Par Cacouboulou (Cacouboulou) le jeudi 12 juillet 2007 - 01h26: |
Qui l'eut cru ? Hezbollah chez Sarko,,, histoire de récompenser les chers électeurs qui ont voté les yeux fermés pour celui qui la main sur le coeur, se disait un grand ami d'Israël, et qui à présent s'apprête à recevoir son pire ennemi,,,
Moralité :
En démocratie on n'a que les élus qu'on mérite,,, Et quand après coup, on se dit " Mince alors ! j'ai voté comme un Con ", on réalise alors que le grand avantage du suffrage universel, c'est qu'on en connaît le pourcentage exacte !
Par Victor (Victor) le mercredi 11 juillet 2007 - 22h46: |
Par Breitou (Breitou) le mercredi 11 juillet 2007 - 22h24: |
Une petite trève dans une actualité préoccupante. Un détour côté jardin. Nouvelle halte possible, dans le beau quartier du Marais, « à l'écart de l'agitation des rues». Mais les rires des enfants sont les bienvenus : des jeux en bois accueillent les tout petits.
Une partie est ouverte au public depuis hier. On y accède par la rue des Francs-Bourgeois. A venir : un second espace, odorant. Pour y mener un chemin s'imposait : la rue des Rosiers. Depuis des siècles son nom nous répète quels arbustes poussaient là. Parfum enclos dans deux syllabes, au cœur du Pletzl.
Y reverra-t-on la première rose cultivée, quand la rue longeait les remparts ? Sans doute une Rosa gallica, belle Rose de France. Connue pour sa fragrance, utilisée pour ses propriétés médicinale, elle était très commune au Moyen-Age.
Rosa gallica et quelques fleurs de geranium vivace. Photo Botarosa
Le jardin Francs-Bourgeois-Rosiers : un nouveau jardin en plein coeur du Marais
Le jardin Francs-Bourgeois-Rosiers est situé en plein coeur du Marais. Il s'imbrique entre les beaux hôtels historiques du XVIIe siècle..
Ce jardin sera aménagé en deux phases.
La première partie (1 040 m²) ouverte le 9 juillet est dédiée au repos. Elle se déploie face à l'Hôtel de Coulanges, l'actuelle Maison de
l'Europe. Son hall permet d'accéder au jardin, depuis la rue des Francs-Bourgeois.
La deuxième tranche du jardin (1 095m²) est située derrière l'Hôtel d'Albret et sera réalisée ultérieurement. Elle sera accessible par la rue des Rosiers. Le jardin est intime et à l'écart de l'animation des rues. Une vaste pelouse semi-ombragée accueille des jeux en bois pour les tout-petits. Elle est entourée par une promenade, bordée d'arbustes, de graminées comme le penisetum, et de bancs.
La partie aménagée dans un second temps sera dédiée aux activités ludiques et pédagogiques. Un grand marronnier trônera au centre d'une petite place en bois. Les habitants de l'arrondissement pourront bénéficier d'un jardin partagé, au pied de l'Hôtel d'Albret.
Les massifs d'arbustes qui borderont le jardin relieront visuellement les deux parties du jardin : cannes de Provence, céanothes rampants, orangers du Mexique aux floraisons particulièrement odorantes,cornouillers. Quelques arbres créeront des effets de perspective.
Informations pratiques
Surface : 2 135m² - Métro : Saint-Paul - Accès : 35-37 rue des Francs-Bourgeois, Paris 4 ème
Date de début et de fin de travaux : février à juin 2007 - Maîtrise d'ouvrage : Direction des espaces verts et de l'environnement (DEVE) Service exploitation des jardins : division 1/2/3/4 - Maîtrise d'oeuvre : DEVE Service du paysage et de l'aménagement : division études et travaux n°1 - Coût : 160 000 + 75 000 pour les accès par la Maison de l'Europe.
Source : http://www.paris.fr/portail/viewmultimediadocument?multimediadocument-id=31081
INFORMATION TRANSMISE PAR BERNADETTE CAPDEVIEILLE
Par Lepetit_Malin (Lepetit_Malin) le mercredi 11 juillet 2007 - 21h53: |
Par Israel_News (Israel_News) le mercredi 11 juillet 2007 - 21h33: |
Sujet : Paris joue la danse du ventre avec le Hezbollah (Source : Simon Pilczer - 11/07/2007 02:10:05)
Paris joue la danse du ventre avec le Hezbollah...
Et Bernard Kouchner avec nos nerfs.
Dépêche AFP et Ministère des Affaires Etrangères (ce sont souvent les mêmes, d'ailleurs :
21:23 Paris joue l'apaisement avec le Hezbollah
Le Hezbollah n'est "pas inscrit sur la liste européenne des organisations terroristes" et la France "n'a pas l'intention" de demander son inscription sur cette liste, selon le porte-parole de la présidence française David Martinon, interrogé par l'AFP "Le Hezbollah est un acteur politique important au Liban. Il est l'une des composantes du dialogue national. A ce titre, il est invité aux rencontres interlibanaises de la Celle-Saint-Cloud" près de Paris, a-t-il également affirmé, précisant que "Nicolas Sarkozy souhaite que le Hezbollah redevienne un parti libanais qui joue le jeu de la démocratie parlementaire libanaise".
(Avec AFP)
Confirmation de la langue de bois des affaires etrangères françaises par la porte-paroles du Quai d'Orsay :
La porte-parole du ministère des Affaires étrangères a fait des déclarations sur la rencontre inter-libanaise et a répondu à des questions
URL : http://www.desinfos.com/article.php?id_article=7684
10 juillet 2007 - Points de presse - Ministère des Affaires étrangères
Une rencontre inter-libanaise se tiendra au Château de la Celle Saint-Cloud les 14, 15 et 16 juillet. La rencontre commencera à 15h30 le samedi 14 juillet et sera clôturée le lundi 16 juillet à 10 heures par une conférence de presse. Elle rassemblera des représentants des forces politiques associées au dialogue national libanais ainsi que de la société civile. Les débats, sous l’impulsion du ministre, seront centrés sur le nécessaire renforcement de l’Etat libanais.
Il ne s’agit ni d’une conférence régionale ou internationale, ni d’une session de dialogue national sur le modèle de celui qui avait été initié en 2006, même si les forces invitées sont les mêmes.
Il y aura sur place un lieu où on peut travailler éventuellement et donner rendez-vous à des participants ?
Je ne peux pas vous dire aujourd’hui le lieu de la conférence de presse. J’espère pouvoir vous le préciser en tout début de semaine. La réunion elle-même n’est pas ouverte à la presse.Il y aura au début des travaux un tour images, puis il y aura la conférence de presse du ministre le 16 juillet à 10h00.
Allez-vous diffuser la liste des participants à la réunion ?
Nous ne pouvons pas le faire aujourd’hui parce que nous ne l’avons pas.
Est-ce que les invités vont être logés sur place ou dans les hôtels à côté ?
Les invités seront dans un ou plusieurs hôtels.
Est-ce que ce sera accessible ?
Il y aura un dispositif de sécurité important. Nous vous donnerons plus de détails quand nous connaîtrons exactement tous les lieux.
Si nous avions des velleités de nous rendre sur place, il va sûrement falloir montrer patte blanche, et un certificat de résidence à la Celle Saint-Cloud, si nous ne voulons pas être raccompagnés manu militari par les CRS.
Par conséquent si manifestation il doit y avoir, elle devra se concevoir en un lieu symbolique à PARIS : et pourquoi pas devant la statue du capitaine Dreyfus, Bd Raspail près de Montparnasse.
Le fait que la presse soit un peu exclue du château, n’est-ce pas une certaine défiance à l’égard de la presse et notamment des correspondants de la presse étrangère à Paris ?
Il ne faut pas parler de défiance à l’égard de la presse. Vous savez parfaitement à quel point la situation au Liban est délicate. Nous avons dit, le ministre l’a dit dès le début, que cette rencontre, qui devait être utile, était informelle.La conférence de presse finale vous rendra compte de ce qui s’est passé. Il y a des moments pour tout. Il y a des moments où il faut que les parties se parlent entre elles. Il y a des moments où elles doivent le faire sous les yeux du public.Ce serait une erreur de dire qu’il s’agit de défiance vis-à-vis de la presse.
Qui va régler la note ? Est-ce que c’est la France qui invite ?
Oui, c’est la France.
Vous dites qu’il y a une conférence de presse. Il y a toujours un décalage entre ce que vous donnez et ce que nos rédactions apprennent. Cela a été le cas pour l’énoncé des participants.
Nous faisons ce que nous pouvons. Je vous donne les informations que j’ai. Lors de la conférence de presse qui aura lieu immédiatement après la fin des travaux, le ministre vous donnera toutes les informations que vous souhaitez et répondra à toutes vos questions.
Concernant le format de la conférence, est-ce que l’on peut avoir des détails ? Est-ce que ce sont des séances plénières ?
Il est prévu des séances plénières, la première dès le premier après-midi. Il y aura des dîners, des déjeuners, des pauses, des rencontres informelles bilatérales. L’objectif est que les gens se parlent, qu’ils puissent discuter entre eux comme ils le souhaitent.
La France veut que la réunion informelle soit la plus inclusive possible. On a l’habitude d’avoir un interlocuteur principal. Est-ce une mesure de succès d’avoir 14 ou 15 personnes sur le podium pour la conférence de presse ? Est-ce uniquement M. Kouchner qui va nous rendre compte de ce qui s’est passé, car nous aimerions avoir aussi l’occasion de dialoguer avec les participants.
Il est prévu pour l’instant que c’est M. Kouchner qui rende compte des discussions. Nous vous donnerons après le détail des participants, des présents. Vous connaissez d’ailleurs les représentants des 14 formations politiques qui sont invitées.L’objectif de cette réunion est que des discussions aient lieu et que ce soient des discussions utiles, qui permettent encore une fois d’aider au bon fonctionnement des institutions, de la vie politique libanaise. Ce ne sont pas des pourparlers, nous n’attendons pas un accord. Il faut être conscient que c’est un événement un peu atypique dans notre vie diplomatique. Ce n’est pas une conférence internationale. Le ministre qui en a eu l’initiative utilise d’ailleurs le mot rencontre. C’est une rencontre informelle, c’est cela l’objectif.
Au départ vous avez parlé d’une vingtaine de personnes. Si on inclut la presse libanaise, il y aura une quarantaine de personnes.
Je ne crois pas avoir donné de chiffre. Ce qui est vrai, c’est que nous avons demandé à chacune des formations politiques de désigner deux représentants et qu’il y a par ailleurs des représentants de la société civile. Nous arrivons donc à une quarantaine de personnes.
Tout le monde va participer ?
Les invités participeront évidemment à toutes les sessions. Ils participeront aux discussions. Nous souhaitons qu’ils discutent entre eux. L’idée d’associer la société civile vise à stimuler la réflexion. C’est un événement particulier que justifie la situation particulière du Liban.
Il y a les 14 forces libanaises qui ont été présentes pendant le dialogue national. On peut comprendre le choix de ces 14 forces libanaises. Mais comment expliquer le choix des cinq représentants de la société civile. Comment la France les a-t-elle choisis ?
M. Cousseran, qui connaît très bien cette région, s’est rendu au Liban à la demande du ministre pour voir sur place les personnalités qui pouvaient être retenues pour stimuler la réflexion.
S’il y a 14 partis politiques qui viennent du Parlement, il y a deux représentants par parti, cela fait déjà 28, plus cinq, nous sommes déjà à 33, plus l’entourage, ce qui fait 40.
Cela devrait faire une quarantaine de personnes. L’idée est que c’est un format restreint.
Sur le renforcement de l’Etat libanais. La France a-t-elle une vision sur cette question ?
Ce que nous voulons, c’est discuter, réfléchir. Nous avons dit, quand le Premier ministre libanais est venu la semaine dernière à Paris, à quel point nous soutenions son gouvernement, à quel point nous le soutenions dans sa démarche politique. L’objectif de cette rencontre est de permettre des discussions pour réfléchir au renforcement de l’Etat libanais.Laissons les discussions se tenir. Nous pourrons en discuter après.
M. Kouchner va présider les débats, sera-t-il meneur des débats ? Y aura-t-il des idées qui seront présentées aux participants ?
Il sera l’animateur des débats. Les discussions se feront de façon extrêmement informelle. Nous ne pouvons pas vous dire aujourd’hui ce qui va être dit, ce qui va être fait. Laissons la réunion se tenir.
Dans le cadre de cette rencontre inter-libanaise, est-il prévu que M. Sarkozy reçoive les délégations ?
Pas à ma connaissance.
Est-ce que la question du Hezbollah pose problème ?
La question du Hezbollah ne pose pas problème. Le Hezbollah est un acteur de la vie politique libanaise, qui doit s’intégrer au jeu politique et renoncer à la violence.
Exactement la même formulation que M. david Martinon, porte-parole de l'Elysée, alors que nicolas Sarkosy avait formellement déclaré, alors qu'il était ministre d'Etat, ministrre de l'intérieur et pendant sa campagne présidentielle, que le Hezbollah est une organisation terroriste : Nasrallah l'aurait-il terrorisé ???
Pourtant la veille, le même David Marttinon répondait :
Pour Nicolas Sarkozy, il faut que "le Hezbollah renonce à l’action terroriste"
9 juillet 2007 - Jerusalem Post édition française
http://www.desinfos.com/article.php?id_article=7675
"L’objectif" est "que le Hezbollah renonce à l’action terroriste", a déclaré lundi 9 juillet le président français Nicolas Sarkozy en recevant les familles des trois soldats israéliens détenus en otage, selon son porte-parole David Martinon. Alors qu’on lui demandait si le président avait qualifié le Hezbollah libanais de "terroriste" pendant cette entrevue, Martinon a répondu : "oui".
Il a complété en disant que son objectif était que le Hezbollah renonce à l’action terroriste et redevienne un parti politique presque comme un autre, qu’il joue le jeu de la démocratie parlementaire libanaise.
Nicolas Sarkozy a affirmé aux familles des trois soldats "qu’il ferait tout pour obtenir leur libération" et qu’il ne faisait "pas de différence entre le Franco-israélien (Gilad Shalit) et les deux autres soldats israéliens" Ehoud Goldwasser et Eldad Regev, a précisé le porte-parole.
Les familles des trois soldats israéliens capturés il y a près d’un an par le Hezbollah et le Hamas ont appelé lundi le président français Nicolas Sarkozy à utiliser les contacts de l’Hexagone dans le monde arabe pour obtenir leur libération.
Evoquant le cas du soldat Shalit, Sarkozy "a dit qu’il en avait parlé avec tous les chefs d’Etat du monde arabe qu’il a reçus ces derniers jours, notamment le roi de Jordanie et le roi d’Arabie saoudite", selon David Martinon.L
es familles Reguev, Goldwasser et Shalit, en visite à Paris, ont appelé le ministre des Affaires étrangères français, Bernard Kouchner, à imposer au Liban de communiquer un signe de vie des soldats enlevés par le Hezbollah, avant de faire venir ses représentants. (Guysen.International.News)
Publié sur le Figaro après ceci , paru sur le site du CRIF :
Kouchner : La France ne ménagera aucun effort pour la libération de Shalit, Goldwasser et Regev
10/07/07
Par Albert (Albert) le mercredi 11 juillet 2007 - 21h25: |
Par Victor (Victor) le mercredi 11 juillet 2007 - 19h54: |
L'ONU a TOUJOURS reconnu jusqu'à présent que les Fermes de Shaba appartenaient à la Syrie.
Il faut rappeler qu'en juin 1967, quand Israël a occupé le Golan, les fermes de Shaba étaient administrées par la Syrie, et non par le Liban qui ne revendiquait pas ces territoires.
Pour un historique détaillé de cette affaire remontant à 1923 pendant les mandats français et britannique, consulter l'article en anglais
http://www.meib.org/articles/0105_l1.htm
Il est peu connu que le Golan, qui faisait partie de la Palestine du mandat britannique, a été "cédé" par la Grande-Bretagne à la France en 1923 dans le cadre des mandats de la Société des Nations, comme le montre la carte suivante
Par Mena (Mena) le mercredi 11 juillet 2007 - 19h40: |
Islamisme : l’option de l’Union méditerranéenne (info # 011107/7) [Analyse]
Par Stéphane Juffa © Metula News Agency
La déclaration-clef de la visite du président français hyper actif au Maghreb, c’est, indéniablement : "Je n'ai pas fait la guerre d'Algérie. Je ne suis pas de cette génération sur laquelle pèse l'Histoire. Je viens ici en ami, ni pour blesser ni pour m'excuser, avec la volonté de participer à une entente entre deux peuples souverains".
"Je ne suis pas de cette génération sur laquelle pèse l'Histoire…", à Alger, Nicolas Sarkozy l’a rappelé au président Bouteflika, pour lui faire comprendre qu’il n’était pas comptable du bilan de la colonisation, pas plus que de la guerre qui y a mis un terme.
Durant mes dernières rencontres, en Europe, avec le public et des responsables politiques, c’est le point sur lequel j’ai insisté. Celui qui, à mes yeux, marque le changement, de fait, le plus remarquable de l’avènement de la génération Sarko : durant la Seconde guerre mondiale, lui, Ségolène Royal, François Fillon etc. n’étaient pas nés. En 1961, à la signature des Accords d'Evian, Sarkozy avait sept ans.
Superflu, désormais, dans ces conditions, de se référer au gaullisme ou au communisme pour montrer qu’on a traversé les années troubles de l’histoire de France dans le "bon camp". Pour ce qui est du nouveau pensionnaire de l’Elysée, le plus clair de sa famille, durant l’Occupation, n’habitait pas encore la France.
Or cela crée une différence considérable entre les gens du nouveau régime et ceux de l’ancien : pour Nicolas Sarkozy et son équipe, les problèmes liés à la collaboration ou à la résistance, c’est objectivement de l’Histoire. Tout comme les "événements d’Algérie", tout cela appartient à une époque révolue, et c’est fou ce que cela donne les coudées franches au nouveau président.
Avant, je parle du temps de Valéry Giscard d’Estaing, par exemple, dont le père avait reçu la Francisque et de François Mitterrand, qui l’avait lui-même arborée à la boutonnière, il s’agissait constamment de marcher sur des œufs et d’éviter les sujets embarrassants. Il était dur, pour ne pas dire impossible, de regarder droit en avant, pour les générations gaulliennes, lorsqu’on traînait de si lourdes casseroles à ses escarpins.
Pendant soixante ans, les hommes politiques français apprenaient d’abord à fermer les yeux et à ne les ouvrir que durant les moments opportuns. C’est exactement ce qu’ils doivent encore faire, lorsqu’ils entendent le mot "Rwanda", et ce, jusqu’à ce que Mister Propre se donne la peine de curer la carie béante du génocide tutsi. Cela, monsieur Sarkozy, ce n’est pas de l’Histoire, et les écuries de la République dont vous avez hérité regorgent de chevaux qui refoulent de la mâchoire. Il y en a même au gouvernement, et votre nouvelle politique ne deviendra vraiment crédible que lorsque vous les aurez envoyés à l’abattoir politique.
Ceci clairement dit, lorsque Sarkozy parle d’avenir à Bouteflika, ce dernier n’a d’autre ressource que de l’écouter attentivement. Lorsqu’il lui dit de laisser les morts du passé là où il sont, qu’ils ne participent pas de son problème, le dirigeant algérien ne peut que l’entendre.
Ce, d’autant plus que Monsieur 100 000 volts amène du concret : l’Union méditerranéenne. Pour qui sait lire les maux de notre temps, ces deux paroles suffisent à faire l’économie des longs discours d’antan : le problème principal et commun du Maghreb, mais aussi de l’Egypte, d’Israël, du Liban et de la Turquie, sans oublier l’Europe, bien entendu, c’est la poussée de l’islamisme radical. Et à sa source, la "révolution" iranienne, et la marche frénétique de la République islamique des ayatollahs en vue de constituer l’épicentre d’une nouvelle puissance à l’activité planétaire.
En Algérie, en Tunisie, il est inutile de faire des dessins pour exprimer le danger fondamentaliste et l’intérêt du remède sarkozien. Les deux régimes font face, tout comme le Maroc, à des attentats – toujours plus nombreux et violents - téléguidés par la mouvance intégriste. L’ennui pour ces régimes c’est que les émules terroristes de ce qu’on appelle, fort commodément, Al-Qaëda sont issus de l’intérieur et que le mal se répand. Et l’inactivité, voire la répression, n’arrêteront pas ce tsunami nihilo-fondamentaliste.
La menace de l’expansion islamiste est assurément une révolution. Elle vient, comme à Gaza, pour submerger les régimes arabo-muslmans corrompus jusqu’à la lie. En vérité, pour mordre dans la chair faible, elle n’a que l’embarras du choix.
L’autre exemple de la chute de Gaza pour les Ben Ali, Bouteflika et consorts, c’est la rapidité de son déroulement : moins de 24 heures de semblants de combats. Avec des soldats loyalistes, supérieurs en nombre et bien payés, qui fuient aux premiers coups de feu, démontrant ainsi la fragilité des Etats arabes "nationaux", face à la ferveur des miliciens confessionnaux.
C’est, plus globalement, le problème des gouvernements pourris avec les "révolutions" : on ne peut compter sur personne. Celui-là, qui semblait acquis au pouvoir, peut faire tournoyer le drapeau vert de l’islam, après que les croyants auront déchiqueté celui de la république.
Ces réalités menaçantes, quoique familières, sont celles que Nicolas Sarkozy a récitées à ses interlocuteurs, pour leur montrer qu’il les comprenait. A cela, le président français a ajouté sa solution, celle qui consiste en l’européanisation au pas de course – en connaît-il seulement un autre ? -, du pourtour de la Méditerranée.
Solution praticable, puisque l’influence occidentale est déjà très présente dans tous les Etats du bassin, notamment au Maghreb, par l’intermédiaire du tourisme et du tourisme médical.
L’Union méditerranéenne, c’est combattre l’islamisme sans lui déclarer la guerre, c’est faire pencher les populations du côté occidental de la balance, par le seul fait de l’ouverture et de l’intégration économique.
L’Europe et la France ont les moyens de ce projet. En favorisant les investissements, tout d’abord, et en soutenant les régimes en place, dont la conduite répugne souvent Bruxelles et Paris. Il faudrait aussi lever les barrières commerciales entre le Sud et le Nord de la grande mare, mais aussi, entre les pays riverains entre eux. Il faudrait, enfin, créer un conseil visant à concerter les décisions politiques et aussi celles de nature sécuritaire. Et, ce qu’on ne dira pas publiquement : il faudra que ce conseil observe et dirige la lutte pour l’occidentalisation des coutumes contre leur islamisation.
Et Israël, dans tout cela ? A regarder une carte de géographie, on réalise qu’elle borde la Méditerranée. Ses voisins se sont également rendus compte qu’elle constituait le plus sérieux rempart contre l’islamisme, et Sarkozy, contrairement à ses prédécesseurs, n’imaginerait pas propager l’Union méditerranéenne sans que l’Etat hébreu en fût partie prenante. Je crois que ses interlocuteurs l’ont saisi et ne s’en sont pas formalisés.
La nouvelle ère de la diplomatie tricolore s’ouvre sur une application intelligente et courageuse de la politique du "tout est désormais ouvert et possible". Il est vrai que les hôtes de Nicolas Sarkozy ont rencontré un homme porteur de propositions concrètes, face à une problématique qui les laissait jusqu’à présent fâcheusement désarmés.
Par Pauline (Pauline) le mercredi 11 juillet 2007 - 18h55: |
Fermes de Chebaa: l'ONU demande à Israël d'évacuer ce secteur qu'il juge libanais
AFP - Mercredi 11 juillet, 13h50
JERUSALEM (AFP) - L'ONU a demandé à Israël d'évacuer les fermes de Chebaa au sud du Liban en estimant pour la première fois que ce secteur appartient au Liban et non à la Syrie, a indiqué mercredi à l'AFP un responsable israélien.
Les Nations unies ont fait parvenir des messages à Israël ces dernières semaines concernant les conclusions d'un de ses cartographes qui estime que les fermes de Chebaa situées aux confins des territoires israélien, libanais et syrien appartient au Liban et non à la Syrie, comme l'affirmait auparavant l'ONU, a affirmé ce responsable qui a requis l'anonymat.
Un responsable de l'ONU à Jérusalem a pour sa part affirmé à l'AFP que "le cartographe poursuit son travail et il va se rendre dans ce secteur (les fermes de Chebaa) sous peu".
"Les Nations unies n'ont pas demandé au gouvernement israélien de transférer le contrôle des fermes de Chebaa à l'ONU", a ajouté ce responsable, qui a requis l'anonymat.
Le responsable israélien a pour sa part réagi en affirmant que "dans ses conclusions, le cartographe a du ignorer de nombreux faits" tout en soulignant que les fermes de Chebaa "ont toujours été considérées comme faisant partie du territoire syrien".
Israël occupe ce secteur de 25 km2 depuis la guerre israélo-arabe de 1967 durant laquelle l'Etat hébreu a conquis puis annexé le plateau syrien du Golan.
Le Liban affirme que ces fermes font partie de son territoire avec l'assentiment de la Syrie.
L'occupation de ce secteur après le retrait israélien du sud du Liban en 2000 n'a cessé d'être dénoncée par le Hezbollah, une milice chiite libanaise qu'une guerre de 34 jours a opposée à Israël l'été dernier.
"Les conclusions du cartographe constituent un changement significatif et problématique. Jusqu'à présent le Hezbollah soulevait cette question en proclamant que ce secteur appartenait au Liban et subitement c'est devenu un dossier international", a déploré le responsable israélien.
"Un rapport présenté par le précédent secrétaire général de l'ONU Kofi Annan qui a été adopté par le Conseil de sécurité, avant le retrait israélien du sud du Liban de l'an 2000, indiquait que les fermes de Cheeba était syriennes", a poursuivi ce responsable.
Israël a rejeté une proposition visant à transférer ce secteur sous le contrôle de l'ONU.
"Transférer un territoire sans un accord bilatéral, cela n'existe pas", a également déclaré ce responsable en ajoutant: "nous sommes prêts à remettre ce secteur au Liban dans le cadre d'un accord avec ce pays".
Par Victor (Victor) le mercredi 11 juillet 2007 - 16h35: |
Le rôle de la France et de la Tunisie pour la paix au PO
11/07/07
- Thème: Proche-Orient
Interrogé par la presse de Tunisie, Nicolas Sarkozy a indiqué quel rôle pourraient avoir la France et la Tunisie pour ramener la paix et la sécurité au Proche-Orient : « Sur les crises du Moyen-Orient, la Tunisie et la France ont développé des visions très proches fondées sur un certain nombre de principes forts : la sécurité d’Israël et le droit des Palestiniens à une patrie, la réconciliation nationale en Irak, et le dialogue entre toutes les parties au Liban. Nous savons que nous pouvons compter sur nos amis Tunisiens, qui ne ménagent pas leurs efforts à titre bilatéral, comme dans les enceintes méditerranéennes et au sein de la Ligue arabe. »
http://www.crif.org/index.php?page=articles_display/detail&aid=9247&artyd=5
Pour l’Elysée, le Hezbollah est un acteur politique important au Liban
11/07/07
- Thème: Proche-Orient
Les portes paroles de l’Elysée et du Quai d’Orsay ont clarifié les propos de Nicolas Sarkozy au sujet du Hezbollah. Le président de la République avait en effet qualifié le Hezbollah d’ « organisation terroriste » lors de sa rencontre avec les familles des soldats israéliens kidnappés.
Alors que le Hezbollah a été invité par la France à participer dans quelques jours à une réunion interlibanaise au château de La Celle-Saint-Cloud, David Martinon, le porte parole de l’Elysée, a indiqué que l’objectif était « que le Hezbollah renonce à l'action terroriste et redevienne un parti politique presque comme un autre, qu'il joue le jeu de la démocratie parlementaire ». Il a également fait remarquer que le Hezbollah n’est « pas inscrit sur la liste européenne des organisations terroristes » et que « la France n’a pas l’intention de demander une telle inscription ». « Le Hezbollah est un acteur politique important au Liban. Il est l’une des composantes du dialogue national. À ce titre, il est invité aux rencontres interlibanaises de La Celle-Saint-Cloud », a-t-il affirmé.
http://www.crif.org/index.php?page=articles_display/detail&aid=9246&artyd=5
Par Victor (Victor) le mercredi 11 juillet 2007 - 16h26: |
COMMENTAIRE
La salinité des eaux, problème du Proche-Orient
L’article de Georges J. NASR, professeur de génie civil à l’Université libanaise