Archive jusqu'au 14/novembre/2005

Discus: ADRA : LES COMMENTAIRES D'HARISSA: Commentaires 2005: Commentaires Novembre 2005: Archive jusqu'au 14/novembre/2005
Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Albert (Albert) le dimanche 13 novembre 2005 - 20h50:

La mort de l'Ourse Cannelle.

Cet évènement a nécessité un transport de justice sur les lieux de l'assassinant dans la Vallée d'Aspe. C'est de là que nous est venue l'ASP..IRINE.

Ceci n'a pas été sans mal puisque qu'un gendarme a reçu un rocher sur la ciboulette et a dû être transporté d'urgence par hélicoptère.

Le coupable quant à lui, présent sur les lieux a donné sa version des faits ; il était en légitime défense mais l'assassinée n'était pas pour prouver le contraire.

L' avocat de l'association de sauvegarde des ours, la FIEP, a nié la version du chasseur.

L'affaire a été reportée pour déterminer les responsabilités.

Si je vous parle de transport de justice et de reconstitution de la mort d'une Ourse, c'est à cause de l'actualité fiévreuse.
Je ne doute pas que la justice va se transporter sur le macadam pour procéder à des reconstitutions. En l'absence des 'brûleurs' pour entendre les voitures innocentes, calcinées par dizaines, laissant des hommes et des femmes dans la peur et sans leur outil de travail.

Lorsqu'on connaît aussi les tracasseries administratives des assurances, ces gens payent la fracture sociale au delà de leurs modestes moyens.

Chez nous, un jeune homme et une jeune fille deviennent adultes à treize ans donc responsable de leurs actes envers la société. Que doit'on dire lorsque ces casseurs sous pretexte qu'ils ont 15 ou 16 ans, connaissant leur droits, se permettent de foutre l'anarchie dans leurs banlieues et ailleurs sans qu'ils soient inquiétés.

Le législateur devrait revoir sa copie afin que la justice se donne les moyens de punir ces excités avec sévérité et quel que soit leur age.

Il y va de la bonne santé de la République.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Douda (Douda) le dimanche 13 novembre 2005 - 20h29:

Douda :

Adèle Lelourdais et Gustave Bournot,,,
,,, les victimes de la fée verte,

c:/


Douda du PTB

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Albert (Albert) le dimanche 13 novembre 2005 - 19h50:

'...Les sourds ne veulent pas l'entendre....!'

Et les beaux voyants ressemblent à des autruches.

Albert du PTB.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Emma (Emma) le dimanche 13 novembre 2005 - 19h26:

Rioufol: Rébellion contre le «modèle français»

Cette fois, le pacte national est ébranlé. La rébellion des cités a révélé la gravité de la fracture identitaire, née d'un communautarisme ethnique. Le modèle français d'intégration a été la cible d'une tentative de subversion, empruntant aux techniques classiques de la déstabilisation. Elles consistent, s'appuyant sur des faiblesses socio-économiques indiscutables, à culpabiliser l'adversaire, à installer la discorde dans ses rangs, à surexploiter le moindre élément.

Ainsi, des mots de Sarkozy appliqués à des comportements précis ont été prétextes, pour les émeutiers, à exiger des excuses. Le tir d'une grenade lacrymogène près d'une mosquée a été assimilé à une agression. L'empressement de la gauche à alimenter ces polémiques est venu confirmer sa légèreté. D'autant qu'elle est restée muette devant la mort de Jean-Claude Irvoas, tué à Epinay-sur-Seine, et celle de Jean-Jacques Le Chenadec, qui a succombé lundi à Stains sous les coups d'une racaille.

L'apathie des consciences conduit les jobards à affirmer qu'ils «comprennent» les violences. Ils assurent que, non, rien n'a été fait pour les banlieues et que l'exigence de «respect» des casseurs est légitime. Certains accréditent l'idée que la police se comporte en «colonisateur». Ces adeptes de la repentance, assidus chez les sociologues et les animateurs de télévision, sont prêts à tous les renoncements pour obtenir les faveurs des révoltés sublimés.

Ce sont ces belles âmes que préfère entendre le monde politique, qui aimerait tant sous-estimer le désastre. Il se sait responsable des ghettos : il n'a cessé de chanter les mérites de l'immigration, en se désintéressant de l'accueil. Les gardiens du politiquement correct, qui monopolisent la parole, diabolisent encore ceux qui mettent en garde contre une arrivée trop massive de populations extra-européennes et l'emprise de l'intégrisme dans des quartiers.

Mais les faits sont têtus. Ce qu'ils donnent à voir est plus grave que le «mai 68 des cités», décrit par les crédules. C'est un terrorisme urbain qui est apparu. La désolation laissée par les razzias le prouve. Les écoles, bibliothèques et églises incendiées ou prises pour cible témoignent, plus précisément, d'un rejet de la France. Elle est devenue, pour de nombreux incendiaires, un pays haï. Les sourds ne veulent pas l'entendre.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Albert (Albert) le dimanche 13 novembre 2005 - 15h55:

C'est de l'aviairtissement alors ...!


Albert du PTB.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Douda (Douda) le dimanche 13 novembre 2005 - 12h02:

Douda : Prévisions météo,,, et Prévisoins aviaires,,,

c:/

c:/


Douda du PTB

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Francois (Francois) le dimanche 13 novembre 2005 - 11h56:

Racaille+

Canal+, la chaîne des bobos gauchos a retranscrit d'une manière "étrange" les couinements haineux des résistants des brigades des martyrs d'al-Racaille.

Alors que l'on entend distinctement les arabes crier "Sarkozy sale juif", le ministère de la vérité a sous-titré "Sarkozy sale fasciste".

La bande son de la vidéo est éloquente: http://x700.putfile.com/videos/a4-31003132596.wmv

Via No Pasaran, merci à Hervé.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Braham (Braham) le dimanche 13 novembre 2005 - 09h59:

L'absinthe, suite (pour Viviane)

Cette plante s'appelle en Hebreu LAA'ANA, et on dit "Mar calaa'ana" (Amer comme l'absinthe.
En Arabe on l'appelle aussi LAA'NA qui veut dire Malédiction.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Email (Email) le dimanche 13 novembre 2005 - 05h16:

R. Khalfoun Hacohen (ZTs’’L), de Djerba à Jérusalem

Le rav Ovadia "chlita" lui a offert sa propre place au cimetiere de guivat shaul a cote du Hida "zatsal"

Il y avait 20.000 personnes et le hesped va etre lu par les 5 Richone Letsion en Israel

Que son merite soit maintenant en Israel et pour Am Israel

Amen

Jean-Michel Elbaz

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Email (Email) le dimanche 13 novembre 2005 - 05h05:

En 2005 : plus que jamais

BESOIN DE VOUS

APPEL NATIONAL POUR LA TSEDAKA

DIMANCHE 20 NOVEMBRE 2005

LA SYNAGOGUE CHARLES LICHÉ

14 PLACE DES VOSGES - 75004 PARIS

Métro Bastille ou Chemin Vert

VOUS ATTEND DE 9h30 à 20h00

VENEZ FAIRE VOTRE DON

Nous resterons ouverts sans interruption pour vous accueillir

VENEZ ACCOMPLIR LA MITSVAH DE LA TSEDAKA CHEZ NOUS.

Ne laissons pas des familles au bord du chemin.

Si vous ne pouvez vous déplacer Dimanche :

Etablissez votre chèque à l’ordre d’ AUJF-TSEDAKA

et postez-le à Temple des Vosges

14 place des Vosges-75004 PARIS.

Vous recevrez un reçu CERFA DIRECTEMENT DE L’AUJF.


Réduction d’impôts : Pour les dons faits à des associations venant en aide à des personnes en difficulté vous pourrez déduire 75% de votre don jusqu’à 470 euros et au-delà 66% dans la limite de 20% de vos revenus imposables.

Les entreprises peuvent déduire 60% du montant de leurs dons dans la limite de 0.5% du chiffre d’affaires, les versements opérés en période déficitaire peuvent venir en diminution des bénéfices des cinq exercices suivants , dans le respect des limites prévues..


VENEZ, NOUS VOUS ATTENDONS.

AIDEZ NOUS A DOUBLER LA COLLECTE DE L’AN DERNIER

NOUS COMPTONS SUR VOUS

MERCI

Georges Wojakowski

Responsable de la tsédaka

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mena (Mena) le dimanche 13 novembre 2005 - 04h11:

Cinq infirmières et un médecin condamnés au peloton d’exécution en Libye (1ère partie) (info # 011211/5) [analyse]

Par Serge Farnel © Metula News Agency

Cinq infirmières bulgares et un médecin palestinien sont emprisonnés depuis plus de six ans dans les geôles libyennes. L'État Libyen les accuse injustement d'avoir sciemment inoculé le virus du sida aux enfants de l'hôpital pédiatrique dans lequel ils travaillaient. Et qui serait derrière tout ça selon le colonel Kadhafi ? Le Mossad bien sûr. Or deux officiers de police libyens ont confessé avoir extorqué les aveux de deux des infirmières sous la torture. Ces derniers jours, c'était au tour de l'un des fils du chef d’État libyen d'entrer en scène et de pointer du doigt les autorités libyennes qui tentent de cacher la défaillance du système sanitaire de leur pays par l'entremise de boucs émissaires.

Tout cela ne constituerait pas un scénario consommé de film d’action si l'on se privait du chantage adressé par le colonel Kadhafi au gouvernement bulgare : la libération des condamnés en échange d'une caution-rançon calquée sur l'indemnisation qu'a dû payer l'État Libyen aux familles des victimes de l'attentat de Lockerbie. N'allez cependant pas présenter ce scénario à des producteurs de cinéma, «trop gros pour que le spectateur adhère», ne manqueraient-ils pas de vous rétorquer. Et pourtant, c'est bien dans la réalité que ce scénario est en train de se jouer. Prochain acte, le 15 novembre : la Cour Suprême libyenne va infirmer ou confirmer la condamnation à mort de ces personnels médicaux devant un peloton d’exécution. Si elle est prononcée, la sentence sera exécutoire dans les 60 jours.

Les faits. Ca ressemble au plus mauvais sketch de Dieudonné…

Libye, été 1998: on signale des premiers cas de bébés porteurs du virus du sida au sein de l'hôpital pédiatrique El-Fatih de Benghazi (nord de la Libye). Au fur et à mesure que s'étend l'épidémie, la colère s'empare de la population locale. C'est, dit-on, plus de 400 enfants et adolescents qui auraient été bientôt diagnostiqués séropositifs. Quarante-sept d'entre eux sont morts à ce jour. Sous la pression des parents de victimes une enquête est alors diligentée.

Le 9 février 1999, la police libyenne va alors effectuer, sans aucun mandat valable, un vaste coup de filet ayant pour cible les ressortissants étrangers exerçant dans l'hôpital à titre de coopérants. Parmi les nombreux Bulgares tentant d'améliorer leur quotidien en s'expatriant ainsi dans ce pays d’Afrique du nord, vingt-trois seront appréhendés dès le début de la crise.

Cinq infirmières bulgares coopérantes, auxquelles vient s'ajouter un médecin palestinien qui achevait ses études, seront rapidement choisies pour servir de boucs émissaires. On les accusera aussitôt d'avoir volontairement inoculé le virus à ces enfants. Officiellement, les six sont inculpés d’ «atteinte à la sécurité de l'État» ce qui leur vaut d’être incarcérés dans des prisons libyennes.

En 2001, le colonel Kadhafi affirme qu’il s’agit d’un complot fomentés par la CIA et le Mossad, soupçonnés d’expérimenter ainsi le virus du sida sur des nourrissons.

«Des infirmières d'une petite ville de Bulgarie agissant comme agents du Mossad ?», s’interrogeait le mois dernier l’International Herald Tribune, donnant la parole à Antoanetta Ouzounova, l’une des filles de l’infirmière inculpée Valya Chervenyashka. La jeune femme explique dans cet article que sa mère s'était expatriée en Libye sept ans plus tôt afin de lui payer ses études. Antoanetta de commenter : «Cela paraît bien drôle et absurde jusqu'à ce que vous réalisiez que votre mère est susceptible de mourir pour cette raison».

En 2002, l'inculpation pour «atteinte à la sécurité de l'État» avait été finalement levée, mais c'est néanmoins devant une cour criminelle que les prisonniers sont désormais renvoyés pour répondre de l'accusation modifiée de «contamination délibérée d’enfants par le virus du sida».

Parole d'experts

Le procès a débuté en juillet 2003. Lors d’un premier déplacement sur place, fin 1998, le professeur Luc Montagnier, codécouvreur du virus HIV, ainsi qu'une mission de l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS), avaient pourtant conclu que c’étaient les conditions médicales prévalant dans l'hôpital d’El-Fatih qui constituaient le vecteur de l'infection. Les rapports des experts internationaux avaient conclu à une maladie nosocomiale [1] comme cause principale de la contamination, ceci notamment en raison de la réutilisation de seringues jetables, impropres à une seconde stérilisation.

À l’occasion d'une nouvelle mission effectuée en 2003, Luc Montagnier, mandaté alors en tant qu'expert indépendant par Saïf Al-Islam, l’un des fils du colonel Kadhafi, disculpera définitivement les infirmières en établissant que non seulement la contamination du virus dans l’hôpital avait débuté dès 1994, soit bien avant que les accusés n'y travaillent, mais aussi que l'établissement pédiatrique avait accueilli, entre 1994 et 1997, au moins un enfant porteur du Sida.

Depuis ces investigations, c'était le système sanitaire libyen qui était montré du doigt, et l’unique question qui se posait dès lors consistait à savoir si les autorités libyennes sauraient reconnaître leur défaillance en ce domaine.

La condamnation à mort

La réponse à cette interrogation ne se fit pas attendre longtemps, puisque le tribunal pénal de Benghazi y répondait le 6 mai 2004 par un verdict édifiant. Il acquittait en effet les praticiens libyens, prononçait contre un médecin bulgare une peine de 4 ans d’incarcération et surtout, condamnait les cinq infirmières bulgares et le médecin palestinien à la peine de mort par balles pour dissémination délibérée du virus.

Initialement, la décision du tribunal était attendue fin avril 2004, mais un juge étant tombé opportunément malade à cette période, cela repoussa la remise de la sentence de quelques jours, le temps pour le colonel Kadhafi de se rendre à Bruxelles à l'invitation de la Commission Européenne afin de jauger l’intensité des pressions auxquelles il allait inévitablement être soumis. L’absence de réaction de l’Europe, incita le dictateur à faire prononcer la condamnation des infirmières et du médecin palestinien.

Jointe par téléphone dans sa prison de Benghazi, Kristina Veultchéva, l'une des infirmières condamnées, déclarera au journal bulgare Monitor, suite à la peine capitale qui venait d’être prononcée à son encontre : «tout cela, c'est un sinistre spectacle de cirque ou de théâtre qui continue», avant de poursuivre «il est inadmissible qu'on s'acharne sur nous comme sur des barbares en marge de la civilisation».

Ivan Nenov, le mari de l'infirmière Nasya Nenova, rappelait quant à lui au colonel Kadhafi, le lendemain de la sentence, par le biais de l'agence de presse bulgare Sofia News Agency (SNA), qu'en 1986, c’étaient les employés de la compagnie bulgare Technoexportstroy qui lui avaient sauvé la vie en parvenant à l’extraire des décombres sous lesquels il était enseveli suite à des bombardements américains.

Des aveux extorqués sous la torture

Le tribunal ne tint aucun compte des déclarations faites à Amnesty International, trois mois plus tôt, en février 2004, par les inculpés, selon lesquelles les confessions de deux des infirmières leur avaient été extorquées sous la torture. Depuis, celles-ci se sont rétractées, révélant les conditions dans lesquelles elles étaient passées aux «aveux». Amnesty International a pu vérifier qu'elles avaient subi des décharges électriques, que leurs tourmenteurs les avaient rouées de coups au sol, leur avaient attaché les mains dans le dos, puis les avaient pendues ainsi au sommet d’une porte, jusqu'à ce que leurs articulations se démettent. Toujours dans le but de leur faire admettre les crimes imaginaires qu'on leur impute, leurs interrogateurs bandèrent les yeux des infirmières en menaçant de lâcher sur elles des chiens féroces.

Durant le procès, les conclusions du rapport d’experts internationaux ne furent pas retenues, tout comme il ne fut pas tenu compte non plus de ce que la plupart des patients atteints du sida avaient été admis pour la première fois à El-Fatih au stade terminal de leur maladie, dont on sait qu’elle se manifeste à la suite d’une longue période d’incubation ; or, durant ces périodes d’incubation, les accusés ne se trouvaient pas physiquement en Libye. Le tribunal ignora, enfin, les faits établis qu'un grand nombre de ces patients ne furent jamais soignés dans leur service, et que de nombreuses contaminations eurent lieu après leur arrestation.

Le prix du sang

En décembre 2004, le premier ministre bulgare se rendit à Tripoli, à l'invitation du colonel Kadhafi. Le chef d’État libyen lui proposa alors de libérer les infirmières en échange du versement d'une indemnisation aux familles des enfants victimes du sida à l’hôpital d’ El-Fatih. Une indemnisation se montant à 10 millions de dollars pour chacune des familles dont l'enfant avait été infecté par le virus.

Le principe de cette exigence, de même que la somme arrêtée à 10 millions de dollars, doivent être mises en parallèle avec les compensations que la Libye fut contrainte de verser à chacune des familles des 270 victimes de l'attentat de Lockerbie. Attentat que les agents de Kadhafi avaient perpétré en 1988 contre le Boeing 747 du vol 103 de la Pan Am qui devait s’écraser sur le village écossais. Pour justifier sa requête, Tripoli invoque une procédure autorisée par la loi islamique, selon laquelle ce paiement permettrait aux familles libyennes de faciliter le pardon aux infirmières bulgares et ainsi, de demander au tribunal de se dessaisir de l'affaire.

Bien évidemment, la Bulgarie refusera ce qu'elle aura qualifié de «prix du sang». Outre le fait de se soumettre à ce racket révulsant, correspondant au quart de son Produit Intérieur Brut, considérer ce versement équivaudrait pour Sofia à reconnaître la culpabilité de ses infirmières.

Kadhafi exige également que l’on place dans le panier de la mariée, le transfert en Libye de l'un de ses officiers responsable de l'attentat de Lockerbie et emprisonné à vie en Ecosse – extradition qui, selon le Sunday Times, serait même à ce jour susceptible de suffire à la Libye pour gracier les condamnés – ainsi que la réintégration de la Libye dans la communauté internationale. Il demeure que, dans la dynamique du chantage de Kadhafi, l'exécution des infirmières aurait sans aucun doute un effet contre-productif quant aux objectifs définis par l’autocrate, et qu’elle condamnerait l’adhésion de la Libye au processus de Barcelone. On peut rêver de meilleures façons de se réhabiliter sur la scène internationale !

C'est d’ailleurs ce que le Quai d’Orsay rappelle, dans un communiqué officiel daté du 7 mai 2004. La diplomatie française y constate que la condamnation à mort de ces personnels soignants cadre mal avec le processus de réchauffement initié entre l'Union Européenne et la Libye.

Quelle est l’influence réelle des Européens sur le despote de Tripoli ? Difficile de l’établir précisément, ce d’autant plus que Kadhafi, possiblement sous la pression des comités révolutionnaires, ne s’est jamais décidé à adopter une position publique stable en ce qui concerne le partenariat Europe-Méditerranée. Nonobstant ces zones d’ombre, l’Union européenne fera une contre-proposition au chantage libyen, l’offre d'une aide conséquente en moyens et en hommes pour soutenir la Libye dans sa lutte contre le sida.

Notes :

[1] Une infection nosocomiale est une infection contractée lors d'un séjour dans un établissement de soins