Par Shira (Shira) le vendredi 09 décembre 2005 - 11h05: |
Quand Shira et Braham s'amusent a envoyer des images sur les Adra sans vraiment le vouloir, voila les resultats!
Shabbat Shalom!
Par Email (Email) le vendredi 09 décembre 2005 - 10h14: |
Les chiens-soldats israéliens morts au combat (07/12/2005)
Tombés lors de missions, ils sont considérés comme des héros
OKETZ Diablo, Patton, Kojack, Butch, Leslie, Popsy, Star, Max... Une soixantaine de chiens-soldats reposent sous les eucalyptus d’un cimetière militaire. Tous sont morts au combat dans les rangs de l’armée israélienne. Ils faisaient partie de l’unité combattante «Oketz », dard en hébreu, qui opère le plus souvent dans l’ombre.
Sur les pierres tombales blanches alignées sous les arbres, dont certaines ont été récemment visitées et fleuries, figurent un nom, une date et une simple inscription: «mort en mission ». Au centre de leur carré, veillent, silencieux, côte à côte, un militaire casqué et armé et son chien, sculptés dans le même bloc de pierre. «Marchez respectueusement parmi ces tombes car ici reposent des héros », peut-on lire gravé dans la pierre.
«Pour les hommes de notre unité, perdre un chien c’est perdre un compagnon d’armes », dit à l’AFP, Eliad, l’officier des opérations d’Oketz, l’unité des maître-chiens de l’armée israélienne.
Le sergent-chef Nadav Kodinsky, 20 ans, est le premier soldat de cette unité à avoir trouvé récemment la mort avec son chien Diablo. Ils ont été fauchés par une charge explosive lors de la traque d’activistes palestiniens.
Le chien et le soldat ont eu droit à des funérailles militaires en présence de tous les soldats et officiers de l’unité en grand uniforme et à la «une » du Yédiot Aharonot, le quotidien à grand tirage du pays. Chaque année, dans ce petit cimetière, à la veille des fêtes de l’Indépendance, une cérémonie du souvenir est observée par l’unité à la mémoire de ces chiens morts en mission. «Durant longtemps, l’existence de cette unité combattante auxiliaire de l’armée a été maintenue à l’écart des projecteurs pour ne pas heurter les rescapés de l’Holocauste, marqués à jamais par les images des soldats nazis lâchant sur eux leur molosse », dit-il.
Aujourd’hui, forte de son succès, Oketz est l’une des unités combattantes les plus prisées par les appelés et rares sont les commandants d’infanterie à partir en mission sans l’appui d’un soldat d’Oketz et de son chien. «Depuis 2002, les hommes d’Oketz et leurs chiens sont parvenus à déjouer pas moins de 200 attaques suicide dans le secteur centre d’Israël », dit l’officier. Les chiens servant dans Oketz sont essentiellement des Malinois, des Bergers belges à robe grise ou fauve marquée de noir.
Ce sont le dresseur et le vétérinaire de l’unité qui les achètent en Europe à l’âge d’un an et demi. «Il me suffit d’un rapide examen pour savoir quel chien sera affecté à telle ou telle mission », dit Michaël, le dresseur. «Après, je les marie à leur conducteur en adaptant leur mental », dit-il.
Les chiens seront ainsi affectés soit à l’attaque, soit au dépistage d’explosifs ou d’armements, soit aux opérations de secours dans des zones frappées par des tremblements de terre. «Ces chiens sont capables de détecter toutes sortes d’explosifs et l’on peut dire qu’ils ont une parfaite formation de petits chimistes », confie le dresseur.
Le conducteur de chien suit une formation poussée d’infanterie de combat durant neuf mois avant d’avoir un premier contact avec «son » chien. L’animal, lui, est opérationnel au bout de six mois d’entrainement. Les chiens qui accueillent le visiteur dans un concert d’aboiements furieux, logent dans de vastes cages claires de 6m2 chacune.
Ils disposent également d’une salle de sport climatisée équipée de tapis de course sur lesquels ils peuvent renforcer leur endurance. Après six années de service, ils sont confiés, pour leurs vieux jours, à d’anciens soldats de l’unité qui font la queue pour les récupérer.
http://www.dhnet.be/index.phtml?content=http://www.dhnet.be/dhinfos/article.phtml?id=135807
Par A_Soued (A_Soued) le vendredi 09 décembre 2005 - 08h25: |
UN MUSULMAN EN PAYS JUIF
Article de Tashbih Sayed, rédacteur en chef de Pakistan Today et Muslim World Today, journaux hebdomadaires en Californie, président du Conseil pour la Démocratie et membre du Hudson Institute
Publié par Muslim World Today le 2/12/05
Traduit par Artus pour www.nuitdorient.com
Lorsque j'ai embarqué sur le vol LY008 d'El Al pour Tel Aviv, le 14/11/05, avec
ma femme Kiran, j'avais l'esprit préoccupé par le programme et les choses que je devais faire ou voir sur place. Je voulais m'organiser pour sentir dès ma première visite en Israël cet esprit qui a fait que ce peuple n'a pas succombé aux forces du mal qui se sont acharnées contre lui pendant des millénaires. Je ne voulais pas enquêter sur les sacrifices consentis, mais sur les fondements de cette détermination à vivre en paix.
Je souhaitais m'entretenir de beaucoup de choses avec les Israéliens, dont la plus importante pour moi, "à quoi était due leur répugnance à intervenir auprès des médias qui persistent encore à les vilipender". La presse couvre en général les événements avec précision, et quand il s'agit d'Israël, elle ignore toutes les règles d'éthique journalistique. Je n'arrive toujours pas à comprendre pourquoi les Israéliens sont réticents à se défendre efficacement contre cette presse négative.
Ce parti pris systématique des médias me rappelle la presse allemande au temps des nazis, installée par Joseph Goebbels, le ministre de la propagande d'Hitler. Cette presse reprenait toutes les histoires lourdes de haine contre les Juifs. Tout autant que la presse allemande qui refusait de rapporter la vérité sur les atrocités et les horreurs des camps de la mort en Europe, disant qu'on "exagérait les choses", les médias aujourd'hui ignorent aussi le terrorisme arabe.
Je voulais voir s'il y avait une quelconque vérité dans ces allégations qu'Israël était un état non démocratique pratiquant l'apartheid et la discrimination. Je savais qu'un véritable Etat Juif ne pouvait pas ne pas être démocratique, du fait que les concepts de la démocratie ont toujours fait partie de la pensée juive, dérivant directement de la Torah. Ainsi dans le préambule de la Déclaration d'Indépendance (américaine), quand Jefferson écrivit que tous les hommes étaient égaux, qu'ils étaient dotés par le Créateur de droits inaliénables, parmi lesquels la vie, la liberté, la recherche du bonheur, il se référait directement à la Torah. Celle-ci dit que tous les hommes ont été créés à l'image de Dieu. J'étais persuadé que ce pays ne pouvait pas être raciste ou discriminatoire (dans son fondement), du fait qu'il avait été créé sur la base d'une alliance entre Dieu et les Hébreux. Dans cette alliance, les deux parties acceptaient les obligations et les devoirs, soulignant le fait que le pouvoir était établi par consentement mutuel, plutôt que par la tyrannie du partenaire le plus puissant.
Cette vision de l'Etat d'Israël était confirmée à l'entrée, lorsque j'ai dû remplir un formulaire avant l'atterrissage où on ne me demandait pas ma religion, comme c'est le cas au Pakistan (1). Et contrairement à l'Arabie Saoudite, personne ne m'a demandé un certificat prouvant ma religion. Alors que l'avion s'apprêtait à atterrir je continuais à lister les griefs habituels brandis contre ce pays par ses ennemis:
- Les Israéliens vivent en permanence dans la peur
- Israël n'est pas un état démocratique
- Les citoyens arabes musulmans n'ont pas les même droits
Les Israéliens vivent en permanence dans la peur
De Tel Aviv à Tibériade, de Jérusalem à Jezreel, du Golan à la frontière de Gaza, je n'ai rencontré aucune preuve de la peur. En fait les gens se sentent tellement en sécurité qu'aucun magasin, station d'essence, marché ou résidence où nous sommes allés et où on savait que nous étions des Musulmans, n'ont pris la peine de nous fouiller ou de nous interroger (2). Quand nous sommes allés avec Kiran dans la rue piétonne Ben Yéhouda à Jérusalem, un vendredi après midi, elle était pleine de gens de tous âges, avec de la musique et des jeunes qui s'amusaient et ne s'inquiétaient pas à regarder autour d'eux. Les touristes faisaient leurs emplettes et la foule vibrait au son de la musique.
Je ne pouvais m'empêcher de comparer ce sentiment de sécurité avec l'environnement des pays musulmans. D'Indonésie à l'Iran, d'Afghanistan à l'Arabie les gens ne sont sûrs de rien. À Islamabad ou à Karachi, j'étais prévenu de ne pas faire de gros achats en public, car ceci encouragerait les voleurs à me suivre. En Israël, je n'ai pas entendu pendant mon séjour d'histoires de viol, de hold-up ou de crime d'honneur (3).
Israël n'est pas un état démocratique
Comme Musulman, je suis très sensible à l'absence de liberté et de démocratie dans toute société. Et il faut vraiment être un fervent antisémite pour dire qu'Israël n'est pas une démocratie. En Israël, sur le plan électoral, il y a la démocratie parfaite, la proportionnelle, ce qui nécessite la formation de coalitions pour gouverner et ceci pose aussi des problèmes.
Nous avons passé le premier jour à Césarée où nous avons été introduits à la démocratie israélienne. L'air était rempli de discussions et de débats. La nouvelle du départ d'Ariel Sharon du Likoud et de la formation d'un nouveau parti remplissait les halls de l'hôtel et soulignait la nécessité de former de nouvelles coalitions. Le but d'une société libre et démocratique est de parvenir à des compromis satisfaisants, mais parfois le résultat est moins que satisfaisant pour la majorité. La recherche constante d'un équilibre fragile est l'assurance que les droits des minorités ne seront pas bafoués. Le système semble meilleur que celui des Américains, qui est l'image du pouvoir d'intérêts particuliers. Aux Etats-Unis, la démocratie concerne un certain nombre, en Israël c'est la démocratie de chacun.
J'ai essayé en vain de trouver un état musulman qui ait une vraie démocratie et où les minorités religieuses aient les mêmes droits que les Musulmans. La carte de l'univers musulman est remplie de rois, de despotes, de dictateurs, d'autocrates religieux, de faux démocrates et la persécution des minorités est inhérente à la société islamique. En Israël, les citoyens arabes sont protégés par les principes du pays et jouissent pleinement de leurs droits et privilèges. Quand les premières élections ont eu lieu à la Knesset en 1949, les Arabes israéliens avaient les mêmes droits d'élire et d'être élus que les Juifs.
Aujourd'hui les Arabes jouissent pleinement de droits civils et politiques qui leur permettent de participer à vie de la société israélienne. Les Arabes sont présents et actifs à la Knesset, aux Affaires étrangères et dans le système judiciaire (4).
La foi israélienne dans la démocratie explique le refus de répondre au terrorisme islamiste par la violence. Je suis conscient que les faiblesses humaines puissent entraîner la colère et la violence, malgré toutes les bonnes intentions. Mais ici je n'ai trouvé aucun acte de vengeance contre des citoyens Arabes. En tant que Musulman et vu mon expérience du comportement humain, je m'attendais au pire, car finalement l'Islam radical avait déclaré une guerre de terreur contre les non-Musulmans, sans aucun grief fondé. Et j'avoue qu'il faut une retenue surhumaine pour ne pas répondre de la même manière à ces atroces offenses que sont les actes terroristes.
Dans les sociétés musulmanes les minorités n'ont jamais eu le bénéfice du doute et la haine et les explosions de violence contre elles sont la norme, plutôt qu'une exception. Étant Musulman, mais non wahabi, j'ai moi-même subi cette barbarie et j'ai vu des Chrétiens, des Hindous et d'autres minorités persécutées sous de faux prétextes. J'ai pensé que si en Arabie Saoudite, un instituteur wahabi peut être condamné à 40 mois de prison et 750 coups de fouet pour avoir loué des Juifs, il n'était pas déraisonnable que les Israéliens punissent des Palestiniens qui jettent des pierres sur des gens en train de prier au Mur Occidental, ou qui incendient la tombe de Joseph (5).
Malgré des provocations quotidiennes, les Israéliens ont réussi à ne pas s'abaisser au niveau de dépravation de leurs ennemis arabes. Dans le monde musulman, on est habitué aux violences quotidiennes qui se déclenchent contre des minorités religieuses. Il y a seulement deux jours, un musulman a incendié au Pakistan les portes d'une église, réagissant à la fausse rumeur qu'un Chrétien avait profané le livre sacré du Coran. On a cassé l'autel de marbre de l'Eglise du Saint Esprit et brisé les vitraux des fenêtres. On a incendié une résidence chrétienne et l'école de filles voisine St Antoine… Pendant des jours, les religieux wahabi ont appelé leurs coreligionnaires à défendre la foi en semant la terreur parmi les Chrétiens.
Je me demande si un jour un Israélien ne prendrait pas exemple sur les wahabi et ce qu'ils font en Irak et ailleurs, enlevant des gens, les torturant et les décapitant. Tout récemment le corps d'un chauffeur hindou Maniappan Raman Kutty a été trouvé la gorge tranchée, au sud de l'Afghanistan, sans autre motif que sa foi. Mais l'histoire d'Israël ne confirme en aucune manière mes craintes. Bien qu'ils aient subi les actes terroristes les plus barbares, les Juifs ne se sont pas vengés. Et je me demande encore si cette première visite dans ce pays me permettra de percer le mystère qui fait qu'Israël accepte de rester la cible de la terreur islamique, sans réagir plus violemment.
Les citoyens arabes musulmans n'ont pas les même droits
En Galilée, je ne pouvais pas rater la vue de ces minarets qui permettent de repérer les villages arabes parsemant les collines. Le dôme imposant des mosquées est la preuve de la liberté dont jouissent les Musulmans dans un état Juif. De grandes villas, une activité de construction largement répandue, de grosses cylindrées montrent la prospérité et l'aisance dans lesquelles vivent les Arabes israéliens sous l'étoile de David (6).
Sur mon chemin entre la cité de David et l'hôtel Royal Prima à Jérusalem, j'ai demandé à mon chauffeur palestinien s'il avait l'intention d'aller habiter sous l'Autorité Palestinienne. Il m'a répondu qu'il n'avait jamais songé habiter en dehors d'Israël. Cette réponse détruit le mythe propagé par les antisémites selon lequel les Arabes ne sont pas heureux parmi les Juifs.
Un autre arabe israélien m'a précisé que les Arabes avaient les mêmes droits de vote que les Juifs. Israël est un des rares pays au Moyen Orient où une femme arabe peut voter et elle y jouit des mêmes droits que les hommes, élire et être élue par exemple. La femme musulmane est éminemment libre en Israël où la polygamie est interdite, de même que les mariages d'enfants ou la mutilation sexuelle des femmes. J'ai constaté aussi qu'il n'y avait pas de crimes d'honneur, que le statut de la femme est enviable, que le niveau d'hygiène et de santé est le plus élevé dans la région, que les hôpitaux étaient ouverts pour tous les Arabes comme pour les Juifs.
La langue arabe est une langue officielle et marque le niveau de tolérance de l'état Juif. Les rues sont indiquées aussi bien en arabe qu'en hébreu et la politique officielle est de promouvoir la culture et les traditions de la minorité arabe, aussi bien dans le système éducatif que dans la vie quotidienne. La presse arabe d'Israël est la plus vigoureuse et la plus indépendante au Moyen Orient; il y a 20 périodiques qui publient ce qu'ils pensent, subissant seulement la censure militaire, comme la presse juive. Il y a des programmes arabes quotidiens aussi bien à la radio qu'à la télévision. La langue arabe est enseignée dans les écoles secondaires et 350 000 enfants arabes sont dans des écoles israéliennes.. À la naissance du pays il y avait une seule école secondaire. Aujourd'hui il y en a des centaines. Les universités israéliennes sont réputées comme centres d'enseignement de l'histoire et de la littérature arabe au Moyen Orient.
Habituée aux contraintes qu'un non wahabi subit lorsqu'il veut pratiquer sa religion en Arabie Saoudite, ma femme Kiran ne pouvait qu'être surprise devant la liberté de culte dans les différents lieux visités. Toutes les communautés religieuses jouissent de la protection de l'état, exercent leur culte librement et pratiquent leurs propres jours de repos hebdomadaires et de fête.
80 000 druzes vivent dans 22 villages au nord d'Israël et leur religion n'est pas accessible aux autres, constituant une entité religieuse, culturelle et sociale à part. Mais le concept druze de "taqiya" fait que cette communauté est loyale au gouvernement du pays où elle réside. Ce qui fait que les Druzes peuvent servir dans les forces armées du pays.
Chaque communauté religieuse a ses conseils et ses cours de justice, ayant une totale compétence sur les affaires religieuses, les sujets de statut personnel, comme le mariage ou le divorce. Les lieux saints de toutes les religions sont administrés par leurs propres autorités et protégés par le gouvernement.
Un journaliste hindou m'a parlé de ce que représentait pour lui l'ouverture de la société israélienne, où 20 % des citoyens ne sont pas Juifs, avec 1,2 million d'Arabes Musulmans, 140 000 Chrétiens et 100 000 Druzes. J'ai appris que les Bédouins pouvaient s'engager dans les paras et que des Arabes se sont portés volontaires pour le service armé.
Les dimensions des résidences arabes israéliens et le niveau élevé du taux de construction dans les villes arabes montrent que la propagande disant qu'Israël empêche les Arabes de construire est discriminatoire. J'ai appris qu'au début du 20ème siècle le Congrès sioniste Mondial avait créé le Fonds National Juif pour acheter des terres en Palestine. 92 % du territoire israélien appartient à l'Etat et ne peut être vendu à quiconque, Juif ou Arabe. De même, le Waqf arabe possède la terre pour le bénéfice des Arabes Musulmans. La terre gérée par l'Etat peut être louée à quiconque, quelle que soit sa religion ou son sexe.
J'ai demandé à 3 Israéliens arabes s'ils avaient subi une quelconque discrimination face à l'emploi. J'ai eu la même réponse: normalement il n'y en a pas, mais quand des Juifs Israéliens meurent dans les attentats-suicide, les Juifs sont réticents à traiter avec des Arabes. Mais cela ne dure qu'un moment.
Ma 1ère visite ici a conforté ma conviction qu'Israël était un État vital pour la stabilité de la région. De plus elle m'a convaincu que l'existence de cet État allait un jour persuader ses voisins musulmans de revoir leur conception théologique.
Un parcours dans le désert israélien m'a fait percevoir d'autres aspects de la vie. Les prophètes ne sont pas seuls à faire des miracles. Des gens confiants en eux-mêmes peuvent arriver à réaliser des choses incroyables. Des hectares de dunes de sable ont été transformés en terre, la plus fertile qui soit, où pousse blé, coton, tournesol, pois chiche, cacahuètes, mangues, avocats, agrumes, papayes, bananes et n'importe quel autre fruit ou légume. Israël a démontré pourquoi Dieu lui a promis cette terre.
La terre est constamment décrite dans la Torah comme "bonne", "terre où coule le lait et le miel. Mais le désert trouvé par les premiers arrivants ne correspondait pas à cette description, car des siècles de conquête ont rendu la terre stérile et inhabitable. En quelques décennies, les Juifs ont pris le contrôle de la terre pour la rendre à l'image de la description biblique. Malgré le manque d'espace, l'agriculture subvient à 75% des besoins. Un dur labeur, l'innovation et la foi dans la liberté ont permis que le miracle se réalise. Dieu a créé cette terre, et c'est Israël qui la rend vivante et l'empêche de mourir.
Notes de la traduction
(1) sauf pendant une courte période en 2004 où, pour des raisons qui nous échappent encore, les questions posées étaient vraiment indiscrètes.
(2) ce n'est pas le cas de certains restaurants, grands magasins, lieux publics…
(3) pourtant on en parle, la mafia locale utilise même des moyens terroristes, tels que le déclenchement de bombes à distance.
(4) Néanmoins d'un côté il y a exemption du service militaire pour les Arabes Israéliens ce qui est un avantage, et d'un autre côté, il y a abus de droit dans de nombreux domaines, par exemple la construction de maisons, qui se fait souvent sans permis, ce qui est un autre avantage.
(5) on peut se demander si ce courageux instituteur pourra accomplir sa peine de prison après les 750 coups de fouet!
(6) d'après notre expérience, on dirait même que certains d'entre eux vivent d'une manière opulente et protégée, comme "des coqs en pattes".
A Muslim In A Jewish Land
Article by Tashbih Sayyed, Ph. D., editor-in-chief of Pakistan Today and Muslim World Today, California-based weekly newspapers, president of Council for Democracy and Tolerance and adjunct fellow of Hudson Institute.
Published by Muslim World Today - december 2, 2005
As I boarded EL AL flight LY 0008 for Tel Aviv on November 14, 2005 with my wife, Kiran, my mind was busy arranging and re-arranging the list of things I intended to accomplish. I wanted to use my first visit to Israel to feel the strength of the Jewish spirit that refuses to give in to evil forces despite thousand of years of anti-Semitism. It was not Israel's suicidal sacrifices that I wanted to investigate but the foundations of Israeli determination to live in peace.
There are many things that I wanted to talk about with Israelis, the foremost among them being their reluctance to do something about the bad press that continues to paint them as villains. Although I understand why the media, which reasonably covers most events accurately, chooses to ignore all rules of ethical journalism when it comes to Israel, I could not fathom Israel's reluctance to challenge the negative press effectively. Media bias against Israel reminded me of the Nazi era German press that was recruited by Hitler's Minister of Propaganda, Joseph Goebbels who picked up every hate-laden word against the Jews. Just like the German press who refused to print the truth about the gruesome atrocities in Europe's death camps - or claimed that it was all an exaggeration, the media today also ignores the Arab terrorism. I wanted to see if there was any truth in the media allegations that Israel was an apartheid state, undemocratic and discriminatory.
I knew that a true Jewish State could not be undemocratic since democratic concepts were always a part of Jewish thinking and derived directly from the Torah. For instance when in the Preamble to the Declaration of Independence, Jefferson wrote that all men are created equal, that they are endowed by their Creator with certain unalienable Rights, that among these are Life, Liberty and the pursuit of Happiness, he was basically referring to Torah that said that all men are created in the image of God. I was confident that Israel cannot be racist or discriminatory since it is based on the idea of the covenant between God and the Israelites, in which both parties accepted upon themselves duties and obligations underlining the fact that power is established through the consent of both sides rather than through tyranny by the more powerful party.
My understanding of the Jewish State was confirmed when the entry form that I needed to fill before landing in Tel Aviv did not ask for my religion as is the law in Pakistan. Also, unlike Saudi Arabia, no one in Israeli immigration demanded from me any certificate of religion.
As the El Al approached the Promised Land, I continued to shuffle the list of charges made routinely against Israel by its enemies.
Israelis live in a perpetual state of fear
Israel is undemocratic
Muslim Arab citizens of Israel do not have equal rights
Israelis live in a perpetual state of fear
From Tel Aviv to Tiberias, Jerusalem to Jezreel, and from Golan heights to the Gaza border, I could not find any evidence of fear. In fact the people felt so secure that none of the stores, gas stations, market places, or residences we went to, and where it was known that we were Muslims, deemed it necessary to either search or interrogate us. Especially when Kiran and I went to the Ben Yahuda Street in Jerusalem on a Friday evening, we found it bursting at its seams with people of all ages. The ground was shaking with music and young boys and girls were so busy having fun that they did not bother to even look around. Tourists were busy making deals and the whole crowd seemed to throb with the beat of the music.
I could not help but compare Israel's sense of security with the environment of insecurity that exists in Muslim countries. From Indonesia to Iran and from Afghanistan to Saudi Arabia, people are not sure of anything. In Pakistan's capital Islamabad, and the port city of Karachi, I was constantly advised not to make big purchases publicly for it encourages robbers to come after you. I did not hear news of any rape, honor killing or hold-up in Israel.
Israel is undemocratic
As a Muslim I am much more sensitive to the absence of democratic freedoms in any society. And I do not believe that anyone but a committed anti-Semite will deny that Israel is not a democracy. Democracy in Israel is proportional and representative, but democratic coalitions, necessary in order to effect any decision making also have its problems.
The very first day in Caesarea introduced us to the Israeli democracy. The air was full of political debate and discussion. Ariel Sharon's decision to leave the Likud and form a new political party dominated the hotel halls and underlined the problems caused by the necessity of having democratic coalitions. "The object of a free and democratic Israeli society is to reach satisfactory compromise but often the conclusions are less than satisfactory - especially for the majority. It involves coalitions and unity which are also checks and balances on any potential abuse of minority rights. It is a better system than the American representative Republican system - which is really a representation of power and special interests. In the U.S. you get a democracy for the few. In Israel you have a democracy for everyone."
I tried very hard to find any Muslim state that has true democracy and where religious minorities are accorded equal democratic rights, but failed. The map of the Muslim world is too crowded with kings, despots, dictators, sham democrats and theocratic autocrats and the persecution of minorities is an essential part of Islamist social behaviour. But here, protected by Israel's democratic principles, the Muslim Arab citizens of Israel are afforded all the rights and privileges of Israeli citizenship. When the first elections to the Knesset were held in February 1949, Israeli Arabs were given the right to vote and to be elected along with Israeli Jews. Today, Israel's Arab citizens are accorded full civil and political rights entitled to complete participation in Israeli society. They are active in Israeli social, political and civic life and enjoy representation in Israel's Parliament, Foreign Service and judicial system.
The Israeli faith in democracy also explains their refusal to respond to Islamist terrorism in violent ways. Despite my being aware of the human weaknesses which allow anger to subjugate the best of intentions, I could not find Israelis acting in vengeance against their Arab compatriots. My experience as a Muslim was also instrumental in expecting the worst in human behavior; Muslims under the influence of radical Islam have been unleashing their terror against non-Muslims even when the charges of anti-Muslim offenses were determined to be false.
I thought that it requires a superhuman effort to ignore the atrocities meted out to you and remain free of vengeful emotions. In my experience of Muslim societies, minorities have never been allowed the benefit of the doubt. Hatred of non-Muslims and outbursts of violence against minority faiths among radical Islamists have remained a norm rather than an exception. As a non-Wahhabi Muslim I have personally faced their barbarism and have watched Christians, Hindus and other minorities being persecuted on false pretenses. I thought that if Wahhabis in Saudi Arabia can sentence a teacher to 40 months in jail and 750 lashes just for praising Jews, it will not be unreasonable on the part of Israelis to punish Palestinians for throwing stones at worshippers at the Western Wall and burning down the tomb of Joseph.
But even in this section, Israelis have proved the world wrong. Despite daily provocations, they have managed successfully not to descend to the same level of depravity as their Arab enemies. The world is used to daily violence that is unleashed against religious minorities in the Muslim world. Only a couple of days ago the Muslim faithful in Pakistan had broken through the walls of a Church, torching and tearing open its doors. They were reacting to a rumor that a Christian had desecrated their holy book, the Quran. They smashed the marble altar of the Holy Spirit Church and shattered its stained glass windows. They torched a Christian residence and the neighboring St. Anthony's Girls School. Within moments flames were licking the walls and black smoke filled the sky. For days the Wahhabi clerics kept on calling their Muslim followers to come out from their houses and defend their faith by unleashing a reign of terror against Christians.
I wondered if an Israeli may someday find it justified to copy what Wahhabis have been doing in Iraq and other places – abducting, murdering and beheading "infidels". Most recently, the body of a Hindu driver, Maniappan Raman Kutty, was found with his throat slashed in southern Afghanistan for no evident reason but his faith.
But there was nothing in history that could have substantiated my fears; Jews, despite being subjected to the most barbaric acts of terrorism have yet to react in vengeance against their perpetrators. And I concluded that my first visit to Israel will help me in untangling the knot of Israel's insistence on continuing to remain a target of Islamist terror.
Muslim Arab citizen of Israel do not have equal rights
As our air-conditioned bus negotiated the mountainous curves of the road to the heart of Galilee, I could not miss the rising minarets identifying a number of Palestinian Arab towns dotting the hillsides. The imposing domes of mosques underlined the freedoms that are enjoyed by the Muslims in the Jewish State. Large Arab residences, wide spread construction activity and big cars underlined the prosperity and affluence of Palestinians living under the Star of David.
On my way from the city of David to the Royal Prima hotel in Jerusalem, I asked my Palestinian taxi driver how he feels about moving to the territories under Palestinian Authority. He said that he could never think of living outside Israel. His answer blasted the myth spread by anti-Semites that Israel's Arab citizens are not happy there.
Another Israeli Arab informed me that Arabs in Israel have equal voting rights. In fact, Israel is one of the few countries in the Middle East where Arab women can vote. In contrast to the non-Israeli Arab world, Arab women in Israel enjoy the same status as men. Muslim women have the right to vote and to be elected to public office. Muslim women, in fact are more liberated in Israel than in any Muslim country. Israeli law prohibits polygamy, child marriage, and the barbarity of female sexual mutilation.
Moreover, I found out that there are no incidences of honor killings in Israel. The status of Muslim women in Israel is far above that of any country in the region. Israeli health standards are by far the highest in the Middle East and Israeli health institutions are freely open to all Arabs, on the same basis as they are to Jews.
Arabic, like Hebrew, is an official language in Israel and underlines the tolerant nature of the Jewish State. All the street signs call out their names in Arabic alongside Hebrew. It is official policy of the Israeli government to foster the language, culture, and traditions of the Arab minority, in the educational system and in daily life. Israel's Arabic press is the most vibrant and independent of any country in the region. There are more than 20 Arabic periodicals. They publish what they please, subject only to the same military censorship as Jewish publications. There are daily TV and radio programs in Arabic.
Arabic is taught in Jewish secondary schools. More than 350,000 Arab children attend Israeli schools. At the time of Israel's founding, there was one Arab high school in the country. Today, there are hundreds of Arab schools. Israeli universities are renowned centers of learning in the history and literature of the Arab Middle East.
Aware of the constraints that a non-Wahhabi is faced with while performing religious rituals in Saudi Arabia, Kiran (my wife) could not hide her surprise at the freedoms and ease with which peoples of all religions and faiths were carrying out their religious obligations at the Church of the holy Sepulcher, Garden Tomb, Sea of Galilee, newly discovered Western Wall Tunnels, Western Wall, tomb of King David and all the other holy places we visited.
All religious communities in Israel enjoy the full protection of the State. Israeli Arabs—Muslims, as well as many Christian denominations—are free to exercise their faiths, to observe their own weekly day of rest and holidays and to administer their own internal affairs. Some 80,000 Druze live in 22 villages in northern Israel. Their religion is not accessible to outsiders and Druze constitute a separate cultural, social and religious Arabic-speaking community. The Druze concept of taqiyya calls for complete loyalty by its adherents to the government of the country in which they reside. As such, among other things, the Druze serve in the Israel Defense Forces. Each religious community in Israel has its own religious councils and courts, and has full jurisdiction over religious affairs, including matters of personal status, such as marriage and divorce. The holy sites of all religions are administered by their own authorities and protected by the government.
A Hindu journalist who came to visit me talked about the openness that Jewish society represents. He told me that more than 20% of the Israeli population is non-Jewish of which approximately 1.2 million are Muslims, 140,000 are Christians and 100,000 are Druze. Another non-Jewish Israeli told me that Christians and Druze are free to join even the defense forces of the Jewish State. Bedouins have served in paratroops units and other Arabs have volunteered for military duty.
The big houses owned by Arab Israelis and the amount of construction that was going on in the Arab towns exposed the falsity of propaganda that Israel discriminates against Israeli Arabs from buying lands. I found out that in the early part of the century, the Jewish National Fund was established by the World Zionist Congress to purchase land in Palestine for Jewish settlement. Of the total area of Israel, 92 percent belongs to the State and is managed by the Land Management Authority. It is not for sale to anyone, Jew or Arab.
The Arab Waqf owns land that is for the express use and benefit of Muslim Arabs. Government land can be leased by anyone, regardless of race, religion or sex. All Arab citizens of Israel are eligible to lease government land.
I asked three Israeli Arabs if they face discrimination in employment. They all said the same thing; normally there is no discrimination but whenever homicide bombers explode and murder Israelis, some Israelis feel uncomfortable dealing with them. But that uncomfortable feeling is also very temporary and does not stay for long.
My first visit to Israel has not only consolidated my belief that Israel is vital for the stability of the region but has also convinced me that the existence of Israel will one day convince the Muslims of the necessity of reformation in their theology as well as sociology.
A journey through the Israeli desert brought another important aspect of life to light; Prophets are not the only ones who can perform miracles – people who believe in themselves can also perform unbelievable acts. Acres and acres of sand dunes have been transformed into the best possible fertile land; Wheat, Cotton, Sunflowers, Chickpeas, Groundnuts (Peanuts), Mangoes, Avocados, Citrus, Papayas, bananas and any other fruit and vegetable that Israelis want to consume is grown within Israel. In fact, Israelis have proved beyond any doubt why God promised them this land – only they could keep it green.
The land is described repeatedly in the Torah as a good land and "a land flowing with milk and honey". This description may not seem to fit well with the desert images we see on the nightly news, but let's keep in mind that the land was repeatedly abused by conquerors that were determined to make the land uninhabitable for the Jews. In the few decades since the Jewish people regained control of the land, tremendous improvement in its agriculture has been witnessed. Israeli agriculture today has a very high yield. Agriculture in Israel is very effective, and is able to cover about 75% of domestic needs, despite the limited land available.
Looking at the development and transformation that the land has gone through because of the Jewish innovative spirit, hard labor and commitment to freedoms for all times to come, I am convinced that it is true that God created this earth but it is also a fact that only an Israel can keep this earth from dying.
Par Citron (Citron) le jeudi 08 décembre 2005 - 23h58: |
si Emile
je ne sais pas si j'ai deja affiche cet article ecrit par un avocat tunisien et apru sur un site de l'opposition tunisinne, il est suivi par des interventions diverses.
vous pouvez vous meme intervenir le frorum est ouvert a tous.
La Tunisie doit-elle reconnaître Israël ?
mercredi 9 mars 2005, par kamel chaabouni
Je dédie cet article à mon collègue Me Abbou, en prison pour avoir simplement publié une opinion (contraire à la mienne).
Les problèmes soulevés par l’initiative lancée par Zin al-Abidin Ben Ali ( ZBA ) pour inviter Ariel Sharon en Tunisie à la Conférence mondiale sur la société de l’information en novembre prochain dépassent de loin le problème d’une simple visite d’un chef d’Etat non reconnu par la majorité des Arabes qui de plus est honnis par eux et leurs frères palestiniens. Il soulève en fait l’épineux problème de la reconnaissance par la Tunisie du fait israélien et de l’établissement de rapports normaux avec l’Etat hébreu.
Certes, l’invitation lancée par ZBA est une grave erreur politique dont il ne mesure pas apparemment les conséquences et qui peut lui coûter cher.
A contre courant de l’opinion tunisienne, je ne veux pas verser dans la démagogie des ultras nationalistes arabes dont l’idéologie nous a coûté chère, ni faire de la question palestinienne mon unique fonds de commerce politique. Je le dis franchement, je ne suis pas contre le principe de la reconnaissance de l’Etat d’Israël et la normalisation des relations avec lui.
Je ne sais pas si ZBA projette la reconnaissance de l’Etat d’Israël, je ne le crois pas, car pour cela il faut être un Bourguiba, un homme courageux en politique !!! Mais ZBA n’a pas l’étoffe de son maître. Il n’a hérité de lui que de l’art de la répression, de la torture et le palais de Carthage !!!
Si, ZBA, veut inviter le bourreau Sharon dans son palais, il doit se munir de gants, il faut qu’il s’y prenne avec beaucoup de talent. Oublis-t-il que le peuple tunisien est hautement anti-israélien et anti-américain !!! Il fallait tout d’abord faire inviter le Président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas, demander son avis et lui donner la parole à la télévision et autres médias afin qu’i donne sa baraka à la visite d’un haut responsable politique, tous peuvent faire l’affaire mais pas Sharon quand même !!!
Il faut être nul en politique pour penser inviter Sharon en Tunisie. Quelle gaffe politique !!! Cette malheureuse initiative s’explique soit par la volonté de ZBA de faire un coup d’éclat pour impressionner les américains afin de maintenir leurs aides financières à la Tunisie à un moment où le Congrès américain discute la réduction des aides us à l’étranger, soit c’est un président mal conseillé et têtu et qui ne mesure pas les conséquences de ses actes.
Il est vrai que tous les chefs israéliens ont cassé du palestinien, le plus horrible étant l’actuel Premier Ministre israélien qui s’est fait une réputation de bourreau avec les massacres de Sabra et Shatila et autres massacres à Jénine et Gaza. Il est vrai aussi que les groupuscules armés palestiniens contrôlés ou hors contrôle, y répondent par des actes violents en s’attaquant à des civils israéliens innocents. Actions auxquelles Israël riposte par un terrorisme d’Etat, non moins condamnable, par des assassinats ciblés et par des destructions de maisons.
Sharon est donc un homme infréquentable sauf par les palestiniens pour les besoins de leur cause, et les palestiniens savent ce qu’ils font, ils n’ont pas besoin qu’on leur prodigue nos leçons !!!
Ce que je ne comprends pas c’est que comment l’opposition tunisienne se veut plus palestinienne que les palestiniens eux-mêmes !!! En effet cette opposition, toutes tendances confondues, est encore imprégnée du discours gauchisant ou baathiste des années soixante-dix. La lutte contre l’impérialisme s’est transformée chez elle en une haine anti-américaine quoique fassent les USA, fussent-ils les chantres de la démocratisation du Monde Arabe !!! C’est une opposition infantile et ses leaders sont encore des adolescents politiques !!! Ils ne sont capables de mobiliser l’opinion publique que sur deux « fonds de commerce » qu’ils savent très bien entretenir : la question palestinienne et l’Irak.
Ainsi au lieu de diriger l’énergie des jeunes tunisiens à lutter pour leur émancipation du despotisme du RCD et de son chef ZBA et d’oeuvrer pour la démocratisation de la Tunisie, nos jeunes pensent à s’enrôler en Afghanistan, souhaitent lutter à côté du criminel Ben Laden, et rêvent de combattre avec Zarkawi en Irak Mon collègue Me Abou, qui croupi en prison pour avoir publié une opinion, que je ne partage mais que je respecte, quant au refus de reconnaître Israël, et à qui je rend un hommage émouvant pour son courage l’a si bien dit en évoquant cette dérive dans son article paru sur le site www.tunisnews.net (N° 1748 du 03/03/2005).
Quoiqu’il en soit comment la Tunisie continue d’ignorer l’Etat d’Israël alors que les palestiniens l’ont reconnut depuis les accords d’Oslo et qu’ils ont serré et continuent de serrer les mains de leurs bourreaux. Abbas et Sharon sont les derniers en date. Ils se sont vus et congratulés à Sharm el- Shaykh et nous tunisiens sommes plus royalistes que le Roi !!!
De leur part les Tunisiens sont souverains et n’ont pas de leçons à recevoir de personne et si nous le décidons, il est de notre droit de reconnaître l’Etat d’Israël. Le tabou de la reconnaissance de cet Etat doit tomber car c’est un sujet politique hautement hypocrite. Le conflit israélo-palestinien est un fonds de commerce politique dont vit le gouvernement-RCD depuis 1967 mais aussi l’opposition de gauche, islamiste ou démocratique.
Seul Bourguiba a eu le courage de s’attaquer au tabou en 1965 à Jéricho en appelant les palestiniens à accepter le plan de partage de l’ONU de 1947. On connaît la réaction infantile des palestiniens et des arabes de l’époque. Echaudé par les réactions d’un monde arabe hostile, le courageux Bourguiba n’a pas continué son oeuvre dans ce sens. L’histoire lui avait déjà donné raison durant la deuxième guerre mondiale quand il a prévenu le mouvement national tunisien de ne pas croire en la victoire allemande et soutenir les Alliés contre l’Axe. Je peux affirmer que Bourguiba malgré son despotisme, était le seul vrai homme politique que le Monde arabe ait connu durant le XXè siècle !!!
Mais ZBA, veut-il inscrire son nom dans l’histoire et marcher sur les pas de son illustre prédécesseur ? Certes, mais il lui manque le charisme de Bourguiba, il est trop brutal et manque terriblement de souplesse. Sinon comment se fait-il qu’il invite to de go un criminel de guerre comme Sharon, un bourreau honnis de tous les peuples de la terre y compris de 49% des Israéliens !!!
Quoiqu’il en soit, il est temps pour la Tunisie d’entamer la reconnaissance d’Israël et de normaliser ses rapports avec lui. Il ne sert à rien de continuer d’ignorer un Etat établit par des résolutions de l’ONU. La reconnaissance d’Israël par la Tunisie peut contribuer à la paix entre palestiniens et israéliens, la Tunisie peut réunir sur son sol les protagonistes. Elle peut aussi constituer une porte ouverte aux négociations quand toutes les autres portes se sont fermées. Pour les tunisiens une coopération avec Israël sur les plans scientifiques et économiques, est d’un grand avantage. Pourquoi la Turquie islamisto-laique n’a pas honte de le faire et la Tunisie ne le voudrait pas !!! Il faut dire que dans le refus du fait israélien, il y a mêlé beaucoup d’anti-judaïsme qui nous provient du Coran, de la haine à l’égard des juifs perceptibles dans les propos de Monsieur tout le monde et de la lâcheté politique. L’Etat tunisien ne fait rien en matière de lutte contre l’anti-sémitisme dans notre pays. Notre haine de l’Etat d’Israël a des fondements religieux, elle est à la base d’une haine contre un peuple et sa religion en raison de son hostilité au Prophète il y a ...1400 ans. L’Etat-RCD ne fait aucun travail pédagogique pour crever l’abcès du fait israélien et pour régler ce problème dans la conscience populaire.
Ce travail consisterait par commencer à demander conseil au palestiniens eux-mêmes. Il faudrait demander l’avis de leurs autorités, avoir leur aval en quelque sorte, préparer cette reconnaissance par un travail à la base dans les médias, par des tribunes, des forums et des discussions auxquels participeront palestiniens, tunisiens et israéliens modérés comme Yusin Belin, Shimon Peres et autres colombes. Un travail sur deux ans au moins qui aboutira à un référendum sur la reconnaissance ou non de l’Etat d’Israël. Un travail en profondeur doit être aussi entamé à l’Université par l’institution d’études hébraïques afin d’initier les jeunes tunisiens musulmans à la culture juive et à la langue hébraïque. Ils verront combien nos deux cultures sont proches et combien nos aïeuls vivaient en harmonie et en paix !!! L’ignorance engendre la peur de l’autre et la peur l’enfermement sur soi !!!!
La question de la reconnaissance d’Israël par la Tunisie est délicate, qui la touche se brûle les doigts. Il faudrait y impliquer le peuple tunisien en entier par voie légale et référendaire, il faut que le peuple tunisien dise son mot et assume ses responsabilités en la matière !!!
Me Kamel CHAABOUNI
Avocat
http://www.reveiltunisien.org/article.php3?id_article=1665
Par Citron (Citron) le jeudi 08 décembre 2005 - 23h53: |
Bazooka, ces propos sont aussi choquants que ceux tenus par le rabbin ovadia yossef, les exteremistes existent dans les deux communautes et personellement je les denoncent tous les deux !
Par Citron (Citron) le jeudi 08 décembre 2005 - 23h52: |
Salut tous le monde
Mazal tov a tous les mouveaux parents et grands parents
Par Albert (Albert) le jeudi 08 décembre 2005 - 21h09: |
Braham mazel tov..
CHANSON POUR TOI ET TA FAMILLE DIMANCHE.
TOUBA OU BRAKHA..
Comme le dit HENRI qu'on ne voit plus..!!!
En challa labéch..
Par Braham (Braham) le jeudi 08 décembre 2005 - 20h52: |
A tous mes Amis qui m'ont honoré de leurs Brakhot à l'occasion de la naissance de mon petit fils, dont l'un des prenoms est celui de mon père, je veux dire un grand M E R C I .
Voici ce que j'ai préparé pour eux:
Par Francois (Francois) le jeudi 08 décembre 2005 - 20h21: |
Religion de paix, d'amour, de modération et d'antiracisme
Le Figaro publie les résultats d’une étude de Cevipof selon laquelle les Français issus de l’immigration maghrébine, africaine et turque qui observent l’islam sont plus sexistes et plus antisémites que les autres. Alors qu’en 2000, les sociologues expliquaient la forte implication de jeunes issus de l'immigration dans les actes antisémites par leur antisionisme, l'identification aux Palestiniens, ou encore la jalousie sociale, Vincent Tiberj, auteur du rapport, a constaté « que c'est avant tout la pratique religieuse musulmane qui conditionne les préjugés antisémites». 46% des musulmans pratiquants de l'échantillon manifestent des sentiments antisémites, tandis 28% s'en montrent exempts, indique le quotidien. D’après l’enquête, l’antisémitisme persiste chez les plus éduqués avec 37% des bac+ 2 et 20% des universitaires.
Cette enquête a été faite auprès de 1 003 personnes de plus de 18 ans de l'échantillon représentatif appelé «Rapfi», qui viennent majoritairement des classes populaires et votent largement à gauche.
Source: http://www.crif.org/?page=articles_display/detail&aid=5790&artyd=5&stinfo=67.78.22860
Mais que fait le MRAP? On va finir par croire qu'ils sont antisémites.
Par Maurice (Maurice) le jeudi 08 décembre 2005 - 19h43: |
Ils faut poser la question au president Iraniens combien de Juifs vivaient en Iran ? Combien reste t il? D'ou venait il ?Ou sont Ils parti et pourquoi??? on peut lui poser la question pour chaque pays musulmans de meme il est vrai on peut poser la question à chaque pays Europeens et à majorité chretienne .conclusions : aucun pays comprend qu'une religion minoritaire puisse survivre avec ses regles ethiques sans se convertir.Ilest vrai que ce lien au retour en Israel a survecu chez les Juifs et leur rejet de forme plus laxiste les a tenu eloigné en communauté.Beaucoup se sont convertis au fur et à mesure ,de gré ou de force , que les autres religions devenaient des supports de population moins guerrieres Les malheurs de ce siecle ont permis une prise de conscience plus forte à l'Independance voila la reponse à donner aux peuples qui ont montré leurs difficultés d'accepter des citoyens non clonés
Par Emma (Emma) le jeudi 08 décembre 2005 - 18h44: |
DOMMAGE QUE LE RIDICULE NE TUE PAS
Le président iranien propose un Etat juif en Europe
TEHERAN (Reuters) - Le président iranien Mahmoud Ahmadinejad a exprimé des doutes sur la réalité du génocide juif pendant la Seconde Guerre mondiale et proposé le transfert d'Israël en Europe.
Ces propos, tenus lors d'une conférence de presse à La Mecque (Arabie saoudite) et rapportés par l'agence de presse officielle iranienne Irna, font suite à ses déclarations controversées en octobre sur la nécessité de "rayer de la carte" l'Etat juif.
"Certains pays européens insistent pour dire qu'Hitler a tué des millions de juifs dans des fours et vont jusqu'à dire que quiconque affirme le contraire doit être condamné et jeté en prison", a déclaré le nouveau président ultra-conservateur.
"Bien que nous n'acceptions pas cette affirmation, si elle était vraie nous poserions la question suivante aux Européens: 'le meurtre de juifs innocents par Hitler constitue-t-il la raison de leur soutien aux occupants de Jérusalem?".
"Si les Européens étaient honnêtes, ils devraient offrir une partie de leurs territoires en Europe - comme l'Allemagne, l'Autriche ou d'autres pays - aux sionistes, de manière à ce que ces derniers y installent leur Etat. Proposez une partie de l'Europe et (en échange) nous vous soutiendrons", a-t-il ajouté.
REACTIONS ISRAELIENNE ET US
Le gouvernement israélien a rapidement réagi à ces propos. "Ce n'est pas la première fois, malheureusement, que le président iranien exprime les idées les plus scandaleuses concernant Israël et les juifs", a déclaré Mark Regev, porte-parole du ministère des Affaires étrangères. "Il ne constitue pas un problème uniquement pour Israël, il est une source d'inquiétude pour l'ensemble de la communauté internationale."
A Washington, le porte-parole de la Maison blanche, Scott McClellan, a déclaré: "Cela ne fait que souligner nos inquiétudes quant au régime iranien et nous donne raison de penser que ce régime ne devrait pas être en mesure de mettre au point des armes nucléaires".
La République islamique d'Iran qualifie Israël d'"Etat terroriste" et a mis au point des missiles capables d'atteindre le territoire israélien. Téhéran affirme qu'il utilisera ces missiles en cas d'attaque israélienne contre les sites nucléaires iraniens.
A La Mecque, le chef de l'Etat iranien a également déclaré: "La question qui se pose est d'où proviennent ceux qui gouvernent en Palestine en tant qu'occupants? Où leurs pères vivaient-ils? Ils n'ont pas de racines en Palestine alors qu'ils se sont emparés du sort de cette nation."
"Le droit à l'autodétermination n'est-il pas l'un des principes contenus dans la charte des Nations unies? Pourquoi privent-ils les Palestiniens de leurs droits?", s'est interrogé Ahmadinejad.