Archive jusqu'au 01/décembre/2005

Discus: ADRA : LES COMMENTAIRES D'HARISSA: Commentaires 2005: Commentaires Decembre 2005: Archive jusqu'au 01/décembre/2005
Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par A_Soued (A_Soued) le jeudi 01 décembre 2005 - 09h20:

Vidéo Arabie saoudite

Pour ceux qui ne l'ont pas encore vue, édifiant spectacle; il suffit de cliquer sur:
http://switch5.castup.net/frames/20041020_MemriTV_Popup/video_480x360.asp?ClipMediaID=90173&ak=null


Albert SOUED - www.chez.com/soued ,
le site des Symboles et des Rêves

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Email (Email) le jeudi 01 décembre 2005 - 08h49:

Chers amis

Que vous soyez philatéliste ou pas , l’impression du timbre à l’effigie du Grand Rabbin KAPLAN (ztl) constitue un événement. C’est le premier timbre français à l’effigie d’un rabbin cotemporain, donc d’un religieux juif.
Il a été édité 8 millions de timbres, donc 8.000.000 d’occasions d’informer et de faire reconnaître que la France reconnait et honore un religieux juif !
Ces 8 millions d’occasion peuvent être perdus si la demande n’est pas au rendez vous. En effet si personne ne réclame ce timbre, il ira dans quelques mois au Pilon.
Soyez donc les artisans de cette diffusion en ayant à cœur chaqu! e fois que vous envoyez une lettre affranchie à 53 centimes (courrier normal) d’apposer ce timbre du grand rabbin Kaplan dessus.

GEOSARAH

c:/

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Primo (Primo) le jeudi 01 décembre 2005 - 05h16:

Soutien à Alain Finkielkraut

Primo estime qu'il est temps de soutenir Alain Finkielkraut suite au lynchage dont il est l'objet.

Primo déplore le manque de courage et de mobilisation des intellectuels français, par ailleurs si prompts à signer des pétitions sur à peu près tous les sujets pour lesquels on les sollicite.

Si eux ne bougent pas, nous devons le faire.

Envoyez vos messages de soutien en cliquant sur cette adresse info@primo-europe.org

Pour nous permettre de traiter rapidement votre courriel, mentionnez dans l'en-tête de votre message soutien à Alain Finkielkraut

Nous enverrons régulièrement vos messages à Alain Finkielkraut par l'intermédiaire de son agent.

Soyez sincères et simples, si vous le voulez ! Développez un argument si vous le désirez !

Mais surtout restez vous-mêmes.

Apprenons ensemble à respirer l'air de la sincérité dans un monde médiatique et intellectuel uniforme.

L'équipe Primo

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Marabi (Marabi) le jeudi 01 décembre 2005 - 00h40:

bonsoir
je voulais vous dire ma fierte de gabesien après avoir eu le bonheur de recevoir avec mon pere la semaine derniere à Gabes Sylvain Chalom le jeudi 18 novembre entre 13h et 16h .
Quelle émotion que cet office de minha dirigé par le ministre, dans la synagogue de sa ville natale qui a vu le mariage de sa mère en 1956 .
J' ai un reportage photographique exceptionnel de cette visite et merci de m'indiquer comment la passer sur harissa.com .
Pour votre information les gabesiens ont réservé au fils de Gabes un accueil très chaleureux et ont échangé avec sa mère librement quelques souvenirs .
guy azria

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Nao (Nao) le mercredi 30 novembre 2005 - 21h10:

Avec un peu de retard (mais je l'avais deja congratule de vive voix) un GRAND MAZAL TOV a Emile et son epouse pour la naissance de leur nouveau petit fils.
Je leur souhaite de voir son mariage en bonne sante!
Amen!

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Shalom (Shalom) le mercredi 30 novembre 2005 - 18h15:

Juifs du Maghreb- Noms de famille et société
Jacques Taieb
Centre de génealogie Juive.

Page:110-n°801 --Lalloum(C)Laloum (ACT)Bellaloum(A). Sans reproche,sans blâme, en arabe:(Lâ loum ou blâ loum).Souche peu courante.
c:Le Constantinois
A:Algerois.
T:Tunisie.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par A_Soued (A_Soued) le mercredi 30 novembre 2005 - 17h50:

SUR LA SYRIE ON SE TAIT

Article écrit par Natan Sharanski, ancien ministre israélien

Paru dans le Jerusalem Post du 27/10/05

Traduit par Albert Soued, www.chez.com/soued

Le lien qui unit Israël aux Etats-Unis n'est pas seulement construit autour d'intérêts communs, mais également sur des valeurs partagées par des citoyens des deux nations, notamment l'amour de la liberté et de la démocratie. Grâce à ce lien solide érigé en axiome, l'alliance entre les deux pays peut traverser l'orage des désaccords entre les gouvernements. Que cela soit au sujet de l'urbanisation du corridor E1 séparant Jérusalem de Maalé Adoumim ou des interprétations divergentes de la lettre envoyée par G W Bush à Ariel Sharon en avril 2004. Ces désaccords ne proviennent pas de différences idéologiques fondamentales, mais sont plutôt liés à des considérations de politique intérieure dans chaque pays. Ceci d'autant plus qu'une connivence particulière existe entre les deux dirigeants.

Néanmoins si on regarde de plus près la règle des "valeurs partagées", on s'aperçoit d'une exception, en ce qui concerne la promotion de la démocratie auprès de nos voisins arabes. La politique du président Bush au Moyen Orient est basée sur une conviction passionnée qu'on peut transformer les pays de cette région en démocraties, le seul moyen de parvenir à la paix. La plupart des hommes politiques en Israël sont sceptiques devant une telle foi, la considérant au mieux comme naïve, au pire comme périlleuse.

Le rejet de cette vision d'un Moyen Orient démocratique par notre pays a déjà entraîné de sérieuses conséquences. La feuille de route par exemple.

Quand le 24/06/02, le président Bush a prononcé son fameux discours révolutionnaire sur la démocratisation de l'Autorité Palestinienne, condition pour faire avancer le processus de paix, le gouvernement israélien s'est abstenu de proposer un plan ou de prendre une quelconque initiative. On n'a même pas eu une réunion sur le sujet. Devant le silence de notre gouvernement, le Département d'Etat s'est mis au travail. Fidèle à ses principes de realpolitik et réservé quant aux annonces hardies de son président, le Département d'Etat a forgé son propre plan, selon le schéma des accords d'Oslo, même si la rhétorique de G W Bush est conservée. C'est ainsi qu'en espérant gagner du temps en ne faisant rien, nos chefs se sont retrouvés devant une "feuille de route" et ont été forcés de l'accepter! Même si la doctrine de G W Bush de promotion de la démocratie est aujourd'hui de plus en plus critiquée, le soutien de cette politique au sein de son administration s'est renforcée. Ainsi Condoleeza Rice essaie de mener une véritable révolution au sein du Département d'Etat, comme j'ai pu le constater lors d'un entretien avec elle, à l'occasion d'une conférence sur la démocratie. Pour s'en convaincre, il n'y a qu'à voir les impulsions données dans tout le Moyen Orient, du Liban au Koweit, en passant par l'Egypte, l'Irak et même l'Arabie.

Et maintenant le doigt est pointé sur la Syrie, source des troubles au Liban ou en Irak. Le rapport de l'Onu sur le meurtre de Rafik Hariri est l'occasion unique pour ébranler le régime syrien. Et quelle est la position d'Israël sur le sujet? Accepterons-nous le remplacement d'un régime dictatorial hostile et agressif par un autre qui serait pacifique et démocratique? De très nombreuses réserves ont été exprimées dans les "hautes sphères" estimant qu'un chaos dangereux pourrait remplacer la clique des Assad. Et même pire, si un régime démocratique s'installait, il pourrait demander de négocier la restitution des hauteurs du Golan. Ceci n'est pas nouveau. Durant les 15 dernières années, Israël s'est toujours tiré une balle dans le pied, en pensant que les régimes forts des dictatures du Moyen Orient étaient une source de stabilité. Nous avons toujours accepté les dictatures au détriment d'éventuelles démocraties. Cette aliénation est portée à son paroxysme quand il s'agit de la Syrie, où nous préférons un statu quo avec une dictature faible, plutôt qu'une évolution pouvant déboucher sur une démocratie.

Une politique qui s'appuie sur des dictateurs "forts mais amis" ou "hostiles mais faibles" ne peut donner que les mêmes résultats dans les deux cas. La haine de nos voisins à notre égard sera perpétuée de génération en génération, puisque la profonde conviction qu'Israël doit être annihilé est ancrée en eux. Faible ou fort, tout régime dictatorial a besoin d'un bouc émissaire extérieur pour survivre.

En contraste, les démocraties dépendent du soutien populaire. Quelle que soit leur idéologie, elles doivent satisfaire les besoins du peuple qui préfère la prospérité à la pauvreté et la paix à la guerre. Inévitablement toute démocratie cherchera son intérêt dans la coopération avec ses voisins. Et ce sera le cas de la Syrie. Il suffit de discuter avec les dissidents syriens. Le régime des Assad pourrit de l'intérieur et point n'est besoin d'intervenir pour le changer. Il suffit de soutenir les forces démocratiques qui oeuvrent pour la liberté aussi bien à l'extérieur qu'à l'intérieur.

Nous ferons une erreur stratégique en nous abstenant de soutenir le projet américain de démocratisation du Moyen Orient, et en adhérant à une politique de courte vue, s'appuyant sur des dictatures fortes ou amies, faibles ou hostiles. Et nous raterons une occasion historique qui apportera à la région la paix et la prospérité.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Meyer (Meyer) le mercredi 30 novembre 2005 - 17h45:

Dictionnaire Etymologique de Noms de Famille Français d'Origine Etrangère et Régionale de Laurent HERZ. Editeur l'Harmattan. Paris 1997.

page 158 : Laloum(Ara) : le savant ('al-'alim, Alg. l'alûm)

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Emma (Emma) le mercredi 30 novembre 2005 - 17h30:

D’une seule voix. Une voix plus forte que le chaos du monde…


Juifs, Chrétiens, Musulmans. Après leur concert à Jérusalem, ils seront en France, pour une tournée exceptionnelle du 14 au 31 mai 2006

Nous présentons ci-après un dossier qui a été établi par les organisateurs « D’une seule voix », Jean-Yves Labat de Rossi et Anne Dieumegard, dossier que nous reproduisons avec leur aimable autorisation. Ce dossier présente le concert qui a été donné à Jérusalem, le 25 novembre 2004 et expose la série de concerts qui seront donnés par « D’une seule voix », à Paris et en Province des 14 au 31 mai 2006.

Marc Knobel


« D’une seule voix » en concert à Jérusalem le 25 novembre 2004


Ils sont Juifs ou Arabes israéliens, musulmans ou chrétiens palestiniens, chrétiens latins, Grecs melkites ou Arméniens. Tous résident en Israël ou en Palestine. En solistes ou en groupes, ils chantent la même terre, la même ville - Jérusalem - le même désir de vivre en paix. Message de dignité, de respect mutuel et d’espérance, le disque « D’une seule voix » a remporté en France le Prix Siloé Musique 2004. Il a été unanimement salué par la presse nationale.

Un pari fou … : le concert du 25 novembre 2004, à Jérusalem
En présence du ministre français de la Culture et de la Communication, de l’ambassadeur de France en Israël, du Consul général de France à Jérusalem, et de très nombreuses personnalités, laïques ou religieuses, les artistes ayant accepté de participer à l’enregistrement du disque, rejoints par des musiciens en provenance de la Bande de Gaza (qui avaient reçu l’autorisation de se rendre à Jérusalem) étaient réunis sur la scène de l’auditorium de Notre-Dame de Jérusalem. 120 musiciens et chanteurs ont répondu présents à cet appel : Hezy Levy, le Chœur des moines et moniales d’Abu-Gosh, Moneim Adwan et ses musiciens (en provenance de la Bande de Gaza), la chanteuse Rola Bakhit (Bande de Gaza), le Révérend Goussan Aljanian, le chœur d’enfants de Taybeh (Territoires palestiniens), le chœur du patriarcat grec melkite catholique de Jérusalem, l’ensemble soufi Al-Inshad Al-Maqdissi, le Jerusalem Oratorio Chamber Choir et le groupe Ashira (réunissant des musiciens juifs, chrétiens et musulmans).

Ne pas en rester là… : la tournée « D’une seule voix » en France
La France étant à l’origine de cette opération de « diplomatie culturelle », l’idée d’une tournée dans notre pays s’est tout naturellement imposée.

Très désireux de venir en France, les artistes attendent aussi de notre pays une reconnaissance, une écoute, un soutien. S’il s’agit pour eux de présenter au public français une autre image que celle de la violence et de la haine, généralement associée au Proche Orient, de montrer et de démontrer l’existence d’une autre réalité, ils ont aussi besoin que leur message soit reçu, compris et soutenu. Construire la paix, c’est avant tout préparer les esprits. De ce point de vue, la culture, tout particulièrement la musique, langage universel, tient un rôle de tout premier plan.


PREMIERE PARTIE DU CONCERT

Né et résidant en Israël, Hezy Levy a débuté sa carrière musicale par des études de guitare classique, avant de se consacrer au chant. Il a fait partie de l’unique chœur professionnel israélien (“The Cameran Singers”), spécialisé dans la musique baroque et la musique de la Renaissance, et se produit aujourd’hui comme soliste dans des festivals, en Israël et à l’étranger. L’un des rares chanteurs classiques à s’accompagner lui-même à la guitare, il entend renouer avec l’ancienne tradition des troubadours. Son répertoire s’étend des sonorités occidentales - baroque, Renaissance et classique - à celles de l’Orient (Ladino), de la musique ancienne à la musique contemporaine israélienne (comme compositeur et interprète).

Karawan a été créé en 1994, dans le petit village d’Ibillin, en Galilée. Le groupe interprète des chants traditionnels orientaux, issus de répertoires anciens et classiques de grands artistes, compositeurs et musiciens orientaux, dont il ranime la mémoire. Il interprète également des chants de sa propre composition, de même que des œuvres du répertoire andalou post classique, mêlant différents styles musicaux. Karawan a participé à de nombreux concerts et festivals, en Israël et à l’étranger. En 2002, il s’est produit dans le cadre d’un festival en Finlande (à Hankasalmi, Kangasniemi et Helsinki) et a participé au festival de Jérash, en Jordanie.

Khair Mustafa Shallat. Originaire de Galilée, virtuose, il est considéré comme l’un des plus grands joueurs de Ûd de sa génération. Il se distingue par l’originalité et la force de l’interprétation de ses « Takasim » (improvisations en solos). Il vient d’enregistrer son premier C.D. Il se produit au sein du groupe Karawan. Lors de la tournée, il interprétera également des pièces en solo.

Le révérend Goussan Aljanian est né à Sassoun, dans l’Est de la Turquie, en 1964. A l’âge de11 ans, il se rend à Jérusalem pour poursuivre ses études au séminaire du patriarcat arménien. Après des études secondaires et théologiques, il est ordonné prêtre en 1983 et prend comme nom Goussan (ce qui signifie troubadour). Depuis lors, il a enseigné la musique liturgique et, dans le même temps, a dirigé les chants liturgiques de la cathédrale Saint James. Depuis son enfance, la musique arménienne a toujours fait partie de sa vie. Ténor soliste à la cathédrale Saint James du patriarcat arménien de Jérusalem, il met particulièrement en lumière l’essence mystique et spirituelle de l’art musical arménien.

Le Chœur d’enfants de Taybeh et le Chœur d’Efroni. Situé à 30 kilomètres au Nord de Jérusalem, à proximité de Ramallah, Taybeh est un village de 1.500 habitants, tous chrétiens (orthodoxes, catholiques de rite byzantin ou de rite latin). Au sein de l’église latine, une chorale d’enfants et de jeunes (9 à 16 ans) a pris son essor depuis six ans environ. Arabes palestiniens, filles et garçons se réunissent chaque semaine pour préparer l’animation de l’Eucharistie dominicale. Les pèlerins de passage à Taybeh sont toujours émus d’entendre leurs voix et il n’est pas rare que, pour animer une fête ou une rencontre, la chorale soit sollicitée. Fondé en 1980 par Maya Shavit et placé sous sa direction, le Chœur d’Efroni est composé de jeunes filles juives israéliennes âgées de 12 à 18 ans, principalement issues de milieux ruraux et de Kibboutz. Son répertoire comprend des chants traditionnels juifs aussi bien que des œuvres écrites pour le chœur par des compositeurs israéliens contemporains. Le Chœur s’est notamment produit à l’occasion de la cérémonie de remise des Prix Nobel de la Paix en 1994. Seize enfants sélectionnés au sein de chacune de ces deux formations sont réunies pour la première fois à l’occasion de cette tournée.


SECONDE PARTIE DU CONCERT

Jerusalem Oratorio Chamber Choir
Le « Jerusalem Oratorio Chamber Choir » réunit 26 chanteurs. Il a représenté Israël au festival international de musique liturgique de Valence en Espagne (1999) et au festival Maggio Musicale à Florence (2000). Il s’est également produit sur des scènes prestigieuses, comme le festival d’Israël, le festival « Liturgica » de Jérusalem ou le festival de musique vocale d’Abu Gosh. Le répertoire de ce chœur s’étend d’oeuvres de la pré-Renaissance jusqu’à des oeuvres contemporaines, en passant par des arrangements pour chœur de musique traditionnelle. Son Directeur musical, Ronen Borshevsky est considéré aujourd’hui comme l’un des meilleurs chefs de chœur en Israël.

Rola Bakhit est née en 1980, en Arabie Saoudite. Elle quitte ce pays à l’âge de 12 ans avec sa famille pour s’installer à Gaza. A la fin de ses études, elle commence à chanter pour la télévision, puis produit ses propres chansons. Parallèlement, elle joue dans différentes pièces de théâtre. C’est à l’âge de 14 ans, à l’occasion d’un opéra pour enfants, qu’elle enregistre sa première chanson. Elle s’inscrit dans la tradition de la musique classique arabe, avec des interprètes comme Majda El-Roumi.

L’ensemble musical de Palestine. Composé de 26 musiciens, cet ensemble est le premier orchestre professionnel palestinien. Créé en 2005, placé sous la direction administrative de Alla Nijm et sous la direction musicale de Atef Okasha, il s’est fixé comme objectif de réunir les meilleurs musiciens de la Bande de Gaza. Il se consacre tout particulièrement au répertoire de la musique traditionnelle palestinienne. La tournée « D’une seule voix » sera pour ces artistes la première occasion de se produire hors de Palestine.

Janet Rothstein-Yehudayan est née à Téhéran et a immigré en Israël à l’âge de 14 ans. Menashe Sasson est lui d’origine Irakienne. Il est reconnu aujourd’hui comme l’un des maîtres du santur. Leur répertoire se consacre à la musique d’origine persane, juive ou non juive, classique ou traditionnelle.

Ashira : La fusion des registres musicaux traditionnels et contemporains, la rencontre entre les cultures juive et arabe et la diversité des styles sont la marque de Ashira. L’Ensemble s’est produit dans le cadre du festival Ethnique de Jérusalem, au HaGadah HaSmolit café de Tel Aviv, au théâtre arabo-hébraïque de Jaffa, ainsi qu’au festival Hutzot Ha’If de Jérusalem. Fondateurs et leaders de l’ensemble, Doron Shalom et Limor Azariah s’inspirent pour leurs compositions des souvenirs des prières de leur enfance, pour donner à ces chants un sens tout personnel, à travers des adaptations extrêmement poignantes et empreintes de mysticisme.

Eti Castro et Saz : Elle est juive israélienne, artiste pop. Il est arabe musulman, artiste de hip-hop. Enfant prodige de la musique, Eti Castro a commencé à se produire sur scène et à la télévision dès l’âge de 6 ans. Elle est aujourd’hui une artiste confirmée et enregistre actuellement son premier album solo. Samach Zakut (dit Saz) est né dans une banlieue défavorisée de Ramallah. En dépit de la pauvreté et des difficultés, il a décidé de s’en sortir grâce à la musique. Il se produit aujourd’hui tant en Israël et en Palestine que dans le monde entier. Ensemble, ils chantent une histoire d’amour entre une jeune fille juive et un jeune homme arabe, dans la Terre sainte d’aujourd’hui.

17 villes pour accueillir les artistes
En relation avec l’association « Cités Unies France », les organisateurs (Ad Vitam records) ont réuni autour de ce projet le soutien d’un certain nombre de collectivités territoriales françaises (villes, Régions, communautés de communes) entretenant des relations privilégiées avec Israël et/ou la Palestine à travers des jumelages ou des programmes de coopération décentralisée. Leur réaction a été extrêmement positive.

Les collectivités qui accueillent la tournée sont de véritables partenaires : elles mettent à disposition les salles de concert et leurs équipes techniques (salles de 800 à 1 500 places en moyenne, certaines pouvant atteindre 5 000 places, parmi les plus belles salles de spectacles en France) ; les collectivités assurent également l’hébergement et la restauration des artistes après chaque concert. Le ministère de la Culture et de la Communication et la ville de Paris étudient la possibilité d’organiser conjointement le concert final de la tournée, le 31 mai, sur l’Esplanade du Trocadéro.

Etapes et calendrier de la tournée :
La Roche-sur-Yon: dimanche 14 mai 2006
Nantes: lundi 15 mai
Rennes: mardi 16 mai
Lille: mercredi 17 mai (à confirmer)
Rouen: vendredi 19 mai
Dunkerque: samedi 20 mai
Clermont-Ferrand: dimanche 21 mai
Toulouse: lundi 22 mai
Bordeaux: mardi 23 mai
Lourdes: mercredi 24 mai
Marseille: jeudi 25 mai
Grenoble: vendredi 26 mai
Besançon: samedi 27 mai
Dijon: dimanche 28 mai
Strasbourg : lundi 29 mai
Nancy: mardi 30 mai
Paris: mercredi 31 mai

Tous les concerts sont gratuits, de façon à ce que chacun puisse y assister.

Un certain nombre de places seront réservées pour accueillir les publics « sensibles » ou défavorisés (notamment les jeunes des banlieues). De même, en relation avec les villes, l’accueil des handicapés à ces concerts fera l’objet d’une attention particulière.

Des partenaires représentatifs des communautés juives, chrétiennes et musulmanes Dans le respect de l’esprit qui anime la démarche de « D’une seule voix », les organisateurs ont également réuni autour de cette opération des partenaires représentatifs de toutes les communautés impliquées – juive, chrétienne et musulmane – qui lui apportent, au plus haut niveau, leur plein et entier appui moral : la Fondation du Judaïsme français, Leila Shahid, déléguée générale de la Palestine en France, le recteur de la Mosquée de Paris, Dalil Boubakeu,r et le Secours Catholique. Pour conserver à ce témoignage toute sa force et sa crédibilité, il est en effet primordial que l’équilibre entre les communautés soit, autant que faire ce peut, respecté, à l’image de la manifestation artistique elle même. Les autorités françaises (le ministre de la Culture et de la Communication, le ministre des Affaires étrangères et le Consul général de France à Jérusalem,), de même que l’ambassadeur d’Israël en France, ont également exprimé leur plein soutien à cette manifestation.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Email (Email) le mercredi 30 novembre 2005 - 17h09:

Bonjour,

Je recherche des renseignemnts sur les patronymes suivants LALLOUM ou LALOUM.

la signification de ce nom en arabe est l'IRREPROCHABLE. Dans l'histoire des Juifs en Tunisie connaît-on le premier LALLOUM ou LALOUM et à quoi doit-il de porter un nom aussi "pestigieux" ?

Merci à qui pourra me renseigner.

Jean-Louis

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Maurice (Maurice) le mercredi 30 novembre 2005 - 08h11:

Christine C., vingt-huit ans de Courneuve
LE MONDE | 11.11.05 | 14h23 • Mis à jour le 11.11.05 | 14h23

EGALITE DES CHANCES??? COMMENT???
En face de chez elle, le parking presque vide est encore couvert de cendres et les arbres vaguement calcinés. Mercredi 2 novembre, 17 voitures ont brûlé sous les fenêtres de Christine. En juin, tout à côté, le petit Sidi-Ahmed, 11 ans, a été tué d'une balle perdue au pied de la gigantesque barre "Balzac". Et Christine en a marre.



Au coeur de la cité des 4 000, son petit appartement propret tranche avec le hall déglingué et le paysage sale et lugubre de "Balzac". Des grappes de copains zonent au bas de l'immeuble. Quelqu'un s'amuse à des allers-retours sur un scooter apparemment privé de pot d'échappement. Christine ferme tranquillement la fenêtre. "Il me saoule, celui-là."

Elle est une de ces passantes que vous avez croisées sans les voir. Une petite dame élégante aux yeux très bleus, la quarantaine passée, qui camoufle bien sa lassitude de la vie et limite ses sorties au minimum nécessaire. Une personne sans signe particulier, si ce n'est qu'elle en a bavé un peu plus que la moyenne. "C'est dur à expliquer, vingt-huit ans de Courneuve", dit-elle, le regard perdu vers la fenêtre.

Cela fait belle lurette qu'elle a passé son bizutage à la cité. Une bande qui avait établi son territoire en bas de chez elle la provoquait verbalement chaque fois qu'elle entrait chez elle. "C'était des petits mots, des insultes. A un moment, ça bouffe la vie. Ici, le droit à la tranquillité se paie cher." Un jour, n'y tenant plus, elle est allée chercher son mari. "A nous deux, on s'en est bien tirés. Il fallait ça pour qu'ils me laissent tranquille."

En vingt-huit ans de Courneuve, Christine a beaucoup appris. "A regarder mieux les gens, à en aimer certains, à se méfier des autres." A Paris, son père l'avait mise à l'usine à 16 ans, afin qu'elle aide la famille à finir les fins de mois. Elle s'est mise à fuguer, a rencontré son ex-mari, s'est retrouvée enceinte.

Des relations les ont conduits à La Courneuve. "Ma plus grande erreur. Quand on met les pieds ici, on ne peut plus en partir." Elle y a été caissière, femme de ménage, nounou, distributrice de prospectus, repasseuse. Elle y a élevé ses cinq enfants, deux filles et trois garçons, aujourd'hui âgés de 19 à 28 ans. Qu'elle tient d'une main de fer.

"Les banlieues explosent et personne ne se pose la vraie question : "Où sont les parents ?" Les gosses qui traînent dans la rue dès 6 ans, déjà ça devrait être sanctionné à la base. C'est facile d'accuser la société, le chômage, les profs : il faudrait d'abord rééduquer les parents."

Christine ne vote plus. Elle n'aime pas la droite, n'a "rien de capitaliste", comme elle dit, mais pourrait se retrouver à l'extrême droite. Parce qu'elle en a assez, dit-elle, de ne parler à personne, de croiser des femmes voilées qui ne la regardent pas, de devoir accepter que les femmes restent à leur place et ne se mélangent pas, de ne pas trouver un bout de viande correcte, d'entendre le Coran à fond sur des cassettes, d'être regardée d'un drôle d'air si elle fume pendant le ramadan. "C'est un tas de petits trucs qui vous font craquer." Avant, elle allait boire le thé chez sa voisine algérienne, l'autre voisin était français, tout le monde s'entendait bien. "Maintenant, je me sens carrément isolée, je suis une toute petite minorité. C'est difficile de devenir une minorité chez soi, vous savez."

Christine croyait au socialisme, elle n'a pas supporté les années Mitterrand, qui l'ont laissée parquée dans une cité de non-droit. Elle en veut à SOS-Racisme, qui a contribué à créer, dit-elle, un statut de victimes pour les minorités, provoquant un repli communautaire qu'elle n'avait pas connu avant. "Mes copains se sont toujours appelés Mohammed ou Toufic. Mes copines sont algériennes ou sénégalaises. Je me démène pour des amis sans-papiers qui mériteraient tellement de vivre ici. Je suis catholique, mon compagnon est juif, les amis de mes enfants, musulmans. Ce qui est nouveau, c'est que les Français d'origine étrangère se replient sur leur origine, ne se sentent plus français. Et moi, Française, je me sens mal."

Un autre souci est apparu dans la vie de Christine. Malgré l'autorité dont elle se prévaut sur ses enfants, son fils de 25 ans s'est converti à l'islam. Rappeur reconnu dans la cité, il cherchait une voie spirituelle et, tout d'un coup, le 24 décembre 2004, il l'a solennellement annoncé à sa famille. "Je le vis très mal, ça me rend malade. Il y a tellement de femmes qui meurent pour leur liberté et voilà qu'il me reproche de ne pas être voilée, il fait la morale à ses frères parce qu'ils boivent de l'alcool, il me dit que je suis le diable, il s'est mis dans la tête de me convertir. C'est très violent."

L'imam du voisinage a voulu la rassurer : "Ce n'est pas l'islam, ça, c'est une possession !" Il ne l'a pas rassurée pour autant. "Depuis le 11-Septembre, j'ai l'impression que la conversion à l'islam agit comme une traînée de poudre." Au moins, reconnaît-elle, il est "tellement dans la religion" qu'il ne brûle pas les voitures.

Dans cette histoire de banlieue embrasée, il y a quelque chose que Christine ne comprend pas : qu'on trouve des excuses aux casseurs. "C'est un truc de fou. Il y a des gens qui sont expulsés de chez eux par familles entières, des sans-papiers qui dorment dehors, eux méritent d'être plaints. Mais pas ceux des cités qui ont un appartement avec chauffage, des écoles, tout ce qu'on a eu, nous. Ce n'est pas parce qu'on est au chômage qu'on doit jeter les poubelles par les fenêtres et tout détruire."

La solution, dit-elle encore, ce n'est pas de "passer le Kärcher", mais de "remélanger les gens". Remélanger ? "Faire venir des gens de Paris, nous sortir de ce ghetto. Même mes fils sont d'une autre culture que moi. Pour eux, être français, ça ne veut rien dire. Ils n'ont plus de nationalité, ils s'identifient de manière vague à une religion, celle qui est majoritaire. Ils observent les gestes de l'islam, une façon musulmane d'être et de parler, ils sont fiers d'appartenir à la majorité. Ils ne veulent pas être français, ils ne veulent pas s'intégrer dans la société, ils voudraient être blacks et beurs comme tout le monde, mais ils ne se comportent pas comme des musulmans. Tant de choses incohérentes."

L'autre jour, Christine a fait " un grand voyage" : elle est allée à un mariage, à Massy (Essonne), et à Paris. "C'était une épreuve. C'est un autre truc de La Courneuve. On fait toujours la même promenade au centre commercial, comme des automates. On se recroqueville ici par confort. On a peur de partir tout en en mourant d'envie, et dès qu'on franchit le périphérique on n'a qu'une envie : revenir."


Marion Van Renterghem

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PARCOURS

1958 Naissance à Paris (13e).

1974 Ouvrière dans une usine de brochage, juste après avoir obtenu le certificat d'études.

1977 Arrivée à La Courneuve ; naissance de son premier enfant.