Archive jusqu'au 10/juillet/2007

Discus: ADRA : LES COMMENTAIRES D'HARISSA: Commentaires 2007: Commentaires Juillet 2007: Archive jusqu'au 10/juillet/2007
Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Michka (Michka) le lundi 09 juillet 2007 - 15h31:

Les 2 infos que j'envoie ont été publiées sur Israël Magazine.

Mauvaise nouvelle cette fois :

andre chouraqui


On apprend avec tristesse le décès d’André Chouraqui, à l'âge de 90 ans. André Chouraqui est né en 1917, en Algérie. Son père, Isaac Chouraqui, était viticulteur et négociant en céréales et président de la Communauté israélite. Il fut avocat, puis juge dans le ressort de la Cour d'Appel à Alger. Il est promu, en 1948, Docteur en Droit international public à l'Université de Paris. En 1958, il s'installe en Israël.En 1965, il fut élu Vice-Maire de Jérusalem.En 1987, il publia une traduction de la bible en Français en 26 volumes. En 1990, il publie une traduction du Coran.Secrétaire général adjoint de l'Alliance Israélite Universelle (1947-1953), André Chouraqui en deviendra le Délégué permanent, sous la présidence de René Cassin (1947-1982). Il fut également Président de l'Alliance française de Jérusalem. Il était membre du comité de parrainage de la Coordination française pour la Décennie de la culture de paix et de non-violence.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Michka (Michka) le lundi 09 juillet 2007 - 15h26:

mannequin

En 22 ans, 8 agences de mannequins ont été créées à Tel Aviv. D'après l'agence Image Models, les mannequins israéliens sont très appréciés sur la scène mondiale. Les campagnes les plus prestigieuses ont été réalisées grâce aux mannequins Shiraz Tal ou Shirley Bouganim.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Victor (Victor) le lundi 09 juillet 2007 - 10h57:

Article sur la manifestation d'hier à la Grande Synagogue de la Victoire à Paris, pour la libération des prisonniers israéliens :

Egypt: Talks on Shalit deal continue despite PA crisis

Egyptian intelligence chief tells Meretz faction members his country awaits Israeli answers on kidnapped soldier affair. Meanwhile, 2,000 people attend solidarity rally with abducted troops' families at Paris' Great Synagogue. Families set to meet with French president Monday

Ahiya Raved Published: 07.09.07, 00:12 / Israel News

http://www.ynetnews.com/articles/0,7340,L-3422828,00.html

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Albert (Albert) le dimanche 08 juillet 2007 - 20h59:

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Yoshua est un jeune adolescent élevé dans aucune religion. Il est juif sans plus. Etudiant dans un grand lycée connu à Paris et l'an prochain, s’il réussit son concours, il rentre dans une célèbre et grande Ecole de gestion.

Il est promu à un brillant avenir dans les affaires financières tout comme son père et ses aïeux.
Son avenir est tout tracé. Et apparemment aucune ombre au tableau.
Durant tout son enfance et adolescence, il n'a connu que des nurses et des majordomes.

A 5 ans, son père lui fait découvrir les champs-de courses car ce premier possède des haras.

L’adolescent grandit donc dans une ambiance saine, feutrée avec une éducation stricte et surtout bien ordonnée. Une vie de riche loin des jeux d’enfants du petit peuple.

Aucune ombre au tableau.



Yoshua Rochtenberg, 18 ans, issu d’une grande noblesse française, très riche et mécène, décide de se promener par un dimanche, comme un grand enfant, dans les rues de Paris.
Au hasard d’un détour, il croise une jeune fille Myriam Ababou 17 ans de parents juifs sépharades.

Ils font connaissance.
Yoshua découvre son identité juive.
Il rentre dans le yeshiva de la rue Cadet.
Suit les cours de torah avec assiduité sous l’impulsion de son amie.


Il est surpris par ce qu’il entend et apprend et décide de changer ses habitudes au grand damn de ses parents.


YOSHUA ou pas l’ombre d’un doute


est une nouvelle imaginaire.

Au PTB la suite…..

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Breitou (Breitou) le dimanche 08 juillet 2007 - 18h50:

Insoumission



Sat 7 Jul 2007


L’histoire qui ne fait pas les manchettes


http://insoumission.wordpress.com/2007/07/07/l%e2%80%99histoire-qui-ne-fait-pas-les-manchettes/

Posted by pistache under Eurabia , médias

Voici la traduction d’un texte publié il y a bientôt deux semaines sur Gates of Vienna. Je l’avais placé dans ma « to do list » en le lisant, puis le temps et les évènements ont filé. Ce texte n’est plus dans le vif de l’actualité ; d’autres nouvelles ont fait les manchettes à juste titre, puisqu’il y a eu les attentats manqués de Londres et de Glasgow.

[Sur ce coup là, les médias m’ont paru presque à la hauteur – la gravité des faits ne permet guère, sans doute, de trop les « lisser » ; mais même ici, certaines formulations ont frisé l’absurde à entendre certaines dépêches, on dirait que le danger vient plus d’Hippocrate que de Mahomet [1]. On a aussi pu compter sur le Conseil des Musulmans de Grande-Bretagne pour faire preuve d’un peu d’humour [2]…]

Bref. Voici enfin ce texte, quelques jours en retard, mais pas dépassé pour autant. L’autocensure (ou l’aveuglement ?) médiatique reste répandue. Et les faits commentés montrent pourquoi il ne faut pas trop attendre des musulmans « modérés » - qui, s’ils existent bien, risquent gros en se manifestant [3]."

L’histoire qui ne fait pas les manchettes


par Paul Weston, mardi 26 juin 2007

Traduction : Pistache
L’un des thèmes les plus marquants de ces dernières années devrait bientôt apparaître dans les médias britanniques. Ceci suite à la décision sans précédent prise par Mohammad Sarwar, député travailliste de la circonscription de Glasgow Govan depuis 1997, de se retirer avant les prochaines élections, après qu’il ait reçu des menaces sur sa vie et celle de ses enfants.
La presse est en ébullition, tant cette affaire présente des aspects estimés irrésistibles pour cette Grande-Bretagne moderne qui carbure aux médias, dans laquelle nous avons la chance de vivre aujourd’hui. M. Sarwar a le triste honneur d’être à la fois le premier député musulman de Grande-Bretagne et le premier député de ce pays détourné de sa charge par des menaces de mort.

Lors de son élection, dans un tumulte de couverture médiatique, M. Sarwar créa une
autre « première » ; il refusa de faire serment d’allégeance à la Reine, préférant recourir à l’ancienne tradition britannique qui consiste à prêter serment sur le Coran placé dans un étui, de peur qu’il « ne soit touché par quelqu’un qui ne soit pas de la confession [musulmane] ». Ce qui, sans surprise, attira la colère de l’extrême droite, de sorte que Monsieur Sarwar a été pris à partie ensuite par plusieurs organisations,
dont Combat 18 et le National Front.
Cette affaire constitue bien entendu une manne céleste pour les médias britanniques. La BBC a montré la voie, campant devant l’habitation de M. Sarwar dans sa circonscription, interviewant des Pakistanais vivant dans les environs qui se sentent « menacés et mal à l’aise », et organisant en secret l’infiltration du BNP pour y traquer les auteurs des violentes menaces qui ont forcé, pour la première fois dans notre histoire contemporaine, un vétéran du parlement à entrer dans la clandestinité.

Si vous possédez un télescope et que vous le braquez sur Glasgow, vous pourriez bien être à même d’observer les évènements se développer. Prenez bien soin, cependant, de diriger l’instrument vers Glasgow, Planète Imaginaire, Voie Lactée. Sinon, vous ne verrez pas grand-chose, parce que cette histoire n’existe que dans la Grande-Bretagne d’un univers parallèle. Ici, sur la Planète Réalité, c’est une non-affaire, en fait presque un non évènement. Quelques lignes par-ci, par-là, mais pratiquement rien sur les chaînes d’information télévisée.

La raison de ce black-out médiatique est très simple. Ce n’est pas le National Front, Combat 18 ou le BNP qui ont lancé les récentes menaces de mort, ce sont des musulmans locaux eux-mêmes, que leur député a rendu furieux par ce qu’ils considèrent comme un comportement perfide de sa part, un comportement en relation avec le meurtre de Kriss Donald, un jeune blanc de Glasgow, en 2004.
Ceux d’entre vous qui connaissent l’affaire, ou qui sont de nature impressionnable, peuvent se dispenser de lire le paragraphe suivant. Je n’y consigne certains détails que parce qu’ils sont pertinents pour la suite.

Kriss Donald, un fluet collégien de 15 ans, a été enlevé le 14 mars 2004 dans les rues de Pollokshields, une banlieue de Glasgow. Ses kidnappeurs étaient cinq musulmans britanniques d’ascendance pakistanaise, déterminés à infliger un châtiment à un jeune blanc n’importe quel jeune blanc ferait l’affaire – suite à une bagarre dans une boîte de nuit le week-end précédent. Séquestré et torturé à l’arrière de la voiture, Kriss a été trimbalé pendant plusieurs heures, avant d’être achevé dans un terrain vague. On raconte qu’il a été émasculé, brûlé avec des mégots de cigarette, que ses yeux ont été arrachés ; il a été poignardé à de multiples reprises. Sur le terrain vague, il a finalement été arrosé d’essence et brûlé vif. Il s’est traîné sur quelques mètres avant de mourir enfin. Le promeneur qui découvrit le corps le lendemain matin n’eut même pas conscience qu’il s’agissait d’un humain, expliquant qu’il avait d’abord cru qu’il s’agissait de la carcasse d’un animal.

Deux hommes furent arrêtés par la suite, mais les trois autres, conscients que leur identité était connue de la police, fuirent au Pakistan. Le Foreign Office [4] était à l’époque plongé dans de délicates négociations avec le Pakistan concernant l’extradition de terroristes confirmés, et un petit meurtre sans importance comme celui de Kriss Donald était un problème supplémentaire dont le ministère se serait volontiers passé. Il fit donc de son mieux pour contrarier les efforts déployés par la police britannique pour mettre la main sur les suspects.

C’est alors qu’entre en scène M. Mohammad Sarwar, homme possédant un certain sens du bien et du mal et qui se trouvait dans une position politique lui permettant d’agir. M. Sarwar joua un rôle décisif en forçant le gouvernement britannique à persévérer pour obtenir l’extradition des trois hommes et commit par-là même, aux yeux de certains musulmans britanniques, un crime et une traîtrise méritant la mort.

Je présente mes excuses pour m’être étendu à décrire la cruauté des tortures et du meurtre de Kriss Donald, mais l’on comprendra que c’était pertinent en lisant les propos suivants de M. Sarwar, rapportés par le Daily Telegraph :

« La vie n’est plus la même depuis que je les ai ramenés [5] (…) J’ai reçu des menaces sur ma vie, des menaces de meurtre sur mes enfants, sur mes petits enfants. (…) On m’a dit qu’ils voulaient punir ma famille et faire un horrible exemple sur la personne de mon fils qu’ils lui feraient ce qu’ils ont fait à Kriss Donald. »


Il y a dans cette histoire d’autres « premières » qui auraient dû intéresser les médias. Daanish Zahid, l’un des cinq tueurs, est la première personne reconnue coupable de meurtre à motivation raciale en Ecosse, et le pur sadisme du meurtre lui-même est sans précédent en Grande-Bretagne (mais n’a précédé que d’un an, comme c’était hélas prévisible, les actes des six britanniques d’origine africaine qui violèrent, torturèrent et tuèrent Mary Ann Leneghan).
Mais je digresse.

Pour résumer, le premier député musulman de Grande-Bretagne est aussi le premier politicien qui ait jamais eu à démissionner face à des menaces de mort ; menaces formulées par des adeptes de la Religion de Paix qui sympathisent avec les barbares islamiques impliqués dans le plus atroce des meurtres à caractère racial de l’histoire récente de la Grande-Bretagne, et dont l’un est aussi, par-dessus le marché, le premier « Écossais » à être reconnu coupable de meurtre avec la circonstance aggravante de motivation raciale.

Maintenant, corrigez-moi si je me trompe, mais il y a sûrement un article à écrire dans tout ceci ? Je sais que c’est maintenant un cliché éculé, mais imaginez que M. Paul Boateng, le premier député noir de Grande-Bretagne, ait été écarté de ses fonctions par une poignée de fondamentalistes chrétiens d’extrême droite, blancs, qu’il aurait mis en rage en réussissant à amener devant la justice les assassins blancs du jeune noir Stephen Lawrence ?
Une folle hypothèse, je l’admets. On pourrait laisser tomber le télescope, et il faudrait même investir plutôt dans l’achat d’oeillères et de protège oreilles pour échapper à l’hystérie médiatique. Nous avons l’habitude du « deux poids, deux mesures » pratiqué par les médias en présence d’un meurtre à caractère racial, mais ici, c’est différent. Ce n’est pas n’importe quel meurtre, ce ne sont pas n’importe quelles menaces de mort, et M. Sarwar n’est pas n’importe qui.
Lorsque la Grande-Bretagne, un pays du monde développé, perd un homme politique élu démocratiquement parce qu’il craint pour sa vie, nous pénétrons dans une ère absolument nouvelle. Dans laquelle la Grande-Bretagne est maintenant sur le même pied que l’Irak ou le Zimbabwe.
Nous sommes en train de devenir, en termes politiques, un véritable pays du Tiers-monde, et le mépris complet que nos médias de la BBC en tête affichaient pour l’impartialité a passé d’une simple tendance à une censure dangereuse, avec toutes les implications dérangeantes que cela laisse augurer pour l’avenir de notre démocratie.

Beaucoup de journalistes politiques estiment que la Grande-Bretagne est morte, Lawrence Auster en particulier, mais M. Auster pense aussi qu’elle peut être ressuscitée. Si c’est le cas, cela doit se faire sans tarder.
Le coeur de notre nation a cessé de battre. Notre âme nationale flotte, hésitante, au-dessus de la table d’opération. L’équipe de réanimation a été appelée, mais le standard de l’hôpital, par conviction politique, leur a dit qu’il n’y avait pas de problème, que tout était sous contrôle.
Les médecins ont tout de même compris l’urgence, ils se hâtent, mais d’autres membres du personnel hospitalier ont déplacé les panneaux indiquant l’emplacement de la salle d’opération et ont éteint les lumières. C’est un grand hôpital, ils n’ont que quelques minutes pour arriver, ils sont perdus, désorientés, mal informés, et l’heure tourne, implacablement…
© Paul Weston, 2007
___________________________
[1] Comme d’habitude, il ne faut pas chercher les mots « musulmans » ou « islam » ou leurs dérivés dans la plupart des articles. Sans doute les conseils lexicaux de L’Union Européenne à ce sujet sont-il pris en considération. Le gouvernement britannique les applique d’ailleurs déjà (voir aussi ici et ici)
[2] Le secrétaire général adjoint de cette organisation ayant expliqué que les attentats « pouvaient être l’œuvre de Musulmans, de Chrétiens, de Juifs ou de Bouddhistes » - http://blogs.telegraph.co.uk/ukcorrespondents/holysmoke/july07/pointingfinger.htm
[3] Ou, pire, en reniant l’islam. Et ils ne doivent pas trop compter sur l’aide de certains de nos politiciens : http://www.ajm.ch/wordpress/?p=712
[4] Le Foreign Office est le ministère britannique des Affaires étrangères - http://fr.wikipedia.org/wiki/Foreign_and_Commonwealth_Office
[5] Le député parle ici des trois assassins qui s’étaient réfugiés au Pakistan

De mon envoyè spécial en Israël.
Le DRAPEAU FLOTTE ENCORE ICI.
J'ai droit à deux articles par jour sur ADRA.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Meyer (Meyer) le dimanche 08 juillet 2007 - 18h37:

Dror Davidman, un photographe israélien original

http://pbase.com/ddking

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Email (Email) le dimanche 08 juillet 2007 - 18h02:

Cher M. Halfon

Je voulais vous informer que la synagogue de la Marsa était ouverte au public cet été (comme chaque été) du 23 Juillet au 30 août. Mon père, Isaac Kalfon (responsable de la synagogue) y tiendra les offices comme chaque été. Connaissant l'influence et la portée de votre site sur l'ensemble des juifs tunisiens il serait intéressant si possible d'informer les internautes passant leurs vacances en Tunisie (notamment à Gammarth) des dates d'ouverture de la synagogue.
Je tenais aussi à vous informer de l'article que nous avons publié recemment sur Wikipedia sur la synagogue de la Marsa et dont voici le lien http://fr.wikipedia.org/wiki/Synagogue_Keren_Y%C3%A9choua_de_La_Marsa.
Nous avons récemment aussi crée un site dont voici l'adresse www.synalamarsa.net.

Je tenais à vous féliciter pour le site harissa.com que je visite avec plaisir depuis plusieurs années.

Encore une fois bravo, amicalement,

Yomtob Kalfon

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Email (Email) le dimanche 08 juillet 2007 - 18h01:

Juifs de France

La Tentation Assimilation



André Nahum est médecin, écrivain et chroniqueur à

radio Judaïques FM ( Paris). Il a publié notamment : Le Médecin de Kairouan,

Prix de l'Afrique Méditérrannéenne-Maghreb de l'ADELF et de la Ville de Paris 1996,

Quatre boules de Cuir et Israel-Palestine, l'Heure de vérité.

En vente en librairie à partir du 25 août 2007

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Albert (Albert) le dimanche 08 juillet 2007 - 14h36:

La haine du Juif est une attaque contre l’humanité »
8 juillet 2007 -de Sir Jonathan Sacks | Publié le 21 juin 2007 surhttp://www.totallyjewish.com/

Parmi les avertissements sérieux concernant la montée de l’antisémitisme en Grande Bretagne et à l’étranger, un nouveau livre Antisémitisme : la Haine Générique sera publié aujourd’hui à la mémoire du célèbre chasseur de nazi Simon Wiesenthal. Voici un extrait exclusif de son chapitre, Mutations d’un Virus, le Grand Rabbin Sir Jonathan Sacks a insisté sur l’importance de la différence dans une société et insiste sur le fait que l’antisémitisme nuit aux personnes antisémites aussi bien qu’aux personnes visées par l’antisémitisme.

Pourquoi l’antisémitisme existe-t-il ? Il existe un nombre presque infini de spéculations. Certains y voient des termes psychologiques : une peur déplacée, l’externalisation d’un conflit interne, une projection de la culpabilité, la création d’un bouc émissaire. D’autres lui ont donné une explication sociopolitique : les Juifs représentent un groupe pouvant facilement être blâmé pour des ressentiments économiques ou des troubles sociaux.

Cependant, d’autres le considère par le prisme de la culture et de l’identité : les Juifs ont été des intrus stéréotypés contre lesquels un groupe peut se définir lui-même. Pourtant, d’autres, notent la concentration d’antisémitisme parmi les croyants - la chrétienté et l’Islam - retraçant la descendance de leur monothéisme à Abraham, et préfèrent une explication freudienne en terme du complexe d’Œdipe : nous cherchons à tuer ceux qui nous ont donné la vie. Il aurait été étrange en effet, si un phénomène si complexe n’avait pas donné naissance à une multitude d’explications.
Ma propre opinion, ne contredisant pas forcément ces hypothèses, est celle stipulant que les Juifs sont haïs car ils sont différents. Chaque peuple, race et croyance est différente. Aucune, pourtant, n’a autant insisté sur le fait d’avoir le droit d’être différent, le devoir d’être différent. L’existence Juive augmente, et l’a toujours fait de sa forme la plus aigue, le problème de la différence.

Il y a quelque chose d’inhabituel, et même d’unique, dans la foi du judaïsme, la première croyance monothéiste au monde. La totalité de la foi juive est basée sur la proposition selon laquelle Dieu a fait une alliance avec toute l’humanité. C’est cette alliance, avec une insistance sur la loi de la justice et la sanctification de la vie, qui est la première insinuation de ce que nous connaissons aujourd’hui comme étant les codes universels des droits de l’homme. Pourtant, le judaïsme lui-même n’est pas, et n’a jamais été considéré, comme un code universel. C’était le code d’un peuple particulier. De là est issu un fait remarquable selon lequel le Judaïsme ne se considère pas comme l’unique chemin vers Dieu. Le paradoxe apparent peut être désigné simplement : le Dieu d’Israël est le Dieu de toute l’humanité, mais la religion d’Israël ne l’est pas, et n’a pas l’intention d’être la religion de toute l’humanité. Afin de comprendre ce phénomène, il faut rechercher une conclusion théologique concernant l’antisémitisme.

En faisant l’humanité à Son image, et effectuant une alliance avec toute l’humanité, Dieu se tourne vers une personne, une famille et un peuple, et lui demande d’être différent, enseignant de ce fait à l’humanité la dignité de la différence. Les civilisations universelles sacrifient l’individuel pour le collectif. Elles obligent l’homme à servir l’Etat au lieu que l’Etat ne serve l’humanité. Notre humanité existe, non pas en dépit, mais précisément grâce à notre unicité individuelle. Le Judaïsme est une alliance individuelle avec le Dieu universel, car c’est uniquement et à travers notre particularité que nous sommes entièrement humain, et c’est seulement par nos familles, nos communautés, nos langues et traditions que nous protégeons et soutenons notre humanité.

Donc, être Juif, c’est porter le fardeau et la dignité de la différence. La mission du peuple de l’alliance est d’être vrai envers sa propre foi tout en contribuant au bien des autres : « par vous, toutes les nations de la terre seront bénies ». Dieu a posé deux défis. Pour Israël, avons-nous le courage d’être différent ?

Pour les autres nations du monde, faisons-nous de la place pour la différence ? L’échec du premier entraine l’assimilation ; le second l’antisémitisme.

Antisémitisme - le cas type de la haine de la différence - est plus qu’une attaque contre les Juifs. C’est une compréhension défectueuse de ce qu’est un être humain. Trois conclusions s’en suivent : l’une pour les Juifs, la seconde pour les antisémites et la troisième pour l’humanité dans son ensemble.

Pour les Juifs, la réponse à l’antisémitisme est de le combattre mais de ne jamais l’intérioriser ou l’accepter dans ses propres termes. L’une des erreurs faites par les Juifs bons, honorables et réfléchis était de croire qu’étant donné que les Juifs sont l’objet de l’antisémitisme, ils en étaient aussi la cause. C’est ainsi qu’est née la psychologie torturée connue comme la haine de soi du Juif : les Juifs cessant de se définir comme la nation aimée de Dieu et se considérant plutôt comme un peuple haït des païens. C’est une erreur tragique. L’antisémitisme n’est pas causé par les Juifs ; ils n’en sont que sa cible. La haine est une chose qui peut nous arriver, mais ça n’est pas ce que nous sommes. Il ne peut jamais être la base d’une identité.

Aux antisémites, nous devons dire ceci : nous ne rendrons jamais la haine par la haine. Etre Juif signifie travailler à la paix et la justice ; la revanche appartient à Dieu, pas à nous. Pourtant, la vérité doit être dite, à savoir que l’antisémitisme est un disfonctionnement psychologique profond, une maladie masquée comme une cure.

L’antisémitisme a été l’arme du choix des tyrans, des dictateurs et des gouvernants d’états totalitaires. Il détourne les troubles publics vers la colère, la pauvreté, l’ignorance, la maladie, les inégalités économiques et la négation des droits de l’homme. Il redirige l’indignation de son réel objet vers un ennemi mythique chargé de pouvoirs supernaturels. C’est la raison pour laquelle celui pour qui la liberté, la démocratie et le régime de la loi est important, ne doit jamais cesser de nous rappeler que l’antisémitisme fait du tort à celui qui l’est autant qu’à la personne à laquelle il est destiné.
A l’humanité l’argument doit être simple et direct. L’antisémitisme - la haine de la différence - est une agression non seulement envers les Juifs mais envers la condition humaine en tant que telle. La vie est sacrée car chaque personne est différente. Chaque langue, culture et civilisation ajoute quelque chose d’unique à l’héritage collectif de l’humanité. Un monde sans place pour les Juifs est un monde sans place pour la différence, et un monde dans lequel il n’y a pas de place pour la différence est un monde dans lequel il n’y a pas de place pour l’humanité elle-même.

De mon envoye spécial sur place en Israël.

Que vive le DRAPEAU.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mena (Mena) le dimanche 08 juillet 2007 - 11h25:

A propos des raisons de se faire la guerre sur le Golan (info # 010607/7) [Analyse]

Par Stéphane Juffa © Metula News Agency

Au Proche-Orient, l’escalade des préparatifs guerriers entre Israël et la Syrie se poursuit. Fin de semaine dernière, Tsahal concluait un imposant exercice sur le plateau du Golan, le second en un mois. En face, l’on n’est pas en reste : sitôt les manœuvres israéliennes terminées, les Syriens viennent de se lancer dans leur propre entraînement grandeur nature. Et chacun rejette sur l’autre la responsabilité de la tension, chacun accusant l’autre de vouloir lui faire la guerre.

En fait et au fond, personne n’entend réellement ouvrir les hostilités, mais cette constatation, même si elle n’est pas discutable, ne constitue toutefois pas l’assurance du maintien du cessez-le-feu entre les deux pays. Pourquoi cela ? Parce que la belligérance possède sa dynamique à elle et que les guerres n’éclatent pas toujours comme elles le devraient, c’est-à-dire, sur la décision prudente d’un Etat, jugeant que ses intérêts vitaux sont en danger ou qu’il pourrait obtenir un avantage politique hyper conséquent à la clef d’une opération militaire.

Il y a deux autres facteurs qui interviennent dans le déclenchement non entièrement voulu et non entièrement planifié des conflits. Le premier procède des "bonnes raisons mais pas totalement suffisantes" de faire usage de la force : dans la crise que nous traversons, seul le régime de Damas en possède, Israël n’ayant rien à gagner, ni à occuper une portion du territoire adverse, ni à déstabiliser son régime.

Quant à la junte de Béchar Al Assad, ses semi-mobiles déclencheurs sont au nombre de trois : premièrement, et c’est la raison archi-dominante, l’échéance de l’ouverture du procès international appelé à juger de son implication dans l’assassinat de Rafic Hariri, qui la panique. Sans vouloir nous mettre à la place des juges, la responsabilité directe du régime de Damas ne fait pas grand doute, et le procès pourrait déboucher sur la mise au ban des nations de la Syrie et sur des sanctions économiques au Conseil de Sécurité, à même de faire exploser l’oligarchie alaouite.

Deuxièmement, pour survivre dans son isolement politique déjà presque consommé, Damas se croit contrainte de renforcer, jour après jour, sa périlleuse collaboration avec les éradicationnistes iraniens. Pour ce faire, partenaire au sein d’une collaboration dans laquelle elle représente, et de loin, le maillon faible, la Syrie doit accepter de s’ouvrir à la République islamique et de participer à son projet stratégique. Le point chaud de cette alliance se situe au Liban, ex-colonie exclusive des Al Assad. Désormais, Téhéran instrumentalise à Beyrouth son organisation supplétive armée du Hezbollah chiite. Sous obédience syrienne, à son origine, le Hezbollah butine ouvertement, avec une régularité de papier à musique, le contrôle du pays aux cèdres. Le Hezb offrant l’avantage considérable, pour ses commanditaires, d’être totalement soumis aux desiderata de Téhéran, de pair avec la libanité incontestable de ses membres et supporters. Lors, Téhéran veut s’accaparer du Liban, dans son plan visant à devenir – autour de son programme d’atomisation et de missiles balistiques – une puissance planétaire, et, d’abord, le phare du monde musulman. Pour cela il a besoin d’un balcon sur le bassin Est-méditerranéen, un endroit où déployer ses fusées et établir un équilibre de terreur avec l’Europe.

Dans ce calcul, Damas remplit la fonction d’allié de proximité : ce sont les syriens qui arment la main des organisations pro-iraniennes et qui implantent et maintiennent, en sus de l’organisation du Sayed Nasrallah, des ruches de miliciens palestiniens, qui ont noms Fatah-Intifada, Fatah-El Islam, FPLP CG, etc. D’ailleurs, la semaine dernière, les Syriens n’ont guère hésité à grignoter quelques kilomètres de souveraineté libanaise, dans la région de la route Beyrouth-Damas, afin de dissuader l’armée libanaise d’envisager une action contre des camps-entrepôts du FPLP Commandement Général.

En parallèle, Béchar Al Assad a "prévenu" Ban Ki-Moon, le Secrétaire général de l’ONU, que la tenue d’un tribunal international sur l’assassinat de Hariri allait, plus que probablement, générer une guerre civile au Liban. Remarquons l’étrange posture du fils de Hafez Al Assad, qui avertit l’ONU du déclenchement d’un conflit dans lequel il tiendrait le rôle de starter. Il faut, pour proférer semblables menaces à l’endroit du chef de l’ONU, soit disposer d’une immense confiance en ses moyens, soit se trouver dans l’état d’un animal aux aguets qui n’a plus rien à perdre.

L’implication de la partition interprétée par Damas au Liban sur un hypothétique conflit avec l’Etat hébreu réside en cela qu’une guerre avec Jérusalem permettrait à l’axe Damas-Téhéran d’activer, à nouveau, ses porte-flingues au Liban contre Israël. Et de prendre, dans la foulée, le contrôle politique à Beyrouth, au prétexte controuvé, mais éprouvé, pour ses mercenaires, d’être la composante de première ligne faisant face à l’ennemi sioniste du monde arabe.

La troisième "bonnes raison mais pas totalement suffisante" pour Damas d’engager Israël sur le Golan est d’ordre tactique : les Syriens disposent d’une fenêtre d’opportunité face à Tsahal, qui leur échoit de par la dotation massive qui leur parvient en missiles russes de la dernière génération. Et cette fenêtre va se refermant, semaine après semaine, au fur et à mesure que Jérusalem remet à jour ses moyens conventionnels et qu’elle développe et applique les contre-mesures nécessaires à neutraliser ces nouveaux armements. Dans quelques mois, le fossé qualitatif entre les deux armées se sera recreusé à sa profondeur maximum et l’ "opportunité" de déclencher un conflit limité sur le Golan se sera refermée. Dès lors, les Al Assad devraient se présenter devant la justice internationale dans leur plus simple appareil, et ils apparaîtraient, s’ils lançaient leurs séides à la conquête de Beyrouth, sous leur véritable identité d’agresseurs.

C’est pour ces raisons qu’une aventure militaire limitée contre Israël tente les Syriens et leurs mentors perses, qui se sentent toutefois retenus par le risque supérieur de subir une nouvelle débâcle. Un revers, qui aurait la même conséquence probable pour le maintien de la dictature syrienne que l’inaction sur le Golan et la comparution devant le tribunal international : la dislocation.

Côté israélien, faute de pouvoir identifier des gains politiques qui s’ensuivraient d’une action contre la Syrie, on s’en tiendra au seul paramètre tactique. Ce dernier peut d’ailleurs s’exprimer en une seule locution : l’avantage sensible qu’il y a à déclencher une guerre préventive lorsque l’on sait qu’elle est inévitable. Dans le cas où l’Etat hébreu prendrait l’initiative, en effet, il pourrait, assez facilement et rapidement, se débarrasser de toutes les armes qui menacent son territoire. Jérusalem en profiterait également pour détruire les centres de production et de stockage des Scud syriens et des armes de destruction massive – chimiques et bactériologiques - qu’ils sont destinés à transporter. Les attraits d’une action préventive sont, objectivement, d’autant plus grands que l’on n’est pas tout à fait au top de sa capacité militaire. A contrario, subir une attaque surprise de la part de Damas, du Hezbollah et Cie, soutenus, à distance, par Téhéran serait assez désagréable et coûteux en vies humaines et en destructions.

C’est cette situation complexe, impliquant de nombreux pays acteurs, poursuivant chacun des objectifs différents, qui rend la tension particulièrement explosive. C’est également, qu’à force de manœuvres, de contre-manœuvres et de renforcement des dispositifs à la frontière, la capacité de surprendre l’autre s’estompe, et que le fait de combattre l’adversaire sans pouvoir le prendre au dépourvu devient, concurremment, de moins en moins séduisant et de plus en plus inévitable. Ce, par le fait qu’une guerre, par cette dynamique intrinsèque de folie, devient quasiment incontournable lorsque deux machines militaires, de la taille de celles des deux belligérants potentiels, se font face alors qu’elles sont totalement déployées. C’est pour cette raison que la Syrie et Israël procèdent à des manœuvres qui restent limitées, et qui sont conduites alternativement. Pour le moment.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Claudia (Claudia) le dimanche 08 juillet 2007 - 11h05:

De Gaza au Liban…
par Alexandre del Valle, pour France Soir

Depuis quelques semaines, Gaza est désormais dirigé par le Hamas*. Or celui-ci n’est pas un simple rival du Fatah. Mouvement islamo-terroriste, révolutionnaire et fanatique, le Hamas est la branche palestinienne des Frères musulmans*, mouvement qui a une main dans le politique et l’« humanitaire » et l’autre dans le terrorisme...

Face à la catastrophe que représente la prise de Gaza par le Hamas, le Premier Ministre israélien Ehud Olmert et le Président Bush ont renforcé le gouvernement du chef du Fatah* et président de l’Autorité Palestinienne (AP)*, Mahmoud Abbas. But :mettre en place une « Palestine alternative » capable de résister à la Palestine jihadiste* du Hamas. De leur côté, certains responsables israéliens estiment que la victoire du Hamas à Gaza clarifie les choses et permet à Israël, désormais amie de l’autorité palestinienne légitime, peut plus facilement intervenir militairement dans une bande de Gaza « hors la loi » et coupé du reste du monde. D’où la décision de l’Etat israélien de reverser à l’AP l’argent des taxes prélevées et d’où aussi la nomination par Mahmoud Abbas d’un nouveau Premier Ministre palestinien modéré et respecté par l’Occident, Salam Fayyad.