Archive jusqu'au 03/juillet/2007

Discus: ADRA : LES COMMENTAIRES D'HARISSA: Commentaires 2007: Commentaires Juillet 2007: Archive jusqu'au 03/juillet/2007
Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Breitou (Breitou) le lundi 02 juillet 2007 - 22h37:

Goulouli…///

GoulouliIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII

Goulouli….IIIIIII…
Ahqiouli yâl Mahci lââziz…Mta omi MeihaAAAAA…§§§

§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§

Elli naoure dari, khechmiIII
Ou zeménIIIIIII…Yach’ti yââditè bel mahchi qol nâr jom’ya….
Bel hout, oulle bel lham oulle bel batata khir ménè me femèch…

§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§

Dag dag dag..Nye Nye …

Ente OmriIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII
Ente OmriIIIIIIIIIIIIIIII
Ou meghir biq ech’yess’lah el koss’kssi
Ou ser’mel’tou… !

Tarf hrouchout ou tarf melh, tarf fte’tè ouh’na jiné ââl bar

Ye Elbi, ye MahchiyaAAAA
Ye ghéliaAAAAAAAAAAAAAAAA, ye nour aïneyeEEEE

§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§

Kessoua ââla qadeq, meq’bouba mtalia yââla rasséq
Ouenè en tbenen yââl bar el eouè fél chot Hak’él’louet….. !!!’
Chikha ye OmriIIIII MahchiyAAAA el gheliaAAAA
Meghir biq ehne itim ménèEEEEEq….

§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§

Breitou chante LA MAHCHIYA.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Emile_Tubiana (Emile_Tubiana) le lundi 02 juillet 2007 - 22h37:

Quel sujet ? Voila de quoi dialoguer ! Une matière que nous aimons tous.
Que ce soit les boulettes ou le couscous, encore mieux les deux et ceux qui veulent avoir le couscous complet il faudrait ajouter la OSBANA qu’elle soit vraie avec boyaux ou falsou » avec la même pâte mais dans un conteneur qui peut avoir une forme féminine ou autre.
A ne pas confondre avec la « Minina » ou la « Dabahiya »
A propos boulette, mais nous avons encore des variations comme le dit Braitou avec la carapace, mais pas seulement de pommes de terre mais encore, du piment, des tomates, des courgettes, de la Ganaria (Artichauts), en fin toute carapace que vous aimez.
L’essentiel que ce soit une tune Mohchia et accompagnée d’un verre de boukha.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Emile_Tubiana (Emile_Tubiana) le lundi 02 juillet 2007 - 22h12:

Braitou et Beber mes felicitations pour les poemes de la boulette et du couscous. Voila un vrai Tune

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Albert (Albert) le lundi 02 juillet 2007 - 21h54:

Maboulette chérie.
Ton odeur sans nul doute
Point pareille déjà dans le patio de mon enfance
Et lorsque je franchissais le seuil de ma belle maison
A deux pièces, tu m’enivrais déjà de ton parfum.

A mes narines alléchées,
Mes papilles suaient déjà.

Reine du kosskssi,
Posée comme un diadème
Sur le chef vêtu de blanc, Maître Couscous.
Tu règnes en maîtresse sur ses petites graines
Mille et une fois caressées.

Qu’importe la façon dont on prépare
Ye mahchia, ta forme immuable et fumante
Donne à chaque instant
Cette envie pressante de ‘fourchetter’
Ton ventre gracieux, enveloppé d’une carapace de pomme de terre.
Ou de kardoun.
Cardon.

Mieux qu’un Caron,
Dans mon palais
Tu fonds sur ma langue.
Humm et je goûte
Ta chaire épicée, moelleuse
Mie de pain et charabia
Comme je t’aime
Chérie Maboulette.

Albert dans Ma boulette.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Victor (Victor) le lundi 02 juillet 2007 - 19h31:

Lectures

Entre Orient et Occident. Juifs et Musulmans en Tunisie (*)
02/07/07 - - : Histoire

C’est une initiative très intéressante qu’il faut saluer, que les organisateurs du Colloque international mis sur pied en avril 2003 par la Société d’Histoire des Juifs de Tunisie qui s’est tenu en Sorbonne, viennent de prendre. En publiant les contributions, toutes d’excellente qualité, à ce beau travail de recherche, ils permettent l’accès au grand public de documents et d’éléments de réflexion riches et variés.

Des personnages peu connus sortent de l’ombre au fil des pages. Ainsi en est-il de Friha Bat Abraham, poétesse hébraïque tunisienne (Yaron Tsur), de Haïm Yossef David Azoulay, le ‘Hida, émissaire juif venu de Hébron dont la relation cocasse de voyage à Tunis où l’on mange un affreux couscous sans l’aide de la moindre fourchette et où certains Juifs envisageaient rien moins que le meurtre de coreligionnaires coupables à leurs yeux d’être des francs-maçons et, d’une façon générale de tous les Shadarim dont Haïm Saadoun donne une liste exhaustive impressionnante pour le XIXème siècle. Voici également le truculent Mardochée Najjar, correspondant local de savants européens qui aurait composé une grammaire de la langue zénatie et entrepris des recherches sur le dialecte des Shawiahs, une tribu kabyle, branche judaïsante des Zénatis, l’étonnant Caïd des Juifs, Nessim Scemama, ancien marchand de tissus devenu l’un des personnages les plus puissants du royaume ou encore la famille Cohen Tanoudji.

Tsivia Tobi de l’Université hébraïque, examinant quelques croyances populaires, nous explique qu’ « en Tunisie, où Juifs et Musulmans ont vécu côte à côte durant des siècles, des croyances populaires similaires ont vu le jour en relation avec tous les domaines de la vie quotidienne, notamment la croyance au mauvais œil, avec toutes ses formes de comportement et ses différentes formules de langage ». Nous découvrons ainsi la terrifiante Lilith (en hébreu : le spectre de la nuit), la chouette, dénommé aussi Bouma (hibou en arabe) ou Oumm al-Subyan (la mère des jeunes hommes).
Robert Attal, chercheur infatigable, bibliothécaire honoraire de l’Institut Ben-Zvi de Jérusalem, toujours à l’affût d’une découverte, nous présente un « reporter » oublié, Eliezer Ashkenazi, qui, très jeune, quitta sa Pologne natale pour la Tunisie où il épousa, en 1858, Rachel Crimas et ne quitta plus sa terre d’accueil.

Si elle ne fait pas directement l’objet d’une intervention, la question de la dhimma, cet état de citoyenneté de seconde zone auxquels furent soumis, pendant de longs siècles, les Juifs en terre d’islam, est souvent abordée. Elle est, d’une certaine façon, sous-jacente au propos de Hélé Béji, du Collège International de Tunis, qui considère que « la culture ne doit s’enfermer dans aucun piège de la mémoire, ni la perte de mémoire qui est un malheur, ni l’hypertrophie de la mémoire, qui est un fléau. La présence de la mémoire ne doit pas devenir la prison de la mémoire. On n’est pas éternellement pur devant l’histoire parce qu’on a été victime, et on n’est pas éternellement coupable devant elle parce qu’on a été oppresseur ».

La dhimmitude transparaît lorsque Yaron Tsur établit des critères démographiques sur la base des adultes juifs tributaires de l’impôt de capitation réservé aux dhimmis, la djizya, quand Daniel Panzac évoque le pogrom survenu à Alger en 1805, quand Paul Fenton écrit : « À deux reprises, notamment lors de l’exécution sommaire d’un Juif faussement accusé, le tuteur attira l’attention de son disciple sur la situation précaire de ses coreligionnaires au sein de la société musulmane ».

Khlifa Chater, de la Faculté des Sciences Humaines et Sociales de Tunis, en jetant un éclairage très incisif sur les réformateurs, adeptes des Lumières, qu’ont été Mahmoud Kabadou, Ahmed Ibn Abi Adh Dhiaf et Khéreddine, rappelle que le Pacte Fondamental promulgué le 9 septembre 1857, « remet en cause, de ce fait, le statut de « dhimmis », ou protégés des non-musulmans, qui étaient l’objet d’une discrimination fiscale ». Ben Dhiaf, d’ailleurs, demandera que le témoignage d’un Juif soit reconnu par un tribunal, preuve qu’il ne l’était pas auparavant. Des dispositions qui « émurent » l’opinion publique musulmane, inquiète de voir les Juifs accéder à l’égalité. L’affaire « Batou Sfez » en juin 1857 qui s’acheva par l’exécution d’un Juif injustement accusé de blasphème et la mise à sac du quartier juif , lors de l’émeute de Bab-El-Bhar an août de la même année, relatés par Armand Maarek (Paris I), témoignent de l’état d’esprit de l’époque.

Ce thème des vicissitudes de la condition de dhimmis est omniprésent dans le texte de Denis Cohen Tannoudji, vice président de la S.H.J.T. qui rappelle que c’est parce qu’une application contraignante de la dhimma s’était imposée que « la connaissance des textes hébraïques s’est peu à peu perdue et seul un mode de vie tribal maintint la survie du judaïsme tunisien ». Et l’auteur d’ajouter que l’intrusion de la modernité est une « période charnière où la fin de la dhimmitude et l’arrivée de la France vont transformer petit à petit la société juive tunisienne »
Dépeignant la communauté juive livournaise, Jacques Taïeb, lui-aussi revient sur la question en évoquant le « statut dévalorisant de la dhimma »

Enfin, Joseph Chétrit, de l’Université de Haïfa, évoque Abraham Chemla qui « mena son combat contre les injustices et les brutalités commises par les Musulmans contre des Juifs à Tunis et dans les autres communautés de Tunisie ».

Un ensemble dense, original et équilibré. Indispensable à tous les amoureux de la chose « tune ».


Jean-Pierre Allali

(*) Ouvrage collectif coordonné par Denis Cohen-Tannoudji avec des contributions de Robert Attal, Hélé Béji, Alain Besançon, Khlifa Chater, Joseph Chétrit, Denis Cohen-Tannoudji, Paul B. Fenton, Philippe Haddad, Yavel Harouvi, Jean-Claude Kuperminc, Armand Maarek, Albert Memmi, Claude Nataf, Daniel Panzac, Haïm Saadoun, Adrien Salmieri, Amnon, Shiloah, Nourredine Sraïeb, Jacques Taïeb, Yosef Tobi, Tsivia Tobi et Yaron Tsur.

http://www.crif.org/index.php?page=articles_display/detail&aid=9203&artyd=8

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Sarel (Sarel) le lundi 02 juillet 2007 - 17h14:

A tous les amis A propos des boulettes
On aime vraiment sa femme quand on lui dit que "ses boulettes sont aussi bonnes que celles de ????
Car c;est le sentiment qui est important et non le gout!!
Bien a tous sarel

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Cacouboulou (Cacouboulou) le lundi 02 juillet 2007 - 16h03:

Les boulettes de la cuisinière, comme elle en a fait deux, c'est donc le cuisinier,,, !

Henri, c'est pas un miracle ça ?

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Bekhor (Bekhor) le lundi 02 juillet 2007 - 16h15:

Je suis d'accord de participer au concours des boulettes du couscous, a la seule condition que JC participe aussi avec sa fameuse recette sans oeufs

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Girelle (Girelle) le lundi 02 juillet 2007 - 13h42:

Bonnes vacances Moshébé, reviens nous vite.

Ramène une recette de boulettes, stp, merci.

PS dans quel sud vas tu? Si c'est le sud de la France, appelle.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Moshébé (Moshébé) le lundi 02 juillet 2007 - 13h00:

Bonnes Vacances


Chers amis,

Je repars dans le sud pour poursuivre mes vacances de retraité.
Bien qu’ayant fait de Paris ma demande de ligne Internet, je ne pense pas que je pourrai vous lire prochainement.
Bien sur, les cybercafés, existent, mais je n’aime pas.
Alors, j’espère avoir le bonheur de vous rejoindre très prochainement.
En attendant, plein de bonnes choses à toutes et à tous.
Amitiés
Richard

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Henri (Henri) le lundi 02 juillet 2007 - 12h57:

Cacou, echbi les poivrons,on dirait des figues?
C'est bien de nous mettre l'eau a la bouche, hein, hein?
Avoue que ces sujets sont les plus serieux d'Harissa.
Tout le ma'nde il est d'accord pour le concours de boulettes, pourvu qu'il y ai de la boukha pas glacee, mais frappee.
Ils dorment ou quoi? chnou'ada !!!
Faut rigoler, faut rigoler,
Rabi maana et les boulettes.