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Discus: ADRA : LES COMMENTAIRES D'HARISSA: Commentaires 2007: Commentaires Juillet 2007: Archive jusqu'au 14/juillet/2007-1
Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Michka (Michka) le vendredi 13 juillet 2007 - 19h44:

les enfants d'israel

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Girelle (Girelle) le vendredi 13 juillet 2007 - 19h09:

Jaco, notre webmaster, a eu la sagesse de nous recommander de respecter l'opinion d'autrui, c'est une règle de vie qui concourt à la réflexion.

En effet le mot "point de vue" en français est explicite: il s'agit du point d'où l'on voit.

Pour nous faire comprendre ce principe très simple, dans notre enfance, mon père installait les enfants, avec papier et crayons, autour de la table de la salle à manger et leur demandait de décrire ce qui était face à eux; l'un décrivait le buffet, l'autre le meuble à verre, le troisième le jardin...etc...alors après lecture à haute voix, il demandait: est ce bien là la description de cette salle à manger? Vous voyez pour avoir l'idée d'un tout, il faut avoir écouté chacun, car l'endroit d'où il voit montre des choses différentes, et chacun a raison.

Pour "entendre", dans le sens de "comprendre", il faut savoir écouter.

Et sur Harissa nous avons beaucoup de chance parce que nous pouvons cumuler des "points de vue" de divers lieux géographiques et de gens d'origines et de religions différentes, cela élargit considérablement notre champ de vision.

Il est heureux que nous ne soyons pas d'accord sur tout, qu'en serait il du plaisir de la discussion et de la recherche des arguments?

Nous avons chacun nos convictions, mais ces convictions peuvent évoluer, nos lois elles mêmes ne peuvent elles pas être amendées?

(Henri, pas de panique, je parle des lois civiles)(pardon pour ce message très personnel).

Je salue le retour de Lapid et de son "point de vue".

Il n'est de sottise que dans la critique systématique et agressive, car le moins instruit ou celui qui peut apparaitre parfois comme le moins intelligent peut faire une remarque lumineuse de bon sens qui fait avancer le débat.

Bien des découvertes scientifiques découlent d'observations très simples.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Eyal (Eyal) le vendredi 13 juillet 2007 - 19h47:

Israël Prévisions Economiques : L’économie israélienne devrait progresser de 5% cette année. - 13 juillet 2007 - Par Sébastien Fortin (Pour IsraelValley).

Le Ministère israélien des Finances a publié mercredi ses prévisions économiques pour 2007-2008. Selon ces prévisions, l’économie israélienne devrait progresser de 5% cette année et de 4,2% en 2008.

Par ailleurs, l’inflation devrait atteindre 2,1% cette année, et 2% l’année prochaine. Le chômage devrait lui continuer à baisser.

Ce rapport a été soumis au gouvernement qui doit débattre du budget 2008 ce dimanche. Les discussions vont porter sur la nécessité de réduire le budget 2008 d’1,5 milliards d’euros et d’augmenter le budget de la défense d’au moins 500 millions d’euros en accord avec les recommandations de la commission Brodet.

Prévisions 2007 :

* Croissance : 5%
* Inflation : 2,1%
* Consommation : 5%
* Dépense public : 2,9%
* Exportations : 5,9%
* Importations : 5,3%
* Taux de chômage : 7,5%

Prévisions 2008 :

* Croissance : 4,2%
* Inflation : 2%
* Consommation : 4,3%
* Dépense public : 2%
* Exportations : 4,7%
* Importations : 4,6%
* Taux de chômage : 7,2%

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Eytan (Eytan) le vendredi 13 juillet 2007 - 19h42:

Education : L’école juive de Grenoble expérimente un programme qui enseigne les sciences et la High-Tech aux touts petits Par M.F. (Pour IsraelValley)

Y-a-t-il un lien entre le judaïsme et les sciences ?

Depuis déjà 3 ans et sous l’impulsion de Daniel Riveline, chercheur au CNRS, les enfants de l’école juive Maimonide de Grenoble découvrent les sciences dans un programme appelé «la Main à la Pâte ».

Ce programme a été proposé en France par le prix Nobel de Physique 1992 Georges Charpak.

L’idée est simple : elle consiste à réaliser avec les enfants des expériences sur des phénomènes de la vie quotidienne.

Les thèmes sont choisis par les enseignants, le chercheur propose des expériences et un déroulement de séances, des étudiants en école d’ingénieur ou à l’université viennent animer les activités en présence ou non du chercheur.

Le déroulement de ces séances est orienté pour susciter chez des enfants des questions simples
ou des étonnements, et à poser eux-même les expériences :

Chaque fois, les séances commencent par une question posée, un recensement des questions des enfants qui mènent à des expériences possibles.

Les objets requis sont simples : des pailles, des bouts de ficelle suffisent à sonder des propriétés simples de la vie de tous les jours.

Les thèmes abordés sont variés comme :

Comment l’eau arrive-t-elle au robinet de la maison ?

Pourquoi le ciel est-il bleu ? Comment se forme la pluie ?

Pourquoi les oiseaux ne s’électrocutent-ils pas sur un fil électrique ?

Y-a-t-il une relation spéciale entre le judaïsme et les sciences ?


La Main à la Pâte à l’école juive, peut être une des voies qui aident l’enfant à se frayer un chemin épanoui entre son âme juive et la vie dans la cité.

On entend souvent que l’étude de la science est radicalement différente de l’étude de la Tora. Parfois même, on oppose ces deux activités en soutenant que la première constitue une perte de temps pour la deuxième. Tout en étant convaincu qu’il faut absolument séparer le Kodech (le sacré) et le ‘Hol, nous souhaitons montrer que dans le cas de la Main à la Pâte, la démarche scientifique constitue, sinon un point de départ, du moins une sérieuse initiation à la démarche du Limoud (l’étude).

Pour quiconque se donne la peine de passer du temps à étudier la Tora, l’étonnement et la formulation de l’étonnement sont les premières étapes de la compréhension du contenu.L’approfondissement dans l’étude procède dans la formulation la plus claire, la plus éprouvée, avec toutes les autres sources sondées du passage étudié. C’est précisément ce que propose la Main à la Pâte : formulation, essais,
erreurs, formulation des acquis et des doutes.

Et les expériences ne pardonnent pas : c’est faux ou juste. Accepter une cohérence de principe
de ces deux exercices exigeants (Main à la Pâte et Limoud), sans chercher à les confondre, d’une part, et d’autre part reconnaître le bienfait de la contradiction tranchée d’une expérience, sont peut-être des voies qui aident l’enfant à se frayer un chemin épanoui entre son âme juive et sa vie dans la cité.

L’association de ces expériences en classe avec des métiers des intervenants a permis également de faire émerger une relation nouvelle des enfants vis-à-vis de l’Ecole et des adultes : les enfants

Source : Daniel Riveline (chercheur au CNRS), Patricia Coëffic (directrice de l’Ecole Maïmonide de Grenoble pendant cette expérience pédagogique).

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Ouriel (Ouriel) le vendredi 13 juillet 2007 - 19h28:

Israël START-UP - 5min.com veut devenir l’encyclopédie vidéo de la vie pratique. par Nathalie HAREL (pour IsraelValley}

Comment préparer un succulent « maki » au thon, faire un nœud de cravate impeccable, télécharger de la musique sur son I-Pod, se sculpter des abdominaux d’acier ? Depuis quelques semaines, ces questions pratiques sont prises très au sérieux sur Internet. Elles sont au cœur d’un nouveau site dont le contenu est alimenté par les utilisateurs : 5min.com. D’origine israélienne, cette adresse web permet à tout un chacun d’envoyer un film vidéo d’une durée maximale de cinq minutes, pouvant servir de mode d’emploi visuel dans l’univers de la technologie, de la mode, du business, de la cuisine ou de la santé. « Nous sommes partis sur plusieurs constats avant de lancer ce site, explique Tal Simantov, l’un des trois fondateurs de cette « Videopédia ». Primo, les gens ne lisent plus les manuels explicatifs aujourd’hui ; secundo, chaque personne est experte dans quelque chose et peut partager ce savoir-faire ; tertio, le secteur de la vidéo en ligne, qui est en plein développement, n’a pas encore exploité le segment de la vie pratique et la dimension pédagogique ».

Initié par trois amis âgés de trente ans et des poussières, un ancien avocat, un ex-publicitaire et un pro de la navigation marine, la nouvelle plate forme rédigée en anglais (une version en hébreu est en préparation) ambitionne ni plus ni moins de devenir la base de données de la connaissance pratique. Espérant accumuler plusieurs milliers de clips vidéo d’ici à la fin juin, 5min.com s’est fixé plusieurs critères pour sélectionner – de façon quasi automatisée – les films envoyés par les utilisateurs : avoir un caractère éducatif et rester dans les limites du bon goût. Financée à hauteur de 300 000 dollars par une agence de publicité et des investisseurs privés, la start-up de Or Yehuda espère profiter à plein de l’essor de la publicité dans le domaine de vidéo en ligne. Un marché qui devrait excéder 1 milliard de dollars d’ici à 2008, selon les données de eMarketer. « Les contenus de notre site permettent aux annonceurs de cibler très précisément des groupes de consommateurs », fait valoir, Tal Simantov, lui même passé par les rangs du géant publicitaire McCann-Erickson. -

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Yanniv (Yanniv) le vendredi 13 juillet 2007 - 19h22:

Portrait : Arcadi Gaydamak, l'"Ange d'Israël" (!!!!!)

Je suis un homme étrange", déclarait-il en 2000. Sept ans après, l'"étrange" Arcadi Gaydamak est toujours autant sollicité. Aujourd'hui, à peine arrivé dans ce grand hôtel de Tel-Aviv, l'homme que certains Israéliens appellent "melech" (le roi) est immédiatement entouré. Avant d'arriver, il nous avait prévenu : "Vous allez voir, ils vont tous se précipiter." Ce fut le cas. Alors le voilà qui écoute les quémandeurs et promet de se pencher sur les requêtes. Le voilà donc, ce milliardaire d'origine russe qui se définit lui-même comme "l'homme le plus populaire d'Israël".

Cette popularité, réelle, il l'a construite pas à pas, jusqu'à devenir, dit-il, la personnalité "la plus citée dans les médias". Lundi 9 juillet, le milliardaire a décidé de mettre cette célébrité au service de ses ambitions. Les premières assises de son parti, baptisé "Justice sociale", devraient se tenir jeudi 12 juillet à Jérusalem.

La popularité d'Arcadi Gaydamak est montée au zénith en 2006 lorsqu'il a décidé de devenir le philanthrope numéro un d'Israël. Il s'est découvert une "âme de bienfaiteur" lors de la guerre des 33 jours, au Liban, pendant l'été 2006. Estimant que l'Etat ne remplissait pas ses devoirs, il s'est proposé d'accueillir dans des camps de vacances les réfugiés de Galilée qui fuyaient les roquettes Katioucha du Hezbollah. L'opération ayant particulièrement bien marché, il a décidé de la renouveler chaque fois que nécessaire. Et d'abord pour venir en aide à la population de Sdérot, ville frontalière de la bande de Gaza et cible des tirs du Hamas.

Au printemps, pour la deuxième fois en moins d'un an, il a donc affrété des autobus pour évacuer les habitants, loué des chambres d'hôtel pour les accueillir et installé, à ses frais, des camps de tentes pour offrir un toit à ceux qui ne supportaient plus de vivre sous la menace.

L'"Ange d'Israël", ainsi baptisé par les bénéficiaires de ses largesses, estime qu'il ne s'agit là que de "l'expression de la tradition juive de solidarité. Apporter aide et soutien à ceux qui en ont besoin : c'est comme cela que nous avons survécu pendant des millénaires". "Nos dirigeants sont irresponsables", poursuit-il. "Le gouvernement est incapable de protéger ses citoyens. Que va-t-il se passer lorsque des bombes tomberont sur Ashkelon, Ashdod ou Tel-Aviv ?" Gaydamak se veut l'"homme-providence". Il sait utiliser tous les événements pour faire parler de lui. Il organise des barbecues géants à l'occasion du Nouvel An juif ou de la fête nationale. Son nom est sur toutes les lèvres. Pour quel bénéfice ? Voilà la question.

Il avoue presque timidement avoir récemment décidé de devenir "un homme public". Pas un politicien, car "c'est artificiel". Lui, il est "un homme de la vie réelle". S'il le voulait, dit-il, il pourrait obtenir 40 députés sur 120 à la Knesset (Parlement). Il veut créer le bien-être social. Il est persuadé que c'est la seule manière de résoudre les crises. "La prospérité économique permettra d'éliminer les tensions et de réconcilier Juifs et Arabes. Les extrémismes naissent du désespoir." Les problèmes politiques, la création d'un Etat palestinien, la tension à Gaza, tout sera réglé par le développement. "Regardez en Russie, lance-t-il, depuis qu'il n'y a plus d'idéologie, il n'y a plus de confrontation. Ce qui compte, c'est le consumérisme. Tout le monde doit faire de l'argent."

Mais comment fait-on "de l'argent" ? Comment Arcadi Gaydamak est-il devenu si riche ? Né au centre de Moscou, ancien membre des Jeunesses communistes, il débarque en Israël à 20 ans, profitant de la "loi du retour", et travaille dans un kibboutz. Deux mois plus tard, il part en France. Traducteur-interprète, son parcours se perd ensuite dans les méandres des affaires. Gaydamak se définit d'abord comme un homme d'affaires international. "Lorsque vous êtes né dans un village, vous n'avez que les opportunités que vous offre ce village. Moi, je suis un homme du monde et je saisis les opportunités au niveau mondial." Pour ce faire, il a beaucoup voyagé, s'établissant à Londres, à Paris, à Moscou. Il refuse de dire s'il est riche : "C'est un mot que je n'utilise pas, comme celui de "pauvre" d'ailleurs."

Le secret de sa réussite ? "Il n'y en a pas. Il faut avoir de la dignité. Les gens qui gagnent de l'argent ont l'esprit de dignité plus développé que les autres." Comment ça ? "L'argent vous procure une défense contre l'humiliation. L'argent vous protège." Et d'expliquer que lorsque l'on n'a plus envie de prendre le bus, on s'achète une voiture. Que lorsqu'on ne veut plus prendre les avions de ligne, on s'achète un jet privé. "Mon objectif, c'est d'être libre, ne plus subir d'humiliation." Tel serait le moteur d'Arcadi Gaydamak. Souvent accusé de collusions mafieuses, de trafic d'armes, ce karatéka de 55 ans balaie ces "médisances" d'un revers de main.

Soupçonné de blanchiment d'argent en Israël, il affirme que c'est "une histoire totalement imaginaire" et qu'il attend toujours d'être inculpé. "Que la justice me dise exactement ce qu'on me reproche." Il dément qu'une somme de 4,9 millions de dollars soit toujours consignée par la justice israélienne dans l'attente de la conclusion de l'enquête. Quant au mandat d'arrêt international délivré par le juge Philippe Courroye, le 6 décembre 2000, pour un trafic d'armes à destination de l'Angola, il explique : "C'est une manipulation politique montée contre moi par la DGSE. (...) Je suis prêt à m'expliquer. Je suis prêt à être jugé. Je suis prêt à accepter la décision du tribunal, mais je ne veux à aucun prix être placé en détention préventive." C'est pour cela qu'il aurait fui la France, tandis que Pierre Falcone, son complice présumé, était inculpé et écroué sept mois à partir du 1er décembre 2000 pour "commerce d'armes illicite, fraude illicite, fraude fiscale, abus de biens sociaux, abus de confiance et trafic d'influence". L'"Angolagate" débute. L'instruction durera plus de cinq ans et s'achèvera en juin 2005. Elle permet d'établir qu'en 1993 et 1994 plus de 600 millions de dollars de matériels militaires ont été vendus au régime angolais de José Eduardo Dos Santos. C'était l'époque de la guerre contre les rebelles de l'Unita dirigée par feu Jonas Savimbi. Les soldats cubains étaient partis. Le pouvoir en place à Luanda avait besoin d'armes en échange de pétrole.

Arcadi Gaydamak et Pierre Falcone sont soupçonnés d'être au centre du trafic, dont ils auraient fait profiter largement de nombreuses personnalités. Parmi elles, Jean-Christophe Mitterrand, fils aîné de l'ancien président, incarcéré pendant trois semaines, ainsi que Charles Pasqua, ancien ministre de l'intérieur ; son bras droit, Jean-Charles Marchiani ; le romancier Paul-Loup Sulitzer ; l'ancien conseiller de François Mitterrand, Jacques Attali. Dans un rapport de la brigade financière française en date du 9 avril 2002, il est indiqué que MM. Pasqua et Marchiani "ont soutenu le régime de Dos Santos et le processus de vente d'armes à l'Angola. Les profits colossaux ainsi générés permettent de mieux appréhender les raisons de l'aide financière de MM. Falcone et Gaydamak à l'activité politique de MM. Pasqua et Marchiani".

Arcadi Gaydamak n'en démord pas. Il accuse le juge Courroye d'être "un manipulateur". Il ne connaît pas Jean-Christophe Mitterrand, ni Pierre Falcone. Il ne connaît que Charles Pasqua et Jean-Charles Marchiani, qui lui a remis, en 1999, l'ordre national du Mérite pour services rendus à la France. Il affirme n'avoir été qu'"un trader de pétrole" et n'avoir fait que "gérer l'argent du pétrole angolais à la demande de Luanda pour payer le gouvernement russe, qui vendait des armes". Pour lui, l'"Angolagate" n'est "qu'une affaire montée de toutes pièces". Il rappelle qu'il a "sauvé neuf officiers de l'armée française", qu'il en est "fier", et que c'est pour cela qu'il a été décoré. Il s'agit notamment de deux pilotes français capturés par les Serbes de Bosnie et libérés en décembre 1995, ainsi que de quatre Français travaillant pour l'organisation humanitaire Equilibre, enlevés au Daghestan en août 1997 et libérés après 106 jours de captivité. "En réalité, il s'agissait d'agents de la DGSE qui avaient été kidnappés pour être revendus en Tchétchénie à des demandeurs de rançons", expliquait-il au Monde le 22 janvier 2002. L'homme trouve donc injuste que la France continue de le poursuivre, alors qu'il ne demande qu'à s'expliquer.

La France lui manque. Il aimerait pouvoir y retourner sans échouer dans une prison. Mais, désormais, sa vie est en Israël. En août 2005, il a acquis le prestigieux club de football de Jérusalem, le Bétar. Il sponsorise le club de basket Hapoel. Il vient d'acquérir une chaîne de vingt-trois magasins pour 100 millions de dollars et a immédiatement décrété qu'ils seront entièrement kasher. Lui-même "n'observe pas tous les préceptes de la religion", mais éviter le porc, "c'est le minimum". Il a pris le contrôle d'une société immobilière et d'une firme d'investissement. Il a acheté une station radio et veut créer une nouvelle chaîne de télévision. Il nous confiait récemment qu'il était prêt à appuyer le candidat de la droite dure, Benyamin Nétanyahou, aux prochaines élections. Lui, c'est la mairie de Jérusalem qui l'intéresse (élections en novembre 2008). "Jérusalem, dit-il, est le symbole de la paix et de la coexistence. (...) Je veux faire la paix dans cette ville, au Proche-Orient et dans le monde." Encore faudra-t-il être élu. Mais Arcadi Gaydamak ne doute de rien : "Je suis désormais sur la bonne voie."

Michel Bôle-Richard
Article paru dans l'édition du 11.07.07

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Lapid (Lapid) le vendredi 13 juillet 2007 - 17h48:

Jacques Attali : "Agir pour ne pas subir" par Stéphane Méjanès et Ronan Folgoas (pour "Sport")

Dans son dernier ouvrage "Une Brève Histoire de l'avenir" Jacques Attali raconte à quels bouleversements, notamment environnementaux, nous devons nous attendre dans les cinquante prochaines années.Rencontre avec cet esprit libre et visionnaire.

Que nous apprend l'histoire en matière d'écologie ?

Jacques Attali : "L'Histoire nous apprend toute une série de lois. La plus importante, à mon sens, c'est que la première préoccupation de l'humanité a été de conquérir la liberté individuelle. C'est-à-dire le droit d'écarter les murs de la rareté, en se passant des ressources ou en les économisant. Aujourd'hui, si tous les hommes avaient les moyens de la liberté du citoyen américain, on passerait de près de 7 milliards de tonnes d'émission de carbone par an à environ 30 milliards. Sauf à considérer que l'on soit capable de produire des automobiles beaucoup moins polluantes ou de séquestrer le gaz carbonique, c'est-à-dire de prendre le carbone dans l'atmosphère, de le rattraper et de l'enfouir, ce serait invivable."

Y a-t-il des exemples dans le passé de préoccupations écologiques ?

Toute une série de grandes civilisations ont disparu parce qu'il n'y a pas eu de préoccupation environnementale. Palenque, au Mexique, s'est éteinte parce que tous les champs agricoles ont été explorés, épuisant les ressources. Inversement, au XVIIe siècle, un prince au Rajasthan a déplacé sa capitale sur la montagne pour des raisons écologiques. La Bible est également parcourue de réflexions sur l'économie de l'environnement. Le Talmud, élaboré tout au long des trois premiers siècles de notre ère, présente des commentaires très précis sur la jachère, le rationnement, la protection de l'eau, la façon d'économiser les arbres. Au XIXe siècle, enfin, on avait peur de voir Paris recouverte par une couche de crottin de 100 m de haut. Cette angoisse de la rareté est là. Rien de nouveau sous le soleil.

Sommes-nous malgré tout entrés dans une ère nouvelle ?

Aujourd'hui, on est dans les mêmes fantasmes. On nous dit que l'on va manquer d'énergie alors qu'on en a encore pour deux siècles. Si on la payait au prix où on devrait la payer, il y en aurait même pour encore plus longtemps parce qu'on ferait des économies. Ce qui est vrai, c'est qu'on est d'extraordinaires gaspilleurs. La nouveauté, c'est le problème climatique. Ca n'est pas la première fois mais il a rarement été d'une aussi grande ampleur et n'a jamais été attribuable de façon presque certaine à l'activité humaine.

Ce problème peut-il nous entraîner vers une 3e guerre mondiale écologique ?

Dès qu'il y a une ressource précieuse, il y a des conflits. Il y en a eu pour l'appropriation de l'or, du charbon. Aujourd'hui, il y a des conflits pour le pétrole et il y aura des conflits pour l'eau parce que c'est certainement la matière qui va être la plus rare. Il n'y a aura pas de conflit écologique strictement pour des raisons de climat mais à cause des mouvements de population, de ceux qu'on appelle les éco réfugiés. On les chiffre à 200 millions de personnes dans les 10 ans qui viennent.

Que faire pour éviter d'en arriver là ?

D'abord, il faut être conscient que ça prendra du temps parce que, quoi qu'on fasse, ça n'aura pas d'impact avant 50 ans. Sauf à imaginer des aspirateurs à carbone, les dégâts sont faits. La solution idéale, c'est un accord intergouvernemental pour, progressivement, et assez vite, réduire la quantité de carbone émise. On peut aussi imaginer une solution par le marché, qui consiste à faire que tous ceux qui produisent du carbone soient pénalisés, sous la forme d'une taxe, très forte. Elle serait prélevée et utilisée mondialement, pas collectée par les gouvernements, et serait compensée pour les pays qui auraient des difficultés à la supporter. Elle aurait pour tâche d'accélérer le progrès technique en finançant la recherche. On peut également penser, comme les Américains, et pas comme les Européens ou les Japonais, qui comptent sur la rareté imposée, les contraintes, que les mesures coercitives sont inutiles : on n'a pas besoin de Kyoto, le progrès technique va suffire. Mais, pour que le progrès technique soit là, il faut que le prix de l'énergie soit cher. Les Etats-Unis sont en train de sortir des voitures incroyablement économes qui, dans deux ou trois ans, auront noyé le marché. La machine à vapeur était connue depuis très longtemps mais on l'a utilisée en Angleterre parce qu'il n'y avait plus de forêts et que le prix du bois a augmenté. Et la dernière solution, c'est la dictature. Ce sera un mélange de tout ça mais, moins on en fera, plus la dictature sera vraisemblable. La solution la plus raisonnable, c'est qu'on ait assez peur des conséquences tragiques pour intérioriser l'action. L'humanité ne réagit démocratiquement que quand elle a peur. Les dictatures sont souvent des formes préalables à des démocraties. Le premier qui a lancé des grands travaux, c'est Mussolini, le deuxième c'était Hitler, le troisième seulement, c'était Roosevelt. L'idée qu'on ait un jour une dictature écologique, préalable à une politique mondiale harmonieuse et démocratique n'est pas exclue.

D'où pourrait venir la dictature ?

Bonne question. .. Probablement des Etats-Unis, par peur de manquer. Ils mettraient la main sur l'énergie du Venezuela et du Canada mais ça voudrait dire un coût de l'énergie extrêmement cher. Donc il ferait tout pour économiser l'énergie, y compris par la force.

Pensez-vous que Kyoto peut préfigurer une organisation mondiale de l'environnement ?

Kyoto, c'est un leurre. Quand on regarde les chiffres, en termes de niveau de pollution, ça fait retarder ce qui devait arriver de 2100 à 2110. Si on ne fait que Kyoto, et rien d'autre, on n'aura fait que retarder l'échéance. En revanche, ce qui est fait, par exemple, en Californie, en termes d'obligation de réduction de la quantité de carbone, de façon drastique, entraîne des progrès techniques considérables. Ils sont très en avance. Et, pourtant, c'est particulièrement difficile à faire là où toute la structure urbaine est construite autour de la voiture.

Vous estimez que l'on peut résoudre une partie du problème en substituant l'énergie à l'information...

Si je téléphone au lieu d'aller voir quelqu'un, j'économise de l'énergie. Si je fais une vidéo conférence au lieu de voyager, je consomme moins d'énergie. L'utilisation des systèmes d'information permet d'économiser de l'énergie. Les voitures consomment beaucoup moins qu'il y a 20 ans parce qu'on a des mécanismes très efficaces de réduction des gaspillages par surveillance de l'information des différents signaux et paramètres. Il y a un potentiel d'économie d'énergie par le dialogue, la relation, qui est considérable. On peut orienter l'économie dans le sens d'acheter moins de produits physiques et plus de produits immatériels, comme passer plus de temps au spectacle, enregistré ou vivant. L'économie de la santé, de l'éducation, sont aussi des secteurs qui ne consomment pas d'énergie.

Est-ce que cela passe forcément par la décroissance ?

C'est comme si, à la fin du XIXe siècle, on avait dit : arrêtons la croissance parce que le crottin de cheval va envahir Paris. Il faut orienter la croissance dans le sens de l'environnement. Ca n'est pas un problème de croissance, c'est un problème de nature de production.

L'environnement est apparu dans la campagne électorale française au travers de l'intervention de Nicolas Hulot. Qu'est-ce que cela vous inspire ?

C'est un homme très sympathique et très respectable. Il dit beaucoup de choses justes, le diagnostic et l'importance de l'agriculture, par exemple. Mais, il y a plusieurs choses qui me gênent. Il y a un écart énorme entre l'alarme du diagnostic et la modestie des solutions qu'il propose. Ses solutions, comme la taxe sur le carbone, sont totalement françaises alors que le problème est mondial. De plus, il donne des chiffres beaucoup trop faibles. Il faut que la taxe soit beaucoup plus lourde pour que ça ait un impact. Enfin, ce qui est détestable, c'est de dire que toute décision doit être soumise à l'impératif écologique. Ca veut dire qu'il y a quelqu'un qui, au nom d'un seul problème, pourrait mettre son veto. Si on dit : on ne peut pas augmenter la sécurité sociale parce qu'il y a l'impératif écologique ou on ne peut pas augmenter les salaires parce qu'il y a l'impératif écologique, les gens diront non et ça ne marchera pas. Il y a beaucoup de problèmes à gérer en même temps, la pauvreté, la violence, la drogue, la faim, la maladie.

L'environnement semble malgré tout une préoccupation majeure pour les Français...
La question, ça n'est pas la priorité des problèmes mais la priorité des solutions. Est-ce que les Français sont prêts à considérer comme prioritaire l'application des solutions ? Les Français sont-ils pour ? Ils sont pour l'écologie d'une façon mondaine. Aujourd'hui, le pétrole vaut moins cher qu'en 1974, à prix constant. La mesure la plus efficace pour réduire l'impact de la France sur le climat, ce serait de doubler le prix du carburant à la pompe, quitte à imaginer des mesures compensatoires pour les plus pauvres. Aucun homme politique ne dit ça. Ca ne figure même pas dans le programme de Nicolas Hulot.

Finalement, la préservation de l'environnement n'est-il pas un problème de riche?

Il est perçu comme tel, en tout cas. Pire, on peut dire que lutter contre la pauvreté, c'est aggraver le climat. Certains grands pays sont en train de foncer à toute vitesse pour se développer mais ils ont un problème terrible lié à l'environnement : arrêter d'utiliser le charbon, c'est condamner à mourir des centaines de millions de gens. Nous, on peut, mais, chez eux, il n'y a rien d'autre. Cela dit, nous sommes beaucoup à oeuvrer, notamment avec Mohamed Yunus, prix Nobel de la Paix, par le biais du micro crédit, pour qu'on utilise des technologies qui permettent aux pauvres de produire des énergies renouvelables, de construire des maisons isolées, isothermes, de produire des bio-carburants. C'est tout à fait faisable, et nous sommes en train de le faire.

Propos recueillis par Stéphane Méjanès et Ronan Folgoas

Repères : Jacques Attali Né le 1/11/1943 à Alger.
Diplômé de l'École Polytechnique, de l'École des Mines de Paris, de Sciences Po et de l'ENA.
Carrière : Conseil d'État (1970), cofondateur d'Action internationale contre la faim (1979), conseiller spécial de François Mitterrand (1981-91), président de la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (1991-93), fondateur et président de PlaNet Finance (1998), une institution qui finance, conseille et forme d'autres institutions de microfinance.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Braham (Braham) le vendredi 13 juillet 2007 - 16h07:

Merci Meyer pour l'aide durant les Shabbats passes.

Shabbat Shalom 170707

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Lapid (Lapid) le vendredi 13 juillet 2007 - 13h37:

Fadela et Rachida cibles des déterministes par Jean-Paul de Belmont © Primo-Europe, 13 juillet 2007

Il existe plusieurs formes de racisme, notamment de racisme anti-arabe.

La plus connue est celle des xénophobes frileux qui utilisent éventuellement l’action violente contre ceux qu’ils considèrent comme des intrus venant polluer leur quotidien. Les partis d’extrême-droite en sont les récipiendaires.

Les Juifs, les Noirs, voire les Asiatiques en sont aussi leurs cibles. Réduits désormais à la portion congrue en France, grâce à l’habile opération de siphonage de leurs thèmes par Nicolas Sarkozy, ils ne semblent plus représenter, pour longtemps, un danger de déstabilisation de notre société.

Une autre forme, plus pernicieuse, est un racisme peut-être inconscient mais pourtant bien réel. Basé sur la condescendance et sur le compassionisme envers les opprimés, il autorise, au nom de la diversité culturelle, les comportements les plus rétrogrades.

Il arrive à ce racisme-là de penser que l’excision est une coutume respectable. Il défend souvent le port du voile de la femme musulmane faisant fi du symbole oppressif qu’il représente.

Il soutient mordicus que la démocratie n’est pas exportable vers les nations arabes qui auraient fait le choix définitif de la féodalité. Là, c’est la gauche et l’extrême-gauche qui fournissent le contingent principal des représentants de ce racisme-là.

Où se situe donc le racisme dont sont victimes Rachida Dati et Fadela Amara ?

Dès leur nomination à des postes gouvernementaux, un tombereau de critiques, de commentaires sceptiques et de sarcasmes jaloux est venu déferler sur leurs personnes. Le fait qu’elles soient musulmanes semble cristalliser bien des haines et bien des fantasmes.

A l’extrême-droite, rien de surprenant : on y déniait même à un homme ayant des origines étrangères la légitimité pour devenir Président de la République.

A gauche, les blocages habituels de la pensée ont abouti aux condamnations prévisibles, comme autant de réflexes pavloviens dès qu’un membre des «damnés de la terre» fait une entorse aux Évangiles socialistes censés être les seuls garants de leur salut.

Mais ce qui est peut-être le plus insupportable est la façon dont certains défenseurs de la laïcité leur interdisent le droit de représenter la République.

Leur origine musulmane représenterait pour elles un fardeau définitif incompatible avec une quelconque fonction républicaine.

Seule l’abjuration officielle et solennelle de leur religion les y autoriserait. Ce qui ne viendrait pas à l’esprit de ces laïcards pour des juifs, des catholiques ou des protestants, leur paraît tout naturel dès qu’il s’agit de musulmans.

Ceux là même qui dénonceraient certainement le crime contre la conscience commis par l’Eglise Catholique contre les Protestants, les forçant à abjurer leur foi durant les Guerres de religion, sont soumis aujourd’hui à la même tentation.

Combattre l’islamisme est vital pour nos sociétés. Considérer que l’islam contient en lui les germes de l’islamisme est un débat qui ne doit pas être tabou.

Mais enfermer toutes les personnes d’origine musulmane dans un déterminisme qui veut les murer dans un statut définitif d’ennemis de l’Occident est tout simplement inacceptable.

L’islam est peut-être LE problème, certainement pas les musulmans qui disposent du même libre arbitre que le reste de la population. Ils ne sont pas responsables, à titre individuel, du contenu de l’islam. Nul ne sait la proportion, parmi eux, de ceux qui souhaitent l’aggiornamento de leur religion.

Ou alors il faudrait condamner tous les individus catholiques du XVe siècle au nom des crimes de l’Inquisition.

Fadela Amara et Rachida Dati ont des parcours exemplaires. Elles se battent pour la République et ses valeurs avec plus de détermination et de conviction que bien de leurs pourfendeurs.

Nous devons, une bonne fois pour toutes, cesser de voir en elles des musulmanes pour les considérer comme des Françaises, de très grandes Françaises.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Girelle (Girelle) le vendredi 13 juillet 2007 - 12h15:

Citer le nom des auteurs d'un post ne veut pas dire que l'on s'adresse à eux personnellement, mais est bien souvent une manière de citer l'article auquel on répond, sans faire un copié collé.

Quant au débat: oui les procédés ne changent pas, même si le résultat n'est pas fameux.

Les intentions de nos gouvernements sont sans doute de bonnes intentions et les solutions nouvelles peu nombreuses; nous mettons beaucoup d'espoirs dans chaque élection, mais personne n'a de baguette magique, ce qui est en cause c'est notre façon de croire en la baguette magique de tel ou tel.

Attendons donc le résultat de l'action, on ne sait jamais...et on n'a pas le choix, là.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Albert (Albert) le vendredi 13 juillet 2007 - 12h49:

Pour la naissance de ELLA la petite fille de ELSA....


Rabi me yechouch'komch...


En salah fél loutaya ou fél HENNA.

Amin..


http://www.youtube.com/watch?v=TpYRGx2L5ls