Par Bazooka (Bazooka) le dimanche 20 novembre 2005 - 19h32: |
Nao,
Merci d'avoir poste l'entretien avec Finkielkraut publie par le Haaretz du week-end dernier.
S'il fallait ne retenir qu'une phrase, ce serait celle-ci:
" La question n’est pas quel est le meilleur modèle d’intégration, mais la possibilité même d’une intégration pour des gens qui vous haïssent. "
Par Meyer (Meyer) le dimanche 20 novembre 2005 - 18h06: |
"Alain Finkielkraut : l'illégitimité de la haine propos recueillis par Alexis Lacroix "
(Le Figaro) [15 novembre 2005]
Le philosophe Alain Finkielkraut (1) dresse un premier bilan des émeutes dans les banlieues.
LE FIGARO. Quels enseignements politiques et intellectuels tirez-vous des émeutes ?
Alain FINKIELKRAUT. Je suis terrifié par cette violence. Terrifié, mais pas étonné. Il y avait des signes avant-coureurs : la Marseillaise conspuée lors du match France-Algérie, les agressions de lycéens pendant une manifestation contre la loi Fillon. Il y avait aussi des livres avertisseurs comme celui d'Emmanuel Brenner, Les Territoires perdus de la République, ou le rapport de juin 2004 du ministère de l'Education nationale sur les signes et manifestations d'appartenance religieuse dans certains établissements scolaires des quartiers difficiles. On y apprenait notamment que l'enseignement de l'histoire était accusé par certains élèves et ceux qui les influencent de donner une vision judéo-chrétienne, déformée et partiale du monde. Les exemples abondent, du refus d'étudier l'édification des cathédrales ou d'entendre parler de l'existence de religions préislamiques, aux turbulences que provoque inévitablement l'évocation de la guerre d'Algérie ou du Moyen-Orient.
Certains ont été jusqu'à parler de guerre civile. Qu'en pensez-vous ?
Il n'y a pas de guerre aujourd'hui entre les Français de souche et les autres, ni même entre la France des villes et celle des banlieues. Les premières cibles des violents sont les voisins. Et ce sont eux qui réclament une restauration de l'ordre républicain. La sympathie pour les vandales est beaucoup plus répandue chez les bobos écolos qui font du vélo à Paris que parmi les automobilistes pauvres du 9-3.
Y avait-il d'autres signes annonciateurs des émeutes ?
Voici un charmant couplet de rap : La France est une garce, n'oublie pas de la baiser jusqu'à l'épuiser comme une ... il faut la traiter, mec ! Moi, je pisse sur Napoléon et le général de Gaulle.
Mais les excès de la sous-culture musicale ont-ils vraiment un lien de causalité avec ces violences ?
Si ceux qui mettent le feu aux services publics, qui lancent du haut des tours d'immeubles des boules de pétanque sur les policiers ou qui agressent les pompiers, avaient la même couleur de peau que les émeutiers de Rostock dans l'Allemagne réunifiée des années 90, l'indignation morale prévaudrait partout.
L'indignation morale prévaut quand même dans certains lieux !
Non, ce qui prévaut, c'est la compréhension, la dissolution du sentiment de l'injustifiable dans la recherche des causes. Dans l'hypothèse Rostock, politiques, intellectuels, journalistes, responsables d'associations, chercheurs en sciences sociales tous crieraient comme un seul homme : Le fascisme ne passera pas ! Mais comme ces lanceurs de boules et de cocktails Molotov sont des Français d'origine africaine ou nord-africaine, l'explication étouffe l'indignation ou la retourne contre le gouvernement et l'inhospitalité nationale.
Au lieu d'être outragés par le scandale des écoles incendiées, on pontifie sur le désespoir des incendiaires. Au lieu d'entendre ce qu'ils disent Nique ta mère !, Nique la police !, Nique l'Etat ! , on les écoute, c'est-à-dire que l'on convertit leurs appels à la haine en appels à l'aide et la vandalisation des établissements scolaires en demande d'éducation. A ce décryptage qui n'est que poudre aux yeux, il est urgent d'opposer une lecture littérale des événements.
Loin de la culture de l'excuse ?
Les casseurs ne réclament pas plus d'écoles, plus de crèches, plus de gymnases, plus d'autobus : ils les brûlent. Et ils s'acharnent ainsi contre les institutions et toutes les médiations, tous les détours, tous les délais qui s'interposent entre eux et les objets de leur désir. Enfants de la télécommande, ils veulent tout, tout de suite. Et ce tout, c'est la thune, les marques vestimentaires et les meufs. Paradoxe terminal : les ennemis de notre monde en sont aussi l'ultime caricature. Et ce qu'il faudrait pouvoir réinstaurer, c'est un autre système de valeurs, un autre rapport au temps. Mais ce pouvoir-là n'est pas au pouvoir des politiques.
La communication politique a-t-elle abdiqué devant la vidéosphère ?
La vulgarité sans fond des talk shows, la brutalité des jeux vidéos, l'éducation quotidienne à la simplification et à la méchanceté rigolarde par les Guignols de l'info tout cela est hors de portée des hommes politiques. S'ils s'y opposaient d'ailleurs, les éditorialistes dénonceraient aussitôt une atteinte totalitaire à la liberté d'expression. Peut être le ministre de l'Intérieur mais est-il le seul ? a-t-il tendance à trop spectaculariser son action. Et le terme de racaille ne devrait pas faire partie du vocabulaire d'un responsable politique. Mais les mots manquent devant des gens qui, se sentant calomniés ou humiliés par cette épithète, réagissent en incendiant des écoles.
Mais ils sont frappés par des taux de chômage record !
Aujourd'hui où le coeur de l'humanisme ne bat plus pour l'école, mais pour ses incendiaires, nul ne semble se souvenir qu'on ne va pas en classe pour être embauché mais pour être enseigné. Le premier objectif de l'instruction, c'est l'instruction. Celle-ci, au demeurant, n'est jamais inutile. De même que la République doit reprendre ses territoires perdus, de même la langue française doit reconquérir le parler banlieue, ce sabir simpliste, hargneux, pathétiquement hostile à la beauté et à la nuance. Ce n'est pas une condition suffisante pour obtenir un emploi, mais c'est une condition nécessaire.
Personne n'invente cependant les discriminations !
Dans cette affaire, il faut évidemment se garder de stigmatiser une population. Né polonais en France, je suis moi-même un immigré de la seconde génération, et je me sens résolument solidaire de tous les élèves noirs ou arabes qui, parce qu'ils préfèrent les diplômés aux dealers, se font persécuter, racketter, traiter de bouffons. Ceux-là doivent être aidés ; la discrimination à l'embauche doit être inlassablement combattue ; il faut oeuvrer sans relâche à l'égalité des chances, aller chercher l'excellence dans les cités, détruire les grands ensembles, désenclaver les banlieues. Pour autant, il serait naïf de s'imaginer que ces mesures mettront fin au vandalisme.
Comment pouvez-vous en être sûr ?
La violence actuelle n'est pas une réaction à l'injustice de la République, mais un gigantesque pogrome antirépublicain.
Cette violence ne serait donc pas une riposte à l'abandon des territoires perdus ?
Si ces territoires étaient laissés à l'abandon, il n'y aurait ni autobus, ni crèches, ni écoles, ni gymnases à brûler. Et ce qui est proprement insupportable, c'est de décerner aux auteurs de ces exploits le titre glorieux d'indigènes de la République. Au lieu de cela, on aurait dû décréter l'illégitimité de la haine et leur faire honte, comme on fait honte, bien qu'ils soient aussi des cas sociaux, aux supporters qui vont dans les stades pour en découdre et qui poussent des grognements de singe chaque fois qu'un joueur noir a la balle. La brûlure de la honte est le commencement de la morale. La victimisation et l'héroïsation sont une invitation à la récidive.
L'expiation des crimes du colonialisme conduit-elle à l'embrasement des banlieues ?
Non, bien sûr. Mais à vouloir apaiser la haine en disant que la France est en effet haïssable et en inscrivant ce dégoût de soi dans l'enseignement, on se dirige nécessairement vers le pire. Ces révoltés révoltants poussent jusqu'à son paroxysme la tendance contemporaine à faire de l'homme non plus un obligé, mais un ayant droit. Et si l'école elle-même les encourage, alors c'est foutu.
Est-ce le modèle français d'intégration qui est en crise ?
On parle beaucoup de la faillite du modèle républicain d'intégration. C'est absurde. L'école républicaine est morte depuis longtemps. C'est le modèle post-républicain de la communauté éducative supersympa et immergée dans le social, qui prend l'eau. Modèle, hélas, indestructible car il se nourrit de ses fiascos. A chaque échec, il réagit par la surenchère. Et c'est reparti pour un tour : au mépris de la vérité, l'école française noiera donc demain la diversité des traites négrières dans l'océan de la bien-pensance anti-occidentale. On enseignera la colonisation non comme un phénomène historique terrible et ambigu, mais comme un crime contre l'humanité. Ainsi répondra-t-on au défi de l'intégration en hâtant la désintégration nationale.
(1) Dernier ouvrage publié : Nous autres, Modernes (Ellipses).
Par Mena (Mena) le dimanche 20 novembre 2005 - 17h45: |
Premières primaires chaotiques au sein du Fatah (info # 011811/5) [analyse]
Par Sami El Soudi © Metula News Agency
Comment appeler cela ? Effervescence ? Gabegie ? Elections primaires ?
Pour la première fois dans l’histoire du mouvement palestinien, les leaders de l’Autorité ont décidé d’organiser une consultation primaire à l’intérieur de l’OLP en vue de choisir les candidats du parti pour les élections générales prévues cet hiver. Le processus d’enregistrement des candidats bat son plein. Il est accompagné de centaines d’irrégularités, au point d’avoir déjà perdu toute espèce de représentativité sérieuse des vœux des électeurs. J’écris bien que ce processus a perdu sa représentativité mais cela ne signifie pas qu’il a du même coup perdu son incidence sur notre avenir ; méfions nous des amalgames hâtifs, car c’est effectivement ce processus brinquebalant qui établira la composition du mouvement majoritaire dans l’Autorité et qui influencera sa conduite politique
Ceux qui ne s’y trompent pas, en tous cas, ce sont les candidats. Attirés par les tentations de la députation, ses effets économiques pour l’intérêt des élus et ses conséquences en matière d’acquisition d’influence politique, ils s’inscrivent par milliers sur les listes qui seront soumises au suffrage des membres du Fatah. Et c’est là que le bât blesse : ils ne se contentent pas de se proposer au vote, ils enrôlent simultanément dans les rangs du parti tous leurs proches, toutes leurs connaissances, et jusqu’à tous ceux qui seraient hypothétiquement susceptibles de placer leur nom dans l’urne.
Le phénomène a pris des proportions délirantes, au point que le Fatah compte déjà un million de membres, soit un peu moins d’un Palestinien sur trois. Et les inscriptions ne sont pas terminées !
Du seul fait de laisser traîner mes oreilles à proximité des bureaux d’enregistrement, j’ai été sollicité pas moins de vingt-huit fois en l’espace d’une seule matinée. On m’a tout promis, sans même savoir qui j’étais, d’un poste au sein de l’exécutif jusqu’à faire de moi un homme riche. On m’a parlé de tout, sauf de ce qui aurait pu réellement m’intéresser, à savoir comment ramener l’ordre dans nos territoires, comment exclure les terroristes armés de notre société et comment négocier avec Israël la création de notre Etat. C’est la foire d’empoigne, pour la plus grande déception du président Abbas, qui voulait que ces primaires servent de vitrine sur le monde à notre "démocratie naissante".
Je veux, pour comble de ce que je décris, que deux journalistes israéliens qui se trouvaient dans les parages ont également été sollicités, sous mes yeux, et à plusieurs reprises, de s’inscrire dans les rangs de l’OLP. C’est tragicomique mais la Palestine n’avait guère besoin de cet acte de vaudeville pour être tragicomique… Le fonctionnaire responsable du bureau auquel je contais la péripétie des reporters israéliens sur le ton de l’ironie m’a répondu avec gravité, que "dans la faoda (le chaos) régnante, il ne doutait pas un instant que si les confrères de l’Etat hébreu avaient tenté le coup, ils seraient désormais inscrits comme membres-électeurs du Fatah. Vous imaginez aisément combien notre mouvement compte maintenant de membres affiliés au Hamas et au Djihad islamique" a ajouté, résigné, le militant du parti de notre président, "surtout qu’eux sont disciplinés et qu’ils ne manquent jamais une occasion d’augmenter leur influence ; d’autant plus si c’est nous qui leur tendons la perche", a conclu le pauvre homme.
Parlant du Hamas, justement, l’un de ses plus hauts dirigeants, hébergé à Damas, Khaled Mashal, a lancé ce matin une accusation cinglante contre le gouvernement de notre Autonomie. Mashal a ainsi affirmé que l’AP collaborait avec les Israéliens dans les opérations qu’ils mènent dans le but d’appréhender les chefs de l’organisation islamiste radicale et terroriste. Mashal précise que le but commun d’Abbas et de Sharon consiste à affaiblir le Hamas à l’orée des élections générales. Moi je dis que cette hypothèse tient l’eau pour une fois, ce, notamment, parce que les deux chefs de gouvernements ont dû se résigner à autoriser l’organisation islamiste armée à participer à ces élections ; sinon, on n’aurait pas pu parler de consultation démocratique. Le Département d’Etat U.S a même obtenu de Jérusalem une déclaration par laquelle elle s’est engagée à ne pas entraver les activités du Hamas avant et lors de la consultation populaire.
Mahmoud Abbas va peut-être conserver son poste et obtenir la majorité des suffrages cet hiver mais pour ce qui est d’imposer l’autorité de l’Autorité sur les territoires qui lui sont attribués, c’est une toute autre paire de manches ! Abbas n’est que le chef symbolique d’une entité gouvernementale n’exerçant aucun contrôle sur les régions qu’il gère. Et chaque fois qu’il tente d’établir sa prépondérance sur une portion du territoire, cela se termine en catastrophe. Comme cette nuit, lorsque l’AP a envoyé sa police à Naplouse pour s’emparer du contrôle de la ville…
Ca se voulait une opération d’envergure qui aurait dû prendre par surprise les factions factieuses de cette cité de Cisjordanie, mais ce sont les policiers qui ont été surpris. Et encore par les Brigades des Martyrs d’Al-Aqsa, une organisation théoriquement affiliée au Fatah. Ils ont été reçus par un "feu de tous les diables" m’a raconté au téléphone un capitaine de la police ayant pris part à l’opération. Devant l’impossibilité de remplir leur tâche, les forces de sécurité légales se sont retirées, laissant Naplouse sous le joug des bandes mafieuses. De plus, ces affrontements ont fait deux blessés, dont l’un, aux dernières nouvelles, se trouve dans un état désespéré.
Les primaires ne vont pas se tenir simultanément dans toute la Palestine. La première consultation va avoir lieu incessamment dans le bourg de Tubas et dans la ville réputée calme de Jéricho. Aux irrégularités dont j’ai parlé dans cet article, il faut craindre que ne s’en ajoutent d’autres, et même des violences, le jour du scrutin. C’est le risque qu’on encourre lorsque qu’on veut pratiquer un acte démocratique dans une jungle infestée de cannibales. Au temps pour la construction de notre Etat, qui se pastellise un peu plus à l’occasion de chaque mascarade ! Aujourd’hui on nous le donnerait, que nous ne saurions qu’en faire. Et s’il se trouve quelqu’un, quelque part, qui pense pouvoir affirmer que j’oeuvrerais par intérêt ou que l’établissement d’un tel Etat n’est pas la chose que je souhaite le plus au monde, s’il n’a pas le courage de venir ici observer par lui-même ce que je décris, qu’il commence par écrire hi-han sur trois pages. Quand les bourricots sauront écrire, bien entendu…
Par Nao (Nao) le dimanche 20 novembre 2005 - 16h29: |
Je n'arrive pas a retrouver ce texte en francais helas mais Finkielkraut dit au Figaro sans haine ce que je pense..
Alain Finkielkraut: “The illegitimacy of hatred”
Interview by Alexis Lacroix
[17 novembre 2005]
The philosopher Alain Finkielkraut (1) gives us his initial reactions to the riots in the French suburbs.
LE FIGARO – What political and intellectual conclusions do you draw from the riots?
Alain FINKIELKRAUT. – I am terrified by this violence. Terrified but not surprised. There were symptomatic signs; for example, the booing of the Marseillaise at the France-Algeria soccer game, and students being attacked during a demonstration against the Fillon law. There had been publications warning of the likelihood of such events: Emmanuel Brenner’s Les Territoires perdus de la République (“The lost territories of the Republic”); the Education Ministry’s June 2004 report on signs and manifestations of religious belief in certain schools in difficult suburbs. We learned that some pupils, and those who influence them, accuse the national history curriculum of presenting a partial, biased, Judeo-Christian view of the world. Examples abound, from refusing to study how cathedrals were built, to refusing to acknowledge the existence of pre-Islamic religions, to the kind of agitation inevitably provoked by any mention of the Algerian War or the Middle East.
Some people have gone as far as to talk of “civil war”. What is your view on that?
There is no war today between non-immigrant French people and the others, nor is there one between the cities and the suburbs. The primary target of the violence is the people living in the immediate area. And they are the ones asking for Republican order to be restored. Trendy middle class greens who cycle around Paris are much more likely to be sympathetic to the vandals than are poor motorists living in the Seine Saint-Denis suburbs.
Were there any other symptomatic signs of the riots?
Listen to this charming couplet from a rap song: “France is a bitch, don’t forget to fuck her like a slut until she’s exhausted, you gotta do her, man! Me, I piss on Napoleon and General de Gaulle.”
But are the excesses of the music sub-culture really directly linked to the riots?
If the people who set public services on fire, who throw boule balls at policemen from the top of tower blocks, and who attack fire fighters, had the same colour skin as the rioters in Rostock in reunified Germany in the 1990s, there would be universal moral outrage.
But moral outrage is prevalent in some places.
No, what is prevalent is understanding, a process of marginalizing the sentiment that all this is unjustifiable and replacing it with a search for causes. In the Rostock situation, politicians, journalists, community leaders and sociologists cried with one voice: “Fascism will not pass!” But since these boule ball-throwing, Molotov-launching rioters are French people of African and North African origin, explanation drowns out indignation and turns it against the government and French inhospitability.
Instead of being outraged by the scandal of schools being burnt to the ground, people pontificate about the despair of the arsonists. Instead of actually hearing what they say – “Screw your mother!”, “Screw the Police!”, “Screw the State” – people listen to them, or, in other words, convert their calls to hatred into cries for help, and their vandalising of schools into calls for education. Such fanciful interpretations should be abandoned immediately and replaced with a literal reading of the events.
A reading which rejects the culture of excuse?
The vandals aren’t demanding more schools, more crèches, more gymnasiums and more buses. In fact, they’re burning them down. And this is the way they react to all the institutions, obstacles, barriers and delays between them and the objects of their desire. Children of the TV remote control generation, they want everything, right now. And for them, “everything” is “cash”, brand-name clothes, and “chicks”. And the ultimate paradox: the enemies of our way of life are also its absolute caricature. What we should be able to re-establish is a different system of values, a different relation to time. But politicians don’t have the power to do that.
Has the political establishment capitulated before the might of the media?
The bottomless vulgarity of talk shows, the brutality of video games, the daily diet of simplification and ribald unpleasantness served up by the “Guignols de l’info” (a daily satirical TV show with puppets, Translator’s note) – all of that is beyond the reach of politicians. Moreover, if they tried to tackle the problem, editorialists would immediately denounce their actions as a totalitarian attack on the freedom of speech. Perhaps Nicolas Sarkozy, the Minister of the Interior – and maybe he’s not alone in this – tends to act in too spectacular a fashion. And the term “rabble” should not be part of the vocabulary of a politician. But what can you say about people who, feeling insulted and humiliated by the term, react by burning down schools.
But they are the victims of record rates of unemployment.
Today, when the heart of humanism no longer beats for schools but for those who burn them down, nobody seems to remember that pupils don’t go to school in order to get a job but in order to receive an education. The primary objective of education is just that: education. Which, by the way, is always useful. Just as the Republic must reclaim its “lost territories”, the French language must re-conquer the dialect of the suburbs, that simplistic, aggressive pidgin which is so pathetically hostile to beauty and nuance. This doesn’t guarantee a job, but it is a necessary precondition of getting one.
But discrimination does exist.
In this situation, we should obviously be careful to avoid stigmatising an entire category of people. Born Polish in France, I myself am a second generation immigrant and sympathize very strongly with all the Black and Arab pupils who, because they prefer degree-holders to drug dealers, are the victims of persecution and racketeering, and called “buffoons”. People like that should be helped; employment discrimination must be fought relentlessly; we must work tirelessly to promote equal opportunities, encourage what’s best in the projects, replace the tower blocks, and stop the ghettoization of the suburbs. But it would be naive to imagine that such measures would put an end to vandalism.
How can we be sure?
This spate of violence is not a reaction to the injustices of the French Republic, but a gargantuan anti-Republican pogrom.
So the riots are not a reaction to the Republic’s having abandoned its “lost territories”?
If these areas had really been abandoned, there wouldn’t be any buses, crèches, schools or gymnasiums to burn down. And what is absolutely scandalous is that the authors of these feats are being given the glorious title of “natives of the Republic”. Instead, the illegitimacy of their hate should be highlighted and they should be shamed, just as soccer fans who go to games to start fights, and who make monkey noises whenever a black placer gets the ball are shamed, even if they too are socially marginalized. The heat of shame is the basis of morality. Victimization and heroization are an invitation to commit more crime.
Does expiating the crimes of colonialism lead to violence in the suburbs?
No, of course not. But appeasing this kind of hatred by effectively saying that France is worthy of being hated and introducing this disgust of the self into the teaching curriculum will inevitable lead to disaster. These revolting rebels take the contemporary trend of focusing on rights to the complete detriment of obligations to the Nth degree. And if the educational establishment itself encourages them, then we really have reached a pretty pass.
Is the French model of social integration in crisis?
A lot of people are talking about the failure of the Republican model of integration. It’s absurd. The Republican educational ethos has been dead and buried for quite some time. It’s the post-Republican model, trendily relaxed and obsessed with social issues, which is collapsing. And it is, alas, an indestructible model, since it feeds off its own fiascos. Every time it fails, it just does more of the same. And it’s at it again: scorning the truth, schools in France will happily drown the diversity of the origins of the slave trade in an ocean of liberal anti-Westernism. The subject of colonialism will be presented not as an awful and ambiguous historical phenomenon, but as a crime against humanity. Which is a way of rising to the challenge of integration by hastening France’s disintegration.
(1) Latest publication: Nous autres, Modernes (Ellipses).
Par Nao (Nao) le dimanche 20 novembre 2005 - 16h25: |
Ils ne sont pas malheureux, ils sont musulmans (c'est pas de moi c'est Finkelkraut qui le dit..)
Quand Finkelkraut, le philosophe de la république se lâche... dans la presse israélienne
Extraits d’un reportage de 6 pages dans le supplément hebdomadaire de Haaretz daté du 18 novembre
Pour contribution au débat : traduction de l’hébreu - extraits - Michel Warschawski - Michèle Sibony
N.B. Tous les passages en italiques sont des traducteurs
Titre : Ils ne sont pas malheureux, ils sont musulmans
Chapeau :Le philosophe juif Alain Finkelkraut, l’un des plus célèbres intellectuels francais et porte drapeau de la guerre contre le nouvel antisémitisme ne peut pas entendre parler maintenant de racisme français, de pauvreté et d’exclusion. Qu’on le laisse tranquille avec ce discours mensonger. De son point de vue tout est clair, malgré tout ce que la France a fait pour eux les fils d’immigrés islamiques la haïssent. C’est comme çà dans leur culture. Et les belles âmes bourgeoises et les écoles ramollies les encouragent. Et la France s’en va au diable.
Les réponses de Finkelkraut ont visiblement étonné les journalistes qui l’ont interrogé à Paris. Ils signalent que « pourtant elles n’émanent pas du front national mais de la bouche d’un philosophe qu’on considérait autrefois comme l’un des porte parole de la gauche française, et l’un des philosophes qui ont mûri dans la révolte des étudiants de mai 68 » Ils précisent d’entrée de jeu que AF lors de ses réponses insiste et revient régulièrement sur le fait que « il ne peut plus dire (cela ) en France », « on ne peut pas dire çà en France » « il est peut être dangereux de dire çà en France ».
Episode 1 - sur les émeutes en France :
Question : Dans la presse française les émeutes dans les banlieues sont perçues surtout comme un problème économique, une réaction violente à une situation de pauvreté dure et de discrimination , alors qu’en Israël on a plutôt tendance à penser que l’origine de cette violence est religieuse ou du moins ethnique. C’est-à-dire à voir en elle un élément du combat islamique. Comment vous situez vous par rapport à ces différentes positions ?
Réponse : En France on voudrait bien réduire les émeutes à leur niveau social. Voir en elles une révolte de jeunes de banlieues contre leur situation, la discrimination dont ils souffrent et contre le chômage. Le problème est que la plupart de ces jeunes sont noirs ou arabes et s’identifient à l’Islam. Il y a en effet en France d’autres émigrants en situation difficile, chinois, vietnamiens portugais, et ils ne participent pas aux émeutes. Il est donc clair qu’il s’agit d’une révolte à caractère ethnico-religieux.
Q. Et d’où vient-elle ? Est ce une réponse des Arabes et des Noirs au racisme dont ils sont victimes ?
R. Je ne le pense pas, parce que cette violence a été précédée de signes annonciateurs très préoccupants que l’ on ne peut réduire à une simple réaction au racisme français. Prenons par exemple les événements qui ont accompagné il y a quelques années le match de football France-Algérie, ce match s’est déroulé à paris au stade de France, on nous dit que l’équipe de France est adorée par tous parce qu’elle est « black blanc beur », en fait aujourd’hui elle est black black black ce qui fait ricaner toute l ’Europe. Si on fait une telle remarque en France on va en prison mais c’est quand même intéressant que l’équipe de France de football soit composée presque uniquement de joueurs noirs. Quoiqu’il en soit cette Equipe est perçue comme le symbole d’une société multi ethnique, ouverte etc...Le public dans le stade, des jeunes d’origine algérienne, ont hué pendant tout le match cette même équipe. Ils ont même hué la Marseillaise et le match a du être interrompu quand les jeunes ont envahi le terrain avec des drapeaux algériens.
Et il y a aussi les paroles des chansons de rap, des paroles très préoccupantes, de véritables appels à la révolte, je crois qu’il y en a un qui s’appelle docteur R qui chante « je pisse sur la France je pisse sur de Gaulle » etc... ce sont des déclarations très violentes de haine de la France,
Toute cette haine et cette violence s’expriment maintenant dans les émeutes, y voir une réponse au racisme français c’est être aveugle à une haine plus large : La haine de l’occident qui est responsable de tous les crimes. La France découvre cela aujourd’hui.
Q. Cela signifie d’après vous que ces émeutes ne sont pas orientées contre la France mais contre tout l’Occident ?
R. Non, elles sont orientées contre la France, comme ancienne puissance coloniale, contre la France, pays européen. Contre la France avec sa tradition chrétienne, ou judéo chrétienne.
(.../...)
Q. Est ce que vous pensez que la source de cette haine envers l ’Occident parmi les français qui participent à ces émeutes est dans la religion , dans l’islam ?
R. sur ce sujet il faut être clair, c’est une question très difficile et il faut essayer de garder un langage de vérité. On a tendance à avoir peur du langage de vérité, pour des raisons « nobles ». On préfère dire « les jeunes » que « noirs » ou « arabes ». Mais on ne peut sacrifier la vérité quelques soient les nobles raisons. Il faut bien entendu éviter les généralisations : Il ne s’agit pas de tous les noirs et de tous les arabes, mais d’une partie des noirs et des arabes. Et évidemment la religion, non pas comme religion, mais comme ancre d’identité joue un rôle. La religion telle qu’elle apparaît sur internet et les chaînes de télévision arabes, sert d’ancre d’identification pour certains de ces jeunes. Contrairement à d’autres, moi je n’ai pas parlé d’Intifada des banlieues, et je ne pense pas qu’il faille utiliser ce terme. J’ai pourtant découvert qu’eux aussi envoyaient en première ligne de la lutte les plus jeunes, et vous en Israël vous connaissez çà, on envoie devant les plus jeunes parce qu’on ne peut pas les mettre en prison lorsqu’ils sont arrêtés. Quoiqu’il en soit ici il n’y a pas d’attentats et on se trouve à une autre étape : je pense qu’il s’agit de l’étape du pogrom anti républicain. Il y a des gens en France qui haïssent la France comme république.
Q. Mais alors pourquoi ? Pour quelle raison ?
R Pourquoi est ce que le monde arabo-musulman en partie du moins a déclaré la guerre à l’occident ? La république est la version française de l’Europe. Eux et ceux qui les justifient disent que cela provient de la fracture coloniale. D’accord, mais il ne faut pas oublier que l’intégration des travailleurs arabes en France à l’époque du pouvoir colonial était beaucoup plus simple. C’est-à-dire que c’est une haine à retardement, une haine a posteriori. Nous sommes témoins d’une radicalisation islamique qu’il faut expliquer dans sa totalité avant d’arriver au cas français, d’une culture qui au lieu de s’occuper de ses propres problèmes recherche un coupable extérieur. Il est plus simple de trouver un coupable extérieur. Il est séduisant de se dire qu’en France tu es exclu et « donnez-moi ! donnez-moi ! »
Cà n’a jamais marché comme cela pour personne et çà ne peut pas marcher.
De l’école en France et des bienfaits du colonialisme
Aux Etats unis également nous sommes témoins de l’islamisation des noirs. C’est Lewis Farkhan en Amérique qui le premier a dit que les juifs ont joué un rôle central dans l’esclavagisme. Et le principal porte parole de cette théologie en France aujourd’hui c’est Dieudonné, c’est lui qui est aujourd’hui le vrai patron de l’antisémitisme en France, et non le front national. Mais en France au lieu de combattre son discours on fait précisément ce qu’il demande : on change l’enseignement de l’histoire coloniale et de l’histoire de l’esclavage dans les écoles. On y enseigne aujourd’hui l’histoire coloniale comme une histoire uniquement négative. On n’enseigne plus que le projet colonial voulait aussi éduquer, apporter la civilisation aux sauvages. On ne parle que des tentatives d’exploitation, de domination, et de pillage. Mais en fait qu’est ce que veut Dieudonné ? Il exige une « shoah » et pour les arabes et pour les noirs, mais si l’on met la shoah et l’esclavage sur le même plan alors on est obligé de mentir, car ce n’était pas une shoah. Et ce n’était pas un crime contre l’humanité parce que ce n’était pas seulement un crime. C’était quelque chose d’ambivalent. Ainsi en est-il également de l’esclavage. Il a commencé bien avant l’Occident. En fait, la spécificité de l’Occident pour tout ce qui concerne l’esclavage c’est justement tout ce qui concerne son abolition. L’abolition de l’esclavage est une question européenne et américaine. Cette vérité là sur l’esclavage il est maintenant interdit de l’enseigner dans les écoles.
C’est pourquoi tous ces événements là m’attristent beaucoup : non pas parce qu’ils se sont produits, après tout il fallait être aveugle et sourd pour ne pas voir qu’ils auraient lieu, mais à cause des explications qui les accompagnent. Elles sont un coup mortel à la France que j’ai aimée, et j’ai toujours dit que la vie deviendrait impossible pour les juifs de France quand la francophobie vaincrait, et c’est ce qui va se passer. Ce que j’ai dit maintenant les juifs le comprennent. Tout d’un coup ils regardent autour d’eux et voient tous les « bobos » qui chantent des louanges aux nouveaux « damnés de la terre » et se disent : qu’est ce que c’est que ce pays, que lui est il arrivé ?
Q. Puisqu’il s’agit selon vous d’une offensive islamique, comment expliquez vous que lors des derniers événements les juifs n’ont pas été attaqués ?
R. Premièrement on dit qu’une synagogue a été attaquée. Mais je pense que ce qu’on a vécu c’est un pogrom anti républicain. On nous dit que ces quartiers sont délaissés et que les gens sont dans la misère. Quel lien y a-t-il entre la misère et le désespoir et brûler des écoles ? Je pense qu’aucun juif ne ferait jamais çà. Ce qui unit les juifs - laïques, religieux, de la Paix Maintenant ou partisans du grand Israël - c’est un mot, le mot schlule (lieu d’étude)* c’est ce qui nous unit tous comme juifs. Et j’ai été tout simplement scandalisé de ces actes qui se sont répétés et encore plus scandalisé par la compréhension qu’ils ont rencontré en France. On les a traités comme des révoltés comme des révolutionnaires. C’est la pire des choses qui pouvait arriver à mon pays et je suis très malheureux. Pourquoi ? Parce que le seul moyen de surmonter c’est de les obliger à avoir honte. La honte c’est le début de la morale. Mais au lieu de les pousser à avoir honte, on leur a donné une légitimité : ils sont « intéressants ». Ils sont « les damnés de la terre ». Imaginez un instant qu’ils soient blancs comme à Rostock en Allemagne on dirait immédiatement : le fascisme ne passera pas. Un arabe qui incendie une école c’est une révolte, un blanc c’est du fascisme. Je suis daltonien : le mal est le mal, peu importe sa couleur. Et ce mal là pour le juif que je suis est totalement inacceptable.
Pire, il y a là une contradiction, car si effectivement ces banlieues étaient dans une situation de délaissement total, il n’y aurait pas de salles de sport à incendier, il n’y aurait pas d’écoles et d’autobus. S’il y a des gymnases des écoles et des autobus, c’est que quelqu’un a fait un effort. Peut-être insuffisant mais un effort quand même.
Q. Mais pourtant le taux de chômage dans les banlieues est insupportable, près de 40% des jeunes entre 15 et 25 ans n’ont aucune chance de trouver un travail ?
Revenons un moment à la schule. Lorsque les parents t’envoient à l’école, est-ce que c’est pour trouver un travail ? Moi on m’a envoyé à l’école pour apprendre. La culture et l’éducation ont une justification en elles même. Tu vas à l’école pour apprendre, c’est çà le but de l’école. Et ces gens qui détruisent des écoles, que disent-ils en fait ? leur message n’est pas un appel à l’aide ou une exigence de plus d’écoles ou de meilleures écoles, c’est la volonté de liquider les intermédiaires entre eux et les objets de leurs désirs. Et quels sont les objets de leurs désirs c’est simple : l’argent, les marques, et parfois des filles. C’est pourquoi il est certain que notre société a sa responsabilité, parce qu’ils veulent tout maintenant et ce qu’ils veulent c’est l’idéal de la société de consommation. C’est ce qu’ils voient à la télévision.
schule : mot yiddish qui signifie école , désigne plutôt chez les juifs ashkénazes de France la synagogue (ndlt)
Non à l’antiracisme
..../... Mais justement le philosophe juif qui lutte contre l’antisémitisme pour entrer en guerre contre « la guerre antiraciste ». (fin des commentaires des journalistes)
« Je suis né à paris et suis le fils d’immigrants polonais, mon père a été déporté de France, ses parents ont été déportés et assassinés à Auschwitz, mon père est rentré d’Auschwitz en France. Ce pays mérite notre haine. Ce qu’il a fait à mes parents était beaucoup plus brutal que ce qu’il a fait aux Africains. Qu’a-t-il fait aux Africains ? Il n’a fait que du bien. Mon père, il lui a fait vivre l’enfer pendant 5 ans. Et on ne m’a jamais enseigné la haine. Aujourd’hui la haine des noirs est encore plus forte que celle des arabes.
Q. Mais justement vous qui combattez le racisme antijuif affirmez que la discrimination et le racisme dont parlent ces jeunes n’existent pas en réalité ?
R. Bien sûr qu’il y a une discrimination. Et il y a certainement des Français racistes. Des Français qui n’aiment pas les arabes et les noirs. Et ils les aimeront encore moins maintenant quand ils prendront conscience de combien eux même les haïssent. C’est pourquoi cette discrimination va s’approfondir pour tout ce qui concerne le logement et aussi le travail.
Imaginez que vous gérez tous deux un restaurant et vous êtes antiracistes, vous pensez que tous les hommes sont égaux et en plus vous êtes juifs, c’est-à-dire que pour vous parler d’inégalité entre les race pose problème, et imaginez qu’un jeune des banlieues vienne demander un emploi de serveur, il a l’accent des banlieues, vous ne l’engagerez pas, c’est très simple. Vous ne l’engagerez pas parce que c’est impossible. Il doit vous représenter, et ceci exige de la discipline de la politesse et une manière de parler. Et moi je peux vous dire que même des Français blancs qui copient aujourd’hui les codes de conduite des banlieues, et cela existe, se heurteront au même problème exactement. La seule manière de lutter conte la discrimination est de revenir aux exigences, une éducation sévère, c’est le seul moyen. Mais cela aussi il est interdit de le dire. Je ne le peux pas. Ce sont des choses du bon sens auxquelles on préfère le mythe du « racisme français ». Ce n’est pas juste. Nous vivons aujourd’hui dans un environnement de « guerre permanente contre le racisme », et il faut étudier la nature de cet antiracisme. Tout à l’heure j’ai entendu à la radio quelqu’un qui s’opposait à la décision du ministre de l’intérieur Sarkozi d’expulser quiconque n’a pas la citoyenneté française a participé aux émeutes et a été arrêté. Et qu’a-t-il dit ? Qu’il s’agissait d’une « épuration ethnique ». J’ai combattu pendant la guerre de Yougoslavie contre l’épuration ethnique des musulmans en Bosnie. Aucune organisation musulmane française ne s’est jointe à nous, ils ne se sont réveillés que pour soutenir les Palestiniens. Et maintenant on parle d’épuration ethnique ? Il n’y a pas eu un seul mort pendant ces émeutes, en fait si, il y en a eu deux mais c’était un accident. On ne les poursuivait pas mais ils se sont enfuis et cachés dans un transformateur électrique malgré les panneaux d’avertissement qui étaient énormes.
Mais je pense que l’idée généreuse de guerre contre le racisme se transforme petit à petit monstrueusement en une idéologie mensongère. L’antiracisme sera au vingt et unième siècle ce qu’a été le communisme au vingtième. Aujourd’hui les juifs sont attaqués au nom du discours antiraciste : la barrière de séparation, « sionisme égal racisme », la même chose en France. Il faut se garder de l’idéologie de l’antiracisme. Bien sûr il y a un problème de discrimination, il y a un réflexe xénophobe c’est vrai, mais présenter les événements comme une réaction au racisme est tout à fait mensonger, tout à fait mensonger.
Q. Que pensez-vous des moyens qu’utilise le gouvernement français pour mettre fin à la violence, l’état d’urgence, le couvre feu ?
R .Mais c’est tellement normal ! Ce que nous avons vécu est terrible. Il faut comprendre que ceux qui ont le moins de pouvoir dans la société sont les autorités, les gouvernants. C’est vrai ils sont responsables du maintien de l’ordre, et c’est important parce que sans eux il y aurait eu une autodéfense, et les gens auraient tiré. Alors ils maintiennent l’ordre et font cela avec une prudence extraordinaire, il faut les saluer pour cela. En mai 68, il y avait un mouvement tout à fait innocent comparé à celui d’aujourd’hui et il y a eu une violence policière. Ici on jette des cocktails Molotov et on tire à balles réelles. Et il n’y a eu aucun cas de violence policière. (note des journalistes : depuis l’interview plusieurs policiers ont été arrêtés suspectés de violence) Il n’y a aucun précédent. Comment maintenir l’ordre ? Par des moyens dictés par le bon sens,que soit dit en passant 73% des français soutiennent d’après une enquête du journal le Parisien. Mais je pense qu’il est trop tard pour provoquer chez eux la honte, parce que à la télévision, à la radio et dans les journaux, ou du moins dans la plupart d’entre eux, on présente aux émeutiers un miroir embellissant. Ce sont des gens « intéressants », on flatte leur souffrance et on comprend leur désespoir. En plus il y a la grande perversion du spectacle. On brûle des voitures pour qu’on puisse le voir à la télévision, cela leur permet de se sentir « importants » de sentir qu’ils vivent dans un quartier important, cette course après le spectacle doit être analysée, elle produit des effets tout à fait pervers. Et la perversion du spectacle est accompagnée de commentaires tout à fait pervers.
..../....
Si cela ne leur plaît pas qu’ils rentrent chez eux :
AF. On dit que le modèle républicain s’est effondré dans ces émeutes. Mais le modèle multiculturel ne va pas mieux. Ni en hollande ni en Angleterre. A Bradford et à Birmingham aussi ont eu lieu des émeutes sur fond racial. Deuxièmement l’école républicaine, le symbole du modèle républicain n’existe plus depuis longtemps. Je connais l’école républicaine j’y ai étudié. C’était une institution avec des exigences sévères, austère, assez antipathique, qui avait construit de hautes murailles pour se protéger du bruit de l’extérieur.
Trente années de réformes stupides ont changé ce paysage. L’école républicaine a été remplacée par « la communauté éducative », horizontale et non verticale, on a révisé à la baisse les programmes scolaires, le bruit de l’extérieur est entré, la société est rentrée dans l’école. Ce qui signifie que ce que nous voyons aujourd’hui c’est en fait l’échec du modèle post républicain « sympa ». Le problème avec ce modèle c’est qu’il se nourrit de ses propres échecs : chaque fiasco est une raison pour le rendre encore plus extrême. L’école sera encore plus « sympa ». En fait, face à ce que nous voyons, le minimum de ce que nous devons exiger c’est la sévérité et plus d’exigence. Sinon on aura bientôt des « cours de délinquance ».
Ceci est une évolution caractéristique de la démocratie. La démocratie comme processus ainsi que l’a bien montré Tocqueville,nesupporte pas l’horizontalité. En démocratie il est difficile de supporter des espaces non démocratiques. Tout doit être démocratique dans la démocratie. Mais l’école ne peut pas être ainsi. Elle ne le peut pas. L’asymétrie saute pourtant aux yeux : entre celui sait et celui qui ne sait pas, entre celui qui apporte avec lui un monde, et celui qui est nouveau dans ce monde. Le processus démocratique a provoqué une délégitimité de cette asymétrie. C’est un phénomène général dans le monde occidental, mais en France il prend une forme plus pathétique, parce que l’une des caractéristiques de la France était son éducation sévère. La France a été construite autour de son école.
Q. Beaucoup de jeunes disent que le problème est qu’ils ne se sentent pas Français, que la France ne les traite pas comme des Français.
R. Le problème est qu’il faut qu’ils se considèrent eux même comme Français. Si les immigrants disent : « les Français » quand ils partent des blancs, alors on est perdu. Si leur identité se trouve ailleurs et ils sont en France par intérêt alors on est perdu. Je dois reconnaître que les juifs aussi commencent à utiliser cette expression, je les entends dire « les Français » et je ne peux pas supporter çà. Je leur dis « si pour vous la France n’est qu’une question d’intérêt et votre identité est le judaïsme alors soyez cohérents avec vous-même vous avez Israël ». C’est effectivement un grand problème : nous vivons dans une société post nationale dans laquelle pour tout le monde l’Etat n’est qu’une question d’intérêt , une grande compagnie d’assurance, il s’agit là d’une évolution très grave.
Mais s’ils ont une carte d’identité française ils sont Français et s’il n’en ont pas ils ont le droit de s’en aller. Ils disent « je ne suis pas Français, je vis en France, et en plus ma situation économique est difficile. » Personne ne les retient de force ici, et c’est précisément là que se trouve le début du mensonge. Parce que s’ils étaient victimes de l’exclusion et de la pauvreté ils iraient ailleurs. Mais ils savent très bien que partout ailleurs, et en particulier dans les pays d’où ils viennent, leur situation serait encore plus difficile pour tout ce qui concerne leurs droits et leurs chances.
Q. Mais le problème aujourd’hui est l’intégration dans la société française de jeunes gens et de jeunes filles de la troisième génération, et non d’une vague de nouveaux immigrants. Ils sont nés en France et ils n’ont nulle part ailleurs où aller.
R. Ce sentiment qu’ils ne sont pas Français ce n’est pas l’école qui le leur donne ; Il y a ici des écoles partout. En France comme vous le savez peut-être, on inscrit les enfants dans les écoles, même s’ils se trouvent illégalement dans le pays. Il y a ici quelque chose de surprenant de paradoxal. L’école pourrait très bien appeler la police puisque l’enfant se trouve en France illégalement, et malgré tout l’école ne prend pas en considération leur illégalité.
Il y a des écoles là-bas, et il y a des ordinateurs partout. C’est là que vient le moment où il faut faire un effort, et ceux qui font les émeutes ne sont pas prêts à faire cet effort. Jamais.
Prenez par exemple la langue, vous dites qu’ils sont d’une troisième génération, alors pourquoi est-ce qu’ils parlent le français comme ils le parlent. C’est un français égorgé, l’accent, les mots, la grammaire. C’est à cause de l’école ? A cause des profs. ?
Q. Puisque les arabes et les noirs apparemment n’ont pas l’intention de quitter la France, comment pensez-vous traiter le problème ?
R. Ce problème est le problème de tous les pays européens. En Hollande on est confronté à ce problème depuis l’assassinat de Théo Van Gogh. La question n’est pas quel est le meilleur modèle d’intégration, mais la possibilité même d’une intégration pour des gens qui vous haïssent.
Q. Et que va-t-il se passer en France ?
R. je ne sais pas je suis désespéré. A cause des émeutes et à cause de leur accompagnement médiatique. Ils vont se calmer, mais qu’est ce que çà veut dire ? Ce ne sera pas un retour au calme. Ce sera un retour à la violence habituelle. Alors ils vont arrêter parce qu’il y a tout de même un couvre feu, et les étrangers ont peur, et les dealers veulent reprendre les affaires. Mais ils jouiront du soutien et de l’encouragement à leur violence antirépublicaine, par le biais du discours repoussant de l’autocritique sur leur esclavage et le colonialisme. C’est cela, ce n’est pas un retour au calme mais à la violence de routine.
Q. Alors votre conception du monde n’a aucune chance ?
R. Non. J’ai perdu. Pour tout ce qui concerne la lutte sur l’école, j’ai perdu. C’est intéressant, parce que quand je parle comme je parle beaucoup de gens sont d’accord avec moi. Beaucoup. Mais il y a quelque chose en France, une espèce de déni qui provient des « bobos » des sociologues et des assistants sociaux, et personne n’a le courage de dire autre chose. Ce combat est perdu, je suis resté en arrière.
Dror Mishani et Aurélia Samothraiz
Traduction de toutes les questions et réponses du philosophe. La parties non traduites sont des passages de commentaires des journalistes qui semblent plutôt surpris de ce qu’ils entendent.
Titre sur la couverture du supplément sous la photo de A. Finkielkraut : « Vous les Israéliens, vous me comprenez. »
(ndlt)
Par Shalom (Shalom) le dimanche 20 novembre 2005 - 14h41: |
LISEZ CETTE LISTE C'EST SANS COMMENTAIRE.
ARAB / ISLAMIC NOBEL WINNERS
From a pool of 1.4 BILLION Muslims
20% of World's Population
(2 out of every 10 people)
Literature
1988 - Najib Mahfooz
Peace
1978 - Anwar El-Sadat
1994 - Yasser Arafat
2003 - Shirin Ebadi
Chemistry
1999 - Ahmed Zewail
Physics
Abdus Salam
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Norwegian, Kaare Kristiansen was a member of the Nobel Committee. He resigned in 1994 to protest the awarding of a Nobel "Peace Prize" to Yasser Arafat, whom he correctly labeled a "terrorist."
JEWISH NOBEL WINNERS
From a pool of 12 million Jews
0.2% of the World's Population
(2 out of every 1,000 people)
Literature
1910 - Paul Heyse
1927 - Henri Bergson
1958 - Boris Pasternak
1966 - Shmuel Yosef Agnon
1966 - Nelly Sachs
1976 - Saul Bellow
1978 - Isaac Bashevis Singer
1981 - Elias Canetti
1987 - Joseph Brodsky
1991 - Nadine Gordimer
2002 - Imre Kertesz
World Peace
1911 - Alfred Fried
1911 - Tobias Asser
1968 - Rene Cassin
1973 - Henry Kissinger
1978 - Menachem Begin
1986 - Elie Wiesel
1994 - Shimon Peres
1994 - Yitzhak Rabin
1995 - Joseph Rotblat
Chemistry
1905 - Adolph Von Baeyer
1906 - Henri Moissan
1910 - Otto Wallach
1915 - Richard Willstaetter
1918 - Fritz Haber
1943 - George Charles de Hevesy
1961 - Melvin Calvin
1962 - Max Ferdinand Perutz
1972 - William Howard Stein
1972 - C.B. Anfinsen
1977 - Ilya Prigogine
1979 - Herbert Charles Brown
1980 - Paul Berg
1980 - Walter Gilbert
1981 - Ronald Hoffmann
1982 - Aaron Klug
1985 - Herbert A. Hauptman
1985 - Jerome Karle
1986 - Dudley R. Herschbach
1988 - Robert Huber
1989 - Sidney Altman
1992 - Rudolph Marcus
1998 - Walter Kohn
2000 - Alan J. Heeger
2004 - Irwin Rose
2004 - Avram Hershko
2004 - Aaron Ciechanover
Economics
1970 - Paul Anthony Samuelson
1971 - Simon Kuznets
1972 - Kenneth Joseph Arrow
1973 - Wassily Leontief
1975 - Leonid Kantorovich
1976 - Milton Friedman
1978 - Herbert A. Simon
1980 - Lawrence Robert Klein
1985 - Franco Modigliani
1987 - Robert M. Solow
1990 - Harry Markowitz
1990 - Merton Miller
1992 - Gary Becker
1993 Rober Fogel
1994 - John Harsanyi
1994 - Reinhard Selten
1997 - Robert Merton
1997 - Myron Scholes
2001 - George Akerlof
2001 - Joseph Stiglitz
2002 - Daniel Kahneman
2005 - Robert (Israel) Aumann
Medicine
1908 - Elie Metchnikoff
1908 - Paul Erlich
1914 - Robert Barany
1922 - Otto Meyerhof
1930 - Karl Landsteiner
1931 - Otto Warburg
1936 - Otto Loewi
1944 - Joseph Erlanger
1944 - Herbert Spencer Gasser
1945 - Ernst Boris Chain
1946 - Hermann Joseph Muller
1950 - Tadeus Reichstein
1952 - Selman Abraham Waksman
1953 - Hans Krebs
1953 - Fritz Albert Lipmann
1958 - Joshua Lederberg
1959 - Arthur Kornberg
1964 - Konrad Bloch
1965 - Francois Jacob
1965 - Andre Lwoff
1967 - George Wald
1968 - Marshall W. Nirenberg
1969 - Salvador Luria
1970 - Julius Axelrod
1970 - Sir Bernard Katz
1972 - Gerald Maurice Edelman
1975 - David Baltimore
1975 - Howard Martin Temin
1976 - Baruch S. Blumberg
1977 - Rosalyn Sussman Yalow
1977 - Andrew V. Schally
1978 - Daniel Nathans
1980 - Baruj Benacerraf
1984 - Cesar Milstein
1985 - Michael Stuart Brown
1985 - Joseph L. Goldstein
1986 - Stanley Cohen [& Rita Levi-Montalcini]
1988 - Gertrude Elion
1989 - Harold Varmus
1991 - Erwin Neher
1991 - Bert Sakmann
1993 - Richard J. Roberts
1993 - Phillip Sharp
1994 - Alfred Gilman
1994 - Martin Rodbell
1995 - Edward B. Lewis
1997 - Stanley B. Prusiner
1998 - Robert F. Furchgott
2000 - Eric R. Kandel
2002 - Sydney Brenner
2002 - Robert H. Horvitz
Physics
1907 - Albert Abraham Michelson
1908 - Gabriel Lippmann
1921 - Albert Einstein
1922 - Niels Bohr
1925 - James Franck
1925 - Gustav Hertz
1943 - Gustav Stern
1944 - Isidor Issac Rabi
1945 - Wolfgang Pauli
1952 - Felix Bloch
1954 - Max Born
1958 - Igor Tamm
1958 - Il'ja Mikhailovich
1958 - Igor Yevgenyevich
1959 - Emilio Segre
1960 - Donald A. Glaser
1961 - Robert Hofstadter
1962 - Lev Davidovich Landau
1963 - Eugene P. Wigner
1965 - Richard Phillips Feynman
1965 - Julian Schwinger
1967 - Hans Albrecht Bethe
1969 - Murray Gell-Mann
1971 - Dennis Gabor
1972 - Leon N. Cooper
1973 - Brian David Josephson
1975 - Benjamin Mottleson
1976 - Burton Richter
1978 - Arno Allan Penzias
1978 - Peter L Kapitza
1979 - Stephen Weinberg
1979 - Sheldon Glashow
1988 - Leon Lederman
1988 - Melvin Schwartz
1988 - Jack Steinberger
1990 - Jerome Friedman
1992 - Georges Charpak
1995 - Martin Perl
1995 - Frederick Reines
1996 - David M. Lee
1996 - Douglas D. Osheroff
1997 - Claude Cohen-Tannoudji
2000 - Zhores I. Alferov
2003 - Vitaly Ginsburg
2003 - Alexei Abrikosov
Par Suggest1 (Suggest1) le dimanche 20 novembre 2005 - 14h40: |
Cette haine du Juif qui dure depuis des Millénaires :
Toujours se souvenir que les juifs sont un peuple déicide,
Ne pas oublier que le communisme n’est qu’un judéo communisme :
Toujours se rappeler que le capitalisme n’est qu’un judéo capitalisme :
Crier haut et fort que le mondialisme n’est qu’un Judéo mondialisme
Les seuls coupables ?
Les Juifs :
La peste noire ? Les Juifs
Le sang de petits enfants pour confectionner les matzots de la paque ? Les Juifs
L’assassinat du président Kennedy ? Les Juifs
L’attaque du World Trade Center ? Les Juifs !
Mais tout cela reste quelque peu insuffisant
Cette détestation irrationnelle absurde et insensée il a bien fallu enfin l’étayer :
Cette haine il a bien fallu la théoriser la formaliser la rationaliser
OUI ! Théoriser formaliser rationaliser fait plus scientifique
Cela permet enfin de voir plus clair
Et puis cela en rassure beaucoup qui cherchent à se rassurer en donnant un sens à l’HISTOIRE à une HISTOIRE qui n’a pas et n’aura jamais de SENS :
Mieux que l’idée Nazi d’un Reich pour mille ans
Mieux que l’idée Communiste d’une domination prolétarienne
L’idée d’un complot Judéo maçonnique
‘LE PROTOCOLE DES SAGES DE SION’
La représentation enfin révélée d’un complot Judéo Juif dont le but est la main mise sur la terre
Le but final étant la domination du monde :
Les Protocoles des Sages de Sion, ce célèbre faux fabriqué contre les juifs, ont été rédigés en France au début du siècle par un intrigant russe.
Les Protocoles des Sages de Sion
C’est la plus célèbre — et la plus tragique — des falsifications du XXe siècle, à la base du mythe antisémite du « complot juif mondial ».
Le texte des Protocoles des Sages de Sion ‘’qui a depuis longtemps révélé ses mystères:
C’est un historien Russe, Mikhail Lépekhine, qui a établi l’identité de son auteur, grâce aux archives soviétiques.
Elle permet de comprendre pourquoi il a fallu attendre si longtemps pour connaître cet épilogue:
Le faussaire, Mathieu Golovinski, qui a effectué sa besogne à Paris, au début du siècle, pour le représentant en France de la police politique du tsar, était devenu, après la révolution russe de 1917, un ………………………………….. NOTABLE BOLCHEVIQUE ... et OUI !
Allez vite voir le film de Marc Levin
‘LES PROCOLES DE LA RUMEUR’
Ce film qui se veut didactique si il démontre bien les ravages causés par la propagande et la désinformation contre les Juifs n’insiste cependant pas assez sur le coté fallacieux de l’origine Historique des …………………………
‘Protocoles des Sages de Sion
suggest.1
http://suggest1.free.fr/Protocoles2.jpg
...........................
Par Nao (Nao) le dimanche 20 novembre 2005 - 14h24: |
Une interview avec Sarkozy:
un brin vantard mais determiné le sarko
http://www.lexpress.fr/info/societe/dossier/banlieue/dossier.asp?ida=435791
Par Nao (Nao) le dimanche 20 novembre 2005 - 14h18: |
La misere en France en 2005:
Pour la voir aller sous le site de l'emission Envoye Special:
http://envoye-special.france2.fr/emissions/15780466-fr.php
(il faut cliquer sur la petite video en rouge)
Il y a aussi un reportage interessant sur les islamistes du sud-est asiatique
Par Bazooka (Bazooka) le dimanche 20 novembre 2005 - 12h38: |
Mr. Lahoud aurait-il besoin de lunettes ?
Shalom claims Syrian handshake
Israeli Foreign Minister Silvan Shalom said he shook hands with the Lebanese president at last week´s technology summit in Tunisia.
A Shalom spokesman said Saturday that the foreign minister was among dignitaries who met Emile Lahoud at a reception in Tunis. The two men, whose countries are formally at war, shook hands but held no significant discussion, the spokesman said. It was not clear if Lahoud had even recognized Shalom. The Lebanese president, a fierce critic of Israel with strong Syrian ties, denied that a handshake had taken place.
www.jta.org
Par Girelle (Girelle) le dimanche 20 novembre 2005 - 11h30: |
Ah, OK Maurice