Par Michka (Michka) le lundi 09 juillet 2007 - 15h31: |
Les 2 infos que j'envoie ont été publiées sur Israël Magazine.
Mauvaise nouvelle cette fois :
Par Michka (Michka) le lundi 09 juillet 2007 - 15h26: |
En 22 ans, 8 agences de mannequins ont été créées à Tel Aviv. D'après l'agence Image Models, les mannequins israéliens sont très appréciés sur la scène mondiale. Les campagnes les plus prestigieuses ont été réalisées grâce aux mannequins Shiraz Tal ou Shirley Bouganim.
Par Victor (Victor) le lundi 09 juillet 2007 - 10h57: |
Article sur la manifestation d'hier à la Grande Synagogue de la Victoire à Paris, pour la libération des prisonniers israéliens :
Egypt: Talks on Shalit deal continue despite PA crisis
Egyptian intelligence chief tells Meretz faction members his country awaits Israeli answers on kidnapped soldier affair. Meanwhile, 2,000 people attend solidarity rally with abducted troops' families at Paris' Great Synagogue. Families set to meet with French president Monday
Ahiya Raved Published: 07.09.07, 00:12 / Israel News
http://www.ynetnews.com/articles/0,7340,L-3422828,00.html
Par Albert (Albert) le dimanche 08 juillet 2007 - 20h59: |
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Yoshua est un jeune adolescent élevé dans aucune religion. Il est juif sans plus. Etudiant dans un grand lycée connu à Paris et l'an prochain, s’il réussit son concours, il rentre dans une célèbre et grande Ecole de gestion.
Il est promu à un brillant avenir dans les affaires financières tout comme son père et ses aïeux.
Son avenir est tout tracé. Et apparemment aucune ombre au tableau.
Durant tout son enfance et adolescence, il n'a connu que des nurses et des majordomes.
A 5 ans, son père lui fait découvrir les champs-de courses car ce premier possède des haras.
L’adolescent grandit donc dans une ambiance saine, feutrée avec une éducation stricte et surtout bien ordonnée. Une vie de riche loin des jeux d’enfants du petit peuple.
Aucune ombre au tableau.
Yoshua Rochtenberg, 18 ans, issu d’une grande noblesse française, très riche et mécène, décide de se promener par un dimanche, comme un grand enfant, dans les rues de Paris.
Au hasard d’un détour, il croise une jeune fille Myriam Ababou 17 ans de parents juifs sépharades.
Ils font connaissance.
Yoshua découvre son identité juive.
Il rentre dans le yeshiva de la rue Cadet.
Suit les cours de torah avec assiduité sous l’impulsion de son amie.
Il est surpris par ce qu’il entend et apprend et décide de changer ses habitudes au grand damn de ses parents.
Par Breitou (Breitou) le dimanche 08 juillet 2007 - 18h50: |
Par Meyer (Meyer) le dimanche 08 juillet 2007 - 18h37: |
Dror Davidman, un photographe israélien original
http://pbase.com/ddking
Par Email (Email) le dimanche 08 juillet 2007 - 18h02: |
Cher M. Halfon
Je voulais vous informer que la synagogue de la Marsa était ouverte au public cet été (comme chaque été) du 23 Juillet au 30 août. Mon père, Isaac Kalfon (responsable de la synagogue) y tiendra les offices comme chaque été. Connaissant l'influence et la portée de votre site sur l'ensemble des juifs tunisiens il serait intéressant si possible d'informer les internautes passant leurs vacances en Tunisie (notamment à Gammarth) des dates d'ouverture de la synagogue.
Je tenais aussi à vous informer de l'article que nous avons publié recemment sur Wikipedia sur la synagogue de la Marsa et dont voici le lien http://fr.wikipedia.org/wiki/Synagogue_Keren_Y%C3%A9choua_de_La_Marsa.
Nous avons récemment aussi crée un site dont voici l'adresse www.synalamarsa.net.
Je tenais à vous féliciter pour le site harissa.com que je visite avec plaisir depuis plusieurs années.
Encore une fois bravo, amicalement,
Yomtob Kalfon
Par Email (Email) le dimanche 08 juillet 2007 - 18h01: |
Juifs de France
La Tentation Assimilation
André Nahum est médecin, écrivain et chroniqueur à
radio Judaïques FM ( Paris). Il a publié notamment : Le Médecin de Kairouan,
Prix de l'Afrique Méditérrannéenne-Maghreb de l'ADELF et de la Ville de Paris 1996,
Quatre boules de Cuir et Israel-Palestine, l'Heure de vérité.
En vente en librairie à partir du 25 août 2007
Par Albert (Albert) le dimanche 08 juillet 2007 - 14h36: |
La haine du Juif est une attaque contre l’humanité »
8 juillet 2007 -de Sir Jonathan Sacks | Publié le 21 juin 2007 surhttp://www.totallyjewish.com/
Parmi les avertissements sérieux concernant la montée de l’antisémitisme en Grande Bretagne et à l’étranger, un nouveau livre Antisémitisme : la Haine Générique sera publié aujourd’hui à la mémoire du célèbre chasseur de nazi Simon Wiesenthal. Voici un extrait exclusif de son chapitre, Mutations d’un Virus, le Grand Rabbin Sir Jonathan Sacks a insisté sur l’importance de la différence dans une société et insiste sur le fait que l’antisémitisme nuit aux personnes antisémites aussi bien qu’aux personnes visées par l’antisémitisme.
Pourquoi l’antisémitisme existe-t-il ? Il existe un nombre presque infini de spéculations. Certains y voient des termes psychologiques : une peur déplacée, l’externalisation d’un conflit interne, une projection de la culpabilité, la création d’un bouc émissaire. D’autres lui ont donné une explication sociopolitique : les Juifs représentent un groupe pouvant facilement être blâmé pour des ressentiments économiques ou des troubles sociaux.
Cependant, d’autres le considère par le prisme de la culture et de l’identité : les Juifs ont été des intrus stéréotypés contre lesquels un groupe peut se définir lui-même. Pourtant, d’autres, notent la concentration d’antisémitisme parmi les croyants - la chrétienté et l’Islam - retraçant la descendance de leur monothéisme à Abraham, et préfèrent une explication freudienne en terme du complexe d’Œdipe : nous cherchons à tuer ceux qui nous ont donné la vie. Il aurait été étrange en effet, si un phénomène si complexe n’avait pas donné naissance à une multitude d’explications.
Ma propre opinion, ne contredisant pas forcément ces hypothèses, est celle stipulant que les Juifs sont haïs car ils sont différents. Chaque peuple, race et croyance est différente. Aucune, pourtant, n’a autant insisté sur le fait d’avoir le droit d’être différent, le devoir d’être différent. L’existence Juive augmente, et l’a toujours fait de sa forme la plus aigue, le problème de la différence.
Il y a quelque chose d’inhabituel, et même d’unique, dans la foi du judaïsme, la première croyance monothéiste au monde. La totalité de la foi juive est basée sur la proposition selon laquelle Dieu a fait une alliance avec toute l’humanité. C’est cette alliance, avec une insistance sur la loi de la justice et la sanctification de la vie, qui est la première insinuation de ce que nous connaissons aujourd’hui comme étant les codes universels des droits de l’homme. Pourtant, le judaïsme lui-même n’est pas, et n’a jamais été considéré, comme un code universel. C’était le code d’un peuple particulier. De là est issu un fait remarquable selon lequel le Judaïsme ne se considère pas comme l’unique chemin vers Dieu. Le paradoxe apparent peut être désigné simplement : le Dieu d’Israël est le Dieu de toute l’humanité, mais la religion d’Israël ne l’est pas, et n’a pas l’intention d’être la religion de toute l’humanité. Afin de comprendre ce phénomène, il faut rechercher une conclusion théologique concernant l’antisémitisme.
En faisant l’humanité à Son image, et effectuant une alliance avec toute l’humanité, Dieu se tourne vers une personne, une famille et un peuple, et lui demande d’être différent, enseignant de ce fait à l’humanité la dignité de la différence. Les civilisations universelles sacrifient l’individuel pour le collectif. Elles obligent l’homme à servir l’Etat au lieu que l’Etat ne serve l’humanité. Notre humanité existe, non pas en dépit, mais précisément grâce à notre unicité individuelle. Le Judaïsme est une alliance individuelle avec le Dieu universel, car c’est uniquement et à travers notre particularité que nous sommes entièrement humain, et c’est seulement par nos familles, nos communautés, nos langues et traditions que nous protégeons et soutenons notre humanité.
Donc, être Juif, c’est porter le fardeau et la dignité de la différence. La mission du peuple de l’alliance est d’être vrai envers sa propre foi tout en contribuant au bien des autres : « par vous, toutes les nations de la terre seront bénies ». Dieu a posé deux défis. Pour Israël, avons-nous le courage d’être différent ?
Pour les autres nations du monde, faisons-nous de la place pour la différence ? L’échec du premier entraine l’assimilation ; le second l’antisémitisme.
Antisémitisme - le cas type de la haine de la différence - est plus qu’une attaque contre les Juifs. C’est une compréhension défectueuse de ce qu’est un être humain. Trois conclusions s’en suivent : l’une pour les Juifs, la seconde pour les antisémites et la troisième pour l’humanité dans son ensemble.
Pour les Juifs, la réponse à l’antisémitisme est de le combattre mais de ne jamais l’intérioriser ou l’accepter dans ses propres termes. L’une des erreurs faites par les Juifs bons, honorables et réfléchis était de croire qu’étant donné que les Juifs sont l’objet de l’antisémitisme, ils en étaient aussi la cause. C’est ainsi qu’est née la psychologie torturée connue comme la haine de soi du Juif : les Juifs cessant de se définir comme la nation aimée de Dieu et se considérant plutôt comme un peuple haït des païens. C’est une erreur tragique. L’antisémitisme n’est pas causé par les Juifs ; ils n’en sont que sa cible. La haine est une chose qui peut nous arriver, mais ça n’est pas ce que nous sommes. Il ne peut jamais être la base d’une identité.
Aux antisémites, nous devons dire ceci : nous ne rendrons jamais la haine par la haine. Etre Juif signifie travailler à la paix et la justice ; la revanche appartient à Dieu, pas à nous. Pourtant, la vérité doit être dite, à savoir que l’antisémitisme est un disfonctionnement psychologique profond, une maladie masquée comme une cure.
L’antisémitisme a été l’arme du choix des tyrans, des dictateurs et des gouvernants d’états totalitaires. Il détourne les troubles publics vers la colère, la pauvreté, l’ignorance, la maladie, les inégalités économiques et la négation des droits de l’homme. Il redirige l’indignation de son réel objet vers un ennemi mythique chargé de pouvoirs supernaturels. C’est la raison pour laquelle celui pour qui la liberté, la démocratie et le régime de la loi est important, ne doit jamais cesser de nous rappeler que l’antisémitisme fait du tort à celui qui l’est autant qu’à la personne à laquelle il est destiné.
A l’humanité l’argument doit être simple et direct. L’antisémitisme - la haine de la différence - est une agression non seulement envers les Juifs mais envers la condition humaine en tant que telle. La vie est sacrée car chaque personne est différente. Chaque langue, culture et civilisation ajoute quelque chose d’unique à l’héritage collectif de l’humanité. Un monde sans place pour les Juifs est un monde sans place pour la différence, et un monde dans lequel il n’y a pas de place pour la différence est un monde dans lequel il n’y a pas de place pour l’humanité elle-même.
De mon envoye spécial sur place en Israël.
Que vive le DRAPEAU.
Par Mena (Mena) le dimanche 08 juillet 2007 - 11h25: |
A propos des raisons de se faire la guerre sur le Golan (info # 010607/7) [Analyse]
Par Stéphane Juffa © Metula News Agency
Au Proche-Orient, l’escalade des préparatifs guerriers entre Israël et la Syrie se poursuit. Fin de semaine dernière, Tsahal concluait un imposant exercice sur le plateau du Golan, le second en un mois. En face, l’on n’est pas en reste : sitôt les manœuvres israéliennes terminées, les Syriens viennent de se lancer dans leur propre entraînement grandeur nature. Et chacun rejette sur l’autre la responsabilité de la tension, chacun accusant l’autre de vouloir lui faire la guerre.
En fait et au fond, personne n’entend réellement ouvrir les hostilités, mais cette constatation, même si elle n’est pas discutable, ne constitue toutefois pas l’assurance du maintien du cessez-le-feu entre les deux pays. Pourquoi cela ? Parce que la belligérance possède sa dynamique à elle et que les guerres n’éclatent pas toujours comme elles le devraient, c’est-à-dire, sur la décision prudente d’un Etat, jugeant que ses intérêts vitaux sont en danger ou qu’il pourrait obtenir un avantage politique hyper conséquent à la clef d’une opération militaire.
Il y a deux autres facteurs qui interviennent dans le déclenchement non entièrement voulu et non entièrement planifié des conflits. Le premier procède des "bonnes raisons mais pas totalement suffisantes" de faire usage de la force : dans la crise que nous traversons, seul le régime de Damas en possède, Israël n’ayant rien à gagner, ni à occuper une portion du territoire adverse, ni à déstabiliser son régime.
Quant à la junte de Béchar Al Assad, ses semi-mobiles déclencheurs sont au nombre de trois : premièrement, et c’est la raison archi-dominante, l’échéance de l’ouverture du procès international appelé à juger de son implication dans l’assassinat de Rafic Hariri, qui la panique. Sans vouloir nous mettre à la place des juges, la responsabilité directe du régime de Damas ne fait pas grand doute, et le procès pourrait déboucher sur la mise au ban des nations de la Syrie et sur des sanctions économiques au Conseil de Sécurité, à même de faire exploser l’oligarchie alaouite.
Deuxièmement, pour survivre dans son isolement politique déjà presque consommé, Damas se croit contrainte de renforcer, jour après jour, sa périlleuse collaboration avec les éradicationnistes iraniens. Pour ce faire, partenaire au sein d’une collaboration dans laquelle elle représente, et de loin, le maillon faible, la Syrie doit accepter de s’ouvrir à la République islamique et de participer à son projet stratégique. Le point chaud de cette alliance se situe au Liban, ex-colonie exclusive des Al Assad. Désormais, Téhéran instrumentalise à Beyrouth son organisation supplétive armée du Hezbollah chiite. Sous obédience syrienne, à son origine, le Hezbollah butine ouvertement, avec une régularité de papier à musique, le contrôle du pays aux cèdres. Le Hezb offrant l’avantage considérable, pour ses commanditaires, d’être totalement soumis aux desiderata de Téhéran, de pair avec la libanité incontestable de ses membres et supporters. Lors, Téhéran veut s’accaparer du Liban, dans son plan visant à devenir – autour de son programme d’atomisation et de missiles balistiques – une puissance planétaire, et, d’abord, le phare du monde musulman. Pour cela il a besoin d’un balcon sur le bassin Est-méditerranéen, un endroit où déployer ses fusées et établir un équilibre de terreur avec l’Europe.
Dans ce calcul, Damas remplit la fonction d’allié de proximité : ce sont les syriens qui arment la main des organisations pro-iraniennes et qui implantent et maintiennent, en sus de l’organisation du Sayed Nasrallah, des ruches de miliciens palestiniens, qui ont noms Fatah-Intifada, Fatah-El Islam, FPLP CG, etc. D’ailleurs, la semaine dernière, les Syriens n’ont guère hésité à grignoter quelques kilomètres de souveraineté libanaise, dans la région de la route Beyrouth-Damas, afin de dissuader l’armée libanaise d’envisager une action contre des camps-entrepôts du FPLP Commandement Général.
En parallèle, Béchar Al Assad a "prévenu" Ban Ki-Moon, le Secrétaire général de l’ONU, que la tenue d’un tribunal international sur l’assassinat de Hariri allait, plus que probablement, générer une guerre civile au Liban. Remarquons l’étrange posture du fils de Hafez Al Assad, qui avertit l’ONU du déclenchement d’un conflit dans lequel il tiendrait le rôle de starter. Il faut, pour proférer semblables menaces à l’endroit du chef de l’ONU, soit disposer d’une immense confiance en ses moyens, soit se trouver dans l’état d’un animal aux aguets qui n’a plus rien à perdre.
L’implication de la partition interprétée par Damas au Liban sur un hypothétique conflit avec l’Etat hébreu réside en cela qu’une guerre avec Jérusalem permettrait à l’axe Damas-Téhéran d’activer, à nouveau, ses porte-flingues au Liban contre Israël. Et de prendre, dans la foulée, le contrôle politique à Beyrouth, au prétexte controuvé, mais éprouvé, pour ses mercenaires, d’être la composante de première ligne faisant face à l’ennemi sioniste du monde arabe.
La troisième "bonnes raison mais pas totalement suffisante" pour Damas d’engager Israël sur le Golan est d’ordre tactique : les Syriens disposent d’une fenêtre d’opportunité face à Tsahal, qui leur échoit de par la dotation massive qui leur parvient en missiles russes de la dernière génération. Et cette fenêtre va se refermant, semaine après semaine, au fur et à mesure que Jérusalem remet à jour ses moyens conventionnels et qu’elle développe et applique les contre-mesures nécessaires à neutraliser ces nouveaux armements. Dans quelques mois, le fossé qualitatif entre les deux armées se sera recreusé à sa profondeur maximum et l’ "opportunité" de déclencher un conflit limité sur le Golan se sera refermée. Dès lors, les Al Assad devraient se présenter devant la justice internationale dans leur plus simple appareil, et ils apparaîtraient, s’ils lançaient leurs séides à la conquête de Beyrouth, sous leur véritable identité d’agresseurs.
C’est pour ces raisons qu’une aventure militaire limitée contre Israël tente les Syriens et leurs mentors perses, qui se sentent toutefois retenus par le risque supérieur de subir une nouvelle débâcle. Un revers, qui aurait la même conséquence probable pour le maintien de la dictature syrienne que l’inaction sur le Golan et la comparution devant le tribunal international : la dislocation.
Côté israélien, faute de pouvoir identifier des gains politiques qui s’ensuivraient d’une action contre la Syrie, on s’en tiendra au seul paramètre tactique. Ce dernier peut d’ailleurs s’exprimer en une seule locution : l’avantage sensible qu’il y a à déclencher une guerre préventive lorsque l’on sait qu’elle est inévitable. Dans le cas où l’Etat hébreu prendrait l’initiative, en effet, il pourrait, assez facilement et rapidement, se débarrasser de toutes les armes qui menacent son territoire. Jérusalem en profiterait également pour détruire les centres de production et de stockage des Scud syriens et des armes de destruction massive – chimiques et bactériologiques - qu’ils sont destinés à transporter. Les attraits d’une action préventive sont, objectivement, d’autant plus grands que l’on n’est pas tout à fait au top de sa capacité militaire. A contrario, subir une attaque surprise de la part de Damas, du Hezbollah et Cie, soutenus, à distance, par Téhéran serait assez désagréable et coûteux en vies humaines et en destructions.
C’est cette situation complexe, impliquant de nombreux pays acteurs, poursuivant chacun des objectifs différents, qui rend la tension particulièrement explosive. C’est également, qu’à force de manœuvres, de contre-manœuvres et de renforcement des dispositifs à la frontière, la capacité de surprendre l’autre s’estompe, et que le fait de combattre l’adversaire sans pouvoir le prendre au dépourvu devient, concurremment, de moins en moins séduisant et de plus en plus inévitable. Ce, par le fait qu’une guerre, par cette dynamique intrinsèque de folie, devient quasiment incontournable lorsque deux machines militaires, de la taille de celles des deux belligérants potentiels, se font face alors qu’elles sont totalement déployées. C’est pour cette raison que la Syrie et Israël procèdent à des manœuvres qui restent limitées, et qui sont conduites alternativement. Pour le moment.
Par Claudia (Claudia) le dimanche 08 juillet 2007 - 11h05: |
De Gaza au Liban…
par Alexandre del Valle, pour France Soir
Depuis quelques semaines, Gaza est désormais dirigé par le Hamas*. Or celui-ci n’est pas un simple rival du Fatah. Mouvement islamo-terroriste, révolutionnaire et fanatique, le Hamas est la branche palestinienne des Frères musulmans*, mouvement qui a une main dans le politique et l’« humanitaire » et l’autre dans le terrorisme...
Face à la catastrophe que représente la prise de Gaza par le Hamas, le Premier Ministre israélien Ehud Olmert et le Président Bush ont renforcé le gouvernement du chef du Fatah* et président de l’Autorité Palestinienne (AP)*, Mahmoud Abbas. But :mettre en place une « Palestine alternative » capable de résister à la Palestine jihadiste* du Hamas. De leur côté, certains responsables israéliens estiment que la victoire du Hamas à Gaza clarifie les choses et permet à Israël, désormais amie de l’autorité palestinienne légitime, peut plus facilement intervenir militairement dans une bande de Gaza « hors la loi » et coupé du reste du monde. D’où la décision de l’Etat israélien de reverser à l’AP l’argent des taxes prélevées et d’où aussi la nomination par Mahmoud Abbas d’un nouveau Premier Ministre palestinien modéré et respecté par l’Occident, Salam Fayyad.