à des "individus originaires des quartiers sensibles", soit 25 %;
- page 424, Jean-Christophe Ruffin - dont vous avez dû apprécier, fin 2004, le rapport sur l'antisémitisme et le racisme remis au premier ministre - estime, lui, à "30%" les acteurs "issus de l’immigration, mais pas forcément maghrébine, avec la présence de Noirs et d’Antillais".
Il est donc bien avéré que les actions violentes comme les menaces antisémites ne sont pas, dans leur large majorité, le fait d'enfants de l'immigration. Prétendre le contraire constitue en conséquence une contre-vérité qui pourrait être poursuivie pour incitation à la haine raciale. Comme d'ailleurs la haine personnelle, digne de la presse d'extrême droite des années 1930, dont vous faites preuve à mon égard."

Dominique Vidal

Dominique Vidal est rédacteur en chef adjoint au Monde diplomatique et coordinateur de ses éditions internationales.




Réaction au droit de réponse de Dominique Vidal
Dominique Vidal persiste et signe et refuse de reconnaître la part majoritaire des milieux arabo-musulmans dans la responsabilité de la flambée antisémite qu’a connue la France depuis la fin de l’année 2000.

Primo-Europe a publié, comme la loi l’y oblige, son droit de réponse. Nous espérons que nous aurons droit aux mêmes égards de la part du Monde Diplomatique quand l’occasion se présentera.

Dominique Vidal choisit la bataille des chiffres malgré les évidences criantes. Nous sommes donc obligés de le contrer sur ce terrain :
"Page 52, le rapport affirme… que seules 67 des 200 "violences antisémites" commises en 2004 sont imputables à des "Arabo-Musulmans", soit 34 %" nous rappelle Vidal.

En fait, page 52, nous voyons un "camembert" indiquant que ces actions se répartissent ainsi :
- 67 imputables aux milieux arabo-musulmans
- 14 à l’extrême droite
- 119 "autres actions"

"Autres actions" signifiant "on ne sait pas". Or, en dehors des 2 groupes identifiés, on imagine mal qui pourrait en vouloir aux Juifs en France. Si on s’en tient à ces groupes identifiés, la proportion arabo-musulmane passe à 83% !
Quand bien même elle ne serait que de 34%, on s’étonne que Dominique Vidal n’ait rien à redire sur le fait que 34% émanant de 10% de la population globale est déjà la preuve d’un malaise.

Par ailleurs, il omet volontairement de préciser les réserves émises par la démographe renommée, Michèle Tribalat, et publiées dans le rapport, concernant la signification de tels chiffres dans un pays où le recensement sur la base de la religion ou de l’origine ethnique est impossible.

Le rédacteur en chef du Monde diplomatique me critique sur le fait que j’ai mis en avant le chiffre des interpellations par la police en précisant que "ces chiffres reflètent surtout le travail de la police et son orientation". Les responsables de la police apprécieront ce commentaire les accusant implicitement d’une orientation raciste de leur travail. Les policiers n’interpelleraient donc, dans ce genre d’affaires, que des arabo-musulmans en épargnant consciencieusement les autres…

Que le délit de faciès puisse exister, cela est indubitable. Les testings montés par SOS Racisme sont à, cet égard, éloquents. Il importe de déplorer ces attitudes de rejet et de racisme que l’on trouve au sein de la société française. Mais induire, comme le fait Vidal, que l’ensemble des forces de l’ordre et de la Justice font preuve d’un acharnement systématique contre ceux qui n’auraient pas la même couleur de peau revient à enfourcher encore une fois la théorie de la victimitude.

Je laisse à Dominique Vidal la responsabilité de ses propos quant aux accusations d’extrême-droite à mon égard. Elles sont tellement ridicules qu’elles en sont risibles. Vidal fait encore preuve, là, de paresse intellectuelle en ne pouvant imaginer une seule seconde qu’on puisse critiquer une influence trop importante d’un Islam sectaire dans la société française et être farouchement anti-raciste.

Bref, rien de nouveau sous les cieux de la malinformation mondodiplomatique où l’on s’apprête à nous servir encore longtemps une vision distordue de notre société.

Primo-Europe a donc publié ce droit de réponse et poursuivra sans relâche son travail consistant à débusquer les impostures politico-médiatiques destinées à anesthésier les consciences.

Jean-Pierre Chemla © Primo-Europe, 11 novembre 2005

Par Emile_Tubiana (Emile_Tubiana) le vendredi 11 novembre 2005 - 20h14:

Bazooka ! Oh oui, combien je vous comprends. Je ne crois pas à toutes ces manifestations syndicales. Elles sont toutes planifiées pour que d'autres les enrégistrent. Mais moi je n'aime pas ces semblants de manoeuvres tunisiennes, car elles sèment la haine.

Celà me fait penser aux maneuvres qui ont causé le départ des Juifs de Tunisie. Qu'on ne me dise pas qu'on ne sait pas pourquoi les juifs avaient quitte en masse. C'est du TMANIK.

Par Emma (Emma) le vendredi 11 novembre 2005 - 19h05:

Baisse "fragile" des violences urbaines

PARIS (AP) - Les violences urbaines qui ont éclaté il y a deux semaines ont diminué pour la quatrième nuit consécutive, avec 463 véhicules brûlés dans la nuit de jeudi à vendredi, contre 482 la nuit précédente. "La baisse reste fragile", a observé vendredi matin un porte-parole de la police nationale alors qu'un rassemblement pour un retour au calme doit être organisé dans l'après-midi à Paris à l'appel du collectif Banlieues Respects.

"Il ne faut toujours pas crier victoire. La baisse reste fragile", a déclaré Patrick Hamon, lors du point presse quotidien au ministère de l'Intérieur.

Il a précisé vendredi matin que 201 fauteurs de troubles présumés avaient été interpellés durant la nuit, ce qui porte leur nombre à 2.234 depuis le début des violences le 27 octobre. Par ailleurs, quatre fonctionnaires de la police nationale ont été blessés; soit 112 en deux semaines.

Après le pic enregistré dans la nuit de dimanche à lundi, avec 1.408 véhicules brûlés, le nombre d'incendies de véhicules n'a cessé de décroître, passant à 1.173, puis 617, 482 et 463.

"On a une baisse qui se poursuit en province mais une légère résistance en Ile-de-France", a expliquéPatrick Hamon en faisant état d'incidents dans 160 villes. Il a remarqué une concentration des événements: dans seulement 20 communes, il y a eu plus de cinq voitures brûlées. Les villes les plus touchées sont Toulouse (26 voitures), Strasbourg (17), Marseille (14) et Mulhouse (12).

Quelque 2.200 policiers et gendarmes ont assuré la sécurité des célébrations du 11 novembre dans la capitale vendredi matin. Le préfet de police de Paris Pierre Mutz avait pris la veille un arrêté interdisant aux stations-service de vendre de l'essence au détail.

"Aujourd'hui on n'espère pas du tout l'armistice, on espère la paix", a déclaré vendredi Michel Gaudin, le directeur général de la police nationale. "L'armistice, c'est une cessation provisoire. Nous, ce que nous souhaitons, c'est une paix définitive dans les banlieues pour que nos concitoyens puissent y vivre avec toutes les libertés". M. Gaudin s'est dit "serein et extrêmement vigilant" pour le week-end. "On a pris les mesures nécessaires".

Le collectif Banlieues Respects appelle à se regrouper ce vendredi à partir de 15h à Paris avec un mouchoir blanc à la main au mur de la paix du Champ de Mars. Cette manifestation a reçu l'accord de la préfecture de police et doit être suivie par un défilé en direction de la place Denfert-Rochereau. Rachid Nekkaz, porte-parole de Banlieues Respects, a précisé que le collectif avait été invité "à la prudence, face à l'éventuel risque de débordements et de manipulation".

Depuis le 29 octobre, 2.002 personnes ont été placées en garde à vue, dont deux pour infraction au couvre-feu instauré dans certaines communes après l'état d'urgence décrété mardi. Le maire de Belfort Jean-Pierre Chevènement a interdit la circulation des jeunes de moins de 16 ans non accompagnés de leurs parents entre 21h et 6h de vendredi soir à mardi matin. Dans au moins cinq autres départements, des couvre-feux ont été institués dans certains quartiers. Mais nombre de préfets, constatant une amélioration de la situation, ont préféré ne pas avoir recours à cette mesure.

Au total, 398 fauteurs de troubles présumés ont été écroués depuis le début des violences urbaines, dont 317 majeurs et 81 mineurs, selon le ministère de la justice. AP